Définition de « accoler »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot accoler de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur accoler pour aider à enrichir la compréhension du mot Accoler et répondre à la question quelle est la définition de accoler ?

VER genre () de 3 syllabes
Une définition simple : accoler (t) (1ergroupe)

  • (vx) (rare) Jeter les bras autour du cou de quelqu’un en signe d’affection. - Il me vint accoler. - Ils s’accolèrent avec grande amitié. - Accoler la cuisse, accoler la botte à quelqu’un, Lui embrasser la cuisse, la botte ; ce qui était une marque de grande soumission et d’infériorité. - Accoler la vigne, La relever et la lier à l’échalas.

  • (fig) (ébauche-déf|fr) - Accoler deux ou plusieurs articles dans un compte, Les réunir par une accolade ; ou bien Comprendre sous une seule marque, sous une seule somme deux ou plusieurs articles de compte.

  • (fig) Et (fam) - Accoler deux personnes, deux noms dans un même discours, Les y présenter, les y faire figurer à côté l’un de l’autre. - Je ne suis point content de me voir accolé dans votre récit avec un tel. (-réf-)


    Définitions de « accoler »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ACCOLER, verbe trans.

    I.? [L'obj. du verbe désigne une pers.]
    A.? Vx. Prendre quelqu'un dans ses bras en posant les mains autour du cou ou sur les épaules et en appuyant les joues l'une contre l'autre. Synon. de donner l'accolade (cf. accolade1A 2) :
    1. La joyeuse fille sauta au col du Pédant et lui prenant la tête : Il faut, s'écria-t-elle en joignant l'action à la parole, que je t'accole et baise ton vieux masque à pleine bouche avec le même c?ur que si tu étais un joli garçon, pour la joie que j'ai de te revoir. T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 189.
    2. Cette cérémonie devait se compléter, le lendemain matin, à la grand'messe où, après l'antienne de la communion, suivie du Veni creator, l'abbé imposait la coule au novice qui allait ensuite accoler ses frères les novices, et s'installer à la place qu'il devait désormais occuper au ch?ur. J.-K. Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 219.
    3. ... c'était enfin, à « l'agnus dei » l'Abbé donnant à l'autel le baiser de paix au diacre qui descendait les marches et l'imposait à son tour au sous-diacre, lequel, conduit par un cérémoniaire, dans les stalles des moines, embrassait le plus élevé en grade et celui-ci transmettait le baiser aux autres qui s'accolaient et se saluaient ensuite, en joignant les mains. J.-K. Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903p. 262.
    Rem. 1. L'ex. 1 reprend le sens primitif du mot qui signifiait prendre par le cou. Les ex. 2 et 3, dont l'un est à la forme pronom., attestent le rite du « baiser de paix » (cf. accolade 1A 2). 2. Noter a) Fam., accoler la gourde « prendre la gourde par le col, boire à la bouteille » (cf. accolade 1B 2); (ex. 4); b) un emploi arg. où l'étymon col est conservé dans son sens propre (ex. 5) :
    4. ... le garde-chasse Kado ... lui tendit sa gourde... Le sergent... se recueillit un instant en accolant la gourde jusqu'à ce qu'il se sentît près d'être suffoqué. O. Feuillet, Bellah,1850, p. 108.
    5. Accoler. Serrer au cou. Esn.1965.
    B.? Serrer contre.
    1. Dans le vocab. amoureux ou érotique
    a) Prendre dans ses bras, embrasser :
    6. Mon homme embrasse notre nièce. Elle en vaut la peine. L'orfèvre accola Violle dont la peau lui sembla douce; et dès ce moment il ne souhaita rien tant que de se tenir un moment seul avec elle afin de l'embrasser tout à l'aise. A. France, L'Île des pingouins,1908, p. 394.
    b) (S')accoler. Se serrer l'un contre l'autre.
    ? [En parlant du corps] :
    7. D'un mouvement insensible, elle s'est tournée vers moi davantage, accolée à moi de l'épaule aux genoux. Colette, Claudine en ménage,1902, p. 190.
    8. ... je les voyais bondir, s'accoler dans l'écume; les dents aiguës des mâles, ? jamais les mêmes mâles, ? mordaient mon amie à la nuque, et ses yeux, ses yeux bruns dont j'aimais tant la grâce et la caresse, ne me regardaient plus. P. Mille, Barnavaux et quelques femmes...,1908, p. 128.
    9. À voir danser ensemble sa femme et Gilbert familièrement amoureusement accolés, il [Nicolas] apprend tout. Colette, Jumelle noire,1938, p. 75.
    ? [En parlant de la bouche] Baiser :
    10. ... Bouche plus suave que le miel Au creux des ruches amassé, Bouche plus vive que les hauts pavots Parmi la prée, Accole, ô sa bouche, rebaise la bouche mienne, Que tout forcené je devienne! J. Moréas, Poèmes et sylves,1896, p. 94.
    ? [En parlant du visage] :
    11. Lia, de là-haut, nous voyons surtout le désert, qui tient les trois quarts du monde, et il reste le désert si c'est un homme seul ou une femme seule qui s'y risque. Mais le couple qui y chemine le change en oasis et en campagne. Et le couple peut être égaré à vingt lieues du douar, chaque grain de sable par sa présence devient peuplé, chaque rocher moussu, chaque mirage réel. La solitude pullule, s'il est là, de mains entre-croisées, de fronts éclatants, de visages accolés. J. Giraudoux, Sodome et Gomorrhe,1943, II, 7, p. 136.
    2. P. ext. (Être) accolés. (Être) serrés l'un contre l'autre :
    12. ... cependant qu'un chameau monté s'en va gravement et lentement sous les palmiers et que deux indigènes, visages bruns sous des burnous blancs, passent étroitement accolés sur la croupe d'un petit âne qui trotte. M. Barrès, Mes cahiers,t. 6, 1907-1908, p. 181.
    ? Au fig. :
    13. Plusieurs personnes ont fait les délices de leur vie d'un Homère, d'un Virgile, d'un Horace, parce que ces poètes avaient fait celles de leur adolescence. Nous aimons à nous accoler à un auteur favori : c'est une colonne qui nous soutient contre les tempêtes du monde. J.-H. Bernardin de Saint-PierreHarmonies de la nature,1814, p. 126.
    Rem. Il semble que ces emplois soient influencés par le verbe (se) coller à, « s'attacher étroitement à une personne ou une chose ». Cf. le sens amoureux de collage « liaison ».
    II.? [L'obj. du verbe désigne des choses] Mettre l'un à côté de l'autre, par juxtaposition, contiguïté.
    A.? Les mettre l'une à côté de (ou sous) l'autre, par juxtaposition, contiguïté, etc. Accoler deux choses, accoler une chose à une autre, deux choses accolées :
    14. Aujourd'hui, comme je lui parlais de son portrait sur un de ses livres, portrait auquel il était de toute justice d'accoler celui de son frère, et que je lui disais que je voulais avoir leurs deux têtes sur Marc Fane, ... E. et J. de Goncourt, Journal,mai 1892, p. 258.
    15. Parmi les plus fécondes de ses recherches, il faut noter celles qui ont trait à la dissymétrie latérale du visage. Pour la mettre en évidence, il suffit d'accoler les photos de deux moitiés droites ou de deux moitiés gauches de la face; la fiche dissymétrique ainsi obtenue attire l'attention sur les traits significatifs en doublant l'effet. E. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 219.
    ? En partic. dans le domaine de l'habitat et de l'archit.Un monument accolé au palais, une chapelle accolée au mur de la prison, une tour accolée à une autre, des bâtiments accolés au logis central, des piliers accolés au portail, un portail accolé à une église, une porte accolée à la loge du concierge, une construction accolée à la falaise, ... :
    16. Ces fenêtres sont, du reste, de la plus grande simplicité : ce sont deux ogives accolées, surmontées d'un cercle et enfermées dans une grande ogive, disposition qui rappelle exactement celle des fenêtres à plein-cintre des cathédrales de Pise et de Sienne, de l'Or-San-Michelle et du palais Strozzi, à Florence, et de la plupart des bons édifices du moyen âge en Italie. Ch. de Montalembert, Hist. de sainte Élisabeth de Hongrie,1836, p. 348.
    17. Trois choses m'ont intéressé à Meaux : un délicieux petit portail de la Renaissance accolé à une vieille église démantelée, à droite en entrant dans la ville; puis la cathédrale; ... V. Hugo, Le Rhin,1842, p. 18.
    18. La maison de Daudet, ou plutôt de M. Allard, son beau-père, une grande maison blanche sans caractère, à laquelle sont accolés un tas de petits communs, de resserres, d'appentis, de bâtiments de guingois, mis de niveau par deux ou trois marches, d'escaliers montants ou descendants et reliés par des portes sous lesquelles les gens un peu grands doivent se baisser, ... E. et J. de Goncourt, Journal,juill. 1885, p. 473.
    ? Dans le domaine de la mar. :
    19. [Ces Indiens] sont obligés, à chaque instant, de se jeter à la mer, pour soulever sur leurs épaules ces pirogues submergées, et en vider l'eau. Ils les accolent quelquefois deux à deux, au moyen d'une traverse en bois, ... Voyage de La Pérouse autour du monde,t. 3, 1797, p. 233.
    20. J'ai vu une fois le plongeur rapporter une tête de Lion avec un anneau dans la gueule, l'attache des barques qui s'accolaient au navire. E. et J. de Goncourt, Journal,nov. 195, p. 866.
    ? Dans le domaine du lang.
    a) Accoler deux mots, deux éléments d'un composé. Les juxtaposer :
    21. Merci pour le programme de l'opéra-comique. Malgré l'épithète ridicule accolée à son nom je crois que Février a du talent. Le reste je m'en moque. J. Rivière, Alain-Fournier, Correspondance,lettre de J. R. à A.-F., nov. 1905, p. 205.
    22. Tout allait bien, tout se faisait avec rondeur et confiance. Brusquement, le sourire s'éteint, la figure s'allonge, le ton se glace; la porte se referme, l'affaire est manquée, le procès est perdu, les accordailles sont défaites. Qu'y a-t-il? Que s'est-il passé? Que quelqu'un, à votre nom, a accolé le mot janséniste. On ne sait pas si vraiment vous êtes janséniste, et d'ailleurs on ne sait pas très bien ce que c'est que l'être. Mais il suffit, le mot a été dit : vous voici parmi les galeux; ... H. de Montherlant, Port-Royal,1954, p. 972.
    b) Accoler un mot à une idée :
    23. En passant, faisons remarquer la puissance d'un adjectif, dès qu'on l'accole à la vie. La vie maussade, l'être maussade signe un univers. C'est plus qu'une coloration qui s'étend sur les choses, ce sont les choses elles-mêmes qui se cristallisent en tristesses, en regrets, en nostalgies. G. Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 136.
    ? Dans le domaine de l'anat., de la biol. :
    24. Le cerveau situé dans la tête au-dessus de l'?sophage est formé de deux lobes qui ont la forme de poires; ils sont accolés par leur base, et se prolongent par leur sommet en un nerf optique qui va se rendre dans l'?il de l'un et de l'autre côté. G. Cuvier, Leçons d'anatomie comparée,t. 2, 1805, p. 343.
    25. ... [le canal cholédoque] est un large canal auquel vient bientôt se joindre le pancréatique, qui reste accolé et confondu avec lui jusque près de l'intestin. G. Cuvier, Leçons d'anatomie comparée,t. 4, 1805, p. 25.
    26. Une moitié d'?uf peut donner un individu entier. Mais on peut réaliser l'expérience inverse, et, en accolant deux ?ufs, les amener à produire un seul individu. En ce cas, chaque ?uf, au lieu de produire l'individu qu'il eût produit dans les conditions normales, ne forme qu'une moitié d'être. Par la fusion de deux cellules, on a limité le destin de chacune d'elles. J. Rostand, La Vie et ses problèmes,1939, p. 38.
    ? Rare. Accoler une chose sur une autre :
    27. Mais Abigail restait muette en sa douleur; la balle l'avait frappée dans les chairs de la jambe. Le noir, écartant sa robe, et accolant ses lèvres sur la plaie, pompait le sang épanché. P. Borel, Champavert,Three fingered Jack, l'Obi, 1833, p. 95.
    B.? Spécialement
    ? AGRICULTURE :
    28. Accoler. Opération qui consiste à fixer les parties nouvellement développées. Accoler des greffons, c'est les attacher soit à un tuteur, soit au sujet qui les porte, afin de les garantir contre les accidents et d'empêcher qu'ils ne se décollent. E.-A. Carrière, Encyclopédie horticole,1862, p. 4.
    29. Trop de vieux derrière moi se sont courbés, se sont baissés toute la vie pour accoler la vigne. Avec cet osier rouge tendre brun que l'on vend au marché, cueilli, coupé des bords de la Loire, ... Ch. Péguy, Victor-Marie, Comte Hugo,1910, p. 673.
    ? HÉRALDIQUE :
    30. C'était le jour de la Saint-Barthélemy, ? singulièrement lié au souvenir des Médicis, dont les armes accolées à celles de la maison d'Este décoraient ces vieilles murailles... G. de Nerval, Les Filles du feu,Sylvie, 1854, p. 609.
    31. (Blason) ? Se dit de deux écus joints ensemble par les côtés dextre et sénestre. J. AdelineLexique des termes d'art,1884.
    ? LING. Accoler deux éléments. Les employer l'un à côté de l'autre et en partic., dans l'écriture, les écrire sans intervalle :
    32. ... ou enfin la représentation pure et simple du mot vide qu'on a créé en accolant le préfixe négatif à un mot qui signifiait quelque chose. H. Bergson, L'Évolution créatrice,1907, p. 236.
    Prononc. ET ORTH. ? 1. Forme phon. : [ak?le], j'accole[?ak?l]. Enq. : /ako2l/. Conjug. parler. 2. Dér. et composés : accolade, accolader, accolage, accolée, accolement, accolerie, accolure, raccoler. Cf. col. 3. Forme graph. ? Pour le redoublement de c, cf. accabler. ,,Remarquer dans la même famille : accoler (cc) et racoler (c)`` (Ortho-vert 1966, p. 36).
    Étymol. ET HIST. I.? 1. Mil. xies. trans. « jeter les bras autour du cou (de qqn) » suj. animé (Alex., éd. Paris et Pannier, 86d ds T.-L. : son mort fil detraire et acoler), souvent en relation avec baiser; p. anal. 2emoitié xiies. « jeter les bras autour de (qqc.) » id. (Aliscans, éd. Gouessard et Montaiglon, 224 ibid. : Et Rainouars va la guige acoler); devenu pop. au xviiies., Brunot t. 6, 1216; fam. et peu us. aux xix-xxes.; 2) xiiies. « tenir serré dans ses bras (en parlant de deux amants) » (Flore et Blancheflor, éd. Pelan, 2397 : Ensemble dorment doucement Acolees [Flore est pris pour Claris, amie de Blancheflor] estroitement, Et bouche a bouche et face a face S'entretiennent a une brace); 1710 repris dans emploi péj. (Rich. s.v. : ce mot en parlant de filles et de femmes se dit en riant et signifie embrasser, baiser et avoir la dernière faveur d'une fille ou d'une femme. Elle donnera le chancre et la vérole au premier qui l'acolera [Aut. anonyme]); d'où a) divers emplois techn. au sens de « rapprocher, assembler deux éléments », subsistant en fr. mod., 2emoitié xves., « attacher (une plante) à un pieu pour la soutenir » (G. Chastellain, Chroniques, IV, 120, 17 d'apr. Heilemann, 4 : ceux qui accolent les rosiers... et empoignent les roses odorantes; 1680 cuis., Rich. t. 1 : Acoler (...) joindre deux lapreaux pour les faire rôtir; 1694 comptab., Ac. : accoler deux ou plusieurs articles dans un compte, pour dire, N'en faire qu'un seul; 1701, Fur. : Accoler un trait de plume en marge d'un compte d'un mémoire, d'une déclaration de dépens, qui marque qu'il faut comprendre plusieurs articles sous un même jugement, et les comprendre dans une même supputation pour n'en faire qu'un seul; b) emploi fig. : début xiiies. « entourer, englober (qqc.) » suj. inanimé (Renclus, Carité, éd. van Hamel, 38, 11 ds T.-L. : Par tout le monde a le vignole Si com li firmamens l'acole). ? 1580 (Montaigne, Essais, éd. Courbet et Royer, III, 10 ds Hug. : [Le lierre] corrompt et ruyne la paroy qu'il acole); av. 1307 « saisir, étreindre (d'un sentiment, d'une disposition) » (G. Guiart, Roy. lign., éd. Buchon, I, 6190 ds T.-L. : Par quoy joie son cuer acole). ? (Du Bellay, Regrets, 96 ds Hug. : Je ne te prie pas de me faire enroller Au rang de ces messieurs que la faveur accolle). II.? 1. 1195-1200 trans. « entourer le cou » sens propre suj. inanimé (Renart, éd. Roques, Br. XI, 12864 : Car mout vos siet or cele estole Qui tout votre biau col acole); 2. 1312 « mettre (qqc.) autour du cou » sens propre, suj. animé (Veus dou paon, Bibl. nat., 1554, fol. 102 rods Gdf. : Iront a la bataille les escuz acolez). ? 1545 accoler (qqn) de (qqc.) (Marot, Enfer ds Hug. : C'est le sainct nom du pape qui accole les chiens d'Enfer... d'une estolle [Le pape vainc, le diable en le ceignant de son étole]). Dér. de l'a. fr. col; préf. a-*. Au fur et à mesure qu'il est concurrencé par a. fr. embracier ? qui finit par le supplanter ? au sens de « prendre, tenir dans ses bras », fig. « entourer, englober », on constate dans accoler un affaiblissement des notions « cou » et « bras » au bénéfice de celle, dérivée, de « rapprochement » : le sémantisme du préf. l'emporte sur celui du rad.
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 140.
    BBG. ? Bar 1960. ? Barb.-card. 1963. ? Bénac 1956. ? Chabat t. 1 1875. ? Grandm. 1852. ? Jossier 1881. ? Mots rares 1965.


    Wiktionnaire


    Verbe - français

    accoler \a.k?.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. (Vieilli) (Rare) Jeter les bras autour du cou de quelqu'un en signe d'affection.
      • Il me vint accoler.
      • Ils s'accolèrent avec grande amitié.
      • Accoler la cuisse, accoler la botte à quelqu'un : Lui embrasser la cuisse, la botte ; ce qui était une marque de grande soumission et d'infériorité.
    2. (Viticulture) (Vieilli) Relever la vigne et la lier à l'échalas.
    3. (Figuré) Approcher, réunir, l'un à côté de l'autre.
      • Vers 1260 fut accolée au flanc sud du transept roman, une chapelle dont le sol est au niveau du pavé de l'ancien cloître [?] (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
      • Dans le complexe de représentations qui sont accolées à la figure du roi dans la littérature arthurienne du XIIe siècle, celle du primus inter pares, du souverain féodal au milieu de ses barons, est la plus visible. (Amaury Chauou, L'idéologie Plantagenêt: Royauté arthurienne et monarchie politique dans l'espace (XIIe-XIIIe siècles), Presses universitaires de Rennes, 2001)
      • Ils s'accolaient aux murailles comme avec l'envie de se dissimuler mieux encore. (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Bouquet tragique, 1912, chapitre XV)
    4. (Figuré) Réunir par une accolade.
    5. (En particulier) Comprendre sous une seule marque, sous une seule somme deux ou plusieurs articles de compte.
    6. (Figuré) (Familier) Présenter, faire figurer à côté l'un de l'autre, dans un même discours, en parlant de deux personnes, deux noms.
      • Euphorique n'est pas précisément l'épithète que l'on peut impunément accoler aux personnages houellebecquiens. (Murielle Lucie Clément, Michel Houellebecq revisité: l'écriture houellebecquienne, éd. L'Harmattan, 2007, page 14)
      • Les auteurs ont présenté à des étudiants universitaires des personnes souffrant de bégaiement et à qui on avait accolé une vignette explicative des causes à l'origine de leur bégaiement. (David Bourguignon & Stéphanie Demoulin, « Bégaiement et stigma social », chap. 13 de Les bégaiements de l'adulte: Première synthèse des connaissances, sous la direction de Bernadette Piérart, éd. Mardaga, 2013)
    7. (Louisiane) Vivre en concubinage, être à la colle.
      • Ils ne sont pas mariés, ils vivent accolés.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ACCOLER. v. tr.
    Jeter les bras autour du cou de quelqu'un en signe d'affection. Il me vint accoler. Ils s'accolèrent avec grande amitié. Il est peu usité. Accoler la cuisse, accoler la botte à quelqu'un, Lui embrasser la cuisse, la botte; ce qui était une marque de grande soumission et d'infériorité. Accoler la vigne, La relever et la lier à l'échalas. Fig., Accoler deux ou plusieurs articles dans un compte, Les réunir par une accolade; ou bien Comprendre sous une seule marque, sous une seule somme deux ou plusieurs articles de compte. Fig. et fam., Accoler deux personnes, deux noms dans un même discours, Les y présenter, les y faire figurer à côté l'un de l'autre. Je ne suis point content de me voir accolé dans votre récit avec un tel. Le participe passé

    ACCOLÉ, ÉE, est adjectif et se dit, en termes de Blason, de Deux choses attenantes et jointes ensemble. Les écus de France et de Navarre étaient ordinairement accolés. Il se dit dans le même sens, en termes de Numismatique, de Deux têtes jointes sur la même médaille, sur le même camée. Plusieurs camées antiques d'une grande beauté offrent des têtes accolées.

    Littré

    ACCOLER (a-ko-lé) v. a.
    • 1Embrasser en jetant les bras autour du cou. ? Lors, se tournant vers moi, M'accole à tour de bras?, Régnier, Sat. VIII.
    • 2Accoler la cuisse, la botte à quelqu'un, lui embrasser la cuisse, la botte, ce qui était une marque de grande soumission et d'infériorité.
    • 3Accoler la vigne, l'échalasser.
    • 4Réunir par une accolade. Accoler deux ou plusieurs articles dans un compte.
    • 5 Fig. Faire figurer ensemble. Il accola ces deux hommes, ces deux noms dans son discours.
    • 6S'accoler, v. réfl. Se donner l'accolade
    • 7S'embrasser, s'unir, en parlant de la vigne, du houblon, etc.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Et vous avez, par Dieu, meilleur envie D'un bel valet baiser et accoler, Quesnes, Romanc. p. 108. Et doucement les a touz acolez, Ronc. 202.

    XIIIe s. Ensanle [ensemble] dorment doucement, Acolé sont estroitement, Fl. et Bl. 2597. Assez fu Buiemons baisié et acollé, Ch. d'Ant. III, 477. Briefment, tuit clerc fors escoler Vuelent avarisce acoler, Rutebeuf, 222. Charles Martiaus meïsmes court son fil [fils] acoler, Berte, 3.

    XVe s. Si les festa liement et baisa et accola chacun de grant c?ur, Froissart, I, II, 185. Lors j'accolle mon oreille et crie?: Merci amours?, Orléans, Bal. 12. Dieu a les bras ouverts pour t'acoler, Prest d'oublier ta vie pecheresse, Orléans, Complainte de la France.

    XVIe s. C'est le saint nom du pape qui accolle Les chiens d'enfer, s'il lui plaist, d'une estolle, Marot, I, 257. Lors accollant chauldement son mari?, Montaigne, III, 119. Ils estoient joints face à face et comme si un plus petit enfant en vouloit accoller un plus grandelet, Montaigne, III, 136. Le lierre corrompt et ruine la paroi qu'il accole, Montaigne, IV, 151.

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    Encyclopédie, 1re édition

    ACCOLER, v. a. c'est attacher une branche d'arbre ou un sep de vigne à un échalas ou sur un treillage d'espalier, afin qu'en donnant plus d'air aux fruits & aux raisins, leur maturité soit plus parfaite, & leur goût plus exquis. (K)

    On dit accoler la vigne à l'échalas ; c'est l'attacher à l'échalas avec les branches les plus petites du saule qu'on reserve pour cet usage.

    Accoler, terme de Commerce, signifie faire un certain trait de plume en marge d'un livre, d'un compte, d'un mémoire, d'un inventaire, qui marque que plusieurs articles sont compris dans une même supputation, ou dans une seule somme, laquelle est tirée à la marge du côté où sont posés les chiffres dont on doit faire l'addition à la fin de la page.

    Exemple.

    Dettes actives, tant bonnes que douteuses, à moi dûes par les ci-après.

    Bonnes.
    Par Jacques, 300 l. Accolade droite.png 500 l.
    Par Pierre, 200 l.
    Douteuses.
    Par Jean, 400 l. Accolade droite.png 900 l.
    Par Nicolas, 500 l.
    Total,

    1400 l.



    Accolé, adj. se prend dans le Blason en quatre sens différens : 1°. pour deux choses attenantes & jointes ensemble, comme les écus de France & de Navarre qui sont accolés sous une même couronne, pour les armoiries de nos Rois. Les femmes accolent leurs écus à ceux de leurs maris. Les fusées, les lozanges & les macles, sont aussi censées être accolées quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes, sans remplir tout l'écu : 2°. Accolé se dit des chiens, des vaches, ou autres animaux qui ont des colliers ou des couronnes passées dans le col, comme les cignes, les aigles : 3°. des choses qui sont entortillées à d'autres, comme une vigne à l'échalas, un serpent à une colonne ou à un arbre, &c. 4°. On se sert enfin de ce terme pour les chefs, bâtons, masses, épées, bannieres & autres choses semblables qu'on passe en sautoir derriere l'écu. Voyez Ecu, Fusée, Lozange, Macle, Chef, Baston, &c.

    Rohan en Bretagne, de gueules à neuf macles d'or, accolées & aboutées trois trois en trois fasces. (V)

    Accoler, c'est unir deux ou plusieurs pieces de bois ensemble sans aucun assemblage, simplement pour les fortifier les unes par les autres, & leur donner la force nécessaire pour le service qu'on en veut tirer.

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    Étymologie de « accoler »

    À et col. D'après Palsgrave, p. 23, on prononçait les deux c.

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    (fin XIe siècle) Dérivé de col (« cou »), avec le préfixe a- et le suffixe -er, apparait en ancien français avec le sens de « jeter les bras autour du cou » ; voir embrasser. On constate dans accoler un affaiblissement du sens de « cou » et « bras » au bénéfice de « rapprochement » qui relève peut-être de coller.
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    ACCOLER, verbe trans.
    Étymol. ET HIST. I.? 1. Mil. xies. trans. « jeter les bras autour du cou (de qqn) » suj. animé (Alex., éd. Paris et Pannier, 86d ds T.-L. : son mort fil detraire et acoler), souvent en relation avec baiser; p. anal. 2emoitié xiies. « jeter les bras autour de (qqc.) » id. (Aliscans, éd. Gouessard et Montaiglon, 224 ibid. : Et Rainouars va la guige acoler); devenu pop. au xviiies., Brunot t. 6, 1216; fam. et peu us. aux xix-xxes.; 2) xiiies. « tenir serré dans ses bras (en parlant de deux amants) » (Flore et Blancheflor, éd. Pelan, 2397 : Ensemble dorment doucement Acolees [Flore est pris pour Claris, amie de Blancheflor] estroitement, Et bouche a bouche et face a face S'entretiennent a une brace); 1710 repris dans emploi péj. (Rich. s.v. : ce mot en parlant de filles et de femmes se dit en riant et signifie embrasser, baiser et avoir la dernière faveur d'une fille ou d'une femme. Elle donnera le chancre et la vérole au premier qui l'acolera [Aut. anonyme]); d'où a) divers emplois techn. au sens de « rapprocher, assembler deux éléments », subsistant en fr. mod., 2emoitié xves., « attacher (une plante) à un pieu pour la soutenir » (G. Chastellain, Chroniques, IV, 120, 17 d'apr. Heilemann, 4 : ceux qui accolent les rosiers... et empoignent les roses odorantes; 1680 cuis., Rich. t. 1 : Acoler (...) joindre deux lapreaux pour les faire rôtir; 1694 comptab., Ac. : accoler deux ou plusieurs articles dans un compte, pour dire, N'en faire qu'un seul; 1701, Fur. : Accoler un trait de plume en marge d'un compte d'un mémoire, d'une déclaration de dépens, qui marque qu'il faut comprendre plusieurs articles sous un même jugement, et les comprendre dans une même supputation pour n'en faire qu'un seul; b) emploi fig. : début xiiies. « entourer, englober (qqc.) » suj. inanimé (Renclus, Carité, éd. van Hamel, 38, 11 ds T.-L. : Par tout le monde a le vignole Si com li firmamens l'acole). ? 1580 (Montaigne, Essais, éd. Courbet et Royer, III, 10 ds Hug. : [Le lierre] corrompt et ruyne la paroy qu'il acole); av. 1307 « saisir, étreindre (d'un sentiment, d'une disposition) » (G. Guiart, Roy. lign., éd. Buchon, I, 6190 ds T.-L. : Par quoy joie son cuer acole). ? (Du Bellay, Regrets, 96 ds Hug. : Je ne te prie pas de me faire enroller Au rang de ces messieurs que la faveur accolle). II.? 1. 1195-1200 trans. « entourer le cou » sens propre suj. inanimé (Renart, éd. Roques, Br. XI, 12864 : Car mout vos siet or cele estole Qui tout votre biau col acole); 2. 1312 « mettre (qqc.) autour du cou » sens propre, suj. animé (Veus dou paon, Bibl. nat., 1554, fol. 102 rods Gdf. : Iront a la bataille les escuz acolez). ? 1545 accoler (qqn) de (qqc.) (Marot, Enfer ds Hug. : C'est le sainct nom du pape qui accole les chiens d'Enfer... d'une estolle [Le pape vainc, le diable en le ceignant de son étole]). Dér. de l'a. fr. col; préf. a-*. Au fur et à mesure qu'il est concurrencé par a. fr. embracier ? qui finit par le supplanter ? au sens de « prendre, tenir dans ses bras », fig. « entourer, englober », on constate dans accoler un affaiblissement des notions « cou » et « bras » au bénéfice de celle, dérivée, de « rapprochement » : le sémantisme du préf. l'emporte sur celui du rad.

    accoler au Scrabble


    Le mot accoler vaut 11 points au Scrabble.

    accoler

    Informations sur le mot accoler - 7 lettres, 3 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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    Les rimes de « accoler »


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    Les citations sur « accoler »

    1. L'Assassin, fidèle amant de la Nuit, se présente devant sa maîtresse à l'épouvantement du paysage qui voit les deux figures blêmes s'accoler au milieu des fleurs d'aconit.

      Auteur : Robert Desnos - Source : La Liberté ou l'Amour (1927)


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    Les mots débutant par acc  Les mots débutant par ac

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    Les synonymes de « accoler»

    Les synonymes de accoler :

      1. embrasser
      2. coller
      3. associer
      4. adhérer
      5. unir
      6. lier
      7. juxtaposer
      8. adjoindre
      9. joindre
      10. ajouter
      11. annexer
      12. attacher
      13. rattacher
      14. réunir
      15. enlacer
      16. étreindre

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    Fréquence et usage du mot accoler dans le temps


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