Définition de « sapin »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot sapin de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur sapin pour aider à enrichir la compréhension du mot Sapin et répondre à la question quelle est la définition de sapin ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|sa.p??) sapin (inv)

  • De la couleur vert profond et sombre. (couleur|

  • 095228) Sapin sur Wikipédia
    Expression : sentir le sapin : (fam) Se dit à lapproche de la mort.



    Définitions de « sapin »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SAPIN, subst. masc.

    A. ?
    1. BOT. Arbre conifère résineux de la famille des Abiétinées, à tronc droit et élevé, à écorce grisâtre et écailleuse, à branches plongeantes, à aiguilles persistantes, dont le fruit est un cône dressé et dont on rencontre de nombreuses variétés en moyenne montagne. Sapin argenté, pectiné; sapin de Douglas; cône, bourgeon de sapin; bois, forêt, bouquet de sapins; grand, majestueux, vieux sapin; allée, avenue (plantée) de sapins. [Les bouleaux] sont disséminés parmi les sapins pyramidaux, dont les troncs noirs élèvent vers les cieux leurs rameaux toujours verts, symbole de l'immortalité chez les Orientaux (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 239):
    Sapin géant ou de Vancouver (...). Originaire d'Amérique du Nord et notamment de la région de Vancouver d'où il tire son nom, le sapin géant y vit en société avec le Douglas, le Thuya et diverses autres espèces mais n'y forme jamais de peuplements purs. Cochet, Bois, 1963, p. 43.
    ? En partic. Sapin (de Noël). Sapin que l'on place dans une maison ou un lieu public et que l'on décore traditionnellement dans certains pays au moment de Noël. Synon. sapin de Noël*, arbre* de Noël.Les épis de Noël crépitaient, Lambert et Vincent aspergeaient Henri d'étincelles; Paule allumait sur le sapin les bougies enfantines (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 16).
    ? Vert* sapin.
    2. Bois de cet arbre utilisé en menuiserie, en ébénisterie; p. ext., bois de résineux. Quant au sapin, il se fend par lames très-minces, et c'est encore du bois refendu qui, selon M. Bien-Aimé, layetier-emballeur, ne sert, quand l'ouvrage est soigné, qu'à la confection des petites caisses (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 200).Usage d'un parquet jointif en bois, ayant une certaine souplesse. Le sapin est préférable au chêne, trop dur et trop peu élastique (Bourgat, Techn. danse, 1959, p. 22).
    ? De, en sapin.Plancher, parquet en sapin; chambre, bibliothèque en sapin; buffet, pupitre, table de sapin. On revêtit les murailles humides d'ais de sapin pour les rendre habitables, et le logis fut prêt en trois mois (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, 1840, p. 391).MmeVerdurin était assise sur un haut siège suédois en sapin ciré, qu'un violoniste de ce pays lui avait donné et qu'elle conservait, quoiqu'il rappelât la forme d'un escabeau et jurât avec les beaux meubles anciens qu'elle avait (Proust, Swann, 1913, p. 205).
    B. ?
    1. P. méton.
    a) Cercueil. ? (...), il n'a plus qu'à se flanquer au lit et boire du meilleur. ? Autrement... au sapin! ? Oui, c'est à craindre (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 38).
    ? Pop. Costume, pardessus, etc. en sapin. Cercueil. Qu'est-ce qu'il a donc, le père Tellier?... Il tousse qu'il en secoue toute sa maison, et j'ai bien peur que, prochainement, il ne lui faille plutôt un paletot de sapin qu'une camisole de flanelle (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 120).
    ? Loc. pop., fam. Sentir le sapin. Être près de la mort. (Dict. xixeet xxes.). Sonner le sapin. Annoncer la mort. Elle la voyait se tenir aux murs pour marcher, pliée en deux par une toux qui sonnait joliment le sapin (Zola, Assommoir, 1877, p. 757).
    b) Fam., vx. Voiture de place tirée par un cheval. Synon. fiacre.Nous étions suivis d'un sapin qu'il avait pris à l'heure pour aller je ne sais où et qu'il garda jusqu'à minuit sans pouvoir se dépêtrer de notre folle compagnie (Sand, Hist. vie, t. 4, 1855, p. 124).Il fallait d'abord trouver un fiacre, opération pénible et chanceuse, surtout quand il pleuvait. Si l'on était heureux, au bout d'un quart d'heure ou de vingt minutes, on arrêtait un sapin à rideaux rouges, monté par un vieux cocher à carrick, qui conduisait une haridelle boiteuse, ou, pour parler plus proprement, un horrible canasson (France, Vie fleur, 1922, p. 555).
    2. Région. (Provence), vx. Gendarme, militaire. Ne bougez pas, me dit-elle en patois [provençal, aux environs d'Aix, 1799]; les environs sont remplis de sapins (gendarmes) qui furettent de tous côtés (Vidocq, Mém., t. 1, 1828-29, p. 409).
    REM.
    Sapiné, -ée, adj. et subst. fém.a) Adj. Planté, couvert de sapins. On sut que le messie des montagnes sapinées faisait de ses mains du mortier de lait de chèvre (Giono, Manosque, 1930, p. 69).b) Subst. fém. Contenu d'une sapine (v. ce mot C). (Dict. xixeet xxes.).
    Prononc. et Orth.: [sap? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « le bois de l'arbre » (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 18478); 2. ca 1179 « arbre à feuillage persistant » (Renart, éd. M. Roques, 771); 3. a) 1694 sentir le sapin « n'avoir plus longtemps à vivre » (Ac.); b) 1695 surtout de sapin « cercueil » (Regnard, Le Bal ds ?uvres, t. 2, p. 256 [éd. de 1830]); 1867 id. (Delvau); 4. 1723 « petite voiture, fiacre » (d'apr. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896). Du lat. sappinus « sorte de sapin », la forme anc. fr. sap (fin xies., Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 2, p. 128), est issue d'un mot pré-lat. *sappus, qui a donné p. compos. avec le lat. pinus « pin » la forme sappinus (v. FEW t. 11, p. 216; REW, 7592). Fréq. abs. littér.: 1 321. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 978, b) 1 921; xxes.: a) 2 275, b) 1 531. Bbg. Bertoni (G.). Etymologien. Arch. rom. 1925, t. 9, pp. 422-423. ? Chautard Vie étrange Argot 1931, p. 317. ? Gohin 1903, p. 350. ? Monnot (R.). Dat. nouv. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 226.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    sapin \Prononciation ?\ masculin

    1. Sapin (arbre).
    2. Sapin (bois).
      • lances de sapin (Le Roman de Troie, édition de Constans, tome II, p. 337, c. 1165)

    Adjectif - français

    sapin \sa.p??\ invariable

    1. De la couleur vert profond et sombre. #095228

    Nom commun - français

    sapin \sa.p??\ masculin

    1. (Botanique) Conifère de grande taille de la famille des Abiétacées, dont les aiguilles, plates et disposées en une ou deux rangées autour du rameau, sont persistantes et dont les cônes sont dressés.
      • [?], puis il avait remonté les crêts par un des milles[sic] sentiers que l'ingéniosité des contrebandiers leur fait sans cesse frayer à travers ces prés-bois et ces boqueteaux de sapins. (Louis Pergaud, L'Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • Le Sapin (Abies pectinata) se rencontre aussi en Normandie ; sa spontanéité paraît certaine. (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.86)
      • Aux environs du Pic de Bugarach, contrée déjà un peu plus sèche, [?], le Sapin est par contre très rare et n'apparaît qu'en pieds isolés. (Josias Braun-Blanquet & J. Susplugas, Reconnaissance phytogéographique dans les Corbières, Station internationale de Géobotanique Méditerranéenne et Alpine, Montpellier, communication n°61, 1937)
    2. (Par extension) Désigne couramment d'autres résineux, tels le douglas, le mélèze ou l'épicéa.
      • La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. [?]. L'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l'armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, p.130)
    3. (Par métonymie) Bois de cet arbre.
      • Le sapin est un bois blanc souvent utilisé en menuiserie et dans la fabrication du papier.
      • Dans l'excavation, [?], on descendit les misérables bières de sapin, on les rangea l'une près de l'autre puis, [?], les fossoyeurs saisirent leurs pelles et comblèrent la tranchée. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
      • Un camion de transport, un grumier, chargé de billes de sapins et dérobé par l'auteur du larcin, avait été placé sur la place, devant le monument pour masquer ce dernier. (Pierre Pellegrini, Monumental, Librinova, 2017)
    4. (Par métonymie) (Argot) Cercueil.
      • Mais les copains suivaient le sapin le c?ur serré. (Georges Brassens, Le vieux Léon)
    5. (Familier) (Vieilli) Fiacre.
      • Prendre un sapin à la station.
      • Pour ne pas étrangler sa compagne, [elle] cherche d'instinct quelque chose à détruire, brise les glaces et d'un coup de pied défonce le devant du sapin. Cris du cocher, arrêt du véhicule, scandale, rassemblement. (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
      • ? Le décret, reprit Loyer, paraîtra demain à l'Officiel. J'ai accompagné moi-même dans un sapin l'attaché de cabinet qui le portait à la composition. C'était plus sûr. Du temps de Grévy, qui pourtant n'était pas une bête, on interceptait les décrets dans le trajet de l'Élysée au quai Voltaire. (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 346)
    6. (Familier) Service militaire[1].
      • Faire son sapin.
    7. (Par ellipse) Sapin de Noël.
      • Je suis venue dans votre belle maison pour profiter de vous, des petits tout excités qui gambadent et virevoltent comme des tourbillons de vie autour du lourd sapin que vous avez décoré de guirlandes, de boules de chocolat faites maison, de bonshommes en pain d'épice, illuminé de vraies bougies. (Dominique Lecomte, La Maison du mort, Librairie Arthème Fayard, 2010, prologue)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SAPIN. n. m.
    Grand arbre résineux et toujours vert, dont le tronc est ordinairement droit. Le sapin croît surtout dans les régions du Nord et sur le flanc des montagnes. Une forêt de sapins. Un semis de sapins. La colophane est tirée du sapin commun. Du bois de sapin. Fig. et fam. Il sent le sapin, c'est-à-dire le bois dont on fait les cercueils, se dit d'un Homme qui a mauvais visage et qui paraît devoir mourir bientôt. On dit aussi Sa toux, sa phtisie, son asthme sent le sapin. Cela sent le sapin.

    SAPIN s'est dit très familièrement d'un Fiacre. Prendre un sapin à la station. Faire signe à un sapin.

    Littré

    SAPIN (sa-pin) s. m.
    • 1Grand arbre résineux et toujours vert. Une vallée profonde, couverte de sapins dont la noirceur est rendue plus frappante par la brillante verdure des hêtres qui croissent au milieu d'eux, Saussure, Voy. Alpes, t. II, p. 39, dans POUGENS. Il serait très utile de faire écorcer sur pied les sapins qu'on destine aux mâtures des vaisseaux, en les laissant deux, trois et même quatre ans sécher ainsi sur pied, Buffon, Hist. nat. Introd. ?uv. t. VIII, p. 428. Et le sapin qui croît pour affronter les mers, Delille, Géorg. II.

      Sapin de Norvége, abies excelsa, D. C.

      Sapin de Normandie, sapin argenté, sapin blanc, abies pectinata, D. C.

      Terme de botanique. Genre de la famille des conifères, voisin des genres pin et mélèze.

    • 2Bois de sapin. Une boîte de sapin. C'est du sapin.

      Fig. Sentir le sapin, faire pressentir une mort prochaine (à cause que le cercueil est fait en sapin). Voilà une toux qui sent le sapin.

      Il sent le sapin, signifie aussi?: il n'a pas longtemps à vivre.

    • 3 Terme familier. Voiture de place, fiacre. Il me pria tout haut de lui envoyer chercher un fiacre qu'il appelait un sapin, Genlis, Parvenus, t. II, p. 33, dans POUGENS. M. Desmoulins, l'abbé Noël, maître de Beaumont, et Keralio avaient loué pour toute la soirée un sapin national pour se faire voir dans la promenade, Pamphlet de 1789, dans LARCHEY, Excentricités du langage.
    • 4Nom donné en Lorraine à l'ustensile dans lequel on met le raisin cueilli pour le porter à la cuve.

    HISTORIQUE

    XIIe s. En un jardin [il] vait un sapin coper?; Moult par est gros, el monde n'ot son per, Bat. d'Aleschans, V. 3619. Oï ai quanque tu me mandes, et tut frai tun plaisir de cedres et saps, Rois, p. 243.

    XIIIe s. Dirons premierement de leurs nefs? elles sont faites de sapin, Marc Pol, p. 534.

    XVe s. On a planté en my un très bel pin?; Si est feuillu, et plus droit que sapin, Christine de Pisan, Dit de Poissy.

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    Encyclopédie, 1re édition

    SAPIN, s. m. (Hist. nat. Botan.) abies, genre de plante à fleur en chaton, composée de plusieurs sommets, & stérile. Les embryons naissent séparément des fleurs, entre les écailles ou les feuilles d'un épi, & qui deviennent dans la suite une semence garnie d'une aîle membraneuse, & cachée aussi entre les écailles qui sont attachées à l'axe, & qui constituent le fruit des plantes de ce genre ; ce fruit n'est autre chose que l'épi qui est devenu plus gros. Ajoutez aux caracteres de ce genre que les feuilles naissent seules le long des branches, & non pas par paires comme celles du pin. Tournefort, Inst. rei herb. V. Plante.

    Sapin, abies, très-grand arbre, toujours verd, qui se trouve sur les plus hautes montagnes de l'Europe, de l'Asie, & dans l'Amérique septentrionale. On peut admirer dans le sapin, la direction extrèmement droite & uniforme de sa tige, la position horisontale de ses branches, dont chaque étage marque la croissance d'une année, la régularité de son accroissement, la forme pyramidale de sa tête, & sa grande élévation, qui va quelquefois jusqu'à plus de cent piés. Son écorce est cendrée, assez unie, fort seche, & très-cassante. Cet arbre fait beaucoup de racines qui font rarement le pivot ; mais elles s'étendent pour la plûpart, se divisent en quantité de ramifications. Ses jeunes branches se garnissent d'un grand nombre de feuilles petites & étroites, d'un verd tendre & brillant en-dessus & blanchâtre en-dessous ; elles sont placées fort près & à plusieurs rangs de chaque côté des branches en maniere de peigne, & à-peu-près comme la feuille de l'if. Ses fleurs femelles ou chatons paroissent au commencement de Mai ; elles sont d'un assez beau rouge, mais dont l'apparence n'est sensible que de près. Les fruits que produit le sapin sont des cônes qui different de ceux du pin par leur forme qui est cylindrique, au-lieu que le cône du pin est de figure pyramidale. Sa graine aîlée comme celle du pin est plus mollasse, & les écailles qui la couvrent sont moins ligneuses. Il faut s'y prendre à tems pour cueillir les cônes du sapin proprement dit, ou sapin à feuille d'if, car ils ne tombent point en entier ; dès que leur maturité est parfaite, ce qui arrive de bonne heure en automne, les écailles & les graines qui forment le cône se détachent des filets qui les soutiennent, elles tombent & se dispersent de façon qu'il n'est guere possible de les retrouver : les cônes du sapin proprement dit, ont la pointe tournée en-haut, à la différence de ceux de l'épicea qui pendent en-bas.

    Le sapin par rapport au volume & à l'utilité de son bois se met au nombre des arbres forestiers du premier rang. Il a de plus le mérite de croître dans des endroits où les arbres d'un bois de meilleure essence se refusent absolument. Il se plaît dans les pays froids & élevés, dans les gorges ténébreuses & sur le revers des montagnes exposées au nord, dans les lieux frais & humides, & dans les terres fortes & profondes ; cependant on le voit réussir aussi dans les terreins sablonneux, maigres & graveleux, pourvû qu'ils aient beaucoup de fond. Le sapin pénetre dans les joints des rochers, & jusque dans les fentes qui en séparent les lits ; c'est même dans cette position que cet arbre réussit le mieux ; il profite également dans le gravier humide, dans les terres rouges, limonneuses, & généralement par-tout où le hêtre réussit. Il peut venir aussi dans la glaise pure & dans un sol fort & grossier, mais il ne réussit pas si bien lorsque les terres sont engraissées de fumier ou qu'elles sont en culture. Il peut se soutenir encore dans les terres seches, pauvres & stériles, à-moins qu'elles ne soient extrèmement sablonneuses & légeres, trop superficielles & sans aucun mélange ; on l'a vû venir enfin sur des voûtes d'anciens bâtimens fort élevés, où ses racines perçoient à-travers la maçonnerie. Cependant il n'y avoit sur ces voûtes qu'une épaisseur d'un ou deux piés de terre fort légere. Cet arbre ne se refuse presqu'à aucun terrein, si ce n'est à l'aridité de la craie, à la dureté du tuf & au sable vif. Il ne craint jamais le froid, mais il ne fait que languir dans les pays chauds ; il ne réussit même sur les montagnes froides & élevées que quand les plants sont fort près les uns des autres ; c'est aussi le meilleur moyen d'en accélérer l'accroissement dans toutes sortes de terreins.

    Dans les pays où il y a de vieux sapins, ces arbres se multiplient fort aisément d'eux-mêmes, mais quand on veut faire de nouvelles plantations, il n'est pas si facile d'y réussir. Quoiqu'à proprement parler cet arbre puisse venir de bouture & de branches couchées, ce sont des moyens trop longs, qui ne peuvent guere servir que pour la multiplication de quelques especes rares de sapins, & qui ne conviennent nullement pour faire des plantations en grand. Ce n'est qu'en semant qu'on peut bien remplir cet objet. Il y a deux façons d'y procéder ; l'une qui est la moins sure & la plus dispendieuse, est de mettre le terrein en bonne culture par plusieurs labours, comme si on vouloit lui faire porter du blé ; de le herser soigneusement sur le dernier labourage au printems ; d'y semer ensuite la graine à plein champ comme on répand le blé ; & de la recouvrir fort légerement en faisant traîner par un cheval des branchages sur le terrein, car cette graine ne leve point lorsqu'elle est trop enterrée. Ordinairement ces semis levent à merveille dans les terreins qui ne sont pas trop exposés au soleil, mais on court le risque de les voir dépeuplés, soit par les chaleurs de l'été ou par les gelées d'hiver. On peut parer le premier inconvénient en semant de l'avoine avec la graine de sapin. Cette avoine entretient une fraîcheur qui garantit les jeunes plants de l'ardeur du soleil ; on peut la couper ou faucher sans endommager le semis, mais l'inconvénient de la gelée reste, & c'est le plus à craindre ; car si le semis a été fait dans une bonne terre, les mauvaises herbes envahissent le terrein les années suivantes & étouffent les jeunes plants, à moins d'y donner des soins de culture qui iroient à grands frais dans un espace un peu considérable. Le sapin d'ailleurs ne peut souffrir la culture, les soins qui lui viennent de main d'homme lui sont contraires, il ne veut être garanti que par les secours de la nature. Une autre maniere de faire des semis du sapin, qui quoique moins expéditive que la précédente, est plus assurée & presque de nulle dépense, c'est de répandre la graine aussi-tôt qu'elle est recueillie, parmi les broussailles, les bruyeres, les genévriers, les ronces, les épines, &c. Plus le terrein sera couvert d'arbrisseaux, plus le semis prosperera. Il pourra sembler que ceci est en contrariété avec ce que j'ai dit sur les herbes qui étouffent les jeunes plants de sapin venus dans une terre cultivée ; mais il faut considérer que la culture prêtant faveur à la crue des mauvaises herbes, elles deviennent folles & couvrent le terrein, au-lieu que les arbrisseaux laissent peu d'herbes à leur pié, & forment un abri naturel aux jeunes plants qui levent ; c'est ainsi que seme la nature ; il est vrai que ses progrès sont lents dans les commencemens. Le tems n'est rien pour elle ; le succès est l'unique but qu'elle se propose. Aussi arrive-t-il que les semis faits de cette façon ne commencent à se montrer qu'au bout de quatre ou cinq ans. Cependant on est dédommagé par la suite des progrès que font ces arbres lorsqu'ils sont dans leur force ; on peut s'attendre que s'ils sont dans un terrein convenable, ils s'éleveront à plus de 30 piés en trente ans, & la plûpart auront jusqu'à deux piés de diametre à l'âge de quarante ans, & on remarque en Angleterre que des sapins âgés d'environ quatre-vingt ans avoient aussi quatre-vingt piés d'hauteur sur dix à onze de circonférence dans une terre argilleuse & forte ; mais si l'on ne veut faire que de petites plantations, on pourra semer les graines au mois d'Avril, dans des caisses plattes ou des terrines, ou même dans des planches de terre à potager qui soit meuble & légere, que l'on aura mêlée d'une moitié de vieux décombres.

    Il faudra arroser bien légerement dans les tems de hâle & de sécheresse, soit le semis, soit les jeunes plants lorsqu'ils seront levés ; les sarcler au besoin, les garantir de la grande ardeur du soleil avec des branchages feuillus, & serrer les caisses ou terrines pendant l'hiver. A l'égard des planches, il sera à propos de leur faire de l'abri avec de la paille hachée, ou telle autre chose que l'on imaginera pouvoir les sauver des grandes gelées. Il faudra les transplanter au bout de deux ou trois ans sans différer davantage, car ces arbres ne reprennent pas lorsqu'ils sont âgés, à-moins qu'on ne les enleve avec la motte de terre. Les jeunes plants que l'on mettra dans les endroits où l'on voudra qu'ils soient à demeure, seront plantés à trois ou quatre piés de distance, parmi les broussailles & les épines qui s'y trouveront & qu'il faudra laisser, en faisant seulement un trou suffisant pour recevoir le sapin, mais peu profond, & on recouvrira les racines avec de la bonne terre que l'on aura réduite en bouillie dans un baquet. A l'égard dés plants auxquels on voudra faire prendre de la hauteur avant de les placer à demeure, il faudra les mettre en pepiniere à trois piés de distance, mais il faudra avoir grand soin de concentrer leurs racines en faisant bêcher à leur pié tous les ans à deux différentes fois, pour couper les fibres qui cherchent à s'étendre ; car la culture de ces arbres dans la pepiniere ne doit avoir pour objet que le moyen de pouvoir les enlever avec la motte de terre, sans quoi nul succès pour la transplantation, qui doit dans tous les cas se faire au mois d'Avril, par un tems doux & couvert ; mais il faut toujours avoir pour principe de ne leur donner que le moins de culture qu'il est possible. Si on plante les sapins trop près, les branches inférieures perdent leurs feuilles & se dessechent, ce qui fait un aspect desagréable ; la distance de douze piés est la moindre qu'on puisse leur donner, lorsque la ligne où on les plante est isolée ; mais si l'on veut former plusieurs lignes de ces arbres, il faut les espacer de dix-huit à vingt piés.

    On peut tailler ces arbres sans inconvénient dans toutes les saisons, si ce n'est dans le tems qu'ils sont en pleine seve, & qu'ils poussent ; pourvû cependant qu'on ne leur fasse pas tout-à-la-fois un retranchement trop considérable. On doit considérer aussi que le mois de Septembre est le tems le plus propre à cette opération ; on peut même les arrêter à la cime, quand pour de certains arrangemens on ne veut pas qu'ils montent si vîte. Mais il ne faut pas croire que le retranchement des branches du pié puisse contribuer à leur accroissement ; jamais il n'est plus prompt que quand on laisse aller ces arbres à leur gré, & le retranchement des rameaux inférieurs ne leur profite que quand ils se dessechent & tombent d'eux-mêmes, lorsque les arbres sont plantés près les uns des autres. Il ne faut donc les élaguer que peu-à-peu & autant qu'il est besoin, pour leur former une tête à la hauteur que l'on desire.

    Comme les forêts de sapins sont ordinairement sur le replat des montagnes, fort élevées & dans des terreins légers qui ont peu de profondeur, que d'ailleurs ces arbres pivotent rarement, qu'ils ont une grande hauteur & qu'ils donnent beaucoup de prise au vent ; il arrive souvent que dans des tems orageux il y a un nombre d'arpens dont tous les sapins sont renversés. Dans ces cas, comme il ne croît aucunes plantes sous les sapins, le terrein paroît entierement dénué de végétaux & sans ressource. Mais bien-tôt il vient des framboisiers, des fougeres, &c. qui par leur ombrage & leur fraîcheur, favorisent la germination des graines de sapin, dont la surface du terrein est toujours suffisamment garnie ; cependant leur succès dépendra sur-tout du soin que l'on aura d'empêcher le parcours du bétail, qui en détruisant l'herbe, laisseroit la terre exposée au desséchement ; d'où il arriveroit que les graines ne leveroient pas.

    Il ne faut rien attendre des sapins qui ont été coupés ; ils ne donnent jamais de rejettons. Ce sont autant d'arbres supprimés pour toujours, & qui ne peuvent être remplacés que par les jeunes plants qui ont levé aux environs. Cet inconvénient doit engager à exploiter les forêts de sapins différemment des arbres qui ne sont pas résineux ; on doit donc laisser dans le tems des coupes beaucoup plus d'arbres en reserve que les ordonnances ne le prescrivent en général ; non-seulement pour répandre des graines dans le canton exploité, mais sur-tout pour procurer l'ombre & la fraîcheur qui sont absolument nécessaires pour les faire lever.

    On ne fait nul usage du vrai sapin ou sapin à feuille d'if pour l'ornement des grands jardins & des parcs, malgré la beauté de son feuillage qui est d'un verd tendre, brillant & stable. Chacun s'étonne de ce qu'on lui préfere l'épicea que l'on trouve par-tout, & qui n'a pas à beaucoup près autant d'agrément. Mais la raison en est simple ; c'est que l'épicea est plus commun, qu'il se multiplie plus aisément que le sapin, qu'il souffre mieux la transplantation, & qu'il se contente d'un terrein plus médiocre.

    On tire de grands services du sapin pour différens arts : le sapin proprement dit que l'on nomme sapin à feuille d'if, donne une résine liquide & transparente, connue sous le nom de térébenthine ; c'est sur-tout dans les montagnes de la Suisse où il y a beaucoup de sapins d'où l'on tire cette résine. Sur la façon de la tirer, de l'épurer & de la mettre en état de vente. Voyez le Traité des arbres de M. Duhamel, à l'article abies.

    Le bois du sapin est blanc, tendre, léger, & il fend aisément ; cependant il est ferme & ne plie pas sous le faix. Il sert à quantité d'usages ; on en fait la mâture des plus grands vaisseaux ; on en tire des pieces de charpente de toutes sortes d'échantillons. Après le chêne & le châtaignier, c'est le bois le plus convenable pour cet objet. Il en est de même pour la menuiserie, où l'on fait très-grand usage des planches de ce bois ; il est excellent pour tous les ouvrages du dedans. Sa durée est très-longue, s'il n'est pas posé à l'humidité ou couvert de plâtre ; cependant il reste long-tems dans la terre sans pourrir, & il n'y noircit pas comme le chêne ; on en fait aussi les tables des instrumens à cordes. Enfin, ce bois est bon pour le chauffage, & on en peut faire du charbon. Si l'on ferme entierement une chambre avec des volets de sapin amenuisé au point de n'avoir qu'une ligne d'épaisseur, ils laissent passer autant de jour que les fermetures que l'on nomme sultanes ; mais le sapin paroît rouge, & rend le même effet que si la lumiere passoit à-travers un rideau d'étoffe cramoisie. Le bois du sapin est de meilleure qualité que celui de l'épicea, avec lequel on le confond souvent. Le sapin propre à la mâture des vaisseaux se tire ordinairement des pays du nord, & c'est le plus estimé. Cependant on en tire beaucoup du Dauphiné, de la Franche-Comté, de l'Auvergne, & des environs de Bordeaux ; mais tout le sapin que l'on employe à Paris vient de l'Auvergne. On peut donner en hiver aux moutons, les jeunes rejettons & les feuilles du sapin ; cette nourriture leur est fort saine. On fait aussi quelqu'usage en Médecine des plus tendres rameaux de cet arbre.

    Voici les especes ou variétés que l'on connoît à présent dans le genre du sapin : je désignerai sous le nom de sapin, toutes les especes de cet arbre dont les cônes ont la pointe tournée en-haut ; & sous le nom d'épicea, toutes les autres sortes de cet arbre dont les cônes ont la pointe tournée vers la terre.

    1. Le vrai sapin ou le sapin à feuille d'if, ou le sapin blanc ; c'est à cette espece qu'il faut particulierement appliquer ce qui a été dit ci-dessus. Il veut un meilleur terrein que l'épicea, il faut plus de soins pour l'élever & le transplanter, & les graines tombent dès le mois d'Octobre avec les écailles qui composent le cône ; ensorte que si l'on veut avoir des cônes entiers pour conserver la graine & l'envoyer au loin, il faut les faire cueillir bien à tems. Son accroissement n'est pas si prompt que celui de l'épicea ; il n'est ni si vivace, ni si agreste, mais il a plus de beauté, & son bois est plus estimé ; les plus beaux sapins de cette espece se trouvent sur le mont Olimpe, où ils donnent des cônes d'environ un pié de longueur.

    2. Le petit sapin de Virginie ; c'est un arbre de moyenne grandeur, dont les feuilles sont disposées en maniere de peigne, comme celles du vrai sapin. Quoiqu'il en soit extrèmement robuste, il ne réussit bien que dans un terrein humide. On prétend que cet arbre n'a pas autant d'agrément que le vrai sapin, parce qu'il étend ses branches horisontalement & à une grande distance, ce qui, au moyen du peu d'élévation de la maîtresse tige, lui donne la forme d'un cône écrasé : mais la singularité même de cette forme peut avoir son mérite dans l'ordonnance d'un grand jardin.

    3. Le sapin odorant ou le baume de gilead ; c'est le plus beau de tous les sapins. Aucun auteur n'a encore parlé de sa stature : ses feuilles quoique de la même forme & de la même nuance de verdure que celles du vrai sapin, sont néanmoins disposées comme celles de l'épicea, & c'est en quoi on fait consister sur-tout la beauté du baume de gilead. Ses cônes sont longs & se terminent insensiblement en pointe : ils viennent au bout des branches, la pointe tournée en-haut comme ceux du vrai sapin. Les graines & les écailles dont ils sont formés, tombent & se dispersent de bonne heure en automne ; ensorte que si l'on veut avoir de ces cônes pour en conserver la graine, il faut les surveiller au tems de la maturité. M. Miller, auteur anglois, assure que dans quelque terrein qu'on ait planté cet arbre en Angleterre, sa beauté ne s'y est pas soutenue pendant plus de dix ou douze ans ; que quand ces arbres ont passé leur jeunesse, on les voit déchoir, que leur dépérissement se manifeste par la grande quantité de chatons & de cônes qu'ils rapportent ; qu'ensuite ils ne poussent que de petites branches crochues ; qu'il transude de leur tronc une grande quantité de térébenthine ; qu'alors leurs feuilles tombent, & qu'enfin les arbres meurent au bout d'un an. Cependant le même auteur ajoute qu'il y a un grand nombre de plants âgés de cette espece de sapin qui sont vigoureux & d'une belle venue dans les jardins du duc de Bedford, dont le sol est un sable profond ; d'où on peut conclure que le baume de gilead ne peut prospérer que dans un terrein de cette qualité. On tire de cet arbre une résine claire & odorante, que l'on fait passer pour le baume de gilead, quoique l'arbre qui donne le vrai baume de ce nom soit une espece de térébinthe.

    4. Le grand sapin de la Chine ; ses feuilles sont bleuâtres en-dessous, & disposées sur les branches en maniere de peigne. Ses cônes sont plus gros & plus longs que ceux des sapins d'Europe, ils ont sur l'arbre la pointe tournée en-haut ; leurs écailles ainsi que les feuilles sont terminées par un filet épineux.

    5. Le très-grand sapin de la Chine ; c'est une variété qui ne differe de l'arbre précédent, que parce qu'elle prend encore plus d'élévation & que les écailles de ses cônes ne sont pas épineuses. Mais ces deux sortes de sapins de la Chine, n'ayant point encore passé en Europe, on n'en peut parler que fort superficiellement.

    6. L'épicea ; c'est l'espece de sapin la plus commune en Europe, celle qui atteint une plus grande hauteur, qui se soutient le mieux dans un terrein médiocre, que l'on cultive le plus pour l'agrément, quoique ce soit l'espece de sapin qui en ait le moins. Il a l'écorce rougeâtre & moins cassante que celle du vrai sapin. Ses feuilles sont plus courtes, plus étroites, d'un verd plus mat & plus brun, & elles sont placées autour des nouvelles branches sans aucun ordre distinct. Ses cônes sont plus lisses & plus longs ; ils tombent de l'arbre tout entiers, & peu-à-peu pendant la seconde année, & le plus grand nombre durant la troisieme ; mais si on veut les cueillir pour avoir de la graine, il faut s'y prendre avant le hâle du printems de la seconde année ; car alors les cônes s'ouvrent & laissent tomber la graine qui est fort petite, & que les vents répandent au loin. Il transude de cet arbre une substance résineuse qui se durcit à l'air, & dont on fait la poix blanche & la poix noire, qui servent à différens usages. Voyez à ce sujet le Traité des arbres de M. Duhamel.

    L'épicea se multiplie plus aisément que le vrai sapin. Les branches de cet arbre que l'on marcotte ont au bout de deux ans des racines suffisantes pour la transplantation, & même les jeunes rameaux qui touchent contre terre dans un lieu frais sont racines d'eux-mêmes. Il réussit assez bien de boutures ; si on les fait au commencement de Juillet, elles seront propres à transplanter en pépiniere au bout de quatorze mois. Par ces deux moyens de multiplication, la croissance s'accelere plus qu'en semant. L'épicea est l'un des derniers arbres que l'on trouve aux extrémités du nord avec le pin, le saule & le bouleau. Il fait le principal fond des forêts de ces climats froids où il s'éleve à une très-grande hauteur dans la terre forte & profonde des vallées ; quoiqu'il y soit entierement couvert de neige pendant six mois de l'année. Les Suédois, dans la disette des fourrages, donnent aux chevaux de jeunes branches d'épicea hachées & mêlées avec l'avoine. Le bois de cet arbre sert aux mêmes usages que celui du vrai sapin : il est vrai que la qualité en est inférieure, mais il est moins noueux & il se travaille plus aisément.

    7. L'épicea dont les cônes sont très-longs ; ce n'est pas ici une simple variété, seulement établie sur la plus grande longueur des cônes ; car cet épicea qui est originaire de l'Amérique septentrionale, est très différent de celui d'Europe. Il fait un très-grand arbre, bien supérieur en beauté à notre épicea, par l'élégance de sa forme & l'agrément de ses feuilles, qui sont blanchâtres en-dessous & d'un verd de mer en-dessus.

    8. L'épinette de Canada ; c'est une sorte d'épice, que les Botanistes spécifient par de courtes feuilles & de très-petits cônes. Cette épinette a en effet les feuilles plus minces & moins longues que celles de l'épicea commun, & ses cônes ne sont guere plus gros qu'une noisette. On prétend que cet arbre s'éleve dans son pays natal à 20 ou 30 piés ; mais en Angleterre où on le cultive depuis du tems, on ne l'a pas vû passer 8 ou 10 piés de hauteur. On croit que ce qui déprime sa croissance en Europe, c'est la trop grande quantité de cônes dont il se charge de très-bonne heure. En broyant entre les doigts des jeunes branches de cet arbre, elles rendent en tout tems une odeur balsamique assez forte & qui n'est point désagréable. On fait en Canada avec les rameaux de l'épinette une liqueur très-rafraîchissante & fort saine que l'on boit avec plaisir, sur-tout pendant l'été, quand on y est habitué.

    9. L'épinette de la nouvelle Angleterre ; c'est encore une sorte d'épicea d'aussi petite stature que la précédente, dont les Botanistes la distinguent par ses feuilles qui sont plus courtes & par ses cônes, dont les écailles sont entr'ouvertes ; du reste cet arbre a les mêmes propriétés & autant d'agrément.

    10. L'épicea du levant ; ses feuilles sont courtes & quadrangulaires, ses cônes sont très-petits & ont la pointe tournée en-bas. Cet arbre est du nombre des nouvelles plantes, dont M. Tournefort a fait la découverte dans son voyage au levant ; on le trouve aussi dans l'Istrie & dans la Dalmatie.

    11. L'épicea à feuille de pin ; les feuilles de cet arbre sont beaucoup plus longues, que celles d'aucune autre espece de sapin ou d'épicea ; c'est tout ce qu'on en sait, tant il est encore peu connu. M. d'Aubenton le subdélégué.

    Sapin, (Botan. Agricult.) cet arbre porte sa tête altiere jusqu'à la premiere région de l'air, æthereas ad auras vertice tendit : c'est sur les plus hautes montagnes, & sur-tout dans les forêts du nord, que la terre rassemble

    Ces chênes, ces sapins qui s'élevent ensemble ;
    Un suc toujours égal est préparé pour eux ;
    Leur pié touche aux enfers, leur cime est dans les cieux ;
    Leur tronc inébranlable & leur pompeuse tête
    Résiste en se touchant aux coups de la tempête ;
    Ils vivent l'un par l'autre, & triomphent du tems.

    Tournefort compte quatre especes de sapin ; la principale est le sapin à feuilles d'if, dont le fruit taillé en cône se tourne en-haut, abies taxi folio, fructu sursùm spectante ; en anglois, the yewfir-tree with the fruit pointing upwards ; en françois le vrai sapin. C'est un grand & bel arbre, fort haut, fort droit, toujours verd : son bois est blanc, couvert d'une écorce lisse, blanchâtre & résineuse ; ses branches sont garnies de feuilles oblongues, étroites, dures, naissant seules le long de leurs côtes. Elles portent des chatons à plusieurs bourses membraneuses qui s'ouvrent transversalement en deux parties, & se divisent dans leur longueur en deux loges remplies d'une poussiere menue. Ces chatons ne laissent rien après eux ; les fruits naissent sur le même pié de sapin formé en plusieurs écailles en cône ou pomme de pin tournés en-haut ; les Latins les nomment strobili : on trouve ordinairement sous chacune de leurs écailles deux semences, &c.

    Le sapin ou sapinette du Canada, abies minor pectinatis foliis, virginiana, conis parvis subrotundis, Pluk. Phytogr. tab. 121. fig. 1. est assez semblable à la pesse par son port ; ses feuilles sont cependant plus menues, plus courtes, & rangées en maniere de dents de peigne. Cet arbre est originaire du Canada, où l'on en tire une térébenthine qui est d'une odeur & d'un gout plus agréable que la terébenthine ordinaire ; & comme on donne de beaux noms à toutes les drogues, on appelle communément cette térébenthine, baume de Canada.

    Le sapin est d'un grand usage pour la mâture des vaisseaux ; on l'éleve de graines, & on en fait des forêts entieres dans les pays septentrionaux. Les Anglois en élevent plusieurs especes, & particulierement le sapin d'Ecosse, le sapin argenté, le sapin de Norwege, & le sapin à poix ; mais nous ne connoissons en France que le sapin décrit ci-dessus, & la pesse, encore les confond-on d'ordinaire.

    Sapin, (Mat. méd.) cet arbre appartient à la matiere médicale comme lui fournissant une espece de térébenthine, connue dans les boutiques sous le nom de térébenthine de Strasbourg, ou de térébenthine de sapin, & plusieurs autres matieres résineuses, soit naturelles, soit altérées par l'art, dont il a été fait mention à l'article Pin, & dont on parlera à l'article Térébenthine. Voyez ces articles. (b)

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    Étymologie de « sapin »

    Lat. sapinus?; le provençal dit sap. Corssen (Ausspr. 2e édit. t. I, p. 457), rapproche s(pinus, s(pium, sapin, résine, et s(pa (voy. SÉVE), y voyant un radical sap, dégoutter?: l'arbre dégouttant la résine.

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    Du latin sapp?nus (« sorte de sapin »), issu du croisement du gaulois *sappos (« sapin ») (cf. ancien français sap, breton sap, cornique sab), et du latin pinus (« pin »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    SAPIN, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « le bois de l'arbre » (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 18478); 2. ca 1179 « arbre à feuillage persistant » (Renart, éd. M. Roques, 771); 3. a) 1694 sentir le sapin « n'avoir plus longtemps à vivre » (Ac.); b) 1695 surtout de sapin « cercueil » (Regnard, Le Bal ds ?uvres, t. 2, p. 256 [éd. de 1830]); 1867 id. (Delvau); 4. 1723 « petite voiture, fiacre » (d'apr. Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg., 1896). Du lat. sappinus « sorte de sapin », la forme anc. fr. sap (fin xies., Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 2, p. 128), est issue d'un mot pré-lat. *sappus, qui a donné p. compos. avec le lat. pinus « pin » la forme sappinus (v. FEW t. 11, p. 216; REW, 7592).

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    sapin

    Les rimes de « sapin »


    On recherche une rime en P5 .

    Les rimes de sapin peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en p5

    Rimes de dépeint      Rimes de lapin      Rimes de calepin      Rimes de escarpin      Rimes de rapins      Rimes de jaspin      Rimes de galopin      Rimes de sapins      Rimes de pains      Rimes de peint      Rimes de poupin      Rimes de harpin      Rimes de peints      Rimes de parpaing      Rimes de philippins      Rimes de rupin      Rimes de rupin      Rimes de pépin      Rimes de vulpin      Rimes de clampin      Rimes de tapin      Rimes de repeint      Rimes de dépeint      Rimes de marloupin      Rimes de escarpins      Rimes de massepains      Rimes de ex-copains      Rimes de saint-crépin      Rimes de auverpin      Rimes de alpin      Rimes de massepain      Rimes de youpin      Rimes de auverpins      Rimes de pain      Rimes de grappins      Rimes de grappin      Rimes de crispin      Rimes de rupins      Rimes de alpins      Rimes de repeint      Rimes de copains      Rimes de lopin      Rimes de perlimpinpin      Rimes de scapin      Rimes de pins      Rimes de supin      Rimes de repeints      Rimes de repeints      Rimes de dépeints      Rimes de sapin     

    Mots du jour

    dépeint     lapin     calepin     escarpin     rapins     jaspin     galopin     sapins     pains     peint     poupin     harpin     peints     parpaing     philippins     rupin     rupin     pépin     vulpin     clampin     tapin     repeint     dépeint     marloupin     escarpins     massepains     ex-copains     saint-crépin     auverpin     alpin     massepain     youpin     auverpins     pain     grappins     grappin     crispin     rupins     alpins     repeint     copains     lopin     perlimpinpin     scapin     pins     supin     repeints     repeints     dépeints     sapin     


    Les citations sur « sapin »

    1. Toute la vie est une affaire de choix. Cela commence par: la tétine ou le téton? Et cela s'achève par: Le chêne ou le sapin?

      Auteur : Pierre Desproges - Source : Textes de scènes (1988)


    2. Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, - L'eau verte pénétra ma coque de sapin - Et des taches de vins bleus et des vomissures - Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

      Auteur : Arthur Rimbaud - Source : Poésies (1870-1871), le Bateau ivre


    3. On décore les sapins à titre posthume.

      Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


    4. Au fond, je suis dans l'air du temps : pendant que les enfants ouvrent leurs cadeaux de Noël avec excitation, je suspends des exposants aux fonctions comme des boules à des sapins, et j'aligne des factorielles comme autant de bougies renversées.

      Auteur : Cédric Villani - Source : Théorème vivant (2012)


    5. Il y a ta bonté marine comme un fjord de douceur, et le sapin qui reste vert sous la mort blanche
      Debout dans la tempête. Il veille quand tremblent les bouleaux
      Tandis que hurlent loup et lynx.


      Auteur : Léopold Sédar Senghor - Source : Ethiopiques (1956)


    6. Vive le vent, vive le vent
      Vive le vent d'hiver
      Qui s'en va sifflant, soufflant
      Dans les grands sapins verts...
      Oh ! Vive le temps, vive le temps
      Vive le temps d'hiver
      Boule de neige et jour de l'an
      Et bonne année grand-mère !


      Auteur : Francis Blanche - Source : Vive le vent (1948)


    7. Il ne vit que ses fils aînés, espèce de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu'ils allaient porter à la scie.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Le Rouge et le Noir (1830)


    8. Et la Filoche était rupin
      Il allait, des fois, en sapin
      Il avait du jonc dans sa poche
      A la Bastoche.




    9. Les sapins en bonnets pointus
      De longues robes revêtus
      Comme des astrologues
      Saluent leurs frères abattus
      Les bateaux qui sur le Rhin voguent.


      Auteur : Guillaume Apollinaire - Source : Alcools (1913), Rhénanes, Les sapins


    10. Bien qu'il paraisse évident aujourd'hui d'associer un médecin aux missions de secours, nous avons dû remuer des montagnes pour le faire admettre. Je me demande encore parfois s'il n'y a pas qu'à nos yeux que la chose reste évidente... On a parfois la sensation désagréable que l'argent ne viendra pas tant qu'un ministre ne se sera pas éclaté la tête contre un sapin !

      Auteur : Emmanuel Cauchy - Source : Docteur Vertical, mille et un secours en montagne (2005)


    11. Bivouaquer dans une sapinière, c'est se préparer à la mort.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    12. Le sapin dont on fait des cercueils est un arbre toujours vert.

      Auteur : Xavier Forneret - Source : Encore un an de Sans titre, par un homme noir blanc de visage (1840)


    13. Les nuages couraient sur la lune enflammée
      Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
      Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
      Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
      Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
      Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
      Nous avons aperçu les grands ongles marqués
      Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
      Nous avons écouté, retenant notre haleine
      Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
      Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
      La girouette en deuil criait au firmament ;
      Car le vent élevé bien au dessus des terres,
      N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
      Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
      Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
      Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
      Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
      A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
      Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
      A déclaré tout bas que ces marques récentes
      Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
      De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
      Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
      Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
      Nous allions pas à pas en écartant les branches.
      Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
      J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
      Et je vois au delà quatre formes légères
      Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
      Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
      Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
      Leur forme était semblable et semblable la danse ;
      Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
      Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
      Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
      Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
      Sa louve reposait comme celle de marbre
      Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
      Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
      Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
      Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
      Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
      Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
      Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
      Du chien le plus hardi la gorge pantelante
      Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
      Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
      Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
      Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
      Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
      Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
      Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
      Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
      Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
      Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
      Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
      Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
      Et, sans daigner savoir comment il a péri,
      Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.


      Auteur : Alfred de Vigny - Source : Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup


    14. Qui fait le malin, se mange un sapin!

      Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


    15. Les chômeurs réclament une prime de Noël: si le sapin pouvait être remplacé par un bouleau...

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Il faut savoir changer de certitudes (1999)


    16. En vieillissant, la forêt sent le sapin.

      Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


    17. Puis il tourna autour d'un château médiéval, perché en haut d'une colline de sapins noirs; de la brume blanche encerclait le burg sinistre, et les cimes neigeuses étaient immobiles à l'horizon, une muraille rose et grise.

      Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : La Fièvre (1965)


    18. Le ciel était sombre, et l'orée des sapins qui nous entouraient plongée dans le noir. À mesure que le crépitement des flammes baissait, j'avais l'impression que des bruits inconnus montaient de la forêt.

      Auteur : Hubert Mingarelli - Source : La Terre invisible (2019)


    19. Mon oncle, soyez sûr que je ne partirai
      Qu'après vous avoir vu bien cloué, bien muré
      Dans quatre ais de sapin reposer à votre aise.


      Auteur : Jean-François Regnard - Source : Le Légataire universel (1708)


    20. Avec un morceau de pain
      On trouve le paradis sous un sapin.


      Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


    21. Les amis pleins de dévouement quand nous n'avons besoin de rien rappellent les sapins qui nous offrent de l'ombre en hiver.

      Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


    22. L'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée.

      Auteur : André Laurendeau - Source : Sans référence


    23. Ils crachent, il cancanent, ils bafouillent, rabougris, chauves, édentés, baveux, sourdingues. C'est le bout de la vie, le bout du rouleau de la misère. Ca sent l'urine, ça sent le sapin, la fosse commune, le Dieu gourmand qui guette les âmes.

      Auteur : Alphonse Boudard - Source : L'Hôpital (1974)


    24. On ne voyage pas pour se garnir d'exotisme et d'anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels.

      Auteur : Nicolas Bouvier - Source : Le Poisson Scorpion (1982)


    25. Dans les sapinières de la plaine, des déracinements laissaient des places vides; le sol avait été converti en prairies.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 3, Livre 35, Chapitre 5


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    Les mots proches de « sapin »

    SapaSapajouSapanSapateSapeSapementSapèqueSaperSaphèneSaphirSaphistrinSapideSapiditéSapienceSapinSapineSapineauSapinièreSapiteurSaponificationSapote ou sapotilleSaprophyte

    Les mots débutant par sap  Les mots débutant par sa

    SapSap-Andrésapaientsapaitsapajousapajoussapesapesapésapéesapéessapementsapementssapentsapersaperaisaperlipopettesaperlottesapessapessapéssapeursapeur-pompiersapeurssapeurs-pompierssapezsaphènesaphirsaphirsaphirssaphismesapidesapidessapiditésapiensapiencesapiensSapignicourtSapigniessapinsapinessapinettesapinettessapinièresapinièressapinsSapogne-et-FeuchèresSapogne-sur-MarcheSapoisSapois

    Les synonymes de « sapin»

    Les synonymes de sapin :

      1. conifère
      2. résineux
      3. cèdre
      4. mélèze
      5. ginkgo
      6. épicéa
      7. pin
      8. épinette

    synonymes de sapin

    Fréquence et usage du mot sapin dans le temps


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