La définition de Terreur du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Terreur
Nature : s. f.
Prononciation : tèr-reur
Etymologie : Prov. et esp. terror ; ital. terrore ; du lat. terrorem, terrere, faire trembler, que les étymologistes rattachent au sanscrit tras, trembler.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de terreur de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec terreur pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Terreur ?


La définition de Terreur

Crainte violente que l'on ressent.


Toutes les définitions de « terreur »


Wiktionnaire


Nom commun - français

terreur \t?.???\ féminin

  1. Émotion profonde causée dans l'âme par la présence, l'annonce, la peinture d'un grand mal ou d'un grand péril ; épouvante, crainte violente.
    • Cromwel n'étoit pas moins agité des terreurs de la tyrannie. Il étoit toujours couvert d'une cuirasse, chargé d'armes offensives, et environné de satellites : [?]. (Étienne-François de Lantier, Voyages d'Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l'Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, t. 1, page 18, note de bas de page)
    • [?] je ne suis pas encore complètement remise des terreurs que vous m'avez causées, terreurs que votre démarche d'aujourd'hui redouble encore au lieu de les diminuer ; [?]. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Elle voulait habituer ses yeux à ces aspects, endurcir son âme contre la terreur. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Pourquoi régner par la terreur ? Pourquoi inspirer de la crainte qui n'est qu'une forme de la répugnance, de l'horreur. Pourquoi tenir absolument à l'obéissance aveugle, passive ? (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
    • Sur le trottoir, l'un des hommes fit un saut fort comique, un saut de terreur sans doute, au moment où la bombe tomba devant lui. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 240 de l'édition de 1921)
    • Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu'ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : [?]. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • À terreur je préfère horreur. Le mot n'est guère plus précis mais il se trouve qu'il marque le dégoût et qu'il témoigne de la haine. (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 47)
  2. (Par extension) Objet de crainte, d'épouvante.
    • Depuis dix ans, continua impassiblement Belhumeur, à la tête d'une troupe de bandits sans foi ni loi, vous êtes devenu la terreur des prairies, pillant et assassinant les hommes blancs et les hommes rouges, car vous n'êtes d'aucun pays, le vol et la rapine sont votre seule règle, [?]. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Bitche n'est plus qu'une vaste fournaise : le sifflement des obus, les craquements de l'incendie, l'effondrement des maisons, [?], toutes les terreurs, tous les fracas emplissent l'air. (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), p.431, Bloud & Barral, 1883)

  3. Trésor de la Langue Française informatisé


    TERREUR, subst. fém.

    A. ?
    1. [À propos d'un individu] Peur extrême, angoisse profonde, très forte appréhension saisissant quelqu'un en présence d'un danger réel ou imaginaire. Frisson, instant, mouvement de terreur; fausse, grande, vaine terreur; terreur indicible, inexprimable, profonde, religieuse, sacrée, subite; fou de terreur; défaillir, être saisi, mourir de terreur; inspirer, semer la terreur. Elle reconnut la voix qui répondait: « Je vous remercie. » Alors, prise de terreur, elle revint en courant vers le fond de la pièce, s'assit à la table, chercha une contenance (Montherl., Songe, 1922, p. 203).C'est ainsi que l'on apprend à sentir, jusqu'à donner un nom à la terreur et à l'horreur, qui, dans un drame réel, n'ont point de nom ni de forme. On sait bien que, dans les terreurs paniques, ceux qui fuient ne savent pas qu'ils fuient ni qu'ils ont peur; c'est qu'ils ne sont plus du tout au spectacle (Alain, Propos, 1929, p. 844).
    ? Terreur panique*.
    ? PSYCH. Terreurs nocturnes. Cauchemars nocturnes intenses surtout chez l'enfant. La grande personne pleine d'expérience qui rassure les terreurs nocturnes du petit garçon n'a pas d'inflexions plus ironiques ni plus bienveillantes (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 195).
    ? Terreur de + nom de la pers. ou de la chose qui inspire la terreur, ou + inf.Quand on a un amant plus âgé, on vit dans la terreur de sa mort. Et quand il est jeune, dans la terreur des autres femmes (Druon, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 157):
    Songez à ce qu'il [Stendhal] a le plus haï en ce monde, à la petitesse, à l'économie (...) à toutes les vertus antipassionnelles, ? (terreur de l'opinion, terreur de la dépense, terreur d'aimer ce que l'on aime), ? qu'il avait observées de près, subies, blasphémées dans son enfance, qui lui avaient rendu Grenoble et toute la province française odieuses. Valéry, Variété II, 1929, p. 97.
    ? HIST. DE LA LITT. La terreur et la pitié. Les deux émotions tragiques selon Aristote et les théoriciens du théâtre classique. Quel que soit le drame (...) qu'il contienne avant tout la nature et l'humanité (...). Ayez la terreur, mais ayez la pitié (Hugo, Les Burgravesds Théâtre complet, Paris, Gallimard, t. 2, 1964 [1843], p. 18).
    2. [À propos d'un groupe de pers.] Peur collective qu'on fait régner dans une population, un groupe de personnes, dans le but de briser sa résistance. L'ordre matériel exige, de toute nécessité, ou l'usage de la terreur, ou le recours à la corruption (Comte, Philos. posit., t. 4, 1893 [1839], p. 116).
    ? HIST. Régime politique, mode de gouvernement fondé sur cette grande peur généralement entretenue par des mesures despotiques et par des violences. Jamais Robespierre, Collot ou Barrère, ne pensèrent à établir le gouvernement révolutionnaire et le régime de la terreur; ils furent conduits insensiblement par les circonstances (J. de Maistre, Consid. sur Fr., 1796, p. 5).Déjà même, il n'en était plus à la république théorique et sage, il versait dans les violences révolutionnaires, croyait à la nécessité de la terreur, pour balayer les incapables et les traîtres, en train d'égorger la patrie (Zola, Débâcle, 1892, p. 572).[En France] Terreur blanche. Terreur que firent régner les royalistes dans le Sud-Est au printemps et en été 1795; représailles exercées par les royalistes pendant l'été de 1815 contre les bonapartistes et les républicains. Je pense que si trois terreurs se succédaient coup sur coup en un mois, terreur rouge, blanche et tricolore, la même justice siègerait, jugerait, condamnerait; et s'il y avait des affaires qui traînaient, elle condamnerait sous la terreur blanche au nom de la terreur rouge, et sous la terreur tricolore, au nom de la terreur blanche! (Goncourt, Journal, 1861, p. 986).
    [En Union Soviétique] Terreur rouge. La terreur rouge [en U.R.S.S.] dont parlent les témoignages extraordinaires rassemblés dans le livre de Jacques Baynac ne désigne pas cet ensemble de mesures répressives (...) Ce qui est ici analysé, c'est la naissance d'un véritable système de terreur d'État, méthodique, rationnel, qui soudain s'emballe, prend l'habitude du sang et n'en finit plus de reproduire ses terroristes et ses terrorisés comme pour se légitimer lui-même (Le Nouvel Observateur, 12 janv. 1976, p. 59, col. 3).
    ? Équilibre de la terreur. ,,Menace de l'arme nucléaire qui, en réponse à une hégémonie impérialiste, remplace la paix`` (Graw. 1981). Faute de pouvoir être totale, la paix dégénère en guerre froide et l'ampleur démesurée des moyens de destruction fonde le nouvel ordre mondial sur l'équilibre de la terreur (Chazelle, Diplom., 1962, p. 39).
    ? P. méton. La Terreur. Période de la Révolution française comprise entre juin 1793 et juillet 1794 pendant laquelle des mesures d'exception furent prises contraignant les citoyens à obtempérer aux ordres du gouvernement révolutionnaire. La conduite de l'armée française pendant le temps de la Terreur a été vraiment patriotique (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 439).Au plus fort de la Terreur, MlleClairon était retirée à Saint-Germain, et dans le dernier besoin (Delacroix, Journal, 1847, p. 192).
    ? HIST. DE LA LITT. ,,Idéologie littéraire fondée sur le refus de la rhétorique et l'occultation du travail de l'écriture par les écrivains modernes`` (Angenot 1979). Il est à la terreur je ne sais quoi de flatteur et d'avantageux. Qui prononce qu'un écrivain a cédé aux mots et aux phrases, se sent lui-même meilleur. (« C'était bon à la rhétorique, dit-il, de nous piper à ses fleurs et à ses règles. Mais l'essentiel... ») (Paulhan, Fleurs Tarbes, 1941, p. 121).C'est [la littérature] un métier austère qui s'adresse à une clientèle déterminée, tâche à l'éclairer sur ses besoins et s'efforce de les satisfaire; elle est terreur, elle est rhétorique (Sartre, Sit. II, 1948, p. 238).V. terroriste II C ex. de Paulhan.
    B. ? P. méton. Tout ce qui inspire une grande peur.
    1. Empl. abs.
    a) Arg., pop. [À propos d'une pers.] Les souteneurs, les rôdeurs (...) ont des chefs (...) Ce sont les terreurs. Il y en a dans chaque quartier (Grison, Paris, 1882, p. 185).Jouer les terreurs. ,,Chercher à impressionner un adversaire par l'exhibition agressive de sa force`` (Cellard 1982).
    ? P. ext. Individu dangereux ou impressionnant. Personne ne résistait au rire d'Antoinette l'orpheline, même pas le terrible père François qui passait pour une terreur (Cendrars, Homme foudr., 1945, p. 190).Mon interlocuteur (...) est placé et renommé pour connaître toutes les ficelles de la droite et de la gauche (...). C'est une puissance, ou, plus exactement, c'est une « terreur » (Giono, Voy. Ital., 1953, p. 251).
    b) [À propos d'une chose] Objet de ce qui suscite la terreur. Tout ce que les couleuvres, les chauve-souris, les gros insectes des marais, les lézards ont de plus horrible, était réuni dans ce monstre [par Léonard de Vinci] (...). Ce qu'il y a de mieux, c'est que toute cette terreur avait été réunie par une longue observation de la nature (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 1, 1817, p. 183).
    2. Terreur de + subst.
    a) [À propos d'une pers.] Mon père était la terreur des domestiques, ma mère le fléau (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 33).Du fond de ces désolantes ténèbres, tous ces gens-là, « terreurs » du boulevard extérieur, ou « terreurs » du Parlement, cambrioleurs et concussionnaires, ne présentaient plus à Sturel les profils qu'un lecteur honnête leur voit en lisant la Gazette des Tribunaux (Barrès, Leurs fig., 1901, p. 195).
    Rem. Dans le lang. arg., terreur déterminé ou non par un nom est toujours précédé de la pour constituer un surnom: Jojo la terreur. Dédé Bénard, la Terreur-de-Montreuil, habitait [vers 1930] sur la zone dans deux roulottes (Trignol, Pantruche, 1946, p. 95).
    b) [À propos d'un animal] À l'est de Domremy, s'élevait une colline couverte d'un bois épais où l'on ne s'aventurait guère de peur des sangliers et des loups. Les loups étaient la terreur du pays (A. France, J. d'Arc, t. 1, 1908, p. 11).
    Prononc. et Orth.: [t? ? ?:?]. Barbeau-Rodhe 1930, Warn. 1968 aussi [t? rr ?:?] (par gémination expr.). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1375 « crainte violente ressentie » sing. et plur. (Bersuire, Tit. Liv., Bibl. nat. 20312 ter, fol. 59 voet 36 ds Littré); ca 1590 suivi d'un déterm. introd. par de [génitif objectif] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 445); 2. 1587 « ce qui inspire une grande peur » ici, en parlant de pers. (Lanoue, Discours pol. et milit., Basle, Fr. Forest, p. 238: s'appelans [les nobles] les bras de patrie, les gardiens des armes, et la terreur des ennemis); 3. 1749 p. ext. « individu dangereux qui sème la peur » (lang. poissard d'apr. Esn.). B. Terme pol. 1. 1748 « principe gouvernemental du despotisme » (Montesquieu, Esprit des lois, VI, 9 d'apr. G. Van den Heuvel ds Actes 2ecolloque de lexicol. pol. 1980, t. 3, 1982, p. 894: le gouvernement despotique, dont le principe est la terreur); 1789, 1ermars terme crit. utilisé dans les pamphlets contre le despotisme (L'Aristocratie enchaînée, p. 14, ibid., p. 895 et note 20: Louis XI et Richelieu [...] substituèrent la terreur à la confiance); 2. a) 1789, 11 nov. désigne un moyen d'atteindre un but pol. [l'ordre social fondé sur l'égalité] par la résistance et l'émeute (Marat ds L'Ami du peuple d'apr. G. Van den Heuvel, ibid. et note 23: ce sont elles [les émeutes] qui l'ont rappelée [la faction aristocratique des États généraux], par la terreur, au devoir), cf. H. Kessler, Terreur. Ideologie und Nomenklatur, Munich, 1973, p. 9 sqq. et 68 sqq.; b) 1793, 30 août empl. du concept de terreur lié aux exigences de l',,armée révolutionnaire`` (Royer à la séance des Jacobins d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 898 et note 35: Plaçons la terreur à l'ordre du jour), cf. A. Geffroi ds Mél. Guilbert (L.), pp. 125-126; formule souvent mythifiée: 1793, nov. sainte terreur (Musset et Delacroix au Comité de Salut public d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 899 et note 42); 1794, 5 févr.(Robespierre, ibid. et note 45: la terreur n'est autre chose que la justice promte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie), cf. H. Kessler, op. cit., p. 159 sqq.; c) 1795, 3 juill. désigne l'époque où fut appliqué ce mode de gouvernement (ds R. Cobb, Armée révolutionnaire, t. 2, 1963, p. 725 d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 902 et note 68: pendant la Terreur), cf. H. Kessler, op. cit., p. 179. Empr. au lat.terror « terreur, épouvante » [terrorem inferre; terror belli]; « objet qui inspire la terreur ». Cf. l'a. prov. terror « menace grave, intimidation » terme de dr. 1254 doc. Arch. Narbonne ds Levy (E.) Prov. Fréq. abs. littér.: 4 351. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 7 564, b) 7 271; xxes.: a) 6 113, b) 4 475. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 428. ? Faye (J.-P.). Dict. pol. portatif en cinq mots: démagogie, terreur, tolérance, répression, violence. Paris, 1982, p. 274 p.

TERREUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1375 « crainte violente ressentie » sing. et plur. (Bersuire, Tit. Liv., Bibl. nat. 20312 ter, fol. 59 voet 36 ds Littré); ca 1590 suivi d'un déterm. introd. par de [génitif objectif] (Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 445); 2. 1587 « ce qui inspire une grande peur » ici, en parlant de pers. (Lanoue, Discours pol. et milit., Basle, Fr. Forest, p. 238: s'appelans [les nobles] les bras de patrie, les gardiens des armes, et la terreur des ennemis); 3. 1749 p. ext. « individu dangereux qui sème la peur » (lang. poissard d'apr. Esn.). B. Terme pol. 1. 1748 « principe gouvernemental du despotisme » (Montesquieu, Esprit des lois, VI, 9 d'apr. G. Van den Heuvel ds Actes 2ecolloque de lexicol. pol. 1980, t. 3, 1982, p. 894: le gouvernement despotique, dont le principe est la terreur); 1789, 1ermars terme crit. utilisé dans les pamphlets contre le despotisme (L'Aristocratie enchaînée, p. 14, ibid., p. 895 et note 20: Louis XI et Richelieu [...] substituèrent la terreur à la confiance); 2. a) 1789, 11 nov. désigne un moyen d'atteindre un but pol. [l'ordre social fondé sur l'égalité] par la résistance et l'émeute (Marat ds L'Ami du peuple d'apr. G. Van den Heuvel, ibid. et note 23: ce sont elles [les émeutes] qui l'ont rappelée [la faction aristocratique des États généraux], par la terreur, au devoir), cf. H. Kessler, Terreur. Ideologie und Nomenklatur, Munich, 1973, p. 9 sqq. et 68 sqq.; b) 1793, 30 août empl. du concept de terreur lié aux exigences de l',,armée révolutionnaire`` (Royer à la séance des Jacobins d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 898 et note 35: Plaçons la terreur à l'ordre du jour), cf. A. Geffroi ds Mél. Guilbert (L.), pp. 125-126; formule souvent mythifiée: 1793, nov. sainte terreur (Musset et Delacroix au Comité de Salut public d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 899 et note 42); 1794, 5 févr.(Robespierre, ibid. et note 45: la terreur n'est autre chose que la justice promte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie), cf. H. Kessler, op. cit., p. 159 sqq.; c) 1795, 3 juill. désigne l'époque où fut appliqué ce mode de gouvernement (ds R. Cobb, Armée révolutionnaire, t. 2, 1963, p. 725 d'apr. G. Van den Heuvel, ibid., p. 902 et note 68: pendant la Terreur), cf. H. Kessler, op. cit., p. 179. Empr. au lat.terror « terreur, épouvante » [terrorem inferre; terror belli]; « objet qui inspire la terreur ». Cf. l'a. prov. terror « menace grave, intimidation » terme de dr. 1254 doc. Arch. Narbonne ds Levy (E.) Prov.

Terreur au Scrabble


Le mot terreur vaut 7 points au Scrabble.

terreur

Informations sur le mot terreur - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 4 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Terreur


  1. Mais une seule chose était certaine - le livre traitait du mal et de l'horreur, de la terreur et de la peur de l'inconnu, de choses qui marchent dans la nuit et pas seulement dans la petite nuit de l'homme mais dans la plus vaste, la plus profonde, la plus mystérieuse nuit du monde - le versant obscur de l'existence.

    Auteur : August Derleth - Source : La trace de Cthulhu


  2. L'amitié vit de sûreté, de discrétion et de finesse ; l'amour, de force, de plaisir et de terreur.

    Auteur : André Maurois - Source : Sentiments et coutumes (1934)


  3. C'est cela, servir dans la Flotte : quatre-vingt-dix-neuf pour cent d'ennui et un pour cent de terreur.

    Auteur : David Mark Weber - Source : L'Ombre de Saganami (2010)


  4. L'anxieux construit ses terreurs, puis s'y installe : c'est un pantouflard du vertige.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Le Mauvais Démiurge (1970)


  5. Ce que nous appelons la beauté est simplement un pressentiment de la terreur, lui dit Rilke. Nous nous prosternons devant la beauté pour la remercier de dédaigner de nous détruire. Le détruiraient-elles s’il s’aventurait trop près, ces belles créatures venues d’autres mondes, ces anges, ou le trouveraient-elles trop insignifiant pour ça ?

    Auteur : J. M. Coetzee - Source : Vers l'âge d'homme (2003)


  6. Que son petit cerveau soit actif ou soit lent,
    Partout l'homme subit la terreur du mystère.


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Nouvelles Fleurs du mal (1866)


  7. L'angoisse le rongeait en permanence. Et quoiqu'il haït cette saveur brûlante au fond de sa gorge, il l'acceptait comme l'une des bassesses inévitables de la vie. C'est pourquoi il mangeait, comme si la terreur pouvait être refoulée au plus profond de son estomac, broyée et digérée.

    Auteur : Alfred Angelo Attanasio - Source : Radix (1983)


  8. La terreur peut balayer la raison, et le rôle d'un bon chef est d'inspirer ce genre de sentiment à l'ennemi

    Auteur : Terry Goodkind - Source : La Pierre des larmes


  9. L'imagination bien sur, peut ouvrir n'importe quelle porte, tourner la clé et laisser entrer la terreur.

    Auteur : Truman Capote - Source : De sang-froid (1965)


  10. Je me demandais quelle serait mon attitude en m’approchant de la mort : voilà, je m’en approche, et je le vis. Je ne le fais pas en chantant, j’aime la vie. Mais je ne le fais pas non plus dans la terreur, je le fais avec détermination. C’est une période très importante de ma vie.

    Auteur : Axel Kahn - Source : L'invité de 7h50 - France Inter - lundi 17 mai 2021, présenté par Léa Salamé


  11. Plains ceux qui ont peur car ils créent leurs propres terreurs.

    Auteur : Stephen King - Source : La Ligne verte (1996)


  12. Le premier baiser demande l'intrépidité du premier pas sur la lune, il exige le courage de sauter les yeux fermés sans savoir exactement dans quoi on saute et, à travers les siècle, les générations sont liées par la même paralysie, la même terreur. Internet et ses vidéos peuvent aller se faire cuire un bœuf, rien ne change, c'est la même pelle, c'est la même trouille.

    Auteur : Nicolas Delesalle - Source : Un parfum d'herbe coupée (2013)


  13. Une seule terreur, tenace, un jour peut-être elle jugerait ses parents.

    Auteur : Aurélie Filippetti - Source : Les Derniers Jours de la classe ouvrière (2003)


  14. Depuis l'invention de l'arme atomique, le monde vit dans l'équilibre de la terreur. Bon gré mal gré, il faut que chacun des partenaires s'y plie.

    Auteur : Alain Decaux - Source : C'était le XXe siècle, 4. De Staline à Kennedy (1999)


  15. Le Bien n'existe pas: la vertu est seulement une des faces de la terreur, avait dit la voix. Quand l'homme comprend cela, il se rend compte que ce monde est tout au plus une plaisanterie de Dieu.

    Auteur : Paulo Coelho - Source : Le Démon et Mademoiselle Prym (2000)


  16. Où sommes-nous, en effet ? En France. Ce coin de terre censé être le plus tolérant et le plus libre, où il règne néanmoins comme une « terreur » intellectuelle, visualisée par le ricanement Voltairien. Elle tente d'oblitérer, au nom de l'esprit, en sa compréhension la plus étroite, toute idée de l'âme — considérée comme inférieure et obscurantiste — afin que ne soit pas perturbé le dualisme corps-esprit dans lequel elle se complaît. À la longue, on s'habitue à ce climat confiné, desséchant.

    Auteur : François Cheng - Source : De l'âme (2016)


  17. Robespierre a été une terreur.

    Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)


  18. J'ai demandé souvent à des vins captieux
    D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
    Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), CXIII - La fontaine de sang


  19. La jalousie d'un coeur de femme est l'obscure terreur que sa joie doit finir.

    Auteur : Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon - Source : Sans référence


  20. Le gouvernement russe est une monarchie absolue, tempérée par l'assassinat; or, quand le prince tremble, il ne s'ennuie plus ; il vit donc entre la terreur et le dégoût. Si l'orgueil du despote veut des esclaves, l'homme cherche des semblables : mais un Czar n'a point de semblables ; l'étiquette et la jalousie font à l'envi la garde autour de son coeur solitaire.

    Auteur : Astolphe, marquis de Custine - Source : La Russie en 1839


  21. La mission suprême de l'art consiste à libérer nos regards des terreurs obsédantes de la nuit, à nous guérir des douleurs convulsives que nous causent nos actes volontaires.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


  22. L'esprit garde une vieille crainte assez vile en face du corps et des possibilités du corps. En pareille matière, c'est l'esprit qu'il nous faut libérer et civiliser. La terreur que l'esprit ressent devant le corps a rendu fous d'innombrables mortels.

    Auteur : David Herbert Lawrence - Source : Le Serpent à plumes (1926), Préface


  23. A m'écouter vivre, il me semble que (l'amour) est mon seul sujet, mon seul embarras, ma seule terreur. Et peut-être mon seul dépit.

    Auteur : Georges Perros - Source : Papiers collés 1 (1973)


  24. La seule simplicité qui importe est la simplicité du coeur. Si elle disparaissait, ce n'est pas une diète de navets ou un vêtement de « cellular » qui la ramènerait, ce sont les larmes, la terreur, les feux inextinguibles. Si elle nous reste, peu importe que quelques fauteuils de l'époque victorienne nous reste avec elle. Tant que la Société ne s'en prendra pas à ma vie spirituelle, je lui permettrai, avec une soumission relative, de traiter à sa fantaisie ma vie matérielle. Je mettrai l'humilité d'un coeur simple à fumer des cigares, à boire une bouteille de Bourgogne, à prendre un fiacre si toutefois par ces moyens je peux me conserver la virginité de l'esprit qui se réjouit dans l'étonnement et la crainte. Je ne prétends pas que ce soient les seuls moyens de la conserver. J'incline à penser qu'il en existe d'autres. Mais je ne veux rien avoir à faire avec une simplicité qui ignore la crainte, l'étonnement, et la joie tout ensemble. Je ne veux rien avoir à faire avec la vision diabolique d'un enfant trop simple pour aimer les jouets.

    Auteur : Gilbert Keith Chesterton - Source : Hérétiques (1912)


  25. Le véritable amour rend la pensée de la mort fréquente, aisée, sans terreurs, un simple objet de comparaison, le prix qu'on donnerait pour bien des choses.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : De l'amour (1822)


Les citations du Littré sur Terreur


  1. Une longue file de cinq à six cents voitures embarrassait tous ses mouvements ; sept mille traîneurs effarés et hurlant de terreur et de désespoir se ruaient dans ses faibles lignes

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. XI, 7


  2. La matinée se passait dans ce cruel exercice [les terreurs avant la communion]

    Auteur : BOSSUET - Source : Anne de Gonz.


  3. Il leur faudroit si peu de bon succès pour mettre en terreur toute la chrestienté, que desjà j'apprehende un tel inconvenient

    Auteur : LANOUE - Source : 388


  4. Ton épouse ? tu crains une femme et des pleurs ? Laisse-lui ses remords, laisse-lui ses terreurs

    Auteur : Voltaire - Source : Catil. II, 1


  5. Il est comme l'envoyé du ciel, qui rassure, qui remet les peuples, qui dissipe tous leurs vains soupçons, toutes leurs fausses terreurs

    Auteur : PATRU - Source : Éloge de M. de Pompone.


  6. D'un pas ferme et pressé, d'un front toujours égal, S'avance vers nos rangs la profonde colonne Que la terreur devance et la flamme environne

    Auteur : Voltaire - Source : Fontenoi.


  7. La terreur des choses passées Faisait prévoir à leurs pensées Plus de malheurs qu'auparavant

    Auteur : MALH. - Source : II, 4


  8. Tout homme a une bête féroce en soi ; peu savent l'enchaîner, la plupart lui lâchent le frein, lorsque la terreur des lois ne les retient plus

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. du roi de Prusse, 31 oct. 1760


  9. Les hommes sensés n'imputeront jamais à la philosophie les horreurs commises en son nom sous le régime de la terreur

    Auteur : GRÉGOIRE - Source : Instit. Mém. sc. mor. et pol. IV, p. 70


  10. Le pecheur navré du cautere de son peché, et comme brisé par la terreur de l'ire de Dieu

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 461


  11. Un injuste guerrier, terreur de l'univers

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. XI


  12. Voyez là-haut les bois dont la muette horreur Aujourd'hui même encore inspire la terreur

    Auteur : DELILLE - Source : Én. VIII


  13. Ces yeux que n'ont émus ni soupirs, ni terreur

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. V, I


  14. Il leur faudroit si peu de bon succès pour mettre en terreur toute la chrestienté, que desja j'apprehende un tel inconvenient

    Auteur : LANOUE - Source : 388


  15. Tout mortel en naissant apporte dans son coeur Une loi qui du crime y grave la terreur

    Auteur : L. RAC. - Source : Épît. II


  16. Vous avez pris de vaines terreurs, lui répondit l'empereur [Alexandre Sévère]

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. XII, 9


  17. S'appelans les bras de la patrie, les gardiens des armes et la terreur des ennemis

    Auteur : LANOUE - Source : 199


  18. Tant l'excès du forfait, troublant leurs jugements, Présente à leur terreur l'excès des châtiments !

    Auteur : Corneille - Source : Pomp. II, 2


  19. La faute de Cassie et ses terreurs paniques Ont fait rentrer l'État sous des lois tyranniques

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, II, 2


  20. Le Parthe, des Romains comme moi la terreur

    Auteur : Jean Racine - Source : Mithr. III, 1


  21. Gilotin en gémit, et, sortant, de fureur, Chez tous ses partisans va semer la terreur

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. I


  22. Rodrigue maintenant est notre unique appui.... Le soutien de Castille et la terreur du Maure

    Auteur : Corneille - Source : Cid, IV, 2


  23. Les morts du sein de l'ombre avec terreur s'élancent Pâles, et secouant la cendre des tombeaux

    Auteur : GILBERT - Source : Jug. dernier.


  24. Pendant qu'il [Davoust] avançait de quelques pas et jetait, sans le savoir, la terreur chez les Russes, la grande armée étonnée leur tournait le dos, elle marchait les yeux baissés, comme honteuse et humiliée

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. IX, 5


  25. La terreur et la désertion se met dans leurs troupes

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourbon.




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 20h53










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