La définition de Ton du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Ton
Nature : s. m.
Prononciation : ton
Etymologie : Provenç. ton ; lat. to ; espagn. ton, tono ; portug. tom ; ital. tuono ; du lat. tonus, qui vient du grec, signifiant proprement corde, tendon, action de tendre les cordes de la lyre, puis ton, du grec, tendre (voy. ce verbe).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de ton de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec ton pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Ton ?
La définition de Ton
Étymologiquement et proprement, tension ; de là l'emploi de ce mot en médecine où il signifie : état de rénitence et d'élasticité de chaque tissu organique dans l'état de santé. Un cordial qui donne du ton à l'estomac.
Toutes les définitions de « ton »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
qui répond au pronom personnel Tu, toi. On le met toujours devant le nom ou l'adjectif qui précède le nom. Ton Dieu. Ton père. Ton ami. Ton honneur. Ton seul amour. Il fait au féminin TA. Ta femme. Ta maison. Ta haine. Mais lorsque le nom ou l'adjectif féminin devant lequel il est placé commence par une voyelle ou une h muette, au lieu de ta on dit ton. Ton amitié. Ton habileté. Ton extrême prudence. Il fait au pluriel TES pour les deux genres. Tes parents. Tes amis. Tes affaires. Il s'emploie familièrement pour indiquer des rapports d'habitude, de connaissance, etc. Voilà ton homme. Tu sais ta grammaire.
Littré
-
1Adj. possessif qui répond au pronom personnel tu, toi. Ton ami, ta femme, tes affaires.
Prends du repos, ma fille, et calme tes douleurs
, Corneille, Cid, II, 9.Ton oncle, dis-tu, l'assassin, M'a guéri d'une maladie
, Boileau, Épigr. XX. -
2 Par un solécisme qui s'est introduit au XIVe siècle et qui dès lors a pris force d'usage, ton, au masculin, précède les noms et les adjectifs féminins qui commencent par une voyelle ou par une h muette. Ton heureuse audace.
Quoique ton ennemie, Je ne puis te blâmer d'avoir fui l'infamie
, Corneille, Cid, III, 4.L'ancienne langue disait ta et élidait l'a, comme dans l'article la?; t'ame, t'espée.
- 3Ton, ta, tes placés devant les adverbes comparatifs font superlatif. Ton plus fidèle ami.
HISTORIQUE
XIe s. Qu'il devendra, jointes ses mains, tis homs [ton homme]
, Ch. de Rol. XX. Dame, dist ele, jo i ai si grant perte! Ore vivrai en guise de turtrele?; Quant n'ai tun filz, ensemble ot tei voil estre
, St Alexis, XX.
XIIIe s. Vilain, fist Renart, je n'ai cure De tes poucins?; qu'il soient ton
, Ren. 5332. Garde ton cor, panse de t'ame
, Fabl. et contes anc. t III, p. 46.
XIVe s. Et s'il y a femme qui gise [soit en couches], Soit tantost ton enseigne mise Sur le sommet de la maison
, Machaut, p. 115. La quarte branche de ire si est quant par ton ire tu as esmeu Dieu par jurer
, Ménagier, I, 3.
XVe s. Amis, t'amour me contraint
, Chartier, ?uv. p. 773.
XVIe s. ? quand jamais elle ne t'escriroit, Ja pour cela t'amour ne periroit
, Marot, I, 325. Pour ton amour j'ay souffert tant d'ennuis
, Marot, III, 331.
Encyclopédie, 1re édition
TON, s. m. (Hist. nat. & Médec. pratiq.) c'est le nom que les habitans du Brésil ont donné à un insecte assez semblable à la puce par la couleur & par la maniere dont il saute, mais communément beaucoup plus petit, égalant à peine en grosseur un grain de sable. Jean Heurnius le pere, pour exprimer sa petitesse, l'appelle une idée d'animal ; le Brésil n'est pas le seul pays où l'on en trouve, il est répandu dans presque toutes les îles d'Amérique ; & c'est avec raison que Lerius pense que c'est le même insecte qui est connu dans les îles espagnoles sous le nom de nigua. (Hist. du Brésil, chap. ij.) Les tons habitent ordinairement les terreins sablonneux, & surtout ceux qui sont plantés en canne à sucre, & de-là s'élancent sur les passans, attaquent principalement ceux qui ont les piés nuds, se nichent dans la peau & entre les ongles, & y excitent une maladie que les naturels du pays appellent aussi ton. Les François ont donné à ces insectes le nom de chiques ; c'est sous ce nom que M. de Rochefort les décrit & détaille les effets de leur piquure dans son histoire naturelle & morale des îles Antilles. Voyez Chiques. Pour le completer, nous ajouterons ici quelques particularités sur l'espece d'affection qui suit l'entrée de ces animaux dans la peau, & sur les remedes que l'expérience a consacrés comme plus efficaces.
Les piés ne sont pas les seules parties du corps qu'ils attaquent ; souvent ils se glissent entre les ongles des doigts de la main ; & Lerius assure avoir vu aux aisselles & dans d'autres parties molles des marques de leur invasion ; deux jours après que cet insecte a pénétré la peau, le malade y ressent une démangeaison qui dans quelques heures devient si insupportable, qu'il ne peut s'empêcher de se gratter continuellement & avec force, ce qui vraissemblablement contribue à accélerer la formation d'une petite pustule livide ; elle est accompagnée d'une tumeur de la grosseur de la tête d'une épingle, qui bientôt augmente avec des douleurs très-vives jusqu'à celle d'un pois ; on apperçoit alors l'insecte au milieu de la tumeur, qui s'étend quelquefois tout-à-l'entour. Si dans ces entrefaites on n'apporte pas au mal un remede efficace, la tumeur se termine par la gangrene qui fait des progrès plus ou moins rapides ; l'insecte multiplie prodigieusement, & se répand par ce moyen dans les diverses parties du corps où il occasionne les mêmes symptomes ; on a vu des personnes qui faute de secours avoient perdu totalement l'usage des piés & des mains. Thomas Vander Guychten, dont Otho Heurnius donne l'histoire, qu'on trouve dans le quatrieme volume de la Bibliotheque pratique de Manget, liv. XVII. p. 643 & suiv. fut obligé par la maladresse des chirurgiens qui le traitoient, de se faire couper un ou deux doigts du pié qui étoient entierement gangrenés ; & ce ne fut que par les soins long-tems continués de Heurnius, célebre médecin, que les progrès de la gangrene furent arrêtés, & que ce malade obtint une guérison complette.
Le secours le plus approprié & dont l'effet est le plus prompt, est, suivant tous les Historiens, l'extraction du ton. Cette opération est très-douloureuse, mais en même tems immanquable ; les Brésiliens & les Negres la font avec une adresse singuliere & un succès constant, dès qu'ils s'apperçoivent par la tumeur de l'entrée de l'insecte. On tire dans le pays une huile rouge, épaisse, d'un fruit qu'on appelle couroy, qui passe aussi pour très propre à guérir cette maladie ; on l'applique en forme de baume sur les parties où l'insecte est entré ; on vante encore beaucoup l'efficacité des feuilles du tabac, surtout imbibées de suc de citron très-acide ; mais quels que soient les effets de ces différens remedes, il est beaucoup plus prudent de ne pas se mettre dans le cas de les éprouver, & il ne faut que peu d'attention pour y parvenir ; on n'a qu'à ne jamais marcher piés nuds, porter des bas & des gants de peau, se laver souvent & observer en un mot une très-grande propreté. M. de Rochefort conseille aussi dans la même vue d'arroser les appartemens qu'on occupe, avec de l'eau salée.
Ton, (Prose & Poésie.) couleurs, nuances du style, langage qui appartient à chaque ouvrage.
Il y a 1°. le ton du genre : c'est par exemple, du comique ou du tragique ; 2°. le ton du sujet dans le genre : le sujet peut être comique plus ou moins ; 3°. le ton des parties ; chaque partie du sujet a outre le ton général, son ton particulier : une scène est plus fiere & plus vigoureuse qu'une autre : celle-ci est plus molle, plus douce : 4°. le ton de chaque pensée, de chaque idée : toutes les parties, quelque petites qu'elles soient, ont un caractere de propriété qu'il faut leur donner, & c'est ce qui fait le poëte ; sans cela, cur ego poëta salutor. On bat souvent des mains, quand dans une comédie on voit un vers tragique, ou un lyrique dans une tragédie. C'est un beau vers, mais il n'est point où il devroit être.
Il est vrai que la comédie éleve quelquefois le ton, & que la tragédie l'abaisse ; mais il faut observer que quelque essor que prenne la comédie, elle ne devient jamais héroïque. On n'en verra point d'exemple dans Moliere. Il y a toujours quelque nuance du genre qui l'empêche d'être tragique. De même quand la tragédie s'abaisse, elle ne descend pas jusqu'au comique. Qu'on lise la belle scène où Phedre paroît désolée, le style est rompu, abattu, si j'ose m'exprimer ainsi ; c'est toujours une reine qui gémit.
Ce que nous venons de dire du ton en poésie, s'applique également à la prose. Il y a chez elle le ton simple ou familier, le ton médiocre & le ton soutenu, selon le genre de l'ouvrage, le sujet dans le genre & les parties du sujet. Enfin le ton ou le langage d'un conte, d'une lettre, d'une histoire, d'une oraison funebre, doivent être bien différens. Voyez Style. (D. J.)
Ton, (Art oratoire.) inflexion de voix : on a parlé des différentes qualités du ton dans la prononciation & la déclamation, aux mots Prononciation & Déclamation. (D. J.)
Ton, s. m. (Mus.) Ce mot a plusieurs sens en Mus. 1°. Il se prend d'abord pour un intervalle qui caractérise le système & le genre diatonique. Voyez Intervalle. Il y a deux sortes de tons ; savoir le ton majeur dont le rapport est de 8 à 9, & qui résulte de la différence de la quarte à la quinte ; & le ton mineur dont le rapport est de 9 à 10, & qui est la différence de la tierce mineure à la quarte. La génération du ton majeur & celle du ton mineur se trouve également à la seconde quinte ré en commençant par ut ; car la quantité dont ce ré surpasse l'octave du premier ut, est justement dans le rapport de 8 à 9, & celle dont ce même ré est surpassé par le mi tierce majeure de cette octave, est dans le rapport de 9 à 10.
2°. On appelle ton, le degré d'élévation que prennent les voix, ou sur lequel sont montés les instrumens pour exécuter de la musique. C'est en ce sens qu'on dit dans un concert que le ton est trop haut ou trop bas. Dans les églises, il y a le ton du ch?ur pour le plein-chant ; il y a, pour la musique, ton de chapelle & ton d'opéra ; ce dernier n'a rien de fixe, mais est ordinairement plus bas que l'autre qui se regle sur l'orgue.
3°. On fait encore porter le même nom de ton à un instrument qui sert à donner le ton de l'accord à tout un orchestre : cet instrument, que quelques-uns appellent aussi choriste, est un sifflet, qui, au moyen d'une maniere de piston gradué, par lequel on alonge ou raccourcit le tuyau à volonté, vous représente toujours à-peu-près le même son sous la même division. Mais cet à-peu-près qui dépend des variations de l'air, empêche qu'on ne puisse s'assurer d'un ton fixe qui soit toujours le même. Peut-être, depuis que le monde existe, n'a-t-on jamais concerté deux fois exactement sur le même ton. M. Diderot a donné les moyens de perfectionner le ton ; c'est-à-dire, d'avoir un son fixe avec beaucoup plus de précision, en remédiant aux effets des variations de l'air. Voyez Son fixe.
4°. Enfin, ton se prend pour le son de la note, ou corde principale qui sert de fondement à une piece de musique, & sur lequel on dirige l'harmonie, la mélodie & la modulation sur les tons des anciens. Voyez Mode.
Comme notre système moderne est composé de douze cordes ou sons différens, chacun de ces sons peut servir de fondement à un ton, & ce son fondamental s'appelle tonique. Ce sont donc déjà douze tons ; & comme le mode majeur & le mode mineur sont applicables à chaque ton, ce sont vingt-quatre modes dont notre musique est susceptible. Voyez Mode.
Ces tons different entre eux par les divers degrés d'élévation du grave à l'aigu qu'occupent leurs toniques. Ils different encore par les diverses altérations produites dans chaque ton par le tempérament ; de sorte que sur un clavessin bien accordé, une oreille exercée reconnoît sans peine un ton quelconque dont on lui fait entendre la modulation, & ces tons se reconnoissent également sur des clavessins accordés plus haut ou plus bas les uns que les autres ; ce qui montre que cette connoissance vient du-moins autant des diverses modifications que chaque ton reçoit de l'accord total, que du degré d'élévation que sa tonique occupe dans le clavier.
De-là naît une source de variétés & de beautés dans la modulation. De-là naît une diversité & une énergie admirable dans l'expression. De-là naît, en un mot, la faculté d'exciter des sentimens différens avec des accords semblables frappés en différens tons. Faut-il du grave, du majestueux ? l'f ut fa, & les tons majeurs par bémol l'exprimeront noblement. Veut-on animer l'auditeur par une musique gaie & brillante, prenez a-mi la majeur, d-la ré, en un mot, les tons majeurs par dièse. C-sol ut mineur porte la tendresse dans l'ame, f-ut fa mineur va jusqu'au lugubre & au desespoir. En un mot, chaque ton, chaque mode a son expression propre qu'il faut savoir connoître ; & c'est-là un des moyens qui rendent un habile compositeur, maître en quelque maniere des affections de ceux qui l'écoutent ; c'est une espece d'équivalent aux modes anciens, quoique fort éloigné de leur énergie & de leur variété.
C'est pourtant de cette agréable diversité que M. Rameau voudroit priver la musique, en ramenant, autant qu'il est en lui, une égalité & une monotonie entiere dans l'harmonie de chaque mode, par sa regle du tempérament, regle déjà si souvent proposée & abandonnée avant lui. Selon cet auteur, toute l'harmonie en seroit plus parfaite : il est certain cependant qu'on ne peut rien gagner d'un côté, par sa méthode, qu'on ne perde tout autant de l'autre. Et quand on supposeroit que la pureté de l'harmonie y profiteroit de quelque chose, ce que nous sommes bien éloignés de croire, cela nous dédommageroit-il de ce qu'elle nous feroit perdre du côté de l'expression ? Voyez Tempérament. (S)
Tons de l'église, (Musique.) ce sont des manieres déterminées de moduler le plein-chant sur divers sons fondamentaux, & selon certaines regles admises dans toutes les églises où l'on pratique le chant grégorien.
On compte ordinairement huit tons réguliers, dont il y en a quatre authentiques & quatre plagaux. On appelle tons authentiques, ceux où la finale occupe à-peu-près le plus bas degré du chant ; mais si le chant descend jusqu'à trois degrés plus bas que la finale, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'on appelle en Musique la dominante ; alors le ton est plagal : on voit qu'il n'y a pas grand mystere à ces mots scientifiques.
Les quatre tons authentiques ont leur finale à un degré l'un de l'autre, selon l'ordre des quatre notes ré, mi, fa, sol ; ainsi le premier ton de ces tons répondant au mode dorien des Grecs, le second répond au phrygien, le troisieme à l'éolien, & non pas au lydien, comme a dit M. l'abbé Brossard, & le dernier au mixo lydien. C'est S. Miroclet, évêque de Milan, ou selon l'opinion la plus reçue, S. Ambroise qui vers l'an 370, choisit ces quatre tons pour en composer le chant de l'église de Milan, & c'est ce qu'on croit le choix & l'approbation de ces deux grands hommes qui ont fait donner à ces quatre tons le nom d'authentiques.
Comme les sons employés dans ces quatre tons n'occupoient pas tout le disdiapason ou les quinze cordes de l'ancien système, S. Grégoire forma le projet de les employer toutes par l'addition des quatre nouveaux tons qu'on appelle plagaux, qui ont les mêmes finales que les précédens, & qui reviennent proprement à l'hypodorien, à l'hypophrygien, à l'hypoéolien & à l'hypomixolydien ; d'autres attribuent à Guy d'Arezzo l'invention de ce dernier.
C'est de-là que ces quatre tons authentiques ont chacun un ton plagal pour leur servir de collatéral ou supplément ; de sorte qu'après le premier ton qui est authentique, vient le second qui est son plagal, le troisieme authentique, le quatrieme plagal, & ainsi de suite. Ce qui fait que ces modes ou tons authentiques s'appellent aussi impairs & les plagaux pairs, eu égard à leur ordre dans la série des tons.
La connoissance du ton authentique ou plagal est essentielle pour celui qui donne le ton du ch?ur ; car s'il a à entonner dans un ton plagal, il doit prendre la finale à-peu-près dans le medium de la voix ; mais si le ton est authentique, la même finale doit être prise dans le bas. Faute de cette observation, on exposeroit les voix à se forcer, ou à n'être pas entendues.
Quelquefois on fait dans un même ton des transpositions à la quinte ; ainsi au-lieu de ré dans le premier ton, on aura pour finale le si pour le mi, l'ut pour le fa, & ainsi de suite ; mais si l'ordre de ces sons ne change pas, le ton ne change pas non plus, & ces transpositions ne se font que pour la commodité des voix : ce sont encore des observations à faire par l'organiste ou le chantre qui donne le ton.
Pour approprier autant qu'il est possible, l'intonation de tous ces tons à l'étendue d'une seule voix, les Organistes ont cherché les tons de la musique les plus propres à correspondre à ceux-là. Voici ceux qu'ils ont établis : on auroit pu les réduire encore à une moindre étendue, en mettant à l'unisson la plus haute corde de chaque ton, ou si l'on veut, celle qu'on rebat le plus, & qu'on appelle dominante, en terme de plein-chant. Mais on n'a pas trouvé que l'étendue de tous ces tons ainsi reglés excédoit celle de la voix humaine ; ainsi on n'a pas jugé à-propos de diminuer encore cette étendue par des transpositions qui se seroient trouvées à la fin plus difficiles & moins harmonieuses que celles qui sont en usage.
| Premier ton, | ré mineur. | |
| Second ton, | sol mineur. | |
| Troisieme ton, | la mineur ou mieux sol mineur. | |
| Quatrieme ton, | la mineur finissant sur la dominante, par cadence réguliere. | |
| Cinquieme ton, | ut mineur, ou mieux ré majeur. | |
| Sixieme ton, | fa majeur. | |
| Septieme ton, | ré majeur. | |
| Huitieme ton, | sol majeur, c'est-à-dire, faisant peu sentir le ton d'ut. |
Au reste, les tons de l'église ne sont point asservis aux lois des tons de la Musique ; il n'y est point question de médiante ni de note sensible, & on y laisse les semi tons où ils se trouvent dans l'ordre naturel de l'échelle, pourvu seulement qu'ils ne produisent ni tri-tons ni fausse-quintes sur la tonique. (S)
Ton, (Lutherie.) instrument dont les Musiciens le servent pour trouver & donner le ton sur lequel on doit exécuter une piece de musique ; c'est une espece de flûte à bec représentée, Planche de Lutherie, figure 27. 8. laquelle n'a point de trous pour poser les doigts, mais seulement une ouverture E par laquelle on souffle, & une autre ouverture D qui est la lumiere & par où le son de l'instrument sort ; on fait entrer par le trou de la patte C une espece de piston ABC ; la partie AB de ce piston sert de poignée pour la pouvoir tenir & enfoncer à volonté : la tige BC est graduée par de petites marques ou lignes c d e f g, a b c qui répondent aux notes de la musique ; ensorte que si on enfonce le piston jusqu'à une de ces marques, par exemple, jusqu'à 9 qui répond à sol, l'instrument rendra alors un son qui sera la quinte du premier son qu'il rend, lorsque la premiere marque c ou c sol ut est à l'extrémité du corps DC de l'instrument. La formation du son dans le ton se rapporte à celle du son dans les tuyaux bouchés de l'orgue. Voyez l'article Bourdon de 16 piés & les figures.
Ton, (Marine.) c'est la partie du mât qui est comprise entre les barres de hune & le chouquet, & où s'assemblent par en-haut le bout du tenon du mât inférieur avec le mât supérieur, & cela par le moyen du chouquet ; & par en-bas, le pié du mât supérieur avec le tenon du mât inférieur, par le moyen d'une cheville de fer appellée clé.
Ton, (Peinture.) nom qui convient en peinture à toutes sortes de couleurs & à toutes sortes de teintes, soit qu'elles soient claires, brunes, vives, &c. Voyez Teinte. On dit tons clairs, tons bruns, tons vifs ; ces couleurs ne sont pas de même ton.
Ce terme a néanmoins une acception particuliere lorsqu'on y joint l'épithete de beau, de bon. Alors il signifie que les objets sont bien caractérisés par la couleur, relativement à leur position, & que de la composition de leurs tons résulte une harmonie satisfaisante. Vilains, mauvais tons, signifient que de leur assemblage résulte le contraire.
Ton, s. m. (Rubanerie.) c'est une grosse noix percée de plusieurs trous dans sa rondeur, & traversée de deux cordes qui tiennent de part & d'autre au métier, elle sert à bander ces deux cordes par une cheville ou bandoir qu'on enfonce dans un de ces trous, & qui mene la noix à discrétion. (D. J.)
Wiktionnaire
Adjectif - ancien français
ton \Prononciation ?\ masculin
- Ton, à toi.
Nom commun 1 - français
ton \t??\ masculin
-
Son d'une certaine fréquence.
- Sans prévenir, il se mit à chanter, opératiquement, dans le registre ténor et en italien, même si Kit savait parfaitement que Reef n'avait aucune oreille, et était incapable de chanter en entier For He's a Jolly Good Fellow sans changer de ton. ? (Thomas Pynchon, Contre-jour, traduit de l'anglais (USA) par Claro, Le Seuil, 2014)
- Qualité de la voix.
- Caradou, le clairon, incorrigible espiègle, lance sur un ton de commandement : « L'ennemi est en fuite. [?] » ? (Pierre Audibert, Les Comédies de la Guerre, 1928, pages 32-33)
- ? Une femme saine et forte comme sont ces Américaines vous fera oublier tout cela, répétait le docteur sur tous les tons. ? (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Non, laisse? Fous-nous la paix ! lui ordonna-t-elle d'un ton rogue. ? (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
-
(Musique) Espace entre certaines notes.
- Il y a un ton entre do et ré, mais un demi-ton entre mi et fa.
-
(En particulier) Gamme, nom de la première note de la gamme dont la musique est formée.
- Chacun d'ailleurs chantait dans un autre ton que son voisin. ? (Berlioz, Souvenirs de voyage, 1869, page 30)
- (Linguistique) Hauteur et modulation d'un son, typiquement d'une syllabe, comme trait phonologique.
-
Manière de s'exprimer.
- Bien qu'il n'eût pu comprendre un seul mot de ce qui avait été dit, Bert éprouva un choc en remarquant le ton qu'avait pris l'homme. ? (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908, traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, p. 247, Mercure de France, 1921)
- Le ton péremptoire et l'expression allusive me glacèrent. J'eus le pressentiment d'une discussion immédiate et violente. ? (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L'Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
- Malgré sa corpulence excessive, l'autorité de M. Hector sur ses subordonnés n'est guère contestable. Il la doit surtout à sa placidité étudiée, au ton solennel et ampoulé qu'il affecte en s'exprimant [?] ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce n'est pas pour ta pomme, Boutros, déclara-t-elle sur un ton de mépris et en traduisant son prénom en arabe. ? (Stefanàkis Dimitris, Jours d'Alexandrie, Éditions La Martinière, 2013)
-
(Colorimétrie) Niveau de luminosité d'une couleur de base.
- Différents tons de rouge.
- (Cartographie) Caractère d'une couleur associé à la couleur qui produit sur l'?il une sensation lumineuse de niveau élevé[1].
Adjectif possessif - français
ton \t??\, \t??.n?\ (devant une voyelle)
- Adjectif possessif dont le possesseur est la deuxième personne du singulier et le possédé est masculin singulier.
- N'oublie pas ton passeport.
- As-tu pensé à prendre ton livre ?
- Ton manteau est joli.
- Adjectif possessif dont le possesseur est la deuxième personne du singulier et le possédé est féminin singulier. Forme supplétive de ta utilisée pour effectuer une liaison obligatoire avec le mot suivant qui commence par une voyelle ou un h muet.
- Une ville, ta ville ; une île, ton île ; une habitation, ton habitation.
- Une maison, ta maison, ton immense maison.
Trésor de la Langue Française informatisé
TON1, TA, TES, adj. poss.
[Déterm. du subst. qui a d'une part une fonction d'actualisation comparable à celle de l'art. le et qui, d'autre part, renvoie à la pers. à laquelle qqn dit « tu ». Comme déterm., il s'accorde en genre et en nombre avec le subst. du syntagme nom. Le fém. ta est remplacé par ton devant voy. ou h non aspiré: ton amie, ton humeur]TON2, subst. masc.
MÉD., vx. [Corresp. à tonique1] ,,État de rénitence et d'élasticité de chaque tissu organique dans l'état de santé`` (Littré-Robin 1865). Synon. tension, tonicité, tonus.Un muscle non contracté manifeste son état d'orgasme par ce qu'on a appelé le ton musculaire (E. Perrier, Philos. zool. av. Darwin, 1884, p. 77).TON3, subst. masc.
TON4, subst. masc.
MAR. ,,Partie supérieure, carrée, d'un bas-mât, au-dessus du capelage, et que capelle le chouquet par son trou carré. Un mât à pible n'a pas de ton`` (Merrien 1958).Ton au Scrabble
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Informations sur le mot ton - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.
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Les mots proches de Ton
Ton Ton Tonal, ale Tonalisation Tonalité Tondaille Tondaison Tondelle Tondeur, euse Tondre Tondu, ue Tonlieu Tonnage Tonnant, ante Tonne Tonneau Tonneler Tonnelet Tonnelet Tonnelier Tonnelle Tonne-mètre Tonner Tonnerre Tonque Tonsille Tonsure Tonsuré, ée Tonsurer Tontine Tonture ton tonal tonale tonalité tonalités tond tondais tondait tondant tonde tondent tondes tondeur tondeuse tondeuses tondit tondons tondrai tondrais tondre tonds tondu tondu tondue tondue tondues tondues tondus tondus toner tong Tonga Tongeren Tongre-Notre-Dame Tongre-Saint-Martin Tongrinne tongs tonic tonicardiaque tonicité tonics tonie tonifiaient tonifiant tonifiant tonifiante tonifiants tonifie tonifient tonifierMots du jour
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Les citations avec le mot Ton
- Si tu portes un appareil photo attaché à la tête à une distance d'environ 30 cm de ton visage et qu'au moment où tu meurs en te faisant frapper par la foudre tu penses à appuyer sur le déclencheur, tu peux gagner un concours de photo.Auteur : Pierre Légaré - Source : Mots de tête persistants (2001)
- Record d'affluence de visiteurs au Salon de l'automobile: ce qu'il faudrait, c'est une circulation alternée des piétons.Auteur : Laurent Ruquier - Source : Il faut savoir changer de certitudes (1999)
- Les hommes ont d'étranges pudeurs, quand il s'agit de leurs affaires de coeur. Ils ne disent rien et s'étonnent ensuite de n'être pas compris.Auteur : Eve Belisle - Source : Pension de famille (1984)
- Les voyages qui formaient naguère la jeunesse édifient désormais les réputations. Dis-moi où tu traînes tes tongs et je te dirai qui tu es.Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)
- J'aime les agneaux, pas les moutons.Auteur : Roger Peyrefitte - Source : Propos secrets (1977)
- Des songes de la nuit ne t'embarrasse guère;
Ne fonde point sur eux d'espoir à ton réveil.
Ce que l'homme désire et tout ce qu'il espère,
Il croit le voir dans le sommeil.Auteur : Denys Caton - Source : Distiques de Caton, Livre second, XXXI - Ne rends pas trop souvent visite à ton voisin, sinon il sera lassé de toi au point de te haïr.Auteur : La Bible - Source : Sans référence
- Pour bien enchaîner ma Légende j'aurais pu me documenter auprès de personnes délicates... accoutumées aux sentiments... aux mille variantes des tons d'amours... J'aime mieux me débrouiller tout seul.Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Mort à crédit (1936)
- Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes? - Qui changera mes yeux en deux sources de larmes - Pour pleurer ton malheur?Auteur : Jean Racine - Source : Athalie (1691)
- J'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche, la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi, ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps, flamme dans l'espace, embrasement.Auteur : François Mitterrand - Source : Lettre à Anne Pingeot, 16 juillet 1970.
- Penche-toi sur ton passé, répare ce que tu peux réparer, et tâche de profiter de ce qui te reste.Auteur : Philip Roth - Source : Un homme (2007)
- Ce qu'elle disait n'était pas si mal. Mais c'était le ton, cette agressivité, cette rage. Elle voulait croiser le fer et ne rencontrait que du beurre.Auteur : Claude Courchay - Source : La vie finira bien par commencer (1972)
- C'était un petit homme dont la face bourgeonnée, le nez busqué, le menton saillant et les yeux ronds formaient une physionomie remarquablement expressive.Auteur : Anatole France - Source : Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881)
- (Le paysan) déterrant des tombes verra avec étonnement des ossements gigantesques.Auteur : Virgile - Source : Les Géorgiques, I, 497
- Pain et vin viennent de toutes parts - Quand en mars le tonnerre part.Auteur : Dictons - Source : Dicton
- Où il y a de la grandeur, nous la sentons malgré nous : la gloire des conquérants a toujours été combattue ; les peuples en ont toujours souffert, et ils l'ont toujours respectée.Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)
- L'orgueil, l'éternel orgueil, le besoin de briller et d'étonner le monde par des mérites que l'on n'a pas!Auteur : Georges Courteline - Source : Boubouroche (1893)
- L'univers m'étonne.Auteur : Louis Scutenaire - Source : Mes inscriptions (1943-1944)
- Les plus grandes choses n'ont besoin que d'être dites simplement: elles se gâtent par l'emphase. Il faut dire noblement les plus petites: elles ne se soutiennent que par l'expression, le ton et la manière.Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696), 77, I, De la société et de la conversation
- En composant la Chartreuse, pour prendre le ton je lisais chaque matin deux ou trois pages du Code civil, afin d'être toujours naturel.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Correspondance, à Honoré de Balzac, 30 octobre 1840
- Il faut tondre ses brebis, et non pas les écorcher.Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe
- Ce sont les tâtons du matin. Et je suis comme non moi-même, dépaysé dans le sentiment de ma journée, quand quelque circonstance m'empêche de faire mon heure ou deux de culture psychique sans objet entre 5 et 7.Auteur : Paul Valéry - Source : Cahiers
- Entre nous, dans nos relations, il n'y a que des signes, comme dans ton algèbre!Auteur : Fiodor Dostoïevski - Source : Crime et Châtiment (1866)
- Notre amour-propre est le juge ordinaire
Que nous consultons; pour nous plaire,
A nos goûts, nos penchants, il faut s'assimiler,
Etre de notre avis, enfin nous ressembler.Auteur : Jean-François Haumont - Source : La Fille sauvage, les Portraits et le Miroir - Tokyo fonctionne à deux vitesses. D'un côté, les artères immenses, les ponts de béton, les marées humaines. De l'autre, les quartiers minuscules, les ruelles obscures flanquées de façades aveugles et de bannières flottantes.Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : Kaïken (2012)
Les citations du Littré sur Ton
- Qu'on ne s'étonne plus qu'un laquais, un pied plat, De sa vieille mandille achète un marquisatAuteur : REGNARD - Source : Joueur, V, 6
- Il y a dans le morceau d'Anacréon couleur, entente de lumières, vigueur et transparence ; le tout est d'un ton vrai et suaveAuteur : DIDEROT - Source : Salon de 1767, t. XVI, p. 25
- Quel plan de philosophie plus simple [que celle de Platon] ! quelles vues plus nobles ! mais quel vide ! quel désert de spéculation !Auteur : BUFFON - Source : Animaux. Système de génération
- Et que ton corps goutteux, plein d'une ardeur guerrière, Pour sauter au plancher fit deux pas en arrièreAuteur : BOILEAU - Source : Lutr. I
- Chacun d'eux suivi de sa femme, à l'image de Notre-Dame, Firent un ample gueuletonAuteur : VADÉ - Source : Pipe cassée, II
- Le prince sera désolé, et les mains tomberont au peuple de douleur et d'étonnementAuteur : BOSSUET - Source : Duch. d'Orl.
- Toi-même en ton esprit rappelle le passéAuteur : Jean Racine - Source : ib. II, 5
- Quelque lieu d'où ton sang tire son origine, Tu dois être un rayon de l'essence divineAuteur : ROTROU - Source : Bélis. III, 4
- Absorbé dans ces spéculations, Newton devait naturellement être indifférent pour les affaires et incapable de les traiterAuteur : FONT. - Source : Newton.
- Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité, Tout ce que tu n'as pas dans ton immensitéAuteur : Voltaire - Source : Lisb.
- Ils sont tout étonnés de lui voir diriger des ados avec plus d'intelligence....Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. V
- Sa charge de prévôt est un dangereux bâton dans la main d'un méchant hommeAuteur : Paul Scarron - Source : Rom. com. IIe p. ch. 15
- Comme vous scavez estre du mouton le naturel, tousjours suyvre le premier, quelque part que il ailleAuteur : François Rabelais - Source : ib. IV, 8
- Ce qu'on ne s'imaginerait pas, il [La Fontaine] faisait ses délices de Platon et de Plutarque ; j'ai tenu les exemplaires qu'il en avaitAuteur : D'OLIVET - Source : Hist. Acad. t. II, p. 340, dans POUGENS
- Différent de la trompette par sa construction, mais non par le timbre de ses sons, le trombone est composé de deux tubes qui s'emboîtent et glissent l'un sur l'autre, de manière à pouvoir allonger l'un de tout le développement de l'autre ; en sorte que ce tube, pouvant varier de longueur en raison de la volonté de l'exécutant, fournit des intonations pour tous les degrés de la gamme chromatique, depuis la note la plus basse, jusqu'à la plus haute de l'étendue de l'instrumentAuteur : FÉTIS - Source : Manuel du composit. p. 78
- Je tondis de ce pré la largeur de ma langueAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VII, 1
- Combien encourut de ruyne nostre dernier duc de Bourgoigne, pour la querelle d'une charretée de peaux de mouton !Auteur : MONT. - Source : IV, 167
- Barbier, or viennent les groiseles ; Li groiselier sont boutoné, Et je vous raport les noveles Qu'el front vous sont li borjon néAuteur : RUTEB. - Source : 216
- Sathan, plus de sept ans ai tenu ton sentier ; Maus chans m'ont fet chanter li vin de mon chantier : Mult felonesse rente m'en rendront mi rentier, Ma char charpenteront li felon charpentierAuteur : RUTEB. - Source : II, 96
- Roi, tu sais comment ton frere, sans nul titre de raison, a mort mon fils et mon heritierAuteur : Jean Froissard - Source : II, II, 235
- C'est ainsi que cette destinée éternelle portait que MM Banck et Solander découvriraient de nos jours un pays immense où les hommes se mangent les uns les autres aussi communément que nous persécutons, que nous calomnions notre prochain à ParisAuteur : Voltaire - Source : Fragm. sur l'hist. art. 23
- Cela n'est pas cru en ton jardinAuteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. II, p. 256
- Croyez-vous que mon style, qui est toujours tout plein d'amitié, ne se puisse mal interpréter ? je n'ai jamais vu de ces sortes de lettres entre les mains d'un tiers, qu'on ne pût tourner sur un méchant tonAuteur : Madame de Sévigné - Source : à Bussy, 12 janv. 1681
- De combien de tragédies, Sans ton assuré secours, Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ?Auteur : MALH. - Source : II, 2
- On comptait alors [1750-1780] que le boucher de Paris débitait 300 livres de viande de veau et de mouton, dénommés menu, pour un boeuf de 600 livresAuteur : A. HUSSON - Source : les Consommations de Paris, p. 142
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Mise à jour le vendredi 14 novembre 2025 à 22h59
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