La définition de Question du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Question
Nature : s. f.
Prononciation : kè-stion ; en vers, de trois syllabes
Etymologie : Provenç. questio, question ; espagn. question ; ital. questione ; du lat. quaestionem, de quaestum, supin de quaerere (voy. ).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de question de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec question pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Question ?
La définition de Question
Demande à l'effet de s'informer de quelque chose.
Toutes les définitions de « question »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Interrogation, demande que l'on fait pour s'informer de quelque chose. Il m'a fait cent questions. Il m'a fait question sur question. Accabler, presser quelqu'un de questions. Qu'avez-vous répondu à cette question? C'est une question captieuse. Ce n'est pas là une question à faire. Vous éludez ma question. Je n'ai pas entendu, je n'ai pas compris votre question. Ma question est restée sans réponse. Ironiquement, Belle question! se dit à une personne qui fait une question inutile ou ridicule. On dit dans le même sens : Quelle question!
QUESTION se dit particulièrement des Interrogations que l'on adresse à un élève dans un examen. Cet élève répondit fort bien aux questions qu'on lui adressait. Il se dit aussi d'une Proposition qu'il y a lieu d'examiner, de discuter, d'une Difficulté dont on cherche la solution. Question de morale, d'histoire, de physique, etc. Question épineuse. Question insoluble. Examiner, traiter, agiter une question. Diviser une question. Proposer une question. Résoudre une question. Vider la question. Soulever une question. Détourner, déplacer une question. Vous embrouillez la question au lieu de l'éclaircir. Cela est hors de doute, il ne faut pas le mettre en question. Question de droit. Question de fait. C'est une question de goût, de tempérament. Voilà le nœud, le point de la question. Vous n'entendez pas la question. Ce n'est pas là la question. Vous êtes hors de la question. Sortir de la question. Revenir à la question. Je vous rappelle à la question. Mettre une question sur le tapis. La question a été jugée. Être ou ne pas être, c'est la question, voilà la question. La question est là, toute la question est là. Question personnelle, Affaire où l'on est engagé de sa personne, où l'on se met personnellement en cause. J'en fais une question personnelle. Faire question, Être douteux, discutable. Sa bonne foi ne fait pas question en cette affaire. Il est question, il n'est pas question de, Il s'agit, il ne s'agit pas de. Il n'est pas question de ce que vous avez dit, mais de ce que vous avez fait. Il est question de savoir s'il le voudra. De quoi est-il question? On dit de même : Voici la chose, la personne dont il est question; et familièrement : Voici la personne en question. Il est question de signifie aussi On parle de, on songe à. Il est question de lui donner cette place. Il est question de lui pour cet emploi.
QUESTION se dit, par extension, dans le langage politique, de Toute affaire considérable soumise à l'examen du gouvernement, d'une assemblée, du public. La question d'Orient. La question financière. Les questions économiques. La question sociale. La question de confiance, Celle qu'un président du Conseil pose au Parlement et qui a pour effet, selon le vote qui la suit, le maintien ou la chute du cabinet. Demander la question préalable, Demander qu'on décide s'il y a ou s'il n'y a pas lieu de délibérer sur une proposition qui vient d'être faite; et, dans l'usage ordinaire, Demander qu'on ne délibère pas sur cette proposition. On dit de même : Cette proposition fut écartée par la question préalable.
QUESTION désigne aussi la Torture qui était infligée aux accusés, en matière criminelle, pour leur arracher des aveux. Question ordinaire, extraordinaire. Question préparatoire. Présenter un criminel à la question. On l'a mis à la question pour lui faire déclarer ses complices. Donner la question. Souffrir la question. Louis XVI abolit la question préparatoire.
Littré
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1Demande à l'effet de s'informer de quelque chose.
Il m'a fait à l'abord cent questions frivoles
, Molière, Fâch. I, 1.Il sait vous embrasser, prendre part à votre joie, vous faire coup sur coup des questions empressées sur votre santé, sur vos affaires
, La Bruyère, VIII.Dans l'usage ordinaire, la première question qu'on fait sur une femme que l'on ne connaît point, c'est, est-elle belle?? la seconde, a-t-elle de l'esprit?? il arrive rarement qu'on fasse une troisième question
, Fontenelle, Dial. 3, Morts anc.Je suis venu voir votre pays, parce que j'aime assez les Français, quand ils ne font pas trop de questions
, Voltaire, l'Ingénu, 1.Qui es-tu?? d'où viens-tu?? que fais-tu?? que deviendras-tu?? c'est une question qu'on doit faire à tous les êtres de l'univers, mais à laquelle nul ne répond
, Voltaire, Philos. ignorant, 1.Docteur, vous éludez plutôt mes questions que vous n'y satisfaites
, Diderot, Mém. t. IV, p. 204, dans POUGENS.Il faudrait l'interroger avec adresse [un aveugle-né opéré de la cataracte], et éviter toutes les questions qui indiquent la réponse
, Condillac, Traité sens. III, 6.Ironiquement. Quelle question?! Belle question?! se dit d'une question inutile ou ridicule.
Corbinelli me faisait l'autre jour une belle question?
, Sévigné, 437. - 2Interrogation que l'on adresse à un élève pour s'assurer s'il sait les matières qu'il a étudiées. On lui a fait des questions difficiles. Il a mal répondu sur les questions d'histoire.
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3Proposition à examiner, à discuter.
On examine deux questions, l'une de fait, l'autre de droit?: celle de fait consiste à savoir si M. Arnaud est téméraire pour avoir dit?
, Pascal, Prov. I.Il est très informé des questions du temps, et il sait parfaitement le secret des jésuites, chez qui il est à toute heure
, Pascal, ib. II.Ce n'est pas qu'ils ne traitent des questions assez curieuses
, Pascal, ib. IX.C'est sortir de la question
, Pascal, ib. XII.Sans entrer dans la question, si Dieu a résolu de toute éternité?
, Bossuet, Ét. d'or. IV, 1.Ne croyez pas que ce soit seulement la question de l'épiscopat, ou quelques chicanes sur la liturgie anglicane, qui aient ému les communes
, Bossuet, Reine d'Anglet.Comme il est impossible [dans l'administration de la justice] qu'il ne se trouve des difficultés et des questions compliquées
, Bossuet, Polit. VIII, III, 5.Quelque temps après, l'empereur Héraclius entreprit de décider la question [des monothélites] de son autorité
, Bossuet, Hist. I, 11.On demande si, en comparant les conditions? on n'y remarquerait pas une espèce de compensation de bien et de mal? celui qui est puissant, riche, et à qui il ne manque rien, peut former cette question?; mais il faut que ce soit un homme pauvre qui la décide
, La Bruyère, IX.Ensuite on proposa la seconde question en ces termes?: Quel est le plus malheureux de tous les hommes??
Fénelon, Tél. v.Lorsque ces deux grands prélats [Bossuet et Fénelon] furent brouillés par une question subtile et délicate, qui ne pouvait guère être une question que pour d'habiles théologiens
, Fontenelle, Malezieu.Une malheureuse question d'académie qu'il [J. J. Rousseau] lut dans un Mercure vint tout à coup dessiller ses yeux, débrouiller ce chaos dans sa tête, lui montrer un autre univers
, Rousseau, 2e dialogue.Toute discussion philosophique ou oratoire suppose un doute à éclaircir, et l'objet du doute est la question, le point de la question
, Marmontel, ?uv. t. IX, p. 542.Toujours dans les questions douteuses, l'ignorant croit, le demi-savant décide, l'homme instruit examine
, Biot, Inst. Mém. scienc. 1806, 2e sem. (hist.), p. 226.Une question bien posée est à moitié résolue, se dit en adage pour exprimer que, quand la question est claire et précise, les difficultés de la solution sont diminuées.
Aborder la question, expression née pendant la Révolution, et blâmée par Mme de Genlis, Mém. t. V, p. 91, édit. 1825.
Être en question, être l'objet d'une discussion.
Ce qui est en question entre nous, c'est de savoir?
, Bossuet, Euch. III, 3.J'admire comme cet écrivain soutient la vérité par des bévues continuelles, et suppose toujours ce qui est en question
, Voltaire, Lett. Morellet, 22 janv. 1768.Mettre en question, révoquer en doute.
Vous ne mettez pas mon apostasie en question
, Pascal, Prov. XVII.On ne met guère en question dans le monde, si la loi de Dieu nous fait un précepte de l'aumône
, Massillon, Carême, Aumône.Fig Mettre en question, compromettre, ébranler. Cela mit en question l'existence du ministère.
Venir en question, être soumis au doute.
Tout jusqu'aux articles les plus importants, jusqu'à celui de la Trinité, viendraient l'un après l'autre en question
, Bossuet, 1er avert. 39.C'est une question, la chose est douteuse.
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4Il est question de, il s'agit de?; il n'est pas question de, il ne s'agit pas de.
Il n'est pas toujours question des propositions d'Euclide pour se casser la tête?; un certain point d'épuisement fait le même effet
, Sévigné, 24 avr. 1689.Rien ne se tourne du côté de la paix?; ainsi vendons nos grains? tout le monde me le conseille? il est présentement question de le pouvoir
, Sévigné, 25 janvier 1693.Il n'est pas ici question d'examiner si ces idées [du gouvernement républicain] sont aussi solides que spécieuses
, Bossuet, Hist. III, 5.Idoménée est dans les sentiments où je suis sûr que vous voudriez qu'il fût?; il n'est question que de vous en persuader
, Fénelon, Tél. X.Je crus qu'il n'était question que d'un peu d'esprit et que j'étais impératrice
, Fontenelle, Athénaïs.Il était question de déterminer la courbe décrite par un projectile dans un milieu résistant, suivant une certaine loi qui renfermait une infinité de cas, et dont un seul jusqu'alors avait été résolu
, D'Alembert, Éloges, Bernoulli.Il n'est point question que, avec le subjonctif.
Il n'est point question qu'elle [une huile] guérisse si promptement, pourvu qu'elle guérisse
, Sévigné, 29 janv. 1685.On dit de même?: voici la chose, la personne dont il est question, dont est question.
L'affaire en question, l'affaire dont il s'agit.
L'île en question est formée par le confluent de l'Isère et du Rhône
, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. Ier, p. 392, dans POUGENS.L'homme en question, l'homme dont on parle.
Nous étions prêts de nous mettre à table, quand on nous annonça l'ecclésiastique en question
, Marivaux, Pays. parv. 2e part.Il est question de, on parle de?; il n'est pas question de, on ne parle pas de.
Il n'en est plus question présentement
, Sévigné, 21.Il est fort question de vous dans sa lettre
, Sévigné, 576.Il fut question de ce que je deviendrais?; et, pour en causer plus à loisir, elle me retint à dîner
, Rousseau, Confess. II.Qu'il n'en soit plus question, qu'on n'en parle plus, que ce soit chose mise de côté.
J'y vais et pour y aller, et pour y être un peu, et pour y avoir été et qu'il n'en soit plus question
, Sévigné, 416.Ne connaissons-nous pas une princesse qui se dépêcha de marier son amant, afin qu'elle n'eût plus envie de l'épouser, et qu'il n'en fût plus aucune question??
Sévigné, 30 juin 1680. -
5Dans les assemblées délibérantes, la question préalable, question préliminaire pour savoir si on délibérera oui ou non sur la chose proposée. Demander la question préalable sur une proposition, c'est demander qu'on n'en délibère pas. Cette proposition fut écartée par la question préalable.
Question de cabinet, se dit d'une proposition faite par les ministres aux chambres, en déclarant qu'elle est à leurs yeux d'une importance assez grande pour leur faire quitter le portefeuille si elle est rejetée.
- 6Question pour l'ami, cause problématique et que l'on peut décider, par faveur, dans un sens ou dans l'autre, sans trop blesser l'équité.
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7La torture infligée aux accusés et aux condamnés pour leur arracher des aveux. Question préparatoire, question ordonnée sur de simples indices. Question définitive, question ordonnée pour découvrir les complices, lorsque le criminel est condamné à mort. La question définitive est ou ordinaire ou extraordinaire, c'est-à-dire plus ou moins violente. Appliquer, mettre à la question.
Après cette confession, on n'a pas laissé de lui donner [à la Voisin], dès le matin, la question ordinaire et extraordinaire?; elle n'en a pas dit davantage
, Sévigné, 296.La question est une invention merveilleuse et tout à fait sûre pour perdre un innocent qui a la complexion faible, et sauver un coupable qui est né robuste
, La Bruyère, XIV.On dit que les Cappadociens s'accoutumaient dès l'enfance à résister aux tourments, et qu'ils se donnaient la question les uns aux autres, pour s'endurcir contre les peines à quoi leurs faux témoignages les pourraient un jour exposer
, Rollin, Hist. anc. ?uv. t. IX, p. 568, dans POUGENS.J'ai toujours présumé que la question, la torture, avait été inventée par des voleurs qui, étant entrés chez un avare, et ne trouvant point son trésor, lui firent souffrir mille tourments jusqu'à ce qu'il le découvrît
, Voltaire, Dict. phil. Question.Peña nous apprend que les inquisiteurs n'emploient ordinairement que cinq espèces de tourments dans la question, quoique Marsilius fasse mention de quatorze espèces
, Voltaire, Dict. phil. Inquisition.Il faut dire un mot de la torture, autrement nommée question, c'est une étrange manière de questionner les hommes
, Voltaire, Dict. phil. Torture.On a tant dit que la question est un secret presque sûr pour sauver un coupable robuste, et pour condamner un innocent d'une constitution faible, que ce raisonnement a enfin persuadé des nations entières
, Voltaire, Pol. et législ. Fragm. des instr. 4.Le courage avec lequel il [Machiavel] résista aux tourments de la question qu'il subit, lui sauva la vie
, Diderot, Opin. des anc. philos. (machiavélisme).L'accusateur peut demander qu'on applique à la question les esclaves de la partie adverse?; conçoit-on qu'on exerce une pareille barbarie contre des hommes dont il ne faudrait que tenter la fidélité??
Barthélemy, Anach. ch. 18.Les Francs ne subissaient pas l'épreuve honteuse de la question?; ils n'étaient point passibles de châtiments serviles
, Naudet, Instit. Mém. inscr. et belles-lett. t. VIII, p. 467.Fig. Il se dit, par exagération, de quelque souffrance.
Figurez-vous la question qu'au sire On donna lors
, La Fontaine, Lun.Il ne faut pas lui donner la question pour lui faire dire tout ce qu'il sait, il parle légèrement et dit ses secrets.
HISTORIQUE
XIIe s. Et quant il aveit bien solu ses questions
, Th. le mart. 58.
XIIIe s. Chascuns doit obeir simplement, sans noise et sans question
, Latini, Trésor, p. 433.
XIVe s. En tex [tels] cas et semblables, il est doubte et question se telles choses doivent estre dites voluntaires ou involuntaires
, Oresme, Eth. 48. Ce de quoy estoit la question, c'est assavoir?
, Oresme, ib. 24. Et felicité, de quoy nous faisons question [traitons], est propre à homme ou à nature humaine
, Oresme, ib. IX, 15. Dame, vous devez commencer. - Non fais, dit-elle, par raison Que par vous must [fut soulevée] la question
, Modus, f° CV, verso. Si se esmut entre eus une question de leur fames
, Bercheure, f° 26, verso.
XVe s. Il y avoit eu aucunes questions [différends] entre lesdits roy et duc de Bourgogne
, Math. de Coucy, Hist. de Charles VII, p. 723, dans LACURNE.
XVIe s. C'est se desborder par trop, de mettre en question ce que chacun voit à l'?il
, Calvin, Instit. 42. Qui plus est, la response de l'ange en oste toute question [doute]
, Calvin, ib. 78. Seulement je leur demanderay une question
, Calvin, ib. 943. S'il eust souhaité monter es cieux dedans un chariot flamboyant comme Helie? l'eust il impetré?? c'est une question
, Rabelais, IV, Prologue de l'autheur. On leur faisoit des questions sur le jugement des hommes et de leurs actions
, Montaigne, I, 151.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
QUESTION. Ajoutez?:c'est un divertissement philosophique plutôt qu'un problème sérieux, E. de Roberty, la Phil. positive, sept.-oct. 1876, p. 208.
Encyclopédie, 1re édition
QUESTION, s. f. (Gram.) discours adressé à quelqu'un sur une chose dont on veut être instruit. Il se dit aussi des différens points d'une science ou d'un art qu'on peut avoir à discuter ; de quelques traités composés d'une maniere sceptique & inquisitive.
Question, (Jurisprudence.) est un point sur lequel on n'est pas d'accord, & qui est soumis à la décision du juge.
Question agitée, est celle qui est débattue par les auteurs ou par les parties.
Question appointée, est lorsque dans une cause d'audience les parties ont été appointées à écrire & produire.
Question controversée, est celle sur laquelle les parties, les juges, ou les auteurs sont partagés.
Question départagée, est celle où il y a eu partage d'opinions entre les juges, lesquels ont depuis pris un parti à la pluralité des voix.
Question de droit, est celle qui roule sur un point de droit, comme quand il s'agit d'expliquer le sens d'une loi dont on fait l'application à la cause, ou de déterminer quel est le droit d'une partie dans telle ou telle circonstance.
Question de droit public, est celle où le public se trouve intéressé, & qui doit se décider par les principes du droit public.
Question d'état, est celle qui concerne l'état d'une personne, c'est-à-dire sa liberté, les droits de sa naissance, tels que sa filiation, sa légitimité, la validité de son mariage.
Question étrangere, est celle qui n'a point de rapport à celle qui fait le véritable objet de la contestation.
Question de fait, est celle dont la décision ne dépend que de la discussion des faits.
Question indécise, est celle qui est encore pendante devant le juge, & soumise à sa décision.
Question majeure, est celle qui intéresse directement ou indirectement beaucoup de personnes ; on l'appelle majeure, parce qu'elle est plus importante que les questions ordinaires.
Question mixte, est celle qui naît de la contrariété des lois, coutumes, statuts & usages de deux pays différens ; par exemple, lorsque la coutume du domicile répute un homme majeur à 20 ans, & que celle du lieu où les biens sont situés ne répute majeur qu'à 25 ans ; dans ce cas, il s'agit de savoir, si on doit se régler par la coutume du domicile, ou par celle de la situation des biens, c'est une question mixte, parce qu'il se trouve deux lois différentes, qui sont pour ainsi dire, mêlées ensemble sur les questions mixtes. Voyez Dumolin, Dargentré, Stokmans, Voet, Rodemburge, Burgundus, Froland, Boulenois.
Question mue, est celle qui est déja élevée à la différence de celle qui n'est pas encore née.
Question partagée, est celle sur laquelle les opinions des auteurs ou des juges sont partagées de maniere qu'il s'en trouve autant pour soutenir un parti que pour l'autre. Voyez Question départagée.
Question pendante, est celle qui est actuellement soumise à la décision du juge.
Question de pratique, est celle qui ne roule que sur quelque point d'usage de la pratique judiciaire.
Question problématique, est celle sur laquelle il y a des raisons & des autorités pour & contre, tellement que l'on est embarrassé à la décider.
Question de procédure, est celle qui ne touche que l'ordre de la procédure & l'instruction.
Question triviale, est celle qui est déja rebattue, & dont la décision est notoire & connue de tout le monde. Voyez Cause, Contestation, Instance, Procès. (A)
Question ou Torture, (Jurisprudence.) est une voie que l'on emploie quelquefois dans les affaires de grand criminel pour faire avouer à l'accusé le crime dont il est prévenu, ou pour avoir révélation de ses complices.
Cette voie consiste à faire souffrir à l'accusé des tourmens violens, qui ne sont pas néanmoins ordinairement capables de lui causer la mort.
On appelle cette torture question, parce qu'à mesure que l'on fait souffrir l'accusé, on lui fait des questions sur son crime & sur ses complices, si l'on soupçonne qu'il en ait.
L'usage de la question est fort ancien, puisqu'on la donnoit chez les Grecs ; mais les citoyens d'Athenes ne pouvoient y être appliqués, excepté pour crime de lése-majesté : on donnoit la question 30 jours après la condamnation ; il n'y avoit pas de question préparatoire. Voyez Cursius Fortunatus, rhetor. schol. l. II.
Chez les Romains, la loi 3 & 4, ad leg. pul. majest. fait voir que la naissance, la dignité & la profession de la milice garantissoient de la question ; mais on exceptoit, comme à Athènes, le crime de lése-majesté.
Ce qu'il y avoit de plus étrange, c'est que l'on donnoit la question à des tiers, quoique non-accusés, & seulement dans la vue d'acquérir des preuves ou témoignages du crime & des coupables ; c'est ainsi que par le S. C. Silanien, qui fut fait du tems d'Auguste, il fut défendu d'ouvrir ni de publier un testament quand le testateur avoit été tué dans sa maison, avant d'avoir mis à la question les esclaves, & fait punir ceux qui étoient coupables de la mort du défunt.
Mais, selon nos usages, on ne traite point ainsi les domestiques, lesquels sont personnes libres ; on n'ordonne d'ailleurs la question, que quand la nature du crime & la qualité des preuves le permettent, & on ne la fait point subir à d'autres personnes qu'aux accusés, & seulement lorsqu'il y a des indices qui ne sont pas suffisans pour condamner l'accusé, mais qui sont assez forts pour déterminer les juges à ordonner la question.
Les lois des Wisigoths commencerent à mettre plusieurs sages restrictions à l'usage de la question.
Suivant la loi salique, on la donnoit seulement aux esclaves, & celui qui avoit fait mourir dans les tourmens de la question l'esclave innocent d'un autre maître, étoit obligé de lui en donner un autre pour toute satisfaction.
Les anciennes ordonnances portent que les nobles de Champagne ne pouvoient être appliqués à la question, sinon pour crime qui mérite la mort ; que les capitouls de Toulouse étoient pareillement exempts de cette épreuve. On en usoit de même pour toutes les personnes qualifiées, mais cela ne s'observe plus.
Pour ordonner la question, il faut un crime constant qui mérite peine de mort, & que la preuve soit considérable. Un seul indice ne suffit point, ni la déclaration d'un seul témoin, si elle n'est accompagnée d'autres indices.
La confession seule de l'un des accusés ne suffit pas non plus pour condamner les autres accusés à la question.
La déclaration d'un condamné à mort, & celle d'un blessé, en mourant, sont pareillement insuffisantes.
Les juges peuvent condamner l'accusé à la question les preuves tenantes, & ensuite condamner l'accusé à telle peine qu'il y échet, excepté celle de mort, à laquelle il ne peut plus être condamné, à moins qu'il ne survienne de nouvelles preuves depuis la question.
On peut, par le jugement de mort, ordonner que le condamné sera préalablement applique à la question, pour avoir révélation de ses complices ; c'est ce qu'on appelle la question préalable.
Il n'appartient qu'aux cours souveraines d'ordonner que l'accusé sera seulement présenté à la question sans y être appliqué ; c'est une grace qu'on accorde aux impuberes, aux veillards décrépits, aux malades & valétudinaires, auxquels la question ne pourroit être donnée sans danger de la vie ; on présente l'accusé à la question pour tâcher de tirer de lui la vérité par la terreur des peines.
Les femmes grosses ne peuvent être appliquées ni présentées à la question, mais on ne s'en rapporte pas à leur déclaration, on les fait visiter.
Les sentences de condamnation à la question ne peuvent être exécutées qu'elles n'ayent été confirmées par arrêt avant la question.
L'accusé doit être interrogé après avoir prété serment.
La question se donne en présence des commissaires, & l'on doit dresser procès-verbal de l'état de la question, & des réponses, confessions, dénégations & variations à chaque article de l'interrogation.
Les commissaires peuvent faire modérer & relâcher une partie des rigueurs de la question, si l'accusé confesse son crime, & s'il varie, le faire mettre dans les mêmes rigueurs ; mais lorsqu'il a été délié, & entierement ôté de la question, il ne peut plus y être remis.
L'accusé étant ôté de la question doit être de nouveau interrogé sur les déclarations & sur les faits par lui confessés ou déniés.
Quelque nouvelle preuve qui survienne, l'accusé ne peut être appliqué deux fois à la question pour un même fait.
Tous juges, tant royaux que subalternes, peuvent condamner à la question, à l'exception des juges ecclésiastiques, quoique quelques auteurs aient avancé le contraire.
On appelle question préparatoire celle qui est ordonnée avant le jugement définitif ; il faut de puissans indices pour ordonner la question préparatoire : la question définitive est celle que l'on donne au condamné avant l'exécution pour avoir révélation de ses complices.
Ce jugement de mort porte que le condamné sera préalablement appliqué à la question ordinaire & extraordinaire.
La question ordinaire à Paris, se donne avec si pots d'eau & le petit tréteau ; l'extraordinaire, avec six autres pots & le grand tréteau, qui serre & étend davantage le criminel.
On la donne ailleurs avec des coins & des brodequins ; on se sert aussi à Paris de cette sorte de question, quand l'accusé est condamné à mort.
En quelques endroits, comme dans les Pays-bas, on donne la question en chauffant les piés.
Dans le nord, on met l'accusé dans la boue.
En Angleterre, l'usage de la question est inconnu.
Sur la question, voyez les traités faits par Odofredus, Ambertus de Astramonia, Antonius de Canavio, Baldus de Periglis, Bartolus à Saxoferrato, Jacobus de Arena, Paulus Grillandus Cursius, & voyez aussi Fontanon, Imbert, Bouchel, le tit. 19 de l'ordon. criminelle. (A)
Question, (Procédure criminelle.) on vient de lire des détails instructifs pour des juges criminels ; mais puisqu'il n'est point défendu d'examiner les matieres les plus délicates du droit, nous profiterons de ce privilege en suivant l'exemple de plusieurs savans & citoyens, qui de tout tems ont osé exposer les inconvéniens qu'ils croyoient appercevoir dans la pratique de la question, ou pour mieux parler de la torture. La soumission des sujets demande bien qu'on obéisse aux magistrats, mais non pas qu'on les croie infaillibles, & qu'entre deux usages, ils n'aient pû embrasser le pire. C'est pour cela qu'il est permis de représenter avec respect les abus, afin d'éclairer le souverain, & de le porter par sa religion & par sa justice, à les réformer.
Je pourrois remarquer que les Athéniens n'usoient de la question qu'en cas de crime de lèse-majesté, & qu'ils ne connoissoient point la question préparatoire ; que chez les Romains, la naissance, la dignité, la profession militaire garantissoient de ce tourment, & que les seuls esclaves sur lesquels on avoit droit de vie & de mort, y étoient exposés ; que semblablement du tems de Charlemagne, la question ne se donnoit qu'aux esclaves : mais ces remarques sont foibles dès que la loi de la nature crie contre cette pratique, sans y mettre aucune exception vis-à-vis de qui que ce soit.
Indépendamment de la voix de l'humanité, la question ne remplit point le but auquel elle est destinée. Que dis-je, c'est une invention sûre pour perdre un innocent, qui a la complexion foible & délicate, & sauver un coupable qui est né robuste. Ceux qui peuvent supporter ce supplice, & ceux qui n'ont pas assez de force pour le soutenir, mentent également. Le tourment qu'on fait souffrir dans la question est certain, & le crime de l'homme qui souffre ne l'est pas ; ce malheureux que vous appliquez à la torture songe bien moins à déclarer ce qu'il sait, qu'à se délivrer de ce qu'il sent. Ainsi, comme le dit Montagne, les gehennes sont d'une dangereuse invention ; c'est, continue-t-il, « un essai de patience plus que de vérité ; car, pourquoi la douleur fera-t-elle plûtôt confesser à un malheureux ce qui est, qu'elle ne le forcera de dire ce qui n'est pas ? & au rebours, si celui qui n'a pas fait ce dont on l'accuse, est assez patient que de supporter ces tourmens, pourquoi ne le sera celui qui a fait un crime, un si beau guerdon que celui de la vie lui étant assuré ? en un mot, c'est un moyen plein d'incertitude & de danger : que ne diroit-on, que ne feroit-on pas pour fuir à si grieves douleurs ? D'où il advient que celui que le juge a gehenné pour ne le faire mourir innocent, il le fasse mourir innocent & géhenné ».
Un état bien lamentable est donc celui d'un homme innocent, à qui la question arrache l'aveu d'un crime ; mais l'état d'un juge qui se croyant autorisé par la loi, vient de faire souffrir la torture à cet homme innocent, doit être selon moi, un état affreux. A-t-il quelques moyens de le dédommager de ses souffrances ? Il s'est trouvé dans tous les tems des hommes innocens, à qui la torture a fait avouer des crimes dont ils n'étoient point coupables. La véhémence de la douleur, ou l'infirmité de la personne, fait confesser à l'innocent ce qu'il n'a pas commis ; & l'obstination des coupables qui se trouvent robustes & plus assurés dans leurs crimes, leur fait tout dénier.
Charondas, liv. IX. rép. 1. en rapporte un exemple très-déplorable. Un mari accusé d'avoir assassiné sa femme, nie le fait ; les présomptions étoient toutes contre lui, & même le soir de sa retraite, il avoit violemment maltraité cette femme, & s'étoit ensuite sauvé du logis. Sur ces demi-preuves, on l'applique à la question ; il confesse le meurtre ; on le condamne à la mort. Appel du jugement. Dans le tems qu'on fait le rapport du procès, tout entier à sa charge, la femme qui s'étoit cachée dans la maison d'un prêtre, son corrupteur, se représente. On comprend bien que l'arrêt qui intervint, déchargea de l'accusation le prétendu coupable : mais la torture qu'il avoit soufferte, le juge, ou si l'on veut, la loi, pouvoit-elle réparer les maux qu'il avoit endurés ?
Si je le voulois bien, il me seroit facile de citer plusieurs autres exemples de gens appliqués à la question, qui préférant une prompte mort à de longs supplices, ont, pour s'en délivrer, confessé des crimes dont ils n'étoient pas coupables. Voyez S. Jerôme, épit. 34. & Papon, l. XXIV. tit. 8. nomb. 1. & Louis Vivès, dans son comment. sur S. Augustin, de civit. Dei, liv. XIX. ch. vj. où il se déclare hautement contre la torture.
Je ne serois pas même embarrassé d'alléguer de nouvelles raisons contre la torture, qu'on a point encore proposées. Il est du-moins certain que si l'on ne peut ôter la vie à un homme sur une preuve douteuse, celle que l'on arrache par la force des tourmens, sera toujours douteuse ; & par conséquent la confession extorquée ne peut servir de fondement à une condamnation à la mort. Si l'on croit ne devoir pas prononcer de jugement sur la confession volontaire d'une personne, on ne peut pas mieux ordonner le dernier supplice sur la confession que l'on arrache à force de supplices.
Une autre réflexion s'offre à mon esprit ; comme nous prétendons que la religion, la justice & les m?urs s'opposoient au combat judiciaire, nous devrions trouver également que les tortures y sont contraires ; autrement nous sommes inconséquens dans nos principes ; car il n'est pas moins possible qu'un accusé criminel résiste à la violence de la question, qu'il l'étoit que ce même homme vainquit & subjuguât son accusateur ; cependant, malgré cet inconvénient commun aux duels & aux tortures, on a gardé l'usage des tortures dans ces mêmes pays, où l'on a sévérement réprimé les duels, du-moins par les lois.
J'ajoute que la question, loin d'être utile pour découvrir les vrais complices d'un crime, pourroit quelquefois nuire à ce projet. Lorsque Guillaume Laud, évêque de Londres, menaça Felton, qui avoit assassiné le duc de Buckingham, de le faire appliquer à la torture, s'il ne déclaroit ses complices, il lui répliqua : « Mylord, je ne sais ce que les tourmens de la question me feront dire, mais il se pourra que je vous nommerai comme le premier de mes complices, ou quelqu'autre membre du conseil du roi ; ainsi vous ferez bien de m'épargner des tourmens inutiles ».
Enfin la question contre les criminels n'est point dans un cas forcé : nous voyons aujourd'hui une nation très-polie, & aussi éclairée que respectueuse envers l'humanité, qui a rejetté ce supplice sans inconvénient, même dans le cas de haute trahison ; il n'est donc pas nécessaire par sa nature. Mais tant d'habiles gens & de beaux génies ont écrit sur cette matiere, qu'il est inutile que je m'étende davantage à la discuter. Ainsi pour exemple, je renvoie le lecteur en particulier, à l'ouvrage de Jean Grevius. Il est intitulé, Tribunal reformatum, in quo sanioris & tutioris justitia via judici christiano in processu criminali demonstratur, rejectâ & fugatâ torturâ, cujus iniquitatem, multiplicem fallaciam, atque illicitum inter christianos usum, aperuit, Joh. Grevius Clivensis Homb. 1624, in-4°. Cet ouvrage a produit des effets salutaires en Hollande. On a laissé dormir la loi qui prescrivoit la question ; on n'en a fait aucun usage dans les Provinces-Unies depuis plus de cent ans.
Je couronne mon article par ces paroles de Quintilien, Inst. Orat. lib. V. c. iv. Sicut in tormentis quoque, qui est locus frequentissimus, cùm pars altera quaestionem, vera fatendi necessitatem vocet, altera sæpè etiam causam falsa dicendi, quòd aliis patientia, facilè mendacium faciat, aliis, infirmitas necessarium. Ajoutez le passage du jurisconsulte Ulpien, in lib. I. §. quaest. de quaest. Statutum est non semper fidem tormentis, nec tamen nunquam adhibendam fore. Etenim res est fragilis, quaestio & periculosa, veritatem fallat ; nam plerique patientiâ, sive duritiâ tormentorum, ita tormenta contemnunt, ut exprimi eis veritas, nullo modo possit : alii tantâ sunt impatientiâ, ut quoevis mentiri, quam pati tormenta velint. Ita fit, ut etiam vario modo fateantur, ut non tantùm se, verùm etiam alios criminentur. (Le Chevalier de Jaucourt.)
Questions perpétuelles, (Hist. romaine.) c'est ainsi qu'on appelloit chez les Romains, les matieres criminelles, dont le jugement étoit commis à des magistrats particuliers, que le peuple créoit à cet effet, & qui furent nommés quæsitores parricidii, questeurs du parricide.
Ce fut seulement l'an de Rome 604, que quelques-unes de ces commissions furent rendues permanentes. On divisa peu-à-peu toutes les matieres criminelles en diverses parties, qu'on appella des questions perpétuelles, quæstiones perpetuæ, c'est-à-dire des recherches perpétuelles. On créa divers préteurs pour faire ces recherches, & on en attribua un certain nombre à chacun d'eux, suivant les conjonctures. On leur donna pour un an la puissance de juger les crimes qui en dépendoient, & ensuite ils alloient gouverner leurs provinces. Voyez de plus grands détails au mot Recherches perpétuelles. (Jurisprud. rom.)
Wiktionnaire
Préposition - français
question \k?s.tj??\
-
(Familier) Quant à
- Vois-tu, dans le monde entier, question rigolade et satisfaction, il n'y a que Paris qui compte, et dans Paris, Montmartre. ? (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En plus, il y avait cette fille, une certaine Melissa, qui non seulement parlait comme un moulin mais, à première vue, battait Siobhan à plate couture question nunucherie. ? (Tina Seskis, Six femmes, traduit de l'anglais, Le Cherche-Midi, 2016, chap.9)
Nom commun - français
question \k?s.tj??\ féminin
-
Interrogation, demande que l'on fait pour s'informer de quelque chose.
- Dumay ne demanda rien à son patron, il ne lui fit pas de questions sur ses projets. ? (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 132 de l'édition Houssiaux de 1855)
- Ils firent mille questions sur Julien. Elle répondait à chacune, mais eut soin de taire l'idée funèbre qui les concernait. ? (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l'Hospitalier, 1877)
- L'incrédulité de Bert était ébranlée. Il posait des questions, et le soldat y répondait complaisamment. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 24 de l'édition de 1921)
- [?], n'avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive.[?]. La question se posait seulement de savoir s'il la prendrait au filet ou à la main. ? (Louis Pergaud, L'Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand nous blâmons les Bas-Alpins de déserter leur pays, ayons la franchise de nous poser cette question : et moi-même, si j'avais vingt ans, y resterais-je ? ? (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, comme mes rêves, ma vie sexuelle et j'en passe. ? (Meg Cabot, Missing, t. 1 : Coup de foudre , traduit de l'anglais (USA) par ?Luc Rigoureau, Hachette Livre, 2006, Le Livre de Poche Jeunesse, 2007, chapitre 14)
- (Grammaire) Type de phrase pour demander une information, généralement avec un syntagme ou un particule interrogatif, ou avec l'ordre des mots spécial. ? voir phrase interrogative.
-
(En particulier) (Dans la narration littéraire) Phrase dont le but est d'inviter un auditeur, un lecteur à donner une explication, un renseignement, ou tout cas appelant une réponse.
- Question. Où parlez-vous français ? Réponse. Je parle français à la classe de français. ? (Arthur Gibbon Bovée, Première année de française: avec notation phonétique, page 53, Ginn, 1922)
-
(En particulier) Interrogations que l'on adresse à un élève dans un examen.
- Cet élève répondit fort bien aux questions qu'on lui adressait.
-
Proposition qu'il y a lieu d'examiner, de discuter, difficulté dont on cherche la solution.
- La question du déplacement des pôles n'a pas encore rallié, non plus, tous les suffrages, j'y ferai simplement allusion. ? (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 51)
- Toutefois, pas un seul d'entre nous ne douta que nous arriverions à y prendre pied : ce n'était à nos yeux, qu'une question de patience ; [?]. ? (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Je n'insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l'important mémoire de De Candolle et les travaux de A. Chevalier. ? (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- La France demande que soit soumise au Tribunal de La Haye la question de savoir si le pacte franco-soviétique est compatible avec Locarno. ? (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, page 34)
- La question d'argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. ? (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes: [?]. ? (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, page 357)
-
(Politique) Affaire considérable soumise à l'examen du gouvernement, d'une assemblée, du public.
- M. Thiers revint alors au pouvoir le 1er mars 1840. A cette époque, le problème de la question d'Orient s'agitait en Europe, [?]. ? (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les rapports s'étaient tendus aussi entre les États-Unis et le Japon, à cause de l'éternelle question de la naturalisation des jaunes. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 125 de l'édition de 1921)
-
(Histoire) Torture qui était infligée aux accusés, en matière criminelle, pour leur arracher des aveux.
- Mais elle nia d'abord tout obstinément jusqu'à ce qu'on l'appliquât à la question?; alors, ne pouvant résister à l'excès de la douleur, elle avoua que depuis longtemps, et de concert avec le démon, elle avait pratiqué la magie et les maléfices, ? ? (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
-
? Reste, reste, dirent toutes les femmes, reste, mon enfant, n'aie pas peur, et dis-nous bien ce que tu vois.
? Eh bien, c'est qu'on a couché le curé entre deux grandes planches qui lui serrent les jambes, et il y a des cordes autour des planches.
? Ah ! c'est la question, dit un homme de la ville. Regarde bien, mon ami, que vois-tu encore ? ? (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863) - Sur 3 027 condamnés à des peines corporelles, 115 sont soumis à la question (3,7%), dont 63 à la question préparatoire et 52 à la question préalable. Rapportés au total des inculpés, ces chiffres montrent que la torture est une pratique exceptionnelle. ? (Benoît Garnot, Les peines corporelles en Bourgogne, dans Beccaria et la culture juridique des Lumières, Droz, 2007, page 219)
Trésor de la Langue Française informatisé
QUESTION1, subst. fém.
QUESTION2, subst. fém.
HIST. [Dans l'anc. procédure criminelle] Tourments gradués infligés à un accusé fortement soupçonné pour lui arracher des aveux ou le nom de ses complices. Question définitive, préparatoire; être, mettre à la question; donner, subir la question. Gérard Laguette, receveur général des revenus de la couronne, mourut dans les tortures de la question (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist., t. 3, 1831, p. 358).Cette pratique atroce de donner la question n'est abolie en France que depuis la Révolution (Stendhal, Napoléon, t. 1, 1842, p. 81).Question au Scrabble
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Les mots proches de Question
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Les citations avec le mot Question
- Je crois cependant que notre nation, aujourd'hui, ne peut pas se permettre d'ignorer la question raciale. Auteur : Barack Obama - Source : De la race en Amérique, 18 mars 2008
- On se trouve devant un écrivain, on a recours au questionnaire de Marcel Proust ... bien que pour être con, il soit con, ce questionnaire.Auteur : Louis Aragon - Source : Blanche ou l'Oubli (1967)
- Qui pourrait affirmer que nos sociétés sont désormais égalitaires ? Que la question est réglée, que les femmes jouissent d’un statut équivalant à celui des hommes, qu’elles ne sont pas sous-sujets, sous-citoyennes, sous-représentées dans les instances décisionnelles ? Avez-vous vu les photos de la table des négociations sur les retraites à Matignon ? Ou celles des discussions de paix sur la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan ? Des hommes, des hommes, des hommes. En 2020. C’est consternant. Auteur : Gisèle Halimi - Source : Une farouche liberté (2020)
- Marijosé, c'est bien parce que c'est vous, je vais vous dire ce que je n'ai encore dit à personne... Le vrai prix de mes lunettes, c'est 3300 euros, dont 500 euros de verres. Quand je les ai achetées, déjà, une paire de lunettes à 3 000 euros, je me disais : Je me fais un superbe cadeau. Et je n'ai pas l'intention de les déposer ni de les changer parce que, pour moi, si j'ai mis 3000 euros dedans, c'est pour que cela dure. Quand je vois les sommes qui ont été annoncées, qu'en une du Canard Enchaîné qui est censé être un bon journal, il est indiqué que mes lunettes coûtaient 15 000 euros, je me pose vraiment des questions sur ces gens qui me donnaient des leçons de journalisme.Auteur : Audrey Pulvar - Source : A nous deux, diffusée sur France Ô le 19 janvier 2012
- Quand tu as eu trente ans des questions sont devenues tranchantes: Faut-il avoir un enfant maintenant ? Est-ce-que mon travail est intéressant ? Est-ce-qu'il est enviable ? Suis-je séduisante ? Suis-je drôle ? Fiable ? Généreuse ? Connectée ? Autonome ? Prête ? Amère ? Grosse ? Implacable ? Auteur : Claire Berest - Source : Bellevue (2016)
- La foi est une affaire intime. Et l'intime, par définition, n'est pas une question collective... Auteur : Clara Dupont-Monod - Source : La révolte
- Le milieu scolaire demeure l'endroit privilégié où l'enfant construit sa personnalité propre et son identité sociale. C'est le plus souvent à l'école que l'enfant se cherche en faisant l'expérience de ses relations avec les autres : est-il le dernier à être choisi au sein de l'équipe de ballon-chasseur ? a-t-il du succès lors de l'élection du représentant de classe ? est-ce que les autres rient quand il leur fait une grimace ? se moque-t-on de lui à la récréation ? Voilà autant de questions essentielles dont les réponses enseigneront peu à peu à l'enfant qui il est. Est-il populaire, aimable, admiré ? Modérément marginal, différent ou handicapé ? Un peu trop gros, un peu trop laid, boutonneux ou niaiseux ? Rien de tout cela n'est simple ni facile pour personne. L'écolier affronte l'apprentissage de la vie en société. Cela aussi, on le sait très bien. Auteur : Bernard Arcand - Source : Du pipi, du gaspillage et sept autres lieux communs (2001)
- Cette question du crime et du châtiment, aussi vieille que l'humanité, suivez-la à travers les âges, devant les bûchers, les croix, les roues, les pals, les gibets et les échafauds, aux temps où la populace assemblée venait se repaître des supplices ! Vous verrez que, petit à petit, la loi s'est adoucie, et qu'au fur et à mesure qu'on renonçait aux châtiments barbares le crime décroissait au lieu de s'élever. Auteur : Meyer Levin - Source : Crime (1958)
- A la fin du repas, le maître est le premier à refermer le sien, la lame claque sec, il n'est plus question que personne coupe une bouchée après ce rite, son laguiole a parlé.Auteur : Jean Anglade - Source : Les Ventres jaunes (1979)
- Une réponse, c'est forcément le chemin qu'on a déjà parcouru. Seules les questions peuvent montrer le chemin qu'il reste à faire.Auteur : Jostein Gaarder - Source : Le petit frère tombé du ciel
- On ne mesure pas la puissance d'une idéologie aux seules réponses qu'elle est capable de donner, mais aussi aux questions qu'elle parvient à étouffer.Auteur : Günther Anders - Source : L'Obsolescence de l'homme (2002)
- Personne ne se posant en général la vraie question: «les thérapeutiques issues de ces positions théoriques ont-elles fait la preuve de leur efficacité pour les malades?»Auteur : Edouard Zarifian - Source : Les Jardiniers de la Folie (1988)
- Quand on ne sait pas, on ne se pose pas trop de questions, mais quand on commence à disposer d'un début d'explication, on veut à tout prix tout savoir, tout comprendre.Auteur : Bernard Werber - Source : Les Thanatonautes
- Rares sont les gens qui posent les vraies questions, celles qui importent.Auteur : Delphine de Vigan - Source : D'après une histoire vraie (2015)
- Lorsque nous ressentons un mal-être, nous devrions nous poser la question de savoir ce que nous n'osons pas. Parfois, il suffit même simplement d'oser se poser les bonnes questions. Auteur : Maud Ankaoua - Source : Respire ! (2020)
- J'ai posé cette question pour la meilleure raison possible - la seule, à vrai dire qui rende une question excusable - par simple curiosité.Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)
- Ecrire c'est tenter de savoir ce qu'on écrirait si on écrivait - on ne le sait qu'après - avant, c'est la question la plus dangereuse que l'on puisse se poser. Mais c'est la plus courante aussi.Auteur : Marguerite Duras - Source : Ecrire (1993)
- La beauté est une question d'optique. Tout ce que l'on voit est illusion. Auteur : Joyce Carol Oates - Source : Blonde (2000)
- Un adolescent est à coup sûr devenu adulte lorsqu'il cesse de poser des questions et demande qu'on ne lui en pose pas.Auteur : Jean Delacour - Source : Tout l'esprit français : Dictionnaire humoristique
- L'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout, il faut savoir poser des problèmes.Auteur : Gaston Bachelard - Source : La Formation de l'esprit scientifique (1938)
- On ne connaît jamais personne pour de bon. On le croit, oui, mais ils finissent toujours par vous désarçonner. Surtout quand il est question d'amour. Le coeur est l'organe le plus secret que nous ayons. Et le plus imprévisible.Auteur : Douglas Kennedy - Source : La Poursuite du bonheur (2001)
- Amant, c’est un statut à l’aune d’autrui. J’avais peur que la délicatesse parfumée du mot ne se dilue dans la mélasse du vocabulaire convenu, liaison, maîtresse. Adulte et adultère, ça rime. Je n’avais jamais été un adulte, je l’étais moins que jamais : pas question de devenir adultérin en me donnant corps et âme à la seule aventure qui vaille. Auteur : Denis Tillinac - Source : Retiens ma nuit (2015)
- Quand on leur pose cette question, la plupart des écrivains répondent qu'ils savaient dès la naissance qu'ils deviendraient écrivains. Rassurez-vous, ce n'est pas mon cas! Je ne l'ai découvert qu'assez tardivement, contrairement à mes amis de fac, Dan Brown et David Foster Wallace, qui, eux, écrivaient déjà lorsque nous étions étudiants au Amherst College.Auteur : Harlan Coben - Source : Interview Harlan Coben Par François Busnel (Lire), le 01/06/2005
- L'écriture ne peut rien. Tout au plus permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.Auteur : Delphine de Vigan - Source : Rien ne s'oppose à la nuit (2011)
- Une question qui commence par pourquoi est une question paresseuse.Auteur : Véronique Ovaldé - Source : Soyez imprudents les enfants (2016)
Les citations du Littré sur Question
- Pourtant, en laissant toutes ces contentions, prenons des paroles du S. Esprit la decision et vuidange de la questionAuteur : CALVIN - Source : Instit. 933
- La plupart [des sophistes], comme Gorgias, se piquaient de satisfaire sur-le-champ à toutes les questions qu'on leur pouvait faireAuteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. IV, p. 386, dans POUGENS
- Nous discutâmes la question de savoir si.... Il n'est pas ici question de discuter les motifs de l'amour de DieuAuteur : BOSSUET - Source : 4e écrit.
- Rien n'est plus commun que les bonnes choses, il n'est question que de le discerner.... la nature, qui seule est bonne, est toute familière et communeAuteur : Blaise Pascal - Source : Géométr. II
- Il y a trois choses à distinguer dans toute question mêlée de physique et de géométrie : le phénomène à expliquer, les suppositions du géomètre et le calcul qui résulte des suppositionsAuteur : DIDER. - Source : Lett. sur les aveugl.
- Ce n'est pas qu'ils ne traitent des questions assez curieusesAuteur : Blaise Pascal - Source : ib. IX.
- Toutes ces questions du temps et du lieu sont impertinentes à l'égard de DieuAuteur : FÉN. - Source : Existence, 348
- La dame en question passait pour hérissée de cette espèce de sagesse-làAuteur : MARIVAUX - Source : Pays. parv. 5e part.
- Il fut question de me présenter à la cour en équipage d'abbéAuteur : HAMILT. - Source : Gramm. 3
- Que s'il est question d'estre si ceremonieux pour le choix desdits metaux, je trouve le fer plus propre à telle operation qu'aucun autreAuteur : PARÉ - Source : XV, 16
- Que d'inutiles questions, Que de distinctions frivoles !Auteur : Guillaume Amfrye de Chaulieu - Source : Contre l'esprit.
- Cela suffit pour embrouiller au moins la matière [la question de la certitude]Auteur : Blaise Pascal - Source : Pens. III, 15
- Ce fut d'abord entre nous un fracas de questions sur Paris et sur AthènesAuteur : CHATEAUBR. - Source : Itinér. I
- Mon père lui demanda ce qui lui avait fait chercher [la 32e proposition d'Euclide, à Pascal âgé de 12 ans] ; il dit que c'était qu'il avait trouvé telle autre chose, et sur cela, lui ayant fait la même question, il lui dit encore quelques démonstrations qu'il avait faites, et enfin en rétrogradant il en vint à ses définitions et à ses axiomesAuteur : Mme PÉRIER - Source : Vie de Pascal.
- Tous ces grands hommes [les conquérants] étaient si parfaitement voleurs de grand chemin, que, depuis Romulus jusqu'aux flibustiers, il n'est question que de dépouilles opimes, de butin, de pillage, de vaches et de boeufs volés à main arméeAuteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Gouvern. anglais.
- La question christologique, c'est-à-dire la manière dont la pensée contemporaine essaye de justifier la combinaison de l'humanité et de la divinité en la personne de Jésus-Christ après le rejet du dogme orthodoxe des deux naturesAuteur : MAURICE VERNES - Source : Revue philosophique, juillet 1876, p. 93
- Il est question d'aller voir une fille qui a perdu la paroleAuteur : Molière - Source : Méd. malgré lui, I, 6
- La question des trajectoires ou des familles de courbes qui coupent sous des angles donnés une infinité d'autres courbes toutes du même genre, avait occupé tous les géomètres depuis Leibnitz et Bernoulli jusqu'à EulerAuteur : DELAMBRE - Source : Instit. Mém. scienc. 1812, 2e part. p. LIX.
- Le duc fit plusieurs questions, et j'en fis aussi pour constater les faitsAuteur : SAINT-SIMON - Source : dans le Dict. de DOCHEZ.
- Un mode de philosopher qui partout a constaté expérimentalement l'insolution [de certaines questions]Auteur : É. LITTRÉ - Source : Auguste Comte et Stuart Mill, p. 52
- Toutes ces considerations mises en balance firent condamner ce pauvre malheureux à estre roué, et, auparavant estant mis sur le mestier [à la question], il confessa le tout à la descharge de la conscience de ses jugesAuteur : PASQUIER - Source : Recherches, liv. VI, p. 574
- Me faire de petites questions, Arlequin par ici, Arlequin par làAuteur : MARIVAUX - Source : Surprise de l'amour, III, 1
- Il y avoit eu aucunes questions [différends] entre lesdits roy et duc de BourgogneAuteur : MATH. DE COUCY - Source : Hist. de Charles VII, p. 723, dans LACURNE.
- L'accusateur peut demander qu'on applique à la question les esclaves de la partie adverse ; conçoit-on qu'on exerce une pareille barbarie contre des hommes dont il ne faudrait que tenter la fidélité ?Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 18
- Faisons du moins en sorte D'éluder l'embarras du questionnementAuteur : DUFRESNY - Source : Mariage fait et rompu, III, 2
Les mots débutant par Que Les mots débutant par Qu
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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 19h22

- quadrumane - Qualite - Quarantaine - Querelle - Question
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