Définition de « dimanche »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot dimanche de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur dimanche pour aider à enrichir la compréhension du mot Dimanche et répondre à la question quelle est la définition de dimanche ?

NOM genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|di.m???) dimanche (m)

  • (ucf|septième)(réf) jour de la semaine. Suit le samedi et précède le lundi. - Le dimanche est un jour de repos.

  • (ext) Jour de repos et de vacances. - C’est dimanche aujourd’hui, on ne travaille pas.

  • (vx) (ucf|défaut) ou absence d’application de peinture, de goudron, par exemple sur une coque de navire. (-note-) : (RÉF) Le dimanche correspond dans la langue courante au septième et dernier jour de la semaine. Cependant, d’après le (R:DAF9), c’est aussi « traditionnellement, et aujourd’hui encore dans la langue religieuse, le premier jour de la semaine qui commémore la résurrection du Christ », le septième jour étant, dans les religions judéochrétiennes, samedi, le jour du sabbat. C’est pour cette raison que certains calendriers affichent le dimanche comme le premier jour de la semaine.
    Expression : habits du dimanche, vêtements de cérémonie et de fête.

    Approchant : endimanché, endimancher



    Définitions de « dimanche »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    DIMANCHE, subst. masc.

    A.? Jour de la semaine sanctifié par le Christianisme et plus généralement consacré au loisir. Dimanche des brandons*, dimanche gras*; dimanches et jours de fête; école* du dimanche. Synon. relig. jour du Seigneur.À la campagne, le dimanche est peint dans l'air et sur la terre. Ainsi que ses habitants, le village ou le bourg semble avoir pris ses vêtements de fête, ses souliers neufs, sa veste de velours, le haut col de chemise (Gozlan, Notaire,1836, p. 96).Chanter le Credo à la messe du dimanche (Bremond, Hist. sent. relig.,t. 3, 1921, p. 398):
    1. Selon la jurisprudence des collèges, le dimanche et le jeudi étaient nos jours de congé; mais les offices, auxquels nous assistions très-exactement, employaient si bien le dimanche, que nous considérions le jeudi comme notre seul jour de fête. Balzac,Louis Lambert,1832,p. 75.
    2. Le dimanche n'est pas un jour normal, physiologique, c'est un hiatus, une solution de continuité dans la trame des jours vivants. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Jardin des bêtes sauvages, 1934, p. 112.
    ? P. ext.
    ? Fête religieuse importante et chômée (qui ne tombe pas nécessairement un dimanche). Dimanche de Toussaint. « Les grands dimanches », comme Noël et Pâques (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 32).
    Rem. On rencontre ds la docum. le tour fam. jour de dimanche (cf. automne ex. 3).
    ? Jour de repos, de fête. Ce jour là vois-tu, c'est mon jour de congé, c'est mon dimanche, et je tâche qu'il y en ait plusieurs dans la semaine (Bayard, Mari camp.,1844, II, 6, p. 170):
    3. Je venais d'arriver à Paris; j'étais employé dans un ministère, et les dimanches m'apparaissaient comme des fêtes extraordinaires, pleines d'un bonheur exubérant, bien qu'il ne se passât jamais rien d'étonnant. C'est tous les jours dimanche, aujourd'hui. Mais je regrette le temps où je n'en avais qu'un par semaine. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Souvenir, 1884, p. 532.
    4. ? C'est dimanche, dit Marie à ce moment-là. ? Ah! Vous avez fait le compte des jours vous aussi? ? Non, dit-elle [à Saint-Jean], pourquoi? Est-ce que c'est vraiment dimanche? ... Je disais ça parce que tout va bien. Giono, Batailles dans la montagne,1937, p. 270.
    ? P. méton., vieilli. Réception donnée le dimanche. Je me vois forcé de supprimer pendant quelque temps mes dimanches (Flaub., Corresp.,1869, p. 176).
    ? P. métaph. La société d'un ami m'est tout un dimanche (Sand, Maîtres sonneurs,1853, p. 79).
    ? Locutions (vieillies)
    ? adv., fam. Dimanche (après la grand-messe). Jamais (cf. France 1907). Sens devant dimanche. Sens dessus-dessous, à l'envers. Sens devant dimanche, à l'envers l'un de l'autre comme des danseurs qui tournent autour l'un de l'autre sans jamais parvenir tout à fait à se voir la figure! (Claudel, Échange,1954, I, p. 735).
    ? verbales. Faire ses (beaux) dimanches de qqc. En user dans une circonstance de fête, dans une solennité. Son habit de noces (...) dont il avait fait si longtemps ses dimanches (Sand, Hist. vie,t. 2, 1855, p. 97).Ce que MmeBosse jette à mes cabots : des ratas, que d'autres seraient contents de faire leur dimanche avec (Martin du G., Vieille Fr.,1933, p. 1036).
    B.? [Dans des syntagmes prép. plus ou moins figés de/du dimanche, en dimanche]
    1. [P. allus. au climat de fête qu'apporte ce jour]
    ? Air de dimanche. Air de fête, de gaieté. Les boutiques se remplissent et les rues s'animent. Le village prend un air de dimanche (Dorgelès, Croix de bois,1919, p. 105).Moûlu rentre, rose et frais, avec un air de dimanche (Sartre, Mort ds âme,1949, p. 257).
    ? Costume, habits, toilette du(des) dimanche(s). Vêtements de cérémonie, de fête. Anton. fam. de tous les jours.MmeGuillaume revêtit ses habits du dimanche (Arland, Ordre,1929, p. 488).Toutes les classes de la société défilent [devant le photographe] en costume du dimanche (Prinet, Phot.,1945, p. 84).
    ? P. méton. S'habiller de/en dimanche. Prendre ses plus beaux habits. Synon. s'endimancher.Catherine, habillée en dimanche (Erckm.-Chatr., Conscrit 1813,1864, p. 19).Des enfants habillés de dimanche (Giono, Regain,1930, p. 184).
    2. [P. allus. au climat de détente qu'apporte ce jour; le déterminé désigne une pers.]
    a) Qui profite du dimanche pour se livrer à ses loisirs favoris. Promeneur du dimanche. Tous les buveurs du dimanche, (...) étaient attablés devant les portes (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 54).
    b) Péj. Qui ne se livre à certaines activités que le dimanche et par suite, s'y révèle malhabile ou inexpérimenté. Chauffeur, conducteur du dimanche. Ces peintres du dimanche qui sont des milliers pour un seul douanier Rousseau (Vialar, Débucher,1953, p. 90).
    Rem. 1. Les dict. gén. du xixeet du xxes. définissent le dimanche comme « le premier jour de la semaine », sauf Ac. 1932 : ,,le septième jour de la semaine`` et Quillet 1965 : ,,le premier ou, selon d'autres, le dernier jour de la semaine``. Si certains usages (p. ex. liturg., législ. du travail) continuent d'en faire le premier jour de la semaine, il apparaît plus souvent, notamment sur les calendriers, comme le dernier (cf. Aragon, Crève-c?ur, 1941, p. 18); par ailleurs, en raison de son aspect spécifique, il est fréquemment opposé aux autres jours de la semaine, par rapport auxquels il est senti en solution de continuité (cf. supra ex. 2). 2. On rencontre ds la docum. a) Dimanchard, subst. et adj. masc., rare. Je me sens extraordinairement dimanchard! (Goncourt, Journal, 1896, p. 1004). Le dimanchard y fourmille [au café] (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 21). b) Dimanchement, adv. rare. Comme il convient le dimanche. (cf. Rheims 1969). Dimanche des Rameaux... À l'ombre des feuilles les eaux lentes se recueillent dimanchement (Jammes, De l'angélus, 1898, p. 54).
    Prononc. et Orth. : [dim? ?:?]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1131 dïen enche (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 1430); début xives. dymanche (J. de Joinville, Hist. St Louis, éd. N. de Wailly, 1874, § 45); 1690 les habits du dimanche (Fur.). Du lat. chrét. dies dominicus « jour du Seigneur » devenu *didominicu, puis par dissimilation consonantique *diominicu; dès ca 1119 l'a fr. dïemeine d'apr. l'adj. a. fr. demaine (< lat. dominicus) « seigneurial; principal; propre » : Ph. de Thaon, Comput, 2198 ds T.-L., s.v. demaine : Iloc iert icel di Qu'apelum diemeine, Le jurn Jesu demaine. Fréq. abs. littér. : 8 655. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 8 785, b) 19 814; xxes. : a) 16 320, b) 8 878. Bbg. Baehr (R.). Zu den romanischen Wochentagsnamen. In : [Mél. Rohlfs (G.)]. Halle, 1958, pp. 26-56. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 396. ? Grimaud (F.). Petit gloss. du jeu de boules. Vie Lang. 1969, p. 113. ? La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 56.


    Wiktionnaire


    Adverbe - français

    dimanche \di.m???\ adverbe de temps

    1. Le jour du dimanche. Note d'usage : Peut être suivi de matin, soir ou une date sans article.
      • Je pars dimanche.

    Nom commun - français

    dimanche \di.m???\ masculin

    1. Septième?[1] jour de la semaine. Suit le samedi et précède le lundi.
      • Au commencement du mois d'avril 1813, il y eut un dimanche dont la matinée promettait un de ces beaux jours [?]. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
      • De nouveau il crachinait. Le printemps du dimanche n'avait été qu'un faux-semblant et l'aube du lundi avait ramené les nuages. (Pierre Lucas, Police des m?urs, n° 66 : Les dingues du Hainaut, Vauvenargues, 2014, chapitre 11)
      • Pour Alexis, Gustave et Clotilde, le dimanche ne présentait qu'un intérêt négatif, celui de ne pas aller à l'école. Autrement, c'était un jour de vide et de perfection, une mauvaise copie des autres jours, triste comme les premiers jours de la Bible quand on n'était pas encore abrité du bon Dieu qui vous observait du coin d'un nuage, ou en posant son ?il dans un triangle. (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 178)
      • Il n'y avait plus qu'a faucher le blé noir, arracher les pommes de terre et gauler noix et châtaignes ; de ceci les gamins se chargeaient le jeudi et le dimanche, pour se distraire. (Henri Bachelin, Le Village, Marivole Éditions, 2013, chapitre 3)
      • Pas grand-chose, ses quelque part, rien que des dimanches, des lundis de Pentecôte, des 14 Juillet, des jeudis de l'Ascension pour un pique-nique en forêt, un après-midi à la plage à sept ou huit kilomètres de chez nous. (Irène Frain, Il me fallait de l'aventure, La Tour-d'Aigues : Éditions de l'Aube, 2018)
    2. (Christianisme) Ce jour en tant que jour saint de la semaine.
      • Le lendemain, il partit au jour et se dirigea sur Cologne. C'était le saint jour du dimanche, et, comme il y entrait à l'heure de la messe, il vit chacun se diriger vers l'église. (Alexandre Dumas, Othon l'archer, 1839)
      • Le bruit court que c'est dimanche. Ce n'est pas le curé qui le confirmera. Il a refusé de dire la grand'messe et a célébré l'office dans sa chambre, tout seul. (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
      • Elles sont si attachées aux principes de la religion, telle qu'elles la comprennent, que s'il leur arrive de jouer aux dames le dimanche, et si l'une a gagné sur l'autre une mise de dix sous, elle ne la repayera que le lendemain, parce que toute transaction d'argent est inconvenante par ce jour sanctifié. (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 206)
    3. Ce jour comme seul jour de la semaine où l'on peut profiter d'un privilège, d'un plaisir particulier.
      • Le dimanche nous avions chacun un cruchon de bière fraîche ; je connus ce que c'est que la bière fraîche. (Alain, Souvenirs de guerre, page 171, Hartmann, 1937)
    4. Ce jour comme jour de repos ou de congé de la semaine.
      • C'est dimanche aujourd'hui, on ne travaille pas.
      • Les dimanches étaient mes meilleurs jours, parce que le dimanche on ne fait pas de musique dans les rues de Londres, et je pouvais alors librement m'abandonner à ma tristesse, en me promenant avec Mattia et Capi. (Hector Malot, Sans famille, 1878)
      • C'est dimanche : derrière les docks, le long de la mer, près de la gare aux marchandises, tout autour de la ville il y a des hangars vides et des machines immobiles dans le noir. (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
      • Les heures de ces dimanches pareillement nus, glissent, lentes, torpides. Le temps semble s'être arrêté... (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
      • Paul Raynaud nous agaçait avec son slogan un peu aigre : « Finie, la semaine des deux dimanches. » (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 295)
      • Toujours imperturbablement ouvert, le Virgin des Champs était la sortie du dimanche pour les étudiants de l'Ouest parisien autant que pour les zy-va de Gennevilliers. Un des derniers points de jonction physique réel entre des univers antagonistes. (Aude Lancelin, Tombeau pour Virgin Megastore, dans Marianne, du 12 janvier 2012)
    5. (France) Somme d'argent que l'on donne généralement à un enfant le dimanche.
      • Le samedi soir, il rapportait à sa femme toute sa paye et elle lui donnait son dimanche pour qu'il aille jouer aux dominos, boire son petit verre. (Annie Ernaux, La place, Le Livre de Poche, page 25)
    6. (Vieilli) Défaut ou absence d'application de peinture, de goudron, par exemple sur une coque de navire.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    DIMANCHE. n. m.
    Septième jour de la semaine, qui est consacré particulièrement aux pratiques de la religion chrétienne et qu'on appelle encore quelquefois le Jour du Seigneur. Le premier dimanche du mois, de l'avent, de carême. Dimanche des Rameaux. Dimanche de Pâques. Dimanche de Quasimodo. C'est une obligation imposée par la religion catholique d'entendre la messe tous les dimanches. Il faut sanctifier le dimanche. Dimanche gras, Celui qui précède le mercredi des Cendres. Habits du dimanche, Vêtements de cérémonie et de fête. Par extension et familièrement, il signifie Jour de repos et de vacances. C'est dimanche aujourd'hui, on ne travaille pas.

    Littré

    DIMANCHE (di-man-ch') s. m.
    • 1Le premier jour de la semaine, celui qui est consacré aux exercices de dévotion chez les chrétiens. Le premier dimanche du mois. Observer, sanctifier le dimanche. Mère Jeanne avec ses habits de dimanche, c'est la plus aimable femme de village que j'aie jamais vue, Sévigné, 141.

      Brave comme un dimanche [très bien paré], Hist. du Théâtre fr. t. VIII, p. 184, dans LACURNE.

      Fig. Jour de fête, de plaisir. Grâce à l'or de mon jeune amant, Là tous mes jours sont des dimanches, Béranger, Cinq étages.

      Le dimanche gras, celui qui précède le mercredi des Cendres.

      Dimanche se dit quelquefois pour un temps à venir indéterminé, surtout en parlant à celui qui fait actuellement ce qu'on ne lui demande pas et qu'il n'a pas le temps de faire. Tu éternueras dimanche [Bartholo parlant à un domestique qui éternuait sans cesse], Beaumarchais, Barbier, II, 7.

      Air de dimanche, air de fête, de gaieté. Il y a un petit air de dimanche gras répandu sur cette lettre, qui la rend d'un goût nonpareil, Sévigné, 125.

    • 2 Terme de marine. Palan portatif.

      Le plus petit des palans dont on fait usage dans les grands bâtiments.


      PROVERBE

      Tel qui rit vendredi dimanche pleurera, Racine, Plaid. I, 1.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Là le truevent li mès [messagers] à jour de diemaine, Sax. XX.

    XIIIe s. Adonc assembla tous li pueples de Venise à un diemenche qu'il fu moult grans feste de saint Marc, Villehardouin, XXXIX. Tout droit un diemenche, ainsi com je l'enten, Berte, IX. C'iert [c'étoit] diemanche par matin, Ren. 8901. Ce fu une dimence que l'os [armée] fu estormie, Dont oïssiés mil grailes soner à la bondie?; Crestiien et paien chascuns s'enseigne escrie, Ch. d'Ant. I, 422. Donc devez vous croire fermement touz les articles de la foy, lesquiex les apostres tesmoingnent aussi comme vous oez chanter au dymanche en la credo, Joinville, 198.

    XVIe s. Naquit un dimanche ou feste, Qui n'aime que besogne faite, Leroux de Lincy, Prov. t. I, p. 97.

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    Encyclopédie, 1re édition

    DIMANCHE, s. m. (Hist. & Discipl. ecclésiast.) jour du Seigneur. Le dimanche considéré dans l'ordre de la semaine, répond au jour du Soleil chez les Payens ; considéré comme fête consacrée à Dieu, il répond au sabbat des Juifs, & en est même une suite ; avec cette différence pourtant que le sabbat étoit célébré le samedi. Les premiers chrétiens transporterent au jour suivant la célébration du sabbat ou du dimanche, & cela pour honorer la résurrection du Sauveur, laquelle fut manifestée ce jour-là ; jour qui commençoit la semaine chez les Juifs & chez les Payens, comme il la commence encore parmi nous.

    Le jour qu'on appelle du Soleil, dit S. Justin, martyr, dans son apologie pour les chrétiens ; tous ceux qui demeurent à la ville ou à la campagne, s'assemblent en un même lieu, & là on lit les écrits des Apôtres & des Prophetes, autant que l'on a de tems. Il fait ensuite la description de la lithurgie, qui consistoit pour lors en ce qu'après la lecture des livres saints, le pasteur, dans une espece de prône ou d'homélie, expliquoit les vérités qu'on venoit d'entendre, & exhortoit le peuple à les mettre en pratique : puis on récitoit les prieres qui se faisoient en commun, & qui étoient suivies de la consecration du pain & du vin, que l'on distribuoit ensuite à tous les fideles. Enfin on recevoit les aumônes volontaires des assistans, lesquelles étoient employées par le pasteur à soulager les pauvres, les orphelins, les veuves, les malades, les prisonniers, &c.

    On trouve dans les bréviaires & autres livres lithurgiques, des dimanches de la premiere & de la seconde classe ; ceux de la premiere sont les dimanches des Rameaux, de Pâques, de Quasimodo, de la Pentecôre, la Quadragésime ; ceux de la seconde sont les dimanches ordinaires. Autrefois tous les dimanches de l'année avoient chacun leur nom, tiré de l'introït de la messe du jour ; mais on n'a retenu cette coûtume que pour quelques dimanches du carême, qu'on désigne pour cette raison par les mots de reminiscere, oculi, lætare, judica.

    L'Église ordonne pour le dimanche de s'abstenir des ?uvres serviles, suivant en cela l'institution du Créateur : elle prescrit encore des devoirs & des pratiques de piété ; en un mot un culte public & connu. La cessation des ?uvres serviles est assez bien observée le dimanche, & il est rare qu'on manque à cette partie du précepte, à moins qu'on n'y soit autorisé par les supérieurs, comme il arrive quelquefois pour des travaux publics & pressans, ou pour certaines opérations champêtres qu'il est souvent impossible de différer sans s'exposer à des pertes considérables, & qui intéressent la société. On a beaucoup moins d'égard pour les fêtes, & je remarque depuis quelque tems à Paris que plusieurs ouvriers, les maçons entr'autres, s'occupent de leur métier ces jours-là, comme à l'ordinaire, même en travaillant pour des particuliers.

    M. l'abbé de Saint-Pierre qui a tant écrit sur la science du gouvernement, ne regarde la prohibition de travailler le dimanche (Voyez ?uvres politiq. tome VII. p. 73 & suivantes), que comme une regle de discipline ecclésiastique, laquelle suppose à faux que tout le monde peut chommer ce jour-là sans s'incommoder notablement. Sur cela il prend en main la cause de l'indigent (ibid. p. 76.) & non content de remettre en sa faveur toutes les fêtes au dimanche, il voudroit qu'on accordât aux pauvres une partie considérable de ce grand jour pour l'employer à des travaux utiles, & pour subvenir par-là plus sûrement aux besoins de leurs familles. Au reste on est pauvre, selon lui, dès qu'on n'a pas assez de revenu pour se procurer six cents livres de pain. A ce compte il y a bien des pauvres parmi nous.

    Quoi qu'il en soit, il prétend que si on leur accordoit pour tous les dimanches la liberté du travail après midi, supposé la messe & l'instruction du matin, ce seroit une ?uvre de charité bien favorable à tant de pauvres familles, & conséquemment aux hôpitaux ; le gain que feroient les sujets par cette simple permission, se monte, suivant son calcul, à plus de vingt millions par an. Or, dit-il (ibid. p. 74), quelle aumône ne seroit-ce point qu'une aumône annuelle de vingt millions répandue avec proportion sur les plus pauvres ? N'est-ce pas là un objet digne d'un concile national qui pourroit ainsi perfectionner une ancienne regle ecclésiastique, & la rendre encore plus conforme à l'esprit de justice & de bienfaisance, c'est à-dire plus chrétienne dans le fond qu'elle n'est aujourd'hui ? A l'égard même de ceux qui ne sont pas pauvres, il y a une considération qui porte à croire que si après la messe & les instructions du matin, ils se remettoient l'après-midi à leur travail & à leur négoce, ils n'iroient pas au cabaret dépenser, au grand préjudice de leurs familles, une partie de ce qu'ils ont gagné dans la semaine ; ils ne s'enyvreroient pas, ils ne se querelleroient pas, & ils éviteroient ainsi les maux que causent l'oisiveté & la cessation d'un travail innocent, utile pour eux & pour l'état.

    Si les évêques qui ont formé les premiers canons, avoient vû des cabarets & des jeux établis, s'ils avoient prévû tous les desordres que devoient causer l'oisiveté & la cessation d'occupation journaliere, ils se seroient bornés a l'audition de la messe & à l'assistance aux instructions du matin, &c.

    Toute cette doctrine semble assez plausible ; le mal est qu'elle paroît absolument contraire au précepte divin : septimo die cessabis (Exod. 23. 12.) ; difficulté qui se présente naturellement, mais que notre auteur ne s'est pas mis en devoir de résoudre. Tâchons de la lever nous-mêmes cette difficulté, en montrant la destination, le but & les motifs du repos sabbatique.

    L'Ecriture dit : sex diebus operaberis, & facies omnia opera tua. Deut. 5. 13. Sex diebus operaberis, septimo die cessabis, ut requiescat bos & asinus tuus, & refrigeretur filius ancillæ tuæ & advena. Exod. 23. 12. « Vous vous occuperez pendant six jours à vos différens ouvrages ; mais vous les cesserez le septieme, afin que votre b?uf & votre âne se repose, & que le fils de votre esclave & l'étranger qui est parmi vous puisse prendre quelque relâche, & même quelque divertissement » ; car c'est-là ce que signifie le refrigeretur de la Vulgate. Or ce que Dieu dit ici en faveur des animaux, en faveur des étrangers & des esclaves, doit s'entendre à plus forte raison en faveur des citoyens libres ; ainsi un délassement honnête, & qui doit être commun à tous, devient la destination essentielle du sabbat. Il paroît même que la cessation des ouvrages prescrite au septieme jour, est moins dans son institution une observance religieuse qu'un réglement politique pour assûrer aux hommes & aux bêtes de service, un repos qui leur est nécessaire pour la continuité des travaux.

    Cette proposition est encore mieux établie par le passage suivant, dans lequel Moyse rappelle aux Israëlites la vraie destination du sabbat. « septimus dies, dit-il, sabbati est, id est requies domini Dei tui ; non facies in eo quidquam operis tu & filius tuus & filia, servus & ancilla, & bos & asinus, & omne jumentum tuum, & peregrinus qui est inter portas tuas, ut requiescat servus tuus & ancilla tua sicut & tu. Memento quod & ipse servieris in Ægypto, & eduxerit te inde Dominus Deus tuus in manu forti & brachio extento ; idcirco præcepit tibi ut observares diem sabbati. Deut. 5. 14. Le septieme jour est le repos du Seigneur votre Dieu ; ni vous ni vos enfans, vos esclaves ni vos bêtes, ni l'étranger habitué dans vos villes, vous ne ferez ce jour là aucune sorte d'ouvrages, afin que les esclaves de tout sexe qui vous sont assujettis, puissent se reposer aussi-bien que vous. En effet (ajoûte-t-il, toûjours plaidant la cause du malheureux), souvenez-vous que vous avez été vous-même dans la servitude ; que Dieu par des prodiges de sa puissance vous a retiré de cet état misérable : c'est dans cette vûe de commisération & de repos nécessaire à tous, que Dieu vous a commandé l'observation du sabbat ».

    De ce passage si formel & si précis, d'ailleurs si conforme à ce qu'a dit le Sauveur (Marc 2. 27.), que le sabbat est fait pour l'homme, & non l'homme pour le sabbat, je conclus que l'intention du créateur, en instituant un repos de précepte, a été non-seulement de réserver un jour pour son culte, mais encore de procurer quelque délassement aux travailleurs, esclaves ou mercenaires, de peur que des maîtres barbares & impitoyables ne les fissent succomber sous le poids d'un travail trop continu.

    Je conclus ensuite que le sabbat, dès-là qu'il est établi pour l'homme, ne doit pas lui devenir dommageable ; qu'ainsi l'on peut manquer au précepte du repos sabbatique, lorsque la nécessité ou la grande utilité l'exige pour le bien de l'homme ; qu'on peut par conséquent au jour du sabbat faire tête à l'ennemi, quicumque venerit ad nos in bello die sabbatorum, pugnemus adversus eum. 1. Mach. 2. 41. soigner son bétail, unusquisque vestrûm sabbato non solvit bovem suum? & ducit ad æquare. Luc. 13. 15. sauver sa brebis, si ceciderit hæc sabbatis in foveam, nonne tenebit & levabit eam (ovem.) Mat. 12. 11. apprêter à manger, &c. Et je conclus encore, en vertu du même raisonnement, que l'artisan, le manouvrier qui en travaillant ne vit d'ordinaire qu'à demi, peut employer partie du dimanche à des opérations utiles, tant pour éviter le desordre & les folles dépenses, que pour être plus en état de fournir aux besoins d'une famille languissante, & d'éloigner de lui, s'il le peut, la disette & la misere ; maladies trop communes en Europe, sur-tout parmi nous.

    Envain nous opposeroit-on l'article du Décalogue qui ordonne de sanctifier le jour du sabbat, memento ut diem sabbati sanctifices (Exod. 20. 8.), attendu que ce qu'on a dit ci-devant sur cette matiere, n'exclut point le culte établi par l'Église pour la sanctification des dimanches ; outre que la vraie signification des termes saint & sanctifier prise dans la langue originale, n'a peut-être jamais été bien développée. Mais sans entrer dans cette discussion, sur laquelle on pourroit dire des choses intéressantes, je crois avoir prouvé solidement qu'une des fins principales du sabbat a été le délassement, le repos & le bien-être des travailleurs ; que par conséquent si la cessation des ?uvres serviles, loin de produire ces avantages, y devient en certains cas absolument contraire, ce qui n'arrive que trop à l'égard du pauvre, il convient alors de bien pénétrer le sens de la loi, & d'abandonner la lettre qui n'exprime que le repos & l'inaction, pour s'attacher constamment à l'esprit qui subordonne toûjours ce repos au vrai bien du travailleur, & qui conseille même les travaux pénibles, dès qu'ils sont nécessaires pour prévenir des ruines ou des dommages, comme il est démontré par les passages déjà cités.

    Revenons à M. l'abbé de Saint-Pierre, & tenons comme lui pour certain que si l'on permettoit aux pauvres de travailler le dimanche après midi, arrangement qui leur seroit très-profitable, on rentreroit véritablement dans l'esprit du législateur, puisque enfin le sabbat est fait pour eux, & qu'ils ne sont point faits pour le sabbat. (Marc. 2. 27.)

    On l'a déja dit : on peut estimer à plus de vingt millions par an le gain que feroient les pauvres par cette liberté du travail. Une telle ?conomie mérite bien, ce me semble, l'attention du ministere, puisque souvent pour de moindres considérations l'on permet de travailler les fêtes & dimanches, comme nous l'avons remarqué plus haut. Mais en attendant qu'il se fasse là-dessus un réglement avantageux aux pauvres familles, ne peut-on pas proposer dans le même esprit, d'employer quelques heures de ce saint jour pour procurer à tous les villages & hameaux certaines commodités qui leur manquent assez souvent ; un puits, par exemple, une fontaine, un abreuvoir, une laverie, & c. & sur-tout pour rendre les chemins beaucoup plus aisés qu'on ne les trouve d'ordinaire dans les campagnes éloignées. En effet, quoique les grandes routes soient en bon état presque par tout le royaume, il reste encore plusieurs chemins de traverse où il y a beaucoup à refaire, & dont la réparation seroit très-utile aux peuples.

    A peine est-il une paroisse dans les campagnes où il n'y ait quelques passages difficiles ; ici des marres & des eaux sans écoulement, là une fondriere profonde & dangereuse ; ailleurs une colline trop inégale & trop roide : c'en est assez pour rendre certains endroits impraticables, & pour faire périr de tems à autre quelque malheureux. Cependant tout cela peut se corriger sans grande dépense, & sans qu'il y faille autre chose que le travail & l'industrie des peuples intéressés.

    J'en dis autant des travaux qu'il faudroit entreprendre pour avoir des fontaines, des abbreuvoirs & autres commodités dans les lieux où l'on en manque. Il est certain que la plûpart de ces choses pourroient s'exécuter à peu de frais : il n'y faudroit que le concours unanime des habitans ; & avec un peu de tems & de persévérance, il en résulteroit pour tout le monde des utilités sensibles.

    Or puisque Jesus-Christ fait entendre clairement qu'il est permis de relever un animal tombé dans une fosse, & de faire toute autre bonne ?uvre le jour du sabbat, licet sabbatis bene facere (Matth. ch. 12.), ne peut-on pas regarder comme ?uvre de bienfaisance, & par conséquent ?uvre des plus licites, le travail qu'on employeroit à ces sortes d'ouvrages ? Et après les instructions & les offices de paroisse, que peut-on faire de plus chrétien que de consacrer quelques heures à des entreprises si utiles & si loüables ? De telles occupations ne vaudroient-elles pas bien les délassemens honnêtes qu'on nous accorde sans difficulté, pour ne rien dire des excès & des abus que l'oisiveté des fêtes entraîne infailliblement ?

    Qu'il me soit permis de placer ici un trait d'érudition prophane. Virgile, l'un des grands maîtres de la théologie payenne, approuve hautement certaines occupations champêtres usitées de son tems aux jours de fêtes ; il assûre même que la religion & les lois les autorisent également :

    Quippe etiam festis quædam exercere diebus
    Fas & jura sinunt, rivos deducere nulla
    Relligio vetuit ; segeti prætendere sepem,
    Insidias avibus moliri, incendere vepres,
    Balantumque gregem fluvio mersare salubri.
    Sæpe oleo tardi costas agitator aselli
    Vilibus aut onerat pomis, lapidemque revertens
    Incusum, aut atræ massam picis urbe reportat.

    Georg. lib. I. v. 268.

    & il l'assûre avec d'autant plus de raison, que les travaux aisés qu'il admet ces jours-là, rentrent dans l'esprit de délassement, qui est comme on a vû, un des principes du sabbat.

    Je crois donc qu'un curé intelligent, un gentilhomme, & toute autre personne de poids & de mérite en chaque village, pourroient, sans s'éloigner des vûes de la religion, se mettre en quelque sorte à la tête de ces petits travaux, les conseiller & les conduire, & qu'ainsi l'on pourroit engager tous les habitans de la campagne à se procurer par un travail mutuel & légitime, la facilité des voyages & des charrois, & tant d'autres commodités publiques dont ils sont communément dépourvûs. Cet article est de M. Faiguet, maitre de pension à Paris.

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    Étymologie de « dimanche »

    (1131) De l'ancien français dïenenche, venant du latin dies Dominicus (« jour du Seigneur »).
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    Génev. une dimanche?; bourguig. dimainche?; provenç. dimange, dimergue, ditzmergue?; anc. catal. digmenge?; espagn. et portug. domingo?; ital. domenica. L'italien, l'espagnol et le portugais viennent du latin dominica ou dominicus, sous-entendu dies, jour du Seigneur, dominus?; voy. DOM. Le français est pour didemaine ou di-demenche, jour dominical, contracté en diemenche, de quatre syllabes. Il est masculin ou féminin suivant qu'on fit, comme en latin, dies masculin ou féminin. Demaine vient de l'adjectif fictif dominius, et demenche de dominicus.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    DIMANCHE, subst. masc.
    Étymol. et Hist. Ca 1131 dïen enche (Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 1430); début xives. dymanche (J. de Joinville, Hist. St Louis, éd. N. de Wailly, 1874, § 45); 1690 les habits du dimanche (Fur.). Du lat. chrét. dies dominicus « jour du Seigneur » devenu *didominicu, puis par dissimilation consonantique *diominicu; dès ca 1119 l'a fr. dïemeine d'apr. l'adj. a. fr. demaine (< lat. dominicus) « seigneurial; principal; propre » : Ph. de Thaon, Comput, 2198 ds T.-L., s.v. demaine : Iloc iert icel di Qu'apelum diemeine, Le jurn Jesu demaine.

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    dimanche

    Les rimes de « dimanche »


    On recherche une rime en @S .

    Les rimes de dimanche peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en @S

    Rimes de séance      Rimes de indifférences      Rimes de lancinance      Rimes de enclenche      Rimes de appartenances      Rimes de éloquence      Rimes de quittance      Rimes de avances      Rimes de croissances      Rimes de crédence      Rimes de assurance      Rimes de résilience      Rimes de relances      Rimes de pansent      Rimes de réticences      Rimes de carence      Rimes de anche      Rimes de différences      Rimes de licences      Rimes de allégeances      Rimes de anti-violence      Rimes de revanches      Rimes de penchent      Rimes de clenche      Rimes de invariance      Rimes de relance      Rimes de mésalliances      Rimes de superpuissance      Rimes de avancent      Rimes de reconnaissances      Rimes de trans      Rimes de repentance      Rimes de consonance      Rimes de enclenche      Rimes de planchent      Rimes de ordonnance      Rimes de indigence      Rimes de intendance      Rimes de repensent      Rimes de conséquence      Rimes de opalescence      Rimes de recommences      Rimes de providence      Rimes de distances      Rimes de pense      Rimes de connaissance      Rimes de élance      Rimes de anti-somnolence      Rimes de désespérance      Rimes de étanche     

    Mots du jour

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    Les citations sur « dimanche »

    1. Arabe, ça veut dire ouvert la nuit et le dimanche, dans l'épicerie.

      Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran (2001)


    2. Dimanche dernier, DSK a fait son mea coule pas.

      Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


    3. Il porte des vêtements un peu comme des «habits de fête», avec une gaucherie indélébile et sympathique, en beau paysan endimanché.

      Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : La vagabonde (1910)


    4. Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot.

      Auteur : Henri IV (de France) - Source : Déclaration attribuée à Henri IV par l'archevêque de Paris Hardouin de Péréfixe (1681).


    5. Victoire du PSG: ils ont gagné une heure dans la nuit de samedi à dimanche!

      Auteur : Jacques Ramade - Source : Passage à l'heure d'été 2010.


    6. Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat. Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles et leurs croix d'or.

      Auteur : Alphonse Daudet - Source : Lettres de mon moulin (1866), Le secret de Maître Cornille


    7. Tous les dimanches, Henri IV mettait la poule au pot et la partageait avec ses sujets... Sully lui disait : « Sire, il ne faut tout de même pas oublier que vos deux mamelles sont labourage et pâturage. »

      Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)


    8. Jésus a des funérailles mondiales,
      Tous les dimanches, et depuis vingt siècles.


      Auteur : Charles de Leusse - Source : Le Livre (2004)


    9. Dimanche, c'était la journée des rollers. J'en ai pas fait: j'suis pas en campagne électorale!

      Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


    10. Les faillites aiment les week-ends. Et la vie est pleine de dimanches.

      Auteur : Jean-Paul Dubois - Source : Le cas Sneijder (2011)


    11. Les dimanche et les jours où j'étais libre, j'allais courir les campagnes et les bois des environs, toujours errant, rêvant, soupirant.

      Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


    12. A part quelques exceptions , les fils passent de temps en temps. Souvent accompagnés de leur femme. Les filles, elles, elles passent tout le temps. La plupart des oubliés du dimanche n'ont que des fils.

      Auteur : Valérie Perrin - Source : Les oubliés du dimanche (2017)


    13. Les dimanches, surtout en fin d'après-midi, et si vous êtes seul, ouvrent une brèche dans le temps. Il suffit de s'y glisser.

      Auteur : Patrick Modiano - Source : L'herbe des nuits (2012)


    14. Le dimanche après-midi, dans notre chambre bordélique, nous tentions de passer le temps en fumant une cigarette de marijuana.

      Auteur : Jacques Laurent - Source : Les Bêtises (1971)


    15. Mais on n’ôtera pas de l’esprit de Naïma que la vraie raison d’être des séries télé, ce sont les dimanches de gueule de bois qu’il faut parvenir à remplir sans sortir de chez soi.

      Auteur : Alice Zeniter - Source : L'Art de perdre (2017)


    16. La rêverie est le dimanche de la pensée.

      Auteur : Henri-Frédéric Amiel - Source : Fragments d'un journal intime (1884)


    17. J'aime me promener dans les cimetières après la messe, je suis en quelque sorte en posthume du dimanche.

      Auteur : Piem - Source : Au revoir et encore merci (1993)


    18. Et un imprudent qui travaille un dimanche peut éveiller des curiosités malsaines. Et dites vous bien que ces belles images peuvent devenir très vite des billets touristiques pour Poissy, Clairvaux et autre lieux très réputés. Pas d'amateurs?

      Auteur : Michel Audiard - Source : Le Cave se rebiffe (1962) de Gilles Grangier


    19. L'oisiveté pèse aux races laborieuses. Ce fut un coup de maître de l'instinct anglais de faire du dimanche une journée si sainte et si ennuyeuse, que l'Anglais en vient, à son insu, à désirer le retour des jours de semaine et de travail.

      Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Par-delà le bien et le mal (1886), 189


    20. Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera :
      Tel qui rit vendredi dimanche pleurera.


      Auteur : Jean Racine - Source : Les Plaideurs (1668), I, 1


    21. Dans le Helsinki Sanomat, supplément du dimanche, j'ai lu une fois que la modestie est une marque d'éducation.

      Auteur : Bertolt Brecht - Source : Maître Puntila et son valet Matti (1940)


    22. J'ai pensé que c'était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de changé.

      Auteur : Albert Camus - Source : L'Etranger (1942)


    23. Rien n'exprime avec plus de force la précarité de l'existence que Paris un dimanche après-midi d'automne.

      Auteur : Frédéric Dard - Source : Réflexions sur les gens de chez nous et d'ailleurs (1999)


    24. Ils étaient arrivés en face d'une sorte de guinguette en planches qui, le dimanche, était entourée d'une foule avide de s'ébattre dans l'herbe et de manger des choses froides en écoutant le phonographe.

      Auteur : Georges Simenon - Source : Les Clients d'Avrenos


    25. Il flottait sur la ville rose une atmosphère étonnamment paisible comme si le dimanche matin, même les salauds et les imbéciles faisaient relâche.

      Auteur : Bernard Minier - Source : Glacé (2011)


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    Les synonymes de « dimanche»

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