La définition de Gésir du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Gésir
Nature : v. n. défectif
Prononciation : je-zir
Etymologie : Wallon, jaire ; ital. giacere ; du lat. Jacere (1er e avec un accent long), être étendu. Selon Curtius, jacere ( 1er e avec un accent long)est l'intransitif de jacere (1er e avec un accent bref), jeter, comme pendere ( 2nd e avec un accent long) l'est de pendere (2nd e avec un accent bref).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de gésir de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec gésir pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Gésir ?


La définition de Gésir

Être couché, être étendu par terre.


Toutes les définitions de « gésir »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GÉSIR. v. intr.
Être couché. Il n'est plus usité qu'au présent de l'indicatif, Je gis, tu gis, il gît, nous gisons, vous gisez, ils gisent; à l'imparfait, Je gisais, et au participe présent, Gisant. On l'emploie surtout en parlant de Personnes malades ou mortes (Voyez Ci-gît à CI) ou de Parties d'édifices renversées par le temps ou la destruction. Les blessés gisaient sur le soleil attendant d'être secourus. Les cadavres gisent sur la terre, privés de sépultures. Les colonnes de l'édifice détruit gisaient éparses.

Littré

GÉSIR (je-zir) v. n. défectif

usité seulement aux formes suivantes?: il gît, nous gisons, vous gisez, ils gisent?; je gisais, tu gisais, il gisait, nous gisions, vous gisiez, ils gisaient?; gisant?; quelques-uns doublent l's.

  • 1Être couché, être étendu par terre. Je gisais de la même sorte Que fait une personne morte, Scarron, Virg. II. Comment?? ces enragés Gisent-ils déjà morts, l'un par l'autre égorgés?? Rotrou, Antig. I, 2. C'est là que du lutrin gît la machine énorme, Boileau, Lutr. III.

    Terme de marine. La côte gît nord et sud, est et ouest, etc. elle s'étend du nord au sud, de l'est à l'ouest, etc. Cette côte occidentale de l'Amérique est bien connue au delà du cap Blanc, qui gît environ sous le 43e degré de latitude, Buffon, Explic. cart. géogr. ?uvres, t. XIII, p. 365, dans POUGENS.

  • 2Ci-gît, formule des épitaphes. Ci-gît, oui gît, par la morbleu, Le cardinal de Richelieu?; Et ce qui cause mon ennui, Ma pension gît avec lui, Benserade, dans le Dict. de RICHELET. Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence?; Et cependant le seul Molière y gît, La Fontaine, Épit. de Molière. Au pied de cet autel de structure grossière, Gît sans pompe, enfermé dans une vile bière, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit [Antoine Arnauld], Boileau, Poés. div. XXII. Je ne sais quel Anglais fit mettre sur son tombeau?: Ci-gît l'ami de Philippe Sidney?; je veux qu'on grave sur le mien?: Ci-gît l'ami de M. et de Mme d'Argental, Voltaire, Lett. d'Argental, 9 avr. 1763. Ci-gît Vert-vert, ci-gisent tous les c?urs, Gresset, V, vert, IV.

    Fig. Peuples, rois, vous mourrez et vous villes aussi, Là gît Lacédémone, Athènes fut ici, Racine L. la Relig. I.

  • 3Être caché, se trouver. A l'endroit où gisait cette somme enterrée, La Fontaine, Fabl. IV, 20. N'ayant autre ?uvre, autre emploi, penser autre, Que de chercher où gisaient les bons vins, La Fontaine, Fer. Les mines d'étain de Saxe, de Misnie, de Bohême et de Hongrie gissent, comme celles d'Angleterre, dans les montagnes à couches et d'une médiocre profondeur, Buffon, Min. t. v, p. 194, dans POUGENS.

    Fig. C'est là que gît le lièvre, c'est là le n?ud de l'affaire, le point le plus difficile.

    En un sens contraire, ce n'est pas là que gît le lièvre.

  • 4Consister. Et que son plus grand jeu ne gît rien qu'en sa troigne, Régnier, Sat. VI. Et toute leur beauté ne gît qu'en l'ornement, Régnier, Sat. IX. La difficulté Ne gissait pas à plaire à cette belle, La Fontaine, Berc. ? [les bombes] qui, tombant sur vos toits, font sauter en l'air, avec vos maisons, vos femmes qui sont en couche, l'enfant et la nourrice?; c'est là encore où gît la gloire, elle aime le remue-ménage et est personne d'un grand fracas, La Bruyère, XII. La fable gît dans la moralité, Lamotte, Fabl. III, 13.

HISTORIQUE

XIe s. Gesir [nous] porrons au bourc de St Denise, Ch. de Rol. LXXV. L'un gist sur l'autre et envers et adanz, ib. CXXIII. Charles se gist, mais duel [deuil] a de Rolant, ib. CLXXX.

XIIe s. Li bon chamel gisent en sa contrie, Ronc. p. 45. Qui desor l'herbe gisoit mort et sanglant, ib. p. 101. Sur l'erbe vert jut à terre estendu, ib. p. 103. En amer [aimer] gist hardemenz et paors [peur], Couci, VII. Ci gist la bele Blancheflor, Que Floires ama par amor, Romancero, p. 59.

XIIIe s. Li quens Hues de Saint Pol, qui longuement avoit geü malades de goute, morut, Villehardouin, CXXXVI. Venue [elle] est à la serve, qui git au lit paré, Berte, X. À nuit [elle] a jut au bois mout perilleusement, ib. XLVII. En nuit me sui au bois toute seule geüe, ib. LII. Ne mais en une vile qu'une nuit [elle] ne gisra, ib. CXXII. Si but et manga tant come lui plot, et jut à femme, Chr. de Rains, p. 80. Et que il lor face bien et largement aveir ce que mestier lor est de mangier et de beivre et de bien gesir, se il ne l'ont dou leur, ou s'il le requierent, Ass. de J. I, 143. Et si parlerons de cix [ceux] qui s'entremettent de plus grans services qu'à eus n'apartient et du peril qui y gist, Beaumanoir, XXIX, 1. Deffense est fete que por dete on ne voist penre [on n'aille prendre, saisir] en cambre à dame, ne de damoisele, ne de feme qui gise d'enfant, Beaumanoir, LIV, 7. La royne, qui nouvelement estoit relevée de dame Blanche, dont elle avait geu à Jaffe, arriva à Sayete, Joinville, 279. Se je pri Dieu et ge gis en pechié, Dieux ne m'orra mie, Psautier, f° 76.

XVe s. Et girent à l'ancre cette premiere marée devant les digues de Hollande, Froissart, I, I, 18. Et lui montrerent qu'ils gissoient là à grands frais, et rien n'y faisoient, Froissart, I, I, 118. Le c?ur ne me gist pas bien de cette vision, Louis XI, Nouv. LXXII. Tant gratte chevre que mal gist, Villon, Ball. Tant crie l'on noel.

XVIe s. Ne sçai où gist Heleine En qui beauté gisoit, Mais ici gist Heleine Où bonté reluisoit, Marot, III, 259. Icy gerra, s'il n'est pendu, Ou si en la mer il ne tombe?, Marot, II, 135. Il gist en vostre volonté, non au nombre des ans, que?, Montaigne, I, 88. La force de tout conseil gist au temps, Montaigne, III, 269. Ces deux enfans donques estans là ainsi gisans, il y survint une louve, laquelle leur donna à tetter, Amyot, Rom. 6. Le plus grief de noz malheurs nous est de veoir nostre païs reduit à telz termes, que toute son esperance gise et consiste en nous, Amyot, Cor. 54. Les Albaniens gisent devers le soleil levant et la mer Caspiene, Amyot, Pomp. 52.

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Wiktionnaire


Verbe - français

gésir \?e.zi?\ intransitif 3e groupe, défectif (voir la conjugaison)

  1. Être étendu, couché.
    • Çà et là gisaient des cadavres à demi dévorés par les bêtes fauves et les vautours. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Une centaine d'hommes gisent sur le pavé ; les uns sont tués roides, d'autres atteints mortellement. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Camus, au pied de l'arbre, gisait couché sur le dos, tout pâle, les yeux clos. Nul doute qu'il n'était monté à l'arbre et avait dégringolé. (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Un scaphandrier islandais a plongé. Il a constaté que le Pourquoi pas ? gisait par 15 m de fond et que son étrave était brisée en quatre endroits. (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
    • Sur l'établi du charpentier, un pied de chaise en réparation gisait à côté du ciseau qui ne l'avait qu'entamé [?] (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • L'île de Makemo gisait à près de quatre-vingt milles de Raroia. (Alain Gerbault, À la poursuite du Soleil; t. 1, de New-York à Tahiti, 1929)
    • Il farfouilla dans les papiers qui gisaient sur la table. (Henry Miller, L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
    • Ici-gît une feuille morte
      Ici finit mon testament.
      (Georges Brassens, Le Testament, in Je me suis fait tout petit, 1956)
    • Je voyais donc que j'étais Ulysse après le naufrage, échoué sur une plage indéterminée, et avant d'y élaborer un plan je savourais l'étonnement d'avoir survécu, de posséder des organes intacts et un cerveau pas plus atteint qu'avant, et de gésir sur la partie solide de la planète. (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 13)
  2. (Figuré) Être caché, se trouver, consister.
    • J'ai moi-même gardé longtemps une sensation d'inquiétude générale [?] Elle a eu pour origine le résidu, gisant dans le tréfonds de mon être, des conversations dont ma jeunesse fut bercée. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • La question de savoir si une infraction a été commise dans une intention frauduleuse ou à dessein de nuire gît donc en fait et est dès lors laissée à l'appréciation souveraine du juge du fond. (Laurence Deklerck, ?Roland Forestini et ?Philippe Meurée, Manuel pratique d'impôt des sociétés, De Boeck Supérieur, 2003, page 369)
    • La difficulté gît dans notre laborieux consentement à vraiment porter un autre regard sur l'autre. (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 125)
    • Tous les étangs gisent gelés,
      Mon âme est noire ! où-vis-je ? où vais-je ?
      (Émile Nelligan, Soir d'hiver (poème), 1898)
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Trésor de la Langue Française informatisé


GÉSIR, verbe intrans.

Littéraire
A. ?
1. [Le suj. désigne un animé]
a) Être étendu, couché, sans pouvoir se mouvoir (par suite d'un malaise, d'une blessure, d'une maladie, ou de la mort). MlleStangerson gît, inanimée, à moitié renversée sur le bureau, les yeux clos (Leroux, Myst. ch. jaune,1907, p. 117).L'observateur, tué net par le tir des chasseurs, gisait dans le fond de la carlingue (Saint-Exup., Pilote guerre,1942, p. 292) :
1. La vieille gisait tout de son long sur la face au milieu de la chambre, et, lorsque son fils l'eut retournée, elle apparut, immobile et sèche, avec sa peau jaunie, plissée, tannée, ses yeux clos, ses dents serrées, et tout son corps maigre raidi. Maupass., Contes et nouv., t. 1, En fam., 1881, p. 345.
? P. métaph. Enfin la vieillesse était venue; l'âme gisait, tourmentée par le souvenir des avis négligés (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 42).
? [Le suj. désigne un animal] Une dinde morte gisait au milieu d'un amas de choux verts (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 13).
? P. exagér. Être étendu (pour une raison autre que la maladie ou la mort) :
2. ... la tête de Carola reparut dans la porte entrebâillée, derrière le lit, tout près du lit, souriante... Une heure plus tard, quand il se ressaisit, Carola gisait contre lui, couchée entre ses bras, toute nue. Il dégagea de dessous elle son bras gauche qui s'aigrissait, puis s'écarta. Elle dormait. Gide, Caves,1914, p. 784.
b) Être couché dans la tombe, être enterré. Nous monterons tous deux la nuit sur la colline Où gisent nos aïeux (Hugo, Feuilles automne,1831, p. 730).[Les chartreux] gisent là confusément, humbles dans la mort comme ils l'ont été dans la vie (Gautier, Tra los montes,1843, p. 54).Des sépulcres non pareils où gisent les restes de ces rois hindous (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 368).
? En partic. [Anc. formule d'épitaphe] Ci-gît (v. ci1I B 2).
? Emploi subst. Vous eussiez dit les deux os gravés au-dessus des ci-gît (Balzac, Contrat mar.,1835, p. 241).Vous n'attirerez à votre ci-gît éternel que vos fils bannis avec vous (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 573).
? Au fig. « ? Ci-gît le mal », dit-elle (Boylesve, Leçon d'amour,1902, p. 118).[Sous la forme rare ci-gisent] . Ci-gisent tous les rêves de l'ambition, toutes les conquêtes de la gloire guerrière (Flammarion, Astron. pop.,1880, p. 103).
2. [Le suj. désigne une chose]
a) [Le suj. désigne une chose abandonnée, détériorée; correspond à supra A 1 a] Être tombé, dispersé çà et là sur le sol. Des meubles, jetés dehors, gisaient sur le gravier de la terrasse (Zola, Débâcle,1892, p. 369).Des clairières où gisent les arbres abattus (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 248) :
3. ... des charrettes, des voitures de toutes sortes, même des fiacres venus on ne sait d'où, gisaient éventrés les roues en l'air, des châssis d'autos formaient d'immenses amas de ferraille; seuls les vignobles, par je ne sais quel hasard, paraissaient avoir peu souffert. Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 434.
b) [Le suj. désigne une chose cachée ou abandonnée; correspond à supra A 1 b] Se trouver enfoui, enfermé dans quelque chose. Un de ces vases allongés dont le couvercle porte un lièvre en faïence, pour indiquer qu'un lièvre en pâté gît au-dessous (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Boule de suif, 1880, p. 151).Aux abords du sentier solitaire où gisaient nos filons d'argent (Loti, Rom. enf.,1890, p. 301) :
4. ... j'ouvre en tremblant une humble caisse de noyer où gisent mes lamentables gages d'amour, où dort ma vie accomplie maintenant, où remue, quand j'y plonge les mains, la poussière morte de tout ce que j'ai adoré sur la terre? Maupass., Contes et nouv., t. 1, Pétition, 1882, p. 769.
? P. métaph. Toute la morale qui gît en nous, tassée au fond de nos sentiments par des siècles d'enseignement héréditaire (Maupass., Contes et nouv., Hautot, 1889, p. 263).
? En partic. [Le suj. désigne une localité, une habitation] Derrière la colline, au pied de laquelle gît le bourg (Balzac, Curé vill.,1839, p. 84).Le commencement du village, perdu au milieu des pommiers, gît au fond de la vallée (Stendhal, Lamiel,1842, p. 10).
? MAR., vx. [En parlant de la position d'une île] Il est dit que les îlots de Martin-Vas sont à huit lieues de distance et gisent à l'est 1 sur 4 nord-est de l'île de la Trinité (Voy. La Pérouse,t. 1,, 1797p. 67).Le jeune capitaine donna la première marque de son audace militaire en prenant possession des petites îles qui gisent entre la Corse et la Sardaigne (Stendhal, Napoléon, t. 1,1842, p. 8).
? Proverbe. C'est là que gît le lièvre*.
B. ? Au fig.
1. [Le suj. désigne une pers.] Se trouver (dans tel ou tel état). Je gisais entre la vie et la mort (Claudel, Échange,1894, III, p. 708).Je gis au fond d'un noir et doux sommeil (Colette, Dialog. bêtes,1905, p. 140).
2. [Le suj. désigne une chose abstr.]
? [L'élément abstr. s'inscrit dans un ensemble plus vaste, de même nature] Se trouver (dans), résider (en). (C'est) là (que) gît la difficulté. Le point mystérieux qui gît au fond de cet immense malentendu (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 8).Au fond de tout déboire gît, pour qui sait l'entendre, un « ça t'apprendra » que j'écoutai (Gide, Si le grain,1924, p. 524).La passion même qui gisait au fond de ce désespoir (Camus, Homme rév.,1951, p.223).
? [L'élément abstr. s'identifie à un autre] Consister en, résider dans (quelque chose). Une logique médiocre eût bien suffi à leur montrer en quoi gît la béatitude (Maurras, Chemin Paradis,1894, p. xxii) :
5. Le mensonge gît pour eux dans le fait de ne pas vouloir se rendre compte que le désir physique est à la base des sentiments auxquels ils donnent une autre origine. Proust, Temps retr.,1922, p. 746.
Rem. 1. Gésir est un verbe défectif que l'on rencontre surtout au prés., à l'imp. et au part. prés. (v. gisant, -ante). L'inf. est encore employé. Vous semblez gésir côte à côte (Bernanos, Mauv. rêve, 1948, p. 969). L'évêque doit depuis longtemps gésir sous lame [dans son tombeau], dans Beauvais (La Varende, Heur. humbles, Pèlerins d'Argentan, 1942, p. 22). 2. Dupré 1972 indique que ,,l'ancien futur (...) était gîrai plutôt que gésirai``, les deux formes sont attestées chez les aut. Je gésirai la tête fracassée sur un pavé (Balzac, Honorine, 1843, p. 380). Bientôt, tout de mon long, je gîrai par terre, les mains ouvertes (Claudel, Tête d'Or, 1901, p. 207).
Prononc. et Orth. : [?ezi:?]. Ds Ac. 1694-1932. Conjug. : usité uniquement à l'ind. prés. : je gis, tu gis, il gît, nous gisons, vous gisez, ils gisent; à l'imp. de l'ind. : je gisais, etc., et au part. prés. : gisant(e). Buben 1935, § 174 rappelle que : ,,Quelques grammairiens enseignent aussi qu'il faut prononcer un s dur dans les formes verbales gisons, gisez, gisent, gisais, gisant [mais que] aujourd'hui cette prononc. est abandonnée ``. Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. « être couché » joth parfait 3epers. sing. (S. Léger, éd. J. Linskill, 163 : a terra joth); ca 1100 spéc. « être couché dans le cercueil, la tombe » (Roland, éd. J. Bédier, 3693); 1911 part. prés. subst. B.-A. (L. Hourticq, Hist. gén. Art. France, p. 109 : les sculpteurs de ,,gisants``); 2. ca 1160 fig. « (d'une chose) résider dans, tenir à » (Eneas, 7195 ds T.-L.); 3. ca 1180 gesir de « accoucher de » (Fierabras, 152, ibid.). Du lat. jacere « être couché, être étendu; s'étendre, être situé ». Fréq. abs. littér. : 934. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 081, b) 1 436; xxes. : a) 2 063, b) 1 038.

GÉSIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. « être couché » joth parfait 3epers. sing. (S. Léger, éd. J. Linskill, 163 : a terra joth); ca 1100 spéc. « être couché dans le cercueil, la tombe » (Roland, éd. J. Bédier, 3693); 1911 part. prés. subst. B.-A. (L. Hourticq, Hist. gén. Art. France, p. 109 : les sculpteurs de ,,gisants``); 2. ca 1160 fig. « (d'une chose) résider dans, tenir à » (Eneas, 7195 ds T.-L.); 3. ca 1180 gesir de « accoucher de » (Fierabras, 152, ibid.). Du lat. jacere « être couché, être étendu; s'étendre, être situé ».

Gésir au Scrabble


Le mot gésir vaut 6 points au Scrabble.

gesir

Informations sur le mot gesir - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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gesir

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Les citations avec le mot Gésir


  1. N'est point mort qui peut éternellement gésir,Au cours des âges la mort même peut mourir.

    Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : L'Appel de Cthulhu (1926)


Les citations du Littré sur Gésir


  1. Lorsque ta mere estoit preste à gesir de toy, Si Jupiter, des dieux et des hommes le roy, Lui eust juré ces mots : l'enfant dont tu es pleine...

    Auteur : RONSARD - Source : à Olivier de Magny.


  2. Les seigneurs foulés et travaillés de tant gesir aux champs par si ord temps, si froid et si pluvieux

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 105


  3. Comment porra gesir ou feu qui art et fume [en enfer], Qui ne puet ci dormir fors que sus lit de plume ?

    Auteur : J. DE MEUNG - Source : Test. 1950


  4. Qui a mal au doy gesir en doit

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : ib. 381


  5. Mon lit estoit fait en mon paveillon en tel maniere que nul ne pooit entrer ens, que il ne me veist gesir en mon lit ; et ce fesoie-je pour oster toutes mescreances [mauvaises croyances] de femmes

    Auteur : JOINV. - Source : 267


  6. Sa maniere estoit tele, que, quand il estoit parti de ses chevaliers, il s'enclooit en sa chapelle, et estoit longuement en oraisons avant que il alast le soir gesir avec sa femme

    Auteur : JOINV. - Source : 270


  7. Ainçois li convint gesir, tant que nous fumes en Acre, sur les materas que le soudanc li avoit baillez

    Auteur : JOINV. - Source : 252


  8. Et vinrent de cette marée la premiere nuit gesir devant Gravesainde ; l'endemain et la tierce marée ils nagerent tant par mer qu'ils virent Flandre

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 68


  9. Mieux amassent [aimeraient] à gogo Gesir sur molz coussinès

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Chanson.


  10. Mieux amassent à gogo Gesir sur molz coussinés

    Auteur : CH. D'ORL. - Source : Chanson.


  11. Gesir as chans sour la gielée et sor la noif, sans loge et sans pavillon

    Auteur : HENRI DE VALENC. - Source : XXVII




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 01h22










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