La définition de Terreur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Terreur
Nature : s. f.
Prononciation : tèr-reur
Etymologie : Prov. et esp. terror ; ital. terrore ; du lat. terrorem, terrere, faire trembler, que les étymologistes rattachent au sanscrit tras, trembler.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de terreur de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec terreur pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Terreur ?


La définition de Terreur

Crainte violente que l'on ressent.


Toutes les définitions de « terreur »


Wiktionnaire


Nom commun - français

terreur \t?.???\ féminin

  1. Émotion profonde causée dans l'âme par la présence, l'annonce, la peinture d'un grand mal ou d'un grand péril ; épouvante, crainte violente.
    • Cromwel n'étoit pas moins agité des terreurs de la tyrannie. Il étoit toujours couvert d'une cuirasse, chargé d'armes offensives, et environné de satellites : [?]. (Étienne-François de Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l'Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, t. 1, page 18, note de bas de page)
    • [?] je ne suis pas encore complètement remise des terreurs que vous m'avez causées, terreurs que votre démarche d'aujourd'hui redouble encore au lieu de les diminuer ; [?]. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Elle voulait habituer ses yeux à ces aspects, endurcir son âme contre la terreur. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Pourquoi régner par la terreur ? Pourquoi inspirer de la crainte qui n'est qu'une forme de la répugnance, de l'horreur. Pourquoi tenir absolument à l'obéissance aveugle, passive ? (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
    • Sur le trottoir, l'un des hommes fit un saut fort comique, un saut de terreur sans doute, au moment où la bombe tomba devant lui. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l'édition de 1921)
    • Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : [?]. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • À terreur je préfère horreur. Le mot n'est guère plus précis mais il se trouve qu'il marque le dégoût et qu'il témoigne de la haine. (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
  2. (Par extension) Objet de crainte, d'épouvante.
    • Depuis dix ans, continua impassiblement Belhumeur, à la tête d'une troupe de bandits sans foi ni loi, vous êtes devenu la terreur des prairies, pillant et assassinant les hommes blancs et les hommes rouges, car vous n'êtes d'aucun pays, le vol et la rapine sont votre seule règle, [?]. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Bitche n'est plus qu'une vaste fournaise : le sifflement des obus, les craquements de l'incendie, l'effondrement des maisons, [?], toutes les terreurs, tous les fracas emplissent l'air. (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), p.431, Bloud & Barral, 1883)

  3. Trésor de la Langue Française informatisé


    TERREUR, subst. fém.

    A. ?
    1. [À propos d'un individu] Peur extrême, angoisse profonde, très forte appréhension saisissant quelqu'un en présence d'un danger réel ou imaginaire. Frisson, instant, mouvement de terreur; fausse, grande, vaine terreur; terreur indicible, inexprimable, profonde, religieuse, sacrée, subite; fou de terreur; défaillir, être saisi, mourir de terreur; inspirer, semer la terreur. Elle reconnut la voix qui répondait: « Je vous remercie. » Alors, prise de terreur, elle revint en courant vers le fond de la pièce, s'assit à la table, chercha une contenance (Montherl., Songe, 1922, p. 203).C'est ainsi que l'on apprend à sentir, jusqu'à donner un nom à la terreur et à l'horreur, qui, dans un drame réel, n'ont point de nom ni de forme. On sait bien que, dans les terreurs paniques, ceux qui fuient ne savent pas qu'ils fuient ni qu'ils ont peur; c'est qu'ils ne sont plus du tout au spectacle (Alain, Propos, 1929, p. 844).
    ? Terreur panique*.
    ? PSYCH. Terreurs nocturnes. Cauchemars nocturnes intenses surtout chez l'enfant. La grande personne pleine d'expérience qui rassure les terreurs nocturnes du petit garçon n'a pas d'inflexions plus ironiques ni plus bienveillantes (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 195).
    ? Terreur de + nom de la pers. ou de la chose qui inspire la terreur, ou + inf.Quand on a un amant plus âgé, on vit dans la terreur de sa mort. Et quand il est jeune, dans la terreur des autres femmes (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 157):
    Songez à ce qu'il [Stendhal] a le plus haï en ce monde, à la petitesse, à l'économie (...) à toutes les vertus antipassionnelles, ? (terreur de l'opinion, terreur de la dépense, terreur d'aimer ce que l'on aime), ? qu'il avait observées de près, subies, blasphémées dans son enfance, qui lui avaient rendu Grenoble et toute la province française odieuses. Valéry, Variété II, 1929, p. 97.
    ? HIST. DE LA LITT. La terreur et la pitié. Les deux émotions tragiques selon Aristote et les théoriciens du théâtre classique. Quel que soit le drame (...) qu'il contienne avant tout la nature et l'humanité (...). Ayez la terreur, mais ayez la pitié (Hugo, Les Burgravesds Théâtre complet, Paris, Gallimard, t. 2, 1964 [1843], p. 18).
    2. [À propos d'un groupe de pers.] Peur collective qu'on fait régner dans une population, un groupe de personnes, dans le but de briser sa résistance. L'ordre matériel exige, de toute nécessité, ou l'usage de la terreur, ou le recours à la corruption (Comte, Philos. posit., t. 4, 1893 [1839], p. 116).
    ? HIST. Régime politique, mode de gouvernement fondé sur cette grande peur généralement entretenue par des mesures despotiques et par des violences. Jamais Robespierre, Collot ou Barrère, ne pensèrent à établir le gouvernement révolutionnaire et le régime de la terreur; ils furent conduits insensiblement par les circonstances (J. de Maistre, Consid. sur Fr., 1796, p. 5).Déjà même, il n'en était plus à la république théorique et sage, il versait dans les violences révolutionnaires, croyait à la nécessité de la terreur, pour balayer les incapables et les traîtres, en train d'égorger la patrie (Zola, Débâcle, 1892, p. 572).[En France] Terreur blanche. Terreur que firent régner les royalistes dans le Sud-Est au printemps et en été 1795; représailles exercées par les royalistes pendant l'été de 1815 contre les bonapartistes et les républicains. Je pense que si trois terreurs se succédaient coup sur coup en un mois, terreur rouge, blanche et tricolore, la même justice siègerait, jugerait, condamnerait; et s'il y avait des affaires qui traînaient, elle condamnerait sous la terreur blanche au nom de la terreur rouge, et sous la terreur tricolore, au nom de la terreur blanche! (Goncourt, Journal, 1861, p. 986).
    [En Union Soviétique] Terreur rouge. La terreur rouge [en U.R.S.S.] dont parlent les témoignages extraordinaires rassemblés dans le livre de Jacques Baynac ne désigne pas cet ensemble de mesures répressives (...) Ce qui est ici analysé, c'est la naissance d'un véritable système de terreur d'État, méthodique, rationnel, qui soudain s'emballe, prend l'habitude du sang et n'en finit plus de reproduire ses terroristes et ses terrorisés comme pour se légitimer lui-même (Le Nouvel Observateur, 12 janv. 1976, p. 59, col. 3).
    ? Équilibre de la terreur. ,,Menace de l'arme nucléaire qui, en réponse à une hégémonie impérialiste, remplace la paix`` (Graw. 1981). Faute de pouvoir être totale, la paix dégénère en guerre froide et l'ampleur démesurée des moyens de destruction fonde le nouvel ordre mondial sur l'équilibre de la terreur (Chazelle, Diplom., 1962, p. 39).
    ? P. méton. La Terreur. Période de la Révolution française comprise entre juin 1793 et juillet 1794 pendant laquelle des mesures d'exception furent prises contraignant les citoyens à obtempérer aux ordres du gouvernement révolutionnaire. La conduite de l'armée française pendant le temps de la Terreur a été vraiment patriotique (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 439).Au plus fort de la Terreur, MlleClairon était retirée à Saint-Germain, et dans le dernier besoin (Delacroix, Journal, 1847, p. 192).
    ? HIST. DE LA LITT. ,,Idéologie littéraire fondée sur le refus de la rhétorique et l'occultation du travail de l'écriture par les écrivains modernes`` (Angenot 1979). Il est à la terreur je ne sais quoi de flatteur et d'avantageux. Qui prononce qu'un écrivain a cédé aux mots et aux phrases, se sent lui-même meilleur. (« C'était bon à la rhétorique, dit-il, de nous piper à ses fleurs et à ses règles. Mais l'essentiel... ») (Paulhan, Fleurs Tarbes, 1941, p. 121).C'est [la littérature] un métier austère qui s'adresse à une clientèle déterminée, tâche à l'éclairer sur ses besoins et s'efforce de les satisfaire; elle est terreur, elle est rhétorique (Sartre, Sit. II, 1948, p. 238).V. terroriste II C ex. de Paulhan.
    B. ? P. méton. Tout ce qui inspire une grande peur.
    1. Empl. abs.
    a) Arg., pop. [À propos d'une pers.] Les souteneurs, les rôdeurs (...) ont des chefs (...) Ce sont les terreurs. Il y en a dans chaque quartier (Grison, Paris, 1882, p. 185).Jouer les terreurs. ,,Chercher à impressionner un adversaire par l'exhibition agressive de sa force`` (Cellard 1982).
    ? P. ext. Individu dangereux ou impressionnant. Personne ne résistait au rire d'Antoinette l'orpheline, même pas le terrible père François qui passait pour une terreur (Cendrars, Homme foudr., 1945, p. 190).Mon interlocuteur (...) est placé et renommé pour connaître toutes les ficelles de la droite et de la gauche (...). C'est une puissance, ou, plus exactement, c'est une « terreur » (Giono, Voy. Ital., 1953, p. 251).
    b) [À propos d'une chose] Objet de ce qui suscite la terreur. Tout ce que les couleuvres, les chauve-souris, les gros insectes des marais, les lézards ont de plus horrible, était réuni dans ce monstre [par Léonard de Vinci] (...). Ce qu'il y a de mieux, c'est que toute cette terreur avait été réunie par une longue observation de la nature (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 1, 1817, p. 183).
    2. Terreur de + subst.
    a) [À propos d'une pers.] Mon père était la terreur des domestiques, ma mère le fléau (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 33).Du fond de ces désolantes ténèbres, tous ces gens-là, « terreurs » du boulevard extérieur, ou « terreurs » du Parlement, cambrioleurs et concussionnaires, ne présentaient plus à Sturel les profils qu'un lecteur honnête leur voit en lisant la Gazette des Tribunaux (Barrès, Leurs fig., 1901, p. 195).
    Rem. Dans le lang. arg., terreur déterminé ou non par un nom est toujours précédé de la pour constituer un surnom: Jojo la terreur. Dédé Bénard, la Terreur-de-Montreuil, habitait [vers 1930] sur la zone dans deux roulottes (Trignol, Pantruche, 1946, p. 95).
    b) [À propos d'un animal] À l'est de Domremy, s'élevait une colline couverte d'un bois épais où l'on ne s'aventurait guère de peur des sangliers et des loups. Les loups étaient la terreur du pays (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 11).
    Prononc. et Orth.: [t? ? ?:?]. Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968 aussi [t? rr ?:?] (par gémination expr.). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1375 « crainte violente ressentie » sing. et plur. (Bersuire, Tit. Liv., Bibl. nat. 20312 ter, fol. 59 voet 36 ds Littré); ca 1590 suivi d'un déterm. introd. par de [génitif objectif] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 445); 2. 1587 « ce qui inspire une grande peur » ici, en parlant de pers. (Lanoue, Discours pol. et milit., Basle, Fr. Forest, p. 238: s'appelans [les nobles] les bras de patrie, les gardiens des armes, et la terreur des ennemis); 3. 1749 p. ext. « individu dangereux qui sème la peur » (lang. poissard d'apr. Esn.). B. Terme pol. 1. 1748 « principe gouvernemental du despotisme » (Montesquieu, Esprit des lois, VI, 9 d'apr. G. Van den Heuvel ds Actes 2ecolloque de lexicol. pol. 1980, t. 3, 1982, p. 894: le gouvernement despotique, dont le principe est la terreur); 1789, 1ermars terme crit. utilisé dans les pamphlets contre le despotisme (L'Aristocratie enchaînée, p. 14, ibid., p. 895 et note 20: Louis XI et Richelieu [...] substituèrent la terreur à la confiance); 2. a) 1789, 11 nov. désigne un moyen d'atteindre un but pol. [l'ordre social fondé sur l'égalité] par la résistance et l'émeute (Marat ds L'Ami du peuple d'apr. G. Van den Heuvel, ibid. et note 23: ce sont elles [les émeutes] qui l'ont rappelée [la faction aristocratique des États généraux], par la terreur, au devoir), cf. H. Kessler, Terreur. Ideologie und Nomenklatur, Munich, 1973, p. 9 sqq. et 68 sqq.; b) 1793, 30 août empl. du concept de terreur lié aux exigences de l',,armée révolutionnaire`` (Royer à la séance des Jacobins d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 898 et note 35: Plaçons la terreur à l'ordre du jour), cf. A. Geffroi ds Mél. Guilbert (L.), pp. 125-126; formule souvent mythifiée: 1793, nov. sainte terreur (Musset et Delacroix au Comité de Salut public d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 899 et note 42); 1794, 5 févr.(Robespierre, ibid. et note 45: la terreur n'est autre chose que la justice promte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie), cf. H. Kessler, op. cit., p. 159 sqq.; c) 1795, 3 juill. désigne l'époque où fut appliqué ce mode de gouvernement (ds R. Cobb, Armée révolutionnaire, t. 2, 1963, p. 725 d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 902 et note 68: pendant la Terreur), cf. H. Kessler, op. cit., p. 179. Empr. au lat.terror « terreur, épouvante » [terrorem inferre; terror belli]; « objet qui inspire la terreur ». Cf. l'a. prov. terror « menace grave, intimidation » terme de dr. 1254 doc. Arch. Narbonne ds Levy (E.) Prov. Fréq. abs. littér.: 4 351. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 7 564, b) 7 271; xxes.: a) 6 113, b) 4 475. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 428. ? Faye (J.-P.). Dict. pol. portatif en cinq mots: démagogie, terreur, tolérance, répression, violence. Paris, 1982, p. 274 p.

TERREUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1375 « crainte violente ressentie » sing. et plur. (Bersuire, Tit. Liv., Bibl. nat. 20312 ter, fol. 59 voet 36 ds Littré); ca 1590 suivi d'un déterm. introd. par de [génitif objectif] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 445); 2. 1587 « ce qui inspire une grande peur » ici, en parlant de pers. (Lanoue, Discours pol. et milit., Basle, Fr. Forest, p. 238: s'appelans [les nobles] les bras de patrie, les gardiens des armes, et la terreur des ennemis); 3. 1749 p. ext. « individu dangereux qui sème la peur » (lang. poissard d'apr. Esn.). B. Terme pol. 1. 1748 « principe gouvernemental du despotisme » (Montesquieu, Esprit des lois, VI, 9 d'apr. G. Van den Heuvel ds Actes 2ecolloque de lexicol. pol. 1980, t. 3, 1982, p. 894: le gouvernement despotique, dont le principe est la terreur); 1789, 1ermars terme crit. utilisé dans les pamphlets contre le despotisme (L'Aristocratie enchaînée, p. 14, ibid., p. 895 et note 20: Louis XI et Richelieu [...] substituèrent la terreur à la confiance); 2. a) 1789, 11 nov. désigne un moyen d'atteindre un but pol. [l'ordre social fondé sur l'égalité] par la résistance et l'émeute (Marat ds L'Ami du peuple d'apr. G. Van den Heuvel, ibid. et note 23: ce sont elles [les émeutes] qui l'ont rappelée [la faction aristocratique des États généraux], par la terreur, au devoir), cf. H. Kessler, Terreur. Ideologie und Nomenklatur, Munich, 1973, p. 9 sqq. et 68 sqq.; b) 1793, 30 août empl. du concept de terreur lié aux exigences de l',,armée révolutionnaire`` (Royer à la séance des Jacobins d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 898 et note 35: Plaçons la terreur à l'ordre du jour), cf. A. Geffroi ds Mél. Guilbert (L.), pp. 125-126; formule souvent mythifiée: 1793, nov. sainte terreur (Musset et Delacroix au Comité de Salut public d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 899 et note 42); 1794, 5 févr.(Robespierre, ibid. et note 45: la terreur n'est autre chose que la justice promte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie), cf. H. Kessler, op. cit., p. 159 sqq.; c) 1795, 3 juill. désigne l'époque où fut appliqué ce mode de gouvernement (ds R. Cobb, Armée révolutionnaire, t. 2, 1963, p. 725 d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 902 et note 68: pendant la Terreur), cf. H. Kessler, op. cit., p. 179. Empr. au lat.terror « terreur, épouvante » [terrorem inferre; terror belli]; « objet qui inspire la terreur ». Cf. l'a. prov. terror « menace grave, intimidation » terme de dr. 1254 doc. Arch. Narbonne ds Levy (E.) Prov.

Terreur au Scrabble


Le mot terreur vaut 7 points au Scrabble.

terreur

Informations sur le mot terreur - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 4 lettres uniques.

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terreur

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Les citations avec le mot Terreur


  1. J'étais bouleversé par la terreur de me trouver dans un lieu enchanté et par la révélation confuse que le merveilleux se manifestait aux incrédules tels que moi... pour se venger.

    Auteur : Adolfo Bioy Casares - Source : L'Invention de Morel (1973)


  2. La puissance naît dès l'instant où l'on muselle la terreur que nous inspire notre propre fin. Dès que l'on cesse de vivre en pensant à sa mort.

    Auteur : Lionelle Nugon-Baudon, dite Andrea H. Japp - Source : Une ombre plus pâle (2009)


  3. Aimer c'est vivre l'alliance indissoluble de la terreur et du miracle.

    Auteur : Pascal Bruckner - Source : La Tentation de l'innocence (1995)


  4. Toute femme qui aime trop a connu au moins l'abandon affectif profond, avec toute la terreur et le vide qu'il implique.

    Auteur : Robin Norwood - Source : Ces femmes qui aiment trop (2003)


  5. C’est presque une manie chez moi de sarcler ma vie comme un jardin de curé. Il ne se passe guère de jour que je n’en arrache quelque chose, un apéritif, une maxime, une affection superflue. Il reste la vie toute seule – et des rêves. On la sent rarement, cette vie, toujours si recouverte de bijoux, d’obligations, de projets et de terreurs qu’on finit par se demander si, vraiment, elle existe.

    Auteur : Jean d'Ormesson - Source : L'amour est un plaisir (1956)


  6. On cherche à consommer la Révolution par la terreur, j'aurais voulu la commencer par l'amour.

    Auteur : Pierre Victurnien Vergniaud - Source : Réponse à Robespierre, 31 mai 1793.


  7. La crainte de mourir est pour moi la seule vraie terreur. De quoi peut-on s'effrayer, sinon ? De manquer un avion, un rendez-vous ? De manquer d'argent ? La vie est un cadeau, il faut la vivre pleinement et croire toujours en son destin.

    Auteur : Florence Arthaud - Source : Cette nuit, la mer est noire (2015)


  8. Nous sommes de petits vers, Zorba, de tout, tout petit vers sur la petite feuille d'un arbre gigantesque. Cette petite feuille est notre Terre. Les autres feuilles sont les étoiles que tu vois se mouvoir dans la nuit. Nous cheminons sur notre petite feuille en l'examinant anxieusement. Nous la humons, elle sent bon ou mauvais. Nous la goûtons, elle est comestible. Nous tapons dessus, elle résonne et crie comme un être vivant. Quelques hommes, les plus intrépides, arrivent jusqu'au bout de la feuille. De là, nous nous penchons, les yeux grands ouverts, les oreilles tendues, vers le vide. Nous frémissons. Nous devinons au-dessous de nous l'effrayant précipice, nous entendons de loin en loin le bruissement des autres feuilles de l'arbre gigantesque, nous sentons la sève monter des racines de l'arbre et notre coeur se gonfler. Ainsi penchés sur l'abîme, de tout notre corps, de toute notre âme, nous frissonnons de terreur

    Auteur : Níkos Kazantzákis - Source : Alexis Zorba (1946)


  9. En vieillissant, on apprend à troquer ses terreurs contre ses ricanements.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  10. Durant 30 ans, en Italie, ils ont eu les Borgia, la guerre civile et la terreur. Cela a produit Michel-Ange, Léonard de Vinci et la renaissance. En Suisse, ils ont eu cinq siècles de paix et de fraternité et qu'est-ce que ça a donné? La pendule à coucou !

    Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : Lontano


  11. Que son petit cerveau soit actif ou soit lent,
    Partout l'homme subit la terreur du mystère.


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Nouvelles Fleurs du mal (1866)


  12. La foi en autrui, la terreur est une foi en la douleur.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


  13. Ils ont la guivre, la licorne, la serpente, la salamandre, la tarasque, la drée, le dragon,l'hippogriffe. Tout cela terreur pour nous, leur est ornement et parure. Ils ont une ménagerie qui s'appelle le blason, et où rugissent les monstres inconnus.

    Auteur : Victor Hugo - Source : L'Homme qui rit (1869)


  14. J'ai demandé souvent à des vins captieux
    D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
    Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), CXIII - La fontaine de sang


  15. J'ai l'impression d'être un vase qui fuit : l'orgueil, la dignité, le courage coulent par toutes mes fissures. Seule demeure la terreur. Une terreur qui me dévore, qui m'aveugle.

    Auteur : Silvana Gandolfi - Source : L' innocent de Palerme (2014)


  16. La terreur de la Société, qui est la base de toute morale, la terreur de Dieu, qui est le secret de la religion : voilà les deux choses qui nous gouvernent. Et encore...

    Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)


  17. Il en avait le pouvoir. Il le tenait dans le creux de sa main. Un pouvoir plus fort que le pouvoir de l'argent, ou que le pouvoir de la terreur, ou que le pouvoir de la mort : le pouvoir invisible d'inspirer l'amour aux hommes.

    Auteur : Patrick Süskind - Source : Le Parfum, histoire d'un meurtrier (1985)


  18. J'entends dire que la tragédie mène à la pitié par la terreur, soit.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lettre à d'Alembert


  19. Avec soulagement, avec humiliation, avec terreur, il comprit qu'il était lui aussi une apparence, qu'un autre était en train de le rêver.

    Auteur : Jorge Luis Borges - Source : Fictions (1944)


  20. Et cette terreur confuse du surnaturel qui hante l'homme depuis la naissance du monde est légitime puisque le surnaturel n'est autre chose que ce qui nous demeure voilé!

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Nouvelles fantastiques II, Lettre d'un fou


  21. Donc, premièrement, permettez-moi d'affirmer ma ferme conviction que la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même — l'indéfinissable, la déraisonnable, l'injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant.

    Auteur : Franklin Delano Roosevelt - Source : Discours d'investiture de Franklin Delano Roosevelt, le 4 mars 1933


  22. O Ninette! où sont-ils, belle muse adorée, - Ces accents pleins d'amour, de charme et de terreur ...

    Auteur : Alfred de Musset - Source : A la Malibran (1837)


  23. L'espace, l'obscurité, la terreur, trois grandes sources de poésie.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


  24. La terreur, elle, vient du fait qu’on se demande ce qui nous attend ? Observer, attendre, s’interroger. Anticiper. Imaginer. Imaginer toujours le pire ? Les terroristes se nourrissent des menaces plus que des actes eux-mêmes. Leur arme de prédilection est la peur.

    Auteur : Louise Penny - Source : Maisons de verre (2018)


  25. Tout le monde, par excès de terreur, devenait brave.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Salammbô (1862)


Les citations du Littré sur Terreur


  1. Le pecheur navré du cautere de son peché, et comme brisé par la terreur de l'ire de Dieu

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 461


  2. Foin de ces terreurs paniques qui n'ont pas le sens commun !

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Hél. VI, 2


  3. Ce n'est pas qu'il ne faille également éviter ce zèle toujours armé de terreur et de dureté qui est tout propre à confirmer un pécheur dans le vice par l'idée impraticable qu'il lui donne de la vertu

    Auteur : MASS. - Source : Confér. Zèle contre les vices


  4. Eh bien, mon frère ; eh bien ! m'en a-t-on fait le guide ? Et frappé de terreur, confus, défiguré...

    Auteur : GILB. - Source : Mort d'Abel, ch. VIII


  5. Que il voulsissent de celles terreurs delivrer la chose publique

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 36


  6. Une âme peinée par les terreurs de l'enfer

    Auteur : BOSSUET - Source : Ét. d'orais. IX, 8


  7. Voyez là-haut les bois dont la muette horreur Aujourd'hui même encore inspire la terreur

    Auteur : DELILLE - Source : Én. VIII


  8. Un injuste guerrier, terreur de l'univers

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XI


  9. Les bandes de traîneurs qu'en s'avançant l'armée [française] laissa derrière elle, avaient comme enveloppé Smolensk de terreur et de destruction

    Auteur : SÉGUR - Source : ib. IX, 14


  10. Vous m'impatientez avec vos terreurs ; eh que diantre ! un peu de confiance ; vous réussirez, vous dis-je

    Auteur : MARIVAUX - Source : Fausses confid. I, 2


  11. Croyez-moi, chère Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, à leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur

    Auteur : Jean Racine - Source : Esth. II, 7


  12. L'indiscipline et la terreur firent tout dans cette journée [à Narva]

    Auteur : Voltaire - Source : Russie, I, 11


  13. La coutume de voir les rois accompagnés de gardes, de tambours, d'officiers.... imprime le respect et la terreur.... et le monde, qui ne sait pas que cet effet a son origine dans cette coutume, croit qu'il vient d'une force naturelle

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. diverses, 10, éd. FAUGÈRE.


  14. Quelle cause les fit arrêter [le prince de Condé et son frère] ? Si ce fut ou des soupçons ou des vérités ou de vaines terreurs, qui le pourra dire à la postérité ?

    Auteur : BOSSUET - Source : le Tellier.


  15. Un injuste guerrier, terreur de l'univers

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XI


  16. Ung terreur ou pasturail assis au villaige de Favars

    Auteur : DU CANGE - Source : territoria.


  17. Les Gaulois d'Italie, que leurs guerres continuelles et leurs victoires fréquentes rendaient la terreur des Romains

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 8


  18. Ces yeux que n'ont émus ni soupirs, ni terreur

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. V, I


  19. Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 1


  20. Il donne de la terreur aux déserteurs d'une si sainte société

    Auteur : PATRU - Source : Plaidoyer 15e, dans RICHELET


  21. La vouloir mettre [la religion] dans l'esprit et dans le coeur par la force et par les menaces, ce n'est pas y mettre la religion, mais la terreur

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. XXIV, 3, éd. HAVET.


  22. L'empereur regardait et souriait, s'avançant toujours et croyant à une terreur panique ; ses aides de camp soupçonnaient des cosaques ; mais ils les voyaient marcher si bien pelotonnés qu'ils en doutaient encore ; et, si ces misérables n'eussent pas hurlé en attaquant, comme ils le font tous pour s'étourdir sur le danger, peut-être que Napoléon ne leur eût pas échappé

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. IX, 3


  23. Ce prince [Julien] par sa sagesse, sa constance, son économie, sa conduite, sa valeur, et une suite continuelle d'actions héroïques, rechassa les barbares ; et la terreur de son nom les contint tant qu'il vécut

    Auteur : Montesquieu - Source : Rom. 17


  24. Une longue file de cinq à six cents voitures embarrassait tous ses mouvements ; sept mille traîneurs effarés et hurlant de terreur et de désespoir se ruaient dans ses faibles lignes

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. XI, 7


  25. Porter partout la terreur et étonner de ses regards étincelants ceux qui échappaient à ses coups

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourbon.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 14h01










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