La définition de Champion du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Champion
Nature : s. m.
Prononciation : chan-pi-on
Etymologie : Provenç. campion ; espagn. campeon ; portug. campeao, ital. campione ; bas-lat. campio. de campus, champ du combat.

Voir les citations du mot ChampionSignification du mot Champion


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de champion de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec champion pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Champion ?


La définition de Champion

Celui qui combattait en champ clos.


Toutes les définitions de « champion »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CHAMPION. n. m.
Celui qui soutenait en champ clos une querelle judiciaire pour son compte ou pour celui d'autrui. Il signifie aussi figurément Défenseur. Champion de la foi. Par ironie, Il est le champion de toutes les mauvaises causes. Par extension, il se dit du Représentant d'une société, d'une région, d'un pays, qui gagne un championnat. Le champion de France a vaincu les autres à la lutte.

Littré

CHAMPION (chan-pi-on) s. m.
  • 1Celui qui combattait en champ clos.

    Celui qui soutenait en champ clos une querelle judiciaire pour son compte ou pour celui d'autrui. Ceux qui ne pouvaient combattre de leur personne fournissaient des champions.

    En Angleterre, champion du roi, homme armé de toutes pièces, qui entre à cheval dans la grande salle de Westminster, et qui défie par la bouche d'un héraut quiconque oserait contester le droit du roi à la couronne.

  • 2 Par extension, tout homme qui combat sur un champ de bataille. Les seuls champions qui pussent tenir devant les chevaliers de France étaient les chevaliers d'Angleterre, Chateaubriand, Génie, IV, V, 4.

    Par plaisanterie, tout homme qui se bat. Tandis que coups de poing trottaient, Et que nos champions songeaient à se défendre, La Fontaine, Fabl. I, 13. Aussitôt contre Évrard vingt champions s'élancent, Boileau, Lutrin, V.

    Ironiquement, c'est un vaillant champion, c'est un homme peu courageux.

    Molière a employé ce mot au féminin?: Tous venaient sur mes pas, hors les deux championnes, Qui du combat encor remettant leurs personnes?, ? l'Étour. V, 14.

  • 3 Fig. Défenseur. Il fut un des plus fermes champions de la foi.

HISTORIQUE

XIe s. Contre paiens [il] fut tout tens campiuns, Ch. de Rol. CLXIII.

XIIe s. Amors tençon et bataille Vers son champion a prise, dans HOLLAND, p. 228. Charles i a son champion mené, Ronc. 190. Le rei [il] i ad trové od ses privez druguns, Evesques, e abez, e cuntes, e baruns?; Tuz suls entra en champ cumme bons champiuns, Th. le mart. 38. Il eslit par tut les bons champiuns e la forte bachelerie, Rois, 52.

XIIIe s. Li sires touz puissans fu champions à nos ancessours contre Pharaon, Psautier, f° 182. Il resamble le mauvais campion qui se claime vaincu sans mehanier, Bibl des chartes, 4e série, t. V, p. 324. Trois champions sont moult failli Et bien ont deservi à batre, S'il ne pueent le quart abatre, la Rose, 19960. Et li aucun louoient campions en tele maniere que il se devoient combatre en toutes quereles qu'il aroient à fere, Beaumanoir, XXXVIII, 15. Mais deboutés seroit de son tesmoynage et li campions aroit le poing copé, se le [la] bataille estoit par campion, Beaumanoir, VI, 16. En sa main tint l'espée o le poing [poignée] de laiton, Son escu embracié à loi de campion?; Iluecques se deffent à guise de lion, Ch. d'Ant. VIII, 1440. Oh com glorieux champion, J. de Meung, Tr. 1178.

XIVe s. Et aussi comme un champion bien aprins contre un ignorant ou ydiot, Oresme, Eth. 85. Et se aucun veult monstrer à un autre comment champions se doivent combattre, Oresme, ib. 62.

XVe s. Ha?! noble contrée de François?! ce n'est mie de maintenant que tes vaillans champions se monstrent hardis et fiers entre toutes les nations du monde, Bouciq. I, 24.

XVIe s. Le champion et la championne furent tout un temps à se battre si vertueusement que?, Despériers, Contes, LXV.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

CHAMPION, s. m. (Hist. mod.) signifie proprement une personne qui entreprend un combat pour un autre, quoiqu'on applique aussi ce nom à celui qui combat pour sa propre cause. Voyez Combat.

Hottoman définit le champion ; certator pro alio datus in duello, à campo dictus, qui circus erat, decertantibus definitus : de là vient aussi le mot de champ de bataille.

Du Cange observe que les champions dans la signification propre, étoient ceux qui se battoient pour d'autres ; lesquels étant obligés selon la coûtume d'accepter le duel, avoient pourtant une excuse légitime pour s'en dispenser, comme de caducité, de jeunesse, ou d'infirmité : il ajoûte, que c'étoit le plus souvent des mercénaires qu'on loüoit à prix d'argent, & qui dès-lors passoient pour infames.

Quelquefois cependant le vassal, en vertu de son fief & des conditions de l'hommage, devenoit champion de son seigneur, dès que ce dernier le demandoit.

Des auteurs soûtiennent que toutes personnes étoient reçues à servir de champions, excepté les parricides & ceux qui étoient accusés de crimes très-odieux. Les clercs, les chanoines, les religieux, les femmes mêmes étoient obligées de fournir des champions pour prouver leur innocence.

Cette coûtume de décider les différends par un combat, est venue originairement du nord ; elle passa de-là en Allemagne, les Saxons la porterent en Angleterre, & elle s'établit insensiblement dans le reste de l'Europe, sur-tout chez les nations militaires, & qui faisoient leur principale occupation des armes. Voyez Duel.

Lorsqu'on avoit choisi deux champions pour décider de la vérité ou de la fausseté d'une accusation, il falloit avant qu'ils en vinssent aux mains, qu'il intervînt sentence pour autoriser le combat. Quand le juge l'avoit prononcée, l'accusé jettoit un gage (d'ordinaire c'étoit un gant) ; ce gage de bataille étoit relevé par l'accusateur : après quoi on les mettoit l'un & l'autre sous une garde sûre jusqu'au jour marqué pour le combat. Voy. Gage & Gantelet.

Si dans l'intervalle l'un des deux prenoit la fuite, il étoit déclaré infame, & convaincu d'avoir commis le crime qu'on lui imputoit ; l'accusé, non plus que l'accusateur, n'obtenoit la permission de s'en tenir là, qu'en satisfaisant le seigneur pour la confiscation qu'il auroit dû avoir des effets du vaincu, si le combat avoit eu lieu.

Avant que les champions entrassent dans la lice, on leur rasoit la tête, & ils faisoient serment qu'ils croyoient que les personnes dont ils soûtenoient la cause, avoient raison, & qu'ils les défendroient de toutes leurs forces. Leurs armes étoient une épée & un bouclier. Quelques-uns disent qu'en Angleterre c'étoit le bâton & le bouclier. Lorsque les combats se faisoient à cheval, on armoit les combattans de toutes pieces ; les armes étoient bénites par un prêtre avec beaucoup de cérémonies ; chacun des combattans juroit qu'il n'avoit point de charmes sur lui ; & pour s'animer, l'action commençoit par des injures réciproques ; puis les champions en venoient aux mains au son des trompettes : après qu'ils s'étoient donnés le nombre de coups marqués dans le cartel, les juges du combat jettoient une baguette, pour avertir les champions que le combat étoit fini : s'il duroit jusqu'à la nuit, ou qu'il finît avec un avantage égal des deux côtés, l'accusé étoit alors réputé vainqueur ; la peine du vaincu étoit celle que les lois portoient contre le crime dont il étoit question : si le crime méritoit la mort, le vaincu étoit desarmé, traîné hors du champ, & exécuté aussi-tôt, ainsi que la partie dont il soûtenoit la cause : s'il avoit combattu pour une femme, on la brûloit. Voyez Duel. (G) (a)

C'est un spectacle curieux, dit l'illustre auteur de l'Esprit des Lois, de voir ce monstrueux usage du combat judiciaire réduit en principes, & de trouver le corps d'une jurisprudence si singuliere. Les hommes, dans le fond raisonnables, soûmettoient à des regles leurs préjugés même. Rien n'étoit plus contraire au bon sens que le combat judiciaire ; mais ce point une fois posé, l'exécution s'en fit avec une certaine prudence. L'auteur célebre que nous venons de citer, entre à ce sujet dans un détail très-curieux sur les regles de ces combats, qu'on pourroit appeller le code des homicides ; mais ce qui est encore plus précieux, ce sont les réflexions philosophiques qu'il fait sur ce sujet. La loi Salique, dit-il, n'admettoit point l'usage des preuves négatives, c'est-à-dire, qu'elle obligeoit également l'accusateur & l'accusé de prouver : aussi ne permettoit-elle pas le combat judiciaire. Au contraire, la loi des Francs ripuaires admettant l'usage des preuves négatives, il semble qu'il ne restoit d'autre ressource à un guerrier sur le point d'être confondu par une simple assertion ou négation, que d'offrir le combat à son adversaire pour venger son honneur.

L'auteur cherche dans les m?urs des anciens Germains la raison de cet usage si bisarre, qui fait dépendre l'innocence du hasard d'un combat. Chez ces peuples indépendans, les familles se faisoient guerre pour des meurtres, des vols, des injures, comme elles se la font encore chez les peuples libres du nouveau monde. On modifia cette coûtume, en assujettissant cette guerre à des regles. Tacite dit que chez les Germains les nations mêmes vuidoient souvent leurs querelles par des combats singuliers.

Cette preuve par le combat avoit quelque raison fondée sur l'expérience. Dans une nation uniquement guerriere, la poltronnerie suppose d'autres vices qui l'accompagnent ordinairement, comme la fourberie & la fraude.

La jurisprudence du combat judiciaire, & en général des épreuves, ne demandant pas beaucoup d'étude, fut une des causes de l'oubli des lois saliques, des lois Romaines, & des lois capitulaires : elle est aussi l'origine du point d'honneur & de la fureur de notre nation pour les duels, de l'ancienne chevalerie, & de la galanterie. Voyez l'ouvrage que nous abrégeons, liv. XXVIII. ch. xiij. & suiv. (O)

Champion du Roi, (Hist. mod. d'Angl.) chevalier qui, après le couronnement du roi d'Angleterre, entre à cheval, armé de toutes pieces, dans la salle de Westminster, jette le gant par terre, & présente un cartel à quiconque oseroit nier que le nouveau prince soit légitime roi d'Angleterre.

C'est en 1377, dans la cérémonie du couronnement de Richard II. ce prince déposé dans la suite pour avoir voulu se mettre au-dessus des lois, que l'histoire d'Angleterre fait mention pour la premiere fois d'un champion qui alla se présenter, armé de toutes pieces, dans la salle de Westminster où le roi mangeoit : & qui ayant jetté son gantelet terre, défia tous ceux qui voudroient disputer au roi ses justes droits sur la couronne.

On ignore l'origine de cette coûtume, qui s'est conservée jusqu'à présent ; mais il est certain qu'elle est plus ancienne que le couronnement de Richard II. puisque le chevalier Jean Dimmock, qui fit alors l'office de champion, y fut admis en vertu d'un droit attaché à une terre qu'il possédoit dans le comté de Lincoln, savoir le manoir de Scrivelby, qu'il avoit du chef de sa femme. Voyez Rapin, tom. III. Walsingham, & Froissard. Cet article est de M. le chevalier de Jaucourt.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Adjectif - français

champion masculin

  1. Qui est le meilleur en son genre.
    • Le département champion de la natalité présente dans l'ensemble de notre étude une importance dont je me sens intimidé. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Elle faisait une sauce bolognaise. Pour une petite Alsacienne, elle était champion du côté des sauces ritales. Chipolatas, petits oignons, thym, laurier, vin rouge, elle touillait. (Claude Darville, La petite mort d'Alsace, Paris : Éditions Fleuve noir, 1975)

Nom commun - français

champion \???.pj??\ masculin (pour une femme, on dit : championne)

  1. (Histoire) Autrefois, celui qui livrait en champ clos un combat judiciaire, pour son compte ou celui d'une autre personne.
    • Il s'offrit à cette dame pour être son champion.
    • Les champions prirent chacun de leur côté le champ qu'ils crurent nécessaire, mirent leurs lances en arrêt, et revinrent l'un sur l'autre au galop de leurs chevaux. (Alexandre Dumas, Othon l'archer, 1839)
  2. Défenseur.
    • Champion de la foi.
    • (Ironique) Il est le champion de toutes les mauvaises causes.
    • D'après mes propres conjectures sur le texte de l'anonyme, auteur du Bellum Hispaniense, et quelques renseignements recueillis dans l'excellente bibliothèque du duc d'Ossuna, je pensais qu'il fallait chercher aux environs de Montilla le lieu mémorable où, pour la dernière fois, César joua quitte ou double contre les champions de la république. (Prosper Mérimée, Carmen, 1845 ; réédition Pocket, 1990, page 29)
    • Le prince, se remettant peu à peu, et voyant qu'il n'effrayait pas les deux champions ; ayant d'ailleurs dans sa conscience et lisant dans leurs yeux le souvenir du consentement qu'il leur avait donné la veille, s'assit sur le bord de son lit, croisa les bras, et, les regardant d'un air de juge, leur dit encore avec une voix imposante :
      ? Mais enfin, qu'avez-vous donc fait ?
      (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • Bientôt, il put se mouvoir facilement dans ce monde assez compliqué. Il y devint même une force morale : le champion des femmes auxquelles on manque d'égards, et la bête noire des quelques-uns de ces petits messieurs qu'on voit trop à la suite de certaines beautés. (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 41-42)
  3. (Sport) Athlète qui, dans une compétition, a remporté la première place.
    • Je jouai même aussi une exhibition de tennis contre le champion de Panama, que je gagnai malgré mon peu d'entraînement. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Anthony Borden-Smythe. Sue l'appelait Anthony Barbant-Smith, prétendait qu'il descendait de la célèbre famille Barbant, que son père avait barbé toute l'Angleterre et que son grand-père était le fameux champion olympique des barbeurs. (Rosamunde Pilcher, Retour en Cornouailles, traduit de l'anglais par Claire Beauvillard, Presses de la Cité, 1996)
    • Mais après avoir remporté haut la main le chalenge des glisseurs RGP, te voilà championne WRC de rallye. (Claude Quelennec, Ada et le nouveau monde, Éditions Le Manuscrit, 2010, page 290)
  4. (Par extension) (Sport) Sportif qui excelle dans sa discipline.
    • Un champion de golf.
  5. (Par antiphrase) Personne idiote ou stupide.
    • C'est un vrai champion celui-là.
  6. (Par antiphrase) Terme utilisé pour apostropher ironiquement une personne dont on se moque.
    • OK, champion, je vais aller t'en chercher, de l'argent. (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 48)
  7. (Héraldique) Meuble représentant un combattant à pied dans les armoiries. Il est généralement représenté en armure et armé. Son équipement doit être blasonné. À rapprocher de chevalier, chevalier du Temple et templier.
    • De gueules, à un champion armé de toutes pièces d'argent, tenant une hallebarde d'or, qui est de Brucan de la Fresnaye ? voir illustration « armoiries avec un champion »
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


CHAMPION, ONNE, subst.

A.? Subst. masc., HIST. Celui qui combattait en champ clos pour défendre la cause d'une autre personne ou la sienne propre. Un brave, un vaillant champion; il s'offrit à cette dame pour être son champion. Ces champions sont des braves, dont le métier est de se battre pour le compte d'autrui, en combat judiciaire, à l'épée ou au bâton (Faral, La Vie quotidienne au temps de st Louis,1942, p. 77).
? P. ext. Combattant de grand mérite. Fam. Tout combattant opposé à un autre. Un grand vieillard (...) qui avait dû, au temps des guerres de Vendée, être un rude champion, un redoutable adversaire des Bleus (Ponson du Terrail, Rocambole,t. 1, L'Héritage mystérieux, 1859, p. 403).
? Expr. proverbiale, fam., iron. C'est un vaillant champion. Un homme peu courageux (cf. Ac. 1798-1878).
? Au fig. Celui qui se consacre à la défense d'une cause ou d'une personne, se fait l'incarnation des aspirations, des idées d'un groupe. Louis IX champion infatigable de la justice, de l'opprimé, du faible; personnification sublime de la chevalerie chrétienne dans toute sa pureté (Montalembert, Hist. de ste Élisabeth de Hongrie,1836, p. LXXX; cf. audacieux ex. 3):
1. Quelque chose de pharamineusement paradoxal et d'éminemment drolatique, c'est de voir ce porcin, ce pignouf, ce muflard, cet ouvreur de portières, aussi bien au physique qu'au moral, se faire le champion de l'art spiritualiste, le chevalier de l'idéal, le lord protecteur des aspirations bleu de ciel, ... E. et J. de Goncourt, Journal,1885, p. 411.
2. Bientôt, il put se mouvoir facilement dans ce monde assez compliqué. Il y devint même une force morale : le champion des femmes auxquelles on manque d'égards, et la bête noire de quelques-uns de ces petits messieurs qu'on voit trop à la suite de certaines beautés. Larbaud, Fermina Marquez,1911, p. 37.
SYNT. Champion de la démocratie, des droits de l'homme, de l'Église, d'une idée, de l'ordre établi, de la royauté; se faire ouvertement le champion de...
B.? Subst. masc. ou fém.
1. SP. Athlète ou équipe qui a remporté la première place dans un concours, une épreuve sportive ou un match organisé pour l'obtention de ce titre. Elle était championne internationale de golf (S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée,1958, p. 152).P. ext. Athlète de premier ordre représentant son pays (cf. athlète ex. 3) :
3. Je n'ai qu'un tout petit rôle vous savez. Je suis champion du monde de boxe et le jeune premier qui n'est autre que Valmègue me met nokaoute au troisième round et devient à son tour champion du monde. Queneau, Loin de Rueil,1944, p. 173.
SYNT. Un très grand champion; un champion olympique; champion de France, du monde; champion de boxe, de ski; des titres de champion.
? JEUX. Champion de bridge, d'échecs.
2. Fam. Personne qui excelle dans une activité, un domaine quelconque. La mère Bertine, championne du battoir et du pilon à beurre (H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 43; cf. aussi athlète ex. 5).
? Emploi adj., fam. ou pop. De premier ordre, excellent. Cette fille est championne!; pour faire des gaffes, il est champion.
? Adj. inv. [En parlant de pers., d'actes] Digne d'admiration. C'est champion, c'est un coup champion (Rob.Suppl.1970).Alors on voyage aussi? Champion, hein, l'Acropole? (Daninos ds Colin1971) :
4. Il [Sandre] me disait : « Le liège, c'est vivant, c'est classique, c'est champion, c'est la vie éternelle... » L. de Vilmorin, Migraine,1959, p. 17.
Rem. Le fém. est inus. sauf en des emplois fam. au sens A. En revanche, il est empl. dans le vocab. des sp. au xxes. sans nuance péjorative.
Prononc. et Orth. : [? ? ?pj? ?], fém. [-pj?n]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. I. Champion 1. ca 1100 campiun « celui qui combat en champ clos pour soutenir une cause » (Roland, éd. J. Bédier, 2244); 1130-60 champïon (Couronnement de Louis, éd. E. Langlois, 501 ds T.-L.) ? av. 1507 (Molinet, Chron., éd. G. Doutrepont et O. Jodogne, t. II, p. 313 [année 1492]), devenu ensuite terme hist.; 1704 [en Angleterre] champion du roi (Trév.); 2. p. ext. 1552 « combattant quelconque (pour une cause) » (Est.); 1668 « homme qui combat » (La Fontaine, Fables, I, 13 ds Littré); n'est plus empl. dans la lang. class. que dans le style burlesque (Brunot t. 4, p. 329); 3. 1560 fig. « celui qui défend une pers., une cause » (E. Pasquier, Recherches de la France, 799 ds IGLF); 4. 1877, 14 juill., sports, v. championnat. II. Championne 1. 1558 « femme qui soutient un combat contre qqn » (Des Périers, Nouvelles récréations, 63, éd. L. Lacour, p. 227); 1663 (Molière, L'Étourdi, V, 9), rare; 2. 1803 « femme hardie » (Boiste); 3. 1922 championne à la course (Colette, La Maison de Claudine, p. 50). I du germ. *kampjo « combattant dans un duel judiciaire » (J. Brüch ds Z. rom. Philol., t. 38, 1914-17, pp. 697-698 et t. 40, 1920, pp. 691-695; REW3, no4671; FEW t. 16, p. 299b; Bl.-W.5; Dauzat 1973; v. aussi Diez5, p. 83) par l'intermédiaire du lat. médiév. campio « id. » attesté en 643 ds Mittellat. W. s.v., 132, 30 sous la forme camfio, var. campio, v. aussi Nierm.; le germ. *kampjo (que l'on peut déduire de l'a. h. all. chempf(j)o, m. h. all. kempfe « combattant dans un combat singulier », ags. cempa, a. nord. kappi « combattant », Kluge20, s.v. Kämpfe) est dér. du germ. kamp « lieu du combat », lui-même empr. par les mercenaires germ. au lat. class. campus (champ1*) « lieu du combat », p. méton. « combat » qui au vies. prit le sens de « champ clos du duel judiciaire », Nierm. et de « duel judiciaire », ibid. L'hyp. d'une orig. frq. du fr. (EWFS2; Gam. Rom.2t. 1, p. 278) semble à écarter étant donnée l'apparition relativement tardive du mot dans le domaine franc (ixes., v. Brüch, loc. cit., t. 40, p. 694 et Mittellat. W.). Le syntagme fr. champion du roi est le calque de l'angl. champion of the king 1672 ds NED; un empr. sém. à l'angl. pour 4 (Mack. t. 1, p. 165; Barbier ds Mod. Lang. R., t. 16, 1921, p. 93) est improbable, ce sens attesté dans toutes les lang. européennes, étant facilement dér. des sens précédents. II fém. de I. Fréq. abs. littér. : 376. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 443, b) 396; xxes. : a) 424, b) 753. Bbg. Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p. 24, 25, 94, 333. ? Brüch 1913, p. 39. ? Goug. Mots t. 1, 1962, p. 62.

CHAMPION, ONNE, subst.
Étymol. et Hist. I. Champion 1. ca 1100 campiun « celui qui combat en champ clos pour soutenir une cause » (Roland, éd. J. Bédier, 2244); 1130-60 champïon (Couronnement de Louis, éd. E. Langlois, 501 ds T.-L.) ? av. 1507 (Molinet, Chron., éd. G. Doutrepont et O. Jodogne, t. II, p. 313 [année 1492]), devenu ensuite terme hist.; 1704 [en Angleterre] champion du roi (Trév.); 2. p. ext. 1552 « combattant quelconque (pour une cause) » (Est.); 1668 « homme qui combat » (La Fontaine, Fables, I, 13 ds Littré); n'est plus empl. dans la lang. class. que dans le style burlesque (Brunot t. 4, p. 329); 3. 1560 fig. « celui qui défend une pers., une cause » (E. Pasquier, Recherches de la France, 799 ds IGLF); 4. 1877, 14 juill., sports, v. championnat. II. Championne 1. 1558 « femme qui soutient un combat contre qqn » (Des Périers, Nouvelles récréations, 63, éd. L. Lacour, p. 227); 1663 (Molière, L'Étourdi, V, 9), rare; 2. 1803 « femme hardie » (Boiste); 3. 1922 championne à la course (Colette, La Maison de Claudine, p. 50). I du germ. *kampjo « combattant dans un duel judiciaire » (J. Brüch ds Z. rom. Philol., t. 38, 1914-17, pp. 697-698 et t. 40, 1920, pp. 691-695; REW3, no4671; FEW t. 16, p. 299b; Bl.-W.5; Dauzat 1973; v. aussi Diez5, p. 83) par l'intermédiaire du lat. médiév. campio « id. » attesté en 643 ds Mittellat. W. s.v., 132, 30 sous la forme camfio, var. campio, v. aussi Nierm.; le germ. *kampjo (que l'on peut déduire de l'a. h. all. chempf(j)o, m. h. all. kempfe « combattant dans un combat singulier », ags. cempa, a. nord. kappi « combattant », Kluge20, s.v. Kämpfe) est dér. du germ. kamp « lieu du combat », lui-même empr. par les mercenaires germ. au lat. class. campus (champ1*) « lieu du combat », p. méton. « combat » qui au vies. prit le sens de « champ clos du duel judiciaire », Nierm. et de « duel judiciaire », ibid. L'hyp. d'une orig. frq. du fr. (EWFS2; Gam. Rom.2t. 1, p. 278) semble à écarter étant donnée l'apparition relativement tardive du mot dans le domaine franc (ixes., v. Brüch, loc. cit., t. 40, p. 694 et Mittellat. W.). Le syntagme fr. champion du roi est le calque de l'angl. champion of the king 1672 ds NED; un empr. sém. à l'angl. pour 4 (Mack. t. 1, p. 165; Barbier ds Mod. Lang. R., t. 16, 1921, p. 93) est improbable, ce sens attesté dans toutes les lang. européennes, étant facilement dér. des sens précédents. II fém. de I.

Champion au Scrabble


Le mot champion vaut 16 points au Scrabble.

champion

Informations sur le mot champion - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 8 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot champion au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

champion

Les mots proches de Champion

ChabichouChablageChableurChablisChabotChabrol et chabrotChacalChaconneChacun, chacuneChacunièreChafaudChagrinChagrinChagrin, ineChagrinant, anteChagrinementChagrinerChaillantChailleChailleux, euseChaillot ou chaillouChaîneChaînetteChaînier ou chaînisteChaînonChaintreChairChairChaireChaiseChalaineChaland, andeChaland ou chalanChalandiseChalcideChalcidiqueChaldaïqueChaldéen, enneChâleChaletChaleurChaleureusementChaleureux, euseChalinoptèreChâlitChaloirChalonChalosseChalotChaloupecha-cha-chachabanaisChabanaisChabanneChabestanChabeuilchabichouchablerchablisChablischaboisseauxChâbonschabotchabotsChabottesChabottonnesChabournayChabracchabraqueChabrelocheChabrignacChabrillanChabrischabrotchacalchacalsChacéChacenaychachlikchaconneChacrisechacunchacuneChadeleufChadenacChadenetChadracChadronChaduriechafaudchafaudsChaffalChaffaut-Saint-JursonChaffoischafouinchafouinchafouinechafouinschafouinschagatte


Mots du jour


Veiner     Façade     Appointi, ie     Factum     Avis     Insolenter     Rosser     Dévorement     Sacrer     Languissement     

Les citations avec le mot Champion


  1. Un minable qui vit sur sa réputation, ben, c'est comme un champion qui ne mettrait jamais son titre en jeu.

    Auteur : Michel Audiard - Source : Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1974)


  2. Aux championnats du monde de Plouay, Laurent Jalabert a été victime d'une gastro-entérite: à défaut du maillot, il est au moins reparti avec le short jaune!

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  3. Ne plus ne moins que fait le ruzé champion de lucte, qui cherche tout moyen d'avoir prise sur son adversaire pour luy donner le bond.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Fabius Maximus, 12


  4. On était champions du monde. Nous voilà champions d'Europe. La France régresse.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  5. Le champion tire les leçons du passé, concrétise le présent, pense le futur.

    Auteur : Luis Fernandez - Source : Sans référence


  6. Etre le champion de la liberté est et a été la mission historique de la France.

    Auteur : Lajos Kossuth - Source : Souvenirs et écrits de mon exil, Avant-Propos


  7. Les champions de la liberté - Ont la médaille pour tout collier.

    Auteur : Charles de Leusse - Source : Le Sablier


  8. Mais il mourut, trois ans plus tard, victime de la cirrhose qui terrassait, l'un après l'autre, tous les champions de la chopine.

    Auteur : Gabriel Chevallier - Source : Clochemerle (1934)


  9. Or ne rien faire est encore ce que nous faisons de mieux. Nous sommes les champions de l'accomplissement dans le néant ou de la réalisation de l'apathie.

    Auteur : Aurélie Boullet, dite Zoé Shepard - Source : Absolument dé-bor-dée, ou le paradoxe du fonctionnaire (2010)


  10. Des nouveau-nés annoncés comme pesant 3,6 kilos, des champions sélectionnés dans les moins de 60 kilos ou parmi les plus de 100 kilos: quand cessera-t-on d'étalonner les êtres humains comme des animaux de boucherie?

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  11. Quand deux femmes s'embrassent, je pense toujours aux champions de boxe qui se serrent la main avant le match.

    Auteur : Henry Louis Mencken - Source : Sans référence


  12. Aussi traversa-t-il brillamment les éliminatoires et challenger dégomma le champion.

    Auteur : Raymond Queneau - Source : Loin de Rueil (1944)


  13. Les Français sont champions du monde de l'obsession de vouloir être champions du monde.

    Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


  14. Aux récents championnats du monde de curling, l'équipe belge a été disqualifiée pour avoir remplacé le balai par un aspirateur.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  15. Monsieur,
    Si vous pensé que Barbara a pleurée a cause de son D en gym vous vous trompé lourdement: on veu pas en fair une champione olympic!
    Au revoire monsieur.


    Auteur : Patrice Romain - Source : Mots d'excuse - Les parents écrivent aux enseignants (2010), Les contestations de notes


  16. Ca fait une trotte, remarqua le sergent de ville bourgeoisement. Je suis pas champion de cross, moi.

    Auteur : Raymond Queneau - Source : Zazie dans le métro (1959)


  17. Le feedback, c'est le petit déjeuner des champions.

    Auteur : Kenneth Hartley Blanchard - Source : Sans référence


  18. Quel sera le sort de ce radieux Homo mixtus ? Je le vois d'ici : une petite voiture, une petite femme (ou homme) végane dans son lit (en compagnie d'un petit chien), deux rejetons, les oreilles bouchées par les écouteurs, des vacances sur une plage infestée d'algues vertes, journal télévisé — élections bonnet blanc blanc bonnet, exposition d'art contemporain, dose quotidienne d'antiracisme, championnat de foot, petite scène de ménage, divorce, déprimes, velléités intellectuelles, c'est-à-dire romans et films sur cette vie, un peu enjolivée… l'Homo mixtus vaincra, mais sur une planète moribonde. Le bon vieux Levi-Strauss l'a compris : « Je suis né dans un monde d'un milliard et demi d'habitants. Et je le quitte à l'heure où il en compte six. »

    Auteur : Andreï Makine - Source : Au-delà des frontières (2019)


  19. Quelle est la différence entre un « Bleu » et une « Bleue » ? Comme ça, a priori, on aurait tendance à dire qu'il n'y a que le sexe qui change, c'est pourquoi l'un s'écrit sans «e», et l'autre avec. Oui, au premier abord, à part le sexe, tout paraît semblable, maillots, shorts, ballons, règles d'arbitrage, taille du terrain, sélections, entraînements, rires, larmes, on a gagné, on a perdu, on est les champions, on est les championnes. Identique. Mais, le diable se cache dans les détails et les mots ont leur importance.

    Auteur : Tania de Montaigne - Source : Chronique « Écritures », Et si le foot féminin n’existait pas ? par Tania De Montaigne — Libération, 7 juin 2019


  20. Seule une championne de natation d'Allemagne de l'Est, trouvant l'eau trop froide, pouvait s'écrier: «On se les gèle ici.»

    Auteur : José Artur - Source : Les Pensées (1993)


  21. Il était une fois un pays merveilleux où les femmes avaient pris leur revanche sur les hommes, elles pouvaient enfin devenir maçon, plombier ou champion de boxe et laissaient à leurs maris le soin de torcher les enfants et de repriser les chaussettes.

    Auteur : Dumas Philippe - Source : Contes à l'envers (1977)


  22. Madame Lola est très belle pour un homme sauf sa voix qui date du temps où elle était champion de boxe poids lourds, et elle n'y pouvait rien car les voix sont en rapport avec les couilles et c'était la grande tristesse de sa vie.

    Auteur : Romain Gary - Source : La vie devant soi (1975) (sous le pseudonyme d'Emile Ajar)


  23. Comme un champion de lucte frais et reposé qui s'attache à un jà las et travaillé d'avoir plusieurs fois combatu.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Sylla, 61


  24. ... ce n'est pas de l'union libre que je me fais le champion, c'est de la désunion libre!

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Le nouveau testament


  25. Un champion c’est un type qui bosse comme une bête, qui s’entraîne, qui ne laisse rien au hasard. C’est tout. C’est pas celui qui prend des potions. Il ne faut pas, à cause de ces scandales, que les jeunes pensent qu’il suffit de prendre des pilules pour devenir un champion.

    Auteur : Raymond Poulidor - Source : L’Événement du Jeudi, 26.05.1999


Les citations du Littré sur Champion


  1. Aucun peut vouloir que en un champ de bataille celui ait vittoire, qui faint estre champion

    Auteur : ORESME - Source : Eth. 64


  2. Je ne luicte point en gros ces vieux champions là

    Auteur : MONT. - Source : I, 157


  3. Partez ; mais à ces mots les champions pâlissent, De l'horreur du péril leurs courages frémissent

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutrin, IV, vers supprimés.


  4. En achevant ces mots, la déesse guerrière.... Rend aux trois champions leur intrépidité

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. III


  5. Mais pour les mieux choisir [les champions], Nos chefs ont voulu prendre un peu plus de loisir

    Auteur : Corneille - Source : Hor. I, 4


  6. Si une femme [dans les temps féodaux] appelait quelqu'un sans nommer son champion [dans les duels judiciaires], on ne recevait point les gages de bataille ; il fallait encore qu'une femme fût autorisée par son baron, c'est-à-dire son mari, pour appeler ; mais sans cette autorité, elle pouvait être appelée

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XXV, 25


  7. Le champion et la championne furent tout un temps à se battre si vertueusement que....

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXV


  8. Je sçay tous les stratagemates et prouesses des vaillans capitaines et champions du temps passé

    Auteur : François Rabelais - Source : II, 24


  9. Je crus voir devant moi Un de ces champions des vérités nouvelles Que les anges de Dieu servaient, couvaient des ailes, Et qui, nourris déjà du pain caché du fort, Exultaient du supplice et vivaient de leur mort

    Auteur : LAMART. - Source : Joc. v, 180


  10. Instrument inventé par MM. Champion, Pillet et Grenier, et destiné à doser des quantités extrêmement petites de soude, et que les auteurs nomment spectronatromètre

    Auteur : H. DE PARVILLE - Source : Journ. offic. 20 mars 1873, p. 1953, 3e col.


  11. Celuy n'est pas reputé vaillant champion, qui n'a fait cinq ou six voyages en suerie [cinq ou six traitements syphilitiques]

    Auteur : H. EST - Source : Apolog. d'Hérod. p. 97, dans LACURNE


  12. Les gorgias champions.... consommerent leurs munitions à force de tirer aux moineaux

    Auteur : François Rabelais - Source : IV, Prol. de l'autheur.


  13. Les seuls champions qui pussent tenir devant les chevaliers de France, étaient les chevaliers d'Angleterre

    Auteur : CHATEAUBR. - Source : Génie, IV, V, 4


  14. Et se aucun veult monstrer à un autre comment champions se doivent combattre

    Auteur : ORESME - Source : ib. 62


  15. Ne plus ne moins que fait le ruzé champion de lucte, qui cherche tout moyen d'avoir prise sur son adversaire pour luy donner le bond

    Auteur : AMYOT - Source : Fab. 12


  16. Qu'il n'entre en discours et contestations que où il verra un champion digne de sa luicte

    Auteur : MONT. - Source : I, 167


  17. Je ne luicte point en gros ces vieux champions là, et corps à corps

    Auteur : MONT. - Source : I, 157


  18. Si avoit dedans le champ deux petites loges pour reposer et ombrer les champions

    Auteur : MONSTREL. - Source : liv. I, ch. 14


  19. En achevant ces mots, la déesse guerrière.... Rend aux trois champions leur intrépidité

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. III


  20. Comme un bon et gentil champion de lucte

    Auteur : AMYOT - Source : Caton, 10


  21. Ne plus ne moins que fait le ruzé champion de lucte, qui cherche tout moyen d'avoir prise sur son adversaire pour luy donner le bond

    Auteur : AMYOT - Source : Fab. 12


  22. [Deux champions frappés par un infortiat] .... du bois et des clous meurtris et déchirés, Longtemps loin du perron roulent sur les degrés

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. V


  23. Les deux champions firent des passes et des voltes avec tant d'agilité....

    Auteur : Voltaire - Source : Zadig, 19


  24. En eulx avoit Dieu aigres et beaux champions, et le monde confort

    Auteur : G. CHASTEL - Source : Chr. du duc Phil.


  25. Champion ferme, armé pesantement, Pour l'ennemi attendre ouvertement

    Auteur : AMYOT - Source : Cicér. et Démosth. 3




Les mots débutant par Cha  Les mots débutant par Ch

Une suggestion ou précision pour la définition de Champion ? -


Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 23h26








Dictionnaire des citations en C +


Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur championPoèmes championProverbes champion

La définition du mot Champion est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Champion sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Champion présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.