Définition de « empereur »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot empereur de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur empereur pour aider à enrichir la compréhension du mot Empereur et répondre à la question quelle est la définition de empereur ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|??.p?œ?) empereur (m) ((f) impératrice)

  • Chef souverain d’un état, dit empire. - Les empereurs romains. - Napoléon, empereur des Français.


    Définitions de « empereur »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    EMPEREUR, subst. masc.

    A.? Souverain gouvernant un empire. Empereur romain; grand, vieil empereur; la cour de l'empereur. S.M. l'Empereur de toutes les Russies n'aime point les Muses (Flaub., Corresp.,1874, p. 122):
    1. Charlemagne, empereur à la barbe fleurie, Revient d'Espagne; il a le c?ur triste, il s'écrie : « Roncevaux! Roncevaux! ô traître Ganelon! » Car son neveu Roland est mort dans ce vallon Avec les douze pairs et toute son armée. Hugo, La Légende des siècles,t. 1, Aymerillot, 1859, p. 185.
    SYNT. Ancien, nouvel empereur; empereur d'Occident, d'Orient; le pape et l'empereur; les empereurs et les rois; le couronnement, le portrait de l'empereur; le palais des empereurs; au nom de l'empereur; par ordre de l'empereur; sous les premiers empereurs; devenir empereur; proclamer qqn empereur; Napoléon Ier, empereur des Français.
    ? Absolument
    ? Souverain du Saint Empire romain germanique :
    2. ... le roi d'Angleterre devait compter avec sa Chambre des Communes, l'empereur avec la Diète de Ratisbonne et avec l'indépendance des princes allemands, ... Bainville, Histoire de France,t. 1, 1924, p. 263.
    Rem. Ce souverain prend parfois aussi le titre de empereur élu depuis Maximilien Ier(cf. Id., ibid., p. 144).
    ? Napoléon Ier. Vive l'Empereur. Il songea à cet héroïque colonel Pontmercy (...) qui avait (...) touché sous l'empereur la frontière d'Asie (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 356).
    ? [P. allus. à la phrase prononcée par Vespasien en mourant : un empereur doit mourir debout] Cf. affadir ex. 20.
    ? En appos. [Désigne une nuance de couleur] Les verts empereur et les verts myrte (Huysmans, À rebours,1884, p. 18).
    ? En constr. d'attribut avec valeur d'adj., rare et p. métaph. plais. Or, Charlemagne [un paysan] en est arrivé au moment où il est tellement assuré de la solidité de son empire, il est tellement empereur qu'il s'est laissé aller peu à peu à se permettre la faiblesse d'avoir de la tendresse pour sa fille (Giono, Noé,1947, p. 136).
    Rem. On rencontre ds la docum. les mots composés a) Empereur-conquérant. Simple artilleur dans l'armée d'Aurangzeb, l'empereur-conquérant (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 12). b) Empereur-roi (de Prusse) pour désigner l'empereur d'Allemagne de la fin du xixes. et du début du xxes. Sous la main de l'empereur-roi (Maurras, Kiel et Tanger, 1914, p. XLII).
    B.? [P. anal.]
    1. [de qualité, de rang, de prestance] Berlioz (...) écrivait dans son Traité d'orchestration (...) : « L'orchestre est empereur, l'orgue est pape » (D'Indy, C. Franck,1906, p. 113).Cet empereur du style [Hugo] (Thibaudet, Hist. litt. fr.,1936, p. 151).Cf. aussi bon2ex. 2.
    2. Spécialement
    a) Élève qui avait la première place en classe autrefois, dans certains établissements scolaires :
    3. Placé au collège des Jésuites ou de Clermont, il [l'intendant Foucault] réussit dans ses classes, il fut plusieurs fois le premier ou empereur, comme on disait... Sainte-Beuve, Nouveaux lundis,t. 3, 1863-69, p. 123.
    b) [Le subst. désigne un animal]
    ? Mollusque possédant une belle coquille. [Le coquillage] qu'on nomme empereur, coquille rare et très recherchée des amateurs (Dumont d'Urville, Voy. autour du monde, t. 2, 1832-34, p. 594).
    ? Grand poisson dit aussi espadon ou épée de mer (cf. Coupin, Animaux de nos pays, 1909, p. 199).
    ? Papillon diurne, vivant dans les jardins, appelé aussi tabac d'Espagne.
    Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. et du xxes.
    ? Lang. vulg. ou dial. Roitelet dont la tête présente une sorte de diadème.
    Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. et du xxes.
    Rem. gén. Le fém. de empereur est impératrice. Néanmoins, Besch. 1845 et Lar. 19esignalent une forme vieillie, emperière, reprise par qq. aut. du xxes. dans des emplois anal. Mères des orphelins aux yeux vides, emperières des gisants et des malades (Claudel, Feuilles Saints, 1925, p. 626). Péguy l'utilise sous la forme empérière (cf. Porche Myst., 1911, p. 210).
    Prononc. et Orth. : [? ?p? ?:?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 empereür désigne Honorius, empereur d'Occident (Alexis, éd. Chr. Storey, 306); ca 1100 empereur « chef du Saint Empire romain germanique » (Roland, éd. J. Bédier, 954) 2. ca 1138 « chef souverain de certains États » (Gaimar, Hist. des Anglais, éd. Th. D. Hardy et Ch. T. Martin, 3568); 3. ca 1150 « chef suprême dans l'empire romain » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 305). Empr. au lat. class.imperator « chef; chef d'armée; empereur ». Fréq. abs. littér. : 8 954. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 28 529, b) 10 685; xxes. : a) 7 492, b) 3 501. Bbg. Lew. 1960, p. 156, 158. ? Quem. 2es. t. 1 1970, p. 60.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    empereur \Prononciation ?\ masculin

    1. Empereur.

    Nom commun - français

    empereur \??.p???\ masculin (pour une femme, on dit : impératrice)

    1. (Noblesse) Souverain d'un empire.
      • Quoique la puissance et les richesses d'un Empereur de la Chine soient presque immenses, il était frugal dans ses repas, et éloigné de tout luxe pour sa personne; [?]. (Préface des Mémoires de la Chine dans Lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, vol. 16, p.30, 1810)
      • [?] le comte Karl arrivait de Flandre, où il était allé, sur l'ordre de l'empereur Louis V de Bavière, prêter le secours de sa vaillante épée à Édouard III d'Angleterre, nommé, dix-huit mois auparavant, vicaire général de l'Empire, [?]. (Alexandre Dumas, Othon l'archer, 1839)
      • Seulement la paix ne se faisait jamais ; une guerre finie, on en commençait une autre. Il nous manquait toujours quelque chose, soit du côté de la Russie, soit du côté de l'Espagne ou ailleurs ; ? L'Empereur n'était jamais content. (Erckmann-Chatrian, Histoire d'un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
      • Et la France changeait, une fois encore, de régime. Le prince-président que s'était donnée la Deuxième République était devenu l'empereur Napoléon, troisième du nom. (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, p.171)
      • Curieuse pendule en métal patiné représentant satyriquement Ménélik II, empereur d'Éthiopie entre 1889 et 1913. Le mouvement et le cadran inscrit dans son ventre. (Delorme & Collin du Bocage - Maison de ventes aux enchères (http:/ /encheres.parisencheres.com) : catalogue Tableaux anciens, Souvenirs napoléoniens, Argenterie, Objets d'Art, Mobilier, vente du vendredi 04 avril 2008 à 14h00 à Drouot)
    2. (Ichtyologie) Synonyme de trachichthyidé (poisson).
    3. (Ichtyologie) Synonyme de hoplostèthe (poisson).
    4. (Ichtyologie) Synonyme de béryx long (poisson).
    5. (Cartes à jouer) Quatrième arcane du tarot de Marseille.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    EMPEREUR. n. m.
    Chef souverain d'un État, dit empire. Les empereurs romains. Napoléon, empereur des Français.

    Littré

    EMPEREUR (an-pe-reur) s. m.
    • 1Titre donné depuis Auguste aux chefs de l'empire romain et qui n'était pas autre que le titre donné par les légions romaines au chef qui avait remporté une victoire signalée (imperator). Je veux être empereur ou simple citoyen, Corneille, Cinna, II, 1. Le nom d'empereur, Cachant celui de roi, ne fait pas moins horreur, Corneille, ib. II, 1.
    • 2Nom donné autrefois à l'empereur d'Allemagne qui, par Charlemagne, se disait héritier des empereurs romains. Les troupes de l'empereur.
    • 3Chef souverain de certains États. L'empereur des Français. L'empereur de Russie. L'empereur d'Autriche. L'empereur de la Chine. L'empereur du Brésil. Il [Napoléon] a dit en saisissant son épée?: j'ai assez fait l'empereur, il est temps que je fasse le général, Ségur, Hist. de Napol. X, 5.
    • 4Nom d'un grand poisson des mers occidentales, dit autrement espadon ou épée.

      Nom provincial du roitelet.

      Espèce de papillon diurne.


      PROVERBE

      Mieux vaut goujat debout qu'empereur enterré, c'est-à-dire il vaut mieux être vivant dans une condition quelque basse qu'elle soit, que d'être mort après avoir tenu le rang le plus élevé.

    HISTORIQUE

    XIe s. Charles li reis nostre emperere magne, Ch. de Rol. I. Blancandrins vint devant l'empereür, ib. XXX.

    XIIe s. L'ampereres le baise, quel [comme le] virent li baron, Sax. XI. À Soissons trovent Charle, l'empereor gaillart, ib. XXIX. ? E distrent à lur pere Que [Joseph] devorez esteit d'icele beste fere?; Puis il fu en Egipte asez plus qu'enperere, E gardi ses parenz de la famine amere, Th. le mart. 65.

    XIIIe s. Onc plus belle de [que] vous ne vit rois n'emperere, Berte, IV. De rois, d'empereours et de princes eslis, ib. XX. L'en disoit que l'emperieire Farris [Frédéric II] l'avoit fait chevalier, Joinville, 221.

    XVe s. Je viens de Prague en Boheme?; l'emperiere de Rome est mort, Froissart, II, III, 32. [le roi Charles] D'empereurs est et de ceuls de Valois, Deschamps, Sur le nom du roi Charles.

    XVIe s. Pompeius, conquerant de la moitié du monde et empereur de tant d'armées, Montaigne, I, 152. Doubles canons de calibre d'empereur, Carloix, VIII, 24.

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    Encyclopédie, 1re édition

    EMPEREUR, imperator, (Hist. anc.) nom que les Romains donnoient à tous les généraux d'armée, du mot latin imperare. On appelloit empereur, dans un sens particulier, un général qui, après avoir remporté quelque victoire signalée, étoit salué de ce nom par les acclamations des soldats, & ensuite honoré de ce titre par un decret du sénat. Il falloit, pour le mériter, avoir gagné une bataille dans laquelle dix mille des ennemis fussent restés sur la place, ou conquis quelque ville importante. César fut appellé de ce nom par le peuple romain, pour marquer la souveraine puissance qu'il avoit dans la république, & dès-lors le nom d'empereur devint un titre de dignité. C'est dans ce dernier sens qu'Auguste & ses successeurs ont été nommés empereurs ; ce qui toutefois n'empêchoit pas qu'on ne le prît quelquefois au premier sens, pour l'attribuer à ces princes : ainsi Auguste fut appellé empereur vingt fois, parce qu'il avoit remporté vingt victoires célebres. Tite, après la prise de Jérusalem, fut salué empereur par son armée, & Appien remarque que cette coûtume subsistoit encore sous Trajan.

    La dignité d'empereur réunie dans une seule personne par Jules-César, fut héréditaire sous ses trois premiers successeurs, Octave-Auguste, Tibere, & Caligula ; mais après la mort de celui-ci elle devint élective. Ce furent les soldats de la garde prétorienne qui proclamerent Claude empereur. Il est vrai que pour l'ordinaire les enfans ou les parens de l'empereur défunt lui succédoient ; ce n'étoit point précisément par droit héréditaire, mais parce que les empereurs de leur vivant les avoient associés à l'empire, en les créant césars avec l'agrément des armées, qui ayant la force en main, avoient usurpé sur le sénat le droit d'élection. Le choix que faisoient les armées, tomboit toûjours sur quelqu'un de leurs chefs dont ils connoissoient la bravoure, s'arrêtant plus volontiers à cette qualité, qui frappe davantage l'homme de guerre, qu'à la naissance & aux talens politiques : aussi l'empire est-il tombé plusieurs fois entre les mains de simples soldats, qui ayant passé par tous les grades militaires, étoient élûs par leurs compagnons, sans avoir d'autre mérite qu'une valeur féroce.

    Dès que les empereurs étoient élûs, ils envoyoient leur image à Rome & aux armées, afin qu'on la mît aux enseignes militaires : c'étoit la maniere ordinaire de reconnoître les nouveaux princes. Ensuite ils faisoient aux troupes & au peuple des largesses nommées congiaires. Le sénat donnoit le nom d'auguste à la femme & aux filles de l'empereur ; & quand lui ou son épouse paroissoit en public, on portoit devant eux un brasier plein de feu, & des licteurs armés de faisceaux entourés de lauriers, les précédoient. Jusqu'à Dioclétien les empereurs ne porterent que la couronne de laurier ; ce prince prit le premier le diadème, & fut imité par ses successeurs jusqu'à Justinien, qui introduisit l'usage de la couronne fermée.

    Comme les empereurs réunissoient dans leur personne la puissance des dictateurs, des consuls, des censeurs, des tribuns du peuple, & de presque tous les grands magistrats de la république, dont ils avoient ou supprimé les titres, ou réduit l'autorité à des noms & à des honneurs chimériques, il est naturel de penser que leur pouvoir étoit despotique : il fut plus, il fut quelquefois tyrannique ; mais cela procédoit du caractere de ces princes. Auguste, Vespasien, Tite, Trajan, Marc-Aurele, les Antonins, respecterent les lois, partagerent le poids du gouvernement avec le sénat, & sous leur empire le peuple romain ne s'apperçut presque point de la perte de sa liberté ; mais il dut la regretter bien vivement sous les regnes d'un Tibere, d'un Caligula, d'un Néron, d'un Domitien, à qui les plus sanglantes proscriptions ne coûtoient qu'un clin d'?il, & qui ne connoissoient le pouvoir suprème que pour faire des malheureux. Gouvernés par des affranchis, par des maîtresses ; entourés de flateurs & de délateurs, ils passoient leur vie dans le luxe & la mollesse : plus jaloux de leurs plaisirs que du bonheur de leurs sujets, ils les sacrifioient au moindre soupçon, aussi périrent-ils eux-mêmes la plûpart de mort violente.

    Le souverain sacerdoce étoit attaché à la dignité d'empereur, comme il paroît par les médailles ; ainsi ils étoient tout-à-la-fois à la tête du civil, du militaire, & de la religion.

    On leur rendoit des honneurs extraordinaires, & rien n'égale la magnificence des fêtes par lesquelles la capitale se signaloit, lorsqu'un empereur revenoit victorieux après une expédition militaire, ou en action de graces de sa convalescence. Tertullien dans son Apologétique nous en décrit quelques particularités. On allumoit des feux dans les rues, & des lampes devant les maisons : on y dressoit des tables toutes servies ; & dans ces festins on répandoit le vin avec profusion, pour faire des libations en l'honneur du génie de l'empereur, ou aux dieux, pour sa prospérité. Les particuliers ornoient de lauriers & d'autres feuillages les portes de leurs maisons. Les arcs de triomphe, les sacrifices solennels & les jeux du cirque n'étoient pas non plus oubliés ; & ce qu'on a peine à concevoir, c'est qu'il ne fallut pas un siecle pour rendre idolatre de ses empereurs, ce même peuple auparavant idolatre de la liberté qu'ils lui avoient ravie. On leur érigeoit des statues & des monumens superbes, des temples même de leur vivant, & enfin après leur mort on les mettoit au nombre des dieux, Voyez Apothéose, Consécration. (G)

    Empereur, (Hist. & Droit public Germanique.) c'est le nom qu'on donne au prince qui a été légitimement choisi par les électeurs pour être le chef de l'Empire Romain Germanique, & le gouverner suivant les lois qui lui ont été imposées par la capitulation impériale (voyez Capitulation). Depuis l'extinction de la maison de Charlemagne, qui possédoit l'Empire par droit de succession, ou selon d'autres depuis Henri IV, la dignité impériale est devenue élective, & depuis ce tems personne n'y est parvenu que par la voie d'élection ; & même les électeurs craignant que les empereurs de la maison d'autriche ne rendissent la dignité impériale héréditaire dans leur famille, ont inséré dans la capitulation de Matthias & celles des empereurs suivans, une clause par laquelle leurs mains sont liées à cet égard. Les électeurs ne sont point obligés à s'attacher dans leur choix à aucune maison particuliere ; il suffit que la personne élûe soit 1°. mâle, parce que la dignité impériale ne peut passer entre les mains des femmes ; 2°. que le prince qu'on veut élire soit Allemand, ou du moins d'une race originaire d'Allemagne : cependant cette regle a quelquefois souffert des exceptions ; 3°. qu'il soit d'une naissance illustre. 4°. La bulle d'or dit vaguement qu'il faut qu'il soit d'un âge convenable, justæ ætatis ; mais cet âge ne paroît fixé par aucunes lois. 5°. Il faut qu'il soit laïc, & non ecclésiastique. 6°. Qu'il ne soit point hérétique ; cependant il ne paroît point qu'un protestant soit exclu de la dignité impériale par aucune loi fondamentale de l'Empire.

    Lorsque le throne impérial est vacant, voici les usages qui s'observent pour l'élection d'un nouvel empereur. L'électeur de Mayence en qualité d'archichancelier de l'Empire, doit convoquer l'assemblée des autres électeurs dans l'espace de trente jours, depuis que la mort de l'empereur lui a été notifiée. Les électeurs doivent se rendre à Francfort sur le Mein ; ils comparoissent à l'assemblée ou en personne, ou par leurs députés, munis de pleins pouvoirs, & alors ils se mettent à dresser les articles de la capitulation impériale. Si un électeur dûment invité à l'élection refusoit d'y comparoître, ou prenoit le parti de se retirer après y avoir comparu, cela n'empêcheroit point les autres d'aller en avant, & l'élection n'en seroit pas moins légitime pour cela. Le jour étant fixé pour l'élection, on fait sortir de la ville tous les étrangers ; les électeurs assistent à la messe pour implorer les lumieres du S. Esprit, & pretent un serment, dont la formule est marquée par la bulle d'or, d'être impartiaux dans le choix qu'ils vont faire : après quoi ils entrent dans le conclave, & procedent à l'élection qui se fait à l'unanimité, ou à la pluralité des voix ; elles sont recueillies par l'électeur de Mayence.

    Quand l'élection est achevée, on fait entrer dans le lieu de l'assemblée des notaires & témoins ; on passe un acte qui est signé & muni du sceau de chacun des électeurs. Suivant la bulle d'or, si l'élection n'étoit point faite dans l'espace de 30 jours, les électeurs devroient être au pain & à l'eau. Quand l'élection est finie, on la fait annoncer dans la principale église de la ville. Les électeurs font notifier à celui qui a été élû, s'il est absent, le choix qu'on a fait de sa personne pour remplir la dignité impériale, avec priere de l'accepter ; s'il est présent, on lui présente la capitulation, qu'il jure d'observer, & les électeurs le conduisent en cérémonie du conclave vers le grand autel ; il se met à genoux sur la marche la plus élevée, & fait sa priere ayant les électeurs à ses côtés ; ils l'élevent ensuite sur l'autel ; on chante le Te Deum ; après quoi il sort du ch?ur, monte dans une tribune, & c'est pour lors qu'il est proclamé empereur.

    La cérémonie de l'élection est suivie de celle du couronnement ; suivant la bulle d'or elle devroit toûjours se faire à Aix-la-Chapelle : mais il y a déjà long-tems que l'on a négligé de se conformer à cet usage, & depuis Charles-Quint aucun empereur ne s'est fait couronner en cette ville. Cependant l'empereur adresse toûjours à la ville d'Aix-la-Chapelle des reversales, pour lui déclarer que le couronnement s'est fait ailleurs sans préjudice de ses droits. Les archevêques de Cologne & de Mayence se sont long-tems disputé le droit de couronner l'empereur ; mais ce différend est terminé depuis 1658 : c'est celui de Mayence qui a droit de couronner, lorsque la cérémonie se fait dans son diocèse, & celui de Cologne en cas qu'elle se fasse dans le sien. Les marques de la dignité impériale, telles que la couronne, l'épée, le sceptre, le globe d'or surmonté d'une croix, le manteau impérial, l'anneau, &c. sont conservées à Aix-la-Chapelle & à Nuremberg, d'où on les porte à l'endroit où le couronnement doit se faire.

    Cette cérémonie se fait avec tout l'éclat imaginable ; les électeurs y assistent en habits de cérémonie, & l'empereur y prete un serment conçû à-peu près en ces termes : Je promets devant Dieu & ses anges d'observer les lois, de rendre la justice, de conserver les droits de ma couronne, de rendre l'honneur convenable au pontife romain, aux autres prélats, & à mes vassaux, de conserver à l'Eglise les biens qui lui ont été donnés ; ainsi Dieu me soit en aide, &c. L'archevêque chargé de la cérémonie avant de couronner l'empereur lui demande, S'il veut conserver & pratiquer la Religion catholique & apostolique ; être le défenseur & le protecteur de l'Eglise & de ses ministres ; gouverner suivant les lois de la justice le royaume que Dieu lui a confié, & le défendre efficacement ; tacher de récupérer les biens de l'Empire qui ont été démembrés ou envahis ; enfin s'il veut être le défenseur & le juge du pauvre comme du riche, de la veuve & de l'orphelin. A toutes ces demandes l'empereur répond volo, je le veux. Quand le couronnement est achevé, l'empereur fait un repas solennel ; il est assis seul à une table, ayant à sa gauche l'impératrice à une table moins élevée que la sienne. Les électeurs eux-mêmes, ou par leurs substituts, servent l'empereur au commencement du repas, chacun selon son office ; ensuite dequoi ils se mettent chacun à une table séparée qui est moins élevée que celle de l'empereur & de l'impératrice. Voyez Vitriarii instit. juris publici, lib. I. tit. viij.

    Autrefois les empereurs, après avoir été couronnés en Allemagne, alloient encore se faire couronner à Rome comme rois des Romains ; c'est ce qu'on appelloit l'expédition romaine : & à Milan, à Monza, à Pavie, ou à Modene, comme rois de Lombardie. Mais depuis long-tems ils se sont dispensés de ces deux cérémonies au grand regret des papes, qui prétendent toûjours avoir le droit de confirmer l'élection des empereurs. Il est vrai que souvent leur foiblesse & la nécessité des tems les ont forcés à demander aux papes la confirmation de leurs élections. Boniface VIII. la refusa à Albert d'Autriche, parce que celle de ce prince s'étoit faite sans son consentement : mais ces prétentions imaginaires ne sont plus d'aucun poids aujourd'hui ; & même dès l'an 1338, les états de l'Empire irrités du refus que le pape Jean XXII. faisoit de donner l'absolution à Louis de Baviere, déciderent qu'un prince élû empereur à la pluralité des voix, seroit en droit d'exercer les actes de la souveraineté, quand même le pape refuseroit de le reconnoître, & ils déclarerent criminel de lese-majesté quiconque oseroit soûtenir le contraire, & attribuer au pape aucune supériorité sur l'empereur. Voyez l'abrégé de l'histoire d'Allemagne, par M. Pseffel, pag. 286. & suiv. Cependant le pape, pour mettre ses prétendus droits à couvert, ne laisse pas que d'envoyer toûjours un nonce pour assister de sa part à l'élection des empereurs : mais ce ministre n'y est regardé que sur le même pié que ceux des puissances de l'Europe, qui ne sont pour rien dans l'affaire de l'élection. Charles-Quint est le dernier empereur qui ait été couronné en Italie par le pape. L'empereur, avant & après son couronnement, se qualifie d'élû empereur des Romains, pour faire voir qu'il ne doit point sa dignité à cette cérémonie, mais aux suffrages des électeurs.

    L'empereur est bien éloigné de pouvoir exercer une autorité arbitraire & illimitée dans l'Empire, il n'est pas en droit d'y faire des lois : mais le pouvoir législatif réside dans tout l'Empire dont il n'est que le représentant, & au nom duquel il exerce les droits de la souveraineté, jura majestatica ; cependant pour qu'une résolution de l'Empire ait force de loi, il faut que le consentement de l'empereur y mette le sceau. Voyez Diete. L'empereur comme tel n'a aucun domaine ni revenu fixes ; & le casuel, qui consiste en quelques contributions gratuites, est très-peu de chose. L'empereur ne peut point créer de nouveaux électeurs, ni de nouveaux états de l'Empire ; il n'a point le droit de priver aucun des états de ses prérogatives, ni de disposer d'aucun des fiefs de l'Empire sans le consentement de tous les autres états. Les états ne payent aucun tribut à l'empereur ; dans le cas d'une guerre qui intéresse tout l'Empire & qui a été entreprise de son aveu, on lui accorde les sommes nécessaires : c'est ce qu'on appelle mois romains. L'empereur comme tel ne peut faire ni guerre, ni paix, ni contracter aucune alliance, sans le consentement de l'Empire : d'où l'on voit que l'autorité d'un empereur est très petite. Cependant quand ils ont eu en propre de vastes états patrimoniaux qui leur mettoient la force en main, ils ont souvent méprisé les lois qu'ils avoient juré d'observer : mais ces exemples sont de fait, & non pas de droit.

    Les droits particuliers de l'empereur se nomment reservata Cæsarea : c'est 1°. le droit des premieres prieres, jus primariarium precum, qui consiste dans la nomination à un bénéfice de chaque collégiale : 2°. le droit de donner l'investiture des fiefs immédiats de l'Empire : 3°. celui d'accorder des sauf-conduits, lettres de légitimation, de naturalisation, des dispenses d'âge, des lettres de noblesse, de conférer des titres, &c. de fonder des universités : 4°. d'accorder des droits d'étaples, jus stapuli, de péages, le droit de non evocando, de non appellando, &c. cependant ce pouvoir est encore limité.

    Les empereurs ont prétendu avoir le droit de faire des rois : un auteur remarque fort bien, que « ce ne seroit pas le moindre de ses droits, s'il avoit encore celui de donner des royaumes ».

    Les empereurs d'Allemagne, pour imiter les anciens empereurs romains aux droits desquels ils prétendent avoir succédé, prennent le titre de César, d'où le mot allemand Kayser paroît avoir été dérivé. Ils prennent aussi celui d'Auguste ; sur quoi Guillaume III. roi d'Angleterre, disoit que le titre de semper Augustus étoit celui qui convenoit le mieux à l'empereur Léopold, attendu que ses troupes n'étoient jamais prêtes à entrer en campagne qu'au mois d'Août. Il prend aussi le titre d'invincible, de chef temporel de la Chrétienté, d'avoüé ou défenseur de l'Eglise, &c. En parlant à l'empereur, on l'appelle sacrée majesté. Il porte dans ses armes un aigle à deux têtes, ce qui est, dit-on, un symbole des deux empires de Rome & de Germanie. (?)

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    Étymologie de « empereur »

    Emprunté du latin imperatorem accusatif d'imperator. (Vers 980) emperador (forme de Provence), puis vers 1100 empereur.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Provenç. emperaire, emperador?; espagn. et portug. emperador?; ital. imperatore?; du lat. imperatorem, de imperare, commander (voy. EMPIRE). Le provençal emperaire, le vieux français emperere est le nominatif, d'imperátor, avec l'accent sur ra?; emperador, empereor est le régime, d'imperatórem, avec l'accent sur to.

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    EMPEREUR, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 empereür désigne Honorius, empereur d'Occident (Alexis, éd. Chr. Storey, 306); ca 1100 empereur « chef du Saint Empire romain germanique » (Roland, éd. J. Bédier, 954) 2. ca 1138 « chef souverain de certains États » (Gaimar, Hist. des Anglais, éd. Th. D. Hardy et Ch. T. Martin, 3568); 3. ca 1150 « chef suprême dans l'empire romain » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 305). Empr. au lat. class.imperator « chef; chef d'armée; empereur ».

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    empereur

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    empereur

    Les rimes de « empereur »


    On recherche une rime en 9R .

    Les rimes de empereur peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en 9R

    Rimes de mi-farceur      Rimes de postérieur      Rimes de frimeurs      Rimes de atténuateur      Rimes de acheteurs      Rimes de respirateur      Rimes de encreurs      Rimes de babeurre      Rimes de sueur      Rimes de producteurs      Rimes de glaneur      Rimes de nourrisseur      Rimes de demeurent      Rimes de freineurs      Rimes de blanchisseurs      Rimes de braqueurs      Rimes de demeure      Rimes de éclaireurs      Rimes de dispensateur      Rimes de étameurs      Rimes de fureurs      Rimes de piqueurs      Rimes de anticatalyseurs      Rimes de diseur      Rimes de enjoliveur      Rimes de chroniqueur      Rimes de heures      Rimes de farceur      Rimes de flingueur      Rimes de sprinteur      Rimes de sauveur      Rimes de terreurs      Rimes de fraudeur      Rimes de rayonneur      Rimes de gribouilleur      Rimes de Poulseur      Rimes de castrateur      Rimes de persifleurs      Rimes de pagayeurs      Rimes de balayeurs      Rimes de blasphémateur      Rimes de fonceur      Rimes de rémunérateur      Rimes de enfileur      Rimes de exploreur      Rimes de moteur      Rimes de attrapeur      Rimes de effleures      Rimes de ergoteurs      Rimes de rieurs     

    Mots du jour

    mi-farceur     postérieur     frimeurs     atténuateur     acheteurs     respirateur     encreurs     babeurre     sueur     producteurs     glaneur     nourrisseur     demeurent     freineurs     blanchisseurs     braqueurs     demeure     éclaireurs     dispensateur     étameurs     fureurs     piqueurs     anticatalyseurs     diseur     enjoliveur     chroniqueur     heures     farceur     flingueur     sprinteur     sauveur     terreurs     fraudeur     rayonneur     gribouilleur     Poulseur     castrateur     persifleurs     pagayeurs     balayeurs     blasphémateur     fonceur     rémunérateur     enfileur     exploreur     moteur     attrapeur     effleures     ergoteurs     rieurs     


    Les citations sur « empereur »

    1. L'Empereur envoya un jour à Mme Duchâtel son portrait enrichi de diamants; elle garda le portrait et renvoya les diamants.

      Auteur : Hortense de Beauharnais - Source : Mémoires, I, 207 (1922-1926)


    2. En Chine, vous le savez déjà, l'empereur est un Chinois, et tous ses sujets sont des Chinois. Cette histoire s'est passée il y a bien des années, et c'est pourquoi il vaut la peine de l'écouter, avant qu'elle ne tombe dans l'oublie.

      Auteur : Hans Christian Andersen - Source : Le Rossignol et l'Empereur de Chine (1843)


    3. Il me semble que l'empereur d'aujourd'hui traite un peu lestement les prêtres, les moines et les papes.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 11 mai 1781


    4. Tout à coup le maréchal des logis cria à ses hommes: Vous ne voyez donc pas l'Empereur, s...! Sur-le-champ l'escorte cria vive l'Empereur! à tue-tête.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : La Chartreuse de Parme (1839)


    5. Ces deux moitiés de Dieu, le pape et l'empereur.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Hernani (1830)


    6. Ils poulsoient et chassoient hors du siege imperial les empereurs les uns par les autres, ne plus ne moins qu'une cheville chasse l'autre.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Galba, 2


    7. Quand les soldats étaient morts sur le champ de bataille, Napoléon leur disait : « Soldats, je suis content de vous », et alors il y en avait tout de même un ou deux qui se redressaient pour crier : « Vive l'Empereur ! » et qui retombaient morts.

      Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)


    8. Un jour à Sainte-Hélène, un triste jour dont nul soleil ne dévorait plus les brumes, quelqu'un fit cette remarque ingénieuse, qu'il n'y a pas de fumée sans feu. - - Il y a, dit l'Empereur, la gloire.

      Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Les Trois Impostures (1922), 244


    9. Ce siècle avait deux ans! Rome remplaçait Sparte, - Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, - Et du premier consul déjà, par maint endroit, - Le front de l'empereur brisait le masque étroit.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Feuilles d'automne (1831)


    10. Plus tard, rentrés chez eux, ils gardent secrètement le sacrement des Bat-d'Af, comme les princes du Pape, de l'Empereur ou du Roi s'enorgueillisent d'avoir été, il y a mille ans, simple brigands d'une bande héroïque.

      Auteur : Jean Genet - Source : Pompes funèbres (1947)


    11. Les jeunes sont tellement puritains! Ils veulent se laver de la souillure du bien-être et ils en reviendraient volontiers à l'arc, aux flèches, et à l'empereur Barberousse.

      Auteur : John Le Carré - Source : Un petite ville en Allemagne (1969)


    12. La chrétienté n'avait pas été totalitaire: les Etats totalitaires sont nés de la volonté de trouver une totalité sans religion, et elle avait connu au moins le pape et l'empereur; mais, comme l'Inde, elle avait été un tout.

      Auteur : André Malraux - Source : Les Voix du silence (1951)


    13. Notre armée déroute. L'empereur est mort!

      Auteur : Paul Claudel - Source : Tête d'or (1890)


    14. Le troisième empereur de la vingt-et-unième dynastie, à qui on apporta des pierres précieuses trouvées dans une mine, la fit fermer, ne voulant pas fatiguer son peuple à travailler pour une chose qui ne pouvait ni le nourrir ni le vêtir.

      Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : De l'esprit des lois (1748), VII, 6


    15. La crainte d'être déposé est un plus grand frein pour les empereurs turcs que les lois de l'Alcoran.

      Auteur : Voltaire - Source : Essai sur les moeurs (1756), Progrès des turcs


    16. Il y a le vol en petit, comme les vôtres, et puis il y a le vol en grand, comme les miens. Pour le vol en petit, on vous fourre en prison tôt ou tard. Pour le vol en grand, on vous nomme Empereur et on vous colle au Panthéon quand vous faites couic.

      Auteur : Eugène Gladstone O'Neill - Source : L'Empereur Jones (1920)


    17. C'est le déjeuner d'un petit ver que le coeur et la vie d'un grand et triomphant empereur.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, II, 12


    18. L'empereur Charles Quint disait qu'il parlait espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à son cheval.

      Auteur : Philip Kerr - Source : Hôtel Adlon (2012)


    19. L'empereur s'était arrêté à Lyadi, à quatre lieues du champ de bataille; la nuit venue, il apprend que Mortier, qu'il croit derrière lui, l'a dépassé.

      Auteur : Philippe-Paul de Ségur - Source : Histoire de Napoléon et de la Grande Armée en 1812 (1824)


    20. Enthousiasme: Ne peut être provoqué que par le retour des cendres de l'Empereur. Toujours impossible à décrire, et pendant deux colonnes le journal ne parle que de ça.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    21. L'Empereur doit être considéré comme le messie des idées nouvelles.

      Auteur : Napoléon III - Source : Des idées napoléoniennes (1860)


    22. Il se rendait compte que son caractère était à l'opposé de celui de l'empereur Napoléon Bonaparte, lui qui avait clamé: « Toutes les femmes du monde ne me feront pas perdre une seule heure. » Bony était troublé de s'avouer à quel point il connaissait mal la psychologie féminine. Une femme intelligente comme la sienne, aurait pu disserter longuement là-dessus , remarquer une inflexion de voix, une expression des yeux, de la bouche et, en faisant la somme de tout cela, aurait réussi à multiplier sa réponse par l'intuition, à la diviser par l'imagination, et fini par faire le tour de ces trois femmes.

      Auteur : Arthur Upfield - Source : La maison maléfique (1952)


    23. Un empereur changea les moeurs des Chinois en modifiant la langue, voilà qui me paraît fort possible. Il y a une force du langage, mais il faut savoir où l'appliquer ...

      Auteur : Raymond Queneau - Source : Bâtons, chiffres et lettres (1950)


    24. L'empire est quelque chose, et l'Empereur n'est rien.

      Auteur : Pierre Corneille - Source : Attila, I, 2, Valamir


    25. Etoile: Chacun a la sienne, comme l'Empereur.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


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    Les mots proches de « empereur »

    Empaffer (s')Empaillé, éeEmpalerEmpampré, éeEmpanEmpanaché, éeEmpanacherEmpantouflé, éeEmpaqueté, éeEmpaqueterEmparementEmparenté, éeEmparer (s')EmparesserEmparfumerEmparquerEmpâté, éeEmpatelinerEmpâtementEmpâterEmpaumerEmpaumureEmpêchant, anteEmpêché, éeEmpêchementEmpêcherEmpeigneEmpeigné, éeEmpeignementEmpenné, éeEmpennerEmpereurEmperlerEmpesé, éeEmpeserEmpeseur, euseEmpesté, éeEmpesterEmpêtré, éeEmpêtrementEmpêtrerEmphaseEmphasé, éeEmphasisteEmphatiqueEmphytéoseEmpiégerEmpierrementEmpierrerEmpiété, ée

    Les mots débutant par emp  Les mots débutant par em

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    Les synonymes de « empereur»

    Les synonymes de empereur :

      1. césar
      2. souverain
      3. monarque
      4. chef
      5. kaiser
      6. tsar
      7. mikado
      8. autocrate

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    Fréquence et usage du mot empereur dans le temps


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