La définition de Transfusion du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Transfusion
Nature : s. f.
Prononciation : tran-sfu-zion
Etymologie : Lat. transfusionem (voy. ).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de transfusion de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec transfusion pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Transfusion ?
La définition de Transfusion
Action de transfuser.
Toutes les définitions de « transfusion »
Wiktionnaire
Nom commun - français
transfusion \t???s.fy.zj??\ féminin
- Action de transfuser.
- ? Pourquoi on ne lui ferait pas une transfusion de rhum ? Il paraît qu'il n'y a rien de tel que le rhum pour ressusciter les morts. ? (Zoé Valdés, Soleil en solde, nouvelles, 1999, traduit de l'espagnol par Carmen Val Julián, page 48.)
- (Spécialement) Opération par laquelle on fait passer le sang du corps d'un homme ou d'un animal dans celui d'un autre.
Littré
-
1Action de transfuser.
Par extension.
La transfusion des deux scènes paternelles d'Argire et d'Aménaïde [dans Tancrède] en une seule
, Voltaire, Lett. d'Argental, 4 oct. 1760.Fig.
Quand l'affection est mutuelle à un même degré, c'est l'union la plus étroite, c'est le plus parfait accord qui puisse régner entre deux êtres sensibles?; c'est enfin, s'il est permis de le dire, la transfusion et la coexistence de deux âmes
, Marmontel, ?uv. t. XVI, p. 448. -
2Transfusion du sang, opération qu'on avait proposée pour rajeunir l'homme ou le rendre immortel.
La panacée, quelle qu'en fût la composition, la transfusion du sang et les autres moyens qui ont été proposés pour rajeunir ou immortaliser le corps
, Buffon, Hist. nat. hom. ?uv. t. IV, p. 355.Fig.
Nous envoyer, par quelque subtil enchantement, tout le sens, toute la force, toute la santé, toute la joie que vous avez de trop, pour en faire une transfusion dans la machine de ma fille
, Sévigné, à Coulanges, 15 oct. 1695.Aujourd'hui, opération qui consiste à introduire dans les veines d'un animal malade, pour remédier à son état, le sang d'un animal sain, et, d'après les expériences dernières, d'un animal de la même espèce.
Après divers essais, Denis publia une relation de la cure d'un jeune homme qui, attaqué d'une léthargie extraordinaire, en aurait été guéri par la transfusion du sang artériel d'un agneau dans ses veines
, Saint-Foix, Ess. Paris, ?uv. t. IV, p. 393, dans POUGENS.
HISTORIQUE
XVIe s. La creation n'est point une transfusion, comme si on tiroit le vin d'un vaisseau en une bouteille
, Calvin, Instit. 127.
Encyclopédie, 1re édition
TRANSFUSION, s. f. (Méd. Thérapeut. Chirurg.) opération célebre qui consiste à faire passer du sang des vaisseaux d'un animal, immédiatement dans ceux d'un autre. Cette opération fit beaucoup de bruit dans le monde médecin, vers le milieu du siecle passé, environ les années 1664 & les suivantes, jusqu'en 1668 ; sa célebrité commença en Angleterre, & fut, suivant l'opinion la plus reçue, l'ouvrage du docteur Wren, fameux médecin anglois ; elle se répandit delà en Allemagne par les écrits de Major, professeur en médecine à Kiel ; la transfusion ne fut connue & essayée en France qu'en 1666 ; M M. Denys & Emmerets furent les premiers qui la pratiquerent à Paris ; elle excita d'abord dans cette ville des rumeurs considérables, devint un sujet de discorde parmi les médecins, & la principale matiere de leurs entretiens & de leurs écrits ; il se forma à l'instant deux partis opposés, dont l'un étoit contraire & l'autre favorable à cette opération ; ceux-ci, avant même qu'on l'eût essayée, prouvoient par des argumens de l'école que c'étoit un remede universel ; ils en célebroient d'avance les succès, & en vantoient l'efficacité ; ceux-là opposoient les mêmes armes, trouvoient des passages dans les différens auteurs, qui démontroient qu'on ne pouvoit pas guérir par cette méthode, & ils en concluoient que la transfusion étoit toujours ou du-moins devoit être inutile, quelquefois dangereuse, & même mortelle ; on se battit quelque tems avec des raisons aussi frivoles de part & d'autre ; & si l'on s'en fût tenu là, cette dispute ne fût point sortie de l'enceinte obscure des écoles ; mais bientôt on ensanglanta la scène ; le sang coula, non pas celui des combattans, mais celui des animaux & des hommes qui furent soumis à cette opération ; les expériences devoient naturellement décider cette question devenue importante, mais l'on ne fut pas plus avancé après les avoir faites ; chacun déguisa, suivant son opinion, le succès des expériences ; en même tems que les uns disoient qu'un malade qui avoit subi l'opération étoit gueri de sa folie, & paroissoit en différens endroits ; les autres assuroient que ce même malade étoit mort entre les mains des opérateurs, & avoit été enterré secretement. Enfin, les esprits aigris par la dispute, finirent par s'injurier réciproquement ; le verbeux la Martiniere, l'athlete des anti-transfuseurs, écrivoit aux ministres, aux magistrats, à des prêtres, à des dames, à des médecins, à tout-l'univers, que la transfusion étoit une opération barbare sortie de la boutique de satan, que ceux qui l'exerçoient étoient des bourreaux, qui méritoient d'être renvoyés parmi les Chichimeques, les Cannibales, les Topinamboux, les Parabons, &c. que Denis entr'autres surpassoit en extravagance tous ceux qu'il avoit connus, & lui reprochoit d'avoir fait jouer les marionettes à la foire ; d'un autre côté Denis à la tête des transfuseurs, appelloit jaloux, envieux, faquins, ceux qui pensoient autrement que lui, & traitoient la Martiniere de misérable arracheur de dents, & d'opérateur du pontneuf.
La cour & la ville prirent bientôt parti dans cette querelle, & cette question devenue la nouvelle du jour fut agitée dans les cercles avec autant de feu, aussi peu de bon sens, & moins de connoissance que dans les écoles de l'art & les cabinets des savans ; la dispute commença à tomber vers la fin de l'année 1668 par les mauvais effets mieux connus de la transfusion, & à la suite d'une sentence rendue au Châtelet, le 17 Avril 1668, qui défend, sous peine de prison, de faire la transfusion sur aucun corps humain que la proposition n'ait été reçue & approuvée par les médecins de la faculté de Paris ; & cette illustre compagnie, qu'on a vu souvent opposée avec tant de zèle contre des innovations quelquefois utiles, ayant gardé le silence sur cette question, elle est tombée, faute d'être agitée, dans l'oubli où elle est encore aujourd'hui ; à peine saurions-nous qu'elle a occupé les médecins, si quelques curieux n'avoient pris soin de nous conserver les ouvrages qu'elle excita dans le tems où elle étoit en vogue, & qui, comme tous les écrits polémiques cessent d'être lus & recherchés dès que la dispute est finie. M. Falconet, possesseur d'une immense bibliotheque qu'il ouvre avec plaisir à tous ceux que le desir de s'instruire y amene, m'a communiqué une collection de seize ou dix-sept pieces sur la transfusion, où l'on trouve tout ce qui s'est passé de remarquable à ce sujet ; j'en ai tiré quelques éclaircissemens sur l'origine & la découverte de cette opération, les raisons qui servent à l'établir ou la détruire, les cas où on la croit principalement utile, & la maniere dont on la pratique.
L'on est peu d'accord sur l'origine de cette opération ; plusieurs auteurs en fixent l'époque au siecle passé, d'autres la font remonter jusqu'aux tems les plus reculés, & prétendent en trouver des descriptions dans des ouvrages très-anciens ; la Martiniere aussi jaloux d'en prouver l'ancienneté que l'inhumanité cite pour appuyer son sentiment, 1°. l'histoire des anciens Egyptiens, où l'on voit que ces peuples la pratiquoient pour la guerison de leurs princes ; & que l'un d'eux ayant conçu de l'horreur de voir mourir entre ses bras une créature humaine, & jugeant que le sang d'un homme agonisant se corrompt, fit cesser cette opération, & voulut qu'on y substituât le bain de sang humain, comme le plus analogue à la nature de l'homme & le plus propre à dissiper ses maladies. 2°. Le livre de la sagesse de Tanaquila, femme de Tarquin l'ancien, par lequel il paroît qu'elle a mis en usage la transfusion. 3°. Le traité d'anatomie d'Hérophile, où il en est parlé assez clairement. 4°. Un recueil d'un ancien écrivain juif, qui lui fut montré par Ben Israël Manassé, rabin des juifs d'Amsterdam, où étoient les paroles suivantes : « Naam, prince de l'armée de Ber-Adad, roi de Syrie, atteint de lépre, eut recours aux médecins, qui pour le guerir ôtoient du sang de ses veines, & en remettoient d'autre, &c. » 5°. Le livre sacré des prêtres d'Apollon, où il est fait mention de cette opération. 6°. Les recherches des Eubages. 7°. Les ouvrages de Pline, de Celse & de plusieurs autres, qui la condamnent. 8°. Les métamorphoses d'Ovide, où l'on la trouve décrite parmi les moyens dont se servit Médée pour rajeunir Æson, & qu'elle promit d'employer pour Pélias ; elle commença par leur ôter tout le vieux sang, ensuite elle remplit les vaisseaux d'Æson des sucs qu'elle avoit préparés, voyez Rajeunissement, & dit aux filles de Pélias pour les encourager à faire couler le sang de leur pere qu'elle lui substitueroit celui d'un agneau. 9°. Les principes de physique de Maximus, où cet auteur l'enseigne. 10°. Le traité sur les sacrifices de l'empereur Julien, de Libanius, où l'auteur parle de la transfusion comme en ayant été témoin oculaire ; 11°. enfin il assure que Marsil Ficin, l'abbé Tritheme, Aquapendente, Harvée & Frapaolo l'ont expérimentée. (La Martiniere, opuscules, lettr. à M. de Colbert.) Il auroit pu ajouter pour ôter à ses contemporains & à ses confreres la gloire prétendue de cette découverte, que Libavius avant Harvée l'avoit déja proposée & décrite très-exactement, que Handshan l'avoit pratiquée en 1658, & qu'elle avoit été perfectionnée en 1665 par Lower, &c.
La question sur l'ancienneté de cette opération paroît assez décidée par ce grand nombre de témoignages, dont on ne sauroit contester l'authenticité, du-moins quant à la plus grande partie ; le défaut de quelques ouvrages que la Martiniere cite, m'a empêché de vérifier plusieurs de ses citations, il doit être garant de leur justesse. Cependant je remarquerai que Marsil Ficin, qu'il donne comme transfuseur, ne parle que des bains ou de la succion de sang humain, & non de la transfusion ; que dans le livre de la sibylle Amalthée sur les souffrances des gladiateurs, qu'il cite aussi, il n'y est dit autre chose, sinon que leur sang pourra servir de remede, ce qui certainement ne sauroit s'appliquer à la transfusion, parce que le sang d'un homme mort n'est point propre à cette opération.
Cette découverte étant enlevée avec raison aux médecins du siecle passé, il reste à savoir à qui on en doit le renouvellement, plusieurs personnes se l'attribuent ; les Anglois & les François s'en disputent ce qu'ils appellent l'honneur ; & chacun de son côté apporte des preuves, sur lesquelles il est difficile & très-superflu de décider. On convient assez généralement que les premieres expériences en furent faites en Angleterre, & la premiere transfusion bien avérée y fut tentée par Handsham en 1658. Quelques allemands, Sturmius fameux mathématicien d'Altorf, Vehrius professeur à Francfort, ont prétendu que Maurice Hoffman en étoit le premier auteur, c'est-à-dire le renovateur ; mais leur prétention n'est point adoptée : c'est aussi le sentiment de M. Manfredi, que la transfusion a été imaginée en Allemagne, publiée en Angleterre & perfectionnée en France. Quoique les François avouent que les Anglois & les Allemands ont sur eux l'avantage d'avoir essayé les premiers la transfusion, ils ne cedent pas pour cela les droits qu'ils croient avoir à la découverte, ou au renouvellement de cette opération ; ils prétendent être les premiers qui l'ont proposée, & ils fondent leurs prétentions sur un discours qui fut prononcé à Paris au mois de Juillet 1658, dans une assemblée des savans qui se tenoit chez M. de Montmor, par dom Robert de Galats, religieux bénédictin : le sujet du discours est la transfusion du sang, & le but de l'auteur est d'y prouver la possibilité, la sécurité & les avantages de cette opération. Comme ces assemblées étoient fréquentées par des savans étrangers, & qu'il y avoit entr'autres quelques gentilshommes anglois qui y étoient très-assidus, il n'est pas fort difficile à concevoir, disent les François, comment l'idée de la transfusion aura passé par leur moyen dans les pays les plus éloignés. Tardy, médecin de Paris, prétend en avoir eu la premiere idée, & d'autres assûrent que M. l'abbé Bourdelot, médecin, en avoit parlé long-tems auparavant dans des conférences qui se faisoient chez lui. Il est d'ailleurs certain, par le témoignage unanime des auteurs de différentes nations, que les François ont les premiers osé en faire des expériences sur les hommes ; mais en cela méritent-ils plus d'éloges que de blâme ? Les succès ne déposent pas en leur faveur ; mais il faut présumer que l'intérêt public & l'espérance de guérir plus promptement des maladies opiniâtres, furent les motifs qui les engagerent à ces tentatives ; & dans ce cas, ils seroient certainement excusables : on ne devroit au contraire avoir pour eux que de l'horreur, s'ils n'ont eu d'autre but que de se distinguer, & s'ils ont cruellement fait servir les hommes de victimes à leur ambition. Quoiqu'il en soit, l'exemple de Denis, le premier transfuseur françois, fut bientôt après suivi par Lower & King. Les Italiens ne furent pas moins téméraires ; en 1668, ils répéterent la transfusion sur plusieurs hommes. MM. Riva & Manfredi firent cette opération. Un médecin, nommé Sinibaldus, voulut bien s'y soumettre lui-même ; les mêmes expériences furent faites en Flandres, & eurent, s'il en faut croire Denis, un heureux succès.
Les auteurs qui pratiquoient dans les commencemens la transfusion sur les animaux, ne cherchoient par cette opération qu'à confirmer la fameuse découverte pour-lors récente de la circulation du sang, mais les preuves qui en résulterent étoient assez inutiles, & d'ailleurs peu concluantes, quoi qu'en dise Boerhaave. Si on les avoit opposées aux anciens, ils n'auroient pas manqué d'y répondre que le sang étoit reçu dans les veines sans circuler, ou qu'il y étoit agité par le mouvement de flux & reflux qu'ils admettoient, que les modernes ont nié, & qui paroît cependant confirmé par quelques expériences ; mais, comme le remarque judicieusement l'immortel auteur du traité du c?ur, « lorsqu'on connoît le cours du sang, on trouve dans la transfusion une suite, plutôt qu'une preuve évidente de la circulation », vol. II. liv. III. chap. iij. On ne fut pas long-tems à se persuader qu'on pourroit tirer de la transfusion des avantages bien plus grands, si on osoit l'appliquer aux hommes, M. Denis assûre qu'il donna d'autant plus volontiers dans cette idée, que de tous les animaux qu'il avoit soumis à la transfusion, aucun n'étoit mort, & qu'au contraire il avoit toujours remarqué quelque chose de surprenant dans ceux qui avoient reçu un nouveau sang ; mais comme il n'avoit jamais pratiqué telle opération que sur des sujets de même espece, il voulut, avant de la tenter sur des hommes, essayer si les phénomenes en seroient les mêmes, & les suites aussi peu funestes, en faisant passer le sang d'un animal dans un autre d'une espece différente : il choisit pour cet effet le chien & le veau, dont il crut le sang moins analogue ; mais cette expérience réïterée plusieurs fois, ayant eu constamment le même succès, les chiens recevant sans aucune indisposition le sang étranger, il se confirma de plus en plus dans l'espérance de la voir reussir dans l'homme. Cependant ne voulant rien précipiter dans une matiere aussi intéressante, où les fautes sont si graves & irréparables, ce médecin prudent publia ses expériences, annonça celles qu'il vouloit faire sur les hommes, bien-aise de savoir l'avis des savans à ce sujet, & d'examiner les objections qu'on pourroit lui faire pour le dissuader de pousser si loin ses expériences, mais il n'eut pas lieu d'être retenu par les raisons qu'on lui opposa. Fondées uniquement sur la doctrine assez peu satisfaisante de l'école, elles ne pouvoient pas avoir beaucoup de force : les principales étoient 1°. que la diversité des complexions fondée sur le sang, suppose qu'il y a tant de diversité dans les sangs des différens animaux, qu'il est impossible que l'un ne soit un poison à l'égard de l'autre ; 2°. que le sang extravasé, ou qui sort de son lieu naturel, doit nécessairement se corrompre, suivant le sentiment d'Hippocrate ; 3°. qu'il doit se coaguler en passant par des vaisseaux inanimés, & causer ensuite en passant par le c?ur des palpitations mortelles. Il ne fut pas mal-aisé à Denis de détruire ces objections frivoles, il y opposa de mauvais raisonnemens qui passerent alors pour bons ; il répondit encore moins solidement & plus prolixement à ceux qui lui objectoient que le sang pur transmis dans les veines d'un animal qui en contenoient d'impur, devoit se mêler avec lui & contracter ses mauvaises qualités ; & que d'ailleurs quand même il arriveroit que le mauvais sang changeât par le mélange du bon, la cause qui l'avoit altéré subsistant toujours, il ne tarderoit pas à dégénérer de nouveau & à corrompre le sang pur. Cet argument est un des plus forts contre la transfusion, & auquel ses partisans ne pouvoient jamais faire de réponse satisfaisante.
Denis croyant avoir repoussé les traits de ses adversaires,
emprunta à son tour le raisonnement pour
soutenir la thèse qu'il avoit avancée. En premier lieu,
il étaya son opinion par l'exemple de la nature, qui
ne pouvant nourrir le f?tus dans la matrice par la
bouche, fait, suivant lui, une transfusion continuelle
du sang de la mere dans la veine umbilicale de l'enfant.
2°. Il prétendit que la transfusion n'étoit qu'un
chemin plus abrégé pour faire parvenir dans le sang
la matiere de la nutrition, & que par ce moyen on
évitoit à la machine tout le travail de la digestion,
de la chylification & de la sanguification, & qu'on
suppléoit très-bien aux vices qui pouvoient se trouver
dans quelqu'une des parties destinées à ces fonctions.
3°. Il fit valoir l'idée de la plûpart des médecins
de son tems, qui déduisoient presque toutes les
maladies de l'intempérie & de la corruption du sang,
& qui n'y apportoient d'autres remedes que la saignée
ou les boissons rafraîchissantes ; il proposa la
transfusion comme remplissant les indications qui se
présentoient, mieux que ces secours, & comme une
voie d'accommodement entre les médecins partisans
des saignées & ceux qui en étoient les ennemis, disant
aux premiers que la transfusion
Trésor de la Langue Française informatisé
TRANSFUSION, subst. fém.
Transfusion au Scrabble
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Informations sur le mot transfusion - 11 lettres, 4 voyelles, 7 consonnes, 9 lettres uniques.
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-
désobligeant clébard la-la-la abouchait doryphore architecturalement astreignis frappadingues radiophoniques préalables
Les citations avec le mot Transfusion
- Un bas-relief du pavillon de Flore sculpté par Carpeaux s'intitule "La France impériale portant la lumière dans le monde et protégeant les Sciences, l'Agriculture et l' Industrie". Ce qui correspond exactement au programme des colonisateurs, l'extermination des populations conquises étant en option, selon les réticences des autochtones à cette transfusion de civilisation. Ce qui signifie qu'en 1864 on y croyait encore à cette France rayonnante.Auteur : Jean Rouaud - Source : Kiosque (2019)
- Et nous paternes assistants
De la transfusion de nos moelles
Voyons fondre aussi les étoiles
De nos rêves exhilarants.Auteur : Antonin Artaud - Source : Bilboquet - Une transfusion de globules rouges sauverait peut-être nos sociétés capitalistes.Auteur : Georges Elgozy - Source : Le Bourgeois socialiste (1977)
Les citations du Littré sur Transfusion
- La panacée, la transfusion du sang et les autres moyens qui ont été proposés pour rajeunir ou immortaliser le corps sont aussi chimériques que la fontaine de Jouvence est fabuleuseAuteur : BUFF. - Source : De la vieillesse et de la mort
- La creation n'est point une transfusion, comme si on tiroit le vin d'un vaisseau en une bouteilleAuteur : CALV. - Source : Instit. 127
- La panacée, quelle qu'en fût la composition, la transfusion du sang et les autres moyens qui ont été proposés pour rajeunir ou immortaliser le corpsAuteur : BUFF. - Source : Hist. nat. hom. Oeuv. t. IV, p. 355
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h31
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