La définition de Y du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Y
Nature :
Prononciation : i
Etymologie : Provenç. i, hi, y ; ital. vi, ivi ; du lat. ibi, là, qui est un ancien datif (comparez tibi) du thème pronominal i, conservé dans is, ea, id.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de y de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec y pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Y ?


La définition de Y

En cet endroit-là. Voulez-vous y aller? Rendez-vous-y. J'y cours.


Toutes les définitions de « y »


Trésor de la Langue Française informatisé


Y1, y, lettre

La vingt-cinquième lettre de l'alphabet; un exemplaire de cette lettre.
A. ? [La lettre en tant que telle]
1. [Y désigne y] Je dédaignai les merciers et ne cherchai plus à deviner le sens de l'Y énigmatique qui brille en or sur leur enseigne (A. France, Livre ami, 1885, p. 163).
? [Forme dessinée de la lettre] Ils s'arrêteront sur une anagramme presque parfaite ? il n'y manque qu'un C ? de Crayencourt: Yourcenar. « Pour le plaisir de l'y », dira Marguerite (J. Savigneau, M. Yourcenar, Paris, Gallimard, 1990, p. 68).
? [P. allus. au symb. math. corresp.; la différence, entre x et y, effectivement interchangeables, est sans conséq.] Nous nous sommes battus trois fois, parce que il soutenait avoir vu des X sur les boutons d'un habit, où je crois qu'il y avait des Y (Dumas père, Henri III, 1829, II, 2, p. 146).
2. [Par rapport à la forme physique du caractère]
? [D'un point de vue esthét.] Quand reviendrons-nous à « poëte » et à « poësie »? Qui nous rendra les « Plëiades »? Qui restituera le calice royal de l'« y » dans ce mot de « lis » démocratisé? (Morier1961, p. 921, s.v. rime).
? [Figures de la forme] Elle se partageait en deux rues, obliquant l'une à gauche, l'autre à droite. Jean Valjean avait devant lui comme les deux branches d'un Y (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 541).
? En forme d'y, en y. Pécuchet, le tournant vers la Grande-Ourse, lui montra l'étoile polaire, puis Cassiopée, dont la constellation forme un Y, Véga de la Lyre, toute scintillante, et, au bas de l'horizon, le rouge Aldebaran (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 79).Maurice avait rapproché les sourcils, il avait une ride en Y sur le front, il paraissait réfléchir (Sartre, Sursis, 1945, p. 153).
? Tiré comme un bel y grec. Être bien habillé. (Ds France 1907).
B. ? [Y désigne un référent autre que lui-même, directement, p. attrib. arbitraire, ou indirectement, en tant qu'abrév. d'un signe lex.]
1. [Avec un référent lex.]
? [Abrév. d'une lettre; substitution, oralement, du signe lex.]
? Y. Symbole de l'yttrium. (Dict. xixeet xxes.).
? [Abrév. de plus d'une lettre] . Y.M.C.A. [Abrév. de Young men's christian association] Une organisation de bienfaisance. Deux poilus regardent les petites femmes de l'Y.M.C.A. « Sais-tu ce que c'est, mon vieux? ? Ya moyen coucher avec » (Barrès, Cahiers, t. 11, 1918, p. 332).
2. [Sans référent lex.] De cette loge, on surveillait également, par une petite fenêtre pratiquée en Y, la porte V, qui donnait sur l'appartement du vieux Bob (G. Leroux, Parfum, 1908, p. 80).
? Variable algébrique. Un facteur commun diviserait leur somme 2 x et leur différence 2 y, et par suite x et y, ce qui est impossible, x et y étant supposés premiers entre eux (Gds cour. pensée math., 1948, p. 91).
? L'axe des y. La courbe représentative des moments fléchissants est une parabole (...) tournant sa concavité vers les y négatifs (Résal, Ponts métall., t. 2, 1889, p. 11).
? [Une entité ou une propriété indéterminées] Le même symbolisme grossier sur lequel on prétendait fonder la contingence de l'action accomplie aboutit, par un prolongement naturel, à en établir l'absolue nécessité. Bref, défenseurs et adversaires de la liberté sont d'accord pour faire précéder l'action d'une espèce d'oscillation mécanique entre (...) deux points x et y (Bergson, Essai donn. imm., 1889, p. 141).
? En partic. Chromosome Y. Chromosome mâle. V. x ex. de Rostand.Le chromosome Y diffère de X en ce qu'il est un peu plus grand et a la forme d'un V à branches très inégales (Cuénot, La Genèse des espèces animales, Paris, Alcan, 1932, p. 144).
? [Une pers. indéterm. ou non identifiée] Je remarque en passant que c'est l'idée vague qui est le plus généralement comprise ? et qu'on passe pour obscur dès qu'on précise. (Cf. X, Y) (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1899, p. 350).Indépendance: à l'égard de mes antécédents, et de ce que X. et Y. peuvent croire être mes ambitions (Larbaud, Journal, 1931, p. 248).
Prononc. et Orth.: i [i] grec. L'élision est générale, l'y. La liaison est probable dans des y, deux y, un y, en y. La semi-voyelle [j]à l'initiale d'une partie des mots en y- a le comportement d'une consonne. Elle ne suscite pas l'élision, la yole. Elle entraîne la syncope, six yoles ([sis] réduit à [si]). Elle ne connaît pas la liaison, les yoles [lej?l], ni la substitution de la forme jonctive, beau yearling (pour *bel yearling), ni l'enchaînement (l'insertion d'un coup de glotte, d'une pause, voire d'un [?] est probable dans cette voie). L'initiale [i] de iambe, iode, iota, etc., échappe, ou à peu près, au phénomène. La liaison est certaine, l'iode, un peu moins les autres aspects du phénomène. Littré, s.v. yole: « L'y joue le rôle de consonne, la yole, les yoles, sans lier l's » Ac. 1935: « Au début de la plupart des mots, y se comporte comme s'il était précédé d'une h aspirée, et la voyelle finale de l'article ou de la préposition de ne s'élide pas devant lui. Le yucca. La pointe du yatagan ». Étymol. et Hist. 1. 1119 y griu, y (Philippe de Thaon, Comput, éd. I. Short, 1553 et 1559); 2. 1832 (Raymond: Y Figure un chemin qui se sépare au bout en deux parties); 3. 1842 chim. (Ac. Compl.); 4. 1846 alg. (Besch.). Vingt-cinquième lettre de l'alphabet, lat. y, gr. ?, empr. tardivement par les latins à l'alphabet gr. pour écrire les mots tirés du grec.


Y2, pron. adv. et pers.

I. ? [Y, pron. adv., représente le lieu où l'on est ou le lieu où l'on va. Il s'oppose ainsi à en qui représente le lieu d'origine]
A. ? [Représente un syntagme prép. de lieu]
1. [Avec à] Jamais (...) je ne me rendrai à la bibliothèque pour y consulter les archives (Sartre, Nausée, 1938, p. 127).
2. [Avec une autre prép. chez, dans, en, sous, sur...] Y aller (en Bretagne, dans le Poitou, chez Paul). Il chercha la lettre dans sa poche, l'y sentit, mais il n'osa pas l'ouvrir (Flaub., MmeBovary, t. 2, 1857, p. 193).Il n'y avait plus de verres, de fioles ni de bouteilles sur la table de nuit; deux bougies y brûlaient (A. France, Vie fleur, 1922, p. 336).Ah! c'est bon, n'est-ce pas? d'être sous l'aile du pouvoir. On y est mieux que sous l'aile de Jésus-Christ (Montherl., Port-Royal, 1954, p. 1048).
B. ? [Représente un adv. de lieu] Tu verras ici Charles, tu y verras M. Pagnerre, tu y auras le c?ur et l'esprit contents (Hugo, Corresp., 1862, p. 411).Il déjeunait dehors, souvent même il y dînait (Zola, Curée, 1872, p. 121).On s'assied là-dedans, on s'y couche plutôt, sur des tapis de Perse qui recouvrent des coussins moelleux comme un lit (Farrère, Homme qui assass., 1907, p. 72).
? [Y est pléonastique]
? [Avec un adv. là, dessus...] On n'est pas toujours obligé de penser à cette terre plate et au vent qui s'y aiguise dessus (Giono, Regain, 1930, p. 78).
? [Avec l'adv. rel. ] Il recherche des plaisirs où l'âme n'y trouve nulle paix (Grev.1986, § 655, p. 1038).
? [Avec un syntagme prép. en appos.] Les Prussiens n'y entreront pas (dans Paris): c'est un épouvantail de M. Thiers (Flaub., Corresp., 1871, p. 223).Mais toi, mon garçon, tu y viendras, au sermon (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Père Amable, 1886, p. 216).
C. ? [Désigne un compl. de lieu prép. ou un adv. de lieu] Passereau se traîna tant bien que mal jusqu'à son lit et s'y abattit lourdement (Borel, Champavert, 1833, p. 187).L'hôtel est un pays en petit. On y vient au monde, on y souffre, on y travaille et parfois l'on y meurt (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 195).
II. ? [Y, pron. équivaut à une constr. indir. et représente un nom, un pron. ou une prop. entière]
A. ? [Fonctions]
1. [Y est compl. d'un verbe ou d'une loc. verb.]
a) [Corresp. à un subst. introd. par à] Cette fièvre qui devient une anxiété, une angoisse, un amour de la mort, quand on s'y abandonne imprudemment (Amiel, Journal, 1866, p. 201).La politique, il n'y comprend rien (Renard, Journal, 1901, p. 688).
? [Dans des constr. vieillies ou figées, corresp. à un subst. introd. par une autre prép. en, par, pour...] Croire en Dieu, y croire. Neuf fois sur dix, cela se retourne contre lui; il le sait, et il y persiste; c'est de la manie (Montherl., Malatesta, 1946, III, 4, p. 496).Balzac y insiste, « la ridicule phraséologie fut un élément de succès » (Huyghe, Dialog. avec visible, 1955, p. 45).
b) [Y représente]
?) [un subst.] Cette chambre pouvait voir et connaître de toutes plaintes et clameurs, recevoir toutes requêtes et y pourvoir (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 374).La connaissance purement intellectuelle « exile à l'infini tout ce qu'elle croit étreindre »: la notion me sépare de l'objet autant qu'elle m'y unit (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p. 110).
?) [un inf.] Tu n'as pas idée de la difficulté de monter à une tribune pareille et d'y parler sans radotages et sans être stupéfié par les regardeurs, les auditeurs et les interrupteurs. Quant à lire, il n'y faut pas penser, cela ne s'écoute pas du tout (Lamart., Corresp., t. 2, 1834, p. 18).
?) [une prop. entière] Je ne retournerai plus à Juvigny, dit-elle d'une voix ferme. ? À d'autres! s'exclama le chevalier, je vous y forcerai bien (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 217).Cette femme qui va vieillir demain, que n'oublie-t-elle pas, ? songez-y! ? sous le charme magique des avant-dernières caresses! (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p. 226).
? [Y est empl. comme régime dans une prop. compar.] Sans doute aurions-nous dû vous envoyer une auto, comme nous y avons pensé (Sandf.t. 11965,§ 81).
2. [Y est compl. d'un adj. ou d'un part. en fonction d'adj.]
a) [Y précède le verbe] Être attaché à la morale, y être attaché. Je parlai de M. Dubois, de Gérard, de Psyché et l'amour, dans le Jardin du Luxembourg à Fontanet et à Mouron qui y furent indifférents (A. France, Vie fleur, 1922, p. 463).
b) [Y se place immédiatement devant un adj. dans qq. expr. figées: renseignements afférents à une affaire, renseignements y afférents] Fais embarquer tout l'équipage à bord de la goëlette, y compris les Noirs (Sue, Atar-Gull, 1831, p. 21).Sur le rebord de la cheminée et sur les planches y attenantes (Dumas père, Monte-Cristo, t. 1, 1846, p. 626).Parmi ces plaques unies frappées par la lumière parfumée d'une forêt de bougies et de girandoles y incluses (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 363).
3. [Y peut se substituer à le lorsque celui-ci représente un compl. prép. en fonction d'attribut] Ô Étoiles, vous êtes à faire peur, Vous y êtes toutes! toutes! (Laforgue, Poés., 1887, p. 109).? Oh! si elle était en vers! ? Mais elle y est, dit Barbier. ? Oui, mais en d'autres vers (Renard, Journal, 1898, p. 459).Il était parfaitement au courant des événements il y a une dizaine d'années; il n'y est plus (Grev.1986, § 648, p. 1029).
? [Dans le fr. parlé ou région., y peut représenter un adj.] [Le Provençal, la tête dans un baquet de tripes:] Si elles sont belles (...) Ah! je te crois qu'elles y sont! Té, vé (Richepin, Truandailles, 1891, p. 255).
4. [Y en constr. avec voici et voilà] M'y voici! vous y voilà! ? (...) Tenez, nous y voilà... Les voyez-vous? ? Qui donc? ? Les corbeaux qui vont coucher au puits (Dusaulx, Voy. Barège, t. 1, 1796, p. 323).
5. [Avec reprise par un syntagme prép. apposé]
a) [Le syntagme apposé suit y] Voilà maintenant que nous sommes à Bar-le-Duc! Mais queq' nous allons y foutre, à Bar-le-Duc! (Courteline, Train 8 h. 47, 1888, p. 100).Mes griefs?... Vous croyez que j'y tiens, à mes griefs? (Sandf.t. 11965,§ 83).
b) [Le syntagme apposé précède y] Mais, à son salut, oh! si je le pouvais, j'y travaillerais malgré lui. Par tous les moyens, oui! (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 23).
? [Dans ce cas, la prép. est gén. omise] La liberté relative, on y arrive plus facilement encore sans galons (Sandf.t. 11965,§ 83).
Rem. Dans la lang. parlée, il arrive souvent qu'y annonce le compl. qui suit en y ajoutant après coup le membre de phrase qu'il représente: Les Henrouille, dès avant leur mariage, ils y pensaient déjà à s'acheter une maison (Céline, Voyage, 1932, p. 309).
B. ? [Désigne gén. une chose, mais peut désigner aussi]
1. [un animal] Ce chien, je m'y suis attaché. [Fabrice] sauta lestement sur le cheval. Il y était à peine et cherchait l'étrier de droite avec le pied, lorsqu'il entendit siffler une balle de fort près (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 62).
Rem. 1. L'empl. de lui et de leur est normal, même à propos d'animaux ou de choses, quand il y a un obj. dir. (avec donner, demander, devoir, préférer, etc.), lui et leur étant des obj. seconds: Le cheval rua et le charretier lui donna un coup de fouet (Littré). Ce cuir ne vaut rien, on lui a donné un mauvais apprêt (Ac., s.v. apprêt). 2. Cependant, même dans ce cas, on trouve parfois y: j'ignore de quoi nous sommes faits, et peu importe le nom qu'on y donne (Grev. 1986, § 653, p. 1035).
2. [une pers.]
a) [Y peut être empl. comme obj. indir. quand les pron. conjoints sont exclus (notamment avec certains verbes: avoir affaire, croire, en appeler, habituer, penser, prendre garde, recourir, renoncer, rêver, songer...)] C'est un homme dangereux, prenez-y garde! Je voyais bien des gens d'Égypte, mais je n'osais guère m'y fier; je les tâtais, et ils me tâtaient (Mérimée, Carmen, 1845, p. 58).Je pensai à Anne. J'y pensai d'une telle manière que je m'assis sur mon lit, le c?ur battant (Sagan, Bonjour tristesse, 1954, p. 76).
Rem. 1. La forme disjointe est fréq. empl. dans ce cas: il s'y intéresse; il s'intéresse à lui; j'y pense, je pense à lui. 2. ,,Y (...) est utilisé de plus en plus souvent pour parler de personnes, peut-être un peu par analogie avec en, (...) les puristes mis à part, on commence à considérer y comme la variante « parlée » des pronoms à lui, à elle, etc. Ceci nous amène à supposer (...) que la différence en ce qui concerne la pronominalisation des compléments (...) n'a rien à voir avec la nature des compléments (humains ou non), mais tient exclusivement à la nature du verbe`` (D. Seelbach ds Sur le verbe, 1986, p. 141).
b) [Dans la lang. fam. ou pop.]
?) [Comme datif conjoint, y est empl. à la place de lui ou de leur] Mords-y l'?il! Ah! dis donc!... J'ai manqué y pouffer au nez. L' pauv'e bonhomme! (Benjamin, Gaspard, 1915, p. 94).J' vas y porter une lettre (Barbusse, Feu, 1916, p. 171).
?) [Leur, ou plutôt leur z' fait pléonasme avec y dans certains énoncés] Je « leux » y dirai la chose, histoire de rire (Balzac, C. Birotteau, 1837, p. 350).Aux poulets [policiers] tu pourrais toujours leur-z-y expliquer (Grev.1986, § 653, 2erem., p. 1035).
C. ? [Place de y]
1. [Aux modes autres que l'impér. et à l'impér. nég., y précède le verbe] Il y court, il faut qu'il y coure, il faut y courir, n'y cours pas! Y vas pas, tu vas te faire tuer, lui dit Lemoine (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 233).
2. [Avec un verbe à l'impér. positif y suit le verbe (on fait la liaison et on met un trait d'union)] Songez-y, Musette, pour moi, pour vous, cela est bien inconvenant (Murger, Scènes vie boh., 1851, p. 232).Eh bien! vas-y, répond l'impitoyable père à sa fille; vas-y, avec ton mendiant, courir les champs (Lamart., Cours litt., 1859, p. 295).
? [La 2epers. du sing. des verbes en -er est écrite avec s] Tu veux absolument aimer; renonces-y, je t'en prie (Borel, Champavert, 1833, p. 185).
? [Lorsque y est suivi d'un inf., on n'a ni s final, ni liaison; y se rapporte en fait ici à l'inf.] Va y mettre de l'ordre. On lui avait assez dit qu'il fallait se méfier à Paris, que la plupart des femmes y étaient malades. Même les femmes du monde (...) va y comprendre quelque chose? (R. Guérin, L'Apprenti, Paris, Gallimard, 1949 [1946], p. 269).
3. [Y constr. avec un autre pron. conjoint se place après celui-ci; le, la, me, te, se s'élident graphiquement et phonétiquement: on met un trait d'union entre le verbe, le pron. et y] Tenons-nous-y, fais-m'y penser. Et toi, Tristesse, qui songez comme deux S?urs Auprès de l'eau où vous aviez jeté la clef et les fleurs De mes plus belles Destinées, Laissez-m'y voir, hélas! penché sur son mirage (Régnier, Poèmes, Tel qu'en songe, 1892, p. 230).
Rem. 1. On peut trouver la forme tonique dans des ex. oraux ou liés à l'oralité: Mènes-y-moi, confies-y-toi. Mets-toi à leur place à ces deux femmes, mets-y-toi un peu (Céline, Voyage, 1932, pp. 554-555). 2. L'usage pop. connaît la constr. z-y (et même zi) derrière un pron. tonique: [Le brigadier au trompette:] Rage dessus [= sur ta trompette]! Metz-toi-zi dedans (D'Esparbès, Tumulte, 1905, p. 142).
4. [Lorsque y et en figurent ensemble dans une constr., y précède en] Réfléchissez avant d'aller à Rome, car on y a trop d'occasions de dépenser son argent, et l'on ne peut pas y en gagner (Taine, Philos. art, t. 2, 1865, p. 31).
5.
a) Vieilli [Y se place devant un verbe régissant un inf. dont il est compl.] Car une fois perdu parmi ces capitales, ces immenses Paris, aux tourmentes fatales, repos, fraîche gaîté, tout s'y vient engloutir (Brizeux, Marie, 1840, p. 14).
b) [Lorsque le verbe à l'inf. est précédé d'un adv. (bien, trop, toujours...) ou de la 2epartie de la nég. (pas, point, rien, jamais...) y précède le groupe adv. + inf.] Il y échangea les soins du pressoir contre ceux de la presse, et il était, comme il disait, depuis trop longtemps dans les vignes pour ne pas s'y bien connaître (Balzac, Illus. perdues, 1837, p. 20).Des tas de vieillards comme des tas d'immondices et qui allaient mourir et ne le savaient pas, d'autres qui le savaient et pensaient n'y rien pouvoir (Berger, Le Sud, Paris, Grasset, 1962, p. 67).
6. [Y est gén. omis devant le fut. et le cond. de aller, ainsi que devant lui-même avec y avoir] Avez-vous été à Paris? J'irai (Ac.).Ce n'est point parce qu'il y a une rose sur le rosier que l'oiseau s'y pose: c'est parce qu'il y a des pucerons (Renard, Journal, 1897, p. 417).
III. ? [Y forme des loc. dans lesquelles il peut s'interpréter comme l'équivalent, à l'origine de ou de à cela]
A. ? [Dans des loc. impers.] Il y a. V. avoir1IV.Il y va de. V. aller1II A 3.Il y paraît. V. paraître1II A 2.Ça y est! V. être12eSection I B 1 c ?.
B. ? [Dans des loc. pers., le verbe étant fréq. à la forme pronom. ou nég. ou avec des compl. adv. ou substantivaux]
1. [Avec être] Ne pas y être, n'y être pour personne, y être pour qqc., tant qu'on y est. V. être12eSection I B 1 c.[Avec aller] Vas-y! on y va!. V. aller1I A 2 c.[Avec faire] Rien n'y fait, savoir y faire. V. faire1II B 1.[Avec passer] V. passer11reSection III B 1 c ?. [Avec regarder] V. regarder A 2 b ?.[Avec revenir] V. revenir II C 1 c.[Avec voir] Ne plus y voir, ne plus y voir clair, n'y voir goutte. V. voir 1reSection I C 2 b.
2. Ne pas y couper. V. couper B 4.N'y pouvoir rien. V. rien II B 6 e.S'y prendre. V. prendre 3eSection III.Ne plus y tenir. V. tenir 2eSection I B.
Prononc. et Orth.: [i]. Étymol. et Hist. [842 iv « là [< lat. ibi, v. FEW t. 4, p. 530] » (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, p. 2)] 1. 2emoit. xes. i, locatif, désigne le lieu de l'action exprimée par le verbe (St Léger, éd. J. Linskill, 142: Defors l'asist, fist i gran miel [mal]; 180: Domine Deus in ciel flaiel I visitét Lethgier son serw); 2. 2emoit. xes. « à cela [mise en rapport avec une situation évoquée précédemment] » (ibid., 51: Il se fud morz, damz i fud granz); 3. a) 2emoit. xes. loc. (ibid., 55: Un compte i oth); b) 1208 il y a (Villehardouin, V,150 cité ds J. Pinchon, Les Pron. adv. en et y, p. 275); c) 1228 il n'i a que de + inf. (Jean Renart, Guillaume de Dole, éd. F. Lecoy, 4341); 4. a) fin xes. avec certains verbes, comme substitut d'un compl. au datif désignant une pers. « à lui [ici i peut également être considéré comme une forme réduite de lui, pron. pers. régime, v. J. Pinchon, op. cit., p. 120] » (Passion, éd. d'Arco Silvio Avalle, 289: Respondet l'altre: « Mal i diz »; 385: Argent ne aur non i donat Mas que son sang et soa carn); b) ca 1170 (Chrétien de Troyes, Erec et Eneide, éd. M. Roques, 5818: Lors la beise et comande à Dé Et ele i recomande lui), encore dans la lang. parlée et fam.; 5. ca 1050 constr. avec en (Alexis, éd. Chr. Storey, 228: en i out), l'ordre en y, ayant été condamné par les grammairiens au xviies., l'ordre y en s'impose ensuite; 6. a) ca 1170 avec des verbes pronom. réfl., substitut de « avec lui, à lui » (Marie de France, Lais, éd. J. Lods, Eliduc, 282: Eliduc respunt qu'il irrat Volenters s'i acuinterat); b) 1176-81 (Chrétien de Troyes, Chevalier Lyon, éd. M. Roques, 742: Se or de rien an moi te fies Ja mar t'i fieroies mes), sur les contraintes (de différents ordres) s'exerçant sur y quand il représente un animé, et leur évol. hist., v. J. Pinchon, op. cit., pp. 92-167. Du lat. hic « ici » (v. FEW t. 4, p. 423), avec, prob., infl. réciproque de hic et ibi, ce dernier étant proposé par certains (v. J. Pinchon, op. cit., pp. 14-19) comme étymon de y malgré la difficulté phonétique. Bbg. Blanche-Benveniste (Cl.). L'Importance du « fr. parlé » pour la description du « fr. tout court ». Rech. Fr. parlé. 1983, no5, pp. 23-45. ? Bogacki (K.). Perspective fonctionnelle et locativité. Kwart. neofilol. 1976, t. 23, pp. 49-55. ? Huot (H.). Constr. inf. du fr. Genève, 1981, p. 8, 163, 174, 358, 463. ? Kaminska (A.). La Valeur des pron. pers. en et y ds Aucassin et Nicolette. R. Ling. rom. 1965, t. 29, pp. 98-104. ? Kayne (R.S.). Synt. du fr. Paris, 1977, pp. 131-132, 283-285. ? Le Flem (D.C.) Un trait archaïque du franco-québécois: les pron. pléonastiques en et y: Congrès Internat. de Ling. et Philol. Rom. 17. 1983. Aix-en-Provence, 1986, t. 4, pp. 253-265. ? Quem. DDL t. 32. ? Quicoli (A.C.). The placement of y, en in Fr. causatives. Linguistic analysis. New-York. 1981, t. 8, pp. 343-376. ? Seelbach (D.). À propos d'un à datif en fr. Sur le verbe. Lyon, 1986, pp. 133-168. ? Tilander (G.). Pourquoi l'ordre réciproque des adv. en, y a-t-il été changé en y en. In: [Mél. Grevisse (M.).]. Gembloux, 1966, pp. 327-333.


Y3, pron. pers.

[Comme notat. de la prononc. pop. de il]
A. ? [Il et ils s'écrivent et se prononcent y [i] devant une cons., y [i] et y z' [iz] devant une voy.] J' fous ma démission, l' gouvernement s'arrangera comme y pourra! (Courteline, Train 8 h. 47, 1888, p. 70).Y en a plus que du très bon [du vin blanc]. Y vaut cinq francs la bouteille... (Céline, Voyage, 1932, p. 50).
B. ? [Dans l'interr., la syll. -t-il(s) est prononcée [ti] et peut être orthographiée t'il, t-il, t'i ou t'y, ty; p. ext., morphème interr., même au fém.] ? Votre pompe, elle marche-t-y bien? (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 19).
? [C'est-y..., voilà-t-y... introduisent une phrase exclam.] C'est-y pas des oies qu'il a après sa ceinture! (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 134).Mais voilà-t-y pas que juste devant le café où nous étions attablés un régiment se met à passer (Céline, Voyage, 1932, p. 14).
Prononc. et Orth.: [i]. Étymol. et Hist. V. il et y2.
STAT. ? Y1, 2 et 3. Fréq. abs. littér.: 233 388. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 344 519, b) 324 280; xxes.: a) 324 860, b) 329 468.

Y1, y, lettre
Étymol. et Hist. 1. 1119 y griu, y (Philippe de Thaon, Comput, éd. I. Short, 1553 et 1559); 2. 1832 (Raymond: Y Figure un chemin qui se sépare au bout en deux parties); 3. 1842 chim. (Ac. Compl.); 4. 1846 alg. (Besch.). Vingt-cinquième lettre de l'alphabet, lat. y, gr. ?, empr. tardivement par les latins à l'alphabet gr. pour écrire les mots tirés du grec.

Y au Scrabble


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y

Les mots proches de Y

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Exhaussé, ée     Bouclé, ée     Pharisien     Jouable     Couche     Chassé, ée     Allonger ou alonger     Ducassier     Bruit     Clergeon     

Les citations avec le mot Y


  1. L’âme humaine est impénétrable et les ressources dont dispose chaque être recèlent bien des mystères.

    Auteur : Bruno Combes - Source : La part des anges (2021)


  2. Quand le Christ, à une heure symbolique, établit sa grande Société, il ne choisit pas comme pierre angulaire de son édifice le brillant Paul, ni le mystique Jean, mais un fourbe, un snob, un lâche, en un mot, un homme. Et sur ce roc il bâtit son Église et les portes de l'Enfer n'ont pas prévalu contre Elle. Tous les Empires et les Royaumes sont tombés par cette faiblesse inhérente et perpétuelle, celle d'avoir était fondés par des hommes forts sur des hommes forts. Mais seule, l'Église chrétienne, historique, fut fondée sur un homme faible, et pour cette raison elle est indestructible, car aucune chaîne ne peut être plus forte que son chaînon le plus faible.

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


  3. Kahlan : Ne laisse jamais une fille choisir ton chemin à ta place quand il y a un homme dans son champ de vision.

    Auteur : Terry Goodkind - Source : La Première Leçon du sorcier (2003)


  4. Les études, au pire, c'est payant, au mieux, ça ne paie pas.

    Auteur : Virginie Grimaldi - Source : Il est grand temps de rallumer les étoiles (2018)


  5. Il tomba par hasard sur une allégorie de la littérature et découvrit qu’on la représentait comme une grande dame drapée de soieries, muette et blanche, une lyre à la main devant une assemblée de marbre. ... Il pensa que la littérature ne pouvait pas ressembler à cette image éloignée des femmes. La littérature devait tenir la plume comme une épée ... dans une lutte obstinée pour défendre le droit de nommer, pétrie dans la même glaise, dans la même fange, dans la même absurdité que ceux qui la servent.

    Auteur : Miguel Bonnefoy - Source : Le Voyage d'Octavio (2015)


  6. Bon voyage,
    Cher Dumollet,
    A Saint-Malo, débarquez sans naufrage.


    Auteur : Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers - Source : Le Départ pour Saint-Malo (1809)


  7. C'est ... cette manière d'épauler, de viser, de tirer vite et juste, que je nomme le style.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : Le Secret professionnel


  8. Une vie est une oeuvre d'art. Il n'y a pas de plus beau poème que de vivre pleinement. Echouer même est enviable, pour avoir tenté.

    Auteur : Georges Clemenceau - Source : Au Fil des Jours


  9. Une situation toute faite, qui lui procurait, outre beaucoup de loisirs - car ses employés le déchargent de presque tout -, une soixantaine de mille francs de revenu.

    Auteur : Louis Farigoule, dit Jules Romains - Source : Les Hommes de bonne volonté (1932-1946)


  10. Nul homme n'est hypocrite dans ses plaisirs, ai-je lu cela ou l'ai-je pensé?

    Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


  11. Il n'y a pas vraiment de solitude. On ne peut pas la supporter. Seul, on est d'abord hanté par son double - ce qui permet de ne pas être seul - et puis par l'horizon de tous les autres. Il y a l'histoire et toute la fracture sociale autour de nous.

    Auteur : Henri Thomas - Source : Les Heures lentes (2004)


  12. Il ne peut y avoir rien que de factice, d'artificiel et de plâtré dans un ordre de choses où les inégalités sociales contrarient les inégalités naturelles.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Journal des idées révolutionnaires de 1830


  13. La bonté, c'est comme trouver un diamant dans de la verroterie : c'est incompréhensible. C'est impossible de savoir d'où elle vient, elle tombe du ciel et c'est cela qui est mystérieux.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La lumière du monde (2001)


  14. Star Academy: J'ai connu un temps où les chanteurs essayaient de devenir célèbres. Aujourd'hui, ce sont les célébrités qui essayent de devenir des chanteurs.

    Auteur : Jean Gouyé, dit Jean Yanne - Source : J'me marre (2003)


  15. Vos yeux ont des appâts que j'aime et que je prise,
    Et qui peuvent beaucoup dessus ma liberté;
    Mais pour me retenir, s'ils font cas de ma prise,
    Il leur faut de l'Amour autant que de beauté.


    Auteur : François de Malherbe - Source : Poésies


  16. Ce qui attire deux êtres est tellement organique, chimique… C’est impossible à expliquer. Mais c’est également ce genre de mystère qui rend la chose encore plus puissante. L’attirance est quelque chose qui nous dépasse.

    Auteur : Gaspard Ulliel - Source : Interview pour So Soir (2018)


  17. Enjolras, traversé de huit coups de feu, resta adossé au mur comme si les balles l'y eussent cloué.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


  18. On peut prier partout. Dans la rue, en automobile, en wagon, au bureau, à l'école, à l'usine. Mais on prie mieux dans les champs, les montagnes et les bois, ou dans la solitude de sa chambre. Il y a aussi les prières liturgiques qui se font à l'église. Mais, quel que soit le lieu de la prière, Dieu ne parle à l'homme que si ce dernier établit le calme en lui-même.

    Auteur : Alexis Carrel - Source : Un médecin parle de la prière (1944)


  19. Sire, l'on peut tout faire avec des bayonnettes, sauf se mettre assis dessus.

    Auteur : Charles Maurice, prince de Talleyrand-Périgord - Source : A Bonaparte en Brumaire, lors de l'évacuation de la Chambre des députés.


  20. Un des effets du dérèglement sentimental est que plus rien ne glisse. Tout devient signe, tout est matière à décryptage.

    Auteur : Yasmina Reza - Source : Heureux les heureux (2013)


  21. Qui sait combien de mots Dieu essaya avant de trouver celui qui créa le monde?

    Auteur : Stanislaw Jerzy Lec - Source : Nouvelles pensées échevelées (2000)


  22. Le mal d'aimer, c'est de vouloir le taire:
    Pour l'éviter, parlez en ma faveur.
    Amour le veut, n'en faites point mystère.


    Auteur : Victor Hugo - Source : Stances galantes


  23. Il y en a qui dirait: «Il a cinquante et un ans. C'est trop tard.» Trop tard? Est-il si tôt trop tard?

    Auteur : Henry de Montherlant - Source : Malatesta (1946)


  24. On voit toujours par les yeux de son affection.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  25. Dîtes-vous bien que quand un mauvais coup se mijote, il y a toujours une république à sauver.

    Auteur : Michel Audiard - Source : Le Président (1961) d'Henri Verneuil


Les citations du Littré sur Y


  1. Le premier tribunal où il monta fut celui de sa conscience, pour y sonder le fond de ses intentions

    Auteur : FLÉCH. - Source : Lamoignon.


  2. Pour quiconque aura appris à sentir la beauté vraiment musicale de ces chants [le Te Deum et autres chants de l'Église], l'art qui a présidé à leur construction mélodique, le problème de la valeur esthétique des compositions antiques sera résolu ; mais il restera obscur et incompréhensible pour ceux à qui la polyphonie et l'instrumentation paraissent des conditions indispensables d'un art sérieux

    Auteur : GEVAERT - Source : dans Rev. critique, 1er mai 1875, p. 286


  3. Un jeu effroyable, continuel.... où l'on est transporté du désir du gain, désespéré sur la perte....

    Auteur : LA BRUY. - Source : VI


  4. Ils s'arrêtaient autrefois à Coulpy, mais avec le temps ils ont osé braver les courants, les bancs mouvants et élevés qui semblaient fermer la navigation du fleuve

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. III, 30


  5. J'interceptais par ce moyen le cours de la séve qui devait passer par l'écorce et entre l'écorce et le bois

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. nat. introd. part. exp. Oeuv. t. VIII, p. 279


  6. Après plusieurs propos tombans de l'un en l'autre, il leur demanda pourquoy ils refusoient tant l'amitié du roy

    Auteur : LA BOÉTIE - Source : 38


  7. Douze beufs ou vaches et douze pors avec leurs suyans

    Auteur : DU CANGE - Source : ib.


  8. Au dernier coin se sied la miserable Crainte.... Elle a sous un tetin la playe où le Mal-heur Ficha ses doigts crochus pour luy oster le coeur

    Auteur : D'AUB. - Source : Tragiques, la Chambre dorée.


  9. Petilius ayant esté suscité par Caton pour luy demander [à Scipion] compte de l'argent...

    Auteur : MONT. - Source : II, 47


  10. M. Tyndall vient de faire à la Société Royale de Londres une lecture à ce sujet [les objets très petits], et il a trouvé moyen de démontrer, par l'analyse optique de l'atmosphère, l'existence de corpuscules ultramicroscopiques, c'est-à-dire invisibles aux plus puissants microscopes

    Auteur : BOUCHUT - Source : Journ. offic. 8 juill. 1876, p. 4959, 3e col.


  11. Bien loin d'en être effrayée [de l'extrême-onction], elle veut la recevoir avec connaissance.... on lui voit paisiblement présenter son corps à cette huile sacrée....

    Auteur : BOSSUET - Source : Duch. d'Orl.


  12. Que si Dieu prend à gré ces premices, je veux, Quand mes fruicts seront meurs, lui payer d'autres voeux, Me livrer aux travaux de la pesante histoire

    Auteur : D'AUB. - Source : Trag. Feux


  13. Cinq cents de caillots achetés rendus sur ledit pont [d'Orléans], pour payer l'arche d'oultre la croix

    Auteur : MANTELLIER - Source : Glossaire, Paris, 1869, p. 16


  14. L'honneur est comme une île escarpée et sans bords ; On n'y peut plus rentrer, dès qu'on en est dehors

    Auteur : BOILEAU - Source : ib. X.


  15. Elle croyait que le petit Noirmoutier dût être aveugle

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 6


  16. Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir

    Auteur : BÉRANG. - Source : M. Stuart.


  17. Cyrus, qui regardait Tissapherne comme un méchant homme et comme son ennemi particulier

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. IV, p. 47, dans POUGENS


  18. Vous ne me persuaderez pas de souffrir les immodesties de cette pièce, non plus que les satires désobligeantes qu'on y voit contre les femmes

    Auteur : Molière - Source : Critique, 7


  19. Et tous ces lieux communs de morale lubrique Que Lully réchauffa du feu de sa musique

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. X


  20. Que la loy qui regardoit la conservation de la religion catholique, apostolique et romaine en ce roiaume, estoit la souveraine qui avoit jetté les fondemens de sa grandeur et l'avoit fait reluire par dessus tous autres empires ; de consequent, que les autres loix lui devoient ceder comme inferieures

    Auteur : VILLEROY - Source : Mém. t. VI, p. 380, dans LACURNE


  21. Les bras des polypes sont comme des appendices faites en manière de boutons formés en façon de tasse, dont le bord est dentelé

    Auteur : PERRAULT - Source : Essais, t. I, dans RICHELET


  22. Dumarsais, disait un riche avare, est un fort honnête homme ; il y a quarante ans qu'il est mon ami, il est pauvre, et il ne m'a jamais rien demandé

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, Dumarsais.


  23. Vous avez essayé de détourner la question du point de fait, pour la mettre en un point de foi

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. XVII


  24. Pour me tirer un peu de l'urbaine cohue, je me rendis à la fin [à une invitation], et je fus passer à Passy huit ou dix jours

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VIII


  25. Au milieu de sa prospérité et jusque dans le plus agréable sentiment de ce bonheur humain dont il jouit, il y a toujours un ver de la conscience qui....

    Auteur : BOURD. - Source : ib. p. 405




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 01h26










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