Définition de « truffé »
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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur truffé pour aider à enrichir la compréhension du mot Truffé et répondre à la question quelle est la définition de truffe ?
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Définitions de « truffe »
Trésor de la Langue Française informatisé
TRUFFE, subst. fém.
Wiktionnaire
Nom commun - ancien français
truffe \Prononciation ?\ féminin
-
Variante de trufe.
- Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
Nom commun - français
truffe \t?yf\ féminin
- Forme particulière de champignons de la famille des ascomycètes du genre des tubéracées; champignons souterrains, charnus, compacts, recherchés pour leur arôme et pour leur saveur dont l'espèce la plus intéressante et la plus connue est la truffe noire ou truffe du Périgord.
- Tous deux professaient une estime sincère et profonde pour la truffe. ? La truffe, cette végétation sourde et mystérieuse de Cybèle, cette maladie savoureuse qu'elle a cachée dans ses entrailles plus longtemps que le métal le plus précieux, cette exquise matière qui défie la science de l'agromane, comme l'or celle des Paracelse ; la truffe, qui fait la distinction du monde ancien et du moderne, et qui, avant un verre de Chio, a l'effet de plusieurs zéros après un chiffre. ? (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 60.)
- Très prisée pour ses qualités gustatives et ses vertus thérapeutiques, la truffe a aussi « un énorme intérêt environnemental et pastoral parce qu'elle favorise le développement de la plante et multiplie par dix la biomasse », explique Imed Sbissi de l'IRA. ? (Marie Verdier -En Tunisie, on cherche des solutions pour les zones arides ? Journal La Croix, page 27, 18 novembre 2015)
- Une sauce, des boudins blanc, une dinde farcie aux truffes?
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(Par analogie) Friandise, pâtisserie en forme de truffe à base de chocolat.
- Une truffe au chocolat.
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(Familier) Personne naïve ou stupide.
- Je suis une vraie truffe en informatique !
- La jolie poupée que voilà s'apprête à se faire reluire par mes bons soins, et moi, grosse truffe, je vais être obligé de lui dire « pas ce soir », comme une femme adultère à son époux. ? (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 98)
- (Vieilli ou régional) Pomme de terre.
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(Familier) (Populaire) Se dit du nez quand il est gros et épaté.
- Ce n'était pas un nez, mais une énorme truffe !
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(Vieilli) (Désuet) Tromperie, fourberie.
- Au début du XXe siècle, Charles Rozan nous rappelle dans Les végétaux et les proverbes que le mot truffe ou trufle s'est dit dans l'ancienne langue, pour tromperie. C'était, sans doute, une allusion à la petite production qu'était alors la truffe; on indiquait par ce mot, une chose de néant, une chose trompeuse.? (Truffe ! (Ne la prenez pas pour une méchante) - D'après « Les végétaux et les proverbes », paru en 1905), site france-pittoresque.com, 24 décembre 2010)
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(Zoologie) Rhinarium, surface sans poil et parfois humide, qui entoure les narines d'un grand nombre de mammifères, dont le chien.
- L'analyse de l'empreinte de la truffe du chien permet une identification de l'animal aussi précise que les empreintes digitales chez l'homme.
- Sylvestre (Sylvester en VO), le chat blanc et noir à truffe rose, est un personnage de dessin animé où il apparait en duo avec le canari Titi.
- En juillet 2002, le Parlement bulgare a voté une loi interdisant les prestations d'ours dansants. Jusque là arrachés à la mère encore bébés, un anneau de fer leur était introduit à vif dans la truffe.
Littré
- 1 Terme de botanique. Genre de la famille des champignons.
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2Champignon souterrain, charnu, compacte, dont les spores sont renfermées dans l'épaisseur du tissu charnu et germent lors de la destruction de celui-ci, pour la reproduction de l'espèce?; il a beaucoup de parfum et est un mets très recherché. Truffe noire. Truffe blanche. Les truffes du Périgord sont les plus estimées. Une dinde aux truffes.
La truffe, cette plante si bien déguisée qui naît, croît et fructifie dans la terre, sans jamais en sortir, ne présente qu'une tête arrondie où l'on ne découvre aucun des caractères par lesquels les plantes nous sont connues
, Bonnet, Contempl. nat. III, 7.Presque tout le monde en a été attaqué, successivement [du rhume], de façon qu'à l'opéra, au lieu d'offrir des liqueurs fraîches et des truffes comme à l'ordinaire, le limonadier offre et vend de la pâte de guimauve
, Barbier, Journal, fév. 1733.Les cochons recherchent les truffes avec passion, lorsqu'ils en ont une fois goûté?; ils les indiquent donc en fouillant la terre
, Genlis, Maison rust. t. III, p. 252, dans POUGENS.Quand on veut garder des truffes pour l'hiver, on doit les faire sécher au four, après les avoir coupées par tranches
, Genlis, ib.Un sauté de truffes est un plat dont la maîtresse de la maison se réserve de faire les honneurs?; bref, la truffe est le diamant de la cuisine
, Brillat-Savarin, Physiol. du goût, Médit. VI. - 3 Populairement. Truffe de savetier, marron.
- 4Truffe d'eau, tribule aquatique ou macre flottante.
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5 Populairement. Truffe, gros nez bourgeonné.
PROVERBE
Quand il tonne, on dit dans certaines campagnes?: Voilà un bon temps pour les truffes.
HISTORIQUE
XVIe s. Il trouva la relique ployée dans la serviette comme on enveloppe les truffles en Xaintonge
, D'Aubigné, Faen. IV, 11. Marrons, truffes, porreaux?
, Paré, XVIII, 43. Cet arbuste, dit cartoufle, porte fruict de mesme nom, semblable à truffes
, De Serres, 563. Trufle, la macre et la trufe
, Cotgrave ?
Encyclopédie, 1re édition
TRUFFE, s. f. (Hist. nat. Bot.) tuber ; genre de plante qui ne sort pas hors de terre, & qui n'a ni racines, ni tiges, ni feuilles. La truffe est ordinairement arrondie, & couverte d'une écorce inégale, raboteuse & hérissée de tubercules en pointes de diamant. Sa substance est dure, calleuse & interrompue par un grand nombre de fentes sinueuses, de sorte qu'elle paroît divisée en plusieurs parties, comme la noix muscade ; elle est remplie de capsules molles, en forme de vessies, arrondies & très-petites, qui renferment chacune deux, trois ou quatre semences rondes ou arrondies, & dont la surface est inégale. Michelli nova plant. amer. genera. Voyez Plante.
Truffe, (Botan.) genre de plante dont voici les caracteres connus ; les truffes sont d'une sustance charnue, fongueuse, de forme irréguliere, croissant en terre ; elles sont quelquefois séparées, & quelquefois réunies ensemble.
S'il y a des animaux, qui ont peu l'air d'animaux, il ne faut pas être surpris qu'il y ait aussi des plantes qui n'en ont pas la mine. Les truffes sont de ce nombre ; elles n'ont ni racines, ni filamens qui en tiennent lieu, ni tiges, ni feuilles, ni fleurs apparentes, & nulle apparence de graine. Il faut pourtant qu'elles jettent des semences pour se multiplier. En un mot, il faut que ce soit des plantes. Elles méritent bien par leur singularité, qu'on recueille ici ce qu'en ont écrit quelques physicens, & M. Geoffroy entr'autres, qui a fait un mémoire sur leur nature.
Tous les corps qui paroissent végéter, se peuvent partager généralement en deux classes. La premiere, de ceux à qui il ne manque rien de tous les caracteres des plantes. La seconde, de ceux à qui il en manque quelques-uns. Parmi ces derniers, les uns manquent de fleurs apparentes, comme le figuier dont on croit la fleur renfermée au-dedans du fruit. D'autres manquent de fleurs & de graines apparentes, comme la plupart des plantes marines dont on soupçonne les semences renfermées dans des vésicules particulieres. D'autres n'ont que des feuilles sans tige, comme le lichen, le lactuca marina, & le nostoch. D'autres ont des tiges sans feuilles, comme les euphorbes, la presle, le litophyton, &c. D'autres enfin, n'ont pour ainsi dire, aucune apparence de plantes, puisqu'on n'y distingue ni feuilles, ni fleurs, ni graines. De ce genre sont la plupart des champignons, les éponges, les morilles & sur-tout les truffes, qui de plus n'ont point de racines. Les Botanistes les ont rangées dans l'ordre des plantes, parce qu'on les voit croître & multiplier ; ils ne doutent point qu'elles n'aient du moins les parties essentielles des plantes, si elles n'ont pas les apparentes, de même que les insectes ont la partie essentielle à l'animal, quoique la structure apparente en soit différente.
Cette sorte de plante est une espece de tubercule charnu, couvert d'une enveloppe ou croûte dure, raboteuse, chagrinée, & gercée à sa superficie, avec quelque régularité, telle à-peu-près qu'on l'apperçoit dans la noix de cyprès. Elle ne sort point de terre ; elle y est cachée à environ un demi-pié de profondeur. On en trouve plusieurs ensemble dans le même endroit, qui sont de différentes grosseurs. Il s'en voit quelquefois d'assez grosses pour être du poids d'une livre ; & ces dernieres sont rares.
Il ne paroît pas que les anciens aient connu notre truffe, car ils décrivent la leur de couleur rougeâtre, & d'une surface lisse ; espece de truffe qui est encore commune en Italie, & qu'on appelle truffe sauvage, mais dont on ne fait aucun cas. Il est vrai cependant que les Romains recevoient quelquefois une truffe blanche d'Afrique, qu'ils estimoient singulierement pour son odeur ; ils la nommoient truffe de Lybie, & les Grecs fort peu au fait de toutes les productions africaines, appelloient celle-ci misy cyrénaïque.
Avicenne met au rang des meilleures truffes, celles qui sont en-dedans de couleur blanchâtre, ou pour mieux traduire le terme qu'il emploie, de couleur de sable, faisant allusion au sable grisâtre qui étoit en usage de son tems. Pline dit avec peu d'exactitude, que les truffes de Lybie étoient plus charnues que les autres. Theophraste s'exprime bien mieux, en disant que leur chair étoit d'un excellent parfum, pour les distinguer des truffes de la Grece qui étoient insipides. Comme les truffes de Lybie venoient dans les sables brûlans de cette région, on les appelloit truffes sablonneuses ; & Martial y fait allusion, lorsqu'il décrit les meilleures truffes, comme faisant des crevasses sur la surface du terrein. Il est vrai, que nous ne voyons point que la terre se fende dans les endroits où elle porte des truffes ; & Pline lui-même assure que les truffes sont enfouies en terre, sans donner aucune indication de leur place ; il a sans doute raison pour les truffes romaines, & le fait est également vrai pour les nôtres ; mais puisque Martial parle des truffes de Lybie, il faudroit avant que de le censurer, savoir si les truffes d'Afrique fendent ou non, le terrein des endroits où elles se trouvent ; & c'est surquoi nous avons par hazard le témoignage de Léon l'Africain. Cet auteur qui est fort exact dans son détail des truffes de Lybie, rapporte qu'on reconnoît les endroits qui produisent des truffes, par la surface de la terre, élevée en petites mottes, & fendue en un grand nombre de crevasses ; mais laissons les truffes d'Afrique, pour parler de celles de l'Europe qui sont sous nos yeux, & de caractere bien different.
Les bonnes sont communes en Italie, en Provence, en Dauphiné, dans le Languedoc, l'Angoumois, & le Périgord, où elles sont les meilleures. Il en croît aussi en Bourgogne & aux environs de Paris. Il en vient dans le Brandebourg, & en d'autres endroits d'Allemagne ; M. Hatton a le premier découvert les truffes de Northampton, province d'Angleterre, & Morton les a décrites dans son histoire naturelle du pays.
On remarque que les truffes viennent plus ordinairement dans des terres incultes, de couleur rougeâtre & sablonneuse, quoi qu'un peu grasses. On les trouve au pié & à l'ombre des arbres ; on les trouve aussi quelquefois entre des racines, des pierres, & quelquefois en pleine terre. Leur arbre favori est le chène ou le chène-verd, ou le chène blanc, comme l'orme est celui de la morille.
On commence à voir des truffes au premier beau tems qui suit les froids, plutôt ou plus tard, suivant que le tems est doux, mais à la suite du grand hiver, elles ont été très-rares. Elles ne paroissent dans leur naissance, que comme de petits pois ronds, rouges au-dehors, & blancs en-dedans ; ces pois grossissent peu-à-peu. C'est depuis ce tems-là, qu'on commence à tirer de la terre celles qu'on nomme truffes blanches. Elles sont insipides d'elles-mêmes, & on les fait sécher pour entrer dans les ragouts, parce qu'elles se gardent mieux séches que les marbrées.
C'est l'opinion commune, que les truffes qui ont été une fois déplacées ne prennent plus de nourriture, quand même on les remettroit dans la même terre d'où on les a tirées ; mais si on les y laisse jusqu'à un certain point sans les déranger, elles grossissent insensiblement ; leur écorce devient noire, chagrinée, ou inégale, quoiqu'elles conservent toujours leur blancheur au-dedans ; jusqu'à ce point, elles ont très-peu d'odeur & de saveur, & ne peuvent encore s'employer qu'en ragoût ; & c'est toujours ce qu'on appelle premieres truffes blanches, dont il ne faut point faire une espece différente des marbrées & des noires, que l'on recueille depuis l'automne jusque en hiver après les premieres gelées, car ce ne sont que les mêmes à différens points de maturité.
La truffe blanche est dans son premier état, comme une plante qui est tout-à-la-fois racine, tige & fruit, dont le parenchime se gonfle de toutes parts, & dont les parties se développent insensiblement. A mesure que la truffe se gonfle, l'écorce se durcit, se gerce, en différens endroits pour donner plus de nourriture à la masse qui est plus grosse ; alors la truffe change de couleur, & de blanche qu'elle étoit, on la voit insensiblement se marbrer de gris, & on n'apperçoit plus le blanc que comme un tissu de canaux qui se répandent dans le c?ur de la truffe, & qui viennent tendre aux gerces de l'écorce.
La matiere grise qui est renfermée entre ces canaux, étant considérée au microscope, paroît être un parenchime transparent, composé de vésicules. Au milieu de ce parenchime, on voit des points noirs, ronds, séparés les uns des autres, qui ont tout l'air d'être des graines nourries dans ce parenchime dont elles ont obscurci la couleur, & où il n'y a que les vaisseaux & quelques cloisons qui sont restées blanches.
Lorsque les truffes sont venues à ce point de maturité, elles ont une très-bonne odeur & un très-bon goût. La chaleur & les pluies du mois d'Août les font mûrit plus promptement ; c'est ce qui peut avoir donné lieu à quelques auteurs de dire que les orages & les tonneres les enfantoient. En effet, on ne commence à fouiller les bonnes truffes, que depuis le mois d'Octobre jusqu'à la fin de Décembre, & quelquefois jusqu'au mois de Février, où pour lors elles sont marbrées ; au lieu que celles que l'on ramasse depuis le mois d'Avril, jusqu'au mois de Juillet & d'Août, ne sont encore que blanches. Si on manque à ramasser les truffes lorsqu'elles sont à leur point de maturité, elles se pourrissent : c'est alors que l'on peut observer la reproduction de la truffe, parce qu'aubout de quelques tems, on trouve plusieurs amas d'autres petites truffes qui occupent la place de celles qui sont pourries. Ces jeunes truffes prennent nourriture jusqu'aux premiers froids. Si la gelée n'est pas forte, elles passent l'hiver, & forment de bonne heure les truffes blanches du printems.
Le grand froid de 1709 est encore une preuve de ce qu'on vient d'avancer, puisqu'on n'a vû des truffes que dans l'automne de la même année ; les plus avancées qui auroient dû paroître au printems, ayant péri par la rigueur de la saison, au lieu que l'année précédente, elles avoient été très-communes.
On ne remarque ni chevelu, ni filamens de racines aux truffes qu'on tire de terre. Elles en sont enveloppées de maniere, qu'elles y impriment les traces de leur écorce, sans y paroître autrement attachées. Elles sont sujettes comme les autres racines, à être percées de vers ; celui qui s'attache à la truffe est un ver blanc assez menu, & différent de ceux qui naissent de leur pourriture : par la suite, il forme une séve renfermée dans un nid tissu d'une soie blanche fort déliée. Il en sort quelque tems après une mouche bleue, tirant sur le violet, qui s'échappe de la truffiere, par des gerçures qu'on y observe. Dès qu'on apperçoit de ces sortes de mouches, on les regarde comme un indice certain qu'il y a des truffes dans l'endroit autour duquel on les voit voltiger ; mais nous ferons un article à part du ver de truffe.
Quand une truffe cuite a été piquée du ver, on s'en apperçoit à l'amertume qu'elle a au goût ; & en y faisant un peu d'attention, on reconnoît que l'endroit de la piquure est plus noir que le reste, & que c'est de-là que vient cette amertume, le reste de la truffe ayant un bon goût. Si on l'ouvre crue à l'endroit de la piquure, on y découvre aisément le nid du ver, & un espace autour sans marbrure, d'une couleur différente du reste de la truffe, & qui approche de celle du bois pourri.
On a observé avec le microscope la superficie des truffes, & on a remarqué que certains points blancs qui s'y trouvent, étoient autant de petits insectes qui les rongent. Ils suivent les sillons de l'écorce pour pouvoir tirer plus de nourriture ; ces insectes sont blancs & transparens, de figure ronde à-peu-près comme les mittes. Ils n'ont que quatre pates & une fort petite tête, ils marchent même assez promptement.
Ces insectes se nourrissent du suc nourricier de la truffe ; la preuve est qu'on en a trouvé qui s'étoient retirés dans le canton qu'avoit habité un ver, ils étoient devenus quoique transparens, d'une couleur de caffé, telle que celle de l'endroit où le ver avoit niché. Il est à remarquer que la terre qui produit la truffe ne porte point d'autres plantes au-dessus de la truffiere ; la truffe en soustrait le suc nourricier, ou peut-être par son odeur fait périr, & empêche les herbes d'y pousser. Cette derniere raison paroît assez probable, d'autant que la terre qui porte la truffe sent la truffe. Les paysans en certains endroits font un tel profit sur le débit des truffes, que cela les rend soigneux de découvrir les truffieres ; ensorte qu'ils deviennent très-habiles en ce métier.
Ils connoissent l'étendue d'une truffiere à ce qu'il n'y croît rien, & que la terre est nette de toute herbe. En second lieu, suivant la qualité de la terre, lorsque la truffiere est abondante, elle se gerce en différens endroits. Ils la reconnoissent encore, à ce qu'elle est plus légere ; ils la reconnoissent enfin, à ces petites mouches bleues & violettes dont j'ai parlé, & à une autre espece de grosses mouches noires, longues, différentes des premieres, qui sortent des vers qui s'engendrent de la pourriture de la truffe, & tout semblables à ceux qui naissent de toute autre matiere pourrie.
Il y a une habileté à fouiller les truffes, sans les couper, sur-tout lorsqu'elles sont grosses. Pour les tirer, les paysans ont une espece de houlette ; dans d'autres endroits, ils ne s'en rapportent point à eux-mêmes pour cette recherche, mais ils ont recours à un moyen dont parle Pline & d'autres auteurs. Il faut savoir, que les porcs sont fort friands de truffes ; on se sert donc d'un de ces animaux qu'on dresse à les chercher, & à les tirer. Il faut être prompt à leur ôter les truffes qu'ils découvrent, & leur donner quelque chose à la place pour les récompenser, sans quoi ils se rebuteroient, & laisseroient-là une chasse qui leur seroit infructueuse. Dans le Montferrat, ils ont des chiens dressés à cette chasse ; il en est de même en Angleterre, & cette derniere méthode a ses avantages.
Voilà en général les observations de M. Geoffroi sur la truffe. Je vais présentement en déterminer les especes d'après Tournefort, il en compte deux, qu'il distingue par leur figure. La premiere, est la ronde, dont on voit la figure dans ses élémens de Botanique, la même que celle qui est dans Mathiole & dans les autres Botanistes. Cette espece est celle que l'on mange en ce pays, & qui est connue de tout le monde. La seconde espece est celle que Mentzelius nomme dans son pugillus rariorum plantarum, truffes d'Allemagne, tubera subterranea testiculorum formâ. Cette truffe est différente des autres par sa figure, & par sa couleur interne, qui, au rapport de cet auteur, est d'un roux tirant sur le verdâtre, semblable à la couleur interne des vesses de loup de nos bois : peut-être que s'il les eût ouvertes en d'autres tems, il les eût trouvées d'une autre couleur. Il les compare même à une matiere qui change de couleur comme elles. Mentzelius découvrit cette espece dans les mois d'Août & de Septembre, qui est le tems où elles ne sont pas encore mûres, & en un certain canton de la marche de Brandebourg.
Sur ce pié là, nous n'avons encore en Europe que deux especes de truffes qui different par le port extérieur, & nous ne devons point prendre les variétés de couleurs internes, ni les différentes grosseurs pour des caracteres de différentes especes, puisque les racines ou les pierres qu'elles rencontrent en grossissant, leur peuvent donner différentes formes. La truffe est donc une plante & non point une matiere conglomerée, ou un excrément de la terre, comme Pline l'a pensé, en rapportant pour preuve une histoire d'un gouverneur de Carthagène, qui en mordant une truffe, trouva sous ses dents un denier. Cette preuve n'est point suffisante, puisque le hasard peut avoir fait que la truffe en grossissant, ait enveloppé ce denier, comme on voit arriver pareilles choses à certains arbres, de la végétation desquels on est persuadé. Il me paroît même que Pline ne savoit à quoi s'en tenir, puisqu'il rapporte ensuite, que l'on observoit que les truffes ne venoient auprès de Mételin dans l'île de Lesbos, que quand le débordement des rivieres en apportoit les semences d'un endroit nommé Tiares, dans la terre ferme d'Asie, où il y avoit des truffes en quantité.
Peut-être que l'on pourroit multiplier les truffes en tentant différens moyens, puisque nous les voyons multiplier dans la terre. Cette reproduction nous confirmeroit l'opinion que les graines sont renfermées dans l'intérieur de la truffe, & que ce sont ces graines & ces points ronds qui forment le parenchime de la truffe. Ce parenchime est soutenu par des fibres qui vont irrégulierement de la circonférence au centre, & tout traversé par des canaux blancs qui forment la marbrure de la truffe. Quelquefois ces canaux s'étendent en formant des plaques blanches, composées de vésicules transparentes plus déliées que les autres ; en sorte que vues de côté, elles forment une surface unie, blanche ; considérées perpendiculairement, elles laissent discerner à-travers elles, des points noirs ; si ces points sont les graines de la truffe, il est probable que les plaques blanches en sont comme les fleurs, y ayant toute apparence que les fleurs doivent être renfermées dans la truffe avec les graines.
Quoique les fibres de la truffe soient fort déliées, elles ne laissent pas toutes ensemble, d'avoir assez de force pour résister quelque tems à l'effort que l'on fait en les tirant en long. On les observe mieux dans une truffe passée que dans une autre, parce que le tissu charnu étant flétri, laisse appercevoir les locules qu'elles occupoient, & qui rend en les exprimant, le suc dont elles étoient chargées. Si au contraire on tire ces fibres de côté, elles se déchirent en se séparant en plusieurs lames dans le sens des fibres. Une preuve que ce sont des fibres, c'est que l'endroit qui a été gâté par le ver, étant vu au microscope, paroît être semblable à du bois pourri ; en sorte que ce ne sont plus que des fibres ou des lames sans suc, sans vésicules, & sans les points qui sont peut-être les graines. On les trouve comme criblées aux endroits où ces matieres auroient dû être ; d'où l'on peut conjecturer que les vers ou les insectes ont soustrait le suc nourricier, puisque les insectes de la truffe ont la même couleur que la truffe dans l'endroit qu'ils ont piqué.
Au reste, tout ceci n'est que pure conjecture ; car nos physiciens étant rarement à portée d'une truffiere, n'ont point encore cherché, comme il conviendroit, à approfondir tout ce qui concerne la végétation de la truffe. Ce ne sont pas les paysans qui découvriront ce mystere, moins encore ces personnes voluptueuses qui font leurs délices de ce mets, & qui, comme disoit Juvenal de leurs semblables,
- Libidinis alimenta per omnia quoerunt.
(Le chevalier de Jaucourt.)
Truffe, (Diete.) quoique la truffe contienne une assez bonne quantité de matiere alimenteuse, cependant son goût très-relevé est cause qu'on l'emploie principalement à titre d'assaisonnement ou d'irritamentum gulæ.
La consistence naturelle de la truffe qui est d'un tissu dur & serré, n'empêche point qu'elle ne soit de facile digestion. On n'observe point dans les pays où elles croissent abondamment, & où on en mange beaucoup, qu'elle cause des indigestions, ni même qu'elle fatigue l'estomac. Le véritable inconvénient de leur usage est d'échauffer considérablement, mais cependant sans exciter la soif qui est le plus importun de tous les accidens de l'échauffement proprement dit.
La vertu d'exciter l'appétit vénérien qu'on leur attribue est très-réelle ; elle s'y trouve même en un degré fort énergique. Ainsi elles ne conviennent certainement point aux tempéramens sanguins, vifs, bouillans, portés à l'amour, ni à ceux qui sont obligés par état à s'abstenir de l'acte vénérien.
Une observation rapportée à l'article Poule d'Inde (diete), voyez cet article, semble prouver que le principe aromatique de la truffe est anti-sceptique ou assaisonnant. (b)
Truffe de cerf, (Botan.) espece de champignon nommé tuber cervinum, ou cervi boletus, par J. B. 111. 851. Lycoperdastrum tuberosum, arrhizon, fulvum, cortice duriore, crasso, & granulato ; medullâ ex albo purpurascente ; semine nigro, crassiore, Mich. nov. gen. plant. 220. n°. 10. tab. 99. fig. 4. Cette espece de champignon ou de truffe, est de la grosseur d'une noix, quelquefois d'une noisette, & même plus petite, arrondie, raboteuse, inégale ; d'une substance qui n'est ni dure, ni molle, & d'un noir pourpre ; elle est couverte d'une écorce semblable à du cuir, grise, rousse, semée de petits grains par-dessus, renfermant en-dedans une substance fongueuse, d'un blanc tirant sur le pourpre, subdivisée & distribuée en des cellules cotonneuses & molles, remplies de très-petites graines, qui font une masse, & qui sont attachées par des filamens. Cette même substance ayant donné sa graine mûre, se resserre, & forme un petit globule.
Lorsque cette truffe est récente, elle a un goût & une odeur forte & muriatique ; mais lorsqu'elle est seche & gardée depuis quelque tems, elle n'en a presque point de sensible. Elle naît sous la terre comme les autres truffes, sans racines, au-moins visibles. On la trouve dans les forêts épaisses & les montagnes escarpées d'Allemagne & de Hongrie ; les cerfs en sont friands ; étant attirés par son odeur, ils grattent la terre où elle est cachée pour la découvrir & la manger. (D. J.)
Truffe vers des, (Hist. nat.) espece de vers qui se transforment en mouches, & qui avant leur métamorphose, vivent dans les truffes, & s'en nourrissent. Ces sortes de vers qui vivent dans les truffes, sont souvent cause qu'elles nous arrivent à Paris très-corrompues ; car ils logent dans la truffe comme d'autres vers dans la viande. S'ils ne donnent pas toujours à la truffe le premier degré de corruption, au-moins en accelerent-ils les progrès. Lorsqu'on en presse quelqu'une entre les doigts, qui est trop avancée, on y sent des endroits qui cedent, qui se sont ramollis ; qu'on ouvre ces endroits, ordinairement on y trouvera des vers. Ils sont assez petits, & de ceux dont le bout postérieur est plan comme celui d'un cylindre. Ce bout a deux tubercules bruns, placés sur la même ligne, plus près de la partie supérieure que de l'inférieure, qui sont les deux stigmates postérieurs. Ces vers sont blancs & transparens ; aussi lorsqu'on regarde le dessus de leur partie antérieure, on voit distinctement les deux tiges noires des deux crochets noirs dont ils sont armés.
Ils piochent la truffe avec ces crochets, comme d'autres vers piochent la viande avec les leurs ; leur anus qui est aisé à trouver, est en-dessous du ventre, près du bout postérieur ; il jette une matiere blanche & gluante, qui aide peut être à faire corrompre la truffe ; chaque ver est toujours entouré de cette liqueur épaisse. Quand ils ont pris tout leur accroissement, & ils l'ont pris en peu de jours, ils quittent la truffe comme les autres quittent la viande, & pour la même fin ; je veux dire pour chercher un lieu propre à leur transformation ; ils entrent en terre, & au bout de douze heures, ils sont transformés dans leur coque, qui est de couleur de marron.
La coque du ver des truffes, comme celle de tous les vers de leur classe, est faite de leur peau, & a de même, à-peu-près la forme d'un ?uf. Ce qu'elle a de particulier, c'est que son bout antérieur est un peu applati ; il a moins de diametre de dessus en-dessous, que d'un côté à l'autre. Dans l'étendue de cette portion applatie, chaque côté est bordé par une espece de cordon, analogue à celui des coques des vers de la viande, mais qui dans celle-ci, va jusqu'au bout. Le cordon finit pourtant à un des stigmates antérieurs ; mais ces stigmates sont sur la ligne droite par laquelle le bout plat est terminé. Au milieu de ce bout, paroissent des plis disposés comme ceux d'une bourse, qui entourent l'ouverture par laquelle le premier anneau est rentré en-dedans.
L'espece de ver dont nous venons de parler, n'est pas la seule qui mange les truffes ; elle donne encore de la nourriture à d'autres vers semblables à ceux qui mangent les champignons ; ce sont des vers sans jambes, qui ont le corps jaune, & la tête noire & écailleuse. Reaumur, Hist. des insectes, tome IV. page 374. (D. J.)
Étymologie de « truffe »
Berry, truffe, pomme de terre?; bourguig. treufe?; provenç. trufa. à côté de cette forme, il y a celles qui n'ont pas d'r?: génev. tufelle, pomme de terre. Il y a aussi celles qui commencent par tar?: truffes ou tartufles, dans un livre français de 1505 cité par Lamonnoye?; ital. tartuffo?; milanais, tartuffol?; vénit. tartufola?; d'où l'allem. Kartoffel. Le préfixe tar est, suivant Ménage, le représentant du latin terra?: terrae tuber. Tout se réduit donc à deux formes essentielles?: l'une avec r, l'autre sans r. La forme sans r se rattache très vraisemblablement au latin tuber, ou, au pluriel, tubera, pris au singulier féminin. Maintenant la forme avec r représenterait-elle aussi tubera avec interversion de l'r, comme flestre, du latin fistula?? L'ancienne langue avait truffe ou trufle au sens de tromperie?; Diez pense que c'est le même mot que l'autre truffe, une petite production ayant donné son nom à une chose de néant, chose trompeuse.
- (XIIIe siècle) Emprunté à l'ancien occitan trufa?[1], au sens propre au XVe siècle et au sens figuré de « moquerie » un siècle auparavant ; ce sens figuré s'expliquant par la difficulté de la recherche des truffes qui paraissent se jouer de ceux qui les cueillent. L'occitan est issu du latin vulgaire tufera, de tufer « truffe », forme osco-ombrienne du latin classique tuber. Les botanistes du XVIIe siècle l'ont également employé avec le sens de « pomme de terre », également rendu par cartoufle (dans le Vivarais, Lyonnais, Franche-Comté, Bourgogne), adaptation du suisse alémanique cartoffel, lui-même probablement adapté de l'italien tartuffoli (« pomme de terre », relevé par le botaniste bâlois Gaspard Bohin en 1596), dérivé de tartufo (« truffe »), issu du latin terrae tuber *terri tufer. De l'italien, véhiculé par la Suisse, provient l'allemand Tartuffel (1651), Cartoffel (1758), Kartoffel. Sur les voies de pénétration de la pomme de terre, ainsi que sur d'autres appellations, ? voir patate, pomme de terre, tartuffe et treuffe.
truffé au Scrabble
Le mot truffé vaut 12 points au Scrabble.
Informations sur le mot truffe - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 5 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot truffé au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
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Les rimes de « truffé »
On recherche une rime en FE .
Les rimes de truffé peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en fe
Rimes de recoiffée Rimes de refait Rimes de empaffés Rimes de chauffait Rimes de griffé Rimes de étoffée Rimes de greffé Rimes de étouffées Rimes de refais Rimes de décoiffée Rimes de catastropher Rimes de truffé Rimes de pouffait Rimes de stupéfait Rimes de apostrophée Rimes de assoiffé Rimes de sniffaient Rimes de gaffais Rimes de défaits Rimes de recoiffer Rimes de chauffais Rimes de esclaffaient Rimes de chauffées Rimes de satisfais Rimes de sniffez Rimes de griffés Rimes de bouffait Rimes de esclaffai Rimes de débiffé Rimes de parfais Rimes de baffer Rimes de satisfaits Rimes de attifer Rimes de parfait Rimes de pifer Rimes de rebiffais Rimes de nymphées Rimes de sniffait Rimes de effet Rimes de esclaffait Rimes de défait Rimes de catastrophait Rimes de étoffées Rimes de bienfait Rimes de triomphais Rimes de paraphez Rimes de fieffée Rimes de esbroufer Rimes de suiffés Rimes de poufferMots du jour
recoiffée refait empaffés chauffait griffé étoffée greffé étouffées refais décoiffée catastropher truffé pouffait stupéfait apostrophée assoiffé sniffaient gaffais défaits recoiffer chauffais esclaffaient chauffées satisfais sniffez griffés bouffait esclaffai débiffé parfais baffer satisfaits attifer parfait pifer rebiffais nymphées sniffait effet esclaffait défait catastrophait étoffées bienfait triomphais paraphez fieffée esbroufer suiffés pouffer
Les citations sur « truffé »
- Mme Bernard tenait par le bolduc un petit paquet de truffes de Chambéry.Auteur : Robert Sabatier - Source : Les Fillettes chantantes (1980)
- Ayant lu dans Balzac que « la cravate est à la toilette ce que la truffe est à un dîner », je me mis à déguster ces truffes, sans complexe et avec d'autant plus de jubilation, que l'époque était au débraillé. Vulgaire et désenchanté, le monde contemporain m'était, je le savais depuis toujours, un exil : je choisis d'en contester les dogmes par l'affirmation de la singularité ; je décidai de résister consciemment à une mise au pas générale que ma qualité de déclassé me permettait d'analyser avec une lucidité que ne posséderont jamais les adaptés. De fils inconsolé et ténébreux, je me fis insulaire, donc souverain. Auteur : Christopher Gérard - Source : Le Prince d'Aquitaine
- Les puissants vivent de l'impuissance des faibles, dit-on. Mais leur propre impuissance les gouverne parfois. L'histoire du monde était truffée d'exemples qui le prouvent.Auteur : Jussi Adler-Olsen - Source : Profanation (2012)
- Si le Vrai est le Beau, l'étude même du Snob est belle. Il est beau de renifler les Snobs à travers l'histoire, comme certains roquets du Hampshire reniflent les truffes ; il est beau de prospecter la société en quête d'un gîte métallifère riche en Snob.Auteur : William Makepeace Thackeray - Source : Le Livre des snobs (1848)
- Les nouveaux riches mangent les truffes avec tant d'avidité qu'ils ont l'air de les trouver.Auteur : Robert de Montesquiou - Source : Sans référence
- Croient-ils donc qu'on ait des truffes dans le coeur?Auteur : Max Jacob - Source : Le Cornet à dés (1917)
- Le monde de la truffe est plus secret que l'organisation des Renseignements généraux.Auteur : Peter Mayle - Source : Une année en Provence (1993)
- Si j'avais un fils à marier, je lui dirais : «Méfie-toi de la jeune fille qui n'aime ni le vin, ni la truffe, ni la musique.»Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Paysages et portraits (1958)
- Blessé. Comme si Caroline Mathers avait été une bombe qui, en explosant, avait truffé d'éclats les gens qui se trouvaient autour d'elle.Auteur : John Michael Green - Source : Nos étoiles contraires (2013)
- Le passé ne revient jamais, même si la vie est truffée de souvenirs qui viennent vous chatouiller. Auteur : Michel Bussi - Source : J'ai dû rêver trop fort (2019)
- Je rêve de meubles en chocolat que, entre les truffes de Noël et les oeufs de Pâques, on pourrait grignoter devant la télévision. Ainsi, la gourmandise fournirait-elle un prétexte au renouvellement périodique du décor intérieur.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Bien des gens qualifient La Comédie humaine d'indigeste. C'est possible. Les truffes aussi le sont.Auteur : Oscar Wilde - Source : Les Ailes du paradoxe (1996)
- Le cochon est fin gourmet au point de déterrer lui-même la truffe qui va accompagner ses abats.Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)
- Greg était aussi laid que certains chiens, repoussants au point qu'on ne peut pas s'empêcher de les caresser, de fondre devant leur truffe humide, leurs gencives noires qu'ils découvrent en grognant, les traits aplatis de leur gueule. Ces chiens que leurs propriétaires appellent toujours par un petit nom affectueux (Bing, Princess, Missy). On en voit partout, on dirait qu'ils ont été inventés uniquement pour nous donner quelque chose de laid à apprécier. Auteur : Laura Kasischke - Source : Rêves de garçons (2007)
- Fêtons Noël comme il viendra, et ne ronchonnons pas. L'essentiel est de le fêter. Il y a fête et fête: celle-ci sera sans truffes et sans dinde. Mais la «fête» est un état d'esprit plutôt qu'une frairie.Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Belles Saisons, Noël
- Je voudrais pas crever avant d'avoir connu les chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver les singes à cul nu dévoreurs de tropiques les araignées d'argent au nid truffé de bulles.Auteur : Boris Vian - Source : Je voudrais pas crever (1962)
- Le génie dans les arts et la truffe dans les champs s'affranchissent des règles de la culture; on les trouve sans pouvoir les reproduire.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- Premiers parents du genre humain, dont la gourmandise est historique, qui vous perdîtes pour une pomme, que n'auriez-vous pas fait pour une dinde aux truffes?Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Physiologie du goût (1825), Méditation 30 Bouquet
- Penser qu'on ne sait pas le nom du premier cochon qui a trouvé une truffe!Auteur : Les frères Goncourt - Source : Journal tome 1, 15 décembre 1857
- Je vais avoir un Dies Irae aux truffes.Auteur : Charles Monselet - Source : Dernières paroles du gastronome.
- Ainsi on peut regarder comme certain que la truffe est un aliment aussi sain qu'agréable, et qui, pris avec modération, passe comme une lettre à la poste.Auteur : Anthelme Brillat-Savarin - Source : Physiologie du goût (1825), Méditation 6 Spécialités, VII, Des Truffes
Les mots proches de « truffe »
Truand, ande Truandaille Truander Truanderie Truandisme Truble Truc Truc ou truck Trucheman ou truchement Trucher Trucheur, euse Truculence Truculent, ente Truelle Truffe Truffé, ée Trufficulteur Trufficulture Truffier, ière Truffière Truffigène Truffivore Truie Truisme Truite Trumeau TrusteLes mots débutant par tru Les mots débutant par tr
truand truandage truandages truandaille truande truande truandé truander truanderie truandes truandes truands trublion trublions truc trucage trucages truchement truchements Truchère Truchtersheim trucida trucidais trucidant trucidé trucidée trucident trucider truciderai trucides trucidés trucidons truck trucks trucmuche Trucq trucs truculence truculent truculente Trucy Trucy-l'Orgueilleux Trucy-sur-Yonne Truel truelle truelles truffaient truffait truffant truffe
Les synonymes de « truffe»
Les synonymes de truffé :- 1. museau
2. groin
3. visage
4. minois
5. nez
6. naseaux
7. mufle
- 1. bourré
2. plein
3. empli
4. farci
5. rempli
synonymes de truffé
Fréquence et usage du mot truffé dans le temps
Évolution historique de l’usage du mot « truffe » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot truffé dans les textes publiés.
Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Truffé ?
Citations truffé Citation sur truffé Poèmes truffé Proverbes truffé Rime avec truffé Définition de truffé
Définition de truffé présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot truffé sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.
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