La définition de Voisin, Ine du
dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Voisin, ine
Nature : adj.
Prononciation : voi-zin, zi-n'
Etymologie : Bourguig. voisan ; norm. vésin ; provenç. vezin, vezi ; catal. vehi ; espagn. vecino ; portug. vicinho ; ital. vicino ; du latin vicinus, dérivé de vicus (archaïque, veicus), rue, qui se rattache au grec, sanscr. veça, maison.
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Signification du mot Voisin, ine
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de voisin, ine de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec voisin, ine pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Voisin, Ine ?
La définition de Voisin, Ine
Qui est proche, qui demeure près de. Nation voisine.
Toutes les définitions de « voisin, ine »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
VOISIN, INE. adj.
Qui est proche, qui est auprès. Nous ne saurions être plus voisins. Les peuples voisins. La maison voisine. Les terres voisines de la forêt, de la rivière. Les États voisins. Les princes voisins.
Il s'emploie figurément et signifie alors Qui approche, qui est sur le point de. Il est voisin de sa ruine, de sa perte. Ce discours emphatique est voisin du galimatias.
Il s'emploie aussi comme nom et désigne Celui, celle qui est, qui demeure auprès d'un autre. Mon voisin. Ma voisine. Un bon voisin. Il a pour voisin monsieur un tel. Parlez-en à votre voisin.
Prov., Qui a bon voisin a bon matin, Qui a un bon voisin vit en repos et sans inquiétude.
Littré
VOISIN (voi-zin, zi-n') adj.
-
1Qui est proche, qui demeure près de. Nation voisine.
Pour rendre vos États plus voisins l'un de l'autre, L'Euphrate bornera son empire et le vôtre
, Racine, Bérén. III, 1. Fusses-tu par de là les colonnes d'Alcide, Je me croirais encor trop voisin d'un perfide
, Racine, Phèd. IV, 2. Il est rapporté dans Vittorio Siri qu'on n'avait pas manqué, à la naissance de Louis XIV, de faire tenir un astrologue dans un cabinet voisin de celui où la reine accouchait
, Voltaire, Vie de Molière.Voisin à, au lieu de voisin de, construction poétique et archaïque (voy. l'historique). Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine
, La Fontaine, Fabl. I, 22.
Substantivement. Voisin, voisine, celui, celle qui demeure près d'un autre. Nous sommes vos voisins, nos filles sont vos femmes
, Corneille, Hor. I, 4. J'ai le bien d'être de vos voisins, Et j'en dois rendre grâce à mes heureux destins
, Molière, Éc. des mar. I, 5. Il observe les mouvements des ennemis, il relève le courage des alliés, il ménage la foi suspecte et chancelante des voisins
, Fléchier, Tur. De toutes parts pressé par un puissant voisin, Que j'ai su soulever contre cet assassin
, Racine, Ath. II, 5. Souvenez-vous que tous les hommes doivent s'entr'aimer?; que la terre est trop vaste pour eux?; qu'il faut bien avoir des voisins, et qu'il vaut mieux en avoir qui vous soient obligés de leur établissement
, Fénelon, Tél. XX. Pardonnez?: je songeais que de votre héritage Vous avez beau vouloir élargir les confins?; Quand vous l'agrandiriez trente fois davantage, Vous aurez toujours des voisins
, Rousseau J.-B. Odes, III, 6.
-
2Il se dit de ce qui est près dans le temps.
Tous les auteurs du temps ou des temps voisins gardent un pareil silence
, Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 63.
-
3 Fig. Qui a de l'analogie, qui est sur le point de.
Tout vaincu que je suis et voisin du naufrage, Je médite un dessein digne de mon courage
, Racine, Mithr. II, 2. Les gobe-mouches, dont le genre est très voisin de celui des fauvettes
, Buffon, Ois. t. IX, p. 237. S'il est arrivé à mes idées d'être voisines des vôtres, c'est comme un lierre à qui il arrive quelquefois de mêler sa feuille à celle du chêne
, Diderot, Lett. sur les sourds-muets.
PROVERBES
Qui a bon voisin, a bon matin, qui a un bon voisin, vit en repos.
Bon avocat, mauvais voisin, on est en danger d'être chicané quand on a pour voisin un homme de pratique.
Grand chemin, grande rivière, grands seigneurs sont très mauvais voisins.
Voisin sait tout.
HISTORIQUE
XIIe s. En ces deus orent paien mauvais voisin
, Ronc. p. 51.
XIIIe s. Por ce dist on?: qui a felon voisin Par maintes feiz en a mavez matin
, Leroux de Lincy, Prov. t. II, p. 498. [Ma fille] Se fait ainsi haïr [de] gent voisine et lointaine
, Berte, LXXIV. Ce que voisin set, ce sevent tuit, Ce dit li vilains
, Proverbes du vilain, ms. de St Germ. f° 75, dans LACURNE.
XIVe s. Selon justice, les parens doivent à leur filz unes choses, et les freres ensemble unes autres, et les citoiens ou voisins ensemble unes autres
, Oresme, Éth. 245.
XVe s. Et estoient plentureusement pourvus de tous vivres qui leur venoient tous les jours de Valenciennes et du pays de Hainaut voisin à eux
, Froissart, I, I, 116. Le pays de Cecile est voisin au royaume de Naples, d'une lieue et demie
, Commines, VIII, 16. Si tost que le chevalier ouyt ce, le cueur luy revint par ung peu d'espoir, pour ce que les parolles avoient esté si voisines [favorables] à ses amours
, Perceforest, t. VI, f° 63.
XVIe s. En chose voisine [analogue]
, Montaigne, I, 15. Un roy de nos voysins
, Montaigne, I, 22. Nous estions de taille fort voisine
, Montaigne, I, 95. Ces nations sont encores fort voisines de leur naïfveté originelle
, Montaigne, I, 235. Pour grasse que soit la geline, Elle a besoing de sa voisine
, Cotgrave ? Tenir ne faut pour bon voisin Un ami de table et de vin
, Cotgrave ? L'on est dit voisin de laditte ville en vue des trois manieres qui s'ensuivent?: c'est à sçavoir quand aucun est fils ou fille natif de laditte ville?; secondement, quand un estranger se vient marier en laditte ville et prend une fille en mariage d'un voisin ou voisine de laditte ville, ou fille estrange se vient marier avec un voisin au fils de voisin, et demeurent et habitent ensemble en laditte ville?; tiercement, quand un estranger ou estrangere veut habiter en laditte ville, et ledit maire et conseil l'admettent et reçoivent voisin de grace
, Coust. gén. t. II, p. 721.
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Encyclopédie, 1re édition
VOISIN, adj. (Gram.) qui est proche, limitrophe, immédiat, & séparé de peu de distance, ou attenant. Deux maisons voisines, deux places voisines, deux contrées voisines, des terres voisines. La finesse est très-voisine de la fausseté. Bon avocat mauvais voisin.
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Wiktionnaire
Nom commun - français
voisin \vwa.z??\ masculin (pour une femme, on dit : voisine)
- Personne qui est, qui demeure auprès d'une autre.
-
Rentrée à la maison, ayant réussi à faire partager aux voisins son inquiétude, Mme Mirondeau les décida [?] à partir sans tarder à la recherche de son époux. ? (Louis Pergaud, « La Disparition mystérieuse », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
Déjà, autour du cadavre, les voisins s'affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d'eau rougie, ses vêtements maculés. ? (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
-
Fabien Le Coïdic, éleveur bio de vaches bretonnes pie noir, tente de s'installer à Adainville, dans les Yvelines. Mais c'est sans compter la vive opposition de cinq de ses voisins, dont l'éditrice Odile Jacob représentée par l'avocate Corinne Lepage. Deux recours ont été formés devant le tribunal administratif. ? (« Attaqué en justice : « Il en va de la survie d'un couple » d'éleveurs bio », le 27 octobre 2020, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
Adjectif - français
voisin \vwa.z??\
- Qui est proche ; qui est auprès.
-
Dans cette partie de son cours, la Lanterne reçoit les eaux de nombreux ruisseaux ou « rus » provenant des vallons tourbeux voisins. ? (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 6)
- Les états voisins.
- Les princes voisins.
-
(Figuré) Qui approche, qui est sur le point de.
- Il est voisin de sa ruine, de sa perte.
- Ce discours emphatique est voisin du galimatias.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0
Trésor de la Langue Française informatisé
VOISIN, -INE, adj. et subst.
I. ? Adj. [Le plus souvent postposé et pouvant être suivi d'un compl.]
A. ? [Dans l'espace] Qui est à faible distance, à une distance relativement petite du lieu de référence. Synon. proche.
1. [En parlant d'une pers.] Qui habite, se trouve près d'une autre personne habituellement ou occasionnellement; au plur., qui se trouvent près les uns des autres. Fermier voisin; nations, populations voisines. Dira-t-on que la diminution qui résulterait, pour la force militaire, de ne la placer que sur les frontières, encouragerait les peuples voisins à nous attaquer? (Constant,Princ. pol.,1815,p. 110).Le Ministre des Affaires étrangères (...) ne l'a pas trouvée à son goût [la surprise]. À quelqu'un qui lui en parlait, il aurait répondu très nettement, assez haut pour être entendu des personnes voisines: ? « Je n'ai été ni consulté, ni prévenu » (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 460).? Voisin de qqn/qqc.À côté de, proche de. Être voisin du maire; députés voisins de la tribune; personnes voisines de la porte; peuples voisins de la mer. Il se trouva seul, les soldats les plus voisins de lui étaient éloignés de cent pas (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 49).
2. [En parlant d'un inanimé concr.] Qui est situé à faible distance, non loin du lieu où l'on se trouve ou dont il est question; au plur., proches l'un de l'autre, les uns des autres. Appartement, bar, château, village voisin; maison, montagne, rue, ville voisine; lits voisins; chambres, tables voisines. Sur les terrasses au bord du Saint-Laurent, leurs maisons s'alignent, voisines sans être contiguës, déroulant en bandes rectangulaires leurs vergers de pommiers (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum., 1921, p. 177).J'ouvris les yeux et je souris en voyant sur une chaise voisine ma robe de lainage bleu dans les bras d'un veston gris (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 319).? En partic. Qui touche, qui est immédiatement à côté. Synon. attenant, contigu, limitrophe.Département voisin; maison, pièce, province voisine. D'autres médecins disent que le travail des intestins et leur état, bien connus, donnent les lumières les plus précieuses sur l'organe voisin, la matrice et le vagin (Michelet, Journal, 1858, p. 393).Cette porte s'ouvre sur la chambre voisine (...) et la chambre voisine donne dans le corridor (Colette, Cl. école, 1900, p. 186).
? Voisin de qqn/qqc.Arbre voisin de la fenêtre; hôtel voisin de la gare; île voisine du continent; planète voisine du soleil; région voisine de l'équateur. L'hiver venu, elle [la mer] restitue ces chaleurs, ce qui assure aux régions voisines des océans une température moyenne (Verne, Île myst., 1874, p. 181).À la terrasse d'un café proche, une femme était seule à une table. Quelconque, mais jeune. Il s'installa à la table voisine de la sienne (Montherl., Célibataires, 1934, p. 837).
B. ? P. anal., vieilli. [Dans le temps] Dont on est séparé par un temps très court. Synon. proche, prochain.Époque voisine. [Les arbres] paraissaient sous l'attouchement de cet air tiède prêts à entr'ouvrir leurs bourgeons et à confier leurs pousses au printemps voisin (Taine, Voy. Ital., t. 1, 1866, p. 35).? Voisin de qqn/qqc.Âge voisin de la quarantaine; années voisines de 1900; époque très voisine de nous. Les heures voisines du matin se mirent à sonner (Fromentin, Dominique, 1863, p. 122).Siècles voisins du commencement de notre ère (Renouvier, Essais crit. gén., 3eessai, 1864, p. 159).
? Littér. [En parlant d'une pers.] Voisin de qqc.Qui est près d'un moment ou d'un état déterminé. Voisin de la mort, de sa perte. À vingt-deux ans, les jeunes gens sont encore assez voisins de l'enfance pour se laisser aller à des enfantillages (Balzac, E. Grandet, 1834, p. 51).Si voisin d'un succès complet, je touchais à un autre dénouement (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 233).
C. ? [Dans une relation de mesure; en parlant d'un phénomène physique, d'une grandeur mesurable] Voisin de qqc.Légèrement inférieur ou supérieur à. Synon. approchant.Débit voisin de 10 tonnes; altitude voisine de 3 000 m; longueur voisine de 1,50 m; pression voisine de 10 kilogrammes; température voisine de 100 degrés; être voisin du zéro. Certains minéralogistes admettent que cette substance peut cristalliser en prisme rhomboïdal droit dont l'angle serait voisin de 120 degrés (Pasteurds Ann. chim. et phys., t. 23, 1848, p. 276).? MUS. Ton voisin. Ton qui ne diffère du suivant que par une altération. Chaque ton majeur ou mineur a cinq tons voisins (BrenetMus.1926).
D. ? Au fig. Synon. de proche.
1. [En parlant d'une pers.] Avec qui on a des affinités intellectuelles ou affectives. La graphologie est une science subordonnée, tributaire pour son langage du psychologue voisin (Mounier, Traité caract., 1946, p. 205).? Voisin de qqn.À les voir aller sans soutane [les prêtres catholiques] (...) on devine un clergé voisin du peuple, vivant réellement avec lui (Bourget, Ét. angl., 1888, p. 46).Voilà ce qui est bien, et ce qui me touche, et me fait tout voisin de toi (R. Bazin, Blé, 1907, p. 265).
2.
a) Au plur. Qui présentent des traits d'analogie ou de ressemblance, dont les caractères sont sensiblement les mêmes. Arts, dialectes, domaines, styles, systèmes voisins; espèces, expériences, formules, idées, influences, sciences voisines. Des oiseaux voisins, les pluviers et les vanneaux, font un usage à peu près pareil, mais dans la terre seulement, d'un bec droit, court, ferme et renflé par le bout (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 196).En français les deux formes ont des sens tellement voisins qu'on les confond dès que l'on sort des locutions usuelles. On a voulu réserver écaille pour les poissons et écale pour les végétaux (Gourmont, Esthét. lang. fr., 1899, p. 154).
b) Voisin de qqc.Qui ressemble à, se rapproche de, est peu différent de. Chagrin voisin de la colère; état voisin de la maladie; amitié voisine de l'amour; pauvreté voisine de la misère. En statistique la probabilité est de plus en plus voisine de la certitude, à mesure que la base de l'observation est plus étendue (E. Boutroux, Contingence, 1874, p. 39).Ses beaux cheveux, affranchis, lui coulaient sur les épaules et la jeune femme, à cette caresse fluide, éprouvait un plaisir étrange, voisin de la volupté (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 292).
II. ? Subst. [Souvent avec le poss.]
A. ? Personne ou chose qui se trouve à proximité.
1. Personne qui habite le plus près de quelqu'un. ? (...) Que vont dire les voisins en te voyant partir comme si tu avais commis un crime? ? Les voisins diront ce qui leur plaira, répliqua nettement Hélène, je n'ai pas l'habitude de me soucier de leur opinion (Theuriet, Mariage Gérard, 1875, p. 164). « Tu fais trop de bruit, les voisins vont se plaindre », disait ma mère (Sartre, Mots, 1964, p. 104).V.
cheveu ex. 5.
?
Voisin de + subst. sans art.Voisin d'immeuble, de palier, de rue. M. André, le banquier, voisin de campagne de mon oncle, avait calculé qu'une rose de chez lui lui revenait à six francs (Goncourt, Journal, 1864, p. 62).SYNT. Voisin immédiat; voisin bienveillant, complaisant, jaloux, malfaisant, malveillant; voisin du dessous, du dessus, d'à côté; aimable, proche, généreux voisin; nouveau, vieux voisin; commérages, potins des voisins; maison, terre du voisin; femme, enfants du voisin; fréquenter, ignorer ses voisins; ne pas avoir de voisin; avoir qqn pour voisin; avoir de bons voisins; être bien, mal, s'entendre avec ses voisins; s'aider entre voisins ; voisins qui accourent, frappent au mur, qui n'ont rien vu, rien entendu, peuvent entendre.
? En appellation. Bonjour, voisin. Mets-toi là, voisine, dit-elle en montrant une table, près de celle où Maheu buvait avec Étienne et Pierron (Zola, Germinal, 1885, p. 1269).
? Loc. adv. En voisin(s). Familièrement, sans cérémonie. Il s'agissait d'un dîner de famille offert en voisins, et qu'on serait heureux de nous voir accepter de même (Fromentin, Dominique, 1863, p. 14).Elle devait être venue en voisine, sans prendre la peine de s'habiller (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 324).En bon(s) voisin(s). En ayant des rapports cordiaux. Il faudrait (...) qu'on vive ensemble comme on avait toujours vécu: en bons voisins, en bons amis, sans se faire de mal (Giono, Colline, 1929, p. 171).
? Proverbe, vieilli. Qui a bon voisin a bon matin. ,,Qui a un bon voisin, vit en repos et sans inquiétude`` (Ac.).
2. Personne qui occupe la place située à côté ou non loin de quelqu'un. Voisin de droite, de gauche; gêner son voisin; parler à l'oreille de son voisin; se passer quelque chose de voisin à voisin. Je m'installe entre Luce et Anaïs, voisine elle-même de Marie Belhomme, car nous nous tenons, par habitude, en un petit groupe (Colette, Cl. école, 1900, p. 249).Juliette choisit sa place bien au milieu, à la bonne distance de l'écran. Le fauteuil de velours était confortable, il n'y avait pas de voisins (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 69).? Voisin de + subst. sans art.Voisin de banc, de bureau, de chambre, de chambrée, de classe, d'hôpital, de lit. Le milieu était trop raffiné pour lui: il entendait avec étonnement ses voisins de table parler de philosophie ou de littérature (Larbaud, F. Marquez, 1911, p. 31).
3. Chose située à proximité d'une autre. À demi caché par un massif de chênes le petit castel de Vaubert semble observer d'un air humble et souffrant la superbe attitude de son opulent voisin [le château de La Seiglière] (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 3).Un autre [arbre], les branches emmêlées à celles de son voisin, refusa de tomber seul (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 48).
B. ?
1. Au plur. Habitants d'un pays limitrophe ou peu éloigné avec lequel on entretient des rapports. Nos voisins d'Angleterre; invasion des voisins; être en guerre avec ses voisins; empiéter sur ses voisins. En comparant sous ce point de vue le peuple anglais avec leurs voisins du continent, il est difficile de ne pas croire qu'ils possèdent quelque chose de mieux (Sieyès, Tiers état, 1789, p. 62).La Belgique était en paix avec ses voisins depuis sa naissance, et dans cet heureux et riche pays, presque personne ne croyait à la guerre avant le mois d'août 1914 (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 466).
2. Au sing. à valeur coll. Le pays contigu, la puissance étrangère voisine. Dangereux, puissant voisin. Si quelque peuple doute de son voisin jusqu'à le mépriser en parole et en action, il doit se prêter à l'épreuve (Alain, Propos, 1921, p. 192).
C. ? Au masc. sing. Synon. de autrui, prochain.Défauts du voisin; envier, jalouser le voisin; s'approprier ce que possède le voisin. Toute vraie passion ne songe qu'à elle. C'est pourquoi, ce me semble, les passions sont si ridicules à Paris, où le voisin prétend toujours qu'on pense beaucoup à lui (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p. 232).
Prononc. et Orth.: [vwaz?
?], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1140 veisin « celui qui demeure près d'un autre » (Geoffroi Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 5964); 1180-90 felon voisin (Alexandre de Paris, Alexandre, branche III, vers 6069 ds Elliott Monographs, no37, p. 280); 1585 bons voisins (N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, VI ds
?uvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 290); 1824 en voisin « sans façon et à charge de revanche, comme il est normal entre des personnes qui vivent l'une près de l'autre » (Courier, Pamphlets pol., Pamphlet des Pamphlets, p. 208: il venait en voisin, et cette bonhomie nous étonna); b) 1306 « habitant d'un pays contigu » (Joinville, Vie St Louis, éd. N. L. Corbett,736); d'où « pays voisin » un puissant voisin (Racine, Athalie, II, 5, 481); c) 1585 « personne qui se trouve placée à côté d'une autre, dans une situation donnée » (N. Du Fail, op. cit., t. 2, p. 51); d'où 1678 « le prochain, autrui » (Esprit, Fausseté des vertus humaines, p. 47); 2. a) 1160-74 « situé à peu de distance, proche » des veisins chartels (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 9769); 1291 voisin de « proche de » viles visines de la dite vile (Ch. de Ph. de Beaumanoir, Chaumont, A. Ardennes, H 81, Collinet, Nouv. Rev. hist. de droit franç. et étrang., XVIII, 697 ds Gdf. Compl.); b) 1580 « qui présente un trait de ressemblance, un caractère d'analogie » (Montaigne, Essais, II, 33, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 731); en partic. 1910 mus. trois tons voisins (Alain, Propos, p. 75); c) 1588 « proche dans le temps » l'aage voisin de l'enfance (Montaigne, op. cit., III, 5, p. 895). Du lat. pop. *veci?nus forme dial. (osco-ombrien) ou plutôt dissimilée (A. Thomas ds Romania t. 38, p. 149 et FEW t. 14, p. 414b) du lat. class. vi?ci?nus « qui est à proximité, voisin (adj. et subst.) » empr. au lat. class. vi?cus (gr. ?
?
?
?
?
?) « quartier d'une ville; bourg, village ». Fréq. abs. littér.: 9 459. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 13 704, b) 13 725; xxes.: a) 14 743, b) 12 307.
Voisin, Ine au Scrabble
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