Définition de « torturé »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot torture de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur torturé pour aider à enrichir la compréhension du mot Torturé et répondre à la question quelle est la définition de torture ?

VER genre (m) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion|pp=oui)

  • Participe passé masculin singulier du verbe torturer. (fr-accord-rég|t??.ty.?e) torturé

  • (ébauche-déf|fr)


    Définitions de « torture »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    TORTURE, subst. fém.

    A. ? Souffrance physique intense infligée à quelqu'un. Synon. martyre, supplice.Torture abominable, affreuse, atroce, cruelle, effroyable, horrible; torture(s) nouvelle(s), raffinée(s); appliquer, infliger, subir une/des torture(s). Aucune volonté ne peut être forcée par la force, aucun assentiment ne peut être extorqué par torture (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 258):
    Pour le nègre de la contrée au sud du lac Tjad, il est raisonnable, indispensable, louable, pieux, de massacrer l'étranger aussitôt qu'on peut le saisir, et si on lui arrache le dernier souffle du corps au moyen d'une torture finement graduée, modulée et appliquée, tout n'en est que mieux et la conscience de l'opérateur s'en trouve à merveille. Gobineau, Nouv. asiat., 1876, p. 6.
    ? P. métaph. Dans de pauvres jardinets bourgeois (...) des arbustes débiles, à force de greffes, de tortures subies, en viennent à produire des fruits contre lesquels s'indignent les racines (Fabre, Rom. peintre, 1878, p. 5).Un abominable système de contraintes, en briques, en couloirs, en verrous, en guichets, une torture architecturale gigantesque, inexpiable (Céline, Voyage, 1932, p. 257).
    B. ?
    1. RELIG. CHRÉT. Châtiment, ensemble des châtiments auquel les damnés sont soumis en enfer. Torture(s) éternelle(s). Un possédé se tord entre trois démons qui se pendent à lui et l'entraînent (...) cet ?il renversé, inégalement ouvert, exprime d'avance les tortures de l'enfer auquel le saint veut l'arracher (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 265).
    2. HIST. DU DR. Synon. question2.
    a) HIST. GR. ET ROMAINE. Institution du droit grec et romain, consistant en un ensemble de violences physiques exercées notamment à l'encontre des esclaves dont on voulait obtenir des aveux. J'ai soutenu une thèse en latin sur la manière dont on donnait la torture à Rome (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 172).Caligula a donné quatre-vingt-un mille sesterces à un esclave voleur que la torture n'avait pas fait avouer (Camus, Caligula, 1944, iv, 4, p. 86).
    b) [Du Moy. Âge jusqu'à la Révolution] Sanction corporelle très grave, pouvant entraîner la mort, qui était infligée par des tribunaux laïques ou religieux soit pour obtenir des révélations, soit en guise de punition. Tortures de l'Inquisition. Le code de terreur contre les protestants, les supplices cruels et la torture, ont subsisté jusqu'à la Révolution (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 107).Il se félicitait de l'adoucissement des m?urs qui s'était manifesté, dans l'ordre judiciaire, par la suppression de la torture et des supplices ignominieux ou cruels (A. France, Dieux ont soif, 1912, p. 110).
    3. Ensemble des procédés provoquant des souffrances physiques et/ou psychologiques intenses employés à l'encontre d'opposants, pour des raisons politiques, idéologiques, afin d'obtenir des aveux, des renseignements, etc. Une mutation est en cours. La torture devient « propre ». Les nouveaux bourreaux revêtent la blouse blanche (...). L'outillage désuet des tourmenteurs professionnels ou amateurs est remplacé par l'électricité, le bistouri et les drogues. Et c'est tellement plus satisfaisant. La vue de la douleur répugne de plus en plus (J.-C. Lauret, R. Lasierra, La Torture propre, 1975, p. 16).
    C. ? Loc. (au propre et au fig.)
    1. Subst. + de torture.Utilisé pour faire subir la torture. Brodequins de torture. Il allait à son tour s'étendre sur le sinistre chevalet de torture (Murger, Scènes vie jeun., 1851, p. 173).
    ? Appareil(s), instrument(s), outil(s) de torture. Je me suis senti froid dans le dos, devant toutes ces inventions de souffrances, devant tous ces instruments de torture, avec lesquels l'homme, pendant des siècles, perfectionna et férocisa la mort (Goncourt, Journal, 1872, p. 918).Les bourreaux, masqués, traînant les appareils de torture (Hugo, Légende, t. 3, 1877, p. 178).P. anal. et p. exagér. Elle me fit faire bien vite un corset, à moi qui ne connaissais pas cet instrument de torture (Sand, Hist. vie, t. 2, 1855, p. 418).Joseph revint au rez-de-chaussée, juste comme le téléphone recommençait de sonner. « Et il n'y aurait donc personne pour arrêter une bonne fois cet appareil de torture? » (Duhamel, Passion J. Pasquier, 1945, p. 243).
    ? Chambre de torture. Une femme, à Paris, est conduite à la chambre de torture, dans un hôtel où est installée la police allemande (Green, Journal, 1944, p. 182).
    2. Mettre à la torture. Faire subir la torture. Synon. martyriser, torturer.Ce bâtard avait traîné à Meaux un jeune homme qu'il avait enlevé de sa charrue. Il commença par le faire mettre à la torture, exigeant de lui une rançon exorbitante (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 346).Platina a été emprisonné, puis mis à la torture en présence du pape lui-même (Montherl., Malatesta, 1946, iv, 7, p. 519).
    ? Au fig., p. exagér. Plonger dans un grand embarras, dans une grande impatience. Synon. tourmenter.J'ai trouvé au-dessus du village de Castia une inscription antique qui (...) depuis deux jours, me met à la torture (...). Personne ne l'a vue avant moi; j'aurai l'honneur de la découverte (About, Roi mont., 1857, p. 286).Je dis que j'étais allé à la ville pour acheter des livres; et don Jean Martin me mit à la torture en me demandant plusieurs fois à voir ces livres (Larbaud, Barnabooth, 1913, p. 184).
    ? (Se) mettre l'esprit à la torture. Faire de grands efforts de réflexion pour comprendre, se souvenir de quelque chose, pour résoudre une difficulté, effectuer un travail, etc. Synon. se torturer*, se creuser la cervelle*, se fatiguer les méninges (v. méninge).Il mettait son esprit à la torture pour comprendre comment elle pouvait garder tant de réserve avec lui (Karr, Sous tilleuls, 1832, p. 301).Chaque fois que la princesse de Parme invitait Mmede Guermantes, elle avait à se mettre l'esprit à la torture pour n'avoir personne qui pût déplaire à la duchesse et l'empêcher de revenir (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 454).
    D. ? P. anal.
    1. Souvent au plur. Grande douleur, souffrances physiques provoquées par certaines situations, certains facteurs (manque de boisson, de nourriture, conditions climatiques extrêmes, maladies, etc.). Subir les tortures de la chaleur, de la soif. Seize semaines de tortures causées par une faim permanente, à peine soulagée par quelques bribes de pain subtilement dérobées (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 398).Mr Fogg, ne voulant pas exposer Mrs Aouda aux tortures d'une traversée en plein air, par ce froid que la vitesse rendrait plus insupportable encore, lui proposa de rester (...) à la station de Kearney (Verne, Tour monde, 1873, p. 184).
    2. Tourment moral. Torture de l'âme, de la conscience; torture intérieure; torture de l'absence, de l'amour. J'ai dû vous faire souffrir mille tortures par mes injustes soupçons (Ponson du Terr., Rocambole, t. 3, 1859, p. 339).Aux tortures de l'angoisse et de la pitié succédaient les supplices de la jalousie et de la fureur (Milosz, Amour. init., 1910, p. 105).
    ? Être à la torture. Venez, leur dis-je, me voici; Votre mère est à la torture En vous sachant tout seuls ici (Rollinat, Névroses, 1883, p. 289).
    Prononc. et Orth.: [t? ?ty:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. « souffrance physique ou morale intolérable » (Sermons S. Bernard, 21, 15 ds T.-L.); 1745 tortures de la jalousie (F. T. de Baculard d'Arnaud, Les Époux malheureux, p. 102); 2. 1459 « souffrance physique qu'on inflige à quelqu'un par voie de justice » mettre à la gehenne et torture (Mémoires de J. du Clercq, III, 12, 24 ds Bartzsch, p. 66); 1770 instruments de la torture (Raynal, Hist. philos. et pol., p. 355); 3. 1580 « violence faite à quelqu'un pour lui faire révéler quelque chose » (Montaigne, Essais, II, 5, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 369); 4. 1627 mettre qqn à la torture « embarrasser » (Ch. Sorel, Le Berger extravagant, p. 254); 1630 mettre son esprit à la torture (J. Mairet, Chryseide et Arimand, p. 163). Du lat. tardif tortura « action de tordre », « torture, souffrance », dér. du lat. tortum, supin de torquere « tordre »; « torturer ». Fréq. abs. littér.: 1 220. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 569, b) 2 175; xxes.: a) 2 297, b) 1 301.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    torture \t??.ty?\ féminin

    1. Souffrance cruelle, tourment qu'on fait souffrir.
      • Il se flattait, grâce aux trente hommes résolus qu'il commandait, de s'emparer facilement des deux chasseurs qu'il se proposait de faire mourir dans des tortures atroces. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
      • Quand j'atteignais un rat d'un bon coup de fouet, le ronge-maille sifflait avec fureur, hérissait tous ses poils et s'élançait avec désespoir contre le fouet lui-même, instrument de sa torture ; [?]. (Anonyme, Varia, dans Revue moderne, volume 41, 1867, page 668)
      • J'ai vu des prisonniers jetés à coups de matraque d'un étage à l'autre et qui, hébétés par la torture et les coups, ne savaient plus que murmurer en arabe les premières paroles d'une ancienne prière. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    2. (Spécialement) Souffrance physique qu'on infligeait à quelqu'un par voie de justice.
      • Lorsque le chevalier de La Barre [?] fut convaincu d'avoir chanté des chansons impies, et même d'avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d'Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu'on lui arrachât la langue, qu'on lui coupât la main, et qu'on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l'appliquèrent encore à la torture pour savoir précisément combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vues passer, le chapeau sur la tête. (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1769)
      • Je le trouvai vivement ému par la nouvelle d'une interpellation à la Chambre des Communes au sujet des tortures qu'il aurait fait infliger à un ancien pacha de Meknès, El-Hadj Ben Aïssa et à sa femme Lalla Batoul, qui auraient succombé à leur supplice. (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 238)
      • L'opposant Alexeï Navalny a accusé ses géôliers de le soumettre à une forme de torture par privation de sommeil, dans une plainte aux services de sécurité russe publiée jeudi sur son site. (AFP, Russie : interrogations sur l'état de santé de Navalny, Le Journal de Québec, 25 mars 2021)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    TORTURE. n. f.
    Souffrance cruelle, tourment qu'on fait souffrir. D'horribles tortures. Des instruments de torture. Il se dit spécialement de la Souffrance physique qu'on infligeait à quelqu'un par voie de justice. Mettre à la torture. Appliquer à la torture. Souffrir la torture. Être condamné à la torture. La torture a été abolie en France par Louis XVI. Dans cette acception, on se sert plus ordinairement du mot Question. Fig., Mettre quelqu'un à la torture, Lui causer un trouble, un embarras pénible, ou une vive impatience. On dit également : Être à la torture. Fig., Mettre son esprit à la torture, être à la torture, Travailler avec une grande contention d'esprit à la recherche, à l'examen, à la discussion de quelque chose.

    Littré

    TORTURE (tor-tu-r') s. f.
    • 1Action de tordre, contorsion. Ce sont apparemment ces bizarres attitudes et ces tortures naturelles qui ont anciennement frappé les yeux de la superstition, quand elle adopta cet oiseau [le torcol] dans les enchantements, Buffon, Ois. t. XIII, p. 129.
    • 2Tourment, supplice. La torture, le fer et la flamme t'attend, Rotrou, St Gen. II, 2. La Providence nous met quelquefois à la torture, en y employant la pierre, la gravelle, la goutte, le déchirement d'entrailles, les convulsions, et autres exécutions des vengeances de la Providence, Voltaire, Dict. phil. Torture.
    • 3 Particulièrement. Tourment auquel on soumettait un accusé pour en obtenir des révélations?; question. La torture a été abolie en France par Louis XVI en 1780. Quoiqu'il y ait peu d'articles de jurisprudence dans ces honnêtes réflexions alphabétiques, il faut pourtant dire un mot de la torture, autrement nommée question?; c'est une étrange manière de questionner les hommes?; ce ne sont pourtant point de simples curieux qui l'ont inventée, Voltaire, Dict. phil. Torture. Il [un conseiller de la Tournelle] se donne le plaisir de l'appliquer [un accusé] à la grande et à la petite torture, en présence d'un chirurgien qui lui tâte le pouls, jusqu'à ce qu'il soit en danger de mort, après quoi or recommence?; et, comme dit très bien la comédie des Plaideurs, cela fait toujours passer une heure ou deux, Voltaire, ib. Les Romains n'infligèrent la torture qu'aux esclaves, Voltaire, ib. En quoi était-il nécessaire qu'on coupât la main et la langue au chevalier de la Barre, qu'on l'appliquât à la torture ordinaire et extraordinaire, et qu'on le brûlât tout vif?? Voltaire, Dict. phil. Supplices. Il est aussi absurde d'infliger la torture pour parvenir à la connaissance d'un crime, qu'il était absurde d'ordonner autrefois le duel pour juger un coupable, Voltaire, Dict. phil. Question. On prétend qu'en faisant donner la torture aux accusés, il [Louis XI] était caché derrière une jalousie, pour entendre les interrogatoires, Duclos, ?uv. t. III, p. 358. On les mettait [les esclaves] à la torture pour la moindre faute?; ils pouvaient être punis de mort sans l'intervention du magistrat, Raynal, Hist. phil. XI, 24.
    • 4 Fig. Peine vive, tourment. Mettra-t-on tous les jours mon âme à la torture?? Rotrou, Vencesl. III, 3. Ce qui m'est un sujet d'éternelle torture, C'est de voir?, Molière, D. Garc. III, 2.
    • 5 Par exagération. Embarras, effort pénible. Tandis que ses discours me donnent la torture, Régnier, Sat. VIII. Et déjà vous croyez dans vos rimes obscures Aux Saumaises futurs préparer des tortures, Boileau, Sat. IX.

      Mettre quelqu'un à la torture, lui causer un embarras pénible ou une vive impatience.

      On dit dans le même sens?: être à la torture.

      Mettre son esprit à la torture, donner la torture à son esprit, se donner la torture, être à la torture, s'occuper de quelque chose avec une grande contention d'esprit. Nicias, qui ignorait la ruse et la tromperie d'Alcibiade, ne pouvait concevoir un changement si étrange, et se donnait la torture pour en chercher la raison, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. III, p. 605, dans POUGENS. J'ai beau donner la torture à mon esprit, je ne devine point le sujet de plaintes que vous pouvez avoir contre moi, Lesage, Crisp. riv. de son maître, sc. 12.

    • 6 Fig. Action de fausser quelque chose. Il est question présentement de la volonté de Dieu et de la vôtre [pour un voyage à Paris], ma fille, ne lui donnez point la torture, Sévigné, 30 oct. 1676.

      Particulièrement. Violence faite aux textes, aux mots. Ces auteurs ont corrompu tous les sens et donné la torture à tous les passages, Montesquieu, Lett. pers. 134. [Ils] Mettaient la langue à la torture, Et triomphaient de n'être pas compris, Delille, Convers. III.


    HISTORIQUE

    XIIe s. Ne à ceste fieie ne mist mie li peires en respit la torture, comme faisoit al fil?; car li peires aimet lo fil, Saint Bernard, 523.

    XIVe s. Tore ture [distorsion] des eux [yeux], des oreilles, des levres et semblables, H. de Mondeville, f° 66.

    XVIe s. Au coupable il semble [suivant les défenseurs de la question] qu'elle [la conscience] ayde à la torture pour lui faire confesser sa faulte, et qu'elle l'affoiblisse?; et de l'aultre part, qu'elle fortifie l'innocent contre la torture, Montaigne, II, 47.

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    Étymologie de « torture »

    Prov. esp. et it. tortura?; du lat. tortura, de tortum, supin de torquere, torturer et tordre.

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    Du latin tortura (« action de tordre » et « souffrance »), dérivé du latin tortum, supin de torquere (« tordre » et « torturer »). Le mot ne garde pas l'ancien sens descriptif de « contorsion ». Dans le domaine pénal, il désigne une peine grave (1459), pour ensuite prendre son sens moderne (1580) de « souffrance physique infligée pour arracher les aveux ». Par métonymie, il se dit (1631) de souffrances morales.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    TORTURE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. « souffrance physique ou morale intolérable » (Sermons S. Bernard, 21, 15 ds T.-L.); 1745 tortures de la jalousie (F. T. de Baculard d'Arnaud, Les Époux malheureux, p. 102); 2. 1459 « souffrance physique qu'on inflige à quelqu'un par voie de justice » mettre à la gehenne et torture (Mémoires de J. du Clercq, III, 12, 24 ds Bartzsch, p. 66); 1770 instruments de la torture (Raynal, Hist. philos. et pol., p. 355); 3. 1580 « violence faite à quelqu'un pour lui faire révéler quelque chose » (Montaigne, Essais, II, 5, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 369); 4. 1627 mettre qqn à la torture « embarrasser » (Ch. Sorel, Le Berger extravagant, p. 254); 1630 mettre son esprit à la torture (J. Mairet, Chryseide et Arimand, p. 163). Du lat. tardif tortura « action de tordre », « torture, souffrance », dér. du lat. tortum, supin de torquere « tordre »; « torturer ».

    torturé au Scrabble


    Le mot torturé vaut 7 points au Scrabble.

    torture

    Informations sur le mot torture - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.

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    torture

    Les rimes de « torturé »


    On recherche une rime en RE .

    Les rimes de torturé peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Re

    Rimes de gravirait      Rimes de clapoterait      Rimes de invétérée      Rimes de évoquerez      Rimes de préférai      Rimes de recommencerez      Rimes de salpêtrées      Rimes de furèterais      Rimes de redescendrais      Rimes de précipiterai      Rimes de perpétrés      Rimes de clôturait      Rimes de oblitérer      Rimes de jacasseraient      Rimes de conviendraient      Rimes de évanouirez      Rimes de ocrés      Rimes de accoutumerait      Rimes de forés      Rimes de effarés      Rimes de bouleverserait      Rimes de rentrées      Rimes de pénétrer      Rimes de honorait      Rimes de rêverait      Rimes de ajouterez      Rimes de domineraient      Rimes de participerez      Rimes de écoperait      Rimes de éventrées      Rimes de goûterait      Rimes de désespérés      Rimes de causerai      Rimes de surencombrée      Rimes de capturée      Rimes de vitupérait      Rimes de jugerai      Rimes de encadrez      Rimes de prononcerait      Rimes de plierez      Rimes de enchevêtrée      Rimes de aimerais      Rimes de percerai      Rimes de risquerez      Rimes de errerai      Rimes de aérer      Rimes de convaincrait      Rimes de ajourait      Rimes de taillerez      Rimes de torturez     

    Mots du jour

    gravirait     clapoterait     invétérée     évoquerez     préférai     recommencerez     salpêtrées     furèterais     redescendrais     précipiterai     perpétrés     clôturait     oblitérer     jacasseraient     conviendraient     évanouirez     ocrés     accoutumerait     forés     effarés     bouleverserait     rentrées     pénétrer     honorait     rêverait     ajouterez     domineraient     participerez     écoperait     éventrées     goûterait     désespérés     causerai     surencombrée     capturée     vitupérait     jugerai     encadrez     prononcerait     plierez     enchevêtrée     aimerais     percerai     risquerez     errerai     aérer     convaincrait     ajourait     taillerez     torturez     


    Les citations sur « torturé »

    1. Pour ceux qui ont perdu l'amour, le spectacle des amants est une torture qu'ils nient en crachant dessus ou en s'en moquant.

      Auteur : Gilles Leroy - Source : Alabama Song (2007)


    2. C'est l'une des tortures les plus usantes qui soient de ne pas pouvoir aimer l'oeuvre d'un ami, sachant d'expérience ce que cette oeuvre a coûté.

      Auteur : Gilles Leroy - Source : Champsecret (2005)


    3. J'aime et je hais. Comment cela ? demandes-tu peut-être. Je ne sais, mais je le sens et j'en suis torturé.

      Auteur : Catulle - Source : Elégies, 86


    4. Les torturés comprennent vite que les larmes exacerbent la colère des bourreaux.

      Auteur : Régis Jauffret - Source : Claustria (2012)


    5. Dans la perspective freudienne, l'homme, c'est le sujet pris et torturé par le langage.

      Auteur : Jacques Lacan - Source : Le Séminaire (1973), III


    6. Sous peine d'assurer le triomphe du chat, la souris torturée doit mimer l'indifférence. Ce sont là les raffinements de la vie civilisée.

      Auteur : Paule Saint-Onge - Source : La Saison de l'inconfort


    7. Première question: est-ce que Dieu a le sens de l'humour ? Seconde question: est-ce que Dieu a un sens de l'humour cruel ? Tu vois: est-ce que Dieu joue avec nous et nous torture pour son propre amusement ...?

      Auteur : Donna Tartt - Source : Le Chardonneret (2013)


    8. La torture n’abandonne pas le torturé, jamais, de toute sa vie.

      Auteur : Ruth Klüger - Source : Refus de témoigner (1997)


    9. Il faut accepter les choses. Cela prend du temps. Mais en fin de compte, toutes ces questions avec lesquelles on se torture n'ont pas de réponse.

      Auteur : Rosamunde Pilcher - Source : September (2004)


    10. Malheureusement, la passion mauvaise dominait en moi, et je ne cherchai qu'un moyen de torturer cette pauvre créature. Oh ! l'homme est bien petit et bien vil quand l'une de ses étroites passions est blessée.

      Auteur : Alexandre Dumas fils - Source : La Dame aux Camélias (1848)


    11. Le ministère de la Paix s'occupe de la guerre, celui de la Vérité, des mensonges, celui de l'Amour, de la torture, celui de l'Abondance, de la famine.

      Auteur : George Orwell - Source : 1984 (1949)


    12. Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs. Guerres, crimes, vols, impudicité, tortures, crimes de princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocité universelle.

      Auteur : Charles Baudelaire - Source : Sans référence


    13. Les psys savent blesser les gens mieux que quiconque, ils sont bien plus efficaces que la torture.

      Auteur : Franck Thilliez - Source : Fractures (2009)


    14. C'est dans un état bien particulier que j'écris ces mots, puisque cette nuit je ne serai plus. Je me trouve sans le sou, au terme de mon supplice de drogué qui ne supporte plus la vie sans sa dose, et je ne puis endurer plus longtemps ma torture. Je vais sauter par la fenêtre, me jeter dans cette rue sordide. Il ne faudrait pourtant pas croire que la morphine, dont je suis l'esclave, ait fait de moi un être faible ou dégénéré. Lorsque vous aurez lu ces quelques pages hâtivement griffonnées, vous ne vous étonnerez pas – encore que vous ne puissiez jamais le comprendre parfaitement – que je me trouve devant cette unique alternative : l'oubli ou la mort.

      Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : Dagon (Dagon and Other Macabre Tales) - (1965)


    15. Je commence à croire que tous les efforts que je fais pour prolonger ma vie vont bientôt être supplantés par la torture de la vivre.

      Auteur : Donald Ray Pollock - Source : Knockemstiff (2010)


    16. En fait, rien ne s'arrange jamais car ce qui est abîmé l'est une fois pour toutes. La résilience, c'est un conte inventé pour les gogos : ça permet à tout le monde de vivoter tranquillement, les victimes comme les tortionnaires - les uns survivant dans l'espoir inepte d'une amélioration, les autres disposant d'un alibi pour torturer ad libitum.

      Auteur : Emmanuelle Bayamack-Tam - Source : Si tout n'a pas péri avec mon innocence


    17. Oui, on peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant. Mais, dans certains cas, continuer, simplement continuer, voilà ce qui est surhumain.

      Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


    18. Je hais les âmes sans cicatrice, sans suture, sans divorce. Tous ceux qui sont faits d'un bloc. Ne voient-ils pas que le torturé ne torture que lui-même ? Que la société n'a rien à craindre, mais tout à espérer, de quelqu'un qui souffre de ce qu'eux-mêmes ne sentent pas ?

      Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)


    19. Dans le meilleur des cas, un écrivain est un petit monstre que la nature ou les tortures subies dans son enfance ont doté de deux anomalies (outre, évidemment, une émotivité de midinette): une hypertrophie de l'imagination et une hypertrophie du bagou.

      Auteur : Dominique Noguez - Source : Soudaine Mélancolie (2010)


    20. Je trouve que c'est le genre (en parlant du roman policier) le plus niais du monde. Se torturer à embrouiller artificiellement une histoire pour se donner la fausse élégance de la dénouer en trois pages à la fin, c'est une activité de plaisantin.

      Auteur : Jean Anouilh - Source : La répétition


    21. J'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au coin d'un plafond.

      Auteur : Nicolas Delesalle - Source : Un parfum d'herbe coupée (2013)


    22. Les gens se torturent les uns les autres avec une totale absence d'originalité.

      Auteur : Michel Houellebecq - Source : Sérotonine (2019)


    23. On passe toute sa vie à chercher une vérité qui nous torture, sans savoir qu'une fois confronté à sa lumière, la route ne fait que s'ouvrir à soi.

      Auteur : Hafid Aggoune - Source : Premières heures au paradis (2008)


    24. Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n'importe quoi.

      Auteur : Didier Hallépée - Source : Nombres en Folie - les divagations du mathématicien fou (2013)


    25. Torture: Nom commun, trop commun, féminin, mais ce n'est pas de ma faute.

      Auteur : Pierre Desproges - Source : Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis


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    Les synonymes de « torture»

    Les synonymes de torturé :

      1. bourrèlement
      2. tourment
      3. remords
      4. géhenne
      5. enfer
      6. limbes
      7. martyre
      8. question
      9. martyr
      10. calvaire
      11. supplice
      12. souffrance
      13. persécution
      14. crucifixion
      15. victime
      16. peine
      17. tenaillement
      18. punition
    Les synonymes de torturé :

      1. alambiqué
      2. compliqué
      3. amphigourique
      4. embrouillé
      5. incompréhensible
      6. contourné
      7. précieux
      8. embarrassé
      9. raffiné
      10. subtil
      11. tenaillé
      12. tourmenté
      13. persécuté
      14. empoigné
      15. supplicié
      16. questionné

    synonymes de torturé

    Fréquence et usage du mot torturé dans le temps


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