La définition de Terme du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Terme
Nature : s. m.
Prononciation : tèr-m' ; au XVIe siècle, terme rime le p
Etymologie : Provenç. et cat. terme ; du lat. terminus, qui tient au grec se traduisant par, borne. Ter-minus est un participe moyen de la racine tar, pénétrer : ce qui va au delà, ce qui limite. Terme est la forme française ; au XIIIe siècle on refit sur le latin termine, qui n'a pas duré.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de terme de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec terme pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Terme ?


La définition de Terme

Borne, limite de la carrière.


Toutes les définitions de « terme »


Wiktionnaire


Nom commun 1 - français

terme \t??m\ masculin

  1. (Désuet) Borne marquant une limite et faite d'un buste terminé en gaine, en souvenir du dieu Terme.
    • F° 67r° : un dessin formant scène ? satyre fustigeant une satyresse, devant une statue-terme de Priape. Copie d'un détail d'une gravure de M. Raimondi ([?]) d'après un bas-relief antique à Rome. (Pierre Paul Rubens, Théorie de la figure humaine, édition scientifique par Nadeije Laneyrie-Dagen, Éditions ENS Rue d'ULM, 2003, annexes page 195)
  2. (Par extension) Fin d'un espace à parcourir.
    • Au terme d'un ancien chemin usé jusqu'à l'enrochement [?], le hameau des vieux marais dérobe sa dizaine de masures à ras du sol, à l'orée de la Fagne. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Il est parvenu au terme de la carrière.
    • Le terme d'une course.
  3. (Par extension) Fin d'une période de temps.
    • Le Saufconduit donné pour un tems marqué expire au bout du terme; & si le porteur ne s'est point retiré avant ce tems là, il peut être arrêté, & même puni, [?]. (Emer de Vattel, Le droit des gens ou principes de la loi naturelle, livre 3, 1758, page 231)
    • Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d'épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l'agglomération ou à la carbonisation. (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
    • Le terme de la vie.
    • Quand cesseront nos malheurs ? Je n'en vois pas, je n'en aperçois pas le terme.
    • Il n'est pas encore au terme de ses adversités, de ses disgrâces.
    • Il faut mettre un terme à ces débats.
    • La maladie touche à son terme.
  4. Borne ; limite où s'arrête quelque chose.
    • Il a mis un terme à son ambition, à ses extravagances.
    • Il y a un terme où il faut s'arrêter. - Il est un terme à tout.
  5. (Finance) Moment fixé d'avance pour un paiement.
    • Au terme de janvier j'ai vendu d'abord mon buffet [?] (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
    • Les loyers des maisons se payaient à Paris aux quatre termes accoutumés.
    • Payer à terme échu.
    • Il m'a fait une promesse de mille francs payables en six termes.
    • Je déménagerai au terme prochain.
  6. (Par métonymie) Somme due au bout du terme.
    • La Commune [?] fit remise à tous les locataires parisiens des termes d'octobre 1870, janvier et avril 1871. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Quoique [?] j'eusse économisé quelques sous sur mes omnibus et mes déjeuners, il me fallut, plusieurs fois, avoir recours à l'obligeance d'un ami afin de payer des termes en retard et les dettes criardes. (Octave Mirbeau, La tête coupée)
    • [?], et si monsieur Guignol ne me paye pas aujourd'hui même les cinq termes qu'il me doit je fais vendre ses meubles sur la place publique, [?]. (Laurent Mourguet, Le Déménagement de Guignol, Elardin, 1876)
  7. (Sans article ou avec adjectif possessif) Temps au bout duquel une femme doit accoucher, dans le cours ordinaire de l

    Trésor de la Langue Française informatisé


    TERME1, subst. masc.

    I. ? ANTIQ. Borne qui marquait la limite d'un terrain, d'un champ, qui matérialisait une frontière. (Dict. xixeet xxes.).
    A. ? ARCHIT. Statue représentant un buste d'homme ou de femme dont la partie inférieure se termine en gaine et qui sert d'ornement dans les jardins. Les termes de pierre du temps de Louis XIII, dus à Lerambert, à Houzeau, à Buyster, le cèdent sous Louis XIV au marbre et au bronze (Mauclair, De Watteau à Whistler, 1905, p. 24):
    1. À défaut d'antiques, qui étaient tout à fait au-dessus de mes moyens, à la sortie d'une porte de jardin, je faisais poser contre un treillage, exécuté sur un modèle du dix-huitième siècle, deux termes de faïence, terminés par des gorges de femmes et de petites têtes riantes portant des corbeilles. E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 2, 1881p. 374.
    ? Terme angélique. Terme dont la partie supérieure représente une figure d'ange en demi-corps (d'apr. Chesn. t. 2 1858). Terme double. Terme composé de deux demi-corps ou demi-bustes adossés, qui sortent d'une gaine (d'apr. Chesn. t. 2 1858). Terme en console. Terme dont la gaine se termine en enroulement et dont le corps est avancé pour soutenir quelque chose (d'apr. Chesn. t. 2 1858). Terme marin. Terme qui se termine par deux queues de poisson entortillées (d'apr. Chesn. t. 2 1858). Terme rustique. Terme dont la gaine ornée de bossages ou de glaçons porte la figure de divinités champêtres (d'apr. Chesn. t. 2 1858).
    ? En partic. Pièce de bois sculptée qui supporte les côtés du couronnement d'un navire (Bonn.-Paris 1859).
    B. ? Loc., vx. Être, rester (planté) comme un terme. Rester figé à la même place. Synon. être, rester (planté) comme une borne*, un piquet (v. piquet1), une souche*.[Fould] était près de moi; je me suis évertué, par convenance (...) à lui parler de sa collection, des arts, de la guerre d'Orient. Il était là comme un terme (Delacroix, Journal, 1853, p. 126).Eh bien! grand simple, vas-tu rester là planté comme un terme au bout du champ jusqu'à la fin du monde? (Fabre, Courbezon, 1862, p. 379).
    II.
    A. ? [Dans l'espace]
    1. Vx. Limite d'une dimension dans l'espace. (Dict. xixeet xxes.).
    2. Lieu, point où s'achève, prend fin un déplacement. [Ordener] avait atteint le terme de son voyage sans en remplir le but (Hugo, Han d'Isl., 1823, p. 362).Le voyageur arrivé enfin au terme de sa route aime à se souvenir des périls, des difficultés du voyage (A. Daudet, Femmes d'artistes, 1874, p. 230).
    B. ?
    1. [Dans le temps]
    a) Limite, borne d'un espace de temps. Terme de l'après-midi, du jour. Tous les charmes se sont posés sur celui que vous épousez. Il est un orme surchargé de pinsons qui vous accueillent. Puis, semaine à semaine, chaque pinson s'envole sur un autre homme, et, au terme de l'année, votre vrai mari est disséminé sur tous les autres (Giraudoux, Sodome, 1943, i, 1, p. 29).
    b) Moment où prend fin ce qui se déroule dans le temps. Terme d'une existence. Le sentiment de l'éternité de la peine est indispensable dans un criminel, pour qu'il soit puni. Si tu portes dans les punitions une idée de terme, tu y portes une idée de temps (Saint-Martin, Homme désir, 1790, p. 88).J'apparaissais au terme de sa longue vie, sa barbe avait blanchi, le tabac l'avait jaunie et la paternité ne l'amusait plus (Sartre, Mots, 1964, p. 14).
    ? Arriver, toucher au terme, à son terme. Arriver à la fin. Arrivé au terme de son congé (...) Robert ne put trouver le courage d'abandonner pour plusieurs mois cette femme idolâtrée: il préféra renoncer à sa carrière (Feuillet, Veuve, 1884, p. 16).La période de la démocratie purement politique touche à son terme, c'est la période de la démocratie sociale qui commence (Jaurès, Armée nouv., 1911, p. 260).
    ? Mener qqc. à terme. Terminer, achever quelque chose. Ils avaient besoin de la lune et des étoiles pour s'assurer que l'île ne chassait pas sur ses ancres ? pour oser et mener à terme la besogne (Queffélec, Recteur, 1944, p. 123).La proportion des étudiants menant leurs études à leur terme est plus élevée dans les instituts qu'au CNAM (Encyclop. éduc., 1960, p. 282).
    ? Mettre un terme à qqc. Cesser de faire quelque chose; faire cesser quelque chose. Mettre un terme à des allégations, à des désordres, à des récriminations. Elle croit follement que tout vient de finir, prison, solitude, qu'une tâche est achevée, que le verdict de douze braves gens, qui ont tremblé de pitié, met un terme à une phase de son existence (Colette, Pays connu, 1949, p. 155).Je ne compte pas (...) beaucoup que ces engagements si catégoriques qu'ils soient, suffisent à mettre un terme à la propagande de l'ennemi (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 461).
    ? En partic.
    ?) Vx. Le terme (de la vie). La mort. Une fois la chute fut si forte que je croyais le terme arrivé (Senancour, Obermann, t. 2, 1840, p. 241).
    ? Toucher à son terme, approcher de son terme. Être mourant. Le bonhomme qui approchait de son terme, fut touché des soins désintéressés de Luca (Feuillet, Onesta, 1848, p. 212).
    ? Littér. Terme fatal. Nous sommes les enfants du pouvoir infernal, De ce pouvoir caché dans toute créature, Qui mène toute chose à son terme fatal Et fait que rien de beau dans ce monde ne dure (Barbier, Ïambes, 1840, p. 256).
    ?) Moment où prend fin, normalement, la gestation. Accoucher à terme, avant terme; enfant né, venu à terme, avant terme; femme proche, près de son terme. La Brège: Et maintenant, toi, Hortense, couche-toi! (...) Monsieur Saumâtre (...): Ah ça! qu'est-ce que ça veut dire? La Brège: Cela veut dire (...) que ma dame, enceinte, est à terme, et que la loi lui donne neuf jours pour accoucher (Courteline, Client sér., Hortense couche-toi! 1894, iii, p. 83).Un enfant est pré-terme s'il est né avant le septième jour de la 36esemaine. S'il est né après, il est « à terme ». La période dite « à terme » commence en effet à la 37esemaine (...). Après 42 semaines, c'est la période post-terme (A. Minkowski, Pour un nouveau-né sans risque, 1976, p. 32).P. métaph. Une ?uvre, c'est un enfant sacré qu'il est criminel de ne pas mener à terme (Zola, Travail, t. 1, 1901, p. 325).
    ? [À propos d'animaux] La vache pleine et dont le terme arrive Reste à l'étable, et sans labeur nouveau, Paisiblement sur une couche oisive (Barbier, Ïambes, 1840, p. 220).
    2. Situation, état final auxquels quelqu'un ou quelque chose est arrivé; aboutissement, degré extrême atteint par quelque chose. Comme la plupart des gens du monde, ils ne se font pas une idée très-nette de l'occupation suivie (...) et une heure ou deux de lecture leur paraissent le dernier terme du labeur qu'un homme peut supporter dans sa journée (Feuillet, Pte Ctesse, 1857, p. 58).La vie est infiniment longue, infranchissable. La vieillesse n'est pas un terme, elle contient des jours sans nombre (Chardonne, Claire, 1931, p. 175).
    3. Vx, au plur.
    a) Être en termes, dans les termes, aux termes de. Être en position, en état. (Dict. xixeet xxes.).
    b) Disposition envers quelqu'un; état, situation des relations qu'une personne entretient avec une autre. ? À propos, en quels termes êtes-vous avec le nonce? ? Le nonce (...) me regarde avec bienveillance (A. France, Orme, 1897, p. 82).Je fus bientôt en termes de bonne camaraderie [avec le plus jeune des fils de Rimsky-Korsakov] (Stravinsky, Chron. vie, 1931, p. 35).
    ? Être en bons, mauvais termes avec qqn. Étant quelque peu carliste [il] est en bons termes avec tout le monde et particulièrement avec les prêtres et les religieuses (Mérimée, Lettres Antiq. Ouest, 1840, p. 66).Il était dans les meilleurs termes avec MmeR., la doctoresse, sa collègue à l'hôpital Sadiki (Gide, Journal, 1943, p. 223).
    C. ?
    1. Date, délai fixé pour l'expiration ou l'exécution d'une obligation, d'un droit. Elle laissait expirer le terme du sauf-conduit (A. France, Génie lat., 1909, p. 19).
    ? À terme. Dans un délai qui, sans être fixé, est prévisible. Les affaires [de mon mariage] sont tellement avancées que les publications sont à terme (Balzac, Contrat mariage, 1835, p. 353).Assuré de sa liberté à terme, de sa révolte sans avenir et de sa conscience périssable, il [l'homme absurde] poursuit son aventure dans le temps de sa vie (Camus, Sisyphe, 1942, p. 93).
    ? À court, long, moyen terme. Dont la réalisation se fera plus ou moins rapidement. Que de fois (...) [le citoyen Vailland] nous a-t-il mis en garde contre les prophéties à court terme de Guesde et la mystique attente des catastrophes libératrices! (Jaurès, Ét. soc., 1901, p. lxvii).Il reste notre bon plaisir. Mais il est à court terme, comme tout bon plaisir (Camus, État de siège, 1948, 2epart., p. 240).
    2. Spécialement
    a) DR. Date limite jusqu'à laquelle est retardée l'exécution d'une obligation (terme suspensif), ou à laquelle est fixée l'extinction d'une obligation (terme extinctif). Terme d'une dette, d'un prêt. La caution (...) peut agir contre le débiteur pour être par lui indemnisée (...) au bout de dix années, lorsque l'obligation principale n'a point de terme fixe d'échéance (Code civil, 1804, art. 2032, p. 365).
    ? Terme incertain. ,,Terme dont l'arrivée est sûre, mais incertaine quant à sa date`` (Barr. 1974). En matière de testament, le terme est assimilé à une condition (Cap.1936).Terme de rigueur. Date après laquelle il n'est plus accordé de délai au débiteur. (Dict. xxes.). Terme de grâce (vieilli). Délai de courte durée que le juge accorde éventuellement à un débiteur pour l'exécution d'une obligation. (Dict. xixeet xxes.). Synon. délai* de grâce.
    ? À terme. Dont l'exécution ou l'extinction correspond à un délai, une date fixé(e). À court, long, moyen terme. Vous êtes assignés à la connétablie de France au terme de huitaine, par nous (Dumas père, Mllede Belle-Isle, 1839, iv, 2, p. 73).
    b) BOURSE, FIN., COMM.
    ?) À terme. À la date fixée pour la livraison des titres et pour les paiements. Achat, vente à terme; ordre à terme. Tous calculs faits, le pauvre père Mariotte, un brave homme, perd à cette adjudication. Forcé de payer tout au comptant, il vend à terme (Balzac, Paysans, 1844, p. 140).Pour attirer les capitaux en banque, on doit faire appel à des considérations de sécurité ou de commodité, plus qu'au rendement. Toutefois les dépôts à terme sont mieux rémunérés (Baudhuin, Crédit et banque, 1945, p. 166).
    ? À court, long, moyen terme. Pour une durée plus ou moins longue dont l'échéance est fixée. Trouver, placer des capitaux à long terme. Il faut les rendre attirants [les emprunts] par différents avantages (...). Aussi pratique-t-on sur une grande échelle les emprunts à court terme appelés Bons du Trésor, bons de la Défense Nationale ou Bons d'Armement. Le prêteur engage son épargne pour une période assez courte (Lesourd, Gérard, Hist. écon., 1966, p. 481).
    ? Marché à terme. ,,Opération en bourse dans laquelle la livraison des titres et le paiement du prix sont reportés à une date déterminée`` (cida 1973). Marché à terme ferme. La liquidation de bourse est l'opération où les agents de change règlent définitivement les intérêts pour lesquels ils sont engagés envers leurs clients. ? L'escompte d'un marché à terme est une véritable liquidation (Boyard, Bourse et spécul., 1853, p. 166).J'ai résolu (...) de faire les affaires exclusivement au comptant. Les marchés à terme ont un caractère aléatoire qui doit mettre en défiance tout bon père de famille (About, Roi mont., 1857, p. 87).
    ? Opération à terme. ,,Opération pour laquelle le règlement et la livraison des titres ont lieu à une date postérieure à la négociation et fixée d'avance`` (Bern.-Colli 1981). Les opérations à terme, qui s'opposent à celles au comptant peuvent porter sur une grande diversité de valeurs négociées sur des marchés spécialisés (Bern.-Colli 1981):
    2. Pour un achat d'à peu près douze mille francs, Germaine a dû verser cinq mille, et elle paie six pour cent d'intérêt sur le reste dont Riccoboni est censé avoir fait l'avance. Les initiateurs de cet engouement spéculatif ont craint sans doute que des opérations à terme fussent mal comprises du vaste public profane auquel ils songeaient. Romains, Hommes bonne vol., 1932, p. 123.
    ?) Termes de l'échange. Indicateurs permettant d'apprécier l'avantage qu'une économie donnée retire de ses relations commerciales avec l'extérieur (d'apr. Bern.-Colli 1981). L'analyse des termes de l'échange a pour objet de calculer le prix payé par la nation pour se procurer à l'extérieur ce qu'elle ne fabrique pas (d'apr. Bern.-Colli1981).
    3.
    a) Époque à laquelle doit être payée une redevance, et, en partic., à laquelle doit être payée par portion une redevance annuelle. Le créancier ne devient point propriétaire de l'immeuble, par le seul défaut de paiement au terme convenu (Code civil, 1804, art. 2088, p. 375).Si, à jour donné, elle n'apportait pas la rançon, son mari serait accroché aux branches de l'orme (...). Quelque diligence qu'elle fît, elle ne put se procurer la somme que huit jours après le terme assigné, car l'argent était bien rare et tout le monde très-misérable (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 4, 1821-24, p. 347).
    ? À terme échu. Le paiement de la solde et des prestations de tabac aux militaires à solde spéciale est fait à terme échu (Lubrano-Lavadera, Législ. et admin. milit., 1954, p. 201).
    ? Proverbe. Qui a terme ne doit rien. Une créance non échue n'est pas exigible. ? (...) Vous avez perdu dix mille francs avant-hier au bal chez le baron de Nucingen. ? Monsieur, répondit le comte (...) mes affaires ne vous regardent pas. Qui a terme, ne doit rien (Balzac, Gobseck, 1830, p. 410).
    b) Époque fixée pour le paiement des baux à loyer ou à terme (d'apr. Cap. 1936), et p. méton., durée (généralement de trois mois) pendant laquelle un logement est loué. Jour du terme; terme courant; avoir un terme à payer; occuper un appartement pendant un, plusieurs terme(s). Vous rentrerez dans quarante mille francs d'ici à deux mois. Et cela n'empêchera pas Thuillier de toucher ses dix mille francs de loyer au premier terme (Balzac, Pts bourgeois, 1850, p. 180).M. Bergeret, lors de sa venue à Paris, s'était logé (...) dans une maison qui allait être démolie (...). Ce qu'il ignorait c'est que, de toute façon, il en serait sorti au même terme. Mademoiselle Bergeret l'avait résolu (A. France, Bergeret, 1901, p. 29).
    ? P. méton. Somme due pour cette période de location. Si cela ne vous contrarie pas, je vous payerai un terme d'avance. Et, prenant soixante autres francs en écus, il les ajouta aux louis qui étaient sur la table (Murger, Scènes vie boh., 1851, p. 241).Moi qui dois trois termes de loyer, je n'ai pas de quoi faire enterrer mon pauvre homme (Hugo, Légende, t. 5, 1877, p. 1038).
    REM. 1.
    Termaillage, subst. masc.,écon. ,,Changement dans le rythme des règlements internationaux, caractérisé par une accélération et un retard, en sens inverse, du recouvrement des créances et du paiement des dettes`` (Termes nouv. Sc. Techn. 1983).
    2.
    Termer, verbe trans.a) Vx. Limiter, borner. (Ds Besch. Suppl. 1845-46, Guérin 1892). b) Vieilli. Assigner le lieu et l'adjudication de quelque chose. Termer une coupe de bois. (Dict. xixes.).
    Prononc. et Orth.: [t? ?m]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. V. terme2.


    TERME2, subst. masc.

    A. ?
    1. Mot ou ensemble de mots ayant, dans une langue donnée, une signification précise et exprimant une idée définie. Synon. mot (v. ce mot I A).Je ne puis pas exprimer les nuances fines des événements, le meilleur, le profond de la chose, parce que les termes manquent, et qu'il faudrait deux ou trois heures pour y plier les termes de la langue (Stendhal, Journal, t. 1, 1806, p. 280).Aujourd'hui (...) la plupart de nos gens d'Église écrivent pesamment et leur vocabulaire est tout hérissé de termes barbares. Sont-ils plus intelligents? Disent-ils des choses plus profondes? Cela n'est pas évident, mais sans doute faut-il parler le langage de son siècle (Green, Journal, 1956, p. 274).
    SYNT. Terme abstrait, archaïque, argotique, bas, concret, équivoque, exact, familier, figuré, impropre, inusité, juste, populaire, rare, régional, savant, usuel, hors d'usage, vulgaire, vieux; au sens littéral du terme; dans toute la force du terme; dans toute l'acception du terme; terme qui dénomme, désigne, qualifie qqc.
    2. Nom qui appartient à un système structuré, en se distinguant de tous les autres éléments du système, et qui dénote dans une langue donnée des classes ou des unités à l'intérieur de ces classes. Terme de biologie, de chimie, de linguistique, de mathématiques, de palais, de physique; terme didactique, judiciaire, philosophique, scientifique. Les médecins de Molière parlaient latin, les nôtres parlent grec (...). Ils commencèrent à user sérieusement de ce stratagème au dix-huitième siècle; du moins ne voit-on, avant cette époque, même dans Furetière, que peu de termes médicaux tirés du grec (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 36).Le nom est l'objet même de la terminologie: en effet, un nom définissable à l'intérieur d'un système cohérent, énumératif et/ou structuré, est un terme; le contenu de sa définition correspondant à une notion (concept), analysable en compréhension (A. Rey, La Terminol., 1979, p. 22).
    B. ? Au plur. Ensemble de mots, d'expressions utilisé pour communiquer sa pensée; manière de s'exprimer. Termes châtiés, choisis, clairs, courtois, exacts, explicites, formels, imagés, nobles, respectueux, voilés. Mélanie (...) trouvait sans efforts des termes colorés et savoureux comme les fruits de nos vergers: elle abondait en plaisants dictons, en sages proverbes, en images populaires et rustiques (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 199):
    1. Voyez comme ils parlent de tout. Toujours les termes les plus crus, les plus grossiers, les plus abjects; ceux-là seulement leur paraissent vrais, tout le reste n'est que parade, convention et préjugés. Qu'ils racontent une anecdote, qu'ils rendent compte de ce qu'ils ont éprouvé, toujours le mot sale et physique, toujours la lettre, toujours la mort. Musset, Confess. enf. s., 1836, p. 318.
    ? Verbe + en terme + adj.Déclarer, dire, parler en termes courts, décents, fleuris, familiers, galants, obscurs, précis. En arrivant à la porte de Caen, on examina pendant dix minutes les passeports des deux voyageurs, et, comme Leuwen se fâchait, un homme d'un certain âge, grand et fort (...) l'envoya faire f... en termes fort clairs (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 101).Comme elle était peu familiarisée par son éducation première avec le langage travesti des libertins, elle décrivait ce qu'elle avait vu dans les cartons de l'évêché, en termes crus à vous allonger les dents comme si vous eussiez mangé des pommes vertes (Boylesve, Leçon d'amour, 1902, p. 97).
    ? Aux termes d'une loi, d'un traité, etc. Tel qu'il est stipulé dans un texte officiel, au sens exact de ce texte. [La comtesse de Restaud] résista longtemps à donner sa signature, indispensable aux termes de nos lois pour valider la vente des biens (Balzac, Gobseck, 1830, p. 426).Aux termes du traité de 1881, la France est responsable en Tunisie du maintien de l'ordre public (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 1, col. 4).
    ? En d'autres termes. Pour exprimer la même idée à l'aide d'autres mots. Cette nouvelle conception de la réflexion, qui est la conception phénoménologique, revient en d'autres termes à donner une nouvelle définition de l'a priori (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 255):
    2. Ce langage de la mise en scène considéré comme le langage théâtral pur, il s'agit de savoir s'il est capable d'atteindre le même objet intérieur que la parole, si (...) il peut prétendre à la même efficacité intellectuelle que le langage articulé. On peut en d'autres termes se demander s'il peut non pas préciser des pensées, mais faire penser... Artaud, Théâtre et son double, 1938, p. 83.
    ? (En) propres termes. Propos exactement tenus. Il avait dit la veille à son ministre en propres termes: « Je propose l'abbé Guitrel, mais l'abbé Guitrel ou l'abbé Lantaigne, c'est bonnet blanc et blanc bonnet (...) » (A. France, Anneau améth., 1899, p. 377).
    ? En/dans ces termes. Selon la manière suivante. L'abbé (...) me parla en ces termes: « Jean le Diacre rapporte que saint Grégoire (...) » (A. France, Vie littér., 1890, p. 126).« Je me suis déclassé, j'ai fait la servante, je ne le regrette pas, c'était pour la France ». C'est dans ces termes que Déroulède me dit la belle satisfaction que serait pour lui l'académie (Barrès, Cahiers, t. 5, 1907, p. 230).
    ? En termes de. Dans la terminologie, le vocabulaire propre à une discipline, un art, une science, une pratique. En termes d'art, de biologie, de chimie, d'informatique, de mathématiques, de médecine. On appelle, en termes d'atelier, croquer une tête, en prendre une esquisse, dit Mistigris d'un air insinuant (Balzac, Début vie, 1842, p. 401).Il fut impossible au vidame de Maulle de trouver ce qu'en termes de justice on nomme un alibi (Villiers de L.'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 266).
    C. ? Spécialement
    1. LOG. ,,L'un des éléments simples entre lesquels on établit une relation logique ou mathématique`` (Lal. 1968). Terme d'un jugement attributif; termes d'un syllogisme. Le syllogisme consiste à conclure du rapport de deux termes (le grand terme ou majeur, le petit terme ou mineur) avec un même troisième (le moyen terme ou moyen) à leur rapport mutuel (Foulq.-St-Jean1962).
    ? P. anal. Moyen terme. Solution intermédiaire, compromis. Avec ce je ne sais quoi d'indéfinissable (...) qu'il y a dans votre caractère, si vous ne faites pas fortune vous serez persécuté; il n'y a pas de moyen terme pour vous (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 235).Entre l'offre de cinq cent mille francs et la demande de sept cent mille francs, il fallait prendre un moyen terme et accorder six cent mille francs (Zola, Curée, 1872, p. 398).
    ? Terme de comparaison. Ce qui sert de référence dans une comparaison. Apercevant la contrariété de vos opinions, vous avez conçu qu'il fallait les soumettre à un régulateur commun d'évidence, les rapporter à un terme général de comparaison, et vous êtes convenus d'exposer chacun vos preuves de croyance (Volney, Ruines, 1791, p. 207).
    2. MATHÉMATIQUES
    a) ARITHM. Élément simple en relation avec un ou plusieurs autres éléments. Termes d'une fraction, d'une somme. Le cas des fractions rationnelles à termes entrelacés dont les zéros et les pôles sont réels et entrecroisés a des propriétés voisines de celles de la fonction homographique (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 52).
    b) ALG. Monôme en relation avec d'autres. Termes homothétiques. Toute fonction harmonique et régulière à l'intérieur d'une sphère est développable en série de Mac-Laurin, intégrable et dérivable terme à terme indéfiniment (Painlevé, Résist. fluides non visqueux, 1930, p. 63).
    ? Terme d'une suite, d'une série. Prenons d'abord deux éléments A et B de C, et supposons qu'il existe une suite (...) d'éléments, appartenant tous au continu C, de telle façon que A et B soient les deux termes extrêmes de cette suite et que chaque terme de la suite soit indiscernable du précédent (H. Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 97).
    c) P. anal. Élément en relation avec un ou plusieurs autres. Monsieur, madame Latournelle et Butscha retournèrent les termes de ce problème sous toutes les faces, en parcourant toutes les suppositions possibles (Balzac, Modeste Mignon, 1844, p. 120).
    REM. 1.
    Termer, verbe trans.,plais. Nommer, Me voici dans mon wagon spécial (en langage de chemin de fer ça se terme wagon-toilette, charmant le mot n'est-ce pas?) (Verlaine, ?uvre compl., t. 5, Quinze jours en Holl.,1893,p. 206).
    2.
    Terminisme, subst. masc.,philos. Expression radicale du nominalisme, d'après laquelle les idées générales ne sont que des termes ou des mots (d'apr. Foulq.-St-Jean 1962).
    Prononc. et Orth. V. terme1. Étymol. et Hist. I. A. 1. a) ?) Ca 1050 « date à laquelle doit avoir lieu quelque chose » (Alexis, éd. Chr. Storey, 46); ?) ca 1145 plus gén. « moment, jour, point du temps où quelque chose a lieu » (Wace, Conception N.-D., 1265 ds Keller, p. 334); 1594 être en terme de, être aux termes de « être sur le point de » (Lett. miss. de Henri IV, t. 4, 23 avr., p. 144 et 27 nov., p. 256 ds Gdf. Compl.); 1610 au terme de « sur le point de » (Béroalde de Verville, Moyen de parvenir, éd. A. Tournon, p. 270); b) ?) ca 1100 « moment qui constitue la fin d'un délai pour l'exécution d'un engagement » (Roland, éd. J. Bédier, 54); ?) ca 1150 spéc. « fin d'un délai de paiement, échéance » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 739); 1804 terme de grâce (Code civil, art. 1292, p. 233); ?) xiiies. a terme « avec un report du paiement à une échéance donnée » vendre a terme (Sermons poit., éd. A. Boucherie, 147 ds T.-L.); 1283 payer a termes (Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, 1397); 1832 marchés à terme (Say, Écon. pol., p. 545); 1853 opérations à terme (Boyard, Bourse et spécul., p. 166); ?) 1896 p. ext. à terme « dont l'effet est reporté à plus tard, les conséquences n'étant pas immédiates » (Goncourt, Journal, p. 873); c) ?) ca 1145 « fin normale de la grossesse, date prévue pour l'accouchement » (Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 568); 1414 à terme « à la fin normale de la grossesse » (Journal d'un Bourgeois de Paris, éd. Tuetey, 50 ds IGLF); 1465 avant terme « avant la fin normale de la grossesse » (J. de Roye, Chron. scandaleuse, éd. B. de Mandrot, t. 1, p. 59); ?) 1832 avant terme p. ext. « plus tôt que prévu, prématurément » (Balzac, Corresp., p. 649); 1842 mené à terme « achevé, terminé » (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 2, p. 95); d) ?) 1176-81 plus gén. « arrêt, cessation » (Chrétien de Troyes, Chevalier lion, éd. M. Roques, 1474); 1706 mettre un terme à « faire cesser » (P. Crébillon, Idoménée, p. 62); ?) 1789 à terme « qui a une fin, qui n'est pas perpétuel » privilège à terme « privilèges non héréditaires » (Sieyès, Tiers état, p. 34); e) fin xiiies. [date du ms.] li termes de ma vie « ma mort » (Conte de Floire et Blancheflor, ms. Bibl. Nat. fr. 375, éd. J. L. Le Clanche, 2390); fin xiiies. ses termes « la fin de sa vie » (De celle qui se fit foutre sur la fosse de son mari, 6 ds A. de Montaiglon et G. Raynaud, Rec. gén. de fabliaux, t. 3, p. 118); 1654 terme fatal « mort » (Guez de Balzac, Dissertations chrest. morales, p. 351); 1585 p. ext. la France est à son terme (Ronsard, Caprice, 149 ds ?uvres, éd. P. Laumonier, t. 18, p. 322); 1719 parvenir, toucher à son terme « arriver à la fin de sa vie » (A. H. de La Motte, Fables, éd. 1754, p. 265 et 317); f) 1421 « échéance d'un loyer, loyer » (Journal d'un Bourgeois de Paris, 155 ds IGLF); 2. a) 1155 « période de temps déterminée par sa fin » A brief terme (Wace, Brut, 14050 ds Keller, p. 326a); ca 1220 a cort terme (Comte Poitiers, éd. B. Malmberg, 850); ca 1280 a lonc terme (Adenet le Roi, Cleomadés, éd. A. Henry, 15254); 1547 au bout du terme « enfin, à la fin » (N. du Fail, Propos rustiques ds ?uvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 112); b) ca 1165 « délai, répit, durée du report de quelque chose » (Troie, éd. L. Constans, 29054); 1558 spéc. « délai d'un paiement (durée) » (Du Bellay, Regrets, LXXXV, 1 ds ?uvres poét., éd. M. Chamard, t. 2, p. 117); c) 1688 (Rich. t. 2: Terme Ce mot se dit en parlant des locataires et des propriétaires des maisons de Paris et il veut dire trois mois); 3. a) 1402 plur. « usage, coutume » (Christine de Pisan, Balades, XXXI, 30 ds ?uvres poét., éd. M. Roy, t. 1, p. 244); ca 1465 id. « règles, principes » (Georges Chastellain, Chron., VI, I, Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 25); 1547 en termes de « en matière de, selon les règles de » (J. Martin, Archit. Vitruve, p. 5 vods IGLF); b) ?) ca 1465 plur. « situation, état » (notamment en ce qui concerne les relations avec quelqu'un) (Georges Chastellain, op. cit., VI, CX, t. 5, p. 97); 1623 être en bons termes « s'entendre, avoir de bonnes relations » (N. Coëffeteau, Hist. romaine, éd. 1646, p. 474); ?) 1559 plur. « situation, état, conditions » (Amyot, Trad. Vies des hommes illustres de Plutarque, Alcibiade, 49 ds Littré); 1607 sing. jugez en quel terme sont ses affaires (H. d'Urfé, L'Astrée, éd. H. Vaganay, t. 1, p. 92). B. 1. 1380 (Lexique Aalma ds Roques t. 2, no12.315: terminus [...] ni termes. fins. bone [sic]); 1559 (Amyot, op. cit. ,Numa Pompilius, 28 ds Littré: Terme vault autant à dire comme borne: c'est le dieu des confins); 2. 1535 « pilier surmonté d'un buste à la manière des bornes romaines représentant le dieu Terme » (Comptes des Bâtiments du roi, éd. L. De Laborde, t. 1, 1877, p. 92); 1693 terme angélique, terme rustique, terme marin, terme en console, terme en buste, terme double, termes milliaires (D'Aviler, Explication des termes d'archit., t. 3, pp. 838-839); 1619 immobile comme un terme (H. d'Urfé, op. cit., t. 3, p. 40); 1678 ne bouger plus qu'un terme (La Fontaine, Fables, IX, XIX, v. 19); 1718 être planté là comme un terme (Ac.). II. A. 1. 1370 « mot, unité de vocabulaire porteuse d'une signification » termes legiers a entendre (Oresme, Trad. des Ethiques d'Aristote, Prologue, éd. A. D. Menut, p. 100); ca 1375 en termes generaux (Id., Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut et A. J. Denomy, p. 220); 2. 1370 « id. » en parlant des mots du vocabulaire d'un domaine précis user de termes ou de moz propres en la science (Id., ibid.); 1377 les termes de fauconnerie (Gace de La Buigne, Roman des deduis, éd. Å. Blomqvist, 7066); 1549 termes propres à leur profession (Du Bellay, Deffense et Illustration de la langue fr., éd. H. Chamard, p. 139); 3. a) ca 1375 au plur. « paroles ou texte » en autres termes (Oresme, Livre du ciel et du monde, p. 122); fin xives. mettre en termes (Froissart, Chron., éd. S. Luce et G. Raynaud, t. 7, p. 126); 1416 en beaulx et piteux termes (A. Chartier, Livre des Quatre Dames, 537 ds ?uvres poét., éd. J. C. Laidlaw, p. 214); 1460-66 tenir ... rudes termes (Martial d'Auvergne, Arrêts d'amour, XXVIII, éd. J. Rychner, p. 131, l. 2); 1585 en mesmes termes (N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel ds ?uvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 2, p. 306); 1643 en d'autres termes « dit d'une manière différente » (A. Arnaud, De la fréquente communion, p. 730); 1751 loc. en d'autres termes « autrement dit, pour parler autrement » (Prévost, Lettres angloises ou hist. de Mss Clarisse Harlove, lettre 30, t. 1, 2epart., p. 24); b) 1585 « id. » en parlant de l'expression précise, des mots formellement et clairement exprimés et dans leur sens strict termes expres (N. du Fail, op. cit., p. 317); 1601 aux termes des loix (P. Charron, De la Sagesse, éd. 1797, p. 476); 1769 aux termes de la loi « selon la lettre même de la loi » (Diderot, Lettres à Sophie Volland, Gallimard, t. 2, 1950, p. 228); c) 1616 propres termes « termes tels qu'ils ont été exprimés » (D'Aubigné, Tragiques, Aux lecteurs ds ?uvres, éd. H. Weber, pp. 5-6). B. 1. 1657-58 math. (Pascal, De l'esprit géométrique et de l'art de persuader ds ?uvres, éd. L. Lafuma, Seuil, 1972, p. 354); 2. a) 1660 log. et gramm. « un des deux éléments d'une proposition (appelé sujet ou attribut) » (Arnaud et Lancelot, Gramm. gén. et raisonnée, p. 29); b) 1662 plur. spéc. log. petit terme, moyen terme, grand terme (Arnaud et Nicole, La Logique ou l'art de penser, p. 216); 3. 1762 moyen terme « position moyenne, état, rôle moyen entre les extrêmes » (Rousseau, Émile, V ds ?uvres, éd. J. S. Spink, p. 844); 4. 1765 termes de comparaison « expression d'un degré de comparaison » (Encyclop. t. 16, p. 156a); 1791 terme de comparaison « élément d'une comparaison » (Volney, Ruines, p. 231). Du lat. terminus, -i « borne, limite, fin, extrémité, cessation » au propre et au fig., et Terminus, nom propre désignant le dieu Terme. En lat. chrét. terminus (ou parfois termen, v. tertre étymol.) servit à rendre le gr. ? ? ? ? ?, ? ? « borne » d'où « limite, délai, règle » et, p. anal., « détermination du sens d'un mot, définition » et « terme d'une proposition », sens qui sont l'orig. de ceux notés en II (v. FEW t. 13, 1, p. 243a, Blaise Lat. chrét., Nierm. et Blaise Latin. Med. Aev.).
    STAT. ? Terme1 et 2. Fréq. abs. littér.: 7 823. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 632, b) 7 914; xxes.: a) 9 555, b) 12 503.
    BBG. ? Choul (J.-Cl.). La Méth. du discours. Meta. 1979, t. 24, p. 336. ? Dumas (H.). La Méth. du discours: termes, mots, expr. Meta. 1977, t. 22, pp. 110-116. ? Guilbert (L.). La Spécificité du terme sc. et techn. Lang. fr. 1973, no17, pp. 5-17. ? Natanson (E.). Termes, n. sc. et techn., n. déposés? Leb. Spr. 1978, t. 23, no3, p. 109. ? Quemada (B.). Les Noms des mots... In: [Mél. Busa (R.)]. Pisa, 1987, pp. 203-223. ? Rondeau (G.). Introd. à la terminol. Chicoutimi, 1983, pp. 19-21.

    TERME1, subst. masc.
    Étymol. et Hist. V. terme2.

    Terme au Scrabble


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    terme

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    terme

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    Les citations avec le mot Terme


    1. En d'autres termes, pas d'affolement, rien ne se passe comme prévu, c'est la seule chose que nous apprend le futur en devenant du passé.

      Auteur : Daniel Pennac - Source : Chagrin d'école (2007)


    2. Supérieures par l'amour, mieux disposées à toujours subordonner au sentiment l'intelligence et l'activité, les femmes constituent spontanément des êtres intermédiaires entre l'Humanité et les hommes.

      Auteur : Auguste Comte - Source : Système de politique positive (1852)


    3. L'islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné. D'une part, parce que Dieu n'existe pas, et que même si on est con, on finit par s'en rendre compte. A long terme, la vérité triomphe. D'autre part, l'Islam est miné de l'intérieur par le capitalisme. Tout ce qu'on peut souhaiter, c'est qu'il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l'islam.

      Auteur : Michel Houellebecq - Source : Propos recueillis par Didier Sénécal, paru Lire, septembre 2001.


    4. Le vivant imagine la vie éternelle comme la planète imagine la tangente. Chaque instant est composé. Une force l'éloigne du terme, du fini; une autre l'y attire.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Mélange (1939)


    5. L'intelligence militaire est une contradiction dans les termes.

      Auteur : Julius Marks, dit Groucho Marx - Source : Sans référence


    6. Les hommes sont corrompus par les idéologies, ils pensent en terme de politique et de morale. Aujourd'hui la patrie signifie meurtre et esclavage.

      Auteur : Stefan Zweig - Source : La contrainte (1992)


    7. En termes de croyances, l'intégrisme est la règle. Croire partiellement n'est pas croire.

      Auteur : Bernard Willems-Diriken, dit Romain Guilleaumes - Source : Le Bûcher des Illusions, Impertinences (2004)


    8. Parlons maintenant de ces lettres d'amour dont on fait si grand cas, dont on aime citer les passages fameux — et qui, certes, sont ravissantes, mais qui, à mon sens, toutes ne sont pas d'une sincérité aveuglante... J'entends par là qu'elles sont surtout trop littéraires dans leur forme pour émouvoir et pour convaincre ! On les sent destinées à une éventuelle postérité - et, dès lors, on se méfie un peu d'un Amour exprimé en termes si choisis.

      Auteur : Sacha Guitry - Source : Cinquante ans d'occupations


    9. Le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir jamais envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits.

      Auteur : Charles Maurras - Source : Principes (1954)


    10. Je me vis déjà sur le déclin de l'âge, en proie à des maux douloureux, et croyant approcher au terme de ma carrière.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


    11. Pour devenir un terme de la phrase, un concept doit être actualisé. Actualiser un concept, c’est l’identifier à une représentation réelle du sujet parlant. En effet, un concept est en lui-même une pure création de l’esprit, il est virtuel ; il exprime l’idée d’un genre (chose, procès ou quantité). Or, la réalité ignore les genres : elle n’offre que des entités individuelles.

      Auteur : Charles Bally - Source : Linguistique générale et linguistique française (1932)


    12. L'à-peu-près et le court terme vont de pair. Seule la rigueur dure.

      Auteur : Jacques, comte de Bourbon-Busset - Source : La nature est un talisman (Journal I) (1966)


    13. Entre 40 et 50 ans, estima Anna, remarquant les paupières flétries, les sillons autour des yeux. Mais on n'appréhendait pas cette femme athlétique en termes d'âge plutôt d'énergie. Ce n'était pas une question d'année mais de kilojoules.

      Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : L'Empire des loups (2003)


    14. Faire du gros argent… Je savais, pour avoir régulièrement rencontré dans mes écoutes ce terme impudique et gourmand, qu'il avait l'art d'amadouer les dealers comme des promesses de gâteaux attirent les enfants.

      Auteur : Hannelore Cayre - Source : La Daronne


    15. Je me suis éveillé de la Maladie, à l'âge de quarante-cinq ans, sain d'esprit et relativement de corps, si j'excepte un foie affaibli et ce masque de chair d'emprunt que portent tous ceux qui ont survécu au Mal... La plupart des survivants ne se souviennent pas du délire dans tous ses détails. Il semble que j'aie enregistré mes impressions sur ce mal et son délire, mais je n'ai guère souvenir d' avoir rédigé les notes que l'on a publiées en langue anglaise sous le titre « Naked lunch » (Le festin nu). C'est Jack Kerouac qui m'a suggéré ce titre, et je n'en ai compris la signification que très récemment, après ma guérison. Il a exactement le sens de ses termes : le Festin Nu cet instant pétrifié et glacé où chacun peut voir ce qui est piqué au bout de chaque fourchette.

      Auteur : William S. Burroughs - Source : Le Festin nu (1959)


    16. e convoi, après un long arrêt à Hambourg, avait enfin atteint son terme. Par les vasistas, nous apercevions, dans une grande plaine morne et venteuse, le dos des baraquements verts déteints mais bien alignés. […] Nous apprîmes seulement que ce lieu sinistre s'appelait Neuengamme. Après une attente de quelques heures, les portes des wagons glissèrent enfin. Des SS alignés nous attendaient, la schlague au poing. A peine avions-nous sauté, tous engourdis par une immobilité de trois jours, il nous fallait courir, sous une rouée de coups. Malheur à ceux qui tombaient. La route paraissait longue ; la cour, derrière les barbelés - l'Appelplatz -, immense ; nous la traversâmes au pas de course, jusqu'à un bâtiment de briques, à son extrémité, où l'on nous engouffra dans des caves.

      Auteur : Louis Martin-Chauffier - Source : L'homme et la bête (1947)


    17. Selon moi, les mots sont des accumulateurs d’énergie. Chaque fois que l’on prononce un mot, on a affaire à une épaisseur. Derrière le sens actuel d’un terme, il y a une succession de sens qui ont évolué. Prenons le «pare-brise». Le mot existait avant l’automobile et désignait un accessoire de mode qui permettait aux dames de protéger leur visage du soleil et du vent. Or à leurs prémices, les automobiles étaient ouvertes. Il fallait les couvrir. On a donc réfléchi à un mot qui évoque quelque chose de transparent. C’est ainsi que l’on a pensé au « pare-brise ».

      Auteur : Alain Rey - Source : Interview Le Figaro, le 3 novembre 2019


    18. Dans sa généralité le son se définit: le choc que, par l'intermédiaire des oreilles, l'air communique à l'encéphale et au sang et qui se transmet jusqu'à l'âme.

      Auteur : Platon - Source : Timée, 67b


    19. En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la patrie.

      Auteur : Philippe Pétain - Source : Discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940


    20. Il y a des hommes n'ayant pour mission parmi les autres que de servir d'intermédiaires; on les franchit comme des ponts, et l'on va plus loin.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : L'Education sentimentale (1869)


    21. Je suis une femme moderne, intelligente, indépendante. En d'autres termes, une femme qui ne trouve pas d'homme.

      Auteur : Shelley Winters - Source : Dans Saturday Evening Post (1952).


    22. De toute manière, à partir de 1912, j'ai décider de cesser d'être un peintre au sens professionnel du terme.

      Auteur : Marcel Duchamp - Source : Duchamp du signe


    23. Ce que l'idéologie craint et hait, c'est que l'écriture des livres dangereux soit le fruit d'une aventure libre de l'intelligence ; ce qu'elle brûle et veut nier aussi, c'est l'Histoire même de l'intelligence libre, dont l'écriture est à la fois le terme et le signe.

      Auteur : Mohamed Mbougar Sarr - Source : Terre Ceinte (2014)


    24. Il apprit les plus communs termes dont on use en leur langage, pour parler quand on s'entrerencontre.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Sertorius, 2


    25. La preuve scientifique diffère de la preuve du coeur: il n'est guère de moyen de prouver l'une par l'intermédiaire de l'autre.

      Auteur : Farah Antoûn - Source : Averroès et sa philosophie


    Les citations du Littré sur Terme


    1. Peut-être que vous avez jugé que cette fortune était tellement au delà de ce que je devais espérer, qu'il vous fallait avec loisir chercher des termes pour me la rendre croyable

      Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 1


    2. Voici un terme des plus barbares ou bien des provinciaux tombent : ils diront : cet homme est riche comme tout ; il faut dire : est très riche

      Auteur : MARG. - Source : BUFFET, Observ. p. 75, en 1668


    3. Cette erreur abominable d'ôter à la créature toute liberté, et de faire Dieu en termes formels auteur de tous les péchés, comment la pardonnez-vous à Luther ?

      Auteur : BOSSUET - Source : 6e avert. III, 36


    4. Sa position ne fut jamais qu'un état intermédiaire entre l'esclavage et la liberté originaire

      Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XIV, 42


    5. Le savoir-faire est nouveau : un homme qui a du savoir-faire ; il en est venu à bout par son savoir-faire ; quoique ce terme exprime assez bien, les personnes qui parlent le mieux ne peuvent s'y accoutumer ; il n'y a pas d'apparence qu'il subsiste, et je ne sais même s'il n'est point déjà passé ; aussi est-il très irrégulier, et même contre le génie de notre langue, qui n'a point de pareils substantifs

      Auteur : BOUHOURS - Source : Entret. d'Ariste et d'Eug. 2


    6. Nous en lûmes un cahier [de la Julie] ensemble [avec Diderot] ; il trouva tout cela feuillu, ce fut son terme, c'est-à-dire chargé de paroles et redondant ; je l'avais déjà bien senti moi-même

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. IX


    7. Dans l'origine, le piquage d'once était un terme d'argot qu'on employait pour désigner le vol que le tisseur en chambre commettait sur les fils, laines ou soies qui lui étaient confiés ;... aujourd'hui on appelle ainsi tout abus de confiance fait par un ouvrier, par un employé, par un garçon de magasin au préjudice de son patron

      Auteur : MAXIME DU CAMP - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1873, p. 333


    8. Termes touchants et tout pleins de bonté, De tendresse innocente et d'ingénuité

      Auteur : Molière - Source : Éc. des femmes, III, 5


    9. Nous vismes en l'an 1557 en plain esté s'elever par quatre jours entiers un reume qui fut presque commun à tous, par le moyen duquel le nez distilloit sans cesse comme une fontaine, avecque un grand mal de teste, et une fievre qui duroit aux uns douze, aux autres quinze heures, que plus que moins ; puis soudain, sans oeuvre de medecin, on estoit guery ; la quelle maladie fut depuis par un nouveau terme appellé par nous coqueluche

      Auteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv IV, p. 375, dans LACURNE


    10. Cet alcali volatil est le seul intermède qui dégage subitement l'air et cause la fulmination

      Auteur : BUFF. - Source : Min. t. IV, p. 247


    11. De la proportionalité qui est appellée disjointe ou divisée, il est manifeste que elle est en quatre termes

      Auteur : ORESME - Source : Eth. 146


    12. Avant son terme

      Auteur : JOINV. - Source : 252


    13. Il n'y a rien autre chose par quoi nos sens soient touchés que cette seule superficie qui est le terme des dimensions du corps qui est senti ou aperçu par les sens

      Auteur : DESC. - Source : Rép. aux 4es obj. 71


    14. Protestants et premiers chrétiens étaient précisément dans les mêmes termes ; on ne peut trop le répéter ; ils étaient également innocents ou également coupables

      Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, rem. XVI


    15. Il est des termes de trois vocalz [voyelles] lesquels sont de une sillabe, comme Dieu, lieu, fieu, etc.

      Auteur : FABRI - Source : Art de rhétor. t. II, f° 6, dans LACURNE


    16. Et votre espoir trop prompt prend trop de vanité Des termes obligeants de ma civilité

      Auteur : Corneille - Source : Rodog. IV, 1


    17. L'Église latine n'a pas admis l'équivalence [des deux termes hypostase et substance]

      Auteur : COURNOT - Source : Traité de l'enchaînem. de nos connaiss. t. II, p. 446


    18. L'ulcère, qui a servi d'égout pendant le traitement, n'est pas toujours fermé au terme même de la maladie ; on le guérit alors avec le précipité rouge et un digestif

      Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XI, 22


    19. Dans l'éducation façonnière des riches, on ne manque jamais de les rendre [les enfants] poliment impérieux, en leur prescrivant les termes dont ils doivent se servir pour que personne n'ose leur résister

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. II


    20. Et, pincetant sur les chanterelles de son luth obeissant une mesure plus brusque, poursuivit en ces termes

      Auteur : YVER - Source : p. 526


    21. La capitulation se fist aussi tost à bagues sauves, enseigne desploiée, et la meche allumée, sept jours de terme pour ploier bagage

      Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 59


    22. Le roi était buté, ce fut le terme, à ce qu'elle [Mme de Saint-Simon] acceptât

      Auteur : SAINT-SIMON - Source : 273, 193


    23. On n'a osé ni reconnaître catégoriquement le caractère primitif de l'anciennat, ou, en d'autres termes, de la pluralité des ministères, ni dénier absolument aux ministres le caractère sacerdotal que l'Évangile leur dénie

      Auteur : ALEX. VINET - Source : dans E. RAMBERT, Alex. Vinet, histoire de sa vie et de ses ouvrages (1875)


    24. Termes choisis

      Auteur : Corneille - Source : Othon, II, 1


    25. Une infinité de termes antiques se conservent dans des cantons éloignés, tandis que les capitales et les grandes villes varient dans leur langage de siècle en siècle

      Auteur : Voltaire - Source : Mél. hist. Mens. imprim. conspir. Piémont.




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    Mise à jour le dimanche 28 décembre 2025 à 02h52










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