La définition de Je du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Je
Nature :
Prononciation : je
Etymologie : Nivernais, i ; picard, ege, ej', euj' ; provenç. eu, ieu, io ; espagn. yo ; portug. eu ; ital. io ; du lat. ego ; goth. ik ; allem. ich ; lithuan. isz ; zend, azem ; sanscr. aham.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de je de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec je pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Je ?
La définition de Je
Il s'emploie toujours comme sujet de la proposition, et jamais comme régime ou complément : je dis, je fais, je lirai, je hais.
Toutes les définitions de « je »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
, dit de la première personne du singulier. Il sert à désigner Celui, celle qui parle ou qui écrit. Quand il est placé devant un verbe commençant par une voyelle ou une h aspirée, son e est élidé. Je dis. Je fais. Je lirai. J'aime. J'écrirai. J'honore. Je hais. Je vous assure que... Je m'y trouverai.
JE, qui aujourd'hui est toujours atone, pouvait être autrefois fortement accentué et avait le sens que nous donnons à Moi. Nous en gardons un souvenir dans la formule administrative : Je soussigné... certifie que... Il arrive souvent que JE soit placé immédiatement après le verbe dans les phrases interrogatives, exclamatives, etc. Que ferai-je? Où suis-je? Osez-vous, lui répondis-je, me parler de la sorte? Puissé-je vous voir aussi heureux que vous le méritez! Fam., Je ne sais quoi, ou, comme nom, Un je ne sais quoi. Voyez SAVOIR.
Littré
-
1Il s'emploie toujours comme sujet de la proposition, et jamais comme régime ou complément?: je dis, je fais, je lirai, je hais.
Quand le verbe commence par une voyelle ou une h non aspirée, on élide l'e?: j'aime, j'honore.
-
2Il est quelquefois séparé du verbe dans certaines formules, par l'énonciation des qualités de celui qui parle. Je soussigné, conservateur des hypothèques, certifie que?
L'ancienne langue, pour laquelle moi était toujours un régime, et qui disait?: qui a fait cela?? je, permettait les séparations de je et de son verbe. Cette tournure se trouve encore dans Scarron?:
Je qui chantai jadis Typhon D'un style qu'on trouva bouffon
, Scarron, Virg. I. Dans la langue actuelle, quand on veut employer une tournure semblable, il faut dire?: moi qui, je? Moi qui vous parle, je l'ai vu de mes yeux. -
3Il se met après le verbe, dans les façons de parler interrogatives ou admiratives, comme?: que ferai-je?? que répondrai-je?? où suis-je??
Il s'y met quand le verbe se trouve enfermé dans une espèce de parenthèse, comme?:
Vous remarquerez, lui dis-je, que? Osez-vous, lui répondis-je, me parler de la sorte?? Moi, j'ai blessé quelqu'un?? fis-je tout étonnée
, Molière, Éc. des f. II, 6.Il s'y met quand on l'emploie par manière de souhait, comme?: Puissé je de mes mains te déchirer le flanc?!
Voltaire, Fanat. V, 2.Il s'y met dans ces phrases-ci et autres semblables?: Dussé-je en périr, fussé-je au bout du monde, quand je devrais en périr, quand je serais au bout du monde.
Eussé-je un faible c?ur Jusques à n'en pouvoir effacer votre image
, Molière, le Dép. IV, 3.Il s'y met dans des phrases où le doute s'exprime, comme?: Peut-être irai-je, peut-être n'irai-je pas. Encore ne sais-je.
Si je vous ouvre mon c?ur, peut-être serai-je à vos yeux bien moins sage que vous
, Molière, l'Avare, I, 2.Il s'y met aussi quand le verbe est précédé de la conjonction aussi ou de certains adverbes, comme?: Aussi puis-je vous assurer??; en vain prétendrais-je le persuader?; inutilement voudrais-je m'y opposer.
Lorsqu'il est ainsi placé après le verbe, c'est toujours immédiatement, sans qu'on puisse rien mettre entre deux.
-
4Dans ces circonstances, c'est-à-dire je étant placé après son verbe, si le verbe est au présent de l'indicatif et de la première conjugaison, on accentue l'e final, et d'un e muet on fait un é fermé.
Mais où cherché-je ailleurs ce qu'on trouve chez nous??
Boileau, Épître I.Elle me fuit?! veillé-je et n'est-ce point un songe??
Racine, Iphig. II, 7.On l'accentue encore, si le sens de la phrase demande l'emploi du présent du subjonctif ou de l'imparfait du même mode, comme?: je dusse, je puisse, on écrira?: dussé-je, puissé-je.
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre
, Corneille, Hor. IV, 5.Dussé-je après dix ans voir mon palais en cendre
, Racine, Androm. I, 4.On accentue l'e final du verbe, parce qu'alors le verbe et le pronom ne forment qu'un seul mot et que dans notre langue il est impossible qu'un mot se termine par deux syllabes muettes.
-
5Quand le verbe qui doit être suivi du pronom je se trouve d'une seule syllabe ou terminé par deux consonnes, on prend alors une autre tournure pour ne pas choquer l'oreille, et, au lieu de dire?: dors-je, mens-je, m'endors-je, on dit?: est-ce que je dors?? est-ce que je mens?? est-ce que je m'endors??
Cependant on trouve de ces monosyllabes avec le pronom je dans les meilleurs auteurs.
Ne sens-je pas bien que je veille??
Molière, Amph. I, 2.Ne tiens-je pas une lanterne en main??
Molière, ib. I, 2. Dans toutes ces expressions l'oreille doit être juge. C'est par plaisanterie que P. L. COURIER fait dire à un soldat?:je sers?; mais à quoi sers-je??
Courier, 2e lettre particulière. Le principe par lequel l'oreille juge, c'est d'admettre dors-je, sers-je, etc. quand ils ne portent pas l'accent phraséologique, et de les rejeter quand ils le porteraient. -
6Je, comme tous les pronoms personnels, se répète forcément dans deux cas?: premièrement, quand il y a deux propositions de suite où l'on passe de l'affirmation à la négation et de la négation à l'affirmation?; secondement, quand les propositions sont liées par toute autre conjonction que les conjonctions et, mais, ni.
Dans tous les autres cas, on consulte l'harmonie et l'élégance de la phrase pour répéter ou non le pronom.
Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords
, La Fontaine, Fabl. XI, 4.Misérable?! et je vis?! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue
, Racine, Phèdre, IV, 6.Un rapport clandestin n'est pas d'un honnête homme?; Quand j'accuse quelqu'un, je le dois et me nomme
, Gresset, Méchant, V, 4. - 7Je ne sais quoi, ou, substantivement, un je ne sais quoi, voy. SAVOIR.
HISTORIQUE
IXe s. Si salvarai eo [je] cest meon fradre Carlo
, Serment. Si io returnar non l'int puis [si je ne l'en puis détourner]
, ib.
Xe s. E io ne dolreie [je ne serais pas dolent] de tanta millia hominum, si perdut erent??
Fragment de Valenc. p. 469.
XIe s. Jojetai vos choses de la nef pur poür [peur] de mort
, Lois de Guill. 38. Bel sire niés [neveu], et je et vous irons
, Ch. de Rol. LXVIII.
XIIe s. Et je, qui sui au mourir
, Couci, IV. Jes [je les] ai laissez au reigne d'Aumarie
, Ronc. p. 167. Qu'il me prendroit, et je lui à mari
, ib. 170. Amis, dist-ele, verrai vous je jamais??
Raoul de Camb. 234.
XIIIe s. Helas?! or n'oserai je mais devant lui aler
, Berte, CXXXIX. Repentir?? las ge que feroie??
la Rose, 4165.
XVe s. Voir est que je, qui ai empris? ai, par plaisance? frequenté plusieurs nobles et grands seigneurs
, Froissart, Prol.
XVIe s. Ce ne suis-je pas qui en suis cause, mais Jupiter et la deesse de necessité
, Calvin, Instit. 146. Quand la mere oublieroit ses enfans, encor ne t'oublieray-je jamais
, Calvin, ib. 150. Voulant doncques (je vostre très humble esclave) accroistre voz passe-temps
, Rabelais, Pant. II, prol. De l'endurer lassé je ne suis pas, Ny ne seroy-je, allassé-je là bas?
, Ronsard, 54. Remply-je ce que je luy donne??
Ronsard, 376. Mais pourquoy sens-je en mon age imparfait Avant le temps le mal qu'elle me fait??
Ronsard, 928. Rougis-je?? escume-je?? tressauls-je?? fremis-je??
Montaigne, III, 142. Je trouve dans le commun langage ces façons de parler? Cependant que j'irons au marché, pour nous irons?: j'avons bu, pour nous avons?; allons m'en, de par le diable, pour allons nous en?; j'allons bien, pour nous allons bien
, Palsgrave, f° 125 au verso. Pensez à vous, o courtisans, Qui, lourdement barbarisants Toujours, j'allions, je venions, dites
, H. Estienne, Du langage français italianisé. J'avons esperance qu'il fera beau temps
, Lettre de François 1er citée par GÉNIN, Variations, p. 291.
Wiktionnaire
Pronom personnel - ancien français
je \Prononciation ?\ (pluriel : nos ou nous)
- Je.
Nom commun - français
je masculin singulier
-
(Psychologie) (souvent entre guillemets) Entité perçue par le sujet comme le c?ur et l'essence même de son existence en tant qu'individu.
- C'est la personne, le « je », qui opère la synthèse et l'unité des forces vitales. Nous disons d'une façon imagée que celles-ci doivent être toutes « prises en mains » dans les grands bras du « je ». ? (Michel Quoist, Construire l'homme, Éditions de l'atelier, Paris, 1997, page 64)
- Quand est-ce que je deviendrai un « je » et un « moi » véritable, un « je » et un « moi » personnel, un « je » et un « moi » unique? ? (Maurice Zundel, Silence, parole de vie, éditions Anne Sigier, 1990, page 104)
Pronom personnel - français
je \??\ masculin et féminin identiques singulier
-
Pronom de la première personne du singulier. Peut aussi bien être masculin que féminin. Utilisé exclusivement en tant que sujet. Devant une voyelle ou un h muet, il s'élide en j'.
- Je suis en France.
- Je m'appelle « Isabelle ».
- J'habite à Paris.
- J'organise un voyage.
- (Informel) Hé ! J'te cause !
- (Informel) J'prendrais bien un p'tit verre, et toi ?
Trésor de la Langue Française informatisé
JE, pron. pers. et subst. masc.
Je au Scrabble
Le mot je vaut 9 points au Scrabble.
Informations sur le mot je - 2 lettres, 1 voyelles, 1 consonnes, 2 lettres uniques.
Quel nombre de points fait le mot je au Scrabble ?
Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.
Les mots proches de Je
Je Jean Jeannin Jectanide Jéhovah Jéjunum Jérémiade Jésuite Jésuitique Jésuitisme Jésus Jet Jetage Jeté, ée Jeté Jetée Jeter Jeton Jetonne Jetonnier Jettature Jettement Jeu Jeudi Jeun (à) Jeune Jeûne Jeunement Jeûner Jeunesse Jeunet, ette Jeûneur, euse je je je-m'en-fichiste je-m'en-foutisme je-m'en-foutiste je-m'en-foutistes je-ne-sais-quoi jean jean jean-baptiste jean-foutre jean-le-blanc jean-marie Jeancourt Jeandelaincourt Jeandelize jeanine Jeanménil jeanne jeanneton jeannette jeannette jeannettes jeannine jeannot jeannot jeans Jeansagnière Jeantes Jebsheim jeep jeeps Jegun Jehay Jehonville jéjunale jéjunum jellaba Jemappes Jemaye Jemelle Jemeppe-sur-Meuse Jemeppe-sur-Sambre Jenlain jenny Jenzat jérémiade jérémiades jérémie jerezMots du jour
-
informatives doucher recourant réverbération auditoires fredonnez écoeurait amena contentions progressiste
Les citations avec le mot Je
- Mon père comprit qu'un intendant placé entre le roi et le peuple doit se regarder comme l'homme de l'un et de l'autre, tellement destiné à être l'organe des volontés du maître qu'il le soit peut-être encore plus des voeux et des prières des sujets.Auteur : Henri François d' Aguesseau - Source : Vie de son père
- Je veux tracer des traits d'union entre tous les points de suspension de la planèteAuteur : Jacques Higelin - Source : Je vis pas ma vie, je la rêve
- Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout l'après-midi. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair.Auteur : Albert Camus - Source : Noces
- Travaillez pour la gloire, et qu'un sordide gain - Ne soit l'objet d'un illustre écrivain.Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674)
- La durée d'un ouvrage, quelque mérite qu'il ait d'ailleurs, est presque nécessairement liée à celle de son objet.Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Destruction des jésuites
- L'amour n'apprécie que le temps présent, c'est de tous les sentiments celui qui s'occupe le moins de l'avenir; il craint d'y jeter les yeux, il n'est jamais sûr de s'y retrouver.Auteur : Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin, comtesse de Genlis - Source : La Femme auteur (2007)
- Dans l'eau de la claire fontaine - Elle se baignait toute nue. - Une saute de vent soudaine - Jeta ses habits dans les nues.Auteur : Georges Brassens - Source : Dans l'eau de la claire fontaine
- Dans vos yeux
J'ai lu l'aveu de votre âme
En caractères de flamme
Et je m'en suis allé joyeux
Bornant alors mon espace
Au coin d'horizon qui passe
Dans vos yeux.Auteur : Gaston Couté - Source : Dans vos yeux - C'est dans le jeu qu'on voit les plus grands coups du sort.Auteur : Molière - Source : Les Fâcheux (1661)
- Au jardin de ma chambre, ô mes chagrins, montez !
Ces jaunes fleurs de nuit sont pour moi les plus belles...
La jeunesse et l'amour vont bientôt me quitter,
Mais vous, belles de nuit, vous êtes éternelles.Auteur : Maurice Magre - Source : Les Belles de Nuit (1913) - Mais que m'importent les napoléons et leur joie, si je n'ai point celle de créer, d'agir et d'être admiré? Moi, ce qu'il me faut, c'est une existence mouvementée, avec discussion et stratagème! Enfin, un peu de vie avant beaucoup de mort!Auteur : Albert Cohen - Source : Belle du Seigneur (1968)
- Je sais que nous mourrons. — Oui. Il n'est vraiment qu'une seule question à laquelle nous puissions répondre, et nous connaissons déjà la réponse... Ce qui seul rend la vie possible, c'est cette incertitude permanente, intolérable : ne pas savoir ce qui vous attend. Auteur : Ursula Le Guin - Source : La main gauche de la nuit
- Je me conduisis à peu près convenablement, pendant cette journée où ne cessèrent visites, congratulations, transports de cadeaux et de voeux.Auteur : Henri Bosco - Source : Le Mas Théotime (1945)
- A huit heures, je me suis assis à ma machine à écrire et je me suis réveillé à midi.Auteur : Ennio Flaiano - Source : Epigraphe de «la comédie italienne» de Jean Gili.
- Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur.Auteur : Winston Churchill - Source : Paroles prononcées par Churchill, le 13 mai 1940, devant la Chambre des Communes.
- Naguère, quand j'étais enfant, je rêvais chaque nuit, en me solidarisant avec les Indiens, de méchants visages pâles. Aujourd'hui, dans l'âge plus que mûr, mes cauchemars sont peuplés de redoutables visages lisses.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- Les petites filles doivent être transparentes pour être heureuses. Tant pis. Moi je sens qu'il est mieux pour moi de me cacher. Portée à croire que ça me sauvait cette attitude, je me préservais par en dessous, les désirs, les méchancetés ; un fond noir et solide. Auteur : Annie Ernaux - Source : La femme gelée (1981)
- La République est jeune et fière - Et ne punit que les bourreaux; - Elle marche dans la lumière. - La République est un héros.Auteur : Théodore de Banville - Source : Idylles prussiennes
- Nous avons besoin d’être des sujets avant tout. Il nous faut être maîtres de nous-mêmes, en possession de nos moyens, de notre pouvoir de décision pour accepter ce qui s’offre à nous.Auteur : Emmanuelle Richard - Source : Les corps abstinents (2020)
- Enfin, j'aime plus que je ne suis aimée; j'ai peur de toute chose, j'ai les frayeurs les plus ridicules, j'ai peur d'être quittée, je tremble d'être vieille et laide quand Gaston sera toujours jeune et beau, je tremble de ne pas lui plaire assez !Auteur : Honoré de Balzac - Source : Mémoires de deux jeunes mariées (1841)
- Nous n'éviterons pas l'heure de la mort et n'avons pas à vivre longtemps, aussi n'ataché-je pas une sérieuse importance à ma littérature, à mon nom et à mes fautes littéraires.Auteur : Anton Tchekhov - Source : Lettre à son frère
- Je m'étais préparée à vieillir à ses côtés sans qu'il m'ait jamais dit de mots jolis, une phrase fleurie, vous savez, ces idioties qui font chavirer le coeur des filles et les rendent fidèles pour toujours.Auteur : Grégoire Delacourt - Source : La Liste de mes envies (2012)
- Après 40 ans de métier, maintenant je sais écrireAuteur : Joseph Joffo - Source : Interview Le Parisien propos recueillis par Eric Le Mitouard| le 02 mars 2017
- Souvent je ne sais quoi qu'on ne peut exprimer - Nous surprend, nous emporte, et nous force d'aimer - Et souvent, sans raison, les objets de nos flammes - Frappent nos yeux ensemble et saisissent nos âmes.Auteur : Pierre Corneille - Source : Médée (1635)
- Ce monde, songeai-je, est un miracle si fantastique qu'on ne sait pas trop s'il faut en rire ou en pleurer. Sans doute les deux à la fois...Auteur : Jostein Gaarder - Source : Le mystère de la patience
Les citations du Littré sur Je
- Veux-tu, vieille ridée, entendre Pour quoi je ne te puis aimer ? Amour, l'enfant mol, jeune et tendre, Toujours le vieil sang trouve amer ; Le vin nouveau fait animer Plus l'esprit que vieille boisson ; Et puis l'on n'oit bien estimer Que jeune chair et vieil poissonAuteur : MAROT - Source : III, 179
- Je lis mon infortune en tout ce que je vois, Tout figure ma perteAuteur : RÉGNIER - Source : Plainte.
- Ores demy lassé je me couche sur l'herbe, Ores plus mesnager j'aide à serrer la gerbe, à faire des plongeons et les bien entasser, De crainte que le vent les fasse renverserAuteur : DESPORTES - Source : Bergeries, IV, discours.
- Les préfaces sont une autre source d'abus ; c'est là que se déploie l'ostentation d'un auteur qui exagère quelquefois ridiculement le prix des sujets qu'il traiteAuteur : CONDILL. - Source : Art d'écr. IV, 2
- Ils [les jésuites] eurent, dans les dernières années de leur trop long règne, le malheur ou la sottise d'attaquer....Auteur : D'ALEMBERT - Source : Éloges, Crébillon.
- Il y a des sujets inépuisables ; d'ailleurs il est utile que ceux qu'il nous importe de connaître soient envisagés sous différents aspects, et vus par différents yeuxAuteur : DUCLOS - Source : Consid. moeurs, 3
- Quelle comparaison d'une belle ligne, quand je saurais l'écrire, à une belle action ?Auteur : DIDER. - Source : Claude et Nér. II, 79
- Je ne trouvai pas à propos de lui faire mettre chausses basAuteur : Madame de Sévigné - Source : 492
- Il n'y a qu'à présenter un objet [à un miroir], aussitôt il se peint lui-même, et cet admirable tableau ne dégénère, par aucun endroit, de l'originalAuteur : BOSSUET - Source : Élév. sur myst. II, 3
- Je seconderai Rome, et veux vous introduireAuteur : Corneille - Source : Nicom. II, 4
- Leur voyant tous les jours faire cas de je ne sais quels écrits qui devant les jurés du métier ne passent que pour des pois pilés de l'hôtel de BourgogneAuteur : MALH. - Source : Lett. II, 17
- Je vous assure que les tablettes sont venues en ses mains de la même sorteAuteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 24
- Je demeurai sans voix, et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passageAuteur : Jean Racine - Source : Iphig. I, 1
- À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaitsAuteur : A. CHÉN. - Source : Idylles, le Mendiant.
- Je leur ferai faire delivrance d'or et d'argent, tant que ils vous serviront volontiersAuteur : Jean Froissard - Source : I, I, 9
- Une humeur de soixante et seize ans s'est jetée sur mes glandes, et le contrôleur général sur mes rescriptionsAuteur : Voltaire - Source : Lett. Chabanon, 7 mars 1770
- L'evesque [de Genève] Jehan Louis, lequel, jà soit qu'il fust de la maison de Savoye, si ne vouloit il toutesfois que le duc ny ses aultres freres missent le museau dedans sa soupeAuteur : BONIVARD - Source : Chron. de Genève, III, 1
- Pour ne nous desconforter [par la vue de notre intérieur], nature a rejecté bien à propos l'action de nostre veue au dehorsAuteur : MONT. - Source : IV, 145
- J'ai fait une revue sur toute ma conduite d'hier, et je n'y trouve rien à me reprocher qui ait dû l'obliger à changer la sienneAuteur : BOURSAULT - Source : Lett. nouv. t. II, p. 416, dans POUGENS
- Quand l'apostre nomme Jesus Christ image vive de l'hypostase de son pere, il attribue à chacun quelque hypostase, en laquelle il differe l'un d'avec l'autre ; or ce mot emporte subsistence, qui reside en un seul DieuAuteur : CALV. - Source : Instit. 70
- Je suis persuadé, sire, que ce voyage serait très avantageux pour M. Bitaubé, que son poëme y gagnerait beaucoupAuteur : D'ALEMBERT - Source : Lett. au roi de Prusse, 25 avril 1774
- Je ne m'estens point icy sur la difference des sueurs et leur signification, veu que cela appartient à la semiotiqueAuteur : PARÉ - Source : XX bis, 23
- Digne emploi d'un ministre ennemi des flatteurs, Choisi pour mettre un frein à ses jeunes ardeursAuteur : Jean Racine - Source : Brit. III, 3
- Ma mignonne, Je vous donne Le bon jourAuteur : MAROT - Source : II, 114
- Un château très logeable que je viens de faire bâtirAuteur : Voltaire - Source : Lett. Mlle Corneille, 22 nov. 1760
Les mots débutant par Je Les mots débutant par Je
Une suggestion ou précision pour la définition de Je ? -
Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 22h34

- Jalousie - Jambes - Jardin - Jazz - Je+t_aime - Jesus - Jeu - Jeux - Jeux olympiques - Jeune - Jeunesse - Joie - Jolie - Jouer - Jouir - Jour - Journal - Journalisme - Journaliste - Jugement - Juger - Juif - Juste - Justice
Liste des mots et définitions commençant par
Etendez votre recherche : Citation sur je
Poèmes je
Proverbes je
La définition du mot Je est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Je sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Je présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.
