Définition de « avaler »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot avaler de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur avaler pour aider à enrichir la compréhension du mot Avaler et répondre à la question quelle est la définition de avaler ?

VER genre () de 3 syllabes
Une définition simple :

  • Faire descendre par le gosier dans l’estomac. - Il avalait sa soupe à grand bruit. - Je nai plus faim, je ne peux plus rien avaler. - Le médecin pense que tu as dû avaler un os.

  • Manger ou boire rapidement; manger sans mâcher ou en mâchant à peine. - Elle avala dun trait un grand verre deau. - Jai à peine eu le temps davaler un sandwich.

  • (fig) Parcourir, absorber rapidement. - Cest un livre à déguster plutôt quà avaler. - Ils avalèrent toutes les galeries du musée en une matinée.

  • (fig) (fam) Croire. - Elle sort avec lui depuis trois mois ? Jamais tu ne me feras avaler ça ! - Cest un grand naïf qui avale tout ce quon lui raconte.

  • (fig) (fam) Accepter, supporter. - Se faire insulter pour une broutille, je trouve ça difficile à avaler. - Il narrive pas à avaler quelle lait battu aux échecs.

  • (dés) (fam) Abaisser, faire descendre. - Avaler du vin dans la cave.

  • (vx) (term|Jardinage) Couper près du tronc. - Avaler une branche. avaler (i)

  • Suivre le courant de la rivière, vers laval. - Ce bateau avale. - Ce bateau va en avalant. avaler (i) (prnl)

  • (vx) Pendre, descendre trop bas. - Le ventre de cette jument s’avale. Synonyme : absorber,boire,dévorer,engloutir,gober,ingérer,ingurgiter,manger


    Expression : avaler des couleuvres avaler de travers avaler la mer et les poissons avaler la pilule avaler le calice avaler le morceau avaler sa langue avaler sa salive avaler ses mots avaler son acte de naissance avaler son parapluie avaler tout cru ne faire que tordre et avaler

    Approchant : avalage,avalaison,avalant,avalasse,avalement,avaleresse,avaleur,avaloir,avaloire,avalure



    Définitions de « avaler »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    AVALER1, verbe trans.

    A.? Vx et techn.
    1. Descendre, abaisser. Avaler une pièce de vin dans une cave (cf. avalé II A).
    ? MODES. Avaler la ficelle. ,,Chez les chapeliers, avaler la ficelle, la faire descendre du haut de la forme jusqu'en bas`` (Nouv. Lar. ill.).
    ? Emploi pronom. :
    1. Louis tire à la fois avec les deux pistolets. Les deux coups ratent. Turelure reste un moment immobile et les yeux révulsés. Puis la mâchoire s'avale et il s'affaisse sur un bras du fauteuil. Claudel, Le Pain dur,1918, II, 3, p. 455.
    ? Emploi intrans., absol. Suivre le courant de la rivière. Le bateau avale, ce bateau va en avalant (Ac. 1932) :
    2. Comme le poisson dans l'eau vive qui avale et remonte à contre-courant, Celui qui est attaché à Vous remonte au rebours du temps. Claudel, La Messe là-bas,1919, p. 487.
    2. Divers domaines techn.Enlever en faisant tomber, ôter. HORTIC. Avaler une branche. La faire tomber en la coupant près du tronc. SP. (alpinisme). Avaler la corde. L'enlever, ,,la tirer à soi pour ne pas la laisser traîner`` (Gautrat 1970). VÉN. Avaler la botte au limier. Lui enlever son collier pour qu'il chasse en liberté.
    B.? Usuel. Faire descendre par le gosier :
    3. On disait à Louis XV qu'un de ses gardes, qu'on lui nommait, allait mourir sur-le-champ, pour avoir fait la mauvaise plaisanterie d'avaler un écu de six livres. Chamfort, Caractères et anecdotes,1794, p. 132.
    4. À peine avait-il commencé à faire le mouvement de tête et d'épaules de quelqu'un qui s'esclaffe qu'aussitôt il se mettait à tousser comme si, en riant trop fort, il avait avalé la fumée de sa pipe. Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 262.
    5. D'un mouvement d'épaules, Pierre-Côme Provençal ramassa son corps énorme comme pour mieux se retirer en soi. Mortellement offensé, d'une puissante déglutition il avala sa salive, refoulant en même temps les paroles irrévocables, capables de tuer leur amitié ancienne et aussi de ruiner sa carrière de maire. G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 272.
    SYNT. Avaler d'un trait, de travers; avaler une bouchée, une gorgée, une lampée; avaler à la hâte, à contre-c?ur; avaler avec application, avidité, difficulté.
    ? Absolument :
    6. Les bouches s'ouvraient et se fermaient sans cesse, avalaient, mastiquaient, engloutissaient férocement. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Boule de suif, 1880, p. 126.
    ? Fam. Ne faire que tordre et avaler. Manger très vite, à la hâte.
    ? P. métaph. :
    7. La cathédrale avalait toujours, la nef s'emplissait lentement... Zola, Le Rêve,1888, p. 124.
    ? Emploi pronom. (passif) :
    8. Ils [les canetons] mangent des herbes mélangées de farine, puis des grains; cela dans leur jeune âge. Grands, ils dévorent tout ce qui peut s'avaler. Les loches d'eau sont leur régal. Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 252.
    C.? P. métaph. ou au fig., gén. fam.
    1. [Le suj. désigne une pers.; effets de sens variés suiv. le sens de l'obj.] Prendre ou faire quelque chose avec une avidité excessive. Avaler la mer et ses poissons. Être assoiffé. Avaler un livre. Le lire très vite. Avaler ses mots. Mal prononcer. Avaler des yeux. Regarder intensément. Avaler le monde. Vouloir tout connaître. Avaler son parapluie. Être guindé. Avaler sa langue. Se taire. Avaler sa colère, ses réflexions. Les garder pour soi.
    2. [Le suj. désigne une chose] Faire disparaître comme en engloutissant :
    9. Mais vous excuserez de pauvres vignerons qui n'ont jamais le sou. Les impôts nous avalent tout. Balzac, Eugénie Grandet,1834, p. 67.
    ? Avaler la route. Rouler à vive allure, très vite :
    10. Il n'y a pas plus de sécurité dans ces entreprises que dans une auto qui avale la route. Alain, Propos,1931, p. 1034.
    ? Emploi pronom., fam. [Le suj. désigne une pers.] S'avaler le nez (l'un à l'autre). Se menacer, se disputer.
    3. Accepter, endurer avec résignation :
    11. Avalant les affronts, gobant les camouflets et collectionnant les avanies, il [Meyer] se venge comme il peut... L. Daudet, Salons et journaux,1917, p. 149.
    12. C'était un peu dur à avaler, n'est-ce pas, pour un homme de gauche, toute cette politique militaire de Poincaré... Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 199.
    ? Loc. usuelles. Avaler des couleuvres ou un crapaud. Subir un mauvais sort sans se plaindre. Avaler le calice, le morceau, la pilule. Se soumettre à une épreuve désagréable. Avaler un bouillon. Subir un échec.
    ? Emploi factitif. [Avec un obj. second, désignant une pers.] Faire avaler qqc. à qqn. Le lui faire croire.
    4. Arg. Avaler le disque, le luron ou le sapeur. Communier. Avaler son poussin. Être renvoyé, congédié. Avaler son absinthe. Endurer une épreuve très désagréable. Avaler son extrait, son bulletin ou son acte de naissance, avaler sa fourchette ou sa cuillère, avaler sa langue, sa chique, sa gaffe, le goujon. Mourir. [En parlant d'une femme] Avaler le pépin. Être enceinte.
    PRONONC. ? 1. Forme phon. : [avale], j'avale [?aval]. 2. Homon. : aval2et avale (j', il), avales (tu), avalent (ils). Enq. : /aval/ (il) avale.
    ÉTYMOL. ET HIST. A.? 1. Ca 1100 « descendre » (Roland, 1037, Müller ds Gdf. : Cum il ainz pout del pui est avalez) ? xvies. ds Hug.; spéc. navigation fluviale 1172-75 pronom. « descendre selon le cours de l'eau » (Chr. de Troyes, Chevalier Charrette, éd. W. F?rster, 848 ds T.-L.), ,,vieilli`` ds Ac. 1835; 1415 adj. avalens « qui descend la rivière » (Ordonn. de Charles VI, art. 550-5 ds Jal1); 1672 subst. masc. avalant « qui suit le cours de l'eau » (Savary des Bruslons d'apr. FEW s.v. vallis); av. 1701 subst. masc. avalant « bateau qui suit le cours de l'eau » (Fur.); 2. a) 1172-75 trans. « faire descendre, abaisser » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. W. F?rster, 3787 ds T.-L. : Et vaslet saillent jusqu'a set Qui li ont le pont avalé), qualifié de ,,bas et pop.`` dep. 1694, Ac., ,,vieilli`` ds Lar. 19e; b) spéc. 1723 technol. (chapellerie) avaler la ficelle (Savary des Bruslons, Dict. universel de commerce); 1778 vén. avaler la botte au limier « la lui enlever pour le laisser chasser librement » (Le Verrier de La Conterie, Vénerie normande d'apr. FEW s.v. vallis); 1838 (Ac. Compl. 1842); d'où 3. a) xiies. « abattre, faire tomber par un coup » (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, S.A.T., Paris, 1906, d'apr. FEW s.v. vallis); av. 1520 (Seyssel, trad. d'Appien, Guerres civiles, II, 9 ds Hug. : Lors vindrent à luy deux des ennemys... desquelz il en tua un, et à l'autre avala une espaule); qualifié de ,,bas`` 1718, Ac., ,,ancien`` 1845, Besch.; b) 1690 spéc. hortic. (Fur.); 4. xives. part. passé adjectivé « tombant, pendant » (Modus, foXIV, rods Littré : Le cerf doit avoir le ventre bien avalé); 1680 pronom. (Rich.); 5. 1783 trans. spéc. mines « creuser » (J. Blavier, Mém. s. l'admin. des mines d'Anzin ds Quem. : Jamais on n'avale de fosse sans consulter auparavant en quel endroit elle pourra mieux produire ce double effet [d'extraction et d'aérage]). B.? 1. Fin xiies. « faire descendre par le gosier » (Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, 378, 16 ds T.-L. : Soupes fist de noir pain que a dolor avale); 2. xves. « accepter, supporter, se soumettre à » (Les erreurs du jugement, 760, éd. A. Piaget, La belle dame sans mercy et ses imitations, ds Romania, t. 33, p. 195 : Helas! l'en eust bien tost deffait L'ouvraige que dame Nature Avoit en celle la parfait ... Et tout pour ung meschant ordure Qui ne valloit pas le parler, Dont par ce moien la blessure Estoit plus dure a avaller), d'où de nombreuses expr. souvent familières; 1835 fam. « faire croire » (Ac.); v. aussi Besch. 1845, Lar. 19e. Dér. de aval1*, dés. -er.
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 1 307. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 156, b) 2 183; xxes. : a) 2 565, b) 1 859.
    BBG. ? Ac. Gastr. 1962. ? Baudr. Chasses 1834. ? Bruant 1901. ? Canada 1930. ? Darm. Vie 1932, p. 132, 158. ? Duch. 1967, § 45, 50. ? Dupin-Lab. 1846. ? Éd. 1967. ? Esnault (G.). Avaler sa gaffe. Vie Lang. 1955, pp. 307-310. ? Foulet (L.). Avaler et descendre. In : [Mél. Ford (J.D.M.)] Cambridge (Mass.), 1948, pp. 25-52. ? France 1907. ? France Suppl. 1907. ? Gautrat 1970. ? Gottsch. Redens. 1930, passim. ? Goug. Mots t. 1 1962, p. 59. ? Jal 1848. ? Larch. 1880. ? Larch. Suppl. 1880. ? Lar. méd. 1970. ? La Rue 1954. ? Le Breton 1960. ? Le Roux 1752. ? Littré-Robin 1865. ? Macr. 1883. ? Marcel 1938. ? Michel 1856. ? Marshall (F. W.). Les Poésies de Blondel de Nesle. Une ét. du lex. d'après l'examen des mss, p. 38 (Thèse Univ. Paris, 1958.). ? Plais.-Caill. 1958. ? Sandry-Carr. 1963.


    AVALER2, verbe trans.

    DR. COMM., vx, inus. Donner un aval de garantie (cf. aval2). Avaler un billet à ordre, une lettre de change. Synon. cour. avaliser*.
    PRONONC. ET ORTH. ? Cf. avaliser.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1690 fin. (Fur. : Avaler [...] c'est Répondre d'un billet, ou d'une lettre de change, qu'on negotie, et qu'on certifie bon et exigible), rare; qualifié de ,,vieilli`` par DG; v. aussi avaliser. Dér. de aval2* : dés. -er.


    Wiktionnaire


    Verbe - ancien français

    avaler \Prononciation ?\ 1er groupe (voir la conjugaison)

    1. Descendre.
      • Et la gentil puchele vint le pont avaler (Élie de Saint-Gilles, manuscrit 25516 français de la BnF, fol. 93r.)

    Verbe - français

    avaler \a.va.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s'avaler)

    1. Faire descendre par le gosier dans l'estomac.
      • Il avalait sa soupe à grand bruit.
      • Je n'ai plus faim, je ne peux plus rien avaler.
      • Le médecin pense que tu as dû avaler un os.
    2. Manger ou boire rapidement ; manger sans mâcher ou en mâchant à peine.
      • Le soir, au lieu du cous-cous traditionnel, Mohammed me sert un tâjin de lièvre que j'arrose d'une double ration de thé pour me dédommager de l'affreux breuvage que j'ai dû avaler hier. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 121)
      • « [?]... Ah ! c'était le bon temps ! » Là-dessus, il avalait son godet et repartait encore au plus profond de son monde, au plus profond de son délire. (Daniel Hébrard, Des Hommes forts, éd. Julliard, 2014)
      • L'après-midi touche à sa fin et elle est sur le pont depuis le petit ­matin sans avoir eu le temps de rien avaler. (Marie-Laure Théodule, Mirjana Povic, astrophysicienne et militante auprès des Africaines, Le Monde. Mis en ligne le 3 février 2019)
    3. (Figuré) Absorber (en parlant d'un territoire).
      • La France avait avalé l'Espagne et par ricochet était redevenue propriétaire de la Louisiane. (Argument, volume xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 136)
    4. (Figuré) Anéantir en étant plus fort (en parlant d'un bruit).
      • [...] ses cris diminuaient avec la distance. Le bruit du moteur les avala. (Yann Moix, Reims, Grasset, 2021, p. 156)
    5. (Figuré) Parcourir des lieux, absorber rapidement.
      • Là, elle avale les connaissances sans difficulté et choisit de se spécialiser en psychiatrie. (Victoire Achard, Fatoumata Ba, la Sénégalaise qui perce les secrets du sommeil, Le Monde. Mis en ligne le 21 novembre 2019)
      • Ils avalèrent toutes les galeries du musée en une matinée.
      • Nous avons avalé rapidement le Sébasto. Depuis qu'ils ont enlevé les Halles, on roule plus vite. (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 6, Réédition Quarto Gallimard, page 487)
    6. (Figuré) (Familier) Croire.
      • Il utilise cette actualité en espérant me faire avaler son histoire, mais je continue à ne pas y croire. Il doit s'imaginer que je suis dans la police depuis deux mois. Il me prend pour un lapin de six semaines! (Sihem Souid, La suspendue de la République, Éditions du Cherche-Midi, 2012, chap. 7)
      • C'était toujours le plus difficile quand on mythonnait ? trouver jusqu'où une personne était prête à avaler le mensonge. (Andrea Speed, Les Infectés, tome 1, traduit de l'anglais par Cassie Black, Éditions Reines-Beaux, 2016, chapitre 4)
    7. (Figuré) (Familier) Accepter, supporter.
      • Depuis la fin de la semaine dernière, le gouvernement distille les concessions qu'il est prêt à accorder aux syndicats pour leur faire avaler l'essentiel de sa réforme du Code du travail. (Alain Guédé, Régime sec sur ordonnances, Le Canard Enchaîné, 30 août 2017, page 3)
      • Beaucoup avaient déjà eu du mal à avaler la décision de racheter Monsanto, vu l'image qu'ils en ont. Mais là, la situation n'est pas tenable à long terme. (Cécile Boutelet, Bayer, dans l'enfer du mariage avec Monsanto, Le Monde. Mis en ligne le 2 novembre 2018)
    8. (Désuet) (Familier) Abaisser, faire descendre.
      • Avaler du vin dans la cave.
    9. (Vieilli) (Jardinage) Couper près du tronc.
      • Avaler une branche.
    10. (Intransitif) Suivre le courant de la rivière, vers l'aval.
      • Ce bateau avale.
      • Ce bateau va en avalant.
    11. (Pronominal) (Intransitif) (Vieilli) Pendre, descendre trop bas.
      • Le ventre de cette jument s'avale.
    12. (Banque) Pour un distributeur, ne pas restituer une carte magnétique ou à puce, tout particulièrement une carte bancaire.
      • Je ne savais plus mon code et j'ai essayé trois fois de le taper, puis l'automate a avalé ma carte.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    AVALER. v. tr.
    Faire descendre par le gosier dans l'estomac. Avaler un bouillon. Avaler un œuf. Il avale les morceaux sans mâcher. Il ne peut plus rien avaler. Il n'avale qu'avec peine. Avaler une arête, un os. Fam., Ne faire que tordre et avaler, Manger trop rapidement et avaler presque sans mâcher. Fam. et par exagération, Il avalerait la mer et les poissons, se dit d'un Homme qui a une grande soif ou qui a un appétit insatiable; et quelquefois, au figuré, d'un Homme extrêmement avide de richesses. Fig., Avaler le calice, avaler le morceau, Se soumettre à quelque chose de fâcheux, malgré la répugnance qu'on y peut avoir. Fig., Avaler des couleuvres, Subir des dégoûts, des chagrins, des mortifications qu'on est obligé de dissimuler, dont on n'ose se plaindre. Fig. et pop., On lui fera avaler cela, On lui fera croire cela, ou On lui fera endurer cela. On lui en fera avaler bien d'autres. Il signifiait, d'une façon plus générale, Abaisser, faire descendre. Avaler du vin dans la cave. En ce sens il est populaire. En termes de Jardinage, Avaler une branche, La couper près du tronc. Il est aussi intransitif avec le sens de Suivre le courant de la rivière. Ce bateau avale, ce bateau va en avalant.

    S'AVALER signifie Pendre, descendre trop bas. Le ventre de cette jument s'avale. Le participe passé

    AVALÉ, ÉE, est aussi adjectif et signifie Qui pend un peu. Avoir les joues avalées, les épaules avalées. Cette chienne mettra bas bientôt, elle a le ventre fort avalé. Ce chien courant a les oreilles bien avalées.

    Littré

    AVALER (a-va-lé) v. a.
    • 1Abaisser, faire descendre, mettre en bas. Vieux dans ce sens. Avaler du vin dans la cave. Quand autour du roi quelqu'un avalait son chaperon, les plus près du roi lui faisaient place, c'était une marque qu'il voulait parler au roi, Saint-Simon, 73, 198.

      En termes de jardinage, avaler une branche, la couper près du tronc.

      Terme de chapelier. Avaler la ficelle, la faire descendre du haut de la forme jusqu'en bas.

      Terme de chasse. Avaler la botte au limier, la lui ôter pour le laisser chasser en liberté.

      Terme de métallurgie. Dans l'affinage, exposer la masse devant la tuyère et achever d'en chasser les matières étrangères.

    • 2Faire descendre par le gosier. Avaler un bouillon.

      Ne faire que tordre et avaler, manger avidement, avaler sans mâcher.

      Il avalerait la mer et les poissons, il a une grande soif.

      Familièrement. Avaler sa langue, s'ennuyer, bâiller outre mesure.

      Familièrement. Avaler quelqu'un, le regarder avec des yeux furieux.

      Familièrement. J'ai cru qu'il m'avalerait, il s'est livré à une violente explosion de colère contre moi. Mon neveu, vous êtes une huître. - Mon Dieu, ma tante, il ne faut pas m'avaler pour cela, Coignard, frères, Gusman ne connaît pas, à la fin.

      Argot maritime. Avaler sa gaffe, mourir.

      Avaler sa cuiller, décamper.

      Fig. Avaler le calice, avaler le morceau, être contraint d'endurer quelque chose de fâcheux.

      Fig. et familièrement. Avaler des couleuvres, subir de dures mortifications.

    • 3 Fig. Il avalait à longs traits le plaisir de la voir, Hamilton, Gramm. 8. Elle avalait cela plus doux que les confitures, Hamilton, ib. 9. On juge au hasard, on n'examine rien, on avale la calomnie comme du vin de Champagne, Voltaire, Lettr. Damilaville, 15 oct. 1762.
    • 4Contempler avec avidité, et comme si on avalait. Ils l'avalent des yeux [l'huître], du doigt ils se la montrent?; à l'égard de la dent il fallut contester, La Fontaine, Fabl. IX, 9.
    • 5Endurer, accepter. Pour nous faire avaler nos tristes destinées, Sévigné, 415. Pour lui faire avaler le soufflet, Sévigné, 70. M. le prince fut forcé aussi d'avaler des louanges, Sévigné, 419. Pour voir comme on pourra lui faire avaler cette affliction, Sévigné, 365. Avalant les jours gras comme une médecine, Sévigné, 402. En habile déclamateur il me faisait avaler à longs traits toute l'amertume de cette réflexion, Diderot, Pens. phil. 20. Il n'y a que le premier obstacle qui coûte?; on avale, après, la honte, Bossuet, Pensées, 9. Les Mailly trouvèrent cette place avec raison bien mauvaise, mais il la fallut avaler, Saint-Simon, 3, 55. Ils ne connaissent pas les horreurs que vous avalez comme l'eau, Massillon, Ferv. Pour nous faire, sans rire, avaler ce morceau, Régnier, Sat. X. De ces femmes aux beaux et louables talents Qui savent accabler leurs maris de tendresses, Pour leur faire avaler l'usage des galants, Molière, Amph. I, 4. C'est à vous de l'y résoudre, et de lui faire avaler la chose du mieux que vous pourrez, Molière, le Méd. m. lui, III, 6. Mme de Coulanges ne pouvait avaler mes excuses, Sévigné, 481.

      Familièrement. Faire avaler, faire croire.

    • 6 V. n. Descendre le courant. Vieux en ce sens. Ce bateau avale.
    • 7 Terme de marine. Faire avaler ou boire la toile, ménager quelques plis en cousant une voile.
    • 8 Terme de banque. Donner la garantie dite aval (voy. AVAL).
    • 9S'avaler, v. réfl. Pendre, descendre trop bas. Le ventre de cette jument s'avale.
    • 10Être avalé, au propre et au figuré. Ces pilules s'avalent sans peine. C'est un affront qui s'avalera difficilement.

    HISTORIQUE

    XIe s. Si comme il put, du pin [il] est avalet, Ch. de Rol. LXXIX.

    XIIe s. Entre col et l'escu a ses brans avalé, Ronc. p. 195. Et cil s'en tournent, avalent les degrez, ib. p. 203. Uns escuiers as degrés de la sale Est descendus, si destrousse sa male?; Bele Doette les degrés en avale, Romancero, p. 46.

    XIIIe s. Ensi li dus avala le letrin et s'ala agenoiller devant l'autel Saint-Marc, moult plorant, Villehardouin, XL. Une riviere [elle] treuve qui d'un pendant avale, Berte, XXVII. Nes un tout seul morcel n'en a elle avalé, ib. XLV. Vers Paris [elle] s'en avale l'amirable cité, ib. LXXXI. Et s'avisa qu'elle feroit avaler une corde et le meteroit outre les creniaus, jus [en bas] del mur, Ch. de Rains, 32. Car dant Costant venoit après Sor un cheval à grant eslès, Qui moult s'escrie à l'avaler, Ren. 1219. Ô [avec] haute voix, o longe aleine De bien chanter chascun se peine?; L'uns à l'autre son chant avale, ib. 13557. Cum l'iaue qui s'avale toute, N'il n'en retorne arriere goute, la Rose, 375. Ou il entrast par les fenestres, Qu'il set bien de l'ostel les estres, Par une corde s'avalast, ib. 12721. Et li fix du fil au fil mon fil [le fils du fils du fils de mon fils] m'est el quart degré en avalant, Beaumanoir, XIV, 4. Pourceque il peussent la viande mascher et avaler aval, Joinville, 237. Sitost comme je fu avalé là où le tresor estoit, Joinville, 250.

    XIVe s. Mais ne voldrai de pain ne de vin avaler, Si vous voldrai trestous à un arbre encroer, Guesclin. 20390. Le cerf doit avoir le ventre bien avalé, Modus, f° XIV, recto.

    XVe s. Environ deux cents lances s'avalerent devers Maing, Froissart, I, I, 111. Le varlet prit la lettre que les chevaliers lui baillerent, puis le firent avaler es degrés, Froissart, I, I, 228. Puis fit ouvrir la porte du chastel, et avaler le pont, et issir ses gens, Froissart, II, III, 8. C'est dur morcel à avaller, Chartier, Le livre des quatre dames. Ô bon vin, liqueur souveraine, Entre chez moi? Qui me veoira tout avaler, Ne s'en estonne, Basselin, XLIII. Il le me convient avaler Sans mascher?, Patel. 1319. Il eut de l'estrain [paille] largement, qu'il avala [jeta] dedans la fosse et y bouta le feu, Louis XI, Nouv. LVI.

    XVIe s. Si je montoys aussi bien comme j'avalle, je feusse, piece ha, hault en l'aer, Rabelais, Garg. I, 5. Il l'avalla, comme ung cormoran feroyt ung petit poisson, Rabelais, Pant. II, 4. Lors il s'avalla le mieulx que il peut, en sorte que il touchoyt les piedz en terre, Rabelais, ib. Pantagruel luy vouloyt avaller [abattre] la teste tout net, Rabelais, ib. II, 29. Pensant avoir avalé une espingle avecques son pain, Montaigne, I, 100. La majesté royale s'avalle plus difficilement du sommet au milieu qu'elle ne se precipite du milieu au fond, Montaigne, I, 121. Regorger la viande comme on l'a avallée, Montaigne, I, 61. Elle avoit les joues avallées, et le nez trop poinctu, Montaigne, I, 296. Fuir à bride avallée, Montaigne, I, 368. Quelques années aprez voilà le busc du pourpoinct avalé jusques entre les cuisses, Montaigne, I, 369. Les epicuriens ne peuvent avaller un dieu en forme de boule, Montaigne, II, 201. Elle lui disoit mille injures?; mais il les avaloit toutes avec un verre de vin, Despériers, Contes, LXXIX. Il n'y avoit ny aucuns passans, ny batteaux montans ou avallans, Amyot, Publ. 35. Ce que la mer va mimant petit à petit en long temps et à grand peine, luy l'a avallé tout à un coup [un qui avait mangé son bien sis au bord de la mer], Amyot, Caton, 16. Cinglant le jour à voiles avalées et baissées, et la nuict haussées, Amyot, Lucul. 6. Ilz le suivoient les cheveux nonchalamment avallez, Amyot, Cicéron, 40. Son chapeau rouge, avalé en capuchon par derriere, Sat. Mén. p. 55. La squinance empesche la viande d'estre avallée en l'estomach, Paré, VI, 8.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    AVALER. Ajoutez?:
    11 Terme d'exploitation houillère. Foncer, creuser un puits.
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    Encyclopédie, 1re édition

    * AVALER, v. act. (Physiolog.) Voyez Déglutition.

    On voit parmi les raretés qu'on conserve à Leyde, dans l'école d'Anatomie, un couteau de dix pouces de long, qu'un paysan avala, & fit sortir par son estomac. Ce paysan vécut encore huit ans aprés cet accident.

    Une dame dont M. Greenhill parle dans les Transactions philosophiques, eut une tumeur au nombril, pour avoir avalé des noyaux de prunes. La tumeur étant venue à s'ouvrir d'elle-même quelque tems après, elle les rendit ; mais elle mourut malgré le soin qu'on en prit. Une fille âgée de dix ans, qui demeuroit auprès de Hall en Saxe, avala en joüant un couteau de six pouces & demi de long ; la curiosité du fait engagea Wolfgang Christ Weserton, Medecin de l'électeur de Brandebourg, à en prendre soin ; le couteau changea de place plusieurs fois, & cessa d'incommoder cette fille au bout de quelques mois : mais un an après on ne le sentit presque plus, tant il avoit diminué : enfin il sortit par un abcès que sa pointe avoit causé trois travers de doigt au-dessous du creux de l'estomac, mais il étoit extrèmement diminué, & la fille fut entierement rétablie. Transac. philosoph. n° 219. Voyez aussi les Mém. de l'Acad. de Chir.

    « Plusieurs personnes » (dit M. Sloane, à l'occasion d'un malheureux qui avoit avalé une grande quantité de cailloux, pour remédier aux vents dont il étoit affligé, lesquels, ayant resté dans son estomac, l'avoient réduit à un état pitoyable ;) « s'imaginent lorsqu'ils voyent que les oiseaux languissent, à moins qu'ils n'avalent des cailloux ou du gravier, que rien n'est meilleur pour aider la digestion que d'en avaler : mais j'ai toûjours condamné cette coûtume ; car l'estomac de l'homme étant tout-à-fait différent des gésiers des oiseaux, qui sont extrèmement forts, musculeux, & tapissés d'une membrane qui sert avec ces petits cailloux à broyer les alimens qu'ils ont pris ; les cailloux ne peuvent manquer de faire beaucoup de mal. J'ai connu, continue cet auteur, un homme qui, après avoir avalé pendant plusieurs années, neuf ou dix cailloux par jour, aussi gros que des noisettes, mourut subitement, quoiqu'ils ne lui eussent fait aucun mal en apparence, & qu'ils eussent toûjours passé. »

    Avaler, v. act. (Commerce.) avaler une lettre de change, un billet de change ; c'est y mettre son aval, le souscrire, en répondre : cette expression est peu usitée. (G)

    Avaler la ficelle, terme de Chapelier ; c'est faire descendre, avec l'instrument appellé avaloire, la ficelle depuis le haut de la forme d'un chapeau jusques au bas, qui se nomme le lien. Voyez Chapeau & Avaloire.

    Avaler du vin dans une cave, terme de Tonnelier, c'est le descendre dans la cave par le moyen du poulain. Voyez Avalage & Poulain.

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    Étymologie de « avaler »

    Bourguig. evaulai?; de aval. Avaler veut dire proprement faire descendre, mettre en bas?; et il n'a eu longtemps que ce sens-là?; puis, comme faire arriver les aliments dans l'estomac est aussi les faire descendre, il a pris peu à peu ce sens, et le primitif est tombé en désuétude, ne restant plus que dans quelques locutions techniques et dans certains patois.

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    (Vers 1100) Dérivé de aval avec la désinence -er.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    AVALER1, verbe trans.
    ÉTYMOL. ET HIST. A.? 1. Ca 1100 « descendre » (Roland, 1037, Müller ds Gdf. : Cum il ainz pout del pui est avalez) ? xvies. ds Hug.; spéc. navigation fluviale 1172-75 pronom. « descendre selon le cours de l'eau » (Chr. de Troyes, Chevalier Charrette, éd. W. F?rster, 848 ds T.-L.), ,,vieilli`` ds Ac. 1835; 1415 adj. avalens « qui descend la rivière » (Ordonn. de Charles VI, art. 550-5 ds Jal1); 1672 subst. masc. avalant « qui suit le cours de l'eau » (Savary des Bruslons d'apr. FEW s.v. vallis); av. 1701 subst. masc. avalant « bateau qui suit le cours de l'eau » (Fur.); 2. a) 1172-75 trans. « faire descendre, abaisser » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. W. F?rster, 3787 ds T.-L. : Et vaslet saillent jusqu'a set Qui li ont le pont avalé), qualifié de ,,bas et pop.`` dep. 1694, Ac., ,,vieilli`` ds Lar. 19e; b) spéc. 1723 technol. (chapellerie) avaler la ficelle (Savary des Bruslons, Dict. universel de commerce); 1778 vén. avaler la botte au limier « la lui enlever pour le laisser chasser librement » (Le Verrier de La Conterie, Vénerie normande d'apr. FEW s.v. vallis); 1838 (Ac. Compl. 1842); d'où 3. a) xiies. « abattre, faire tomber par un coup » (Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, S.A.T., Paris, 1906, d'apr. FEW s.v. vallis); av. 1520 (Seyssel, trad. d'Appien, Guerres civiles, II, 9 ds Hug. : Lors vindrent à luy deux des ennemys... desquelz il en tua un, et à l'autre avala une espaule); qualifié de ,,bas`` 1718, Ac., ,,ancien`` 1845, Besch.; b) 1690 spéc. hortic. (Fur.); 4. xives. part. passé adjectivé « tombant, pendant » (Modus, foXIV, rods Littré : Le cerf doit avoir le ventre bien avalé); 1680 pronom. (Rich.); 5. 1783 trans. spéc. mines « creuser » (J. Blavier, Mém. s. l'admin. des mines d'Anzin ds Quem. : Jamais on n'avale de fosse sans consulter auparavant en quel endroit elle pourra mieux produire ce double effet [d'extraction et d'aérage]). B.? 1. Fin xiies. « faire descendre par le gosier » (Renaut de Montauban, éd. H. Michelant, 378, 16 ds T.-L. : Soupes fist de noir pain que a dolor avale); 2. xves. « accepter, supporter, se soumettre à » (Les erreurs du jugement, 760, éd. A. Piaget, La belle dame sans mercy et ses imitations, ds Romania, t. 33, p. 195 : Helas! l'en eust bien tost deffait L'ouvraige que dame Nature Avoit en celle la parfait ... Et tout pour ung meschant ordure Qui ne valloit pas le parler, Dont par ce moien la blessure Estoit plus dure a avaller), d'où de nombreuses expr. souvent familières; 1835 fam. « faire croire » (Ac.); v. aussi Besch. 1845, Lar. 19e. Dér. de aval1*, dés. -er.

    avaler au Scrabble


    Le mot avaler vaut 9 points au Scrabble.

    avaler

    Informations sur le mot avaler - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot avaler au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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    avaler

    Les rimes de « avaler »


    On recherche une rime en LE .

    Les rimes de avaler peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en le

    Rimes de stimulé      Rimes de biglait      Rimes de épelés      Rimes de porcelet      Rimes de reculée      Rimes de sablez      Rimes de reniflais      Rimes de bracelet      Rimes de dessalée      Rimes de saoulées      Rimes de formulez      Rimes de sellées      Rimes de réemballer      Rimes de pédalaient      Rimes de gonflé      Rimes de guignolet      Rimes de volées      Rimes de constellé      Rimes de ressemelait      Rimes de cervelets      Rimes de pelliculé      Rimes de écartelés      Rimes de harcelée      Rimes de spéculait      Rimes de bolets      Rimes de chancelé      Rimes de collait      Rimes de survoler      Rimes de emmêlés      Rimes de violais      Rimes de barbelée      Rimes de épinglées      Rimes de dépucelée      Rimes de cochelet      Rimes de angolais      Rimes de allées      Rimes de écartelé      Rimes de nickeler      Rimes de dessoûlé      Rimes de accablés      Rimes de cinglaient      Rimes de affolaient      Rimes de cannelé      Rimes de museler      Rimes de renouveler      Rimes de profilé      Rimes de racler      Rimes de comblées      Rimes de déblai      Rimes de volée     

    Mots du jour

    stimulé     biglait     épelés     porcelet     reculée     sablez     reniflais     bracelet     dessalée     saoulées     formulez     sellées     réemballer     pédalaient     gonflé     guignolet     volées     constellé     ressemelait     cervelets     pelliculé     écartelés     harcelée     spéculait     bolets     chancelé     collait     survoler     emmêlés     violais     barbelée     épinglées     dépucelée     cochelet     angolais     allées     écartelé     nickeler     dessoûlé     accablés     cinglaient     affolaient     cannelé     museler     renouveler     profilé     racler     comblées     déblai     volée     


    Les citations sur « avaler »

    1. Je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui peuvent avaler l'énorme invraisemblance d'un Dieu en personne rechignent devant l'idée d'un Diable en personne.

      Auteur : Graham Greene - Source : La Fin d'une liaison (1951)


    2. Le vendredi 12 décembre 1941, par une paisible matinée caraïbe où le soleil, à cette époque de l'année, caresse la peau plutôt que de la mordre, la république indépendante, libre et démocratique d'Haïti déclara les hostilités au IIIe Reich et au Royaume d'Italie. L'annonce prit de court les citoyens, qui, tournés vers les festivités de Noël, avaient déjà oublié que, quatre jours plus tôt, incapable d'avaler l'anaconda de Pearl Harbor, leur bout d'île avait fait une virile entrée en guerre contre l'Empire nippon. L'information avait déboulé à la vitesse d'un cyclone force 5 sur la planète ; des centaines de millions de sceptiques avaient eu du mal à en croire, qui leurs yeux, qui leurs oreilles, selon qu'ils l'avaient lue dans les gazettes ou captée sur leur poste tsf. Les têtes couronnées du Japon et leurs fidèles sujets n'en étaient toujours pas revenus.

      Auteur : Louis-Philippe Dalembert - Source : Avant que les ombres s'effacent (2017)


    3. Ecoute avant de parler
      Mâche avant d'avaler.


      Auteur : Proverbes éthiopiens - Source : Proverbes


    4. L'amour est un filtre qui rapproche ce qui est lointain et rend possible l'impossible, qui nous rappelle une par une nos bravades et nous fait ravaler nos grandes théories.

      Auteur : Elif Shafak - Source : Lait noir (2009)


    5. Les parents, quand il y a quelque chose de grave, ils n'osent pas le dire aux enfants, alors ils préparent des crêpes pour faire semblant d'être heureux. Ils croient que, comme ça, le truc sera plus facile à avaler.

      Auteur : Guillaume Guéraud - Source : Ca va déménager (2003)


    6. Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.

      Auteur : Camilla Läckberg - Source : L'Enfant allemand (2011)


    7. Quelque chose semble me relier à ces explo­rateurs de la fin du xixe siècle, en quête d'un Nord magnétique et fragile, dont je ne distingue encore que les silhouettes mangées par la lumière. Il faut creuser à travers le minimum visible, faire de l'écriture un révélateur pour dévoiler peu à peu leurs visages, leurs espoirs, leurs amours et leurs mensonges, leur curiosité insatiable et leur amateurisme héroïque jusqu'à la poésie, il faut chercher les sensations communes, partager ce qui les maintient en vie, en faire des compagnons – peu à peu, des personnages. Du soleil de minuit à la complète nuit polaire, tenter d'éclairer l'énigme de leur disparition. En suivant leur marche sur la glace, on croise d'autres tentatives d'élargir le monde au risque de se faire avaler par ses marges. Leur parcours devient une ligne de faille dont partent des embranchements multiples, qui finiront par me mener jusqu'à l'archipel du Svalbard, au seuil de ce Grand Nord qui, lui aussi, s'évanouit.

      Auteur : Hélène Gaudy - Source : Un monde sans rivage (2019)


    8. Je serai bien charmé de pouvoir digérer un peu à mon aise ce que j'ai été obligé d'avaler gloutonnement, en mettant, comme on dit, les morceaux en double.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 29 août 1764


    9. Comment expliquer ce paradoxe : un film sort et il est aussitôt étoilé : une, deux, trois étoiles, comme dans le Guide Michelin. Et même des quatre étoiles. Quand il passe à la télé, le film de quatre étoiles n'en a plus que deux ou une ou pas du tout. Je ne vois pas d'autre explication : on met une cotation d'office quand le film sort en salle pour faire venir les gens, et quand il passe à la télé, on note pour ce que ça vaut, ces cons de téléspectateurs vont avaler le navet cuit de toute façon.

      Auteur : Jean-Pierre Mocky - Source : Cette fois je flingue de Jean-Pierre Mocky (2006)


    10. Les jeunes gens, n'ayant pas la force, simulent le cynisme, qui leur paraît preuve de force. Les hommes mûrs, ayant la force, simulent l'altruisme, pour faire avaler leur force.

      Auteur : Henry de Montherlant - Source : Carnets (1957), du 19 septembre 1930 au 26 avril 1932


    11. Mais elle le fit asseoir et lui servit son repas sans rien dire, et il ne put avaler une bouchée.

      Auteur : George Sand - Source : François le Champi (1847-1848)


    12. Cavalerie: Plus noble que l'infanterie.

      Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


    13. La bouche ne reste pas ouverte, sans avaler quelque chose.

      Auteur : Proverbes turcs - Source : Proverbe


    14. Comme tous les hommes, triés pour la cavalerie d'élite, sa taille, belle et svelte encore, pouvait faire dire du garde qu'il était bien découplé.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Les Paysans


    15. Il faut avaler les pilules sans les mâcher.

      Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


    16. Si tu vois un éléphant avaler une noix de coco, c'est qu'il a confiance en son derrière.

      Auteur : Proverbes africains - Source : Proverbe


    17. Il y a dans la vie de chacun de nous des mots qu'on regrettera toujours d'avoir prononcés, des mots qu'on n'aurait jamais dû sortir, des mots qu'on aurait dû avaler: les mots qui changèrent notre destin.

      Auteur : Ahmadou Kourouma - Source : En attendant le vote des bêtes sauvages


    18. L'émigrant doit être prêt à avaler chaque jour sa ration de vexations, il doit accepter que la vie le tutoie, qu'elle lui tapote sur l'épaule et sur le ventre avec une familiarité excessive.

      Auteur : Amin Maalouf - Source : Origines (2004)


    19. Personne ne bourre le mou à maman Sioux. Je suis trop vieille et trop grosse pour avaler tout ce que disent les gens. Les mensonges, c'est comme les os de poulet. Ils se coincent dans mon gosier, et je les recrache.

      Auteur : Paul Auster - Source : Mr. Vertigo (1994)


    20. Ahmed: Général musulman, selon les cas en charge de l'infanterie (Ahmed Ter), de l'aviation (Ahmed Ler) ou de la cavalerie (Ahmed Deshval)

      Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


    21. J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit.

      Auteur : Woody Allen - Source : Sans référence


    22. Si le boeuf ne connaissait pas la largeur de son derrière, il n'avalerait pas le noyau de l'abricot.

      Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


    23. Avant de prendre Ulm, nous eûmes à livrer quelques combats où la cavalerie donna singulièrement.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Médecin de campagne (1833)


    24. Ne me donne pas de l'amour à grandes louchées, je ne peux l'avaler. C'est comme si tu gavais un affamé du Sahel, tu le ferais crever.

      Auteur : Katherine Pancol - Source : J'étais là avant (1999)


    25. Avaler le médicament et négliger la diète, c'est détruire la science du médecin.

      Auteur : Proverbes chinois - Source : Proverbe


    Les citations sur avaler renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot avaler en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « avaler »

    Avachir (s')AvalAvalageAvalaison ou avalasseAvalancheAvalant, lanteAvalé, éeAvalerAvaleresseAvale-tout-cruAvaleurAvalisé, éeAvaliserAvaloireAvanceAvancé, éeAvancéeAvancementAvancerAvanceurAvanieAvantAvantageAvantagé, éeAvantagerAvantageusementAvantageux, euseAvant-brasAvant-briseAvant-courAvant-coureurAvant-creusetAvant-gardeAvant-goûtAvant-hierAvant-jeuAvant-mainAvant-murAvant-piedAvant-posteAvant-proposAvant-scèneAvant-toitAvant-trainAvareAvarementAvariceAvaricieusementAvaricieux, euseAvarie

    Les mots débutant par ava  Les mots débutant par av

    avachiavachiavachieavachieavachiesavachiravachiraitavachironsavachisavachisavachissaitavachissementavachissentavachitavaientavaientAvailles-en-ChâtelleraultAvailles-LimouzineAvailles-sur-ChizéAvailles-sur-SeicheAvailles-ThouarsaisavaisavaisavaitavaitAvajanavalavalaavalageavalaiavalaientavalaisavalaitavalâmesavalancheavalanchesavalantavalantavalâtavaleavaléavaléeavaléesavalementavalentavaleravaleraavaleraiavaleraientavalerais

    Les synonymes de « avaler»

    Les synonymes de avaler :

      1. absorber
      2. annexer
      3. assimiler
      4. boire
      5. digérer
      6. engloutir
      7. envahir
      8. ingérer
      9. prendre
      10. bâfrer
      11. bouffer
      12. manger
      13. dévorer
      14. lamper
      15. laper
      16. déguster
      17. siroter
      18. trinquer
      19. sabler
      20. croûter
      21. croquer
      22. grignoter
      23. ronger
      24. ingurgiter
      25. mâcher
      26. mastiquer
      27. déjeuner
      28. dîner
      29. souper
      30. collationner
      31. nourrir
      32.

    synonymes de avaler

    Fréquence et usage du mot avaler dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « avaler » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot avaler dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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    Citations avaler     Citation sur avaler   Poèmes avaler   Proverbes avaler   Rime avec avaler    Définition de avaler  


    Définition de avaler présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot avaler sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



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