La définition de Coucou du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coucou
Nature : s. m.
Prononciation : kou-kou
Etymologie : Onomatopée. Génev. cocu ; latin, cuculus ; allem. Kuckuk ; ital. cucolo ; esp. cuco.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coucou de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Coucou

Oiseau du genre des pies qui dépose ses oeufs dans le nid des autres oiseaux. Le coucou est un oiseau voyageur.


Toutes les définitions de « coucou »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

COUCOU. n. m.
Oiseau du genre des pies, qui a tiré son nom de son chant. J'ai entendu chanter le coucou. Les coucous ne font point de nid et déposent leurs œufs dans celui des autres oiseaux. Pendule à coucou, ou simplement Coucou, Pendule, ordinairement de bois, où il y a une figure d'oiseau qui, lorsque les heures sonnent, se montre à une petite porte et imite le chant du coucou. Il est aussi interjection quand il désigne le Cri dont les enfants se servent en jouant à cache-cache. En termes de Botanique, il se dit d'une Espèce de primevère jaune. Un bouquet, une botte de coucous.

Littré

COUCOU (kou-kou) s. m.
  • 1Oiseau du genre des pies qui dépose ses ?ufs dans le nid des autres oiseaux. Le coucou est un oiseau voyageur. L'élégant historien du coucou a essayé de justifier les procédés singuliers et presque dénaturés de l'oiseau, Bonnet, Contempl. nat. 5e part. ch. 6. Un misérable oiseau pensa me rendre fou à force de crier coucou, coucou, coucou, Boursault, Merc. gal. III, 4. Elle [Junon] tient de sa droite une grenade, symbole mystérieux qu'on n'explique point aux profanes?; de sa gauche, un sceptre surmonté d'un coucou, attribut singulier qui donne lieu à des contes puérils, Barthélemy, Anach. ch. 53. L'oiseau nommé coucou des Canaries répétait son chant monotone, Chateaubriand, Voy. Amér. 340.
  • 2Pendule à coucou, ou, simplement, coucou, nom d'horloges venues d'Allemagne, qui, au lieu de sonner l'heure, font entendre le cri du coucou.

    Se dit aussi, par extension, de toutes ces petites horloges de bois qui se font en Allemagne et ne sonnent pas l'heure, mais auxquelles on adapte souvent un réveille-matin.

    Nom que les voleurs, dans leur argot, donnent aux montres.

  • 3Jouet d'enfant en forme de soufflet imitant le cri du coucou.
  • 4 Terme de jardinage. Fraisier qui fleurit beaucoup, mais ne fructifie pas.
  • 5Petite voiture publique pour les environs de Paris.
  • 6 Terme de botanique. Le narcisse des bois.

    La lychnide fleur de coucou.

    Pain de coucou, la primevère officinale.

  • 7Sorte de jeu de cartes, appelé aussi as qui court.
  • 8Coucou?! cri que fait en jouant l'enfant qui croit être bien caché.
  • 9Synonyme mitigé de cocu.

HISTORIQUE

XIIIe s. Villains vestu de gris entre les chevaliers Resanble le cucu entre les espriviers, Geffroi, Notices et extraits, p. 83. Quant du coucou oient le cri, Ne sorent quex oisiaus ce fu, Marie de France, Fable 22.

XVe s. Qui au gieu mourra, je conclus, Sur lui chantera li cucus, Et tuit li tavernier aussi?; Atant fine le gieu joli, Deschamps, le Dict du jeu de dés.

XVIe s. J'ay beau lui remonstrer, je ne fais non plus que le coucou aux cannes, Cotgrave ?


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

COUCOU. Ajoutez?:
9 En Normandie, bran de coucou, espèce de gomme que distillent certains arbres, Delboulle, Gloss. de la vallée d'Yères, p. 86.
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Encyclopédie, 1re édition

COUCOU, s. m. cuculus, (Hist. nat. ornitholog.) genre d'oiseaux, dont les uns different, à ce que l'on prétend, pour la grosseur du corps, & les autres par les couleurs. Aldrovande rapporte, d'après les oiseleurs de Boulogne, qu'il y a des coucous différens pour la grandeur, quoique semblables pour les couleurs ; & d'autres au contraire qui se ressemblent pour la couleur, quoiqu'ils soient de grandeur inégale.

Willughby a donné la description du coucou le plus commun : celui qu'il a décrit, avoit onze pouces de longueur depuis la pointe du bec jusqu'à l'extrémité de la queue. La piece supérieure du bec étoit un peu crochue, plus longue que l'inférieure, & d'un brun noirâtre sur la plus grande partie de son étendue, & la piece inférieure de couleur jaune-blanchâtre. Il avoit la langue & le dedans de la bouche de couleur de safran ; la langue dure & transparente, & l'iris des yeux de couleur de noisette. L'ouverture des narines étoit ronde, grande, garnie de plumes, & élevée par les bords. Ce dernier caractere est, selon Willughby, particulier au coucou, & suffit pour le faire distinguer de tous les oiseaux que cet observateur a pû voir. La paupiere inférieure étoit grande, & les cils de couleur jaune. Ce coucou avoit la gorge, la poitrine & le ventre blancs, avec des lignes transversales brunes qui n'étoient point interrompues ; il s'en trouvoit sur la gorge en plus grand nombre, & plus près les unes des autres. Les bords des plumes de la tête étoient blancs, & le reste brun. Il y avoit sur la tête une ou deux taches blanches. Les plumes du dos & du milieu du cou, & les grandes plumes des épaules, étoient brunes dans le milieu, & blanchâtres sur les bords : dans quelques-unes il y avoit du roux mêlé avec le brun. Le croupion étoit de couleur de feuille-morte. Cet oiseau avoit les grandes plumes des aîles noires, & les bords extérieurs de ces plumes, à l'exception de la premiere, étoient tachés de roux, & il y avoit sur les bords intérieurs des premieres, de longues taches blanches : la pointe de toutes ces plumes étoit blanche, & les petites plumes des ailes étoient de la même couleur que le dos. Willughby n'a point décrit la queue du coucou. Selon Aldrovande dans la description qu'il a faite d'un second oiseau de ce nom, la queue est composée de dix plumes qui ont des taches blanchâtres, à-peu-près en forme de c?ur, & qui font un bel effet à l'?il : lorsque la queue est étendue, elles ont toutes l'extrémité marquée de blanc, de même que le bord intérieur, excepté les deux du milieu : les pattes & les ongles sont jaunes : il y a deux doigts en arriere dont l'intérieur est le plus petit de tous ; les doigts de devant sont unis ensemble par une membrane jusqu'à la premiere articulation.

Le coucou ne fait point de nid, mais il s'empare de celui d'un autre oiseau ; il en écarte les ?ufs, s'il y en trouve ; il met le sien à la place, & l'abandonne : car il n'en pond qu'un. L'oiseau auquel appartient le nid, couve l'?uf du coucou, soigne le petit lorsqu'il est éclos, & le nourrit jusqu'à ce qu'il soit assez fort pour prendre l'essor. Avant la mûe les petits coucous ont le plumage de différentes couleurs disposées par taches, qui le rendent fort beau. C'est ordinairement dans le nid de la fauvette brune que le coucou pond son ?uf ; il s'empare aussi des nids des alouettes, des pinçons, des bergeronettes, &c. Willughby n'assûre pas si les coucous restent pendant l'hyver cachés & engourdis dans des arbres creux, dans des trous de roche, dans la terre, &c. ou s'ils passent dans des pays chauds ; cependant il y a des gens qui prétendent avoir entendu chanter des coucous dans des trous d'arbres au milieu de l'hyver, lorsque l'air étoit doux. Le nom de cet oiseau vient de son cri. Willughby, Ornith. Voyez Oiseau. (I)

Coucou, (Matiere medic.) On se sert en Medecine de cet oiseau en entier, & de sa fiente ; on recommande ses cendres pour la gravelle, pour les douleurs & l'extrème humidité de l'estomac.

On les ordonne avec succès dans les paroxysmes des fievres. Schroder dit que la fiente du coucou prise en boisson, est bonne contre la morsure du chien enragé. Il ne manque à ces prétendues vertus, que d'être confirmées par des observations.

* Coucou, (Myth.) Cet oiseau est consacré à Jupiter : il est difficile d'en deviner la raison sur ce qu'on en raconte. On dit que ce fut sous cette forme que Jupiter transi de froid, s'alla reposer un jour d'hyver sur le sein de Junon. Le mont Thornax sur lequel la déesse eut la complaisance de réchauffer le dieu, fut depuis appellé dans le Péloponnese, le mont du coucou.

Coucou, (Jeu de cartes.) L'on peut joüer à ce jeu depuis cinq jusqu'à vingt personnes. Lorsqu'on est un grand nombre, on joüe avec un jeu de cartes entier, c'est-à-dire où sont toutes les basses ; autrement on joüe avec le jeu de piquet ordinaire, en observant que les as sont les dernieres & les moindres cartes du jeu. Comme il y a un grand avantage à avoir la main, on voit à qui l'aura. Après avoir pris chacun huit ou dix jettons, qu'on fait valoir ce qu'on veut, celui qui a la main ayant fait couper à sa gauche, donne une carte, sans la découvrir, à chaque joüeur, qui l'ayant regardée, dit, si sa carte lui paroît bonne, je suis content ; mais si sa carte est un as, ou une autre carte dont il soit mécontent, il dit, contentez-moi à son voisin à droite, qui doit prendre sa carte & lui céder la sienne, à moins qu'il n'ait un roi ; auquel cas il ne peut être contraint à échanger, & il répond, coucou : alors le mécontent garde sa carte, tandis que les autres continuent à se faire contenter de la même maniere, c'est-à-dire à changer de carte avec leur voisin à droite & à gauche, jusqu'à ce qu'on en soit venu à celui qui a mêlé, qui, lorsqu'on lui demande à être contenté, doit donner la carte de dessus le talon, à moins que, comme il a déjà été dit, ce ne soit un roi. Enfin la regle générale, c'est que chaque joüeur peut, s'il le croit avantageux à son jeu, & que ce soit à son tour à parler, forcer son voisin à droite de changer de carte avec lui, à moins qu'il n'ait un roi. Après que le tour est ainsi fini, chacun étale sa carte sur la table, & celui ou ceux qui ont la plus basse carte, payent un jetton au jeu, qu'ils mettent dans un corbillon qui est exprès au milieu de la table. Il peut se faire que quatre joüeurs payent à la fois, & c'est toûjours la plus basse espece des cartes qui soit sur le jeu, qui paye. Les as payent toûjours, quand il y en a sur le jeu ; & au défaut des as, les deux ; au défaut des deux, les trois, & ainsi des autres. L'avantage de celui qui mêle, est qu'il a trois cartes sur lesquelles il peut choisir celle qu'il veut pour lui. Chacun mêle à son tour ; & quand quelqu'un des joüeurs a perdu tous ses jettons, il se retire du jeu, n'y ayant plus d'espérance pour lui. Celui au contraire qui conserve encore des jettons quand les autres n'en ont plus, gagne la partie, & prend tout ce qui a été déposé dans le corbillon.

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Wiktionnaire


Interjection - français

coucou \ku.ku\

  1. (Langage enfantin) Cri dont les enfants se servent en jouant à cache-cache.
  2. (Familier) Salut amical et familier.
    • Coucou ! Ça va ?
    • Hé ! Notre-Dame des gens saouls,
      des filous et des loups-garous !
      Metteuse en rut des vieux matous !
      Coucou !
      (Jules Laforgue, Les Complaintes, Mercure de France, 1922 (1re éd. 1885), page 79)

Nom commun - français

coucou \ku.ku\ masculin

  1. (Ornithologie) Nom normalisé de 11 genres assez hétérogènes comprenant 56 espèces d'oiseaux de la famille des cuculidés habitant l'Ancien Monde, essentiellement caractérisées par leur parasitisme de couvée, habitude par laquelle elles confient la couvaison et l'élevage des oisillons à d'autres espèces d'oiseaux le plus souvent plus petites qu'elles; l'espèce-type de ce groupe d'oiseaux est le coucou gris (Cuculus canorus) dont le cri a donné son nom au genre.
    • Les coucous ne font point de nid et déposent leurs ?ufs dans celui des autres oiseaux.
    • Sans doute, la femelle du coucou, dans le but d'assurer à son propre jeune une nourriture suffisante, détruit quelques ?ufs de passereaux insectivores. (Société royale forestière de Belgique, Bulletin: Volume 24, 1921)
    • Puisque nous sommes sur le terrain philologique ou linguistique, et que nous venons de tuer un coucou, oiseau qui dans tous les pays a reçu un nom onomatopéen, nous allons voir ce que peut la différence d'oreilles. Le coucou s'appelle kounjou en chinois; kouti en tibétain; koukouchka en russe; kakou en dialecte tarantchi; pakou en ousbeg. (Gabriel Bonvalot, De Paris au Tonkin à travers le Tibet inconnu, Éditions Olizane, 2008, page 420)
  2. (Ornithologie) (Absolument) Coucou gris
  3. Cri de cet oiseau.
    • Le chant de ce coulicou est à peu près le même que celui du coulicou à ailes rousses, car il répète coucou d'un ton bas, quatre à six fois de suite. (Jacques Eustache de Sève, Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, ..., Paris : Deterville, 1817, vol. 8, page 272)
    • Des coucous résonnent dans le bois.
  4. (Biologie) Espèce cleptoparasite, par analogie au comportement de parasitisme de couvée du Coucou gris.
    • Les abeilles coucou de la famille des Megachilidae parasitent généralement des genres proches phylogénétiquement.
  5. (Élevage) Variétés de poules appréciées pour leur chair, dont le plumage rappelle celui du coucou gris.
    • Le coucou de Malines, le coucou de Rennes.
  6. Pendule, ordinairement de bois, où il y a une figure d'oiseau qui, lorsque les heures sonnent, se montre à une petite porte et imite le chant du coucou.
    • Pendule à coucou ou simplement coucou.
    • Entre deux croisées à petits carreaux était accrochée au mur une antique pendule dite coucou. (Eugène Sue, Arthur, Journal d'un inconnu, 1839)
    • Je descendis chez le concierge. Son coucou marquait une heure du matin. (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
    • Hou, hou !?
      Chacun se retourne ! C'est le coucou de Renoul que sa mère lui a envoyé. On voit un petit oiseau qui ouvre une porte avec son bec et qui fait : Hou, hou !
      Hou ! hou ! Je m'empare de ce hou, hou-là !
      « 
      Hou ! hou ! L'oiseau de nuit dit « hou, hou !  » mais nous verrons bien ce que dira l'alouette gauloise, celle de nos pères (toujours nos pères !) quand elle partira vers le ciel en effleurant de son aile, la tête, peut-être fracassée déjà, du Comité des Jeunes ! » (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
  7. (Familier) Salut amical et familier.
    • Il n'y a qu'à la téloche que l'on voit des gens heureux et qui font coucou avec leur tête parce que leurs bras chargés de cadeaux. (Thierry Décloitre, La vie est clandestine, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 54)
    • J'entends les éclats de rire de la fillette du premier, en face. On se fait coucou de la main. Elle doit trouver le temps long. (Victorine de Oliveira, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 20/03/220 de Philosophie Magazine)
  8. (Botanique) (Familier) Nom vernaculaire de la primevère officinale ou primevère vraie (Primula veris)
    • Il était allé lui cueillir un bouquet de coucous pour mettre au pied de la statue de la Vierge qui trônait sur un vieux confiturier reconverti en fourre-tout de laines et de tissus où elle puisait pour occuper ses doigts. (Élise Fischer, Le Rêve de la Grenouille : une enfance lorraine, Paris : Presses de la Cité, 2011, chapitre 9)
    • Ängslöt était un minuscule enclos dans le bois, un petit pré fleuri de coucous au printemps, des coucous drus et pleins de sève. (Gunilla Linn Persson, « Maman Bon-C?ur », dans Par-delà les glaces, traduit du suédois par Martine Desbureaux, Éditions Les Escales, 2017)
    • Je voulais vous parler des coucous, des pissenlits, des boutons d'or, des primevères, des pâquerettes, des fleurs des cerisiers et des pruniers en me demandant pourquoi, depuis cinq jours qu'en privilégiée je suis réfugiée au vert, j'éprouve un plaisir particulier à les regarder pousser. (Catherine Portevin, Newletter du 2 avril 2021, de Philosophie Magazine)
  9. (Vieilli) Voiture hippomobile qui assurait le transport de passagers à la demande dans la banlieue de Paris entre 1780 et le milieu du XIXe siècle.
    • De tous les véhicules de l'Époque-Rococo , il ne reste que le coucou de Paris et la vinaigrette de Lille ; le coucou, humble boîte à compartiments que traîne un cheval poussif, la vinaigrette qui tient le juste milieu entre la chaise à porteur et la brouette. (Honoré de Balzac, Les Français peints par eux-mêmes : encyclopédie morale du 19e siècle)
    • Pour nous rendre à terre, il fallut nous transborder, nous et nos effets, dans de petites barques dont les patrons, avec des vociférations effroyables, se disputaient les voyageurs et les malles à peu près comme autrefois à Paris les cochers de coucous pour Montmorency ou pour Vincennes. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • Les chemins de fer suisses ont quelque chose de débonnaire et de patriarcal. Les abords n'en sont pas défendus : l'on va et l'on vient sur la voie, et les machines n'y semblent pas si méchantes que les nôtres, qu'on prendrait pour des monstres d'acier et de cuivre prêts à tout avaler. En attendant le départ, qui s'opère tranquillement comme un départ de diligence ou de coucou, nous regardions avec reconnaissance quelques femmes qui avaient eu la délicate attention de revêtir leur costume national, pour la plus grande joie des touristes. (Théophile Gautier, Ce qu'on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 61)
    • Où il y avait le coucou, il y a le wagon ; où il y avait la patache, il y a le bateau à vapeur. (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
    • En chemin, il sautait à chaque tournant de sa voiture, raccommodait un trait, parlait à son cheval. Un cigare à la bouche, déguenillé, crasseux ; un horrible coucou attelé avec des cordes, une rossinante jaune. (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
  10. (Familier) Avion (ou autre type de machine : automobile, ordinateur...) vétuste et n'inspirant pas la confiance.
    • Elle était coiffée d'un casque d'aviatrice d'où dépassait une mèche blonde. Marignan m'expliqua qu'elle avait jadis battu des records du monde dans de « vieux coucous impossibles ». (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 38)
    • À bord du coucou à six places qui, depuis deux heures, survole l'Amazonie, la vue est tout simplement sublime? (Axel Gyldén, L'Express Mag, 20 juillet 2006)
    • Il y a bien un hélicoptère Sea King à bord du Charlottetown, mais ces vieux coucous tombent en panne si souvent qu'on n'ose pas souvent les utiliser. (Christine St-Pierre, Ici Christine St-Pierre, Septentrion, Québec, 2020, page 118)
  11. Idiot, crétin, attardé mental, fou.
    • Bien des commentateurs ne comprennent tout simplement pas que des électeurs normalement constitués se soient permis de voter pour lui, sauf à diagnostiquer chez eux de basses pulsions racistes, sexistes et complotistes. Sa candidature attire assurément des coucous. (Mathieu Bock-Côté, Dans la tête des trumpistes, Le Journal de Montréal, 4 novembre 2020)
    • Bref, monsieur et madame Tout-le-monde ont suivi le gouvernement, mais pas aveuglément.
      Ils posaient des questions quand il y avait des questions à poser.
      La manifestation de dimanche dernier pour la reprise des sports d'équipe en était le parfait exemple.
      Ce n'était pas un rassemblement de coucous.
      (Richard Martineau, Un an plus tard, hommage au gros bon sens, Le Journal de Québec, 11 mars 2021)
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Trésor de la Langue Française informatisé


COUCOU, subst. masc.

A.? Oiseau grimpeur de la taille d'une tourterelle, au plumage gris cendré et au ventre blanc, dont la femelle dépose ses ?ufs dans le nid des autres oiseaux. L'?uf du coucou, les m?urs du coucou; entendre le chant du coucou :
1. Le coucou, dit-on, casse un ?uf dans le nid où il va pondre le sien, après avoir guetté le départ de la mère couveuse. S'il en pond deux, il en casse deux. Cet animal qui dit « cou-cou » connaît bien l'art de se cacher. Il est un plaisantin du jeu de la cachette. Mais qui l'a vu? Comme tant d'êtres du monde vivant, on connaît plus le nom que l'être. Qui distinguera entre le coucou roux et le coucou cendré? Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 122.
? Expr. pop.
? Maigre comme un coucou. Extrêmement maigre (cf. Pourrat, Gaspard, 1922, p. 235).
? Faire coucou. Tromper un homme avec sa femme. Synon. de cocu (cf. Larchey, Excentr. lang., 1865, p. 92).
? Spéc. Pendule à coucou, et elliptiquement, coucou. Pendule rustique à poids, originaire de la Forêt Noire, munie d'un dispositif faisant apparaître, à chaque heure, un petit coucou mécanique qui émet des sons imitant le chant de cet oiseau. Le tic-tac d'un coucou, le coucou à cadran peinturluré, le coucou à chaînes, un coucou de bois sculpté :
2. Dans les intervalles de silence, on entendait le tic tac régulier d'un coucou battant les secondes en un coin obscur de la pièce. Et juste comme le vieux allait ouvrir la bouche, l'oiseau chanta la demie de midi, ce qui détermina Lahrier à en finir. Courteline, Messieurs-les-Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., I, p. 131.
B.? P. anal.
1. BOTANIQUE
a) Plante à fleurs jaunes, désignant soit la primevère officinale, soit le narcisse des bois et des prés, etc., qui ont pour trait commun de fleurir au printemps lorsque le coucou commence à chanter. Un bouquet de coucous. Faire des balles de coucous (cf. Genevoix, Raboliot,1925, p. 308):
3. À l'approche de l'équinoxe de printemps, les jeunes filles (Berry) vont cueillir des primevères, dites coucous, dont elles font de grosses boules d'un jaune éclatant qu'elles se lancent en chantant : ... P.-L. Menon, R. Lecotté, Au village de France,t. 1, 1954, p. 51.
? Rare. [P. réf. à la couleur jaune de ces plantes, en fonction d'adj. inv.] Teindre en jaune coucou un « saut du lit » (Céline, Mort à créd.,1936, p. 155).
b) Bran de coucou, coucou. Gomme distillée par certains arbres fruitiers (cerisiers et guigniers surtout) (cf. Colette, Cl. école, 1900, p. 131).
2. TRANSP. Grand cabriolet à deux roues, pouvant contenir six à huit personnes, et qui servait à la fin du xviiiesiècle et au début du xixesiècle, à transporter les Parisiens à la banlieue (peut-être p. réf. soit à la couleur jaune de ces cabriolets, soit au bruit saccadé qu'ils faisaient). Aller en coucou; les cochers, les chevaux de coucous; les coucous de banlieue :
4. J'ai attendu une demi-heure à la porte de Ver(sailles) et alors j'ai vu poindre dans l'avenue un malheureux coucou, qui n'a pu me transporter qu'à Sèvres. Balzac, Correspondance,1829, p. 410.
3. [En parlant familièrement de diverses machines anciennes et en mauvais état]
a) Petit train départemental; petite locomotive de man?uvre utilisée dans les usines ou sur certains chantiers.
b) Machine usagée, automobile démodée, avion de modèle ancien et en mauvais état. Un vieux coucou, les coucous de 1914. Jamais je n'ai eu de l'Atlas et du grand bled autour de Marrakech une vision plus saisissante que du haut d'un pauvre coucou militaire (Tharaud, Paris-Saïgon,1932, p. 14).
C.? Interjection
1. Cri du coucou. Chante, coucou! Cou cou! Cou cou! Là-bas! Là-bas! Chante, chante, coucou! (Claudel, Poés. div.,1952, p. 867).
2. Coucou! Cri dont se servent les enfants qui jouent à la cachette pour avertir celui qui est au but qu'ils sont cachés et que la recherche peut commencer. Crier coucou!, faire coucou, jouer à coucou! :
5. Je faisais l'espiègle, je disparaissais... Je jouais à coucou avec Jonkind derrière les travées, ... Céline, Mort à crédit,1936, p. 296.
? P. ext. Faire coucou. Se cacher le visage avec la main comme le font les petits enfants en manière de jeu.
3. Coucou! Coucou le voilà! Cri poussé pour annoncer l'arrivée inopinée d'une personne ou l'apparition subite d'une chose. Coucou. C'était Josette (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 290).Il sortit sa troisième pièce, qu'il tint en l'air. ? Coucou, ah! la voilà! (Zola, Terre,1887, p. 229):
6. Le bonhomme lâcha le bouton de la porte, dit avec rondeur : « Coucou! le voilà », fit quatre ou cinq pas dans la pièce et tendit à Laurent une lettre cachetée. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Combat contre les ombres, 1939, p. 97.
4. Populaire
a) [Pour signifier à qqn qu'il n'est pas question de lui accorder ce qu'il demande] Pour te prêter de l'argent, coucou!; pour l'aider : coucou! Pour la récupération, coucou! (H. Bazin, Tête contre murs,1949, p. 359).
b) [Pour signifier qu'une pers. abandonne lâchement son aide ou son action] L'homme commence. Il fait le coq. Il se lance. Il se fait mousser. Là-dessus, coucou! (Audiberti, Quoat,1946, 2etabl., p. 50).
Prononc. et Orth. : [kuku]. Ds Ac. depuis 1694. Au plur. des coucous. Étymol. et Hist. I. 1. 2emoitié xies. judéo-fr. cucu « oiseau grimpeur du genre pie » (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, p. 38); ca 1180 cucu (M. de France, Fables, 46, 8 ds T.-L.); 1538 couquou (Est., s.v. cuculus); d'où 1832 « horloge dont la sonnerie imite le cri du coucou » (G. Sand, Valentine, p. 327); [1829 coucou « montre » ds Bras-de-Fer, Nouv. dict. d'arg., p. 44]; 2. a) 1557 coquu « primevère » (L'Escluse ds Roll. Flore t. 9, p. 67); 1667 cocou (Pomey, Indiculus univers., p. 49, ibid.); 1671 coucou (Pomey); b) 1845 « narcisse des bois, des prés » (Besch.); 3. a) [ca 1800 « petite voiture publique qui conduisait les voyageurs dans les environs de Paris » ds Brunot t. 10, p. 900 et FEW t. 2, p. 1455 a] 1813, 19 juin cochers de coucou (Jouy, Hermite, t. 4, p. 6); b) 1914, 24 déc. « avion » (Lectures pour tous, août 1915, p. 148 ds Esn. Poilu, p. 176); c) 1916 « petit train » (ibid., p. 177). II. 1660 « cri des enfants jouant à cache-cache » faire Coucou (Oudin, Fr.-Esp.); 1887 « cri pour manifester sa présence » (Zola, loc. cit.). I du lat. class. cu?cu?lus « oiseau grimpeur du genre pie » avec infl. du cri de l'oiseau pour le développement phonét. : redoublement du [k] [type kükü], peu à peu assimilation des deux voyelles (types koku, kuku); le lat. désigne à l'époque impériale la morelle noire (Pline ds André Bot.); cf. brachacuculi « primevère » (1542 ds Roll. Flore t. 9, p. 63); brayes de cocu (1544, ibid., p. 65). II, onomatopée imitant le cri de l'oiseau du même nom. Fréq. abs. littér. : 248. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 179, b) 373; xxes. : a) 558, b) 365. Bbg. Delamaire (J.). Oiseaux de mon enfance. Vie Lang. 1971, p. 552. ? Duchác?ek (O.). L'Interdépendance et l'interaction du contenu et de l'expr. Orbis. 1972, t. 21, no2, p. 475. ? Gottsch. Redens. 1930, p. 89. ? Sain. Arg. 1972 [1907], p. 26.

COUCOU, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 2emoitié xies. judéo-fr. cucu « oiseau grimpeur du genre pie » (Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, p. 38); ca 1180 cucu (M. de France, Fables, 46, 8 ds T.-L.); 1538 couquou (Est., s.v. cuculus); d'où 1832 « horloge dont la sonnerie imite le cri du coucou » (G. Sand, Valentine, p. 327); [1829 coucou « montre » ds Bras-de-Fer, Nouv. dict. d'arg., p. 44]; 2. a) 1557 coquu « primevère » (L'Escluse ds Roll. Flore t. 9, p. 67); 1667 cocou (Pomey, Indiculus univers., p. 49, ibid.); 1671 coucou (Pomey); b) 1845 « narcisse des bois, des prés » (Besch.); 3. a) [ca 1800 « petite voiture publique qui conduisait les voyageurs dans les environs de Paris » ds Brunot t. 10, p. 900 et FEW t. 2, p. 1455 a] 1813, 19 juin cochers de coucou (Jouy, Hermite, t. 4, p. 6); b) 1914, 24 déc. « avion » (Lectures pour tous, août 1915, p. 148 ds Esn. Poilu, p. 176); c) 1916 « petit train » (ibid., p. 177). II. 1660 « cri des enfants jouant à cache-cache » faire Coucou (Oudin, Fr.-Esp.); 1887 « cri pour manifester sa présence » (Zola, loc. cit.). I du lat. class. cu?cu?lus « oiseau grimpeur du genre pie » avec infl. du cri de l'oiseau pour le développement phonét. : redoublement du [k] [type kükü], peu à peu assimilation des deux voyelles (types koku, kuku); le lat. désigne à l'époque impériale la morelle noire (Pline ds André Bot.); cf. brachacuculi « primevère » (1542 ds Roll. Flore t. 9, p. 63); brayes de cocu (1544, ibid., p. 65). II, onomatopée imitant le cri de l'oiseau du même nom.

Coucou au Scrabble


Le mot coucou vaut 10 points au Scrabble.

coucou

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coucou

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Les citations avec le mot Coucou


  1. Ce n'est jamais avril, - Si le coucou ne l'a dit.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  2. Tristesse au coeur. - Quand je t'entends, coucou, - ma solitude est plus profonde...

    Auteur : Matsuo Munefusa, dit Basho - Source : Haï-Kaï


  3. Et très loin, perceptible pourtant comme si l'oiseau nous suivait de son vol, tinte l'appel sonore du coucou.

    Auteur : Maurice Genevoix - Source : Forêt voisine (1931)


  4. Au 9 juillet on entend - Du coucou le dernier chant.

    Auteur : Dictons - Source : 9 juillet


  5. Ce n'est jamais avril si le coucou ne l'a dit.

    Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe


  6. Entre mars et avril, - On sait si le coucou est mort ou en vie.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  7. A mi-mars, - Le coucou est dans la pariétaire.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  8. Personne ne possède sa propre histoire. Quelqu'un d'autre peut arriver et s'en emparer, comme un coucou s'approprie un nid. Et les histoires ont une vie après la mort, aussi.

    Auteur : Nuala O'Faolain - Source : L'Histoire de Chicago May (2006)


  9. L'été à la mer, les garçons ça veut toujours nager jusqu'à la bouée ! Et nous sur la plage pendant ce temps on doit leur faire coucou pour leur faire croire qu'on est contente !

    Auteur : Florence Foresti - Source : J'aime pas les garçons


  10. Si la mort n'est pas loin,
    Fais-lui coucou de loin.


    Auteur : Charles de Leusse - Source : Comme un grain (2004)


  11. e lui offrais les contentements du monde, livrée sans mesurage, faisant ce qu'il aimait et que je découvrais en explorant son corps. Afin de lui ôter les charmes de la drive, je lui ouvris des cantiques dans les graines, je semai des douceurs dans chacun de ses pores, je suçai son âme, je léchai sa vie. Je m'efforçais de nous fondre l'un à l'autre, et lui offrir une ancre. Ma coucoune se fit chatrou pour l'aspirer et le tenir. […] elle se fit chouval-bois qu'il pouvait chevaucher autour d'un point central, elle se fit petit-gibier-tombé à lover dans sa main pour s'endormir cent ans, et elle s'écartela pour devenir béante, chemin-grand-vent sans murs ni horizon ou il pouvait aller tout en restant en moi.

    Auteur : Patrick Chamoiseau - Source : Texaco (1992)


  12. Il a troqué un coucou contre un épervier.

    Auteur : Proverbes russes - Source : Proverbe


  13. Au 15 août, le coucou perd son chant, - C'est la caille qui le reprend.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  14. Je prends une photo toutes les 60 minutes comme ça, quand le petit oiseau sort il fait en même temps coucou.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le chat


  15. Durant 30 ans, en Italie, ils ont eu les Borgia, la guerre civile et la terreur. Cela a produit Michel-Ange, Léonard de Vinci et la renaissance. En Suisse, ils ont eu cinq siècles de paix et de fraternité et qu'est-ce que ça a donné? La pendule à coucou !

    Auteur : Jean-Christophe Grangé - Source : Lontano


  16. Le 3 avril, - Le coucou chante, - Mort ou vif.

    Auteur : Dictons - Source : 3 avril


  17. Je sais que le rossignol ne trouve rien à redire à l'intonation du coucou ;
    Mais toi, si je ne chante pas comme toi, tu te moques de la mienne.


    Auteur : Angelus Silesius - Source : Le Voyageur chérubinique (1675)


  18. Et tout ainsi comme Aesopus dit que les petits oyseaux respondirent au cocu (coucou), qui leur demandoit pour quelle raison ilz le fuyoient.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Aratus, 38


  19. Chant du coucou, - Temps doux.

    Auteur : Dictons - Source : Dicton


  20. Les verbes comme chou, genou, caillou, pou, mou, loulou, toutou, coucou prennent un x au pluriel, et se conjuguent à l'instinctif absent.

    Auteur : Jean Genet - Source : Le Bagne (1994)


  21. Au sept d'avril, - Après le coucou, - C'est le rossignol qui chante.

    Auteur : Dictons - Source : 7 avril


  22. [Ma coucoune] se fit pomme et poire et petite cage dorée, elle se fit poule-et-riz, elle se fit liqueur-sucre à laquelle suçoter, elle se fit tafia à soixante-cinq degrés temple des ivresses fixes, elle se fit madou-blanc à cueillir goutte par goutte d'une langue arrêtée, elle se fit dangereuse comme la fleur datura qui pétrifie les jambes, elle se fit grande blessure impossible à soigner sans s'y greffer à vie, elle se fit pince coupante le serrant juste assez pour napper le plaisir.

    Auteur : Patrick Chamoiseau - Source : Texaco (1992)


Les citations du Littré sur Coucou


  1. Aristote ne caractérise l'oiseau oenanthe [le motteux] qu'en donnant à son apparition et à son départ les mêmes temps qu'à l'arrivée et à l'occultation du coucou

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. IX, p. 350


  2. Quant du coucou oient le cri, Ne sorent quex oisiaus ce fu

    Auteur : MARIE - Source : Fable 22


  3. J'ay beau lui remonstrer, je ne fais non plus que le coucou aux cannes

    Auteur : COTGRAVE - Source :


  4. Gourde est une contraction de cougourde qui a été usité jusque dans le XVIIe siècle : Je changeray toutes les choses.... vos coucourdes en des melons

    Auteur : DASSOUCY - Source : le Ravissement de Proserpine, dans FR. MICHEL, Argot


  5. L'élégant historien du coucou a essayé de justifier les procédés singuliers et presque dénaturés de l'oiseau

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. 5e part. ch. 6


  6. Cuculus se prononçait comme nous dirions coucoulous, d'où vient le mot français coucou ; et ces mots, dans l'une et l'autre langue, n'ont été formés que par onomatopée, c'est-à-dire imitation du son, pour marquer le chant de cet oiseau

    Auteur : ROLLIN - Source : Traité des Ét. I, 3


  7. Elle [Junon] tient de sa droite une grenade, symbole mystérieux qu'on n'explique point aux profanes ; de sa gauche, un sceptre surmonté d'un coucou, attribut singulier qui donne lieu à des contes puérils

    Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 53


  8. Il [un coucou] hoche la queue et change sans cesse de place

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XII, p. 82


  9. L'oiseau nommé coucou des Canaries répétait son chant monotone

    Auteur : Chateaubriand - Source : Voy. Amér. 340


  10. Et tout ainsi comme Aesopus dit que les petits oyseaux respondirent au cocu [coucou], qui leur demandoit pour quelle raison ilz le fuyoient

    Auteur : AMYOT - Source : Aratus, 38


  11. Un misérable oiseau pensa me rendre fou à force de crier coucou, coucou, coucou

    Auteur : BOURSAULT - Source : Merc. gal. III, 4


  12. On y distingue : la lychnide fleur de coucou, dite amourette des prés, fleur de coucou, coucou, coucou des prés, et improprement véronique ; la lychnide dioïque, appelée compagnon blanc, jonc des jardiniers, passe-fleur sauvage ; la lychnide chalcédonique, nommée aussi croix de chevalier, croix de Jérusalem ou de Malte, fleur de Jérusalem, fleur de Constantinople, fleur écarlate ; la lychnide githago, appelée vulgairement githage, nicelle, et qui est l'agrostemme githage de certains auteurs ; on la désigne encore sous les noms de githage des prés, faux mélanthion, et pseudo-mélanthion ; la lychnide coronaire, dite passe-rose parisienne, oeillet de Dieu, rose de sainte Marie, et qui est au nombre des plantes appelées par les jardiniers coquelourde ; elle a été l'agrostemme coronaire ou agrostemme des jardins de certains auteurs, et pour d'autres la coquelourde des jardins ; la lychnide fleur de Jupiter, dite vulgairement fleur de Jupiter ; la lychnide grandiflore, pour laquelle Loureiro avait créé son genre hédone

    Auteur : LEGOARANT - Source :


  13. La s'estendoit la friande laictue, Et là s'enfloit la coucourde ventrue

    Auteur : DU BELLAY - Source : VII, 4, verso.


  14. Que la terre qui se trouve sous le pied droit de celui qui entend le premier cri du coucou est un préservatif sûr contre les puces et autres vermines

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XI, p. 434


  15. Non loin des coucous les orchestrions résonnent.... c'est la Forêt-Noire qui fabrique tant de coucous et d'orchestrions

    Auteur : CATULLE MENDÈS - Source : Monit. univ. 4 janv. 1868, p. 20, 5e col.


  16. Le coucou estant percé, les filets de la soie se treuvent tronçonnés, par consequent indevidables et intirables

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 490


  17. Enfin.... je le quittai [Arnauld d'Andilly], et vins ici, où je trouvai tout le triomphe du mois de mai : le rossignol, le coucou, la fauvette....

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 27 avr. 1671


  18. Il y a grande apparence que cette femelle [du coucou] si joliment madrée dont parle M. Salerne était un jeune de l'année

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XI, p. 484




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 11h36








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