La définition de Torturer du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Torturer
Nature : v. a.
Prononciation : tor-tu-ré
Etymologie : Torture.

Voir les citations du mot TorturerSignification du mot Torturer


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de torturer de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec torturer pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Torturer ?


La définition de Torturer

Faire éprouver la torture, soumettre à la question. Les brigands l'ont torturé pour lui faire dire où était son argent.


Toutes les définitions de « torturer »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TORTURER. v. tr.
Faire éprouver une torture, soumettre à la torture. Il fut cruellement torturé avant d'être mis à mort. Il fut torturé avant d'avouer son crime. Il s'emploie aussi figurément et signifie Tourmenter vivement. Cette idée me torture. Torturer un texte, le sens d'un texte, le sens d'un mot, Lui faire signifier, comme par violence, ce qu'il ne dit pas.

Littré

TORTURER (tor-tu-ré) v. a.
  • 1Faire éprouver la torture, soumettre à la question. Les brigands l'ont torturé pour lui faire dire où était son argent.

    Fig. Causer une vive peine morale. Vous me torturez. Une voix qui serre le c?ur, qui torture l'âme, La Harpe, Cours de litt. t. x, p. 10.

  • 2 Fig. Torturer un texte, un mot, lui donner une interprétation forcée, un sens contraire à celui qu'il a.

HISTORIQUE

XVIe s. Avoir les os rompus, desboités et torturés [tortus], Paré, XIX, 12.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - français

torturer \t??.ty.?e\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire éprouver une torture, soumettre à la torture.
    • Alors, je commençai à torturer le colporteur. Je lui arrachai, un par un, tous les ongles des mains et tous les ongles des pieds... (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
    • Des nuits entières, durant un mois, j'ai entendu hurler des hommes que l'on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Tu es physionomiste, tu as bien dû sentir qu'il n'était pas le genre à torturer des femmes. [?]. Au début, je m'étais dit qu'il avait peut?être tué Holly par accident pendant une séance de jeux SM, et qu'il s'était ensuite suicidé par remords. (Suzanne Forster, Passé obscur, traduit de l'anglais, Paris : Éd. Harlequin, 2009, chap. 18)
  2. Tourmenter.
    • Cette idée me torture.
    • Elle resta jusqu'au soir à se torturer l'esprit dans tous les projets de mensonges imaginables. (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
  3. Tordre, déformer un objet.
    • Torturer un texte, le sens d'un texte, le sens d'un mot.
    • Caillette avait apporté un tube de lait concentré qu'il torturait pour qu'il lâchât d'ultimes gouttes lourdes, épaisses, beiges, sucrées. (Yann Moix, Reims, Grasset, 2021, p. 153)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


TORTURER, verbe

I. ? Empl. trans.
A. ? Infliger une, des torture(s) à quelqu'un. Synon. martyriser, questionner2, supplicier.Une manufacture d'instruments d'acier, et où l'on fabriquait des fers pour enchaîner, pour torturer les nègres (Dusaulx, Voy. Barège, t. 1, 1796, p. 22):
La Gestapo (...) parvenait à mettre la main sur une partie du directoire lyonnais des mouvements unis. Bloch fut arrêté, jeté dans une cellule du sinistre fort Montluc, battu, torturé par des brutes. On le vit dans les locaux de la Gestapo, le visage en sang. On sut qu'il avait été soumis à l'affreux supplice du bain d'eau glacé. L. Febvre, Bloch et Strasbourg, [1947] ds Combats, 1953, p. 407.
1. RELIG. CHRÉT. Infliger aux damnés les tortures de l'enfer. Le Saint Michel combattant un dragon (...) au milieu de monstres chimériques, de ruines en flammes, et de diables torturant des damnés, a l'air (...) d'une merveilleuse miniature (Gautier, Guide Louvre, 1872, p. 35).Pour saint Hippolyte, l'enfer, ou le lac de feu inextinguible, était vide encore, préparé seulement pour que les démons et les méchants y soient torturés dans les flammes pendant l'éternité (Théol. cath.t. 41920, p. 349).
2. Empl. abs. La Gestapo traquait, torturait, déportait, tuait (Cacèrès, Hist. éduc. pop., 1964, p. 137).On n'a jamais autant torturé qu'en cette deuxième moitié du vingtième siècle. Et les choses vont plutôt en s'aggravant. Les enquêtes et les rapports d'Amnesty International sont là pour le prouver (J.-C. Lauret, R. Lasierra, La Torture propre, 1975, p. 14).
B. ? P. anal.
1. [Le compl. désigne un animé] Synon. tourmenter.
a) Provoquer des souffrances physiques.
?) [Le suj. désigne une pers.] Telle mère (...) trouvera bon qu'un enfant, captif à la chambre, se désennuie en arrachant l'aile aux mouches, en torturant un oiseau ou un petit chien (Michelet, Oiseau, 1856, p. 307).On peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant (Camus, Chute, 1956, p. 1531).
?) [Le suj. désigne la cause de la souffrance] Je parlais au mal (...) à ce mal que je voyais vous torturer, vous tuer si atrocement (E. de Guérin, Lettres, 1840, p. 383).Il avait un chapeau de soie qui lui donnait la migraine, sa redingote le gênait aux entournures, et ses bottes vernies lui torturaient les pieds (Theuriet, Mais. deux barbeaux, 1879, p. 63).
b) Occasionner de grands tourments affectifs, moraux. Synon. persécuter.
?) [Le suj. désigne une pers.] Elle continua à torturer Julien, en lui détaillant ses sentiments d'autrefois de la façon la plus pittoresque, et avec l'accent de la plus intime vérité (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 350).Ainsi apparaissent ces hommes à principes, prêts à torturer leur entourage et la réalité pour que leurs impératifs soient saufs (Mounier, Traité caract., 1946, p. 455).
?) [Le suj. désigne une réalité concr. ou abstr.] Angoisse, doute, jalousie qui torture. Ce livre, au point où j'en suis, me torture tellement (et si je trouvais un mot plus fort, je l'emploierais) que j'en suis parfois malade physiquement (Flaub., Corresp., 1853, p. 369).Le silence torturait Christophe; il eût crié de souffrance (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1380).
2. P. exagér. [Le compl. désigne un inanimé]
a) Tordre, déformer un objet, une partie du corps. Torturer un mouchoir, un papier (entre ses doigts). Elle restait debout, devant ce bureau, raidie, torturant les franges de son châle brun avec ses pauvres vieilles mains gercées de laveuse (Loti, Pêch. Isl., 1886, p. 167).Des crampes, des tics torturaient sa belle bouche (Cocteau, Enfants, 1929, p. 184).
b) Modifier, transformer une chose de force, sans respecter sa nature propre. Synon. altérer, dénaturer, violenter.
?) [Le compl. désigne une réalité concr. (objet, matériau, etc.)] Je suis allé chez ces messieurs les horticulteurs nippons, qui, de père en fils, torturent longuement les arbres, dans des petits pots (Loti, Trois. jeun. MmePrune, 1905, p. 44).Des maraîchers, personnages hybrides, à demi paysans, ouvriers à demi, qui, derrière des murs jaloux, torturaient d'étroits lopins et leur faisaient, à force d'eau, de fumier, de cloches et de châssis, rendre d'énormes fardeaux de légumes qu'ils portaient eux-mêmes, la nuit (...) jusqu'aux Halles de Paris (Duhamel, Terre promise, 1934, p. 36).
?) [Le compl. désigne une réalité abstr., la forme ou le sens d'un texte notamment] Ceux qui se figurent qu'on pourroit impunément suspendre la Constitution, torturer les mots de la Charte pour en tirer l'arbitraire, connoissent bien peu la force des choses qui nous entraîne (Chateaubr., Polém., 1818-27, p. 302).Ces expérimentateurs observent mal; ils torturent les faits, les tronquent pour les faire cadrer avec leur théorie (Cl. Bernard, Princ. méd. exp., 1878, p. 220).
II. ? Empl. pronom.
A. ? Empl. pronom. réfl.
1. S'infliger des souffrances physiques.
a) Empl. réfl. dir. Allez voir au Louvre ce merveilleux musée espagnol: c'est l'extase, le surhumain (...); martyrs s'arrachant le c?ur ou se déchirant les entrailles, moines se torturant, etc. (Renan, Avenir sc., 1890, p. 88).
b) Empl. réfl. indir. Une des deux vendeuses congédiées venait justement d'accoucher d'un enfant mort, pour s'être torturé ainsi la taille (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 730).
2. Se tourmenter affectivement, moralement; p. exagér., se donner beaucoup de peine pour faire quelque chose. Synon. (se) mettre l'esprit à la torture*.
a) Empl. réfl. dir. Ce grand imaginatif [Rousseau], qui si longtemps s'était torturé lui-même dans la prévision de ce qui pouvait le menacer, ne se sent plus menacé par rien (Mauriac, Trois gds hommes dev. Dieu, 1947, p. 103).
b) Empl. réfl. indir. Se torturer le cerveau, la cervelle, l'esprit, l'imagination. Chercher avec peine une solution à un problème; faire de grands efforts pour accomplir quelque chose. Le vicomte se torturait l'intellect afin de conquérir MlleCécile (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 181).Ils pondaient, pondaient, pondaient, n'ayant plus rien à dire, se torturant le cerveau pour en faire sortir quelque chose de nouveau, saugrenu, incongru (Rolland, J.-Chr., Foire, 1908, p. 704).
B. ? Empl. pronom. réciproque. Je pense souvent (...) que les hommes ont été mis sur la terre pour qu'ils se torturent les uns les autres, qu'ils se rendent mutuellement la vie plus pénible (Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 144).
Prononc. et Orth.: [t? ?ty?e], (il) torture [t? ?ty:?]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. A. Verbe trans. 1. a) 1480 « soumettre à la question » (Baratre infernal, B.N. 450, fo169 vods Gdf. Compl.); b) 1831 « faire subir des tortures à quelqu'un » (Musset ds Le Temps, p. 73); 2. a) 1783 « infliger une souffrance » (L. Mercier, Tableau de Paris, t. 4, p. 290: tourner, retourner sa phrase; on torture son cerveau); b) 1797 (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, p. 163: en tournant l'agonisant dans son lit pour le mettre plus à son aise, [on] ne fait que le torturer); 3. 1798 torturer un texte (Ac.). B. Verbe pronom. 1. a) 1797 « se faire souffrir » (Chateaubr., op. cit., p. 409); b) 1823 se torturer l'esprit (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 257); 2. verbe réciproque 1934 (Daniel-Rops, loc. cit.). Dér. de torture*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 1 029. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 592, b) 1 468; xxes.: a) 2 381, b) 1 650.
DÉR.
Tortureur, -euse, adj. et subst. masc.a) Adj., rare. Qui torture, sert à torturer. Synon. tortionnaire.Tes pauvres outils tortureurs et mordeurs (Giono, Que ma joie demeure, 1935, p. 261).b) Subst. masc. Celui qui inflige la torture. Synon. bourreau, tortionnaire.Dans sa cellule, le colonel Picquart songe, et suivant, en son rêve, les pensées de ses tortureurs, sourit tranquillement au devoir (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 225).? [t? ?ty? ?:?], fém. [-ø:z]. ? 1resattest. 1480 (Baratre infernal, Bibl. Rouen A 297 ds Delb. Notes mss), attest. isolée, 1830 (Balzac, ?uvres div., t. 1, p. 517), absent des dict. jusqu'à Lar. 19e; dér. de torturer, suff. -eur2*.
BBG. ? Gohin 1903, p. 319.

TORTURER, verbe
Étymol. et Hist. A. Verbe trans. 1. a) 1480 « soumettre à la question » (Baratre infernal, B.N. 450, fo169 vods Gdf. Compl.); b) 1831 « faire subir des tortures à quelqu'un » (Musset ds Le Temps, p. 73); 2. a) 1783 « infliger une souffrance » (L. Mercier, Tableau de Paris, t. 4, p. 290: tourner, retourner sa phrase; on torture son cerveau); b) 1797 (Chateaubr., Essai Révol., t. 2, p. 163: en tournant l'agonisant dans son lit pour le mettre plus à son aise, [on] ne fait que le torturer); 3. 1798 torturer un texte (Ac.). B. Verbe pronom. 1. a) 1797 « se faire souffrir » (Chateaubr., op. cit., p. 409); b) 1823 se torturer l'esprit (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 257); 2. verbe réciproque 1934 (Daniel-Rops, loc. cit.). Dér. de torture*; dés. -er.

Torturer au Scrabble


Le mot torturer vaut 8 points au Scrabble.

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Informations sur le mot torturer - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Torturer


  1. Je trouve que c'est le genre (en parlant du roman policier) le plus niais du monde. Se torturer à embrouiller artificiellement une histoire pour se donner la fausse élégance de la dénouer en trois pages à la fin, c'est une activité de plaisantin.

    Auteur : Jean Anouilh - Source : La répétition


  2. A partir de ce jour, j'étais foutu, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même, m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais.

    Auteur : Lolita Pille - Source : Hell (2002)


  3. On a beau se torturer, faire des phrases et du bel esprit, le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement.

    Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Essai sur les révolutions


  4. La souffrance volontairement employée, soit pour se venger, soit pour obtenir l'aveu. Le tyran arrive nécessairement à torturer celui qui le brave; car c'est le seul moyen de l'humilier.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Définitions (1954), Torture


  5. Oui, on peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant. Mais, dans certains cas, continuer, simplement continuer, voilà ce qui est surhumain.

    Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


  6. On a tout à redouter d'un homme supérieurement intelligent dès lors qu'il se met dans la tête de torturer ses semblables.

    Auteur : Serge Brussolo - Source : Sécurité absolue (2006)


  7. Mais voilà quatre ans que je patiente et que je souffre!... Un amour comme le nôtre devrait s'avouer à la face du ciel! Ils sont à me torturer. Je n'y tiens plus! Sauve-moi!

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Madame Bovary (1857), II, 12


  8. Jusqu'ici je n'avais pas compris que l'amour et la tolérance ne s'adressaient qu'aux bipolaires et électrosensibles blancs : je pensais que nous avions le coeur assez grand pour aimer tout le monde Mais non. Les migrants peuvent bien traverser le Sinaï et s'y faire torturer, être mis en esclavage se noyer en Méditerranée, mourir de froid dans un réacteur, se faire faucher par un train, happer par les flots tumultueux de la Roya : les sociétaires de Liberty House ne bougeront pas le petit doigt pour les secourir. Ils réservent leur sollicitude aux lapins, aux vaches, aux poulets, aux visons.

    Auteur : Emmanuelle Bayamack-Tam - Source : Arcadie (2018)


  9. Oui, on peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant. Mais, dans certains cas, continuer, seulement continuer, voilà ce qui est surhumain.

    Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


  10. Le mariage, nous savons bien ce que c'est : le droit de torturer l'autre en l'appelant mon chéri.

    Auteur : Pierre-Henri Simon - Source : Les Raisins verts (1950)


  11. Comment peut-il y avoir des gens aussi acharnés ? Comment peut-on torturer des gens qui sont déjà anéantis ?

    Auteur : Antonio Muñoz Molina - Source : Pleine Lune (1998)


  12. De ce célibataire qui eut toujours la nostalgie du mariage, ne doutons pas que s'il se fût marié, il aurait eu, porté qu'il était à se torturer, celle du célibat.

    Auteur : André Billy - Source : Sainte-Beuve, sa vie et son temps


  13. Le pire des crimes, c'est de torturer ou massacrer les êtres humains pour faire leur salut ou leur bonheur selon sa propre idée.

    Auteur : René Barjavel - Source : Si j'étais Dieu...


  14. Malheureusement, la passion mauvaise dominait en moi, et je ne cherchai qu'un moyen de torturer cette pauvre créature. Oh ! l'homme est bien petit et bien vil quand l'une de ses étroites passions est blessée.

    Auteur : Alexandre Dumas fils - Source : La Dame aux Camélias (1848)


  15. En fait, rien ne s'arrange jamais car ce qui est abîmé l'est une fois pour toutes. La résilience, c'est un conte inventé pour les gogos : ça permet à tout le monde de vivoter tranquillement, les victimes comme les tortionnaires - les uns survivant dans l'espoir inepte d'une amélioration, les autres disposant d'un alibi pour torturer ad libitum.

    Auteur : Emmanuelle Bayamack-Tam - Source : Si tout n'a pas péri avec mon innocence


  16. Ce soir j'ai mis mon mari à l'épreuve. Je ne voulais pas, je n'avais même pas prémédité la chose, mais j'avais passé la journée à me torturer. Pourquoi m'avait-il menti ? Pourquoi ? Et me ment-il tous les jours ?

    Auteur : Steve S. J. Watson - Source : Avant d'aller dormir (2011)


Les citations du Littré sur Torturer


  1. Que l'on ne debvoit retorturer ung homme sur une information prinse après sa prinse

    Auteur : BONIVARD - Source : Chron. de Gen. III, 17




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Mise à jour le mardi 11 novembre 2025 à 04h54










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