Définition de « perlé »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot perle de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur perlé pour aider à enrichir la compréhension du mot Perlé et répondre à la question quelle est la définition de perle ?

ADJ genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-rég|p??.le)

  • Qui est orné de perles. Dans ce sens, il n’est guère usité qu’en termes de Blason. - Croix perlée. - La couronne de comte est perlée.

  • Qui est en forme de perle. - Orge perlé, grains d’orge dépouillés de leur enveloppe et arrondis par la meule. - Sucre perlé, Sucre auquel les confiseurs ont donné le second degré de cuisson. perlé (m) ((f) : perlée)

  • (fig) Qui a les qualités de perfection, de netteté de la perle. - Un travail perlé.

  • (fig) (fam) … - C’est un ouvrage perlé, se dit d’un Ouvrage de couture ou de broderie, dont les points sont très réguliers, qui est parfaitement bien fait. perlé (m) ((f) : perlée)

  • Se dit figurément, en termes de Musique pour qualifier une Exécution légère et nette, dont les notes se détachent comme une suite de perles. - . - Un jeu perlé. (fr-verbe-flexion |pp=oui)

  • Du verbe perler.


    Définitions de « perle »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    PERLE, subst. fém.

    A.?
    1. Petite concrétion, généralement sphérique, d'un blanc argentin à reflets irisés, qui se forme par sécrétion de couches concentriques de nacre autour d'un corps parasite entré dans la coquille de certains mollusques marins (huîtres) ou d'eau douce, et qui est recherchée pour la fabrication des bijoux ou des parures. Collier, broderies, parures de perles; rang de perles; perles d'une belle eau; perle blanche, grise, rose, noire; perle d'eau douce; orient d'une perle; pêcheur de perles; huître à perle. Les femmes n'ont qu'une ficelle ou qu'un rang de perles autour des reins (Gide, Retour Tchad,1928, p. 951).La perle la plus appréciée a un orient rosé qui émerge d'une surface lustrée crème (Metta, Pierres préc.,1960, p. 120):
    1. Il vivait à Anvers avec sa s?ur, guérisseuse ou plutôt éplucheuse de perles, au doigté et au toucher prestigieux, renommée dans tous les ateliers, et on lui envoyait des tas de perles malades ou défectueuses de Paris, de Londres et de New-York. Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 81.
    ? En partic.
    ? Perle fine. Perle véritable. J'avais aussi (...) la sabretache avec un aigle brodé en perles fines (Sand, Hist. vie,t. 2, 1855, p. 198).
    ? Loupe de perle. V. loupe1A 2.
    ? Loc. Gris (de) perle. Couleur de la nacre. Une grande femme maigre fit son entrée dans le salon d'attente gris perle où Maigret restait debout (Simenon, Vac. Maigret,1948, p. 157).Stoïque, pantalonné de gris perle, le jeune premier reste debout (Colette, Pays. et portr.,1954, p. 197).V. nuance I A 2 c ? ex. de Gautier.
    ? Pêcheur de perles. Pêcheur d'huîtres perlières. V. catamaran A ex. de Claudel.
    ? JOAILLERIE
    ? Perle baroque. V. baroque B.
    ? Perle de compte. Perle assez grosse pour être comptée (d'apr. Littré).
    ? Semence de perles. Perles trop petites pour être comptées et qui se vendent au poids. (Dict. xixeet xxes.).
    ? Perle de culture, japonaise. Perle produite par l'introduction d'un corps parasite à l'intérieur d'une huître, généralement une sphérule de nacre. Les Japonais produisent artificiellement des perles de culture (Husson1970).
    ? Perle morte. Perle que l'âge a terni et qui a perdu son éclat. (Dict. xixeet xxes.).
    2. P. anal. Petite boule ou cylindre (de bois, de verre, de plastique, etc.) percé(e) de part en part, utilisé(e) principalement pour confectionner des bijoux ou diverses garnitures. Synon. grain.Perle de verre, d'ambre, de quartz; perles bleues, rouges, vertes; perles du chapelet. Du petit sac en perles d'acier, sortirent deux pièces d'or et un billet fin, bleu et rose, cinquante francs (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 309).
    ? Enfiler des perles. Passer son temps à ne rien faire. Et veux-tu savoir ce qui t'embête, chéri?... C'est que toi-même tu trompes ta femme. Hein? Tu ne découches pas pour enfiler des perles. Ta femme doit s'en douter (Zola, Nana,1880, p. 1415).
    ? Spécialement
    ? ARCHIT. Décoration consistant en de petits grains ronds sculptés sur les moulures. Des entrelacs, des losanges, des lignes de perles s'alternaient sur les murs (Flaub., Salammbô,t. 1, 1863, p. 79).
    ? IMPR., vx. ,,Le plus petit des caractères, appelé maintenant corps-4`` (Chesn. 1858).
    ? PÊCHE. Petite boule de verre à facettes, noire, bleue ou rouge, attachée près de l'hameçon et utilisée comme leurre pour pêcher le gardon (d'apr. Pollet 1970). En général, on pêche à la perle très près du fond, en lançant la ligne en amont pour la laisser dériver (Schreiner1975).
    ? TAPISS. Petite boule de bois recouverte de laine ou de soie dans laquelle passent les fils d'une frange. Le fil fixe est passé dans le maillon de la lame et entre les liais qui supportent la perle ou anneau (Araud, Ch. Thomas, Fabric. drap,1921, p. 26).
    ? MÉD. Abcès de la cornée. Les cellules (...) s'imbriquent, formant une sphérule (...) : c'est la perle ou le globe épidermique (Roussyds Nouv. Traité Méd.fasc. 5, 21929, p. 130).
    B.? P. anal. Ce qui a la sphéricité et l'éclat d'une perle. Les vieux troncs des peupliers portent souvent des touffes de scolopendre; ceux des pommiers, le gui aux perles argentées (Bern. de St-P., Harm. nat.,1814, p. 76).Jusqu'à passé minuit les enseignes multicolores, les phares, les perles électriques délimitent le lac (Colette, Fanal,1949, p. 25):
    2. Un cognassier tortueux, quelques genévriers aux perles noires et une immense torche d'aubépine (...) s'étaient enracinés dans une corniche naturelle du roc. Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 412.
    ? En partic. [La chose désignée est un liquide] Synon. goutte.Et les purs diamants et les perles humides Ruisselaient de sa bouche et de ses blonds cheveux (Banville, Stalactites,1846, p. 354).De longues et fines végétations (...) égrenant, l'une après l'autre, à leur extrémité, une goutte d'eau, une perle (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 280).
    ? [En parlant du vin] Le vin [du Muscadet] contient encore une certaine dose de gaz carbonique qui, au moment du débouchage, donne ce chapelet de bulles fines que l'on appelle « la perle » (R. Dumay, Guide du vin,Paris, Stock, 1967, p. 217).
    ? Perle de + subst.Perle de sang; perles de feu, de rosée. Une branche d'un cèdre, ainsi qu'un noir nuage, S'abaissant sur la place avec tout son feuillage, Dont les perles d'écume étincelaient au jour (Lamart., Chute,1838, p. 814).Elle laissa couler de ses yeux le long de ses joues deux grosses larmes sans répondre, et Lousteau ne s'en aperçut qu'au moment où elle prit son mouchoir pour essuyer ces deux perles de douleur (Balzac, Muse départ.,1844, p. 226).Tout effort s'achève en perles de sueur (Rodenbach, Règne sil.,1891, p. 164).
    ? Loc. adv. Perle à perle. Goutte à goutte. Il buvait sur elle [la joue de sa mère] une amère rosée, versée perle à perle (Colette, Gigi,1944, p. 125).
    ? Loc. verb. Faire la perle. Laisser apparaître des gouttelettes. Synon. perler.La rosée couvrait les champs où le blé avait été coupé et l'éteule en était rose comme un beurre qui fait la perle (Giono, Roi sans divertiss.,1947, p. 181).
    C.? Au fig.
    1.
    a) Ce que quelqu'un ou quelque chose peut produire de mieux. Victurnien brillait partout, car partout il jetait les perles de son esprit, il jugeait par des mots profonds les hommes, les choses, les événements (Balzac, Cabinet ant.,1839, p. 72).Je vais vous montrer le chef-d'?uvre du Monrealese : oui, Excellence, son chef-d'?uvre! Une Adoration des bergers! C'est la perle de l'école sicilienne! (A. France, Bonnard,1881, p. 319).
    ? [P. allus. biblique Matt. VII, 6] Jeter des perles aux pourceaux. Donner, fournir à quelqu'un qui ne saura pas en tirer profit quelque chose de précieux. Ce n'était pas parce qu'ils étaient riches qu'ils éc?uraient Costals, mais parce que de cette richesse ils étaient si indignes : des perles aux pourceaux, vraiment (Montherl., J. filles,1936, p. 1062).
    b) Personne ou chose qui, par sa grande valeur, surpasse toutes celles de son genre. Synon. parangon.Joseph était redevenu silencieux et dévoué, le serviteur familial, la perle rare (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 370).Il entreprenait de reconquérir Saint-Domingue, aujourd'hui Haïti, la perle des Antilles, qui avait si longtemps fourni la France de sucre et de café (Bainville, Hist. Fr.,t. 2, 1924, p. 111).
    ? Perle de + subst. indiquant l'ensemble de référence.Enfin je me décidai pour un jeune étalon blanc de trois ans, qui me parut la perle de tous les chevaux du désert (Lamart., Voy. Orient,t. 2, 1835, p. 223).Or, ce jeune homme avait la perle des maîtresses (Banville, Odes funamb.,1859, p. 85).
    ? Empl. en nom de qualité. Perle de + subst.Elle me juge un peu ours mal léché pour sa perle de fille (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 122).
    ? Loc. Être une perle de + subst. exprimant une qualité, une capacité ou une fonction. Exceller dans telle ou telle activité, dans telle ou telle fonction. La servante de feu M. l'abbé Vayssier était une « perle » de discrétion, d'ordre, d'économie et de talent culinaire (Bourget, Disciple,1889, p. 16).Ah! ma pauvre Martine, c'est donc ça que nous avons mangé tant de pommes de terre! Vous êtes une perle d'économie, mais vraiment gâtez-vous un peu plus (Zola, Dr Pascal,1893, p. 180):
    3. Comment avez-vous pu écouter une pareille proposition sans éclater de rire! Une fille, qui est une perle de vertu et d'innocence, qui n'a jamais dansé que devant les personnes les plus respectables... Gobineau, Nouv. asiat.,1876, p. 35.
    c) Arg., pop. Pet. Lâcher une perle. S'il dit : « Je lâche une perle » ou « Une perlouze a tombé », il veut dire qu'il a pété d'une certaine façon, très doucement, que le pet s'est coulé sans éclat. Admirons qu'en effet il évoque une perle à l'orient mat : cet écoulement, cette fuite en sourdine nous semblent laiteux autant que la pâleur d'une perle, c'est-à-dire un peu sourds (J. Genet, Notre-Dame des Fleurs,Paris, Gallimard, 1976 [1948], p. 51).
    2. P. antiphr. Mot, phrase, écrit dont la cocasserie et le ridicule, souvent involontaires, suscitent la moquerie. Là-dessus, lettre pressante d'Aurel, reçue ce matin par Dumur (...) et se terminant par cette perle, qui la montre encore tout entière (Léautaud, Journal littér.,4, 1923, p. 163).Recueillons seulement deux de ces « perles », comme ils ont dit sans ironie [les journaux] (Léautaud, Théâtre M. Boissard,1926, p. 44).
    REM. 1.
    Perlouse, perlouze, subst. fém.,arg. a) Perle. Gonzesse à perlouzes. Tu remontes de taule? Et à voix basse : ? Les perlouzes, bien sûr que c'était pas catholique; on les a lavées en vitesse, et, tu vois, je me suis établie... Finie la poisse (Morand, Bouddha,1927, p. 132).[Les frangines voient déjà] les diams, les perlouzes et la grosse mensualité (Simonin, J. Bazin, Voilà taxi!1935, p. 186).b) Pet. Qui c'est qu'a lâché une perlouse? (Lacassagne, Arg. « milieu »,1928, p. 154).V. supra ex. de Genet.
    2.
    Éperler, verbe trans.,rare, littér. a) Faire entendre une suite de sons, en les détachant un à un. Synon. égrener, perler.Et puis, soyons joyeux, ou plutôt sois joyeuse, Toi dont la joie éperle une gamme soyeuse (Verlaine, Poèmes div.,1896, p. 799).La petite cadence de flûte (...) que Bertram nous a délicatement éperlée (Willy, Notes sans portées,1896, p. 81).Empl. pronom. réfl. Ah! ce rire de sa mère, comme il était joli! Et il l'écoutait s'éperler dans son souvenir (D'Esparbès, Yeux clairs,1894, p. 137).b) Empl. pronom. réfl. S'écouler en une suite de perles. Synon. perler.Une source qui s'éperle dans les hautes régions de l'air (Suarès, Voy. Condottière,t. 1, 1910, p. 191).
    3.
    Perlette, subst. fém.Petit grain en forme de perle. Les cerises sont fraîches à souhait, et craquent sous la dent comme des perlettes de grésil (Fabre, Norine,1889, p. 64).
    Prononc. et Orth. : [p? ?l?]. Homon. pairle. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. 1remoit. xiies. « petite concrétion ronde, brillante et dure, qui se forme à l'intérieur de certaines huîtres » (1retrad. du Lapidaire de Marbode, 854 ds Anglo-Norman Lapidaries, éd. P. Studer et J. Evans, p. 64); spéc. a) 1260 pelles fausses (É. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 193); b) id. fines pelles (Id., ibid.); c) 1307 perles d'orient (doc. ds Kalendars and inventories, éd. Fr. C. Palgrave, t. 3, p. 139); d) 1690 mère perle (Fur.); e) 1936 perles de culture (Cat. Madélios, Cadeaux); f) 1534 emphiller des perles (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap. 31, p. 200 : passons avec les dames nostre vie à emphiller des perles, ou à filer comme Sardanapalus!); g) 1553 jeter des perles aux pourceaux (Bible Gérard, Matthieu 7, 6 d'apr. Rey-Chantr. Expr.); 2. 1260 désigne un petit ornement de même forme que les perles mais d'une autre matière, ici, pelles d'argent (É. Boileau, loc. cit.); 3. 1552 au fig. ici, désigne les dents de la femme aimée (Ronsard, Amours ds ?uvres, éd. P. Laumonier, t. 4, p. 94); 4. p. ext. a) 1751 typogr. désigne le plus petit des caractères d'imprimerie (Encyclop. t. 2, p. 663); b) 1835 archit. (Ac.); c) 1853 pharm. (Dr Clertan in Journ. de méd. et de chir. pratiques, t. 24, p. 170 ds Quem. DDL t. 8). B. P. métaph. 1. 1532 « personne remarquable dans un domaine particulier » (P. Crignon in J. Parmentier, ?uvres poétiques, p. 4 ds Quem. DDL t. 30); 1549 « personne qui dépasse toutes les autres en son genre » (Est.); 2. 1923 « mot, expression ou phrase involontairement cocasse » (Léautaud, loc. cit.). C. 1669 gris de perle (Widerhold d'apr. FEW t. 8, p. 254a); 1671 gris perle (Pomey, s.v. gris). Issu du lat. perna « cuisse », également « coquillage », prob. par l'intermédiaire d'un dimin. lat. vulg. *pernula. Un empr. à l'ital. perla « perle » (Bl.-W.1-5; REW3no6418; Hope, p. 47) est peu probable car le mot ital. n'est att. que dep. le xiiies. (Giamboni d'apr. DEI; lat. médiév. perla à Rome ds Blaise Latin. Med. Aev.). V. FEW t. 8, p. 256a et Cor.-Pasc. Fréq. abs. littér. : 1 950. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 2 466, b) 4 445; xxes. : a) 2 763, b) 2 148. Bbg. Barb. Misc. 28 1944-52, pp. 345-347. ? Gall. 1955, p. 484. ? Kristol (A. M.). Color : les lang. rom. devant le phénomène de la couleur. Berne, 1978, pp. 89-91. ? Quem. DDL t. 15.

    Perle, subst. fém.,arg., vx, synon. (Ds Car. Argot 1977).


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    perle \Prononciation ?\ féminin

    1. Perle.
      • Un grand baril de serpentin, garny d'argent doré, avec de petites perles de barocques et des roses de petits saphirs. (De Laborde, Émaux, XIIIe s.)

    Adjectif - français

    perle \p??l\ invariable

    1. Couleur gris neutre et doux à très légèrement verdâtre. #CECECE #C7D0CC

    Nom commun - français

    perle \p??l\ féminin

    1. Globule ordinairement d'un blanc argentin, à reflets irisés, qui se forme dans certaines coquilles par une extravasation de la nacre.
      • Ça ne court pas les fêtes, des broquilles comme les vôtres, et ça se reconnaît. Si ce n'est pas dégoûtant pour une gonzesse de porter des perles comme ça, il y a de quoi nourrir une famille pendant des années ! (Jean Lorrain, Le crime des riches, Baudinière, 1905, page 288)
      • Je m'apprête, pour descendre à table. J'endosse un gilet de fantaisie, un vêtement sombre. Je pique une perle à ma cravate. (Henri Barbusse, L'Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
      • Il [?] reparut bientôt tenant une huître à la main. L'ouverture ne produisit pas la perle désirée, ce qui n'était pas pour surprendre, car la proportion des huîtres contenant des « poe » ou perles, est de une sur plusieurs milliers. (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
      • Elle [?] riait des plaisanteries qu'un ivrogne adressait à une très vieille et très innocente prostituée dont la décrépitude s'adornait de perles, d'opales, de brillants, de saphirs, d'émeraudes et de rubis faux. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    2. (Figuré) Chose qui a l'éclat de la nacre.
      • Ses dents sont de véritables perles.
    3. (Figuré) Chose qui a la forme ronde de la perle ; goutte d'un liquide, de rosée.
      • Une perle de rosée.
      1. (Par extension) Petites boules de verre, d'émail, de métal, qui sont percées d'un trou et dont on se sert pour faire divers ornements.
        • Enfiler des perles.
        • Une couronne mortuaire en perles.
      2. (Architecture) Petits grains ronds qu'on taille dans les baguettes.
    4. Symbole de la perfection ; ce qu'il y a de mieux dans son genre.
      • Il était de notoriété publique, en effet, à Velrans et aux environs, que le sieur Cacaine n'était pas la perle des locataires ni le modèle des camarades. (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • C'est la perle des hommes, des femmes, c'est un homme, une femme des plus estimables, des plus aimables.
      • Cette femme de chambre est une perle, elle est parfaite.
      • Dix fois par jour, il se disait in petto :
        « Quelle trouvaille ! Quelle perle que ce garçon ! »
        (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre VIII)
    5. Comble ; summum.
      • C'est une perle de la bêtise humaine.
    6. Erreur particulièrement amusante commise par quelqu'un à l'oral ou à l'écrit, rapportée comme une citation.
      • Il a laissé échapper quelques perles dans son discours.
      • Chaque année les profs récoltent les meilleures perles du bac. La meilleure dont je me souvienne, c'est un élève qui m'explique que « Les vaisseaux sortent du port », ça veut dire que le porc saigne !
    7. (Zoologie) Synonyme de plécoptère.
    8. (Désuet) Granulat de charbon compris entre 5 et 10 millimètres.
    9. Degré de cuisson du sucre, qui est alors qualifié de « perlé ».
      • Et comme il est bien réchauffé, et que son sucre commence à faire la perle aux bords du plat, il se met à déjeuner sur un coin de son bureau. (Alphonse Daudet, Un teneur de livres , dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 158)
      • La préparation des confitures nous réjouissait. C'était un rite immuable. Notre mère se servait d°un grand chaudron en cuivre rouge et d'une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mettait au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissait cuire jusqu'à la perle. (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 162)
    10. (Typographie) Caractère de 5 pt.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    PERLE. n. f.
    Globule ordinairement d'un blanc argentin, à reflets irisés, qui se forme dans certaines coquilles par une extravasation de la substance appelée Nacre. Perle ronde. Perle en poire. Perle plate. Perle baroque. Des perles d'un bel orient. Un collier, un fil, un bracelet, une parure de perles. Enfiler des perles. La pêche des perles. Gris perle, Couleur approchant de celle des perles. Des bas de soie gris perle. Perles fines, Les véritables perles. Perles fausses, Les perles d'imitation. Perles de culture, Perles dont la formation a été provoquée par l'introduction d'un corps étranger dans la coquille de l'huître. Perles noires, Perles de couleur foncée. Semence de perles, Les plus petites perles qui se trouvent dans les huîtres perlières. Fig., Ses dents sont de véritables perles. Prov. et fig., Jeter des perles devant les pourceaux, Montrer, présenter à quelqu'un des choses dont il est incapable de comprendre le prix; Lui dire quelque chose dont il ne sent pas la délicatesse, la finesse.

    PERLE désigne, par extension, de Petites boules de verre, d'émail, de métal, qui sont percées d'un trou et dont on se sert pour faire divers ornements. Une couronne mortuaire en perles. Prov. et fig., Nous ne sommes pas ici pour enfiler des perles, Nous ne sommes pas ici pour nous amuser à des bagatelles, pour perdre le temps; il faut nous occuper sérieusement.

    PERLES, au pluriel, se dit encore des Gouttes d'un liquide, et particulièrement des Gouttes de rosée suspendues à la pointe des herbes. Il se dit aussi des Globules qui contiennent des préparations pharmaceutiques. Perles d'éther. Il désigne, en termes d'Architecture, de Petits grains ronds qu'on taille dans les moulures appelées Baguettes.

    PERLE se dit figurément et familièrement de Ce qu'il y a de mieux dans son genre. C'est la perle des hommes, des femmes, C'est un homme, une femme des plus estimables, des plus aimables qu'on connaisse. Cette femme de chambre est une perle, Elle est parfaite. C'est une perle se dit ironiquement d'un Mot, d'une réflexion particulièrement fâcheuse ou ridicule. Il a laissé échapper quelques perles dans son discours. Il est familier.

    Littré

    PERLE (pèr-l') s. f.
    • 1Globule d'un blanc argentin qui se forme dans certaines coquilles?; c'est dans le mollusque même, ou au moins sous son manteau, que se forment les perles par une surabondance de la matière nacrée destinée à revêtir l'intérieur de sa coquille. En vieillissant les perles jaunissent. Un jour un coq détourna Une perle qu'il donna Au beau premier lapidaire?: Je la crois fine, dit-il?; Mais le moindre grain de mil Ferait bien mieux mon affaire, La Fontaine, Fabl. I, 20. La perfection des perles, selon Pline, est lorsqu'elles sont d'une blancheur éclatante, grosses, rondes, polies et d'un grand poids, qualités qui se trouvent rarement réunies, Rollin, Hist. anc. ?uvr. t. x, p. 546, dans POUGENS. La perle est comme la nacre, dont elle ne diffère que par un tissu plus fin, un composé de matière gélatineuse et de carbonate de chaux, Fourcroy, Connaiss. chim. t. x, p. 336, dans POUGENS. On recueille les perles les plus régulières dans l'avicule perlière, avicula margaritifera?; les plus belles nous viennent aujourd'hui de la mer des Indes, et particulièrement de l'île de Ceylan, De Laborde, Émaux, p. 437.

      Perles baroques, voy. BAROQUE.

      Perle orientale, voy. ORIENTAL, n° 4.

      Fig. Jeter des perles devant les pourceaux, offrir à quelqu'un des choses dont il ne sent pas le prix?; faire à quelqu'un un compliment, une gracieuseté dont il ne sent pas la délicatesse.

      Cela est net comme une perle, se dit de quelque chose de très net.

      Perles fines, les véritables perles.

      Semence de perles, perles trop petites pour les compter, qui se vendent au poids et qu'on emploie en grande abondance dans la broderie.

      Perles de compte, perles assez grosses pour être comptées, trop petites pour être estimées selon leur grosseur, De Laborde, Émaux, p. 438.

      Gris de perle, couleur semblable à celle de la perle.

    • 2Nacre de perles, ou mère de perles, la substance intérieure de la coquille des moules à perles.

      Loupes de perle, croissances en forme de demi-perles, qui s'élèvent dans l'intérieur des nacres, et que les joailliers scient adroitement pour les mettre en ?uvre.

    • 3Perles fausses, imitation des vraies perles?; il y en a de deux sortes?: les unes en boules de verre creux, remplies d'essence d'Orient?; les autres composées d'une substance pleine, sorte de cristal coloré. Le plus ingénieux usage auquel sont consacrées les écailles de poissons, est celui qui a pour objet la fabrication des perles artificielles, Fourcroy, Connais. chim. t, x, p. 330, dans POUGENS.

      Essence de perles, essence d'Orient, voy. ESSENCE, n° 11.

    • 4Perles d'or, d'acier, cuivre doré, ou acier travaillé en forme de perles de diverses grandeurs qui servent à de jolis ouvrages tels que sacs, bourses, calottes, etc. Une bourse en perles.

      Perles de verre de toutes couleurs, mates et transparentes, qui s'emploient aux mêmes ouvrages et avec lesquelles les enfants s'amusent. Cette petite fille enfile des perles pour faire un collier à sa poupée.

      Fig. et familièrement. Je ne suis pas ici pour enfiler des perles, c'est-à-dire pour perdre mon temps, ou l'employer à des choses de peu d'importance.

      Perles défilées, perles enfilées qui ont quitté leur fil. Les disgrâces souvent sont du ciel révélées?; J'ai songé, cette nuit, de perles défilées Et d'?ufs cassés?, Molière, Dépit, v, 7.

    • 5Perles de Rome, petits grains d'albâtre plongés dans une pâte de nacre.

      Perles de Venise, émaux teints en rouge, qu'on exporte surtout en Afrique.

    • 6 Fig. Ce qu'il y a de mieux dans son genre. Mais quoi, c'est un chef-d'?uvre où tout mérite abonde, Un miracle du ciel, une perle du monde, Malherbe, VI, 25. Je vais vous montrer la perle des manuscrits, Lesage, Diable boit. ch. X. Ces amis font de vous la perle des neveux, Destouches, Dissipat. IV, 4. Qu'est devenue Mlle Cunégonde, la perle des filles, le chef-d'?uvre de la nature?? Voltaire, Candide, 4. Ce marquis [Tacconi] vaut de l'or, c'est la perle des hommes, Courier, Lett. I, 204. Isocrate, la plus nette perle du langage attique, Courier, ib. 18 oct. 1808. Écoutons la légende de saint Léonor, l'une des perles les plus fines du précieux écrin de la tradition celtique, Montalembert, Moines d'Occid. t. II, p. 389.
    • 7 Fig. Nom donné aux gouttes de liquide, et, particulièrement, aux gouttes de rosée qui sont sur la pointe des herbes. L'aube? sème sur les monts les perles de l'aurore, Lamartine, Méd. I, 16.

      Faire la perle, se dit de l'eau-de-vie, lorsqu'elle se couvre de bulles, après qu'on l'a agitée.

    • 8 Fig. De belles dents. Sa bouche est garnie d'un double rang de perles.
    • 9Se dit des cadences de la flûte, quand chaque son est plein et qu'il a une sorte de rondeur et de netteté, comme les perles.

      Se dit aussi de certaines notes de chant détachées.

    • 10Grain de plomb passé dans un fil, qui sert à divers instruments de mathématique et à guider l'?il quand on tire de l'arbalète.
    • 11 Terme d'imprimerie. Le plus petit caractère.
    • 12 Terme d'architecture. Suite de petits grains ronds qu'on taille dans les moulures appelées baguettes.
    • 13 Terme de tapissier. Petite boule de bois, dite aussi coulant, couverte de soie ou de laine, dans laquelle passent les fils d'une frange à quadrille ou autre.

      Petit globe d'émail percé, dont se sert le fabricant de gaze.

    • 14Un des noms vulgaires de l'albugo ou tache blanche de la cornée.
    • 15Genre d'insectes nevroptères.

      Espèce de coquille univalve.


    HISTORIQUE

    XIIIe s. Des merciers?: nus ne nulle du dit mestier? ne puet metre aucunes finnes pelles fausses, pelles blanches ne dorées, s'elles ne sont d'argent?; car telles euvres sont fausses, De Laborde, Émaux, p. 438.

    XIVe s. [on fist] Li chainture de perles à carnieres fremer, Baud. de Seb. v, 776.

    XVIe s. Seulement quant je veux toucher le loz de celle Qui est de nostre siecle et la perle et la fleur, Du Bellay, J. VI, 64, recto. Il est net comme une perle, Despériers, Contes, LXVI. La rose blanchit tout autour Au matin de perles petites Qu'elle emprunte du poinct du jour, Ronsard, 512. Fenouil, perles preparées, canelle, Paré, XXI, 2. Ce n'est pour enfiler des perles, Ce n'est pas pour chasser aux merles, Qu'on voit ce martial arroy, Leroux de Lincy, Prov. t. II, 177. Encore disons-nous en commun proverbe d'un homme illustre ou d'une chose belle par excellence?: c'est une perle, Bouchet, Serées, III, p. 217, dans LACURNE. Un grand baril de serpentin, garny d'argent doré, avec de petites perles de barocques et des roses de petits saphirs, De Laborde, Émaux, p. 437. À Jehan Rousseley, marchand florentin, pour son paiement d'une bien grosse perle pucelle et non percée que le roy a achapté de luy, De Laborde, ib. p. 438.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    PERLE. Ajoutez?:
    16 Perles mortes, perles qu'on pêche dans les parages de l'Écosse et qui ressemblent à des yeux de poisson, Ch. Blanc, l'Art dans la parure, p. 319.
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    Encyclopédie, 1re édition

    PERLE, s. f. perla ou margarita, (Hist. nat.) corps dur, blanc & luisant, ordinairement arrondi, que l'on trouve dans plusieurs coquillages, mais surtout dans celui qui est appellé la nacre de perle, la mere-perle, l'huitre à écaille nacrée, &c. mater perlanum, concha margaritifera, &c. La coquille de la mere-perle est bivalve, fort pesante, grise & ridée en-dehors, blanche ou de couleur argentée, unie & luisante en-dedans, un peu verdâtre, applatie & circulaire.

    Les plus belles perles se trouvent dans l'animal qui habite cette coquille ; il y en a aussi qui sont adhérentes aux parois internes de la coquille. Chaque coquillage de mere-perle produit ordinairement dix ou douze perles : un auteur qui traite de leurs productions prétend en avoir trouvé cent cinquante dans un seul animal, mais leur formation avoit différens degrés ; les plus parfaites ou les plus avancées tombent toujours les premieres, tandis que les autres restent au fond de la coquille.

    On a fait sur la formation des perles un grand nombre d'hypothèses, la plûpart assez vagues & peu fondées ; les anciens tels que Pline, Solinus, &c. disent qu'elles sont formées de la rosée. Selon eux, le coquillage s'éleve tous les matins sur la surface de l'eau, & là il ouvre sa coquille pour recevoir la rosée du ciel, laquelle comme une perle liquide s'insinuant dans le corps de la mere perle, y fixe ses sels, & y reçoit la couleur, la dureté, & la forme de perle, comme il arrive à quelques liqueurs d'être changées dans la terre en crystaux, ou au suc des fleurs d'être transformé en miel ou en cire dans le corps de l'abeille : quand même cette opinion auroit pû se soutenir par le raisonnement, elle auroit été démentie par les faits : car les meres perles ne peuvent pas s'élever jusqu'à la surface de l'eau pour y recevoir la rosée, puisqu'elles restent toujours attachées très-ferme aux rochers.

    D'autres pensent que les perles sont les ?ufs des animaux dans lesquels on les trouve, mais cela ne s'accorde point avec les effets ou les phénomenes dont on a l'expérience ; car l'on trouve les perles répandues par toute la substance de l'animal dans la tête, dans l'enveloppe qui le couvre, dans les muscles circulaires qui s'y terminent, dans l'estomac, & en général dans toutes les parties charnues & musculaires ; de sorte qu'il n'y a point d'apparence que les perles soient dans les coquillages ce que les ?ufs sont dans les volatils & le frai dans les poissons : car outre qu'il n'y a pas d'endroit particulier destiné à leur formation, les Anatomistes n'ont pû y trouver aucune chose qui eût quelque rapport à ce qui se passe à cet égard dans les autres animaux. On peut dire seulement que comme dans une poule il y a une infinité de petits ?ufs, en forme de semences, dont quelques-uns croissent & viennent à maturité pendant que les autres restent à-peu-près dans le même état, l'on trouve aussi dans chaque huitre une perle beaucoup plus grande & qui vient à maturité beaucoup plus vîte que le reste. Cette perle devient quelquefois assez grande pour empêcher l'huitre de se former, auquel cas l'animal se corrompt & meurt.

    D'autres avec M. Geoffroi le jeune mettent les perles au nombre des bezoards, comprenant sous cette classe toutes les pierres qui se forment par couches dans le corps des animaux. Voyez Bezoard.

    M. de Reaumur a donné dans les mémoires de l'académie des Sciences, année 1717, un mémoire sur la conformation des coquilles & des perles? Il croit que les perles se produisent de même que les autres pierres dans les animaux ; par exemple, comme celles qui se forment dans la vessie, dans les reins, &c. & qu'elles sont apparemment les effets de quelques maladies ou de quelque desordre de l'animal où elles se trouvent. En effet, elles sont toutes formées d'une liqueur extravasée de quelques vaisseaux rompus, qui est retenue & fixée entre les membranes. Afin d'en faire sentir la possibilité, il fait voir que les coquilles de mer aussi-bien que celles de terre, par exemple celles des limaçons, &c. sont entierement formées d'une matiere glutineuse & pierreuse qui suinte du corps de l'animal ; ainsi il n'est pas étonnant qu'un animal, qui a des vaisseaux où circule une quantité de sucs pierreux, suffisante pour former une coquille, en ait assez pour produire des perles, dans le cas où les sucs, destinés à l'accroissement de la coquille, viendroient en trop grande abondance, & s'épancheroient dans quelque cavité du corps ou entre les membranes.

    Pour confirmer ce système, l'auteur observe que la partie intérieure de la moule qui produit la perle commune, & que l'on trouve sur les côtes de Provence, est en partie d'une couleur de perle ou de nacre de perle, & en partie rougeâtre ; que les couleurs des perles sont précisément les mêmes que celles de la coquille ; que les perles d'une couleur se trouvent toujours dans la partie de la coquille de même couleur qu'elles. ce qui fait voir que dans le même endroit où la transpiration d'un certain suc a formé & auroit continué à former une tunique, ou une couche de coquille d'une certaine couleur, les vaisseaux qui ont apporté ce suc étant rompus, il s'y est formé une petite masse ou un petit amas de liqueur, laquelle venant à s'endurcir est devenue une perle de même couleur que la partie de la coquille qui lui correspond.

    Ajoutez à cela que la partie de la coquille qui est de couleur d'argent ou de perle, est formée de couches posées les unes sur les autres, comme celles d'un oignon ; & que la partie rougeâtre est composée de petites fibres cylindriques & fort courtes, appliquées l'une contre l'autre : cette même tissure convient aux perles des deux couleurs ; ce n'est pas que ces deux especes soient composées toutes deux de couches concentriques, car celles des perles rougeâtres sont beaucoup moins sensibles, & de plus elles ont des traits ou des filets qui, semblables à des rayons, vont du centre à la circonférence. Toutes ces circonstances paroissent effectivement déterminer la formation des perles. Chambers.

    Pour une perle qui se trouve dans le corps de l'animal, il y en a mille qui sont attachées à la coquille comme autant de verrues. Tous les coquillages de l'espece des meres-perles ne renferment pas des perles ; il y a lieu de croire que l'on n'en trouve que dans ceux qui sont viciés, aussi l'on a remarqué que les côtes où se fait la pêche des perles sont mal-saines, & que la chair de l'animal des meres-perles est encore plus mauvaise à manger, lorsqu'il y a réellement des perles, que lorsqu'il ne s'y en trouve point.

    La perfection des perles, soit qu'elles soient rondes, en forme de poires, d'olives, ou d'une figure irréguliere, consiste principalement dans le lustre & la netteté de sa couleur ; c'est ce que l'on appelle son eau. Il y en a quelques-unes dont l'eau est blanche, ce sont les plus estimées en Europe, l'eau des autres tire sur le jaune ; quelques indiens & quelques arabes les préferent aux blanches. Il y en a quelques-unes d'une couleur de plomb, quelques autres tirant sur le noir, & d'autres tout-à-fait noires.

    Elles sont sujettes à changer quand on les porte ; dans l'espace de 80 ou 100 ans elles deviennent ordinairement d'une fort petite valeur, particulierement les blanches qui se jaunissent & qui se gâtent en 40 ou 50 ans.

    Il n'est pas douteux que la différence des couleurs vient des différentes parties de l'huitre, ou les perles formées, quand le sperme ou la semence vient à être chassée dans le mesentere, ou dans le foie, ou dans les parties qui y répondent ; il n'est pas étonnant que les impuretés du sang changent leur blancheur naturelle.

    En Europe, les perles se vendent au carat : le carat contenant quatre grains en Asie, on fait usage de différens poids pour les perles, suivant la différence des états. Voyez Carat.

    On ne donne proprement le nom de perle qu'à ce qui ne tient point à la coquille, la coquille elle-même s'appellant nacre de perle. Les pieces qui ont tenu à la coquille, & qui en ont été détachées par l'adresse de l'ouvrier, se nomment loupes de perles, qui ne sont en effet autre chose que des excroissances arrondies, ou des pieces de sa coquille, quoiqu'on les prenne fort souvent pour la coquille même.

    Le pere Bouhours observe que les perles ont cet avantage sur les pierres précieuses que l'on détache des rocs, &c. en ce que ces dernieres doivent leur lustre à l'industrie des hommes ; la nature ne faisant, pour ainsi dire, que les ébaucher, & laissant à l'art le soin de les finir : mais les perles ont d'elles-mêmes cette eau charmante qui en fait tout le prix. Elles se trouvent parfaitement polies dans les abysmes de la mer ; & la nature y a mis la derniere main avant que d'être séparées de leur mere.

    Les perles d'une figure irréguliere, c'est-à-dire, qui ne sont ni rondes, ni en poires, sont appellées baroques ou perles d'Ecosse. Les perles parangones sont des perles d'une grosseur extraordinaire, comme celles de Cléopatre, que Pline évalue à quatre-vingt mille livres sterling : on en apporta une à Philippe II. en 1579, grosse comme un ?uf de pigeon, prisée 14400 ducats. L'empereur Rodolphe avoit une perle parangone, grosse comme une poire muscade, pesante 30 carats, selon Boëce, & appellée la pelegrina ou l'incomparable : Tavernier fait mention d'une autre qui étoit entre les mains de l'empereur de Perse en 1633, & que l'on avoit achetée d'un arabe pour 32000 tomans ; à 3 livres 9 sols le toman, cela produit 110400 livres sterling.

    Les perles sont de quelque usage en médecine, mais il n'y a que celles de la plus petite espece qui aient cette propriété ; on les appelle semence de perles : il faut pour cela qu'elles soient blanches, claires, transparentes, & véritablement orientales. Elles servent à composer des potions cordiales dont on faisoit autrefois un très-grand cas ; mais aujourd'hui elles ont perdu beaucoup de leur ancienne réputation, & il n'y a guère que des charlatans qui en fassent quelque cas.

    Les dames font aussi usage, pour leur teint, de certaines préparations de perles, comme on leur fait accroire ; tels sont les blancs de perles, les fleurs, les essences, les esprits, les teintures de perles, &c. mais il y a beaucoup d'apparence que ce sont de pures tromperies.

    Once-perles, voyez l'article Once.

    Pêches des perles. On prend des perles dans les mers des Indes orientales, dans celles de l'Amérique, & en quelques parties de l'Europe. Voyez Pêche.

    Les pêches de perles qui se font aux Indes orientales, sont 1°. à l'île de Bahren ou Baharem dans le golfe Persique : cette pêche appartenoit aux Portugais, lorsqu'ils étoient maîtres d'Ormus & de Mascata ; mais elle est revenue au sophi de Perse, depuis que ce prince, avec le secours des Anglois, a pris Ormus sur eux, & que les Arabes se sont emparés de Mascata.

    2°. La pêche de Catifa, sur la côte de l'Arabie heureuse, vis-à-vis Bahren.

    3°. Celle de Manar, un port de mer dans l'île de Ceylan. Les perles que l'on y pêche sont les plus fines de tout l'Orient, tant par la beauté de leur eau que par la perfection de leur rondeur : mais elles pesent rarement plus de quatre carats.

    Enfin, on pêche des perles sur la côte du Japon ; mais elles sont grossieres, irrégulieres, & peu considérées.

    Les perles de Bahren & de Catifa sont celles que l'on vend communément dans les Indes ; elles tirent un peu sur le jaune, mais les Orientaux ne les estiment pas moins pour cela. Ils regardent cette couleur comme le caractere de leur maturité, & ils sont persuadés que celles qui ont naturellement cette teinture jaunâtre, ne changent jamais de couleur ; & qu'au contraire celles d'eau blanche ne sont pas trente ans sans prendre une couleur d'un jaune sale, à cause de la chaleur du climat & de la sueur des personnes qui les portent.

    Les pêches de perles, en Amérique, se font toutes dans le grand golfe de Mexique, le long de la côte de la Terre-ferme. Il y en a cinq : 1°. la pêche du Cubagna, île à cinq lieues de la nouvelle Andalousie, à 10 degrés de latitude septentrionale.

    2°. Celle de l'île Marguerite, ou de l'île des Perles.

    3°. Celle de Comogote vers la Terre-ferme.

    4°. Celle de la riviere de la Hach, appellée la Rencheria.

    5°. Celle de Sainte-Marthe, à soixante lieues de la riviere de la Hach.

    Les perles de ces trois dernieres pêches sont ordinairement de bon poids, mais mal formées, & d'une eau livide. Celles de Cubagna pesent rarement plus de cinq carats, mais on en trouve en abondance : celles de l'île Marguerite sont les plus nombreuses & les plus belles, tant par rapport à leur eau qu'à leur poids.

    La pêche des perles, dans la Tartarie chinoise, se fait proche la ville de Nipehoa, située sur un lac de même nom : les perles n'y sont pas si belles, ni en si grand nombre qu'à Baharem. C'est cette pêche qui a été la cause de la guerre entre les Chinois & les Moscovites, & qui a été terminée vers la fin du dernier siecle par les négociations des jésuites Péreira & Gerbillon. Le lac, qui est d'une grande étendue, fut alors divisé entre les deux nations, dont chacune prétendoit à la possession du tout.

    Il y a quelques pêches de perles dans la mer du Sud, mais elles sont fort peu considérables.

    Les pêches de perles, en Europe, se font en quelques endroits sur les côtes d'Ecosse & dans un fleuve de Baviere ; mais les perles que l'on y trouve ne sont pas comparables à celles des Indes orientales ou de l'Amérique, quoiqu'elles servent à faire des colliers que l'on vend quelquefois mille écus & plus.

    Maniere de pêcher les perles dans les Indes orientales. Il y a deux saisons dans l'année pour la pêche des perles : la premiere est en Mars & en Avril, & la seconde se fait en Août & en Septembre ; plus il tombe de pluie dans l'année, plus les pêches sont abondantes.

    A l'ouverture de la saison, il paroît quelquefois deux cens cinquante barques sur le rivage. Les plus grandes ont deux plongeurs, les plus petites n'en ont qu'un : toutes les barques quittent le rivage, avant le lever du soleil, par un vent de terre qui ne manque jamais de souffler ; elles reviennent de même par un vent de mer qui succede au premier l'après-midi.

    Aussi-tôt que les barques sont arrivées & ont jetté l'ancre, chaque plongeur s'attache sous le corps une pierre épaisse de six pouces & longue d'un pié ; elle lui sert comme de lest, & pour empêcher qu'il ne soit chassé ou emporté par le mouvement de l'eau, & qu'il soit en état d'aller avec plus de fermeté à-travers les flots.

    Outre cela, ils se lient à un pié une autre pierre fort pesante, qui les précipite au fond de la mer en un instant ; & comme les huitres sont ordinairement attachées très-fortement aux rochers, ils arment leurs doigts de mitaines de cuir, pour prévenir les blessures quand ils viennent à les arracher avec violence : quelques-uns même se servent pour cela d'un rateau de fer.

    Enfin chaque plongeur porte avec lui un grand filet en maniere de sac, lié à son cou avec une longue corde, dont l'autre extrémité est attachée au côté de la barque : le sac est destiné à recevoir les huîtres que l'on recueille ou que l'on détache du rocher, & la corde sert à retirer le plongeur quand son sac est plein, ou qu'il a besoin d'air. Dans cet équipage il se précipite quelquefois plus de 60 piés sous l'eau. Comme il n'a pas de tems à perdre en cet endroit, il n'est pas plutôt arrivé au fond qu'il commence à courir de côté & d'autre, quelquefois sur un sable, quelquefois sur une terre grasse, & tantôt parmi les pointes des rochers, arrachant les huitres qu'il rencontre, & les fourrant dans son sac.

    A quelque profondeur que les plongeurs soient dans l'eau, la lumiere est si grande qu'ils voient très-distinctement tout ce qui passe dans la mer, avec la même clarté que sur terre. Et, ce qui ne manque pas de les consterner, ils apperçoivent quelquefois des poissons monstrueux, dont ils deviennent souvent la proie, quelque précaution qu'ils ayent de troubler l'eau, afin de n'en être pas apperçus ; de tous les dangers de cette pêche, il n'y en a point de plus grand ni de plus ordinaire.

    Les meilleurs plongeurs restent sous l'eau une demi-heure, & les autres pas moins qu'un quart-d'heure. Durant ce tems, ils retiennent leur haleine sans faire aucun usage d'huile ni d'autres liqueurs. Voyez Plonger.

    Quand ils se trouvent incommodés, ils tirent la corde a laquelle le sac est attaché, & ils la tiennent ferme & bien serrée avec les deux mains ; alors ceux qui sont dans la barque voyant le signal, les élevent en l'air & les déchargent de leur poisson ; il y a quelquefois cinq cens huitres, d'autres fois il n'y en a pas plus de cinquante.

    Quelques plongeurs ont besoin d'un moment pour reprendre haleine, d'autres se rejettent à l'instant dans la mer, & continuent sans relâche ce violent exercice pendant plusieurs heures.

    Les pêcheurs déchargent leurs barques sur le rivage, & ils mettent leurs huitres dans un nombre infini de petites fosses creusées dans le sable, & qui ont quatre ou cinq piés quarrés, ils les recouvrent de petits tas de sable à la hauteur d'un homme ; ce qui paroît, à quelque distance, semblable à une armée rangée en bataille. On les laisse dans cet état jusqu'à ce que la pluie, le vent & le soleil les obligent de s'ouvrir ; ce qui ne tarde pas à les faire mourir. Alors la chair se corrompt, se desseche, & les perles ainsi dégagées tombent dans la fosse quand on vient à retirer les huîtres.

    La chair de ce poisson est excellente ; & s'il est vrai, ainsi que le prétendent quelques naturalistes, que les perles sont des pierres formées par une mauvaise constitution du corps où elles se trouvent, comme cela arrive quelquefois aux hommes & au bezoard, ce vice ou cette maladie n'altere point les humeurs ; au-moins les Pavavas qui en mangent ne trouvent aucune différence entre ceux qui ont des perles & ceux qui n'en ont pas.

    Après avoir nettoyé les fosses des saletés les plus grossieres, on crible le sable plusieurs fois, afin d'on séparer les perles. Mais quelque attention que l'on y ait, on en perd toujours un grand nombre. Quand les perles sont nettoyées & séchées, on les fait passer par une espece de crible proportionné à leur grosseur. Les plus petites sont vendues pour de la semence de perles, les autres le sont au plus offrant.

    Maniere de pêcher les perles dans les Indes occidentales. La saison pour cette pêche est ordinairement depuis le mois d'Octobre jusqu'au mois de Mars. Il sort alors de Carthagene dix ou douze barques sous l'escorte d'un vaisseau de guerre, appellé Larmadille. Chaque barque a deux ou trois esclaves qui lui servent de plongeurs.

    Parmi les barques il y en a une appellée la Capitane, à laquelle toutes les autres sont obligées d'apporter la nuit ce qu'elles ont pris pendant le jour, afin de prévenir les fraudes. Les plongeurs ne subsistent pas long-tems, à cause du travail excessif qu'on leur fait supporter ; ils restent quelquefois sous l'eau plus d'un quart-d'heure : tout le reste s'y fait de même que dans les pêches des Indes orientales.

    Les Indiens connoissoient le prix de leurs perles avant la découverte de l'Amérique ; & quand les Espagnols y arriverent, ils en trouverent une grande quantité qui étoit en réserve, & que les Americains mettoient à un haut prix ; mais elles étoient presque toutes imparfaites d'une eau jaune & enfumée, parce qu'ils avoient coutume de se servir de feu pour ouvrir les poissons où elles se forment. Dans le dictionnaire de commerce il y a une table de la valeur des perles ; elle a été communiquée à l'auteur par une personne très-capable. Comme les perles sont un article fort curieux dans le commerce, & qu'il y a des endroits où leur valeur est peu connue, comme en Angleterre, on va en donner ici un abrégé réduit à la monnoie d'Angleterre. Pour la France, il est évident que l'on doit copier ce qu'en dit le dictionnaire de commerce. Sur le pié de 15. 6 d. sterling la livre de France, ou de 45. 6 d. l'écu de France.

    Valeur de toutes sortes de perles par rapport à leurs différens poids.
    Semences de perles.
    liv. sols. den.
    Les semences de perles non-percées propres à être broyées, valent 00. 09.
    La belle semence de perles percées pour de petits colliers, ou pour la broderie, 01. 014
    De la même espece un peu plus grandes, 01. 16.
    Perles irrégulieres.
    liv. sols. den.
    De 500 à l'once, valent 03. 00.
    De 300 06. 00.
    De 150 11. 02.
    De 100 18. 00.
    De 60 33. 15.
    De 30 75. 00.
    Perles rondes régulieres.
    liv. sols. den.
    Une perle d'un demi-grain vaut, 00. 00. .
    Uned'un grain, 00. 00. .
    Uned'un grain & demi, 00. 01. 0.
    Unede deux grains, 00. 02. 0.
    Unede deux grains & demi, 00. 04. 6.
    Unede 3 grains, 00. 07. 6.
    Unede 4 grains ou un carat, 00. 18. 0.
    Unede 5 grains, 01. 10. 0.
    Unede 6 grains, 02. 05. 0.
    Unede 7 grains, 03. 01. 0.
    Unede 8 grains ou 2 carats, 04. 10. 0.
    Unede 9 grains, 06. 00. 0.
    Unede 10 grains, 08. 05. 0.
    Unede 11 grains, 09. 15. 0.
    Unede 13 grains, 13. 05. 0.
    Unede 15 grains, 21. 00. 0.
    Unede 17 grains, 27. 10. 0.
    Unede 20 grains ou 5 carats, 37. 10. 0.
    Unede 22 grains, 52. 10. 0.
    Unede 24 grains ou 6 carats, 82. 10. 0.
    Unede 26 grains, 99. 00. 0.
    Unede 28 grains ou 7 carats, 150. 00. 0.
    Unede 32 grains ou 8 carats, 225. 00. 0.
    Unede 36 grains ou 9 carats, 262. 10. 0.
    Unede 40 grains ou 10 carats, 300. 00. 0.

    Quant aux perles qui ont une forme de poires, quoiqu'elles soient également parfaites & d'un poids égal à celui des rondes, leur valeur est fort inférieure ; néanmoins quand on en trouve deux qui s'assortissent, se rapportent, ou qui se marient bien ensemble, leur prix n'est qu'à un tiers moindre que celui des perles rondes.

    Fausses perles. Ce sont des perles contrefaites ou factices, qui ressemblent aux véritables perles par leur eau ou par leur couleur ; on les appelle vulgairement des grains de collier ou de chapelet.

    Autrefois elles n'étoient faites que de verre, avec une teinture de vif-argent en-dessus. Par la suite on se servit de cire, que l'on recouvroit d'une colle de poisson fine & brillante.

    On a inventé depuis en France une autre maniere de faire ces sortes de perles ; on les rend si semblables aux naturelles par le lustre & par l'eau, qu'on sait leur donner, que de bons yeux peuvent s'y méprendre : ce sont de celles-là que les femmes en général portent à présent au défaut de vraies perles ; les petits colliers de celles-ci n'étant plus de leur goût, & les grands étant généralement trop chers.

    Méthode de faire de fausses perles. On est redevable de cette curieuse invention au sieur Janin : ce qui en releve le prix n'est pas seulement sa simplicité, mais c'est qu'elle n'est point sujette aux mauvais effets de ces fausses perles que l'on fait avec du vif-argent ou avec de la colle de poisson.

    Cet ingénieux artiste ayant remarqué que les écailles d'un petit poisson, que l'on appelle albe & que l'on trouve abondamment dans la riviere de Marne, avoient non-seulement tout le lustre de la perle réelle, mais qu'après les avoir réduites en poudre dans l'eau ou bien dans le talcocolle de poisson ; elles reprenoient leur premier lustre, en redevenant seches, il s'avisa d'en mettre un peu dans la cavité d'un grain de collier ou d'un grain de girasole, qui est une espece d'opale ou de verre, tirant beaucoup sur la couleur de perle. La difficulté fut d'y en faire entrer, &, après y être parvenu, de l'étendre également par toute la cavité du grain.

    Un petit tube de verre long de 6 ou 7 pouces, d'une ligne & demie de diametre, très-aigu à une extrémité & un peu recourbé, servit à l'introduction de la matiere en la soufflant avec la bouche, après en avoir pris ou enleve une goute avec l'extrémité pointue du tube ; & pour l'étendre par toute la circonférence intérieure, il se contenta de la remuer doucement pendant fort long-tems dans un petit panier d'osier revêtu de papier.

    Les écailles étant pulverisées & attachées par ce mouvement à la surface intérieure du grain, reprennent leur lustre à mesure qu'elles deviennent seches. Pour augmenter ce lustre, on met les grains pendant l'hiver dans un crible fait de poil, ou dans une toile à bluter, que l'on suspend au plafond, & l'on met dessous à 6 piés de distance des monceaux de cendres chaudes : pendant l'été, on les suspend de la même maniere, mais sans aucun feu.

    Quand les perles sont ainsi seches, elles deviennent fort brillantes, & il ne reste plus qu'à boucher l'ouverture ; on se sert pour cela de cire fondue, que l'on y porte avec un petit tube semblable à celui dont on fait usage pour l'introduction des écailles dissoutes.

    Après avoir ôté la cire superflue, on perce les perles avec une aiguille, on les enfile, & c'est de cette maniere que l'on commence les colliers.

    Nacre de perle. C'est la coquille non pas de l'huître-perle, mais de l'auris-marina, petit poisson de mer, qui est une espece d'huître.

    Cette coquille est très-unie & très-polie intérieurement, elle a la blancheur & l'eau de la perle même ; le dehors fait voir un lustre semblable après qu'on l'a nettoyé avec de l'eau-forte & le touret de lapidaire les premieres lames ou feuilles, qui composent la couche ou la tunique extérieure de cette riche coquille. On en fait usage dans les ouvrages marquetés ou à la mosaïque, dans plusieurs bijoux, comme des tabatieres, &c.

    Les loupes de perle sont certaines excroissances ou endroits relevés en forme de demi-perle, que l'on trouve quelquefois au fond des coquilles à perle.

    Les Lapidaires ont l'adresse d'enlever ces protubérances par le moyen de la scie, de les joindre ensemble, & de les faire servir à plusieurs ouvrages de jouaillerie, comme si c'étoient de véritables perles.

    Perle, en terme de Blason, est un mot dont font usage ceux qui blasonnent avec des pierres précieuses, au lieu de couleurs & de métaux ; ils s'en servent pour de l'argent ou pour du blanc. Voyez Argent.

    Perle, Cataracte ou Taye, en terme de Médecine, se dit d'une tache sur l'?il ou d'une membrane épaisse qui n'est pas naturelle. Voyez Pannus & Unguis.

    Couronnes perlées. Voyez l'article Couronne.

    Perle, (Mat. méd.) les louanges pompeuses données aux perles par les anciens pharmacologistes, exactement appréciées d'après les lumieres de la saine chimie & de l'observation, doivent être réduites à l'assertion simple & positive que cette concrétion animale n'est autre chose dans l'ordre des médicamens, qu'un absorbant terreux parfaitement analogue aux yeux d'écrevisse, à l'écaille d'huitres, aux coques d'?ufs, &c. Voyez Terres & Remedes terreux. Voyez aussi Nacre, Corail, Ecrevisse, &c. (b)

    Perle, mere de, (Mat. méd.) voyez Nacre.

    Perles, s. f. pl. collier de, (Jouaillerie.) ce sont plusieurs perles assorties & enfilées ensemble, que les femmes mettent autour de leur cou pour leur servir d'ornement. On dit aussi un esclavage de perles, un bracelet de perles, une attache de perles, pour signifier divers autres ouvrages faits avec des perles que les dames font entrer dans leur parure.

    Perle, (Gazerie.) on appelle perles, en termes de fabrique de gaze, de petits globes d'émail percés par le milieu, avec une petite queue ouverte ; cette queue sert à les attacher aux lisses, & le trou du milieu à y passer les soies de la chaîne ; de toutes les étoffes de soie il n'y a que la gaze qui se fasse à la perle. Savary. (D. J.)

    Perles loupes, (Jouaillerie) ce sont des excroissances en forme de demi-perles, qui s'élevent sur la superficie intérieure des nacres de perles, que les Jouailliers savent scier adroitement, & qu'ils mettent en ?uvre au lieu de véritables perles dans divers bijoux.

    Perles, semence de, (Jouaillerie.) nom qu'on donne aux perles les plus menues.

    Perle, la, (Fondeur de caracteres d'Imprimerie.) est, si l'on veut, le vingt-unieme corps de caractere d'Imprimerie, mais ce caractere est peu en usage : il a été fondu aux dépens du roi, & pour l'usage de son imprimerie royale établie à Paris, où il est juste qu'il y ait, ne fût-ce que par curiosité, tous les corps possibles, & qui peuvent être mis en ?uvre.

    Perles, (Géog. mod.) il y a deux bancs de ce nom, l'un dans la mer des Indes à l'opposite de Tutucurin, l'autre dans la même mer au midi de l'île de Manar. On connoît aussi plusieurs petites îles qu'on nomme îles des Perles, & qui sont dans l'Amérique septentrionale, près de la côte de Guatimala. Enfin la riviere aux Perles est une riviere dans la Louisiane, entre le bras oriental du Mississipi & la petite baie de S. Louis.

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    Étymologie de « perle »

    Wallon, piel?; prov. esp. et ital. perla?; portug. perola?; anc. haut-allem. perala, berala?; angl. pearl?; bas-lat. perulus, et aussi perna. Origine très incertaine. 1° On l'a tiré du latin perna, pinne marine, sorte de coquillage, par le changement d'n en l?; il est certain qu'il y a des textes du XIIIe siècle où perna signifie perle, et que dans les dialectes napolitain et sicilien perna a ce même sens. 2° Du latin pirum, poire, par une assimilation, à cause des formes perulus en bas-latin, et perola en portugais?; Diez cite aussi le vénitien porolo, pendant d'oreille. 3° Du latin sphærula, petite boule?; mais les formes des deux mots sont bien éloignées l'une de l'autre. 4° Du latin pilula, globule, avec permutation de l'l en r, permutation qui se trouve en effet dans le vénitien, et le véronais pirola pour pilula. 5° De l'anc. haut-allem. perala ou berala, que Grimm rattache à ????????, bérylle. Diez regarde comme plus probable, ou perula, petite poire, ou pilula, globule.

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    (XIIe siècle)[1] Du latin perna (« cuisse, coquillage ») par l'intermédiaire du diminutif *pernula[1].
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    PERLE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. A. 1. 1remoit. xiies. « petite concrétion ronde, brillante et dure, qui se forme à l'intérieur de certaines huîtres » (1retrad. du Lapidaire de Marbode, 854 ds Anglo-Norman Lapidaries, éd. P. Studer et J. Evans, p. 64); spéc. a) 1260 pelles fausses (É. Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 193); b) id. fines pelles (Id., ibid.); c) 1307 perles d'orient (doc. ds Kalendars and inventories, éd. Fr. C. Palgrave, t. 3, p. 139); d) 1690 mère perle (Fur.); e) 1936 perles de culture (Cat. Madélios, Cadeaux); f) 1534 emphiller des perles (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, chap. 31, p. 200 : passons avec les dames nostre vie à emphiller des perles, ou à filer comme Sardanapalus!); g) 1553 jeter des perles aux pourceaux (Bible Gérard, Matthieu 7, 6 d'apr. Rey-Chantr. Expr.); 2. 1260 désigne un petit ornement de même forme que les perles mais d'une autre matière, ici, pelles d'argent (É. Boileau, loc. cit.); 3. 1552 au fig. ici, désigne les dents de la femme aimée (Ronsard, Amours ds ?uvres, éd. P. Laumonier, t. 4, p. 94); 4. p. ext. a) 1751 typogr. désigne le plus petit des caractères d'imprimerie (Encyclop. t. 2, p. 663); b) 1835 archit. (Ac.); c) 1853 pharm. (Dr Clertan in Journ. de méd. et de chir. pratiques, t. 24, p. 170 ds Quem. DDL t. 8). B. P. métaph. 1. 1532 « personne remarquable dans un domaine particulier » (P. Crignon in J. Parmentier, ?uvres poétiques, p. 4 ds Quem. DDL t. 30); 1549 « personne qui dépasse toutes les autres en son genre » (Est.); 2. 1923 « mot, expression ou phrase involontairement cocasse » (Léautaud, loc. cit.). C. 1669 gris de perle (Widerhold d'apr. FEW t. 8, p. 254a); 1671 gris perle (Pomey, s.v. gris). Issu du lat. perna « cuisse », également « coquillage », prob. par l'intermédiaire d'un dimin. lat. vulg. *pernula. Un empr. à l'ital. perla « perle » (Bl.-W.1-5; REW3no6418; Hope, p. 47) est peu probable car le mot ital. n'est att. que dep. le xiiies. (Giamboni d'apr. DEI; lat. médiév. perla à Rome ds Blaise Latin. Med. Aev.). V. FEW t. 8, p. 256a et Cor.-Pasc.

    perlé au Scrabble


    Le mot perlé vaut 7 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot perle - 5 lettres, 2 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

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    Les rimes de « perlé »


    On recherche une rime en LE .

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    Les rimes en le

    Rimes de castelet      Rimes de roucoulais      Rimes de miellées      Rimes de vérolée      Rimes de bourrelés      Rimes de sablée      Rimes de lés      Rimes de moulée      Rimes de refilée      Rimes de meugler      Rimes de profilés      Rimes de enfilés      Rimes de systèmes-clés      Rimes de chancelé      Rimes de démêlés      Rimes de code-clé      Rimes de instillé      Rimes de déambulai      Rimes de amoncelée      Rimes de enfler      Rimes de formuler      Rimes de doubler      Rimes de modulais      Rimes de déballés      Rimes de raflé      Rimes de affublé      Rimes de entoilés      Rimes de fêlée      Rimes de chaulé      Rimes de signalées      Rimes de riboulait      Rimes de rempilez      Rimes de recongeler      Rimes de enroulai      Rimes de affalés      Rimes de pédalé      Rimes de ferlée      Rimes de parlé      Rimes de rissolées      Rimes de pommeler      Rimes de horripilais      Rimes de obnubiler      Rimes de refoulais      Rimes de aveuglé      Rimes de annihilait      Rimes de hurlée      Rimes de strangulé      Rimes de immatriculé      Rimes de mutilés      Rimes de gueulaient     

    Mots du jour

    castelet     roucoulais     miellées     vérolée     bourrelés     sablée     lés     moulée     refilée     meugler     profilés     enfilés     systèmes-clés     chancelé     démêlés     code-clé     instillé     déambulai     amoncelée     enfler     formuler     doubler     modulais     déballés     raflé     affublé     entoilés     fêlée     chaulé     signalées     riboulait     rempilez     recongeler     enroulai     affalés     pédalé     ferlée     parlé     rissolées     pommeler     horripilais     obnubiler     refoulais     aveuglé     annihilait     hurlée     strangulé     immatriculé     mutilés     gueulaient     


    Les citations sur « perlé »

    1. Pauvre étoile brillante à l'abri des pêcheurs elle étend voluptueusement ses cinq branches délicates et fait tant que l'huître libère à la fin la perle dont le temps et la maladie lui avaient fait don.

      Auteur : Robert Desnos - Source : La Liberté ou l'Amour (1927)


    2. Il faut que les pensées s'entresuivent et se lient, comme les sons dans la musique, par leur seul rapport - harmonie - et non comme les chaînons d'une chaîne, comme des perles enfilées.

      Auteur : Joseph Joubert - Source : Carnets tome 1


    3. Je porte un collier de perle noires autour de mon cou. Le collier de ceux qui gardent leurs absents à l'intérieur. Nous sommes nombreux à le porter. Je ne le sens presque pas. Il n'embarrasse plus ni mes gestes ni mes rêves.

      Auteur : Thomas Vinau - Source : Ici ça va (2012)


    4. Elle a les yeux vraiment doux
      On dirait des cailloux des perles
      Aussi noirs que sa peau cachou.


      Auteur : Renaud Séchan, dit Renaud - Source : Doudou s'en fout (1983)


    5. Avançons dans la genèse de mes prétentions. Ai-je quelque ascendant qui fut beau capitaine, jeune enseigne insolent ou négrier farouchement taciturne ? À l'est de Suez quelque oncle retourné en barbarie sous le casque de liège, jodhpurs aux pieds et amertume aux lèvres, personnage poncif qu'endossent volontiers les branches cadettes, les poètes apostats, tous les déshonorés pleins d'honneur, d'ombrage et de mémoire qui sont la perle noire des arbres généalogiques ? Un quelconque antécédent colonial ou marin ?

      Auteur : Pierre Michon - Source : Vies minuscules (1984)


    6. Si ton coeur est plein de perles, imite l'huître, ferme bien ton coeur.

      Auteur : Musluh al-Din Saadi - Source : Le Jardin des Fruits


    7. Tout près de Paris, à vos pieds, promeneurs, cette rosace délicate, c'est le jeune pissenlit, et cette perle à son centre, c'est sa future fleur.

      Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Belles Saisons


    8. Les moeurs sont un collier de perles; ôtez le noeud, tout défile.

      Auteur : Nicolas Restif, dit Restif de La Bretonne - Source : Cité par Gérard de Nerval dans les Illuminés.


    9. Moi je t'offrirai - Des perles de pluie - Venues de pays - Où il ne pleut pas.

      Auteur : Jacques Brel - Source : Ne me quitte pas (1959)


    10. Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs.

      Auteur : La Bible - Source : Matthieu, VII, 6


    11. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche des perles de qualité. Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée.

      Auteur : La Bible - Source : Matthieu, XIII, 45-46


    12. Le comble de l'optimisme, c'est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu'on trouvera dans une huître pour payer la note.

      Auteur : Tristan Bernard - Source : Sans référence


    13. Il était d'ailleurs trop précieux et trop raffiné : l'un de ces poètes, à qui l'on voudrait dire : «Si j'étais huître, je ne cultiverais pas ma perle.»

      Auteur : Jean Paulhan - Source : A demain, la poésie


    14. Poésie! ô trésor! perle de la pensée! - Les tumultes du coeur, comme ceux de la mer, - Ne sauraient empêcher ta robe nuancée - D'amasser les couleurs qui doivent te former.

      Auteur : Alfred de Vigny - Source : Les Destinées


    15. Les erreurs, comme des pailles, flottent à la surface. Celui qui veut chercher des perles doit plonger en profondeur.

      Auteur : John Dryden - Source : All for love, Prologue


    16. Herbert, tu tiens beaucoup à ce chintz? On ne t'a jamais dit que le chintz noir et rose t'allait comme un sautoir de perles à un bouledogue?

      Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Julie de Carneilhan


    17. Béni soit mon premier amour, une enfant dans un verger - jeu de mains qui explorent, et ses cinq doigts écartés pleurant des perles de surprises.

      Auteur : Vladimir Nabokov - Source : Regarde, regarde les arlequins


    18. Tout le monde sait que les perles, sur la peau de celle qui les porte, deviennent peu à peu de vraies perles.

      Auteur : Jean Giraudoux - Source : La Folle de Chaillot (1945)


    19. Les huîtres qui parlent
      N'ont pas de perle.


      Auteur : Charles de Leusse - Source : De La Vie (2004)


    20. Petite soeur et moi, nous sommes déjà assis devant, sur le radeau des grands. Regardez ! Les yeux de la libellule luisent comme des perles de jade ! Et la rouge, elle est magnifique ! Attention, Pierrot ! crie Grande soeur, le radeau bascule !

      Auteur : Kazuo Iwamura - Source : La Famille Souris et la mare aux libellules (2003)


    21. En plongeant au fond des voluptés, il en rapportait plus de gravier que de perles.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Histoire des Treize, La Fille aux yeux d'or (1835)


    22. Ils apprirent comment on clarifie le sucre et les différentes sortes de cuites, le grand et le petit perlé, le soufflé, le boulé, le morve et le caramel.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Bouvard et Pécuchet (1881)


    23. Le silence ne compense pas seulement pour l'impuissance des paroles humaines, il compense aussi, pour les musiciens médiocres, la pauvreté des accords. Il m'a toujours semblé que la musique ne devrait être que du silence, et le mystère du silence, qui chercherait à s'exprimer. Voyez, par exemple, une fontaine. L'eau muette emplit les conduits, en déborde, et la perle qui en tombe est sonore. Il m'a toujours semblé que la musique ne devrait être que le trop-plein d'un grand silence.

      Auteur : Marguerite Yourcenar - Source : Alexis ou le Traité du vain combat (1929)


    24. Au pied du Teide et sous la garde du plus grand dragonnier du monde la vallée de la Orotava reflète dans un ciel de perle tout le trésor de la vie végétale.

      Auteur : André Breton - Source : L'Amour fou (1937)


    25. La sueur perlée agaçait mon dos en araignée lente.

      Auteur : Sorj Chalandon - Source : La Légende de nos pères (2009)


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    Les mots proches de « perle »

    PéraPerambulationPerçant, antePercePercé, éePercéePercementPercentagePerce-oreillePerce-potPercepteurPerceptibilitéPerceptiblePerceptiblementPerceptif, ivePerceptionPercerPerceurPercevablePercevoirPerchePerché, chéePerchéePercherPerchettePerchisPerclurePerclus, usePerclusionPercnoptèrePerçoirPercusseurPercussionPercuterPerdablePerdant, antePerdeurPerditionPerdrePerdreauPerdrieurPerdrigonPerdrixPerdu, uePerdurablePerdurablementPèrePérégrinPérégrinantPérégrinateur

    Les mots débutant par per  Les mots débutant par pe

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    Les synonymes de « perle»

    Les synonymes de perlé :

      1. lapsus
      2. erreur
      3. faute
      4. contrepèterie
      5. cuir
      6. larme
      7. eau
      8. goutte
      9. gouttelette
      10. larmoiement
      11. sanglot
      12. pleurnichement
      13. pleurnicherie
      14. mal
      15. chagrin
      16. souffrance
      17. grain
      18. boule
      19. bêtise
      20. bévue
      21. bijou
      22. joyau
      23. marguerite
      24. merveille
      25. modèle
      26. perfection
      27. perlouse
      28. phénix
      29. trésor

    synonymes de perlé

    Fréquence et usage du mot perlé dans le temps


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