Définition de « trôné »


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VER genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion |pp=oui)

  • Du verbe trôner.


    Définitions de « trône »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    TRÔNE, subst. masc.

    I.
    A. ?
    1. Siège d'apparat, généralement surélevé et parfois surmonté d'un dais, sur lequel un souverain prend place dans des circonstances particulièrement solennelles. Trône impérial, royal; trône élevé, majestueux, somptueux; marches du trône; salle du trône. Tavernier décrit le trône d'un prince hindou, incrusté de rubis que l'illustre voyageur évaluait à 100-200 carats par pièce (Metta, Pierres préc., 1960, p. 74):
    L'ouverture des états généraux eut lieu le lendemain: on avait construit à la hâte une grande salle dans l'avenue de Versailles pour y recevoir les députés (...). Une estrade était élevée pour y placer le trône du roi, le fauteuil de la reine, et des chaises pour le reste de la famille royale. Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 151.
    ? HIST. Place du Trône. Place parisienne, devenue en 1880 place de la Nation, sur laquelle un trône avait été élevé en 1660 à l'occasion du mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. La place de la Nation évoque bien des souvenirs. Les vieux Parisiens continuent de l'appeler place du Trône (A. Dauzat, F. Bournon, Paris et ses environs, 1925, p. 116).Foire du Trône. Foire qui a lieu chaque année à Paris et qui s'est tenue jusqu'en 1963 à proximité de cette place. Cette brasserie [Lipp] (...) est aujourd'hui aussi indispensable au décor parisien et au bon fonctionnement du pittoresque social que (...) la Foire du Trône ou la traversée de Paris à la nage (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 163).
    ? P. métaph. Trône de Dieu. Séjour de Dieu, ciel. Plongeant dans l'espace, descendant du trône de Dieu aux portes de l'abîme, les mondes étaient livrés à la puissance de mes amours (Chateaubr., Mém., t. 1, 1848, p. 131).
    ? Loc. verb., au fig., littér. ou vieilli
    ? Asseoir (élever, mettre, placer, etc.) qqn sur le trône; porter qqn au trône. Investir quelqu'un du pouvoir suprême. Les fameuses journées de Juillet qui, remplaçant la monarchie traditionnelle et légitime par la monarchie bourgeoise, mirent sur le trône la branche cadette des Bourbons (Coston, A.B.C. journ., 1952, p. 16).Monter au/sur le trône; s'asseoir/se mettre sur le trône. S'emparer du pouvoir suprême; commencer à régner. En montant sur le trône, à vingt-un ans, François 1ers'occupa d'attirer le beau sexe à sa cour (Jouy, Hermite, t. 3, 1813, p. 9).Buonaparte profita de l'épouvante que l'assassinat de Vincennes jeta parmi nous pour franchir le dernier pas et s'asseoir sur le trône (Chateaubr., Mél. pol., t. 1, 1828, p. 10).Chasser qqn du trône, tomber du trône. Déposséder quelqu'un, être dépossédé du pouvoir suprême. Au moment où les Bourbons tombent du trône pour la troisième fois (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 294).Descendre du trône. V. descendre I A 1 ex. de Dumas père.
    ? Élever un trône à qqn; placer qqn sur un trône. Glorifier quelqu'un, le porter au pinacle. Synon. élever, hisser, mettre sur le pavois*.Paris élève un trône à son enfant, Molière (Barbier, Satires, 1865, p. 35).
    ? Être sur le/un trône. [Le suj. désigne un inanimé abstr.] Occuper une place d'honneur, régner. L'idéalisme est sur le trône en Allemagne mais il ne faut pas croire qu'il y ait entièrement effacé les autres systèmes, ni même le sensualisme (Cousin, Hist. philos. mod., t. 3, 1847, p. 11).
    2. P. ext. Siège d'apparat sur lequel prend place une autorité supérieure lors de cérémonies solennelles.
    a) FR.-MAÇONN. Trône de Salomon. ,,Siège réservé dans la loge au vénérable`` (Faucher 1981).
    b) RELIGION
    ? Trône (épiscopal, abbatial). Siège surélevé et généralement surmonté d'un dais, installé dans le ch?ur d'une cathédrale ou d'une abbaye, sur lequel l'évêque diocésain ou l'abbé prend place lors d'un office pontifical. Le ch?ur était habillé de tentures blanches à franges et, à gauche, érigé sur trois degrés, le trône abbatial, la cathedra de velours rouge, surmontée d'un baldaquin (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 251).
    ? Trône papal, pontifical. Siège élevé sur lequel le pape prend place dans certaines cérémonies publiques. Le pape étant dans son trône (Ac.1798-1878).P. méton. Papauté. Ce ministère anglais, qui a rétabli le trône papal, voit les protestants menacés en France (Staël, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 400).
    3. P. méton. Synon. de couronne (v. ce mot A 3), de sceptre (v. ce mot A 2).
    a) Pouvoir, autorité suprême d'un souverain. Trône impérial, royal; trône électif, héréditaire; trône chancelant; héritier du trône; prétendant au trône; convoiter, détenir, obtenir, perdre, usurper le trône; aspirer/être destiné au trône; s'emparer du trône. Le trône fut déféré à Hugues Capet par quelques évêques et quelques nobles; le trône impérial fut donné à Napoléon par la volonté de tous les citoyens (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 64).Le comte de Paris s'efface devant le comte de Chambord étant entendu que celui-ci n'ayant pas d'enfants, le trône reviendra après sa mort à la branche cadette, seule survivante (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 86).
    ? Le trône et l'autel. V. autel I B 2 a.Synon. le sceptre* et l'encensoir.
    b) Souverain, monarque. Conseillers du trône; honorer le trône. Après nous, on ne dira plus qu'il n'est pas de dévouement, de fidélité, d'amour près des trônes malheureux (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 479).Il y avait en Angleterre au moins un homme pour qui cette élévation de Disraëli et cette familiarité du trône avec un jongleur hébraïque était un scandale insupportable; c'était Gladstone (Maurois, Disraëli, 1927, p. 238).
    ? Discours du trône. Synon. de discours de la couronne (v. couronne A 3 b synt.).Gavard avait repris le journal, lisant, d'une voix qu'il cherchait à rendre comique, des lambeaux du discours du trône prononcé le matin, à l'ouverture des Chambres (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 710).
    ? Loc. adv. Autour du trône. Dans l'entourage du souverain. (Dict. xxes.).
    c) [Suivi d'un compl. ou d'un adj. désignant une nation] Régime monarchique; p. méton., état gouverné par un monarque. Synon. monarchie.Chute, splendeur d'un trône. Une révolution qui renverse le trône de Grèce (About, Grèce, 1854, p. 220).Louis-Philippe et Guizot n'ayant pas admis que le trône d'Espagne sortît de la maison de Bourbon (Bainville, Hist. Fr., t. 2, 1924, p. 180).
    B. ? P. anal., pop., fam. et plais. Siège des cabinets d'aisance. Il était justement sur le trône, une caisse de bois très propre, qui ne répandait pas la moindre odeur (Zola, Assommoir, 1877, p. 697).Il restait des heures entières sur le trône (Sartre, Mur, 1939, p. 144).
    C. ? ASTROL. Signe attribué à une planète. (Dict. xxes.).
    II. ? THÉOL., RELIG. CHRÉT., le plus souvent au plur. [Avec une majuscule] Ange appartenant au troisième ch?ur de la première des neuf hiérarchies d'anges. V. chérubin ex. 2, domination B ex. de France, hiérarchie A 1 ex. de Chateaubriand et Gautier.
    Prononc. et Orth.: [t?o:n]. Ac. 1694, 1718: throne, dep. 1740: trône. Étymol. et Hist. I. Subst. masc. sing. 1. 1remoit. xiies. throne « siège allégorique d'où Dieu est censé régner sur le monde » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 9, 4: tu siez sur throne); 1remoit. xiies. trone (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 10, 4); 2. a) 1remoit. xiies. throne « siège d'apparat où prend place un souverain dans l'exercice solennel de sa souveraineté » ici métaph. « puissance, autorité du souverain » (Psautier Oxford, 88, 29); ca 1170 trone (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 111, ligne 24); ca 1216 trone « id. du pape » (Anger, Trad. Vie St Grégoire, 1243 ds T.-L.); b) 1550 s'asseoir sur le trône « prendre possession du pouvoir souverain » (Bible Louvain, 1 Rois, 8, 20 d'apr. FEW t. 13, 1, p. 315b); 1640 monter dans le trône (Corneille, Cinna, I, III, 220; monter sur le trône, éd. 1764, correction de Voltaire); 3. 1756 « régime, institution monarchique » renverser le trône (Voltaire, Essai sur l'hist. générale, p. 96); 4. 1808 fam. il est sur son trône se dit d'une personne qui est sur une chaise percée (Hautel t. 2); 1866 trône « siège de cabinet d'aisance » (Delvau); 5. 1904 trône d'une planète (Nouv. Lar. ill.). II. Subst. plur. ca 1265 théol. cath. trosnes « un des neuf ch?urs des anges » (Brunet Latin, Trésor, éd. J. F. Carmody, p. 27, ligne 22); fin xiiies. saints trones (Ms 7218, f. 142 ds La Curne). Empr. au lat. d'époque impérialethronus « trône » (lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? « siège élevé, trône pour les rois et les dieux; siège de patriarche ou d'évêque, trône épiscopal »), qui s'est substitué à solium « siège, trône »; très fréq. dans la Vulgate, thronus fut comme terme biblique empr. par la plupart des lang. médiév. soit dér. du lat. (cf. ital., esp. trono, port. throne, cat. trona), soit de l'a. fr. (cf. m. angl. trone, m. h. all. trôn, néerl. troon, bret. tron), cf. FEW t. 13, 1, p. 316b. Fréq. abs. littér.: 2 609. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 7 340, b) 3 723; xxes.: a) 2 226, b) 1 497. Bbg. Born. 1967, p. II, 75, XIII. ? Dub. Pol. 1962, p. 436.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    trône \t?on\ masculin

    1. (Mobilier) Siège élevé où les souverains sont assis dans les circonstances solennelles.
      • Trône magnifique, superbe, éclatant de pierreries.
      • L'empereur se plaça sur son trône pour recevoir les ambassadeurs.
      • Le roi étant sur son trône.
      • La salle du trône.
    2. (Figuré) Position suprême incontestable.
      • Contester le trône de la rationalité relève en effet du crime de lèse-majesté, sur cette terre où la vie se veut toujours plus scientifique. (Argument, XXIII, 1, automne-hiver 2020-2021, p. 181)
    3. (Par métonymie) (Par analogie) Puissance souveraine, synonyme : couronne.
      • Auteurs ou payeurs des journaux les plus répandus, ils ne cessèrent de tromper la France & l'Europe sur la révolution qui venait de renverser le trône. (Maximilien de Robespierre, Discours contre Brissot & les girondins, 10 avril 1793)
      • Alors, sire, dit Catherine, vos sujets les huguenots feront comme le sanglier à qui on ne met pas un épieu dans la gorge : ils découdront le trône. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
      • Le peuple avait rendu le trône responsable des maux qui l'accablaient depuis si longtemps ; Louis XVI n'avait su rien faire, [?]. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
      • On a fêté médiocrement l'anniversaire des Trois Glorieuses qui délivrèrent la France des Bourbons et amenèrent Philippe sur le trône. (Albert Noret, Les Féodaux du Blé, E. Figuière, 1930, p.94)
    4. (Par extension) (Mobilier) Siège élevé qu'occupe un personnage important.
      • Mme Kocher a refait sa vie avec un associé que le cabinet de chasseur de têtes Egon Zehnder avait diligenté chez Engie dans le cadre de la mission confiée en juillet 2014 par le comité des nominations du conseil d'administration pour évaluer les prétendants au trône. (Jean-Michel Bezat, Isabelle Chaperon et Nabil Wakim, Bataille pour la présidence d'Engie : coups bas, sexisme et boules puantes, Le Monde. Mis en ligne le 13 février 2018)
    5. (En particulier) (Christianisme) Siège placé au haut du ch?ur, dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement. ? voir cathèdre.
      • Le trône épiscopal.
    6. (Ironique) Siège des toilettes.
      • Le trône était fait d'une cuvette de porcelaine blanche, immaculée, encastrée dans une confortable lunette de chêne polie par l'usage et quotidiennement encaustiquée. (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Livre de Poche, page 102)
    7. (Religion) Un des ch?urs de la hiérarchie des anges.
      • Je sais que vous gardez une place au Poète
        Dans les rangs bienheureux des saintes Légions,
        Et que vous l'invitez à l'éternelle fête,
        Des Trônes, des Vertus, des Dominations.
        (Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857, extrait du poème Bénédiction)
      • Voici comment s'exprime saint Grégoire le Biglosse : « Nous reconnaissons neuf degrés ou ordres d'Anges, parce que la Parole de Dieu rend témoignage des Anges, des Archanges, des Vertus, des Puissances, des Principautés, des Dominations, des Trônes, des Chérubins et des Séraphins. (Macaire, Théologie dogmatique orthodoxe, tome 1, traduit du russe par un russe, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1859, page 484)
      • Afin d'en finir avec cette orfèvrerie symbolique, disons encore que [?] la sarde évoque les Séraphins, la topaze les Chérubins, le jaspe les Trônes, la chrysolithe les Dominations, le saphir les Vertus, l'onyx les Puissances, le béryl les Principautés, le rubis les Archanges et l'émeraude les Anges. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
      • [?] et l'étonnement éternel des Séraphins ou des Trônes à les voir se traîner ainsi dans la boue des siècles? ! (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    TRÔNE. n. m.
    Siège élevé où les souverains sont assis dans les circonstances solennelles. Trône magnifique, superbe, éclatant de pierreries. L'empereur se plaça sur son trône pour recevoir les ambassadeurs. Le roi étant sur son trône. La salle du trône. Il s'emploie figurément pour désigner la Puissance souveraine. Prendre possession du trône. Chasser un prince du trône. Alexandre renversa le trône des Perses. Soutenir un trône chancelant. Relever un trône abattu. Cette victoire servit à affermir le trône du nouveau prince. Tomber du trône. Aspirer au trône. L'héritier du trône. Trône héréditaire. Trône électif. Monter sur le trône, Prendre possession de la souveraineté. Descendre du trône, Abandonner le pouvoir souverain. Discours du trône, Discours prononcé par un souverain constitutionnel à l'ouverture de chaque session des chambres législatives.

    TRÔNE se dit, par extension, du Siège élevé qu'occupe le pape dans certaines cérémonies publiques. Trône épiscopal, Siège placé au haut du chœur, dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement.

    TRÔNES, au pluriel, dans le langage religieux, désigne Un des chœurs de la hiérarchie des Anges. Les Séraphins, les Chérubins et les Trônes.

    Littré

    TRÔNE (trô-n') s. m.
    • 1Siége où les rois, les empereurs s'asseyent dans les fonctions solennelles de la souveraineté. Autour de ce même trône il y en avait vingt-quatre autres, sur lesquels étaient assis vingt-quatre vieillards vêtus de robes blanches, Sacy, Bible, St Jean, Apocal. IV, 4. Sur son trône avec lui j'allais prendre ma place? L'ingrat [Néron]? Se leva par avance, et, courant m'embrasser, Il m'écarta du trône où je m'allais placer, Racine, Brit. I, 1. Vous, enfants, préparez un trône pour Joas, Racine, Ath. V, 3. Un seul de ses trônes [d'Aurengzeb] a été estimé par Tavernier cent soixante millions de son temps, qui en font plus de trois cents du nôtre, Voltaire, M?urs, 194. Loin de se fixer sur ces objets, les regards se portent rapidement sur la statue et sur le trône de Jupiter?; ce chef-d'?uvre de Phidias et de la sculpture fait, au premier aspect, une impression que l'examen ne sert qu'à rendre plus profonde, Barthélemy, Anach. ch. 38.

      Par extension. Il me semble que je les vois déjà [les élus] dans un de ces trônes où ceux qui auront tout quitté jugeront le monde avec Jésus-Christ, Pascal, Lett. à Mlle de Roannez, 3.

    • 2 Fig. Il se dit de Dieu. Ce sont de ces protestations d'Antiochus, dont la justice divine n'est point fléchie, et qui ne pénètrent pas jusqu'au trône de la miséricorde, Bourdaloue, Serm. 18e dim. après la Pentecôt. Domin. t. IV, p. 123. Dieu que la lumière environne? Et dont le trône est porté par les anges, Racine, Esth. I, 5. [Dieu] Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois, Racine, ib. III, 4.
    • 3 Fig. La puissance souveraine. Aujourd'hui dans le trône, et demain dans la boue, Corneille, Poly. IV, 3. Mademoiselle, cousine germaine du roi, Mademoiselle destinée au trône, Sévigné, 9. Toute autre place qu'un trône eût été indigne d'elle, Bossuet, Reine d'Anglet. Un trône indignement renversé et miraculeusement rétabli, Bossuet, Reine d'Anglet. Soit que Dieu élève les trônes, soit qu'il les abaisse, Bossuet, ib. Madame, née sur le trône, avait l'esprit et le c?ur plus haut que sa naissance, Bossuet, Duch. d'Orl. D'une commune voix ils l'appellent au trône, Racine, Bajaz. I, 2. Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas?! vous ignorez le charme empoisonneur, Racine, Ath. IV, 3. Dans les lieux où l'erreur est sur le trône, Massillon, Carême, Parole de Dieu. Le trône, tout imposant qu'il est, ne préserve pas toujours du ridicule, nous l'avons vu, Genlis, Mlle de Lafayette, p. 272, dans POUGENS. Un moment alors se réveilla [chez Napoléon] l'orgueil du trône et du génie, Villemain, Souven. contemp. les Cent-Jours, XII.

      Monter sur le trône, monter au trône, prendre possession de la royauté. Pour remonter au trône, on peut tout hasarder, Corneille, Perthar. III, 2. Et les proscriptions et les guerres civiles Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix Pour monter sur le trône et nous donner des lois, Corneille, Cinna, I, 3.

      Mettre, placer sur le trône, donner la puissance souveraine. Depuis le temps que David avait été mis sur le trône par ordre de Dieu, la souveraine puissance appartenait à sa maison, Bossuet, Hist. II, 5. Quoique les maires, dans les derniers temps, eussent mis sur le trône celui des Mérovingiens qu'ils voulaient, ils n'avaient point pris de roi dans une autre famille, Montesquieu, Esp. XXXI, 16.

      Placer sur le trône, se dit aussi d'un monarque qui prend pour épouse une femme d'un rang inférieur. En Russie, Pierre Ier plaça sur le trône une femme née dans le dernier rang de la société, Genlis, Mme de Maintenon, t. II, p. 105, dans POUGENS.

      Se mettre sur le trône, s'emparer de l'autorité souveraine. Ce traître que Chinaladan? avait fait général de ses armées? prit Chinaladan dans Ninive, détruisit cette grande ville? et se mit sur le trône de son maître, Bossuet, Hist. I, 7.

    • 4 Fig. La personne du souverain, son gouvernement. Ce sont les peuples tout seuls qui donnent aux grands le droit qu'ils ont d'approcher du trône?; et c'est pour les peuples tout seuls que le trône lui-même est élevé, Massillon, Pet. car. Hum. grands. Patkul? fut député de la noblesse livonienne pour porter au trône les plaintes de la province, Voltaire, Charles XII, I.

      Discours du trône, discours que, dans les états constitutionnels, le souverain prononce à l'ouverture de chaque session des assemblées législatives.i Le discours du roi, que l'on appelle dans l'argot de ce temps-ci discours du trône ou discours de la couronne, Alph. Karr, les Guêpes, déc. 1840.

    • 5Siége élevé où le pape se met dans certaines cérémonies publiques.

      Trône épiscopal, le siége qui est au haut du ch?ur dans les églises cathédrales, et où l'évêque se met quand il officie pontificalement.

    • 6 Au plur. Terme de théologie. Un des neuf ch?urs des anges (on met un T majuscule). Parmi tant de Séraphins, de Trônes, d'Ardeurs? nul ne se sentit assez de force pour s'offrir au sacrifice, Chateaubriand, Génie, I, I, 4.
    • 7Le Trône, nom donné parfois à la constellation de Cassiopée, appelée aussi la Chaise.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Que le regne seit del tut remued de Saul e des suens, e li throdnes David seit eshalcied sur Israel e sur Juda dès Dan jesque Bersabée, Rois, p. 129.

    XIIIe s. Saint Jehan en fait ses devises Des sept angels, des sept eglises, Des sept chandeliers où Dieu raie, Des sept lampes ou trosne assises, Où toute charité est gaye, J. de Meung, Tr. 119. N'a plus bele dessous le tron [ciel], Partonop. v. 1710. Sa ureison [prière] ert [était] pure e bone, Devant la face Deu en trone Munte cume fet la fumée De encens ki à Deu agrée, Édouard le confess. v. 734.

    XIVe s. Roan estoit, d'antiquité, La plus orgueilleuse cité Qui fust comme li trosne [ciel] cuevre, Guiart, t. I, p. 197.

    XVe s. Et Trones [anges] sont interpretés sieges et repos de vray jugement, par vraye charité et par plenitude de toute science, Bibl. des ch. 6e série, t. II, p. 134.

    XVIe s. Pour ce que la gloire de Dieu reside en eux [les anges], ils sont nommez ses throsnes, Calvin, Instit. 105. [ô Dieu] Ne partiront jamais, du throsne où tu te sieds, Et la Mort et l'Enfer qui dorment à tes pieds?! D'Aubigné, Tragiques, édit. LALANNE, p. 72.

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    Étymologie de « trône »

    Lat. thronus, du grec ??????, siége.

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    Du moyen français throne, de l'ancien français trone (XIIe siècle), trosne, du latin thronus, du grec ancien ??????, thrónos (« chaise haute, chaise pour les rois »). Cognat de l'italien trono.
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    TRÔNE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. I. Subst. masc. sing. 1. 1remoit. xiies. throne « siège allégorique d'où Dieu est censé régner sur le monde » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, 9, 4: tu siez sur throne); 1remoit. xiies. trone (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 10, 4); 2. a) 1remoit. xiies. throne « siège d'apparat où prend place un souverain dans l'exercice solennel de sa souveraineté » ici métaph. « puissance, autorité du souverain » (Psautier Oxford, 88, 29); ca 1170 trone (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 111, ligne 24); ca 1216 trone « id. du pape » (Anger, Trad. Vie St Grégoire, 1243 ds T.-L.); b) 1550 s'asseoir sur le trône « prendre possession du pouvoir souverain » (Bible Louvain, 1 Rois, 8, 20 d'apr. FEW t. 13, 1, p. 315b); 1640 monter dans le trône (Corneille, Cinna, I, III, 220; monter sur le trône, éd. 1764, correction de Voltaire); 3. 1756 « régime, institution monarchique » renverser le trône (Voltaire, Essai sur l'hist. générale, p. 96); 4. 1808 fam. il est sur son trône se dit d'une personne qui est sur une chaise percée (Hautel t. 2); 1866 trône « siège de cabinet d'aisance » (Delvau); 5. 1904 trône d'une planète (Nouv. Lar. ill.). II. Subst. plur. ca 1265 théol. cath. trosnes « un des neuf ch?urs des anges » (Brunet Latin, Trésor, éd. J. F. Carmody, p. 27, ligne 22); fin xiiies. saints trones (Ms 7218, f. 142 ds La Curne). Empr. au lat. d'époque impérialethronus « trône » (lui-même du gr. ? ? ? ? ? ? ? « siège élevé, trône pour les rois et les dieux; siège de patriarche ou d'évêque, trône épiscopal »), qui s'est substitué à solium « siège, trône »; très fréq. dans la Vulgate, thronus fut comme terme biblique empr. par la plupart des lang. médiév. soit dér. du lat. (cf. ital., esp. trono, port. throne, cat. trona), soit de l'a. fr. (cf. m. angl. trone, m. h. all. trôn, néerl. troon, bret. tron), cf. FEW t. 13, 1, p. 316b.

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    Les rimes de trôné peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en ne

    Rimes de machinée      Rimes de ripoliner      Rimes de cautionnée      Rimes de minets      Rimes de malmenais      Rimes de déclinait      Rimes de signiez      Rimes de ex-dulcinée      Rimes de échelonnaient      Rimes de momentanés      Rimes de aulnaie      Rimes de environné      Rimes de craignait      Rimes de peaufinés      Rimes de bidonnées      Rimes de signée      Rimes de renseignée      Rimes de gravillonnée      Rimes de découronné      Rimes de ratatinait      Rimes de examinés      Rimes de lorgnais      Rimes de détrôné      Rimes de bichonné      Rimes de actionner      Rimes de sermonnez      Rimes de bichonner      Rimes de nouveau-nés      Rimes de reconditionné      Rimes de chantournées      Rimes de disproportionné      Rimes de joigniez      Rimes de promené      Rimes de enfreignez      Rimes de pavané      Rimes de caparaçonnés      Rimes de empoisonnaient      Rimes de subventionnées      Rimes de devinaient      Rimes de dégoulinais      Rimes de boulonnée      Rimes de gainées      Rimes de stagnaient      Rimes de halluciné      Rimes de cannait      Rimes de enchifrené      Rimes de louisianais      Rimes de amidonné      Rimes de déraciné      Rimes de additionnée     

    Mots du jour

    machinée     ripoliner     cautionnée     minets     malmenais     déclinait     signiez     ex-dulcinée     échelonnaient     momentanés     aulnaie     environné     craignait     peaufinés     bidonnées     signée     renseignée     gravillonnée     découronné     ratatinait     examinés     lorgnais     détrôné     bichonné     actionner     sermonnez     bichonner     nouveau-nés     reconditionné     chantournées     disproportionné     joigniez     promené     enfreignez     pavané     caparaçonnés     empoisonnaient     subventionnées     devinaient     dégoulinais     boulonnée     gainées     stagnaient     halluciné     cannait     enchifrené     louisianais     amidonné     déraciné     additionnée     


    Les citations sur « trôné »

    1. Dauphin : Mammifère cétacé delphinidé qui attend la mort de son père pour monter sur le trône.

      Auteur : Noctuel - Source : Dictionnaire français-rosse


    2. La morgue de la noblesse de cour désaffectionna du trône la noblesse de province, autant que celle-ci désaffectionnait la bourgeoisie, en en froissant toutes les vanités.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Illusions perdues (1837-1843)


    3. J'ai toujours horreur des salles à manger ou chambres où, immanquablement, sur une des tables, trône l'évidence arrêtée d'un couple souriant dans la blancheur immaculée de son union. L'horreur conjugale encadrée.

      Auteur : Frédérique Deghelt - Source : La Vie d'une autre (2007)


    4. Comme jadis a fait un roi,
      Il serait bien fichu, je crois,
      De donner le trône et le reste
      Contre un seul cheval camarguais
      Bancal, vieux, borgne, fatigué,
      C'est un modeste.


      Auteur : Georges Brassens - Source : Trompe la mort (1976), Le Modeste


    5. Mieux vaut une heure de communion dans une grande pensée avec un peuple qui ressucite, que toute une existence dans la solitude d'un trône menacé par les uns et méprisé par les autres.

      Auteur : Giuseppe Mazzini - Source : République et Royauté en Italie, I


    6. Quelque tendre et bonne que soit la Mère, elle ne remplace pas plus cette royauté patriarcale que la Femme ne remplace un roi sur le trône ; et si cette exception arrive, il en résulte un être monstrueux.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Rabouilleuse (1842)


    7. Celui qui est né pour obéir, obéirait jusque sur le trône.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


    8. Le mariage, c'est l'état, c'est le trône de la femme.

      Auteur : Jacques Audiberti - Source : Le Mal court (1947)


    9. Si Bonaparte fût resté lieutenant d'artillerie, il serait encore sur le trône.

      Auteur : Henry Monnier - Source : Légende sous un dessin


    10. Sur le plus haut trône du monde, dit à peu près Montaigne, un roi n'est jamais assis que sur son cul. C'est pourquoi la royauté, pour l'esprit, n'est rien.

      Auteur : André Comte-Sponville - Source : Du corps (2009)


    11. Eveillé au bruit de la chute de la Bastille comme au bruit avant-coureur de la chute du trône, Versailles avait passé de la jactance à l'abattement.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Mémoires d'outre-tombe (1848), Partie 1, Livre 5, Chapitre 9


    12. Quand il veut être grivois, il cite du Pétrone: c'est une manière d'échapper à notre temps; tout son effort tend à se désincarner.

      Auteur : Roger Vailland - Source : Drôle de jeu (1945)


    13. Nous sommes tous attachés au trône de l'Etre Suprême par une chaîne souple, qui nous retient sans nous asservir.

      Auteur : Joseph de Maistre - Source : Considérations sur la France (1796)


    14. Peu importe le lieu que l'on choisisse pour son observatoire philosophique, que ce soit un trône, ou Pégase, ou une cime des Alpes, ou un camp de César, ou un cercueil, il sera presque toujours plus élevé que la chaire du professeur.

      Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


    15. Usez, n'abusez point; le sage ainsi l'ordonne.
      Je fuis également Epictète et Pétrone.
      L'abstinence ou l'excès ne fit jamais d'heureux.


      Auteur : Voltaire - Source : Sept Discours en vers sur l'homme, Sur la nature de plaisir


    16. Les rois n'ont plus de trône, où Dieu n'a plus de temple.

      Auteur : François Joachim de Pierre, cardinal de Bernis - Source : La Religion vengée (1795)


    17. Le pauvre bébé, malgré lui, tient sa mère prisonnière: la mère est au service des besoins de son enfant, elle doit se plier à ses horaires, il trône parfois dans le lit conjugal.

      Auteur : Elisabeth Badinter - Source : Interview dans Libération à propros de son livre Le Conflit, la Femme et la Mère.


    18. Ce triple rang de vieillards, de matrones, de guerriers; ces prêtres, ces nuages d'encens, ce sacrifice, tout sert à donner à se conseil un appareil imposant.

      Auteur : François-René de Chateaubriand - Source : Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert (1801)


    19. Faisons-nous tort à la vertu, nous autres immoralistes?
      Tout aussi peu que les anarchistes aux princes. Ce n'est que depuis qu'on leur tire de nouveau dessus qu'ils sont solidement assis sur leurs trônes. Morale: il faut tirer sur la morale.


      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Le Crépuscule des idoles (1888), Maximes et pointes


    20. Ah! les prières des millions d'hommes qui s'élèvent en même temps vers le trône de Notre Père, comme elles doivent se faire concurrence et s'annuler mutuellement!

      Auteur : John Steinbeck - Source : Tortilla Flat (1935)


    21. N'est-ce pas vouloir détrôner la perfection que d'essayer à tuer les charmes de la mémoire et les espérances qui survivent à un amant perdu, précisément parce qu'il n'a réveillé que des désirs, tout ce que l'amour a de plus beau, de plus séduisant.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Femme de trente ans (1834)


    22. La curiosité telle que tu l'entends n'est elle pas surtout un art ? Un art de bifurquer ? Un art de naviguer ? Un art de vivre? Un art de voyager à peu de frais ? Un remède à l'indifférence? Un désir de voir par soi-même, de lire sans consigne, de poser et de se poser des questions tout le temps d'une existence, de ne pas perdre la fraîcheur si tôt détrônée de l'enfant ? Une manière d'être vivant, de te sentir vivant, jusqu'à la fin de ton temps sur terre ?

      Auteur : Jean-Pierre Martin - Source : La curiosité (2019)


    23. Mépriser l'argent, c'est détrôner un roi.

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


    24. Trône, à t'abandonner je ne puis consentir.

      Auteur : Pierre Corneille - Source : Rodogune, princesse des Parthes (1644), V, 1


    25. Ah ! le peuple ! océan ! onde sans cesse émue,
      Où l'on ne jette rien sans que tout ne remue !
      Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau !
      Miroir où rarement un roi se voit en beau !


      Auteur : Victor Hugo - Source : Hernani ou l'Honneur castillan (1830), IV, 2


    Les citations sur trôné renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot trone en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « trone »

    TrocTrochanterTrochéeTrochetTrochisqueTrochoïdeTrochureTroëneTrogneTrognonTrognonnerTroïkaTroisTroisièmeTrôleTrôlerTrombeTromboneTrompeTrompé, éeTromperTromperieTrompeterTrompetteTrompetteTrompettisteTrompeur, euseTrompeusementTroncTroncatureTronce ou troncheTronchetTronçonTronçonné, éeTronçonnementTronçonnerTrôneTronqué, éeTronquementTronquerTropTropeTrophéeTropidogastreTropiqueTropisteTropologieTropologiqueTroquerTroqueur, euse

    Les mots débutant par tro  Les mots débutant par tr

    TroarntrobriandaistroctrocarttrochaïquetrochantertrocheTrochetrochéeTrochèrestrochurestrocsTrocy-en-MultientroènetroènesTroësnestroglodytetroglodytestroglodytiquetroglodytiquestrogneTrognéetrognestrognontrognonsTroguéryTroguestroïkatroïkastroisTrois-Bassinstrois-deuxTrois-DomainesTrois-FondsTrois-Fontaines-l'Abbayetrois-huitTrois-Îletstrois-mâtsTrois-MontsTrois-MoutiersTrois-PalisTrois-Pierrestrois-pointsTrois-PontsTrois-Puitstrois-quartstrois-quatreTrois-Rivièrestrois-sixTrois-Vèvres

    Les synonymes de « trone»

    Les synonymes de trôné :

      1. fauteuil
      2. siège
      3. bergère
      4. canapé
      5. causeuse
      6. cabriolet
      7. berceuse
      8. chaire
      9. royauté
      10. monarchie
      11. couronne
      12. sceptre
      13. banc
      14. chaise
      15. divan
      16. sofa
      17. tabouret
      18. dynastie

    synonymes de trôné

    Fréquence et usage du mot trôné dans le temps


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