Définition de « lecture »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot lecture de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur lecture pour aider à enrichir la compréhension du mot Lecture et répondre à la question quelle est la définition de lecture ?

NOM genre (f) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|l?k.ty?) lecture (f)

  • Action d’une personne qui lit à haute voix. - Sa lecture est parfaite. Sa lecture est monotone.

  • Se dit le plus souvent de la reproduction par la voix d’un texte écrit ou imprimé. - On fit la lecture du contrat de mariage en présence de tous les parents. - J’ai assisté hier à la lecture d’une belle pièce. - Ce discours est moins intéressant à la lecture qu’à l’audition. - Cette pièce est de celles qui gagnent à la lecture.

  • (ucf|action), habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir. - La lecture de cet ouvrage est très attachante. - Il aime beaucoup la lecture. - S’attacher à une lecture, s’adonner à la lecture. - Il a beaucoup acquis par la lecture des bons auteurs. - La lecture forme l’esprit.

  • S’emploie surtout au pluriel pour désigner ce qu’on lit, ce qu’on a lu. - Les bonnes lectures, les mauvaises lectures. - Il a bien profité de ses lectures.

  • Se dit encore de l’instruction qui résulte de la lecture. - C’est un homme qui n’a point de lecture, qui n’a aucune lecture, qui a beaucoup de lecture, qui est d’une prodigieuse lecture. - Il est rempli, nourri de la lecture des anciens.

  • (ucf|enseignement) qui rend les enfants ou les illettrés capables de lire. - Nouvelle méthode de lecture. - Cette mère a appris à ses enfants la lecture et l’écriture.

  • (ext) Se dit de textes particulièrement choisis pour développer l’art et le goût de la lecture chez les enfants. - Premier livre de lecture. - Lectures enfantines. - Lectures pour les adolescents. Synonyme : sermonizeAnglais|sermonize


    Expression : comité de lecture cabinet de lecture



    Définitions de « lecture »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    LECTURE, subst. fém.

    A. ? [Correspond à lire I A]
    1.
    a) Action de lire, de déchiffrer visuellement des signes graphiques qui traduisent le langage oral. Lecture à haute voix, mentale, silencieuse. Le seul danger est qu'une licence n'en amène une autre et que l'orthographe ne devienne tellement personnelle que la moindre lecture exige un travail de déchiffrement (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 71).
    ? ENSEIGN. [Matière de l'enseignement élémentaire] Livre de lecture; écriture et lecture. Alors, j'entendis et je vis qu'un exercice de lecture au tableau était déjà en train, dans la classe des grands, éclairée sur la cour et séparée de celle-ci (Frapié, Maternelle,1904, p. 24).Un premier accessit de lecture (Gyp, Souv. pte fille,1928, p. 206).
    SYNT. Apprentissage de la lecture par des méthodes analytiques ou globales, mixtes, gestuelles, synthétiques ou phonétiques.
    ? PSYCHANAL. Erreur, faute de lecture. Dans les erreurs de lecture, nous nous trouvons en présence d'une situation psychique qui diffère nettement de celle des lapsus de la parole et de l'écriture (Freud, Introd. psychanal., trad. par S. Jankélévitch, 1923, p. 82).
    b) Fait de savoir lire. Jusqu'ici, et depuis la plus haute antiquité, la lecture et l'écriture étaient les seuls modes d'échange comme les seuls procédés de travail et de conservation de l'expression par le langage (Valéry, Variété III,1936, p. 48).
    2. Déchiffrage de toute notation.
    ? Lecture d'une carte. On me rase avec cette histoire de certificat militaire. On en a reçu le programme. (...) la gymnastique, mouvements, boxe, etc... et la lecture de la carte d'état-major (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1907, p. 231).
    ? MUS. Lecture d'un morceau de musique, d'une partition. Reconnaître, à lecture et à audition, la tonalité d'un fragment sans altérations chromatiques dans les modes classiques et le mineur (Enseign. mus., 1, 1950, p. 14).
    ? En partic.
    ? Lecture labiale, lecture sur les lèvres. ,,Observation faite par une personne sourde des mouvements articulatoires et faciaux qui accompagnent le langage parlé pour arriver à sa compréhension`` (Kamen. 1972). Synon. labiolecture (s.v. labio-).
    ? Lecture tactile. Lecture pratiquée par les aveugles qui se servent de livres imprimés en relief (Ds Greimas-Courtés 1979).
    ? Lecture de pensée. Fait de lire la pensée cachée de quelqu'un en observant ses manifestations musculaires involontaires (ds Piéron 1973).
    B. ?
    1.
    a) [Correspond à lire I B] Action de prendre connaissance du contenu d'un texte écrit pour se distraire, s'informer. Lecture favorite; lecture d'un auteur, d'un écrivain, d'un poète; être absorbé, enfoncé, plongé dans la lecture d'un journal, d'un livre; un livre d'une lecture entraînante. La lecture des romans fausse l'imagination des jeunes personnes du sexe en leur créant une nature humaine idéale qui désenchante les relations communes de famille, de société (Maine de Biran, Journal,1816, p. 126).Je m'absorbai dans la lecture de l'affiche et j'évitai de me retourner (Duhamel, Confess. min.,1920, p. 132):
    1. Le couple donc, ? deux hommes, ? a sonné tout à l'heure à ma porte, alors que, confiant dans la trève mondaine du dimanche, j'étais plongé dans la lecture de Bajazet, tragédie turque de M. Racine. Farrère, Homme qui assass.,1907, p. 60.
    ? Lecture cursive*.
    ? [Sans compl.] La première lecture garde trop de passivité. Le lecteur y est encore un peu un enfant, un enfant que la lecture distrait. Mais tout bon livre à peine achevé doit être immédiatement relu. Après l'esquisse qu'est la première lecture, vient l'?uvre de lecture (Bachelard, Poét. espace,1957, p. 38).
    ? BIBLIOTHÉCON. Près d'un milliard d'ouvrages était consacré aux bibliothèques de lecture publique (Masson, Salvan, Bibl.,1961, p. 92).
    ? Locutions Cabinet de lecture. Lieu où moyennant un abonnement, on peut lire ou emprunter des livres. Dumouchel prit, en leur nom, un abonnement à un cabinet de lecture (Flaub., Bouvard, t. 1, 1880, p. 120).
    Salle de lecture. C'est à la bibliothèque de Saint-Pétersbourg, hiver 1905. La grande salle de lecture est silencieuse comme un tombeau (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 103).
    Salon de lecture. Salon-bibliothèque.
    ? ENSEIGN. Lecture rapide. L'expression « lecture rapide » désigne en fait la lecture efficace moderne; cette efficacité porte sur : la vitesse de lecture; la compréhension du texte lu; la mémorisation du texte lu (d'apr. Commun. 1971). La Lisibilité et la Lecture Rapide ne visent nullement à brimer écrivains et lecteurs, mais au contraire à leur permettre de communiquer sans déformation, ni entrave (F. Richaudeau, La Lisibilité, Paris, Denoël, 1969, p. 141).
    ? RELIG. [Portant sur les textes de l'Écriture, de la Vie des Saints que l'on lit pour soi ou à haute voix en public] Une heure d'oraison, une demi-heure de lecture spirituelle, le chemin de la croix (Dupanloup, Journal,1855, p. 178).
    b) Arg. Être en lecture. [En parlant d'une prostituée] ,,Être occupée avec un client`` (Esn. 1966).
    2. [Correspond à lire IB2] Action de porter à la connaissance d'une (ou plusieurs) personnes le contenu d'un texte.
    a) Action de lire un texte à quelqu'un pour le distraire, l'informer. Donner lecture; faire la lecture à qqn d'une lettre, d'un livre. Hélène ouvrait sa boîte à couleurs, préparait sa toile et se mettait à peindre, tandis que Gérard lui faisait la lecture (Theuriet, Mariage Gérard,1875, p. 113).Il arrivait aussi que maman me demandât de poursuivre à haute voix la lecture commencée pour moi seul (Duhamel, Confess. min.,1920, p. 174).
    b) Action de lire un texte à quelqu'un de manière officielle. Lecture d'un arrêt, d'une proclamation. Le jury ayant répondu affirmativement à toutes les questions posées, le président fit lecture de la sentence, qui condamnait Apolline à la peine capitale (Borel, Champavert,1833, p. 35):
    2. ... les formalités, la lecture du code, les questions posées, la signature des pièces, furent expédiées si rondement, qu'ils se regardèrent, se croyant volés d'une bonne moitié de la cérémonie. Zola, Assommoir,1877, p. 436.
    ? En partic., domaine du théâtre.Examen d'une pièce par un comité. C'est notre lecture à la Comédie-Française,... Déjà! C'est pour après-demain (Goncourt, Journal,1865, p. 159).
    ? Comité de lecture. Il est plus difficile pour vous d'être reçu par le théâtre que par le public. Le vieux comité de lecture vaincu, tout est dit (Hugo, Corresp.,1862, p. 383).
    ? DR. CONSTITUTIONNEL. ,,Dans la terminologie parlementaire, discussion d'un projet ou d'une proposition de loi par une assemblée`` (Jur. 1971). Le conseil de la République examine, pour avis, les projets et propositions de loi votés en première lecture par l'Assemblée Nationale (Doc. hist. contemp., Constitution, 1946, p. 185).
    3. Ce qui est lu. Avouez franchement, mon cher sénateur, que vous voulez me séduire et m'embarquer dans vos lectures favorites (J. de Maistre, Soirées St-Pétersbourg, t. 1, 1821, p. 229).À vous deux, vous aviez conçu un projet, inspiré peut-être de vos lectures d'enfant (Mauriac, Mal Aimés,1945, p. 151):
    3. Et pourtant, avec un peu de recul, on se prend à aimer cela; en songeant que ç'a été la lecture d'une époque naïve, superficielle, élégante et insupportable! Rivière, Corresp. [Alain-Fournier], 1907, p. 278.
    ? Avoir, prendre de la lecture (fam.). ,,Avoir, prendre de quoi lire`` (Rob.).
    ? Le plus souvent au plur. Bonnes, mauvaises, saines lectures. Il y a de bonnes lectures. Ne pas se croire obligé de tant lire, de tout lire (...). Il y a de mauvaises lectures : peste à éviter (...). Un mauvais livre, un mauvais journal suffisent à perdre une âme, beaucoup d'âmes (Marcel1938).
    4. Savoir, culture tirée des lectures. Que d'expériences, de faits, de lectures! Quelle érudition, quelle perspicacité (Flaub., Corresp.,1864, p. 4).
    C. ? Moderne
    1. Manière de comprendre, d'interpréter un texte, un événement. Lecture plurielle. Dans le mal, comme dans le rêve, il n'y a pas de lectures multiples. D'où la simplicité des criminels (S. Weil, Pesanteur,1943, p. 27).
    2. SÉMIOTIQUE LITTÉR. ,,Mise en ?uvre d'un ensemble de procédures d'analyse portant sur un texte donné`` (D.D.L. 1976).
    D. ? TECHNOLOGIE
    1. ACOUSTIQUE
    ? Lecture rapide. ,,Passage à vitesse accélérée d'une bande magnétique enregistrée sans qu'elle cesse d'être compréhensible`` (Radio 1972).
    ? Lecture au son. ,,Déchiffrage d'un texte en code morse par différenciation de signaux audibles`` (Électron. 1963-64).
    ? Lecture d'enregistrement. Reproduction des sons enregistrés sous leur forme originale. Lecture par le pick-up (cf. Rob.;Électron.1963-64).
    ? Tête de lecture (d'un électrophone). Lecteur terminé par un bras de lecture et par une pointe de lecture, constituée par une aiguille ou un cristal en contact avec le sillon du disque (cf. Rob. Suppl. 1970; ds Lar. Lang. fr.).
    ? Têtes de lecture, d'enregistrement, d'effacement (d'un magnétophone). ,,Circuits magnétiques qui impressionnent ou sont impressionnés par des supports d'enregistrements magnétiques`` (Électron. 1950). Défilant à la bonne vitesse, il ne faut pas pour autant que la bande se balade à son gré devant les têtes de lecture (Que choisir?avr. 1981, no161, p. 20).
    2. INFORMAT. Acte de lire un support informationnel pour en extraire le contenu afin de le transcrire sur un autre support, de le coder, de le traiter par algorithmes ou programmes, ou de l'éditer en clair. Lecture directe, magnétique, optique (Bureau 1972). V. magnéto-lecture s.v. magnéto-.
    Prononc. et Orth. : [l?kty:?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1350 « instruction, enseignement » (Gilles li Muisis, Poésies, éd. K. de Lettenhove, I, 106); 2. ca 1380 « texte liturgique » (Jeh. des Preis, Geste de Liege, 38632 ds Gdf.); 3. id. « savoir acquis en lisant » (Id., ibid., 6502 ds Gdf.); 4. 1445 « action de lire, à haute voix » (Livre Roisin, éd. Brun- Lavainne, 415), 1561 « action de lire, pour soi » (J. Grevin, Gelodacrye, éd. L. Pinvert, p. 344); 5. 1676 « ce qu'on lit » (Mmede Sévigné, Lettres, éd. M. Monmerqué, t. 5, p. 43); 6. 1741 « action de déchiffrer toute espèce de notation (ici la musique) » (M. Corette, Méthode de violoncelle, 1); 7. 1789 « chacune des discussions auxquelles est soumise un projet de loi » (Règl. du 29 juillet ds Brunot t. 9, 2, p. 778); 8. 1959 « première phase de la reproduction des sons enregistrés » (Électron.). II. 1717 « discours, sermons » (Nouv. de la République des Lettres, p. 295 ds Barb. Infl., pp. 16-17); 1795 « conférence » (De La Tocnaye, Promenade autour de la Grande Bretagne, 194, ibid.) I empr. au lat. médiév. lectura « lecture, études, érudition, commentaire juridique » (xiveds Nierm.). II empr. à l'angl. lecture « conférence » (1536 ds NED), de même origine que le français. Fréq. abs. littér. : 5 671. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 250, b) 9 097; xxes. : a) 7 838, b) 8 342. Bbg. Dossiers de mots... Néol. Marche. 1979, no11, p. 43 (s.v. lecture magnétique), p. 44 (s.v. lecture optique). - Maulnier (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp. 133-134.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    lecture \l?k.ty?\ féminin

    1. Action d'une personne qui lit à haute voix.
      • Sa lecture est parfaite. Sa lecture est monotone.
    2. (En particulier) Reproduction par la voix d'un texte écrit ou imprimé.
      • On fit la lecture du contrat de mariage en présence de tous les parents.
      • J'ai assisté hier à la lecture d'une belle pièce.
      • Ce discours est moins intéressant à la lecture qu'à l'audition.
      • Cette pièce est de celles qui gagnent à la lecture.
    3. Action, habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir.
      • Aristote n'a connu que le bras hectocotylisé des octopus, comme on peut s'en convaincre facilement par la lecture attentive des passages en question, mais il l'a connu fort exactement. (Japetus Steenstrup, « La formation des hectocotyles chez les Argonautes et les Tremoctopus expliquée par la découverte d'organes analogues chez les Céphalopodes en général », dans les Archives des sciences physiques et naturelles, tome 36, Lausanne : chez Georges Bridel & Paris : chez G. Masson, 1882, p. 76)
      • Toute l'action, dans la lecture, est le fait de celui qui lit. Voilà pourquoi les liseurs les plus attentifs, les moins lassables, se recrutent parmi les gens habituellement environnés de repos, les gens qui ne voient pas beaucoup remuer le monde autour d'eux. (La Revue de France, sous la direction éditoriale de Marcel Prévost & ?Raymond Recouly, La Renaissance du livre, 1922, vol. 2, no 5, p. 686)
      • Ce canapé restera pour moi celui de Guerre et Paix : on se souvient de la date et du lieu d'une lecture, quand elle a été une grande joie. (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 23.)
      • Les longs étés à Nollet, et les lectures dans la fraîcheur du salon, sur le canapé de Guerre et Paix, les lectures aussi de l'automne devant un grand feu, et les nuits tôt venues de l'hiver où dans un lit calfeutré on n'en finit plus de lire, tandis que le vent passe et tourne autour de la maison. (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87.)
      • Sur le canapé du salon, qui serait plus tard celui de Guerre et Paix, commencèrent mes premières longues lectures de l'été, qui ont une saveur si particulière dans une pièce fraîche aux volets clos. (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, pages 125-126.)
      • Comme la lecture est l'acte le plus individuel qui soit (bien plus encore que l'acte sexuel), on comprend qu'elle soit un « horrible danger » pour toute inquisition réelle ou virtuelle. (Philippe Sollers, Éloge de l'infini, Gallimard, page 367)
    4. S'emploie surtout au pluriel pour désigner ce qu'on lit, ce qu'on a lu.
      • Les bonnes lectures, les mauvaises lectures.
      • Il a bien profité de ses lectures.
    5. Instruction qui résulte de la lecture.
      • Cette remarque pose, d'ailleurs, à l'historien, un problème. L'analyse qui est la sienne s'appuie sur SA lecture, véritable relecture dans un contexte parfaitement différent. (Yvonne Turin, Littérature engagée et anticolonialisme européen dans l'Algérie du Centenaire: le cas singulier d'Albert Truphémus, dans la Revue d'Histoire moderne et contemporaine, tome XXIII, 1976, page 617)
      • Non, ce dernier fut simplement effaré à la lecture des chiffres fournis par les grouillots du ministère de l'Éducation nationale qui, en bons subordonnés, travaillent, eux, et en plus font plaisir au chef ! (Peggy Derder, Mon cas d'école, Flammarion, 2010, chap. 1)
      • C'est un homme qui n'a point de lecture, qui n'a aucune lecture, qui a beaucoup de lecture, qui est d'une prodigieuse lecture.
      • Il est rempli, nourri de la lecture des anciens.
    6. Enseignement qui rend les enfants ou les illettrés capables de lire.
      • Nouvelle méthode de lecture.
      • Cette mère a appris à ses enfants la lecture et l'écriture.
    7. (Par extension) Se dit de textes particulièrement choisis pour développer l'art et le goût de la lecture chez les enfants.
      • Premier livre de lecture.
      • Lectures enfantines.
      • Lectures pour les adolescents.
    8. (Par analogie) Observation visuelle.
      • Cela tient de l'astrologie, de la tarologie, de la divination, des tables tournantes, de la chiromancie, ou de la lecture des viscères. Et pourtant, pendant ces trente dernières années, les dirigeants du monde occidental n'ont eu d'autre solution que de recourir à la kremlinologie pour tenter de comprendre les ressorts de la politique soviétique [?]. (Olivier Da Lage, ?Thomas Schreiber & ?Gérard Grzybek, Le Secrétaire général, Paris : chez Pierre Befond, 1987, chap. 7)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    LECTURE. n. f.
    Action d'une personne qui lit à haute voix. Sa lecture est parfaite. Sa lecture est monotone. Il se dit le plus souvent de la Reproduction par la voix d'un texte écrit ou imprimé. On fit la lecture du contrat de mariage en présence de tous les parents. J'ai assisté hier à la lecture d'une belle pièce. Ce discours est moins intéressant à la lecture qu'à l'audition. Cette pièce est de celles qui gagnent à la lecture. Comité de lecture, Assemblée devant laquelle on lit les ouvrages destinés à un théâtre et qui juge s'ils méritent d'être représentés. Le Comité de lecture de la Comédie-Française. Il désigne aussi l'Action, l'habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir. La lecture de cet ouvrage est très attachante. Il aime beaucoup la lecture. S'attacher à une lecture, s'adonner à la lecture. Il a beaucoup acquis par la lecture des bons auteurs. La lecture forme l'esprit. Il s'emploie surtout au pluriel pour désigner Ce qu'on lit, ce qu'on a lu. Les bonnes lectures, les mauvaises lectures. Il a bien profité de ses lectures. Cabinet de lecture, Lieu où, moyennant une rétribution, on lit sur place ou l'on emprunte des journaux et des livres. Il se dit encore de l'Instruction qui résulte de la lecture. C'est un homme qui n'a point de lecture, qui n'a aucune lecture, qui a beaucoup de lecture, qui est d'une prodigieuse lecture. Il est rempli, nourri de la lecture des anciens. Il désigne aussi l'Enseignement qui rend les enfants ou les illettrés capables de lire. Nouvelle méthode de lecture. Cette mère a appris à ses enfants la lecture et l'écriture. Par extension, il se dit de Textes particulièrement choisis pour développer l'art et le goût de la lecture chez les enfants. Premier livre de lecture. Lectures enfantines. Lectures pour les adolescents.

    Littré

    LECTURE (lè-ktu-r') s. f.
    • 1Action de lire. Ah?! seigneur, ce billet n'est point coup d'aventure?; C'est pourquoi hâtez-vous d'en faire la lecture, Mairet, Soliman, III, 2.

      Particulièrement. Action d'une personne qui lit à haute voix. On fit la lecture du contrat de mariage en présence des parents. Tous les dimanches il fait la lecture à sa famille. Outre la lecture assidue que chacun en devait faire en particulier [de la loi, chez les Juifs], on en faisait tous les sept ans, dans l'année solennelle de la rémission et du repos, une lecture publique et comme une nouvelle publication, à la fête des Tabernacles, où tout le peuple était assemblé durant huit jours, Bossuet, Hist. II, 3. Dorine?: Oui, il y a une lecture. - Lucie?: Oh?! quand je serai mariée, j'aurai des lectures aussi, Genlis, Théât. d'éduc. Enfant gâté, I, 3. Les uns, à la lecture, observaient le silence, D'autres parlaient tout bas de paix et de clémence, Chénier M. J. Gracques, III, 5.

    • 2L'action, l'habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir. La lecture de cet ouvrage est attachante. Ne trouvant point d'autres plaisirs, j'ai été contraint de choisir celui de la lecture, Voiture, Lett. 26. Notre concitoyen, disaient-ils en pleurant, Perd l'esprit?; la lecture a gâté Démocrite, La Fontaine, Fabl. VIII, 26. La lecture apprend aussi, ce me semble, à écrire, Sévigné, à Mme de Grignan, 17 juill. 1789. Sans la consolation de la lecture, nous mourrions d'ennui présentement, Sévigné, 30 sept. 1671. Tout ignorante que je suis, je sais que la lecture donne une assez grande expérience pour n'être surpris de rien, Maintenon, Lett. au duc de Noailles, 1er mars 1711. Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture, Boileau, Sat. III. La lecture agrandit l'âme, et un ami éclairé la console, Voltaire, Ingénu, 11. Sénèque était alors [dit Quintilien] presque le seul auteur dont la lecture plût aux jeunes gens, Diderot, Claude et Nér. II, 102.

      Il s'emploie quelquefois au pluriel. Il a profité de ses lectures.

      Cabinet de lecture, lieu où, moyennant une rétribution, on lit des journaux et des livres.

    • 3La chose lue. Quand une lecture vous élève l'esprit et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage, La Bruyère, I.
    • 4Instruction qui résulte de la lecture. Sans la lecture, le plus beau naturel est ordinairement sec et stérile, Saint-Évremond, dans RICHELET. Et son feu, dépourvu de sens et de lecture, S'éteint à chaque pas faute de nourriture, Boileau, Art p. III. Il est certain que Rabelais avait beaucoup d'esprit et de lecture, et un ait particulier de débiter des choses savantes comme de pures fadaises, Fontenelle, Oracles, I, 18. Des hommes qui se piquent d'un peu plus de lecture que les autres, Massillon, Carême, Doutes. On peut dire d'une grande lecture ce que Sénèque dit d'une vaste bibliothèque, qu'au lieu d'enrichir et d'éclairer l'esprit, elle ne sert le plus souvent qu'à y jeter le désordre et la confusion, Rollin, Trait. des Ét. liv. III, ch. 3.
    • 5Il se dit par opposition à représentation, en parlant d'une pièce de théâtre. Il n'y a que le seul Racine qui soutienne constamment l'épreuve de la lecture, Voltaire, Comm. Corn. rem. Ariane, IV, 3. Il me disait que le succès au théâtre dépend entièrement d'un acteur ou d'une actrice?; mais qu'à la lecture, il ne dépend que de l'arrêt équitable et sévère d'un juge et d'un écrivain tel que vous, Voltaire, D. Pèdre, Épît. dédic.

      Comité de lecture, jury de lecture, assemblée devant laquelle on lit les ouvrages destinés à un théâtre, et qui juge s'ils méritent d'être représentés.

    • 6L'art de lire. Maître de lecture et d'écriture. Il enseigne la lecture et l'écriture aux enfants.
    • 7On commence à dire lectures pour leçons, séances d'enseignement, cours publics?; c'est un mot transcrit de l anglais lecture, au lieu d'en être traduit?; l'importation en paraît inutile et peu heureuse.

    HISTORIQUE

    XVe s. Establi et ordonné quatre docteurs lisans ordinairement à tous escoliers et estudians qui se voudront trouver et assister à leur lecture et doctrine es escoles et colleges par ce ordonnés, Ordonnance, 29 août 1498.

    XVIe s. ?Je vous jure Que de ces livres la lecture Diminue merveilleusement à la femme l'entendement, Marot, IV, 164. Il y a double lecture en cest endroict, et selon l'autre il faudroit traduire?, Amyot, Pomp. 39, note.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    LECTURE, s. f. (Arts.) c'est l'action de lire, opération que l'on apprend par le secours de fait.

    Cette opération une fois apprise, on la fait des yeux, ou à haute voix. La premiere requiert seulement la connoissance des lettres, de leur son, & de leur assemblage ; elle devient prompte par l'exercice, & suffit à l'homme de cabinet. L'autre maniere demande, pour flater l'oreille des auditeurs, beaucoup plus que de savoir lire pour soi-même ; elle exige, pour plaire à ceux qui nous écoutent, une parfaite intelligence des choses qu'on leur lit, un son harmonieux, une prononciation distincte, une heureuse fléxibilité dans les organes de la voix, tant pour le changement des tons que pour les pauses nécessaires.

    Mais, quel que soit le talent du lecteur, il ne produit jamais un sentiment de plaisir aussi vif que celui qui nait de la déclamation. Lorsqu'un acteur parle, il vous anime, il vous remplit de ses pensées, il vous transmet ses passions ; il vous présente, non une image, mais une figure, mais l'objet même. Dans l'action tout est vivant, tout se meut ; le son de la voix, la beauté du geste, en un mot tout conspire à donner de la grace ou de la force au discours. La lecture est toute dénuée de ce qui frappe les sens ; elle n'emprunte rien d'eux qui puisse ébranler l'esprit, elle manque d'ame & de vie.

    D'un autre côté, on juge plus sainement par la lecture ; ce qu'on écoute passe rapidement, ce qu'on lit se digere à loisir. On peut à son aise revenir sur les mêmes endroits, & discuter, pour ainsi dire, chaque frase.

    Nous savons si bien que la déclamation, la récitation, en impose à notre jugement ; que nous remettons à prononcer sur le mérite d'un ouvrage jusqu'à la lecture que nous ferons, comme on dit, l'?il sur le papier. L'expérience que nous avons de nos propres sens, nous enseigne donc que l'?il est un censeur plus severe & un scrutateur bien plus exact que l'oreille. Or l'ouvrage qu'on entend réciter, qu'on entend lire agréablement, séduit plus que l'ouvrage qu'on lit soi-même & de sens froid dans son cabinet. C'est aussi de cette derniere maniere que la lecture est la plus utile ; car pour en recueillir le fruit tout entier, il faut du silence, du repos & de la méditation.

    Je n'étalerai point les avantages qui naissent en foule de la lecture. Il suffit de dire qu'elle est indispensable pour orner l'esprit & former le jugement ; sans elle, le plus beau naturel se desséche & se fane.

    Cependant la lecture est une peine pour la plûpart des hommes ; les militaires qui l'ont négligée dans leur jeunesse, sont incapables de s'y plaire dans un âge mûr. Les joueurs veulent des coups de cartes & de dés qui occupent leur ame, sans qu'il soit besoin qu'elle contribue à son plaisir par une attention suivie. Les financiers, toujours agités par l'amour de l'intérêt, sont insensibles à la culture de leur esprit. Les ministres, les gens chargés d'affaires, n'ont pas le tems de lire ; ou s'ils lisent quelquefois, ce n'est, pour me servir d'une image de Platon, que comme des esclaves fugitifs qui craignent leurs maîtres. (D. J.)

    Lectures ou Discours de Boyle, (Théol.) c'est une suite de discours fondés par Robert Boyle en 1691, dans le dessein, comme lui-même l'annonce, de prouver la vérité de la religion chrétienne contre les Infideles, sans entrer dans aucune des controverses ou disputes qui divisent les Chrétiens. Le but de cet ouvrage est aussi de résoudre les difficultés, & de lever les scrupules qu'on peut opposer à la profession du Christianisme.

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    Étymologie de « lecture »

    Lat. lectura, de lectum, supin de legere, lire.

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    Du latin lectura ? voir lecteur.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    LECTURE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1350 « instruction, enseignement » (Gilles li Muisis, Poésies, éd. K. de Lettenhove, I, 106); 2. ca 1380 « texte liturgique » (Jeh. des Preis, Geste de Liege, 38632 ds Gdf.); 3. id. « savoir acquis en lisant » (Id., ibid., 6502 ds Gdf.); 4. 1445 « action de lire, à haute voix » (Livre Roisin, éd. Brun- Lavainne, 415), 1561 « action de lire, pour soi » (J. Grevin, Gelodacrye, éd. L. Pinvert, p. 344); 5. 1676 « ce qu'on lit » (Mmede Sévigné, Lettres, éd. M. Monmerqué, t. 5, p. 43); 6. 1741 « action de déchiffrer toute espèce de notation (ici la musique) » (M. Corette, Méthode de violoncelle, 1); 7. 1789 « chacune des discussions auxquelles est soumise un projet de loi » (Règl. du 29 juillet ds Brunot t. 9, 2, p. 778); 8. 1959 « première phase de la reproduction des sons enregistrés » (Électron.). II. 1717 « discours, sermons » (Nouv. de la République des Lettres, p. 295 ds Barb. Infl., pp. 16-17); 1795 « conférence » (De La Tocnaye, Promenade autour de la Grande Bretagne, 194, ibid.) I empr. au lat. médiév. lectura « lecture, études, érudition, commentaire juridique » (xiveds Nierm.). II empr. à l'angl. lecture « conférence » (1536 ds NED), de même origine que le français.

    lecture au Scrabble


    Le mot lecture vaut 9 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot lecture - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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    lecture

    Les rimes de « lecture »


    On recherche une rime en YR .

    Les rimes de lecture peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en yR

    Rimes de pur      Rimes de jure      Rimes de soufflure      Rimes de texture      Rimes de verdure      Rimes de affures      Rimes de platures      Rimes de ligure      Rimes de bromures      Rimes de ne varietur      Rimes de manufactures      Rimes de coiffures      Rimes de coupure      Rimes de azur      Rimes de salissures      Rimes de sciures      Rimes de morsure      Rimes de bitures      Rimes de ordures      Rimes de contracture      Rimes de encolures      Rimes de halogénure      Rimes de ciselures      Rimes de bariolures      Rimes de denture      Rimes de emmanchures      Rimes de fermeture      Rimes de voitures      Rimes de carburent      Rimes de recoururent      Rimes de engelure      Rimes de surfacture      Rimes de bouffissure      Rimes de bordures      Rimes de garniture      Rimes de voiture      Rimes de mûre      Rimes de conjecture      Rimes de confitures      Rimes de inculture      Rimes de procure      Rimes de perdure      Rimes de réouverture      Rimes de pinçure      Rimes de plombure      Rimes de pourriture      Rimes de bavure      Rimes de encablures      Rimes de suppure      Rimes de roture     

    Mots du jour

    pur     jure     soufflure     texture     verdure     affures     platures     ligure     bromures     ne varietur     manufactures     coiffures     coupure     azur     salissures     sciures     morsure     bitures     ordures     contracture     encolures     halogénure     ciselures     bariolures     denture     emmanchures     fermeture     voitures     carburent     recoururent     engelure     surfacture     bouffissure     bordures     garniture     voiture     mûre     conjecture     confitures     inculture     procure     perdure     réouverture     pinçure     plombure     pourriture     bavure     encablures     suppure     roture     


    Les citations sur « lecture »

    1. Dès les premiers jours de ma détention, une décision s’impose. Puisque j’ai du mal à me concentrer sur la lecture, je vais écrire… Je vais écrire un livre de vérité ! Je le dois à tous ceux qui m’ont accompagné, aidé, ou simplement encouragé pendant ces années. Je leur dois ma vérité.

      Auteur : Bernard Tapie - Source : Librement (1998)


    2. La lecture est comme une drogue qui confère un agréable flou aux cruels contours de la vie.

      Auteur : Imre Kertész - Source : Liquidation (2004)


    3. La lecture est un art et tout le monde n'est pas artiste.

      Auteur : Madeleine Chapsal - Source : Oser écrire


    4. Je suis un homme de télévision, je la fais et je sais que le meilleur moyen d'éteindre la lecture, de tuer toute curiosité, d'abandonner ses projets de voyage ou de refuser de sortir le soir, c'est d'allumer cette saloperie.

      Auteur : Jacques Martin - Source : 1992.


    5. Personne n'en sort indemne. Personne ne peut prétendre que ses lectures n'ont pas influencé sa vie, dans les petites choses comme dans les grands instants et au moment des choix essentiels.

      Auteur : Edouard Philippe - Source : Des hommes qui lisent (2017)


    6. La femme, même dévêtue, reste vêtue d'elle-même et des signes de sa vie. Elle s'offre à la lecture; il faut apprendre du bout des doigts à lire et à déchiffrer ce solfège. On peut la dévêtir d'innombrable fois en étant assuré de la découvrir toujours.

      Auteur : Jean-Pierre Otte - Source : Un cercle de lecteurs autour d'une poêlée de châtaignes (2011)


    7. La lecture ne doit pas être une communion mystique non plus qu'une masturbation, mais un compagnonnage.

      Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Qu'est-ce que la littérature? (1948)


    8. Parmi tant de milliers d'auteurs, vous aurez du mal à en trouver dont la lecture fera de vous quelqu'un d'un peu meilleur; tout au contraire elle vous infectera alors qu'elle devrait contribuer à vous perfectionner.

      Auteur : Robert Burton - Source : The Anatomy of Melancholy


    9. Le monde n'est pas plus désenchanté qu'il y a dix mille ans. Un coucher de soleil, la contemplation de la lune dans une clairière enneigée, un grand feu demeurent des expériences du sacré, de même que la lecture de Plotin ou des Védas, l'écoute d'une sonate ou d'un râga. C'est plutôt le regard de certains contemporains qui est épuisé, ce sont les instincts qui leur font défaut.

      Auteur : Christopher Gérard - Source : Parcours païen (2000)


    10. Montaigne est l'auteur d'un seul livre : Les Essais. Mais dans ce livre unique, écrit sans composition préétablie, sans méthode, au hasard des évènements et des lectures, il prétend se donner à nous tout entier.

      Auteur : André Gide - Source : Les pages immortelles de Montaigne (1939)


    11. Et à quoi donc servirait-elle, la lecture, si elle ne nous aidait à comprendre que chaque livre est un passage étroit entre deux « ailleurs », celui d'où nous venons avec souvent si peu de mémoire et celui vers lequel nous allons en aveugles ?

      Auteur : Hubert Nyssen - Source : Lira bien qui lira le dernier : lettre libertine sur la lecture (2004)


    12. Blourde : terme utilisé pour désigner un trou narratif dans le tissu d'un récit, qui rend celui-ci invraisemblable à première vue. Une blourde accidentelle peut n'occasionner aucun dégât pendant des millions de lectures, puis soudain, la narration peut prendre une tournure tout à fait catastrophique.

      Auteur : Jasper Fforde - Source : Délivrez-moi ! (2005)


    13. La relation humaine n'offre aucun mode d'emploi, on n'a pas de grille de lecture, on tâtonne, ce n'est parfois que du ressenti, on s'appuie sur le lien qu'on a été capable de créer, nos propres convictions, notre instinct - qui souvent nous trahit -, et on aura beau se fier à des éléments cohérents, chercher à tout maîtriser il y a toujours une part d'incertitude, une marge d'erreur quoi qu'on fasse, l'individu reste une énigme aux autres et à lui-même; on ne sait jamais qui on en face de soi.

      Auteur : Karine Tuil - Source : La décision (2022)


    14. L'abus des livres tue la science. Croyant savoir ce qu'on a lu, on se croit dispensé de l'apprendre. Trop de lecture ne sert qu'à faire des présomptueux ignorants.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), V


    15. La lecture de Shakespeare est dangereuse pour les talents naissants. Il les force à le reproduire et ils s'imaginent se produire eux-mêmes.

      Auteur : Johann Wolfgang Goethe - Source : Maximes et réflexions


    16. C'est une chose que je ne peux pas envisager : que l'on puisse prendre place dans un train pour un trajet de deux heures sans prévoir de lecture.

      Auteur : Eric Pessan - Source : Incident de personne (2010)


    17. En outre, le facteur décisif qui me permit de m'épanouir dans cet institut fut que l'étude et la lecture n'étaient pas pour moi un pensum. Au contraire, enfermé comme je l'avais été jusqu'ici dans la Bible et les homélies galloises, il me semblait qu'à chaque page tournée s'ouvrait sous mes yeux une nouvelle porte. Je lisais tout....

      Auteur : W. G. Sebald - Source : Austerlitz (2001)


    18. Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 8 mai 1901


    19. La lecture, elle, reste ma seule réalité. Je la sens, je la palpe, je la renifle. Les mots glissent sur mon palais, me retournent le cerveau, semblables aux drogues les plus puissantes.

      Auteur : Franck Thilliez - Source : La Forêt des ombres (2006)


    20. On a tout lu, mais ils ont lu un livre que vous devriez lire, qui leur donne une supériorité, et qui annule toutes vos lectures?

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 27 novembre 1906


    21. Le plus bel hommage que nous puissions rendre à un auteur n'est pas de rester attachés à la lecture de ses pages, mais plutôt de cesser inconsciemment de lire, de reposer le livre, de le méditer et de voir au-delà de ses intentions avec des yeux neufs.

      Auteur : Charles Langbridge Morgan - Source : Yale Review


    22. Les soirées d'hiver étaient longues; la lecture en abrégeait les heures.

      Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Méditations poétiques (1820), préface


    23. Parce qu’il faut faire le pari, lecteur, mon frère, qu’avec la lecture viendra l’intelligence, et la distance, et que la liberté de lire et de connaître produiront, in fine, plus de bien que l’ignorance. C’est un pari, sur la liberté et sur l’homme.

      Auteur : Edouard Philippe - Source : Des hommes qui lisent (2017)


    24. Ce qu'il y a de divin avec la lecture, c'est qu'on peut s'évader, on peut vivre des centaines de milliers de vies. Seuls les romans ont ce pouvoir, il n'y a qu'eux pour te changer de cette manière.

      Auteur : Anna Todd - Source : After


    25. Un homme qui se plairait trop à la lecture des essais de Maeterlinck serait un homme perdu. Si l'on veut vivre d'une vie humaine extérieure et retentissante, il ne faut ouvrir que quelques fenêtres de son cerveau, et laisser fermées les autres.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 20 mars 1896


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    Les mots proches de « lecture »

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    Les synonymes de « lecture»

    Les synonymes de lecture :

      1. déchiffrage
      2. relecture
      3. scolarité
      4. cursus
      5. culture
      6. connaissance
      7. savoir
      8. science
      9. lettres
      10. instruction

    synonymes de lecture

    Fréquence et usage du mot lecture dans le temps


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