La définition de Voilà du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Voilà
Nature : loc. prépos.
Prononciation : voi-là ; vela dit par quelques-uns au XV
Etymologie : Vois, impératif de voir, et là ; Berry, velà ; picard, v'lo ; bourguign. velai.

Voir les citations du mot VoilàSignification du mot Voilà


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de voilà de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec voilà pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Voilà ?


La définition de Voilà

Il sert à désigner, à indiquer une personne ou un objet un peu éloigné de la personne à qui l'on parle, par opposition à voici.


Toutes les définitions de « voilà »


Trésor de la Langue Française informatisé


VOILÀ, verbe et prép.

I. ? Verbe. [Verbe défectif réduit à la forme unipersonnelle du prés. de l'ind. de l'aspect inaccompli]
Rem. ,,On ne peut se contenter de dire que [voilà] (...) est un présentatif car c'est là une qualification qui ne dit rien de la nature du signe, tout comme celle de démonstratif ou de possessif. Le terme de factif [qui marque l'expression d'un fait], lui aussi, fait allusion à une fonction, non à une structure, il est de peu d'utilité. L'examen de la syntaxe de voici-voilà nous place devant une évidence: c'est en tout point celle de la langue dénommée verbe`` (G. Moignet ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 7 no1 1969, p. 195).
A. ? [Présente une pers. ou une chose relativement éloignées du locuteur et, plus gén., une pers. ou une chose, proche ou éloignée, que le locuteur veut désigner]
1. [Suivi d'un subst. ou d'un pron. (autre qu'un pron. pers. ou un pron. nég.)] « Voilà donc, » m'écriai-je d'une voix altérée, « cette fille qui devait m'être attachée jusqu'au tombeau! (...) » (Restif de La Bret., M. Nicolas, 1796, p. 150).Des cheminées d'usines, des maisons clairsemées et blanches qui se resserrent tout de suite et deviennent nombreuses, ? voilà la gare, nous descendons (Colette, Cl. école, 1900, p. 180).
Rem. L'oppos. entre voici et voilà tend à s'estomper: voilà, empl. deux fois plus que voici, est empl. même quand ce qui est désigné semble proche du locuteur. Dans l'oppos. voici/voilà, voilà apparaît comme la forme non marquée, c'est-à-dire utilisable dans tous les cas.
? Que voilà. [Dans une phrase exclam.; quand le nom est qualifié par un adj. appréc.; voilà peut passer derrière ce nom] Que voilà de beaux fruits! les beaux fruits que voilà! Ah que voilà bien mon affaire! Dit-elle avec transport (Florian, Fables, 1792, p. 188).La jolie petite fille que voilà! (Vigny, Serv. et grand. milit., 1835, p. 92).
? [Le subst. est déterminé par une prop. sub. rel.] Voilà cet imbécile, à qui j'ai pourtant fait la partie belle, et qui n'a su ni me jeter dans un couvent ni me conquérir à sa philanthropie (Gobineau, Pléiades, 1874, p. 191).Et puis avant qu'on soit assis à table, voilà un enfant qui crie: « Les vaches ont sauté la clôture » (Hémon, M. Chapdelaine, 1916, p. 172).
? [Précédé d'un pron. atone] Me voilà; les voilà. Eh! vous voilà! bon jour, dit-elle: Que faites-vous ici seule sur un chemin ? (Florian, Fables, 1792, p. 36).Les voilà! les voilà! par les rues, les ruelles, les impasses, les places, les carrefours, encombrés de voitures et de passans; les voilà! les voilà! par la boue, les pavés, les immondices, les bornes, les ruisseaux, les filles de joie, les voilà! Comme ils folâtrent nos deux hommes! Les voilà! (Borel, Champavert, 1833, p. 215).
? [Pour annoncer la venue, l'arrivée de qqn] Eh! eh! moi, je suis parti de Lyon avec deux doubles louis que m'avait donnés ma grand-mère, je suis venu à pied à Paris et me voilà (Balzac, Début vie, 1842, p. 431).Célestin revint avec les premières notes de: Maréchal, nous voilà... Il alla à la radio, la ferma (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 62).
? [Le subst. est annoncé par un pron. atone pléonastique] J'ai quelque part une vieille mère; (...) y a à peu près quatorze ans que je n'ai reçu de ses nouvelles (...) La v'là sa lettre (Dumas père, Napoléon, 1831, v, 17etabl., 1, p. 113).
? En voilà. Voilà de cela. Tu en veux? En voilà. ? « Du pain! » ? « Tiens! en voilà! » dit le père Roque, en lâchant son coup de fusil (Flaub., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 174).
? En voilà pour. En voilà pour dix francs; en voilà pour un an. Des millions d'ennemis s'abattent ainsi, sur chaque cité, comme des nuages de sauterelles. En voilà pour quinze ans (Lautréam., Chants Maldoror, 1869, p. 190).
? [Pour exprimer la surprise, la stupeur] En voilà des façons; en voilà des manières; en voilà d'une autre (vieilli). En voilà d'une bonne! (...) Ça ne me regarde pas, peut-être? (...) Savez-vous bien que vous chassez sur mes terres? (...) vous avez l'air de viser ma future (Dumas père, Chasse et amour, 1825, 14, p. 55).Mais en voilà bien d'une autre. Bombard ne va-t-il pas s'imaginer que la fameuse lettre est venue de ces jeunes gens (A. Daudet, Tartarin Alpes, 1885, p. 98).En voilà un olibrius! (Salacrou, Terre ronde, 1938, i, 1, p. 133).
? En voilà assez! Ça suffit comme ça! Il ne faut pas en rajouter. V. assez ex. 39.
? Fam. En veux-tu, en voilà; en voici, en voilà. À foison, à satiété, beaucoup, en abondance. Un médecin y t'en foutrait pour quinze francs de drogue et puis de la diète, en veux-tu en voilà (Giono, Colline, 1929, p. 104).
2. [Présente un fait proche du moment où l'on parle, dans le passé ou dans l'avenir] Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient (...). Voilà le souvenir enivrant qui voltige Dans l'air troublé (Baudel., Fl. du Mal, 1861, p. 78).
B. ? [P. oppos. à voici; rappelle ce dont il vient d'être question]
1. [Introd. un développement nouveau]
a) Voilà que. [Suivi d'une complét.; situe un fait dans une succession, une chaîne] Voilà que Romain va arriver, ce grand fou; je l'entends d'ici (Ramuz, Gde peur mont., 1926, p. 97).Et voilà que se retrouve le mot oublié ou réprouvé, l'âme (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 5).
? En partic. [Présente un événement qui survient d'une manière brusque, inattendue] Flûte! voilà que se crève brusquement le journal trempé de pluie, tout s'éparpille (Bernanos, M. Ouine, 1943, p. 1392).
b) [Présente une prop. indép. après une pause ou deux points] Je vais vous expliquer (et il hésitait toujours, avec un sourire doux et intimidé). Eh bien, voilà, je vais vous expliquer: c'est que je ne sais pas comment vous mettre au commencement (Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 165).
c) [Dans le dialogue, marque l'embarras, l'hésitation] Bon. Eh bien, voilà! (Un silence.) Voilà! (Un silence.) (...) Bon. Bon, bon. Voilà. Tout est bien (Sartre, Mains sales, 1948, 3e tabl., 4, p. 107).
2. [Introd. un commentaire]
a) [Suivi d'une prop. interr. indir.] Voilà comment la Chambre conduit le ministère, et non le ministère la Chambre (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 383).Eh bien, voilà comme vous vous en allez?... cria Lisbeth à Crevel (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 360).Voilà pourquoi je t'ai porté, fait, dorloté, soigné, aimé jusqu'à l'absurde (Cocteau, Parents, 1938, i, 4, p. 207).
b) [Suivi d'une prop. sub. rel.]
? [Avec antécédent neutre] Voilà ce qui s'appelle... Voilà ce que j'appelle avoir de la conduite (Chênedollé, Journal, 1805, p. 10).
? [Sans antécédent] Voilà qui est bon. Est-ce fini? Allez, messieurs, la paix soit avec vous (Musset, Lorenzaccio, 1834, ii, 4, p. 149).
c) [Suivi d'un syntagme nom. commentant ce qui précède ou annonçant ce qui va suivre] ? Non, Sire, elle est trop bonne femme pour être au spectacle quand je suis ici. ? Voilà bien les maris, disait l'Empereur en riant, toujours confiants et crédules! (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 274).Voilà le point exact où nous sommes descendus. Les chefs du peuple, au pouvoir ou dans l'opposition, se sont mis au service des idées qu'ils condamnent (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 67).
? [À la fin d'une énumération pour introduire un mot récapitulatif] C'est là qu'eurent lieu les embrassades, les bons souhaits, les serrements de mains, les recommandations d'être prudent chaque fois qu'on le pourrait, enfin c'est là qu'on se sépara. Voilà la vie! (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 153).Ce qui lui fait le plus de mal, c'est qu'il ne veut pas l'avouer à personne: voilà le pire (Pagnol, Fanny, 1932, i, 1ertabl., 8, p. 25).Elle est. Et moi aussi j'ai voulu être. Je n'ai même voulu que cela; voilà le fin mot de l'histoire (Sartre, Nausée, 1938, p. 219).V. hic ex. de Maupassant et vérité 1reSection I A 2 a ? ex. de Pagnol.
d) Vieilli. [Suivi d'un inf.] Voilà parler, répondit le papa Gobseck qui me tendit la main (Balzac, Gobseck, 1830, p. 402).Car voilà trop causer, Et le temps que l'on perd à lire une missive N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive (Verlaine, ?uvres poét. compl., Fêtes gal., Paris, Gallimard, 1962 [1869], p. 93).
e) [Dans le dialogue, comme terme final d'une réponse] On me crut, et la gendarmerie chercha en vain, pendant un mois, l'auteur de cet accident. Voilà! (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Cloch., 1886, p. 665).Il me revient aussi étrangement à l'oreille le très bref et très sec « Voilà! » avec lequel Marino parut clore la visite et rompre l'envoûtement, en martelant plus fort le talon de sa botte (Gracq, Syrtes, 1951, p. 23).
? Mais voilà. Mais voilà! Vous avez une femme, voilà! (Claudel, Échange, 1954, i, p. 750).
? Et voilà. Vincent avait affirmé au retour qu'il s'était acheté une conduite: et voilà! (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 234).
? Voilà tout. Ainsi la terrible besogne était achevée: elle était achevée voilà tout. Elle était faite (Bernanos, Soleil Satan, 1926, p. 151).
C. ? [Le subst. ou le pron. présenté par voilà sont caractérisés par un adj., un part., une prop. sub. rel., un compl.. circ. qui décrivent un état actuel résultant de circonstances antérieures exprimées ou explicites]
1. [Avec un adj. attribut] La voilà pimpante et proprette, toujours douce, soumise, obéissante (Sue, Atar-Gull, 1831, p. 8).Le voilà riche à millions (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 345).
2. [Avec un part.] Et le voilà faisant une scène à Banville, ne le trouvant pas à l'unisson de son admiration! (Goncourt, Journal, 1887, p. 633).Te voilà bien avancé! (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1543).
3. [Avec une prop. sub. rel.] Le voilà qui se met à développer ce texte avec une abondance d'idées, une richesse de vues si fines ou si profondes, un luxe de métaphores si brillantes et si pittoresques, que c'était merveille de l'entendre (Chênedollé, Journal, 1822, p. 113).
4. [Avec un compl. circ. exprimant un lieu ou une situation] Le voilà devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace (Florian, Fables, 1792, p. 81).
5. P. iron. [Pour déplorer cette situation] Me/nous ... voilà bien! Allons! bon, du monde! Ah! bien! me voilà bien! (Feydeau, Dame Maxim's, 1914, i, 9, p. 15).
6. [Pour déclarer que cette situation est arrivée à son terme, à son dénouement] M'/nous ... y voilà. Nous y voilà, dit l'ancien tonnelier en jetant la lettre au feu; patience, mes petits amis (Balzac, E. Grandet, 1834, p. 180).
D. ? Ne voilà-t-il pas que. [Souligne la surprise provoquée par un phénomène récemment survenu ou sur le point de survenir] Et ne voilà-t-il pas que, sans me regarder, sans m'écouter, sans me répondre, il prend la taille d'une femme, se met à valser (Goncourt, Journal, 1894, p. 565).
? Voilà-t-il pas que (fam.). La porte bouge comme Si on entrait. ? Mais non. ? Voilà-t-il pas, pauvre homme, Que j'ai peur de le voir rentrer, moi, maintenant! (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 774).
II. ? Prép. [Suivi d'une indication de durée]
A. ? [Indique l'intervalle de temps qui s'est écoulé depuis le moment où un événement a eu lieu jusqu'au moment présent] Il y a. Synon. voici.Voilà deux nuits, sur les communaux, il y a eu un coup de lanterne (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 10).
B. ? Voilà... que. [Indique qu'une situation existe depuis un point du passé jusqu'au moment présent] Il y a... que. Les Mémoires de Retz. Voilà longtemps que je n'avais goûté pareille joie (Gide, Journal, 1902, p. 124).
REM.
V'là, var. pop.Père, v'là la pluie, je sors mes oies! (Zola, Terre, 1887, p. 45).V. supra I A 1 ex. de Dumas.
Prononc. et Orth.: [vwala]. Par contraction, v'là (supra rem. ex. de Dumas, Zola). Dans ne voilà-t-il pas, épenthèse d'un t de liaison (Nyrop Phonét. 1951, p. 143). Homon. formes conjuguées de voiler1 et 2. Ac. 1694: voila; dep. 1718: voilà. Étymol. et Hist. 1. 1342 vela s'emploie pour désigner une personne ou une chose relativement éloignée (Guillaume de Machaut, Le Dit dou Lyon, éd. E. Hoepffner, t. 2, p. 208: vela celui qui vainqui la bataille); 1485 précédé d'un pron. pers. me vella (Mistére du Viel Testament, XVII, 9609, éd. J. de Rothschild, t. 2, p. 13); a) 1485 en vella « voilà de ceci » (ibid., XI, 6205, t. 1, p. 241); 1601 s'emploie pour désigner à l'attention, une personne (P. Charron, De la Sagesse, Trois Livres, p. 270: et en voylà un en sa maison qui...); 1839 exclam. pour mettre en relief (Stendhal, Chartreuse, p. 38: en voilà du nanan!); b) 1485 précédé de que (Mistére du Viel Testament, XXI, 14393, éd. J. de Rothschild, t. 2, p. 231); 1498-1515 exclam. (P. Gringore, Vie Ms. S. Loys, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t. 2, p. 224: o que velà ung villain mot!); 1635 (G. de Scudéry, La Comédie des Comédiens, p. 36: que voilà reciter de bonne grâce!); c) 1607 voilà suivi d'un inf. pour attirer l'attention sur une action qui est en train de se dérouler (H. d'Urfé, L'Astrée, t. 1, p. 464); 2. fin xives. vela s'emploie pour désigner des choses dont il vient d'être question précédemment (Froissart, Chroniques, éd. S. Luce, t. 11, p. 59); 1478-80 velà comment (Guillaume Coquillart, Enquête, éd. M. J. Freeman, p. 104); 1580 voilà pourquoy (B. Palissy, Discours admirables, éd. A. France, p. 335); 1601 voylà tout (P. Charron, op. cit., p. 44); 1627 voila qui est bien (Ch. Sorel, Le Berger extravagant, p. 335); 1627 voila ce que c'est + subst. (Id., ibid., p. 509: voila ce que c'est que le livre de Lysandre); 1643 voila ce que c'est + inf. (A. Arnauld, De la fréquente Communion, p. 702: voila ce que c'est que d'estre devot); 1672 en voilà pour suivi d'une indication temp. (Mmede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 452); 1725 en voilà assez formule pour mettre fin à un entretien (Marivaux, La Seconde surprise de l'Amour, p. 533); 1761 n'en voilà-t-il pas assez? (J.-B. Robinet, De la Nature, p. 327); 3. 1485 s'emploie pour présenter un subst. ou un pron. caractérisé, en relation avec des circonstances déjà exprimées (Mistére du Viel Testament, IV, 26281, t. 1, p. 101); 1607 le voilà qui (H. d'Urfé, op. cit., p. 250); 1610 nous voilà bien! (Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, éd. Tournon, chap. 65, p. 205); a) 1580 en corrél. avec une circonstance de temps (Montaigne, Essais, I, 49, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 296); b) 1610 en corrél. avec un adv. de lieu t'y voilà (Béroalde de Verville, op. cit., chap. 8, p. 18); 4. 1511 vela pas s'emploie pour exprimer la surprise (P. Gringore, Sottie, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t. 1, p. 235); 1568 voila pas (R. Garnier, Antigone, 2618, éd. W. Foerster, t. 3, p. 90); 1625 ne voila pas (H. d'Urfé, La Sylvanire, p. 50); 1627 ne voila-t-il pas (Ch. Sorel, op. cit., p. 172); 5. 1757 « il y a exactement (tel laps de temps) » (R.-L. Argenson, Journal et Mémoires, p. 256). Comp. de la 2epers. de l'ind. de voir* et de la particule (cf. voici). Fréq. abs. littér.: 33 309. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 48 941, b) 58 348; xxes.: a) 49 235, b) 39 020. Bbg. Anquetil-Moignet (N.). À propos du « verbe voici-voilà ». Mél. Moignet (G.). Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1980, t. 18, no1, pp. 23-30. ? Chevalier (J.-Cl.). Exercices portant sur le fonctionnement des présentatifs. Lang. fr. 1969, no1, pp. 82-92. ? Cressot (M.). Présentation de l'action subite. Fr. mod. 1942, t. 10, pp. 23-25. ? Gardes-Tamine (J.). Introd. à la synt. Inform. gramm. 1986, no29, pp. 34-35. ? Lecointre (S.), Le Galliot (J.). À propos d'une macrostructure du syst. verbal fr. Fr. mod. 1970, t. 38, pp. 322-329. ? Moignet (G.). Le Verbe voici-voilà. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1969, t. 7, no1, pp. 189-209; Syst. de la lang. fr. Paris, 1981, pp. 279-285. ? Quem. DDL t. 38. ? Rothenberg (M.). Les Prop. rel. à antécédent explicite introduites par des présentatifs Mél. Michéa (R.). Ét. Ling. appl. 1971, no2, pp. 110-112. ? Schifko (P.). Aspekte einer strukturalen Lexicologie... Bern, 1977, 387 p. ? Togeby (K.). Gramm. fr. 4. Copenhague, 1984, p. 287.

VOILER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1155 Veler « couvrir d'un voile (une jeune fille pour la faire religieuse) » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 13217: Nune devint iloc velee); ca 1200 (Chanson de Guillaume, éd. J. Wathelet-Willem, 2419: tu devien noneine si faz tun chef veler); b) ?) empl. pronom. 1555 se voiler le chef (Ronsard, Hymnes, éd. P. Laumonier, t. 8, p. 57); 1624 se voiler le visage (H. d'Urfé, L'Astrée, t. 4, p. 713); 1690 bibl. se voiler la face (Fur.); ?) 1721 se voiler en parlant des femmes musulmanes (Montesquieu, Lettres Persannes, p. 156); ?) 1826 fig. (Lamennais, Religion, p. 258: Ne reste-t-il qu'à se voiler la tête?); 2. 2emoit. xiiies. « disposer une pièce d'étoffe sur une chose afin de la couvrir » (Richier, Vie de Saint Remi, éd. W. N. Bolderston, 3826). B. Sens métaph. 1. 1550 « cacher, rendre moins visible, masquer » (Ronsard, Odes, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 104: Une nue d'erreur pleine Qui monte en nous, voluntiers Voilant la raison nous meine Esgarés des beaus sentiers); 1769 empl. pronom. (Delisle de Sales, De la Philos. de la Nature, p. 87: homme stupide, qu'on croit deviner, se voile dans ses contradictions); 2. a) 1550 « rendre moins visible; obscurcir » le ciel voilé (Ronsard, Odes, t. 2, p. 45); 1798 voix voilée, un peu voilée (Ac.); b) 1690 empl. pronom. (Fur.: le soleil s'est voilé); 1824 en parlant du regard (Balzac, Annette, t. 2, p. 122: elle baissa la voix et ses yeux se voilèrent); 1835 en parlant de la voix (Stendhal, L. Leuwen, t. 2, p. 329); c) 1878 phot. épreuves voilées (A. Liébert, La Photographie en Amérique, p. 224 ds Quem. DDL t. 15). Dér. de voile1*; dés. -er.

Voilà au Scrabble


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voila

Informations sur le mot voila - 5 lettres, 3 voyelles, 2 consonnes, 5 lettres uniques.

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Les mots proches de Voilà

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Les citations avec le mot Voilà


  1. L'animal fait un avec la nature. L'homme fait deux. Des animaux dé-naturés, voilà ce que nous sommes.

    Auteur : Jean Bruller, dit Vercors - Source : Les Animaux dénaturés


  2. Mais on appelle surhumaines les tâches que les hommes mettent longtemps à accomplir, voilà tout.

    Auteur : Albert Camus - Source : L'Eté (1954)


  3. Voilà sa fille qui l'exile de sa pastorale américaine tant désirée pour le précipiter dans un univers hostile qui en est le parfait contraire, dans la fureur, la violence, le désespoir d'un chaos infernal qui n'appartient qu'à l'Amérique.

    Auteur : Philip Roth - Source : Pastorale américaine (1997)


  4. Enfin, mon cher maître, voilà la bataille engagée, et le signal donné: il faut que Shakspeare ou Racine demeure sur la place.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 20 août 1776


  5. Hé! finissez, rimeur à la douzaine!
    Vos abrégés sont longs au dernier point.
    Ami lecteur, vous voilà bien en peine;
    Rendons-les courts en ne les lisant point.


    Auteur : Jean-Baptiste Rousseau - Source : Epigrammes, II, 12


  6. Me voilà devenu assez vieux pour envier la gaieté des autres.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance


  7. Après tout, merde! Voilà, avec ce grand mot on se console de toutes les misères humaines; aussi je me plais à le répéter: merde, merde!

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 15 juin 1845


  8. Elle porta son regard vers le ciel, qui avait la pureté d'un cristal. Au loin, sur les montagnes, la neige avait une tonalité crémeuse et tendre et se voilait, eût-on dit, d'une mousseline de fumée.

    Auteur : Yasunari Kawabata - Source : Pays de neige (1960)


  9. Madame,
    Pisque vous voulez un mot d'escuse pour le retard à ma fille, le voila.
    Au revoir.


    Auteur : Patrice Romain - Source : Mots d'excuse - Les parents écrivent aux enseignants (2010), Les retards


  10. Se sentir étranger à tout, voilà l'excès de la solitude.

    Auteur : André Suarès - Source : Trois Hommes: Pascal, Ibsen, Dostoïevski (1913)


  11. Mes frères en esprit, écrivains de France […]. Que votre voix s’élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu’elles sont, non pas telles qu’on voudrait qu’elles fussent. Et plus tard, lorsqu’on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j’ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu’en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai… Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d’un autre ; ce seront mes idées que j’exposerai et non pas celles d’un autre. Et, d’avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n’osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l’on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. On s’habitue à l’alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d’assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l’espace de trente jours. Depuis, hélas ! j’en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu’il a pu boire en un mois.

    Auteur : René Maran - Source : Batouala (1921)


  12. L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.

    Auteur : Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier - Source : Vers une architecture (1923)


  13. J'ai follement aimé ma jeunesse, je l'ai aimée passionnément, aimée comme une maîtresse pour laquelle on se tue. Le souvenir de l'avoir eue et le chagrin de ne l'avoir plus, voilà, hélas! tout ce qui m'en reste!

    Auteur : Georges Courteline - Source : La Philosophie de Georges Courteline (1917-1922)


  14. Nous voilà avec notre corps debout dans le soleil comme un palais plein de merveilles, mais, vous qui cherchez la vérité, ô âmes graves et nobles, descendez sous les fondations, de caves en caves.

    Auteur : Herman Melville - Source : Moby Dick (1851)


  15. J'aime ! voilà le mot que la nature entière
    Crie au vent qui l'emporte, à l'oiseau qui le suit !
    Sombre et dernier soupir que poussera la terre,
    Quand elle tombera dans l'éternelle nuit !


    Auteur : Alfred de Musset - Source : Poésies nouvelles, Rolla (1833), V


  16. Il a raison, ton Gauguin : il faut s’habituer à l’idée de n’être pas aimé. C’est la deuxième tâche la plus difficile d’un artiste, la première étant d’être absolument soi-même. Supporter la moquerie, la raillerie, le refus de tout ce que l’on est, de tout ce en quoi l’on tient, se voir imposer le silence et ne pas pouvoir riposter : voilà la grande, l’insupportable, la nécessaire mission d’une vie. Je ne parle pas seulement de la vie d’artiste. Voilà pourquoi l’amour et l’amitié sont des miracles : parce qu’il ne faut jamais s’y attendre ni croire qu’on les mérite.

    Auteur : Anne Percin - Source : Les singuliers (2014)


  17. On appelle vérités premières celles qu'on découvre après toutes les autres, voilà tout.

    Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


  18. Il n'y a rien de plus facile que de faire un livre intelligent pour les gens intelligents. En revanche, essayer de faire un texte intelligent qui s'adresse à tous, voilà le vrai défi !

    Auteur : Joann Sfar - Source : Le complexe de Shéhérazade


  19. Lorsque vous savez que vous avez la loi pour vous, vos droits légaux, vos droits moraux pour vous, que vous agissez en accord avec la justice, mourez pour vos convictions. Voilà ce que l'on entend par égalité. Ce qui est bon pour l'oie est également bon pour le jars.

    Auteur : Malcolm X - Source : « The Ballot or the Bullet » (« Le bulletin de vote ou le fusil ») discours prononcé le 3 avril 1964 à Cleveland.


  20. Il y a tout juste quelques instants, tu avais le coeur gros. Tu étais prêt à parler à n'importe qui de n'importe quoi. Voilà enfin quelqu'un à qui tu peux livrer ton coeur, quelqu'un dont le regard est déjà un réconfort. Dis quelque chose !

    Auteur : Atiq Rahimi - Source : Terre et cendres


  21. Croire humain ce qui ne nous est que particulier, voilà la grande erreur.

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal


  22. Or, le CoV-2 bénéficie de la chance des débutants. Il nous a surpris impréparés et vierges, sans anticorps ni vaccin. Il est trop nouveau pour nous. Traduite en modèle SIR, cette charge de nouveauté signifie que nous sommes tous Susceptibles. Voilà pourquoi nous devrons résister le temps nécessaire. Le seul vaccin dont nous disposons est une forme un peu désagréable de prudence.

    Auteur : Paolo Giordano - Source : Contagions (2020)


  23. Les livres naissent de ce que l'on ne sait pas dire. Si on savait, on dirait, et il n'y aurait pas de livres; on n'y penserait même pas. Mais voilà, on ne sait pas dire, et c'est une inquiétude, puis très vite un manque, et enfin un désir; et le livre vient, qui est tout entier l'effort pour dire, bien que l'on ne puisse pas.

    Auteur : Alexis Jenni - Source : Dans l'attente de toi


  24. Voilà le caractère de la vérité; elle est de tous les temps; elle est pour tons les hommes; elle n'a qu'à se montrer pour qu'on la reconnaisse; on ne peut disputer contre elle.

    Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764)


  25. L'amour en son imagination n'a pas le goût du jugement. Des ailes et pas d'yeux: voilà l'emblème de sa vivacité étourdie.

    Auteur : William Shakespeare - Source : Le Songe d'une nuit d'été (1600)


Les citations du Littré sur Voilà


  1. Voilà tous mes forfaits ; en voici le salaire....

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. IV, 2


  2. Voyez-vous, dirait-on, cette madame la marquise qui fait tant la glorieuse ? c'est la fille de M. Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la madame avec nous ; elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà, et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la Porte St-Innocent

    Auteur : Molière - Source : Bourg. gent. III, 12


  3. Par la mort bieu, voilà Clement, Prenez-le, il a mangé le lard

    Auteur : MAROT - Source : II, 128


  4. Voilà ce qu'on pourrait dire de plus apparent pour soutenir cet état

    Auteur : BOSSUET - Source : Lett. quiét. 12


  5. Voilà le meilleur choix du monde pour apprendre à la princesse à bien mettre du rouge et des mouches

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 39, 190


  6. Je te donne des fruits, une tente, un chameau ; Voilà tous mes trésors, c'est là notre richesse

    Auteur : DUCIS - Source : Abuf. I, 3


  7. Voilà tout mon courroux Déjà dulcifié ; qu'en dis-tu ? rompons-nous ?

    Auteur : Molière - Source : Dép. am. IV, 4


  8. Voilà comme on parle dans l'Église, et les peuples ne présument pas au-dessus de ce qui leur est donné ; mais la réforme leur dit tout le contraire

    Auteur : BOSSUET - Source : Var. XV, 121


  9. Callicrate : Voilà un grand homme bien petit. - Evhémère : Il n'y en a guère d'autres ; ils sont comme l'aimant dont j'ai découvert une propriété, c'est qu'il a un côté qui attire et l'autre qui repousse

    Auteur : Voltaire - Source : Dial. 29


  10. Un heurt survient : adieu le char ; Voilà messire Jean Chouart Qui du choc de son mort a la tête cassée ; Le paroissien en plomb entraîne son pasteur

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 11


  11. Voilà comme, infectant cette simple jeunesse, Vous employez tous deux le calme où je vous laisse

    Auteur : Jean Racine - Source : Ath. II, 7


  12. Les princes sont les administrateurs et non pas les maîtres des nations ; voilà ce que dit la philosophie, et cette vérité a même échappé à des empereurs despotiques

    Auteur : CONDIL. - Source : Hist. III, 5


  13. En remerciant ses médecins : Voilà, dit-il, maintenant mes vrais médecins, et il montrait les ecclésiastiques dont il écoutait les avis

    Auteur : BOSSUET - Source : Louis de Bourbon.


  14. Exprimer sa pensée avec le moins de mots et le plus de force qu'il est possible, voilà le style austère et grave

    Auteur : MARMONTEL - Source : Oeuv. t. x, p. 217


  15. Ce qui me fâche, c'est que voilà la czarine morte.... nous verrons quelle sera la face du Nord.... en ma qualité de faiseur de tragédies, j'aime beaucoup les péripéties

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 1er févr. 1762


  16. Voilà comme Pyrrhus vint s'offrir à ma vue

    Auteur : Jean Racine - Source : Andr. III, 8


  17. Voilà la vraie tragédie ; le reste est du verbiage ; mais comment faire cinq actes sans verbiage ?

    Auteur : Voltaire - Source : Comm. Corn. Rem. Oedipe, v, 4


  18. On en gémit, on en pleure [de la mort de Marie-Thérèse] ; voilà ce que peut la terre pour une reine si chérie ; voilà ce que nous avons à lui donner, des pleurs, des cris inutiles

    Auteur : BOSSUET - Source : ib.


  19. Voilà qui est sans exception d'âge, de sexe, de qualité

    Auteur : Blaise Pascal - Source : ib. 7


  20. Voyez, mon cher Télémaque, comme les hommes sont faits ! vous voilà tout désolé parce que vous avez vu votre père sans le reconnaître

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XXIV


  21. Ô apôtres de Jésus-Christ, c'est vous qui êtes les vainqueurs du monde ; et voilà qu'on met à vos pieds les dépouilles du monde vaincu, ainsi qu'un trophée magnifique qu'on érige à votre victoire

    Auteur : BOSSUET - Source : 2e sermon, Pentec. 1


  22. Avant de se rendre érudit, Se mettre au fait de la patrie, Savoir Paris avant Madrid, Savoir l'Europe avant l'Asie, Voilà le bon esprit

    Auteur : PANNARD - Source : Mercure de janvier 1749, dans RICHELET


  23. Voilà les écailles qui tombent de ces yeux fermés à la lumière

    Auteur : FÉN. - Source : t. XVII, p. 300


  24. Quelques années aprez voilà le busc du pourpoinct avalé jusques entre les cuisses

    Auteur : MONT. - Source : I, 369


  25. Un cri part, et soudain voilà que par la plaine Et l'homme et le cheval emportés, hors d'haleine.... Volent avec les vents

    Auteur : Victor Hugo - Source : Orientales, Mazeppa.




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Mise à jour le lundi 29 décembre 2025 à 10h31










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