La définition de Val du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Val
Nature : s. m.
Prononciation : val
Etymologie : Berry, vau ; prov. val, valh ; cat. vall ; espagn. val, valle ; ital. valle ; du lat. vallis.

Voir les citations du mot ValSignification du mot Val


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de val de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec val pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Val ?


La définition de Val

Espace de terre contenu entre deux coteaux, le même que vallée (le pluriel est vaux).


Toutes les définitions de « val »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

VAL. n. m.
Vallée étroite, espace de terre resserré entre deux coteaux. Un val solitaire, désert. Il n'est guère usité que dans le langage soutenu. Fig., Par monts et par vaux, Par tous les chemins, çà et là, en tous sens.

Littré

VAL (val) s. m.
  • 1Espace de terre contenu entre deux coteaux, le même que vallée (le pluriel est vaux). Par des transports de joie et de reconnaissance, Bénis ton Dieu, mon âme, en ce val de malheurs, Corneille, Imit. IV, 2. Et souvenez-vous que je mourais de peur à pied en passant les vaux d'Olioules, Sévigné, 422. Sur nos monts crains l'orage?; Crains l'ombre dans le val, Delavigne, Dern. chants, la Vache perdue. Le val était désert, l'ombre épaisse?, Hugo, Odes et Ballades, Les deux archers.

    L'Académie ne donne val que comme usité dans les noms propres. Marmontel a protesté contre cette exclusion?: Val, par exemple, n'eût-il pas dû garder sa place dans de beaux vers, comme vallon?? ?uv. t. x, p. 430. De bons écrivains, comme on voit, ont protesté aussi en s'en servant.

  • 2Il s'emploie dans la composition de certains noms. Le Val-de-Grâce. Le château du Val. Au pluriel, les Vaux-Cernay.
  • 3Par monts et par vaux, par les montagnes et par les vaux ou vallées, et, par extension, en tout lieu, de tous côtés. Vous avez fait faire à ma fille le plus beau voyage du monde?; elle en est ravie?; mais vous l'avez bien menée par monts et par vaux, et bien exposée sur vos Alpes et aux flots de votre Méditerranée, Sévigné, 144. Tel fut ce roi des bons chevaux? Qui, trottant nuit et jour et par monts et par vaux, Galopa, dit l'histoire, une fois en sa vie, Boileau, Poés. div. XX. Les canaux qui traversent le pays par monts et par vaux, en suivant les mouvements du terrein à sa surface, Boutard, Dict. des arts du dessin, Écluse. Il [le chevalier] allait par monts et par vaux, cherchant périls et aventures, Chateaubriand, Génie, IV, V, 4.
  • 4Les vals, pluriel nouveau en usage chez les ingénieurs. Les vals de la Loire. Soit pour établir des déversoirs dans les vals inférieurs, soit pour établir des réservoirs dans les vals supérieurs des fleuves, De Forcade la Roquette, au Corps législatif, Monit. univ. 7 juillet, 1867, p. 891, 6e col.

HISTORIQUE

XIe s. Halt sunt li pui, et li val tenebrus, Ch. de Rol. LXIV.

XIIIe s. Berte s'en va moult tost lez le pendant d'un val, Berte, XXVI. Noblement [ils] l'en remenent contre val la grant rue, ib. CXXXVIII. Des armes aus paiens li vaus est reluisans, Ch. d'Ant. I, 311. Quant viennent les autres rivieres à val, et plus y chieent [tombent] de petites rivieres et de petiz ruissiaus, Joinville, 219.

XVe s. S'il vous plaisoit? je irois aventurer à val ce pays pour querre bestes et vitailles?, Froissart, I, I, 254.

XVIe s. Montagnes lors vindrent à redresser, Pareillement les vaux à s'abaisser? Or, ce faisant, tu fais par monts et vaux Germer le foin pour juments et chevaux, Marot, IV, 312. Tout le demourant de l'armée se tourna incontinent en fuite à val de roupte, Amyot, Timol. 38. Ils se prindrent à courir à val de la montagne, Amyot, Cat. 27. J'estoy premier entré dans ce val miserable?; Il me semble, o Seigneur, qu'il estoit raisonnable Que, le premier de tous, j'en deslogeasse aussi, Desportes, ?uvres chrestiennes, Plainte. Promettre monts et vaux, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

VAL, (Gram.) espace ou terrein bas, renfermé entre des montagnes, ce que nous entendons aujourd'hui par vallée ; car val n'est plus d'usage.

Val, s. m. (Poids étranger.) petits poids, dont on se sert dans les Indes orientales pour peser les piastres ou réales de huit. Chaque réale doit être du poids de 73 vals ; autrement celui qui les vend, doit en suppléer le prix. (D. J.)

Val-Aveesa, (Géog. mod.) jurisdiction du pays des Grisons, dans la ligne de la Maison-Dieu, & l'une des dépendances de la communauté de Stallen. Cette vallée est située au pié du mont Septimer, dans un lieu rude & sauvage. On y compte sept paroisses. Les habitans ont eu des seigneurs particuliers, vassaux de l'évêque de Goire ; mais ils ont acheté leur liberté depuis long-tems ; & c'est une acquisition qu'on ne peut trop payer.

Val-Bregna, ou Val-Breuna, (Géog. mod.) bailliage d'Italie, dans la dépendance des petits cantons de la Suisse ; ce bailliage n'est qu'une vallée qui contient un petit nombre de villages & quelques mines de cuivre & de plomb. Le nom de Val-Breuna, en allemand Breuner Thal, lui vient des Breunes, ancien peuple dont Pline fait mention entre les Alpes ; ce nom vient de la riviere Breuna qui arrose la vallée. (D. J.)

Val de grace, (Hist. ecclés.) abbaye de bénédictines, au faubourg S. Jacques, fondée au viij. siecle, réformée en 1618, & transférée en 1621 de la paroisse de Biron-le-châtel, située à trois lieues de Paris, dans la capitale par Anne d'Autriche. L'église qui est belle est de Gabriel Leduc ; elle est remarquable par son dôme & par le baldaquin élégant du maître autel. Mignard a peint le dôme ; Moliere a chanté ce morceau de peinture. Le morceau de peinture & le poëme sont des ouvrages médiocres, l'un d'un grand poëte, l'autre d'un peintre ordinaire.

Val-des-choux, (Théol.) prieuré dans le diocèse de Langres, à 4 lieues de Chatillon, situé dans une affreuse solitude. C'est un chef-d'ordre, mais peu considérable, & qui n'est qu'une branche de celui de S. Benoît. On dit dans le pays qu'il doit son origine à un certain frere Wiart ou Viard, convers de la chartreuse de Lugny, qui ne trouvant pas l'ordre des chartreux assez austere, se retira dans cette solitude, & y assembla des disciples. Ce qui peut confirmer cette tradition, c'est que les religieux du Val-des-choux avoient l'habit des chartreux dans le commencement de leur institut, & qu'ils portent encore aujourd'hui l'habit blanc : mais ils y ont changé quelque chose. Ils prennent un chaperon, au-lieu du capuchon, qui tenoit autrefois à la cucule ou scapulaire.

L'auteur du supplément de Morery, de qui nous empruntons cet article, remarque que cette tradition est insoutenable, & il le prouve entr'autres raisons : 1°. parce que Jacques de Vitri, auteur contemporain, dit que les moines du Val-des-choux suivoient les usages de cîteaux & non ceux des chartreux : 2°. parce que le premier prieur du Val-des-choux ne fut point le frere Wiard, mais un nommé Gui, qui eut pour successeur Humbert, ainsi que le porte cette inscription de leur tombeau qu'on voit encore dans l'église de ce monastere.

Hic duo sunt fratres, caput ordinis, & prothopatres,
Guido & Humbertus : sit Christus utrisque misertus.

3°. parce qu'une autre inscription qu'on lit dans la même église, montre que le frere Wiard ne se retira au Val-des-choux qu'environ 100 ans après la fondation du monastere l'an 1293, anno Domini M. CC. XCIII. quarto nonas Novembris intravit frater Wiardus in chorum Vallis-caulium. On convient cependant que le premier prieur du Val-des-choux est venu de la chartreuse de Lugny : les constitutions le disent positivement. Voyez le supplément au diction. de Morery.

Val-des-écoliers, (Théol.) abbaye dans le diocèse de Langres, & autrefois chef-d'ordre d'une congrégation de chanoines réguliers sous la regle de S. Augustin vers l'an 1212. Guillaume Richard & quelques autres docteurs de Paris, persuadés de la vanité des choses du monde, se retirerent dans cette solitude avec permission de l'évêque diocésain, ils y furent bientôt suivis de grand nombre d'écoliers de la même université ; & c'est de-là que leur solitude prit le nom de Val-des-écoliers. Leur établissement s'augmenta avec tant de succès, que, suivant la chronique d'Alberic, en moins de vingt ans, ils eurent seize maisons. Saint Louis fonda celle de Ste Catherine à Paris, & en établit d'autres en France & dans les Pays-bas. Clément Cornuot, prieur général de cette congrégation, obtint du pape Paul III. la dignité d'abbé pour lui & pour ses successeurs. Depuis l'an 1653, cet institut a été uni à la congrégation des chanoines réguliers de Ste Génevieve de France. Albéric, in chron. Ste Marthe, t. IV. Gall. Christ. Du Molinet, description des habits des chanoines réguliers.

Le continuateur de Morery dit que le premier endroit que les fondateurs du Val-des-écoliers choisirent pour leur demeure, étoit si inaccessible par les bois & les rochers qui l'environnoient, qu'on fut obligé, trente ans après, de transporter l'habitation à une demi-lieue du premier monastere, dans un lieu encore fort solitaire, mais moins desagréable. On y transféra les ossemens de ceux qui étoient déja morts, & sur-tout des quatre fondateurs, qui sont sous une belle tombe au milieu du ch?ur, sur laquelle on lit ces quatre vers :

Gallia nos genuit, docuit Sorbona, recepit
Hospitio proesul, pavit eremus inops.
Justa pius solvit Christo, quem ereximus ordo,
Ossa que jam Vallis nostra scholaris habet.

Les pp. dd. Martenne & Durand, bénédictins, ont fait imprimer les premieres constitutions de ce monastere, qui sont également instructives & édifiantes, dans leur voyage littéraire, tome I. part. I. & supplém. de Morery.

Val-Madia ou Val-Magia, (Géog. mod.) par les Allemands Mayn-Thal ; petit bailliage d'Italie, dans la dépendance des douze anciens cantons suisses. Ce bailliage n'est qu'une longue vallée étroite, serrée entre de hautes montagnes, & arrosée dans sa longueur par une riviere de même nom, & qui de-là coule à Locarno. (D. J.)

Val-Ombrosa, (Géog. mod.) monastere, chefd'ordre d'Italie, dans la Toscane, aux montagnes de l'Apennin, fondée dans le xj. siecle par S. Gualbert. (D. J.)

Val-Telline, (Géog. mod.) les écrivains latins du moyen âge l'appellent Vallis-Telina, & nomment les habitans Voltureni. Les Allemands ont corrompu le nom de Vallis-Telina en celui de Veltlyn.

Seigneurie des Grisons, à l'entrée de l'Italie, au pié des Alpes, près du comté de Bormio. La vallée qui compose cette seigneurie est fort longue, mais d'une largeur très-inégale. L'Adda la traverse & la partage en deux parties. Elle est divisée en trois tiers, qui forment cinq petits bailliages. Le premier tiers a Tirano pour capitale ; le second tiers a Sondrio ; & le troisieme qui est partagé en deux gouvernemens, a Trahona & Morbegno. Le territoire de Teglio fait un gouvernement à part.

Les cinq gouvernemens de cette vallée ont chacun leur conseil & leurs chefs, qui sont élus par toute la communauté. Ils ont aussi leurs officiers militaires, leurs syndics qui veillent à l'observation des lois, & leurs consuls de justice qui ont soin des orphelins. On fait des assemblées générales pour les affaires qui regardent tous les habitans ; ces assemblées se tiennent à Sondrio.

Plusieurs puissances ont tenté tour-à-tour de s'emparer de cette petite province au commencement du dernier siecle, lorsqu'elle appartenoit aux ligues Grises réformées. On vit en 1620 éclore le projet de massacrer tous les protestans du pays. On en égorgea environ cinq cens, & ce fut le fruit des intrigues de la maison d'Autriche. Elle s'empara des comtés de Bormio & de Chiavenne, d'où elle chassa les protestans. Les Espagnols vouloient joindre la Val-Telline aux Milanez. Le pape Urbain VIII. avoit obtenu qu'on la séquestrât entre ses mains, & ne desespéroit pas de la garder. La France jalouse affranchit ce pays de l'invasion autrichienne ; mais les ministres autrichiens engagerent finalement les Grisons à s'allier avec l'empereur sous des conditions favorables. La capitulation fut conclue à Milan en 1639, & la religion protestante a été bannie du pays.

François I. roi de France, s'étant mis en possession du duché de Milan en 1516, céda aux Grisons la conquête qu'ils avoient faite de la Val-Telline, & des comtés de Chiavenne & de Bormio ; cependant quoique ce pays soit beaucoup meilleur que celui qu'ils habitent, ils n'ont point voulu s'y établir. Ils préferent le séjour de leur premiere patrie aux beautés d'une terre étrangere, & l'amour de la liberté les porte à croire qu'ils sont plus en sûreté dans leurs montagnes, dont aucune puissance ne tentera jamais de les débusquer. (D. J.)

Val-Verd, (Hist. ecclésiast.) monastere de chanoines réguliers. Ce ne fut d'abord qu'un hermitage, où Jean de Bosco, descendu des anciens ducs de Brabant, se retira au commencement du xiv. siecle. L'hermitage fut successivement habité par deux ou trois hermites, & continua d'être pauvre jusqu'à ce qu'il eut une chapelle, une maison, des revenus, un habit, une regle, & devint chef de maison. Alors il s'unit avec d'autres, & perdit son nom.

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Wiktionnaire


Nom commun - ancien français

val \va?\ masculin

  1. Val, vallée.

Nom commun - français

val \val\ masculin

  1. (Littéraire) Vallée étroite, espace de terre resserré entre deux coteaux.
    • Ainsi le même risque, caractérisé par la note 6, sera associé à un tronçon de levée présentant un haut aléa de rupture et protégeant un val à vulnérabilité moyenne et à un autre affecté d'un aléa modéré mais protégeant un val à vulnérabilité forte. (Patrice Mériaux, ?Michel Lino & ?Paul Royet, Méthodologie de diagnostic des digues: appliquée aux levées de la Loire moyenne, Éditions Quae, 2000, page 199)
    • Le Doubs prend sa source à Mouthe (25) [?] : il passe d'un val à l'autre en franchissant les monts par des cluses ou à la faveur de l'Accident de Pontarlier. (Lydie Joan, Carte archéologique de la Gaule: Le Doubs et le territoire de Belfort ; 25 & 90, Éditions MSH, 2003, page 90)
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Trésor de la Langue Française informatisé


VAL, VAUX ou VALS, subst. masc.

A. ?
1. Littér., vieilli. Espace de terre contenu entre deux coteaux. Synon. vallon.Val étroit, boisé, ombreux, profond. On sait la richesse des flancs du Vésuve, des vals de l'Etna (Michelet, La Mer, [1861], p. 11 ds Grev. 1975,278, p. 244, rem. 2).C'était le vendredi de la sainte semaine, Et, contre l'ordinaire, il faisait un beau temps: Du val à la colline et du bois à la plaine, D'un pied leste et joyeux, nous courûmes longtemps (Murger, Nuits hiver, 1861, p. 27).
? P. métaph. Reste au val du bonheur, disait-elle, poète! « Ô rêveur, murmurait ma jeunesse, inquiète, Derrière l'horizon s'ouvre un monde inconnu » (Ch. Guérin, C?ur solit., 1904, p. 176).Si semblables [ma mère et Julienne] avec leurs coudes en l'air, leurs aisselles dévorées par de noirs frissons; leurs seins vivants fortement partagés par ce val tendre qui s'enfonce loin sous la chemise (H. Bazin, Huile sur feu, 1954, p. 97).
? En partic., région. Petite vallée. Ces petites vallées, ou vaux, se répètent entre Coussey et Vaucouleurs, comme autant d'annexes de la vallée principale, c'est-à-dire de la rivière. Si raide est la pente, que, du haut des plateaux qui les enserrent, on ne découvre qu'en arrivant immédiatement au-dessus vallon et village (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 213).
? GÉOGR. ,,Section de vallée, généralement assez large`` (GDEL). Val de Marne. On ne sait à quelle date remontent ces traités de lies et passeries, qui étaient pratiqués au XVIesiècle entre nos vallées ariégeoises et le val d'Aran espagnol, et ailleurs encore (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 358).Ceci suppose (...): la construction de grands troncs routiers au départ de son accès français pour favoriser l'éclatement vers Paris, mais aussi vers l'ouest et le val de Loire, ainsi que vers les pays de l'est (Jocard, Tour. et action État, 1966, p. 203).
Rem. ,,Val est un terme archaïque auquel les géographes ont, redonné vie en lui fabriquant un pluriel régulier vals`` (Dupré 1972).
2.
a) Loc. adv. Par monts et par vaux. V. mont I B.Au sing. Vous étiez sur votre beau cheval Vous représentiez l'ordre et par mont et par val Nous faisions que revînt dans la race française Le goût d'être nombreuse afin de vivre à l'aise (Apoll., Tirésias, 1918, p. 874).
b) Loc. prép., vx. À val de. En suivant la pente de, en bas de. Et la jetèrent, la corde au cou, à val des rochers (Courier ds Lar. 19e).
B. ? GÉOMORPHOL. ,,Dépression allongée et évasée correspondant à un synclinal, dans le relief de type jurassien`` (Lar. encyclop.). En se frayant à travers chaînes et plateaux les voies capricieuses qu'elles ont adoptées, les rivières n'ont pas encore entièrement réussi à entraîner les couches de marnes et d'alluvions qui remplissent les parties synclinales des plis. Ces vals occupent les parties les plus hautes. Ils se répartissent surtout à l'est et au sud (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 248).
Prononc. et Orth.: [val], [vo]. Homon. veau, vos et formes de valoir. Att. ds Ac. dep. 1694; dep. 1718: ,,Il a un pluriel qui n'est en usage que dans cette phrase, par monts et par vaux``. Littré: des Vaux mais aussi: ,,les vals, pluriel nouveau en usage chez les ingénieurs``. V. Lar. Lang. fr.: ,,Le pluriel habituel est vaux, mais il existe un pluriel vals dans des expressions consacrées: les vals de Loire`` et Rob. 1985: ,,Un pluriel régulier vals s'emploie encore parfois``. Étymol. et Hist. Ca 1100 « vallée » masc. (Roland, éd. J. Bédier, 814: Halt sunt li pui e li val tenebrus); id. fém. topon. Val Penuse (ibid., 3256); ca 1150 a val loc. adv. « en suivant la pente, en bas » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 2080); 1444 a val loc. prép. + compl. déterminatif juxtaposé a val la ville (doc. Arch. Tournai ds Gdf. Compl.); 1559 a val de loc. prép. courir a val de la montagne (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Caton le Censeur, 27, éd. G. Walter, 1959, t. 1, p. 771). Du lat. vallis, subst. fém. « vallée, vallon »; devenu masc. en fr., peut-être par infl. de mont* (FEW t. 14, p. 137a), le genre fém. n'étant conservé que dans les topon., cf. Dauzat-Rost. Lieux 1978, s.v. val; v. aussi aval, avau, vau. Fréq. abs. littér.: 310. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 503, b) 222; xxes.: a) 671, b) 365. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 40. ? Ewfs 2, p. 882.

VAL, VAUX ou VALS, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1100 « vallée » masc. (Roland, éd. J. Bédier, 814: Halt sunt li pui e li val tenebrus); id. fém. topon. Val Penuse (ibid., 3256); ca 1150 a val loc. adv. « en suivant la pente, en bas » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 2080); 1444 a val loc. prép. + compl. déterminatif juxtaposé a val la ville (doc. Arch. Tournai ds Gdf. Compl.); 1559 a val de loc. prép. courir a val de la montagne (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Caton le Censeur, 27, éd. G. Walter, 1959, t. 1, p. 771). Du lat. vallis, subst. fém. « vallée, vallon »; devenu masc. en fr., peut-être par infl. de mont* (FEW t. 14, p. 137a), le genre fém. n'étant conservé que dans les topon., cf. Dauzat-Rost. Lieux 1978, s.v. val; v. aussi aval, avau, vau.

Val au Scrabble


Le mot val vaut 6 points au Scrabble.

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Informations sur le mot val - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Val


  1. S'il suffisait d'être honnête homme, moi qui vous parle, j'aurais après moi une armée de valets.

    Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : La Double Inconstance


  2. Mon père n'était pas parfait. Il l'est devenu le jour où il a arrêté de parler, d'être froid, de toujours donner raison à ma mère, de me contredire. Ce jour où mon père est devenu invalide, je l'ai mis sur un piédestal. Mais ce sont toutes ses imperfections qui me manquent.

    Auteur : Marie Griessinger - Source : On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait en s'en allant (2015)


  3. Il estoit descendu à sa requeste en la Macedoine dix mille Basternes combatans à cheval, et autres dix mille qui les coustoyoient toujours ès batailles à pied.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Paul-Aemile, 18


  4. L'ennui... cette convalescence incurable.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Précis de décomposition


  5. A cheval donné on ne regarde pas la bouche.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  6. Dans la vie, les défaites sont bien plus riches que les victoires. Elles font réfléchir, évaluer, alors que le bonheur est souvent un statu quo.

    Auteur : Benoîte Groult - Source : Les trois quarts du temps (1983)


  7. Tiens-toi à cinq brasses d'un chariot,
    A dix d'un cheval, et à cent d'un éléphant;
    Mais pour éviter le méchant, point de distance qui suffise.


    Auteur : Proverbes indiens - Source : Proverbe


  8. Il accomplissait sa petite tâche quotidienne à la manière du cheval de manège qui tourne en place, les yeux bandés, ignorant de la besogne qu'il broie.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), I, 1


  9. Il hait la gentillesse à la Cour familière.
    N'aime point les ballets, ni l'humeur cavalière.


    Auteur : Théophile de Viau - Source : Oeuvres poétiques


  10. Dedans une verte vallée, sourdent par cy par là des bouillons de feu qui fluent continuellement.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla, 55


  11. L'homme est un mammifère chevaleresque et hippophage.

    Auteur : Jacques Prévert - Source : Sans référence


  12. Quant aux bouquins d'ambre, ils sont l'objet d'un commerce spécial et qui se rapproche de la joaillerie pour la valeur de la matière et du travail.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Constantinople


  13. Les valets ne rêvent que des honneurs.

    Auteur : Roger Peyrefitte - Source : Propos secrets 2 (1980)


  14. Dire les choses à haute voix est différent : cela confère au mot prononcé une valeur exceptionnelle.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Métaphysique des tubes (2000)


  15. Je ne suis pas un écrivain engagé. L'écrivain engagé a tendance à être peu subtil car il doit faire passer un message. Dans ses textes, il n'y a pas de place pour l'ambiguïté. Moi, au contraire, j'aime travailler dans l'ambivalence parce qu'il me semble qu'elle nous fait réfléchir davantage.

    Auteur : Anne-Laure Bondoux - Source : Entretien avec RFI, par Tirthankar Chanda le 14-02-2013


  16. Les États-Unis ressemblent à une auberge espagnole. […] Rien n’est, en effet, plus facile que de découvrir tout et son contraire, les attitudes les plus libérales et les plus conservatrices, les valeurs profondes de la démocratie et la persécution des minorités, la richesse acquise par le mérite et par le travail en même temps que la pauvreté la plus insupportable. Les États-Unis sont le pays des contrastes, qui touchent à la nature et aux climats, aux structures sociales et politiques, aux diversités culturelles. Nous avons beau décréter que les Américains sont de grands enfants, aux idées simplistes et aux comportements aisément prévisibles, nous découvrons vite qu’ils sont au moins aussi compliqués et divers que nous, les Européens, le sommes.

    Auteur : André Kaspi - Source : Comprendre les États-Unis aujourd’hui, André Kaspi, éd. Perrin, 2008


  17. Maître indolent,
    Valet insolent.


    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  18. Nous aussi, nous gravitons les uns autour des autres, sans nous rencontrer, sans nous fondre. Chacun faisant cavalier seul.

    Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


  19. Il est vain, à Paris, de monter sur ses grands chevaux; ils ne mènent nulle part, et il n'y a plus d'allées cavalières.

    Auteur : Jérôme Garcin - Source : Lettres de rupture


  20. Ils ne font grâce qu'à la force et ne tolèrent que le parfait naturel. Pourtant dix hommes d'esprit ne valent pas un homme de talent, ni dix hommes de talent un homme de génie.

    Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Fragments d'un journal intime (1884, 1887, 1923, 1927)


  21. Du mois de mai la chaleur, - De tout l'an fait la valeur.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  22. J'embrasse mon rival, mais c'est pour l'étouffer.

    Auteur : Jean Racine - Source : Britannicus (1669), IV, 3, Néron


  23. ... il est des temps et des lieux - Où le grave et le sérieux - Ne valent pas d'agréables sornettes.

    Auteur : Charles Perrault - Source : Peau d'Ane, Préface


  24. Plusieurs circonstances de l'histoire perdent beaucoup de leur valeur à distance, quoique de très minimes en aient une grande, et il faut considérablement de jugement chez un écrivain pour en faire la distinction.

    Auteur : Jonathan Swift - Source : Pensées sur divers sujets moraux et divertissants


  25. Nous ne sommes pas faits pour vivre toujours aux limites de nous-mêmes. Dans les vallées aussi il y a des chemins.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Morts sans sépulture (1946)


Les citations du Littré sur Val


  1. Il est au bout de la rue qui promène mon cheval

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 9


  2. Telle est la nature et complexion des Françoys que ils ne valent qu'à la premiere poincte

    Auteur : François Rabelais - Source : Garg. I, 48


  3. Inhumer les corps morts, dont y eut si grant nombre, Qu'on ne pouvoit passer à cheval sans encombre

    Auteur : J. MAROT - Source : v, 140


  4. Vous savez la grâce dont elle est à cheval

    Auteur : HAMILT. - Source : Gramm. 11


  5. Ils s'accorderent [les barons et les chevaliers] que.... et que le pere [Édouard II] fust bien gardé et honestement tenu, tant que vivre pourroit, selon son estat

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, 1, 26


  6. Chaque fois qu'un vallon s'entr'ouvre, qu'un torrent glisse à la mer, quelque village assied des deux côtés ses casins

    Auteur : Mme DE GASPARIN - Source : Premier voyage.


  7. Une délégation sur le prix d'un immeuble prêt à être aliéné n'est pas une valeur idéale

    Auteur : MONTESQUIOU - Source : ib. p. 17


  8. Le broncher d'un cheval, la cheute d'une tuile

    Auteur : MONT. - Source : I, 76


  9. Valet à prince, per à baron

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. II, p. 103


  10. Autrefois, nom donné à deux grands bateaux joints par de grosses poutres ; les deux bateaux et l'intervalle qui les sépare forment un grand carré environné de balustres ; le pont et l'intérieur portent environ douze cents hommes ; les quatre coins sont garnis de bastions avec des canons ; cet engin sert à traverser les fleuves

    Auteur : PELLISSON - Source : Lett. hist. t. I, p. 124


  11. Les juges du chevalier de la Barre ont été des monstres sanguinaires de gaieté de coeur

    Auteur : Voltaire - Source : Roi de Prusse, 268


  12. [Philippe de Valois recevant les défis de son neveu le comte de Hainaut] n'en fit pas trop grand compte, et dit que son neveu estoit un fol outrageux

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 101


  13. Ils venoient à nous dix hommes, vingt hommes, que de pied que de cheval

    Auteur : COMM. - Source : I, 4


  14. La dame le fist recoucier [un chevalier malade]

    Auteur : J. DE CONDÉ - Source : t. II, p. 240


  15. En acquitant aucune debte Aux bons chevaliers de la terre Pour la frontiere et pour la guerre

    Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies mss. f° 523


  16. Il tiroyt à la butte, du bas en mont, d'amont en val, devant, de cousté, en arriere

    Auteur : François Rabelais - Source : Garg. I, 23


  17. S'aucuns me preste son ceval por fere mon labor ou por cevaucier, et je le rent plus megre et plus traveillié qu'il n'estoit quant je l'empruntai

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XXXVII, 4


  18. Ce qu'un cheval peult faire de chemin en un jour, tout d'une traicte

    Auteur : MONT. - Source : III, 95


  19. Son pere luy faillit en l'aage de sept ans, et le laissa assez aisé, car son bien ne valoit gueres moins de quinze talents

    Auteur : AMYOT - Source : Démosth. 6


  20. Le nom de la vaillance vient de valeur

    Auteur : MONT. - Source : II, 67


  21. Un moulin à cheval

    Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 154


  22. Un suisse à barbe torse, et nombre de valets, Intendants, cuisiniers, rempliront mon palais

    Auteur : REGNARD - Source : Ménechm. IV, 2


  23. Lorsqu'il [Valérien] fut pris par les Perses en 259, Gallien, son fils, rétablit la paix ; et l'Église en jouit jusqu'en 302, la dix-huitième année de Dioclétien

    Auteur : CONDIL. - Source : Hist anc. XV, 8


  24. Les chevaliers de la Jarretière ne marchent que suivant l'ordre de leur réception, indistinctement, selon l'ancien usage de France

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Richelieu, 11 mars 1771


  25. Il [mon cheval] a les quatre piez rouviaus [et non nouviaus, comme on a imprimé]

    Auteur : MACHAUT - Source : p. 80




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 20h51










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