La définition de Endormir du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Endormir
Nature : v. a.
Prononciation : an-dor-mir
Etymologie : En 1, et dormir ; bourguig. andremi ; provenç. endormir, endurmir ; ital. indormire.

Voir les citations du mot EndormirSignification du mot Endormir


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de endormir de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec endormir pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Endormir ?


La définition de Endormir

Faire dormir. Endormir un enfant.


Toutes les définitions de « endormir »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

ENDORMIR. (Il se conjugue comme DORMIR.) v. tr.
Faire dormir. Endormez cet enfant. Il est difficile à endormir. Il signifie figurément Ennuyer, fatiguer jusqu'à provoquer le sommeil. Cette pièce est si ennuyeuse qu'elle endort. Ce livre endort. La conversation de cet homme m'endormait. Il signifie encore Amuser quelqu'un, afin de le tromper et de l'empêcher d'agir. Il l'a endormi de belles paroles, avec de vaines espérances, par de vaines promesses. On dit, dans un sens analogue, Endormir la vigilance, la prudence de quelqu'un. Il signifie par analogie Engourdir. Cette attitude forcée m'a endormi la jambe. Endormir la douleur.

S'ENDORMIR signifie Commencer à dormir. Il s'endort. Je ne saurais m'endormir. Je me suis endormi vers les trois heures. Il signifie aussi, figurément et familièrement, Négliger une affaire, manquer à la vigilance, à l'attention nécessaire. C'est un homme qui ne s'endort pas. Ce n'est pas un homme à s'endormir sur ses intérêts. Il s'est trop endormi sur cette affaire. Il signifie encore Mourir. S'endormir du dernier sommeil. S'endormir dans le Seigneur, Mourir en état de grâce. Le participe passé

ENDORMI, IE, s'emploie souvent comme adjectif et signifie Qui manque de vivacité, qui est lent, paresseux. C'est un homme endormi, un esprit endormi. Avoir l'air endormi. Substantivement, C'est un endormi.

Littré

ENDORMIR (an-dor-mir) v. a.

Il se conjugue comme dormir.

  • 1Faire dormir. Endormir un enfant. Argus avec cent yeux sommeille?; Mais croyez-vous Endormir un amant jaloux?? Quinault, Isis, III, 7.

    Fig. Il se dit de ce qui est fort ennuyeux, d'abord de l'ouvrage ou du récit, et, par suite, de l'auteur même. Cette pièce est si ennuyeuse qu'elle endort. Je vous endormirai quelque jour des affaires de cette province, Sévigné, 220. Allez de vos sermons endormir l'auditeur, Boileau, Sat. I. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme, Boileau, Art p. I. S?ur Andrieux, contez, contez, entendez-vous?? Si vous ne dormez pas, ma s?ur, endormez-nous, Lebrun, Épigr. à propos des Contes d'Andrieux.

  • 2Jeter dans un état moral comparé au sommeil du corps. Endormir la prudence, la vigilance de quelqu'un. Des mots Dont tous les courtisans endorment les plus sots, Régnier, Sat. IV. J'ai reconnu ses défaites, Et comment elle endort de douceur sa maison, Régnier, Élég. II. Tandis qu'il endort votre crédulité par des discours, Hamilton, Gramm. 9. À cette erreur qui endort tant d'âmes impénitentes, Massillon, Car. Impénit. fin. Il s'était laissé endormir par les lettres de César et les feintes démonstrations qu'il faisait paraître de souhaiter la paix, Vertot, Révol. rom. XIII, p. 265.
  • 3Engourdir, calmer. Endormir un membre. Endormir la douleur. Le monde endort les chagrins, mais il ne les guérit pas, Massillon, Av. Des afflict. Le christianisme endort la douleur, fortifie la résolution chancelante, Chateaubriand, Génie, II, III, 4. C'est ainsi que le commerce a trouvé l'art d'endormir et de tromper la discorde, Raynal, Hist. phil. XII, 20.
  • 4S'endormir, v. réfl. Tomber dans le sommeil. La charité nous oblige à réveiller ceux qui s'endorment, Patru, Plaid. 5, dans RICHELET. C'est sur cette lecture que je m'endors, Sévigné, 68. Il s'endort, il s'éveille au son des instruments, Son c?ur nage dans la mollesse, Racine, Esth. II, 9. On s'endormait aux sentiments de délicatesse qu'elle voulait expliquer sans les comprendre, et elle ennuyait en voulant briller, Hamilton, Gramm. 6.
  • 5 Fig. N'avoir pas soin de son devoir, de ses affaires, n'y pas veiller. S'endormir dans l'oisiveté. Les officiers s'endorment sur la bonté de leurs maîtres, Patru, Plaid. 4, dans RICHELET. Je laisse aux doucereux le langage affété Où s'endort un esprit de mollesse hébété, Boileau, Sat. IX. Les erreurs sur lesquelles votre esprit s'endort, Massillon, Pet. car. Drap. Ne nous endormons point sur la foi de leurs prêtres, Voltaire, ?dipe, II, 5. Le fils de Lasthénès ne s'était point endormi sur le danger de ses frères, Chateaubriand, Mart. II, 24.

    Absolument. Ne pas s'endormir, être très éveillé sur ses intérêts. Votre belle-mère ne s'endort point, et c'est sans doute quelque conspiration contre vos intérêts où elle pousse votre père, Molière, Mal. imag. I, 10. Il y a des gens qui ne s'endorment pas, Sévigné, 583.

    Familièrement. S'endormir sur le rôti, négliger l'occasion propice.

  • 6S'endormir du sommeil de la mort, de la tombe, mourir.

    S'endormir dans le Seigneur, mourir en état de grâce. Joram s'endormit avec ses pères, il fut enseveli avec eux dans la ville de David, Sacy, Bible, Rois, IV, VIII, 24. Il s'est endormi cette nuit au Seigneur, Sévigné, 292. Elle s'endort tranquillement au Seigneur et s'en retourne dans le sein de Dieu d'où elle était sortie, Massillon, Av. Mort du pécheur.


    PROVERBE

    Parlez à lui, il s'endort, se dit de quelqu'un qui ne songe pas à ce qu'on lui dit.

HISTORIQUE

XIe s. Endormiz est, ne puet mais en avant [il ne peut aller plus loin], Ch. de Rol. CLXXX.

XIIe s. Or poez [vous pouvez], fait il, esculter Del cher seignor, cum s'umilie?; Or nus [nous] cuide peler la fie [figue], E od beau parler endormir, Benoit de Sainte-Maure, II, 9069. Si'n ocist à destre e à senestre estrangement, de ci que le braz li fud endormiz des granz colps que il out dunez, Rois, p. 212. Sa main tendid vers l'ume Deu, e cumandad que il fust pris?; mais la main li endormid chalt pas [aussitôt], si que il ne la pout retraire, ib. 286.

XIIIe s. Plorant [elle] s'est endormie?; Diex la gard d'encombrer, Berte, XXXIX. L'Université, qui lors iere Endormie, leva la chiere, la Rose, 12030. Quant je la voi, de parler n'ai pooir, Li cuer me faut, ma langue est endormie, Complainte dou tens, Jubinal, t. II, p. 255. Enlumine mes euz [yeux], que ne m'endorme en la mort, Psautier, f° 19. Li enfes s'est al fu [feu] assis, à endormir n'a gaires mis, Partonop. v. 1053. Perres [Pierre] endormis n'enjalez [engelés] N'a pas les dois seur la viele, Mais si bien chante et si viele?, G. de Coinsi, Du cierge.

XVe s. ?mon cueur endurera, En actendant d'avoir de celles Que bon eur lui apportera, Et de l'endormye beuvra, Orléans, Ball. 82. Que dites-vous?? dit-il, contrefaisant l'endormi, Louis XI, Nouv. LXIII.

XVIe s. Pour endormir l'ardeur de cette fureur [érotique], Montaigne, I, 94. Endormir les ouies par la continuation d'un son, Montaigne, I, 106. Des medicaments qui assopissent et endorment la partie, Montaigne, I, 281. Il lui vint aux jambes une douleur endormie avec une pesanteur, Amyot, Sylla, 54. Laguerre n'estoit point esteincte ny amortie, ains seulement endormie, Amyot, Lucull. 11. Quand l'eau n'estoit plus trouble, on pescha à l'endormie, à quoy ne fut pas espargnée la coque du Levant, D'Aubigné, Conf. LIX. Si un homme luy [à la torpille] touche avec une verge, elle luy endormira le bras, Paré, XXIII, 29. Je ne veux point de trop volage amie, Ny ne la veux aussi trop endormie, Saint-Gelais, 230. Pierre leur disoit pour les endormir et les engager à le suivre, Mém. sur du Guesclin. ch. 18.

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Wiktionnaire


Verbe - français

endormir \??.d??.mi?\ intransitif et transitif ou pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s'endormir)

  1. Faire dormir.
    • Endormez cet enfant.
    • Il est difficile à endormir.
  2. Commencer à dormir, s'assoupir.
    • La lumière, dans cet air humide et épais, colorait les objets de teintes un peu pâles et en émoussait les angles, comme il arrive quand on s'endort et que rien ne se voit plus distinctement. (Jules Michelet, Journal, 1820)
  3. (Figuré) Ennuyer, fatiguer jusqu'à provoquer le sommeil.
    • Cette pièce est si ennuyeuse qu'elle endort.
    • Ce livre endort.
    • La conversation de cet homme m'endormait.
  4. Amuser quelqu'un, afin de le tromper et de l'empêcher d'agir.
    • Les terribles prêcheurs de Seize, les moines qui portaient le mousquet aux processions de la Ligue, s'humanisent tout à coup ; les voilà devenus bénins. C'est qu'il faut bien essayer d'endormir ceux qu'on n'a pas pu tuer. (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), p.17)
  5. (Par analogie) Engourdir.
    • Cette attitude forcée m'a endormi la jambe.
    • Endormir la douleur.
  6. (Par euphémisme) Euthanasier.
    • Il n'y avait plus rien à faire, nous avons dû faire le choix de l'endormir.
  7. (Populaire) Dérober, voler, chourer.
    • Je me suis fait endormir mon briquet !
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Trésor de la Langue Française informatisé


ENDORMIR, verbe.

I.? Emploi trans.
A.? [Le suj. désigne gén. une pers.; l'obj. désigne une pers. ou un animal]
1. Faire dormir, entraîner au sommeil :
1. Nulle ne berce mon chagrin et ne me parle. Ailleurs, je le sais bien, au fond de claires chambres, Les mères ont des voix apaisantes qui chantent Pour endormir les enfants tristes dans leurs larmes. Guérin, Le C?ur Solitaire,1904, p. 86.
? P. anal. [Le suj. désigne un état de la pers.] La fatigue qui l'endormait debout (Zola, Joie de vivre,1884, p. 382).
? Usuel, emploi pronom. subjectif
? [Aspect inchoactif] Commencer à dormir, avoir envie de dormir. Synon. s'assoupir :
2. La lumière, dans cet air humide et épais, colorait les objets de teintes un peu pâles et en émoussait les angles, comme il arrive quand on s'endort et que rien ne se voit plus distinctement. Michelet, Journal,1820, p. 95.
? [Aspect inchoactif et duratif] Commencer à dormir et dormir. S'endormir dans les bras de, sur les genoux de; s'endormir paisiblement, profondément; finir par s'endormir. Quand la fatigue les accablait, ils s'endormaient pendant une ou deux heures dans des fauteuils, pour s'éveiller en sursaut (Zola, Th. Raquin,1867, p. 148).Les oiseaux chantaient avant de s'endormir (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 185):
3. Il [Christophe] tombait de sommeil et s'endormit à peine rentré. Mais il fut réveillé deux ou trois fois dans la nuit, comme par une idée fixe. Il se répétait : « J'ai un ami »; et il se rendormait. Rolland, Jean-Christophe,Le Matin, 1904, p. 154.
P. métaph. Le lobélia bleu s'endort comme un mulot, L'anémone se ferme (Noailles, Éblouiss.,1907, p. 205).
[Avec un compl. d'obj. interne] S'endormir du sommeil du juste*. Elle s'endormit d'un sommeil de plomb jusqu'au lendemain matin (Huysmans, Marthe,1876, p. 69).
? [Aspect imperfectif] Être dans un état intermédiaire entre la veille et le sommeil :
4. « ? Il faut vous dire que je dors très mal. Quand il m'arrive de m'endormir, je ne perds pas le sentiment de mon sommeil. Ce n'est pas vraiment dormir, n'est-ce pas? Celui qui dort vraiment ne sent pas qu'il dort; simplement, à son réveil, il s'aperçoit qu'il a dormi. (...) » Gide, Les Faux-monnayeurs,1925, p. 1218.
2. En partic. [Le suj. désigne une pers. ou un moyen physique ou chimique; l'obj. désigne une pers. ou un animal] Provoquer artificiellement le sommeil de.
a) (Quasi-)synon. de anesthésier.Le narcotique endormit le parfumeur (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 351).On endormait les malades avec du chloroforme (Feydeau, Dame Maxim's,1914, I, 18, p. 21).
b) (Quasi-)synon. de hypnotiser.Il [Janet] endormait les serpents (Giono, Colline,1929, p. 63).Les médecins réussirent à endormir et à réveiller sur ordre mental leur sujet (Amadou, Parapsychol.,1954, p. 101).
B.? P. ext. Donner envie de dormir à, faire dormir une personne à force d'ennui. Synon. fam. barber, raser.Il m'endormait avec son Brahma, ce vieux bonze (Pailleron, Monde où l'on s'ennuie,1869, II, 1, p. 80).Sermon fort ennuyeux qui, la chaleur aidant, endormait les plus fanatiques (Green, Journal,1937, p. 96).
? Emploi pronom. Je lis sans m'endormir ,,La Tentation de Saint Antoine`` (Renard, Journal,1890, p. 58).
C.? P. anal. [L'obj. désigne un membre ou un organe] Diminuer ou supprimer la sensibilité de. (Quasi-)synon. anesthésier, insensibiliser.
? P. ext. Altérer la mobilité ou la sensibilité de. Synon. ankyloser, engourdir.Ne pas savourer du faux bien-être qui vous endorme les jambes et vous attache à votre chaise (Huysmans, En mén.,1881, p. 61).
? P. métaph., emploi pronom. Les mouvements des hommes de quart s'endormaient ralentis par les épaisseurs d'eau (Gracq, Syrtes,1951, p. 213).
D.? Au fig.
1. [L'obj. désigne une sensation ou un sentiment pénibles] Atténuer ou supprimer. Synon. calmer.Endormir la souffrance. Paroles magiques, qui endorment toutes les douleurs (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 183).
J'endors les brûlures rien qu'avec la salive (Giono, Solit. Pitié,1932, p. 154).
? P. métaph. Les neuf vierges de l'île de Sain, endormaient à leur volonté, ou éveillaient la tempête (Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1831, p. 235).
2. [L'obj. désigne une pers.] Tromper la vigilance de quelqu'un par la ruse ou en lui faisant illusion; le bercer d'illusion. Les citoyennes de Rome allaient endormir, à Capoue, Annibal entre leurs bras (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Boule de Suif, 1880, p. 144).On ne pouvait pas ruser avec lui, ni l'endormir (Romains, Copains,1913, p. 283):
5. Mais voici quelque chose qui me tourmente encore plus, c'est le reproche que vous me faites sans cesse d'endormir des gens qui ne sont déjà que trop somnolents. Si je les endors, ce n'est pas en les caressant, toutefois. Gobineau, Corresp.[avec Tocqueville], 1856, p. 258.
? Emploi pronom. réfl. Se laisser aller à, se relâcher. Le sultan Mustapha s'endormait dans les voluptés (Lamart., Voy. en Orient,t. 2, 1835, p. 371).Il s'agit de prendre un nouveau départ, de ne pas s'endormir dans le terminus de la réussite (Mauriac, Journal,1934, p. 63).
? S'endormir sur le fricot, le rôti. Négliger l'occasion propice. Tu vois, (...) que je ne m'endors pas sur le fricot (Flaub., Corresp.,1871, p. 291).Ne nous endormons pas sur le rôti (Giono, Bonheur fou,1957, p. 143).
? P. ext. [L'obj. désigne un sentiment, une disposition d'esprit] Atténuer ou supprimer l'effet d'une attitude. Endormir les soupçons. Il réussit à endormir la vigilance de ses chefs et de ses gardiens (Thierry, Récits mérov., t. 2, 1840, p. 196).Je m'applique à endormir sa méfiance par des propos anodins (Aymé, Vaurien,1931, p. 212).V. berlinois ex.
? Absol. Manquer de vigilance, d'attention. Mon amitié ne s'endort pas (Balzac, Corresp.,1839, p. 576).
Rem. On rencontre la constr. rare endormir à. Les rabbins forcent les riches à donner, quand nos curés les endorment à tout garder (Jouhandeau ds Vie Lang., 1973, p. 44).
II.? Emplois pronom. spécifiques, au fig.
A.? Littér. [Le suj. désigne une pers.] Mourir. Les héros grecs ne s'endorment pas comme les patriarches bibliques à côté de leurs pères (Ménard, Rêv. païen,1876, p. 222).
? [Gén. accompagné d'un compl. prép. indiquant qu'il s'agit du dernier sommeil] Six cents ans ont passé depuis que le vieil Alighieri s'est endormi, à Ravenne, sous le marbre sépulcral (Ozanam, Philos. Dante,1838, p. 282).
? Lang. relig. S'endormir dans le Seigneur. Mourir chrétiennement :
6. ... ils s'endormirent dans le Seigneur tous trois presque en même temps; le comte Longin trépassa le premier, Romulus mourut deux mois plus tard... A. France, L'Étui de nacre,Sainte Euphrosine, 1892, p. 76.
B.? [Le suj. désigne un inanimé concr.]
1. [Le suj. désigne un lieu habité où la nuit tombe] Entrer dans le repos de la nuit. Les lueurs et les bruits allaient toujours en se mourant, la ville s'endormait (Zola, Curée,1872, p. 454).Un coin de forêt, qui s'endormait dans la poussière chaude du couchant (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 110).
2.? [Le suj. désigne un élément de la nature] Diminuer de force, d'intensité, offrir les apparences du sommeil. À l'automne, quand la feuille tombe et la sève s'endort (Michelet, Insecte,1857, p. 10).Quand je vois s'éteindre ces lumières et tous ces feux s'endormir sous la cendre (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 583).
? P. métaph. La rivière s'endort aux caresses des prés (Jammes, Clairières,1906, p. 133).
3. [Le suj. désigne un inanimé abstr.] Perdre de sa vivacité, de son importance. Synon. s'atténuer, s'estomper.Un souvenir ne meurt jamais, il s'endort simplement (Maeterl., Sablier,1936, p. 95).
Prononc. et Orth. : [? ?d? ?mi:?], (j')endors [? ?d?:?]. Enq. : /a?do?/ (il) endort. Ds Ac. 1694-1932. Conjug. Cf. dormir. Comme lui, perd au sing. du prés. de l'ind. la consonne finale du radical. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 part. passé adj. « qui dort » (Roland, éd. J. Bédier, 2520); ca 1135 réfl. « entrer dans le sommeil » (Cour. Louis, éd. E. Langlois, 2090); b) 1176 part. passé subst. fém. « potion soporifique » (Chr. de Troyes, Cligès, 5244 ds T.-L. : bëu a de l'andormie); 1572 « jusquiame » (R. Huloet, Dictionarie ds Roll. Flore t. 8, p. 94); 1577 trans. méd. (Junius, Nomencl., p. 318 ds Gdf. Compl. : medecine qui endormit les malades); c) ca 1170 part. passé adj. « engourdi » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 105 [2 Sam. 23, 10]); d) 1820 part. passé adj. « calme, inactif » (Lamart., Médit., p. 160 : le monde endormi); 2. a) ca 1175 fig. « tromper » (B. de Sainte-Maure, Chron. des Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 11241 : E od beiau parler endormir); b) 1erquart du xiiies. part. passé adj. « relâché, négligent » (Renclus de Molliens, Miserere, CXIV, 3, éd. A.G. van Hamel, p. 194 : N'est pas perechous n'endormis); c) av. 1539 réfl. « perdre sa force, son acuité » (Gringore, ?uvres, t. 1, p. 47 : mon esprit [...] s'endormit); d) av. 1577 réfl. « s'atténuer, se calmer (d'une sensation, d'un état violent, intense) » (Belleau, ?uvres, t. I, p. 23 : mon esmoy S'endort); 3. xiiies. réfl. « mourir » (Psautier, Ms. Paris B. Maz 58 [anc. 258, ms. déb. 14es.], fo19 ds Littré); 1753 trans. arg. « tuer » (J.-J. Vadé, Bouquet du Roy, p. 8 : Que Charlot vous endorme), 4. 1660 trans. « ennuyer » (Boileau, Satire I, 148, éd. A. Cahen, p. 38 : Allez de vos sermons endormir l'Auditeur). Du lat. class. indormire « dormir sur; être relâché, négligent », b. lat. « s'engourdir (d'un membre) ». Fréq. abs. littér. : 3 151. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 3 677, b) 5 461; xxes. : a) 5 491, b) 4 033. Bbg. Guiraud (P.). Le Ch. morpho-sém. du mot tromper. B. Soc. Ling. 1968, t. 63, pp. 96-109. ? Sain. Lang. par. 1920, p. 414.

endormir* , verbe trans.« Faire dormir quelqu'un »

endormir* (s') , verbe pronom.« Commencer à dormir »
Rem. Dans ce cas, c'est toujours l'idée « d'entrer dans quelque chose » qui apparaît, mais au figuré.

ENDORMIR, verbe.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 part. passé adj. « qui dort » (Roland, éd. J. Bédier, 2520); ca 1135 réfl. « entrer dans le sommeil » (Cour. Louis, éd. E. Langlois, 2090); b) 1176 part. passé subst. fém. « potion soporifique » (Chr. de Troyes, Cligès, 5244 ds T.-L. : bëu a de l'andormie); 1572 « jusquiame » (R. Huloet, Dictionarie ds Roll. Flore t. 8, p. 94); 1577 trans. méd. (Junius, Nomencl., p. 318 ds Gdf. Compl. : medecine qui endormit les malades); c) ca 1170 part. passé adj. « engourdi » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 105 [2 Sam. 23, 10]); d) 1820 part. passé adj. « calme, inactif » (Lamart., Médit., p. 160 : le monde endormi); 2. a) ca 1175 fig. « tromper » (B. de Sainte-Maure, Chron. des Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 11241 : E od beiau parler endormir); b) 1erquart du xiiies. part. passé adj. « relâché, négligent » (Renclus de Molliens, Miserere, CXIV, 3, éd. A.G. van Hamel, p. 194 : N'est pas perechous n'endormis); c) av. 1539 réfl. « perdre sa force, son acuité » (Gringore, ?uvres, t. 1, p. 47 : mon esprit [...] s'endormit); d) av. 1577 réfl. « s'atténuer, se calmer (d'une sensation, d'un état violent, intense) » (Belleau, ?uvres, t. I, p. 23 : mon esmoy S'endort); 3. xiiies. réfl. « mourir » (Psautier, Ms. Paris B. Maz 58 [anc. 258, ms. déb. 14es.], fo19 ds Littré); 1753 trans. arg. « tuer » (J.-J. Vadé, Bouquet du Roy, p. 8 : Que Charlot vous endorme), 4. 1660 trans. « ennuyer » (Boileau, Satire I, 148, éd. A. Cahen, p. 38 : Allez de vos sermons endormir l'Auditeur). Du lat. class. indormire « dormir sur; être relâché, négligent », b. lat. « s'engourdir (d'un membre) ».

Endormir au Scrabble


Le mot endormir vaut 10 points au Scrabble.

endormir

Informations sur le mot endormir - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot endormir au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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Les citations avec le mot Endormir


  1. Certaines personnes ont du mal à s'endormir ou souffrent carrément d'insomnie quand elles sont contrariées. Or il suffit d'un peu d'entraînement et on parvient à dormir sans peine. Cela peut même devenir une seconde nature. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

    Auteur : James Brown - Source : Les carnets de L.A


  2. La tendresse, c'est quand on n'a pas de désir. On se caresse la joue avant de s'endormir.

    Auteur : Brigitte Giraud - Source : L'amour est très surestimé (2007)


  3. e lui offrais les contentements du monde, livrée sans mesurage, faisant ce qu'il aimait et que je découvrais en explorant son corps. Afin de lui ôter les charmes de la drive, je lui ouvris des cantiques dans les graines, je semai des douceurs dans chacun de ses pores, je suçai son âme, je léchai sa vie. Je m'efforçais de nous fondre l'un à l'autre, et lui offrir une ancre. Ma coucoune se fit chatrou pour l'aspirer et le tenir. […] elle se fit chouval-bois qu'il pouvait chevaucher autour d'un point central, elle se fit petit-gibier-tombé à lover dans sa main pour s'endormir cent ans, et elle s'écartela pour devenir béante, chemin-grand-vent sans murs ni horizon ou il pouvait aller tout en restant en moi.

    Auteur : Patrick Chamoiseau - Source : Texaco (1992)


  4. Si je pense à moi, je me dis que j'aimerais creuser un trou profond, me mettre dedans et m'endormir. Mais si je pense au monde, je me dis que j'aimerais écrire des livres.

    Auteur : Marie Desplechin - Source : Sans moi


  5. Mais on ne commande pas à sa mémoire. On peut juste parfois l'endormir un peu.

    Auteur : Philippe Claudel - Source : Le Rapport de Brodeck (2007)


  6. Il est permis d'endormir son auditoire, mais non pas de l'impatienter.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761)


  7. Le populisme est le plus dangereux des narcotiques, le plus puissant des opiums pour endormir et anéantir l'intelligence, la culture, la patience et l'effort conceptuel.

    Auteur : Michel Onfray - Source : Journal hédoniste I, Le Désir d'être un volcan (1996)


  8. Dans l'âge le plus tendre, à peine cesse-t-on de nous chanter la chanson qui fait le nouveau-né sourire et s'endormir, l'ère des contes s'ouvre.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Variété, IV


  9. Je suis si seul que le soir avant de m'endormir, je ne trouve personne à qui penser, simplement parce que de toute la journée, je n'ai été en compagnie de personne. Et comment écrire, si on n'a personne à qui réfléchir?

    Auteur : Peter Handke - Source : La femme gauchère


  10. Il ne faut pas s'endormir sur le fricot comme eût dit ce bon Pradier.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Correspondance, 29-30 janvier 1853


  11. O seigneur, j'ai vécu puissant et solitaire, - Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre!

    Auteur : Alfred de Vigny - Source : Poèmes antiques et modernes, Moïse


  12. Il est difficile de s’endormir quand on recherche un rêve précis.

    Auteur : Hilary Duff - Source : Élixir (2010)


  13. Chante à la peine, tu l'endormiras.

    Auteur : Louis-Philippe Robidoux - Source : Feuilles Volantes (1949)


  14. Dans son lit, il sut qu'il ne serait pas capable de s'endormir : comment aller vers le rêve quand on vient de le quitter ?

    Auteur : David Foenkinos - Source : La Délicatesse (2009)


  15. J'ai demandé souvent à des vins captieux
    D'endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
    Le vin rend l'oeil plus clair et l'oreille plus fine !


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), CXIII - La fontaine de sang


  16. Faut pas croire que c'est facile de s'endormir une fois qu'on s'est mis à douter de tout, à cause surtout de tant de peurs qu'on vous a faites.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  17. - Je ne veux pas dormir tout de suite. Ça me fait peur.
    – Pourquoi ?
    – Parce que je fais des rêves… des rêves bizarres. Je rêve que je mange des choses que je ne devrais pas manger. Je rêve de maman. Mes rêves sont horribles…
    – N’aie pas peur des rêves, ils ne sont pas réels. Ce sont des pensées qui se mélangent dans nos têtes, des souvenirs qu’on ne peut pas exprimer avec des mots. Si tu rêves que tu manges, ça veut dire que tu as faim, c’est tout. Si tu rêves que tu voles, ça veut dire que tu veux rentrer à la maison… D’accord ?
    Le Petit fait oui du menton. Les mots de son frère le tranquillisent ; il ferme les yeux. Avant de s’endormir, il lui demande dans un filet de voix :
    – Et rêver que je mange maman, ça veut dire quoi ?


    Auteur : Ivan Repila - Source : Le Puits (2013)


  18. Triste chose que se laisser endormir par des voix qui se feront muettes à nos oreilles quand celles-ci deviendront sourdes pour toujours!

    Auteur : Miguel de Unamuno - Source : Journal intime


  19. Il faudra endormir pour de vrai un soir, les gens heureux, pendant qu'ils dormiront, je vous le dis et en finir avec eux et leur bonheur une fois pour toutes.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  20. Je ne crois en rien. Surtout pas en moi. Parfois, le soir, dans mon lit, je voudrais m'endormir pour l'éternité.

    Auteur : Gérard Depardieu - Source : Dans Vanity Fair n° 24, juin 2015


  21. Les trente premières années se passent à ne pouvoir se réveiller, les trente suivantes à ne pas pouvoir s'endormir.

    Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


  22. On a tort de sous-estimer un lit à même la terre dure et froide, surtout quand on n’a pas dormi depuis des jours. En réalité, c’était très confortable, et je ne doutais pas de m’endormir en un rien de temps.

    Auteur : Hilary Duff - Source : Élixir (2010)


  23. Une nuit d'insomnie j'assiste pour la première fois le nez collé à la fenêtre à la levée du jour. quand le bleu aura fini de pâlir, je m'endormirai dans l"étonnement d'une découverte étrange et précieuse. C'était comme quelque chose d'interdit. J'étais libre et heureuse cette année là.

    Auteur : Annie Ernaux - Source : La femme gelée (1981)


  24. Sous l'emprise de l'opium, il finit par s'endormir, apaisé, et il toucha à un bien-être qu'il n'avait jamais connu.

    Auteur : Maxence Fermine - Source : Opium (2002)


  25. Un chanteur à voix belle, mais monotone, risque d'endormir: d'Orphée à Morphée, il n'y a qu'une lettre.

    Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)


Les citations du Littré sur Endormir


  1. Endormir les ouies par la continuation d'un son

    Auteur : MONT. - Source : I, 106


  2. Un gendre qui sceust appaster commodement mes vieux ans, et les endormir

    Auteur : MONT. - Source : IV, 75


  3. Laisse tes ennemis s'endormir follement Sur le bruit de ta mort....

    Auteur : LAFOSSE - Source : Marius à Mint. II, 2


  4. S'il est vrai qu'il soit très dangereux de s'endormir en traversant les marais Pontins, l'invincible sommeil qu'ils inspirent dans la chaleur est encore une des impressions perfides que ce lieu fait éprouver

    Auteur : STAËL - Source : ib.


  5. À l'endormir de l'enfant doit le [la] norrice cançonnetes beles et douces canter

    Auteur : ALEBRANT - Source : f° 30


  6. Dieu sait quels nouveaux projets somnicides il [un moine qui ne pouvait se réveiller aux heures voulues] roulait dans sa tête, lorsqu'il se sentit endormir pour toujours

    Auteur : L. VEUILLOT - Source : le Dormeur.


  7. Et s'afemina avec ces Cypriennes, femmes du subtil art, qui l'endormirent

    Auteur : G. CHASTEL - Source : Chr. des ducs de Bourg. III, 18


  8. Est licite de adompter et endormir par belles paroles les oreilles du tyran

    Auteur : MONSTRELET - Source : I, 39


  9. Si un homme luy [à la torpille] touche avec une verge, elle luy endormira le bras

    Auteur : PARÉ - Source : XXIII, 29


  10. Somme, ilz beurent tant et tant, que ilz s'endormirent comme porcz sans ordre parmy le camp

    Auteur : François Rabelais - Source : II, 28


  11. Recommencer à dormire Je ne puis encore me rendormir sur cette pensée

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 104


  12. Quand les choses s'adouciront, il ne s'endormira pas, pour cela, dans la bonace

    Auteur : BALZ. - Source : Avis écrit.


  13. Argus avec cent yeux sommeille ; Mais croyez-vous Endormir un amant jaloux ?

    Auteur : QUINAULT - Source : Isis, III, 7


  14. On le berce, on lui chante pour l'endormir

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. I


  15. Et demeurerent en ce pensement, sans eux si tost lever, et se rendormirent

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, III, 99


  16. Pour endormir l'ardeur de cette fureur [érotique]

    Auteur : MONT. - Source : I, 94


  17. Après le sacrifice, ils [Cléobis et Biton] s'endormirent, dans le temple même, d'un doux sommeil, et terminèrent leur vie par une mort tranquille

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 116, dans POUGENS


  18. Lorsque le riche s'endormira en mourant, il n'emportera rien avec lui

    Auteur : SACI - Source : Bible, Job, XXVII, 19


  19. Vous endormirés Argus, si que il ne verra mes que une taupe

    Auteur : MACHAUT - Source : p. 149


  20. Ou bien s'il a quelque soin, C'est de s'endormir au coin De quelque grotte sauvage

    Auteur : RONS. - Source : Odes, v, 16


  21. Je me suis tousjours repenty de me r'endormir le matin

    Auteur : MONT. - Source : ib.


  22. Il y a en nous une partie languissante qui est toujours prête à s'endormir.... l'esprit veille et dispute contre le sommeil

    Auteur : BOSSUET - Source : Panég. St Benoît, 3


  23. Le sommeil m'accable, et je ne réponds pas que j'entende sans me rendormir tous les vers que vous avez à me dire

    Auteur : LESAGE - Source : Diable boît. 14


  24. C'est ainsi que le commerce a trouvé l'art d'endormir et de tromper la discorde

    Auteur : RAYNAL - Source : Hist. phil. XII, 20


  25. De quoi lesdits seigneurs ne voulurent mie plenté sejourner, ni eux endormir en la renommée des medisans

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, 1, 201




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 17h30










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