Définition de « ridicule »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot ridicule de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur ridicule pour aider à enrichir la compréhension du mot Ridicule et répondre à la question quelle est la définition de ridicule ?

ADJ genre () de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|?i.di.kyl) ridicule (mf)

  • Qui est digne de risée, de moquerie. - Cet homme s’est rendu ridicule. - Il a des manières ridicules. - Une posture ridicule. - Discours ridicule. - Conduite ridicule. - Vanité ridicule. - Que cela est ridicule ! - Il nous a dit des choses fort ridicules. - Saisir le côté ridicule d’une chose.

  • Qui va à lencontre du bon sens ou de la normalité. - Il voulait payer le théâtre avec un ticket de métro, cest ridicule ! - On voudrait nous faire croire que le chômage baissera si on travaille plus. Cest ridicule ! (-note-) : Cette dernière acception tend à simplanter depuis les années 1990 par influence de langlais, mais son usage est incorrect. Il est plus correct de dire : Cest absurde, cest nimporte quoi. (fr-rég|?i.di.kyl) ridicule (m)

  • Ce qui est ridicule, ce qu’il y a de ridicule dans une personne ou dans une chose. - Ce serait un grand ridicule. - Cela est d’un parfait ridicule, d’un ridicule achevé. - C’est le comble du ridicule. - Saisir, apercevoir, relever les ridicules. (vx) - Donner, prêter des ridicules à quelqu’un. (vx) - Il s’est donné là un grand ridicule. (dés) - Tomber dans le ridicule. - Quel poète comique sut mieux peindre les ridicules ? (dés)

  • (ucf|trait)s par lesquels on se moque d’une personne, on fait rire les autres à ses dépens. - Manier l’arme du ridicule. - Braver le ridicule. - Périr sous le ridicule. - Tomber, crouler sous le ridicule. (fr-rég|?i.di.kyl) ridicule (mf)

  • (rare) Personne digne de risée, de moquerie. - Alceste, du Misanthrope est un ridicule. (épron|?i.di.kyl) (WP) (-réf-)
    Expression : (créer-séparément) tourner quelqu’un en ridicule : Se moquer de lui, faire voir aux autres ce qu’il y a de ridicule dans sa personne, dans ses actions, dans ses discours.


    Définitions de « ridicule »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    RIDICULE, adj. et subst. masc.

    I. ? Adjectif
    A. ? Qui est de nature à provoquer involontairement le rire, la moquerie, la dérision. Synon. grotesque, risible.
    1. [En parlant d'une pers.] Personnage, créature ridicule; se montrer, se rendre, se sentir, se trouver ridicule (par/en certaines choses, en certaines circonstances); rendre qqn ridicule; je ne crains pas de paraître ridicule, d'avoir l'air ridicule. Une bonne femme (...) me dit à l'oreille: « Vous ne reconnaissez pas votre frère de lait? » Sans cet avertissement, j'allais être ridicule. « Ah ! c'est toi, grand frisé! dis-je (...) » (Nerval,Filles feu, Sylvie, 1854, p. 620).Si! Vous vous moquez. Ne dites pas non, Steeny! N'est-ce pas que je suis ridicule dans cette espèce de fourreau de soie, et mes longues pattes grêles? J'ai l'air d'une araignée noire à tête blanche (Bernanos,M. Ouine, 1943, p. 1357).
    ? [P. méton.; en parlant de comportements, de traits de caractère] Manège ridicule; actes, manières ridicules; orgueil, prétention ridicule. L'affectation est ridicule en France (...) et c'est pour cela, sans doute, que (...) chacun s'étudie à renfermer en soi les émotions violentes, les chagrins profonds ou les élans involontaires (Vigny,Serv. et grand. milit., 1835, p. 134):
    1. ... chaque fois que j'ai vu, dans la rue, un grand couillon avec un panama qui pousse une petite voiture, tu ne peux pas t'imaginer comme j'ai été jaloux. J'aurais voulu être à sa place, avoir cet air bête et ces gestes ridicules... J'aurais voulu faire: « Ainsi font, font, font... ». Pagnol,Fanny, 1932, II, 6, p. 136.
    2. [En parlant d'une chose concr.] Visage ridicule; chapeau, vêtements ridicule(s); accoutrement, tenue ridicule; allure, tournure ridicule. [Elle] me rapportait de Bordeaux des cravates ridicules que je refusais de porter (Mauriac,N?ud vip., 1932, p. 34).La maison moyen âge était achevée (...). Le bâtiment était souverainement ridicule; l'artiste y avait prodigué les flèches, les clochetons, les cristallisations extérieures (Reybaud,J. Paturot, 1842, p. 369).
    3. [En parlant d'une chose abstr.] Mode ridicule; se mettre dans une situation ridicule; langage, expressions, ridicule(s); être affublé d'un nom ridicule. Il a suivi dès les premiers jours les savantes man?uvres que vous faisiez pour me séduire ? le mot est assez ridicule quand il s'agit d'une femme de mon âge (Hermant,M. de Courpière, 1907, i, 11, p. 10).« X., de l'Académie Française » est un « écriveur », (...) j'ai été vexé en me voyant affublé de ce titre ridicule et lamentable (Larbaud,Journal, 1931, p. 253).
    B. ? Qui n'est pas raisonnable, contraire au bon sens. Synon. absurde, déraisonnable, saugrenu.
    1. [En parlant d'une pers. ou d'un comportement] Il est ridicule que vous ne reconnaissiez pas vos torts; je serais ridicule de ne pas profiter de l'occasion; c'est ridicule de se mettre dans des situations pareilles. Mignon disait partout que sa femme était ridicule d'en vouloir à Nana; il trouvait ça bête et inutile (Zola,Nana, 1880, p. 1390).C'était ridicule de tirer sa montre de sa poche chaque jour à la même heure (...) il était non moins ridicule d'arriver à trois heures précises, comme si le sort du monde en dépendait (Simenon,Vac. Maigret, 1948, p. 8).
    ? Sens affaibli. Excessif, disproportionné. (Dict. xxes.).
    2. [En parlant d'une chose abstr.] Convention, loi ridicule; discussion ridicule; coutume, superstition ridicule. Je subis alors une conversation folle, pendant laquelle il me fit les plus ridicules confidences, se plaignant de sa femme, de ses gens, de ses enfants et de la vie (Balzac,Lys, 1836, p. 190).Et vous, Cendrars, en vous en tenant au conte ridicule de votre fermier vous faites preuve de puérilité et de crédulité (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 139).
    C. ? Qui est insignifiant, dérisoire.
    ? [En parlant d'une chose concr. ou abstr.] Quantité ridicule; pièce petite et ridicule; disposer de moyens ridicules. Mon imagination ravale les plus hauts événements (...) le côté petit et ridicule des objets m'apparaît tout d'abord; de grands génies et de grandes choses, il n'en existe guère à mes yeux (Chateaubr.,Mém., t. 1, 1848, p. 468).Les misérables ou ridicules petits tramways couverts de panneaux de publicité qui tressautent sur les rails (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p. 33).
    ? En partic. [En parlant d'une somme d'argent] Indemnité ridicule. L'homme de lettres, avec le salaire ridicule de la pensée, est condamné à vivre comme un petit bourgeois (Goncourt,Journal, 1865, p. 137).Haverkamp avait récapitulé ses opérations de l'année. Son calcul (...) lui donna, pour les bénéfices, le chiffre d'un million quarante-deux mille deux cent cinquante francs. Ce n'était pas une somme ridicule (Romains,Hommes bonne vol., 1938, p. 177).
    II. ? Subst. masc.
    A. ?
    1. Caractère, trait par lequel une personne ou une chose est ridicule. Ridicule d'un personnage, d'une aventure, d'une situation; ridicule de l'orgueil, de la vanité; cela est d'un ridicule achevé. Lorsqu'on arrive aux ridicules de l'amour-propre, ils se varient à l'infini, selon les habitudes et les goûts de chaque nation (Staël,Allemagne, t. 3, 1810, p. 188).Tomberai-je dans le ridicule d'être jaloux? (Radiguet,Bal, 1923, p. 126).
    ? Loc. littér. Se donner le ridicule de + inf. Se rendre ridicule en agissant de telle façon. Mon hôte (...) se donnait le ridicule de renier le nom de son père, illustre fabricant, qui pendant la Révolution avait fait une immense fortune (Balzac,Lys, 1836, p. 54).J'espérais des reproches qui ne vinrent pas. Notre mère venait de comprendre que la position horizontale lui enlevait toute majesté, toute puissance. Se donner le ridicule de déployer ses foudres en cet état, pas si bête! (H. Bazin,Vipère, 1948, p. 108).
    ? En partic., littér., souvent au plur. Défaut, travers qui rend ridicule. Souligner les ridicules de ses contemporains. On sait que les Odes funambulesques et les Occidentales sont d'inoffensives satires des hommes et des ridicules du jour (Lemaitre,Contemp., 1885, p. 11):
    2. ... dans le désert créé autour de nous, les petits ridicules de Silbermann grossissaient; je veux dire que je les remarquais davantage (...) son physique, sa gesticulation, sa voix, me choquaient... Lacretelle,Silbermann, 1922, p. 99.
    2. Absol. Ce qui (dans un comportement, une situation) provoque le rire, la moquerie, la dérision; fait d'être ridicule. Avoir le sentiment du ridicule; braver le ridicule; pousser le ridicule jusqu'à (faire telle chose); avoir horreur, peur du ridicule; craindre, éviter le ridicule; glisser, tomber dans le ridicule; c'est le comble du ridicule. Le chevalier Des Grieux (...) ne se sauve du ridicule que par sa jeunesse et par les illusions qu'il avait su conserver (Murger,Scènes vie boh., 1851, p. 287).Les Baudoin n'avaient à aucun degré cette maladroite pudeur que l'on nomme le sens du ridicule et, comme ils dédaignaient le ridicule, (...) le ridicule n'osait pas même les effleurer (Duhamel,Suzanne, 1941, p. 150).
    ? Locutions
    a) Déverser, jeter, répandre le ridicule sur qqn/qqc.; frapper (vx), couvrir de ridicule qqn/qqc.; traduire (vx), tourner qqn/qqc. en ridicule. Présenter quelqu'un ou quelque chose sous un jour grotesque, en faire un objet de risée, de dérision. Synon. ridiculiser.Il est aisé de déverser le ridicule sur une science neuve par des citations artificieuses (Fourier,Nouv. monde industr., 1830, p. 35):
    3. ... il était craint à cause de son bavardage, de son esprit mordant. On ne savait jamais s'il parlait sérieusement. Il (...) couvrait de ridicule de vieux officiers, puis s'amusait, sans avoir l'air d'y toucher (...) à rendre leur prestige à ceux qu'il avait humiliés. Peisson,Parti Liverpool, 1932, p. 52.
    ? Empl. pronom. réfl. Se couvrir de ridicule. Se comporter de telle manière que l'on devienne ridicule. J'aurais continué à me couvrir de ridicule si... tout à l'heure, en quelques paroles... très rapides, insaisissables, Gabrielle n'avait éveillé dans mon esprit... je ne sais pas... un soupçon! (Bernstein,Secret, 1913, iii, 5, p. 36).L'idée qu'il puisse risquer sa vie pour moi m'est intolérable; mais je crains surtout, j'ose à peine l'avouer, qu'il ne se couvre de ridicule (Gide,Faux-monn., 1925, p. 1183).
    b) Le ridicule ne tue pas. Le risque d'être ridicule ne doit pas faire renoncer à entreprendre certaines actions, à se mettre dans certaines situations. (Dict. xxes.). P. iron. [Se dit à quelqu'un qui s'est mis dans une situation ridicule(ibid.)] .
    B. ? Action, manière de ridiculiser quelqu'un/quelque chose; propos par lesquels on ridiculise quelqu'un/quelque chose. L'attendrissement sur le chien qui tire la langue, chez un scélérat couvert de sang comme lui, est de l'excellent ridicule. Il me fait rire, Sigismond, par moments (Montherl.,Malatesta, 1946, iv, 4, p. 515).En famille, à voix basse, comme font les cousins de Gunsbach et de Pfaffenhofen, nous tuons les boches par le ridicule (Sartre,Mots, 1964, p. 28).
    REM. 1.
    Ridicule, subst. masc.,altér. plais. Réticule. (Ds Littré, DG, Rob.).
    2.
    Ridiculissime, adj.,rare. Extrêmement ridicule. Que l'on veuille bien se rappeler de ma ridiculissime éducation. Pour ne me faire courir aucun danger mon père et Séraphie m'avaient empêché de monter à cheval et, autant qu'ils avaient pu, d'aller à la chasse (Stendhal,H. Brulard, t. 1, 1836, p. 477).
    Prononc. et Orth.: [?idikyl]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Subst. 1. a) 1500-03 « élément, manière d'agir qui prête à rire » (Therence en fr., éd. 1539, f o314 r ods Delb. Notes mss: Tous tes ditz ne sont que fallaces ridiculles; 1668 tourner (qqc.) en ridicule (La Fontaine, Fables, V, 1: Je tâche d'y tourner le vice en ridicule); b) 1663 « ce qui prête à rire chez une personne, dans une chose » le ridicule des hommes (Molière, Crit. Éc. des femmes, VI); id. [date de la leçon] (La Rochefoucauld, Réflexions mor., CLXIII ds ?uvres, éd. A. Régnier, t. 1, p. 96, note 4: il y a une infinité de conduites qui ont un ridicule apparent); 2. 1652 « ce qui excite le rire, la risée (d'une manière générale) (Guez de Balzac, Socrate chrétien ds ?uvres, Paris, L. Billaine, t. 2, 1665, p. 265: Le Ridicule est une des extremitez du subtil); 3. 1658 « personne excitant la risée » (Loret, Muze histor., 18 juil. ds Livet Molière); 1659 tourner (qqn) en ridicule (Pascal, Provinciales, XII ds ?uvres, éd. J. Chevalier, p. 802). B. Adj. 1. av. 1502 « digne de risée » choses vaines et ridicules (O. de Saint-Gelais, Eneide, fol. 187d, éd. 1529 ds Gdf. Compl.); 1580 (d'une personne) se rendre ridicule (Montaigne, Essais, II, 17, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 659); 1588 impers. il est ridicule que (Id., III, 9, p. 975); 2. 1865 « insignifiant, dérisoire (surtout en parlant d'une somme, d'une valeur) » (Goncourt, loc. cit.). Empr. au lat.ridiculus, en bonne part « plaisant, drôle », en mauvaise part « ridicule, risible, comique; extravagant ». Cf. les synon. ant. évincés par ridicule: m. fr. ridiculaire (xves. ds Gdf.; empr. au lat. ridicularius, b. lat. ridicularis « bouffon ») et ridiculeux (xves., ibid.; empr. au lat. ridiculosus « plaisant, drôle »). Fréq. abs. littér.: 5 472. Fréq. rel. littér.: xives.: a) 9 358, b) 5 501; xxes.: a) 7 944, b) 7 559.
    DÉR.
    Ridiculité, subst. fém.,vx, littér. a) Caractère de ce qui est ridicule. La ridiculité de nos glorioles (Amiel,Journal, 1866, p. 216).Je pense à la ridiculité du salaire pour l'homme de lettres bibeloteur (Goncourt,Journal, 1876, p. 1142).b) Chose ridicule; action, propos par lesquels on se rend ridicule. C'est [Jeanne de George Sand] d'une perfection, le personnage s'entend, car il y a bien des ridiculités; c'est mal composé; les accessoires sont (quelques-uns) indignes de cette magnifique page (Balzac,Lettres Étr., t. 2, 1844, p. 456).? [?idikylite]. Ds Ac. 1762-1878. ? 1resattest. a) ca 1610 ridiculeté « acte, conduite ridicules » (Béroalde de Verville, Le Moyen de Parvenir, Defaut, éd. H. Moreau et A. Tournon, fac-similé, p. 485), 1663-64 ridiculité (Ch. Robinet, Panégyrique de l'Éc. des femmes, 4eentrée ds Brunot t. 4, p. 551), b) 1675, 13 oct. « caractère de ce qui est ridicule » (Sévigné, Lettres, éd. E. Gérard-Gailly, t. 1, p. 876: la ridiculité de ses manières [Melledu Plessis]); de ridicule, suff. -eté*, -ité*; v. Nyrop t. 3, § 341.
    BBG. ? Strosetzki (Ch.). Konversation ... Frankfurt am Main, 1978, p. 115.

    Ridicule, subst. masc.,altér. plais. Réticule. (Ds Littré, DG, Rob.).


    Wiktionnaire


    Nom commun 1 - français

    ridicule \?i.di.kyl\ masculin

    1. (Vieilli) Ce qui est ridicule ; ce qu'il y a de ridicule dans une personne ou dans une chose.
      • Le roman bourgeois et demi-bourgeois appartient en toute propriété à Théodore Hook. Esprit sans imagination, sans passion, sans poésie, mais singulièrement apte à saisir et à reproduire les ridicules de la classe moyenne, ses prétentions comiques et ses aspirations vers un bon goût, [?]. (Philarète Chasles, Le Roman anglais, dans Revue des deux Mondes, vol.3, p.21, 1842)
      • Tous les ridicules de cette digne femme, essentiellement charitable et pieuse, eussent peut-être passé presque inaperçus ; [?]. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
      • À l'exemple de Juvénal, je ne suis pas descendu dans la sentine des vices pour la remuer, j'ai plutôt passé gaiement en revue les ridicules que les turpitudes. (Érasme, Éloge de la folie, Traduction par G. Lejeal en 1899)
      • De ma tendre enfance je ne parlerai pas. [?]. Eussé-je autrement décidé que je me garderais du ridicule qui s'attache à quiconque fait un sort aux minuties du premier âge. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
      • Je redoutais le ridicule d'une entrée au lycée à la tête d'un cortège familial, comme le mort de l'enterrement. (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 261)
    2. (Vieilli) Personne considérée comme ridicule.
      • Non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit pas dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos c?urs. (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte I, scène II)
    3. Traits par lesquels on se moque d'une personne, on fait rire les autres à ses dépens.
      • Manier l'arme du ridicule.
      • Braver le ridicule.
      • Périr sous le ridicule.
      • Tomber, crouler sous le ridicule.

    Adjectif - français

    ridicule \?i.di.kyl\ masculin et féminin identiques

    1. Qui est digne de risée ou de moquerie.
      • Il a toujours méprisé les vanteries ridicules dont il arrive assez ordinairement que la noblesse étourdit le monde. (Jacques-Bénigne Bossuet, Gornay)
      • Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m'avait séduit. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
      • Tu marchais dans les rues, enfoncée dans tes bottines ridicules à trois francs six sous. Tu marchais comme d'hab', en baissant la tête. Jamais je t'ai vue regarder le ciel. (Magyd Cherfi, Livret de famille, Actes Sud Littérature, 2011)
      • Cet homme s'est rendu ridicule.
      • Il a des manières ridicules.
      • Que cela est ridicule !
      • Il nous a dit des choses fort ridicules.
      • Saisir le côté ridicule d'une chose.
    2. Qui va à l'encontre du bon sens ou de la normalité.
      • Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L'homme a inventé les dieux et il a créé l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 118)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    RIDICULE. adj. des deux genres
    . Qui est digne de risée, de moquerie. Cet homme s'est rendu ridicule. Il a des manières ridicules. Une posture ridicule. Discours ridicule. Conduite ridicule. Vanité ridicule. Que cela est ridicule! Il nous a dit des choses fort ridicules. Saisir le côté ridicule d'une chose. Il s'emploie substantivement en parlant des Personnes. Alceste, du Misanthrope, est un ridicule.

    RIDICULE, nom masculin, signifie aussi Ce qui est ridicule, ce qu'il y a de ridicule dans une personne ou dans une chose. Ce serait un grand ridicule. Cela est d'un parfait ridicule, d'un ridicule achevé. C'est le comble du ridicule. Saisir, apercevoir, relever les ridicules. Donner, prêter des ridicules à quelqu'un. Il s'est donné là un grand ridicule. Tomber dans le ridicule. Quel poète comique sut mieux peindre les ridicules? Tourner quelqu'un en ridicule, Se moquer de lui, faire voir aux autres ce qu'il y a de ridicule dans sa personne, dans ses actions, dans ses discours.

    RIDICULE désigne encore les Traits par lesquels on se moque d'une personne, on fait rire les autres à ses dépens. Manier l'arme du ridicule. Braver le ridicule. Périr sous le ridicule. Tomber, crouler sous le ridicule.

    Littré

    RIDICULE (ri-di-ku-l') adj.
    • 1Digne de risée, en parlant des personnes et des choses. Je ne m'étonne pas que vous ayez ri tout votre soûl, en m'écrivant l'étrange bruit qui court de moi, que je n'ai ni bonté ni amitié?; car, sans mentir, il ne s'est jamais rien dit de si ridicule, Voiture, Lett. 56. Allons fouler aux pieds ce foudre ridicule, Corneille, Poly. II, 6. Ce qui est nécessaire n'est jamais ridicule, Retz, Mém. t. III, liv. IV, p. 333, dans POUGENS. On sera ridicule, et je n'oserai rire?! Boileau, Sat. IX. Es-tu toi-même si crédule Que de me soupçonner d'un courroux ridicule?? Racine, Bajaz. IV, 7. L'homme ridicule est celui qui, tant qu'il demeure tel, a les apparences d'un sot, La Bruyère, XII. J'ai toujours fait une prière à Dieu, qui est fort courte?; la voici?: Mon Dieu, rendez nos ennemis bien ridicules?! Dieu m'a exaucé, Voltaire, Lett. Damilaville, 16 mai 1767. Dubois fut bientôt après cardinal et premier ministre, et pendant son ministère tout fut ridicule et tranquille, Voltaire, Hist. parl. LXII. Vraiment je ne savais pas que vous eussiez enterré votre médecin?; je ne sais rien de si ridicule qu'un médecin qui ne meurt pas de vieillesse, Voltaire, Lett. d'Argental, 6 nov. 1767. Comme la mode est parmi nous la raison excellente, nous jugeons des actions, des idées et des sentiments sur leur rapport avec la mode?; tout ce qui n'y est pas conforme est trouvé ridicule, Duclos, Consid. m?urs, IX. Ce n'est pas ce qui est criminel qui coûte le plus à dire, c'est ce qui est ridicule et honteux, Rousseau, Conf. I.

      Je suis ridicule, je m'émeus facilement, je pleure facilement (parce que ne pas retenir ses larmes devant le monde passe pour ridicule).

      En un sens analogue, avoir le c?ur ridicule, s'attacher facilement. Elle [la princesse de Tarente] a le c?ur comme de cire, et s'en vante, disant assez plaisamment qu'elle a le c?ur ridicule, Sévigné, 11 déc. 1675.

    • 2 S. m. et f. Un ridicule, une ridicule, une personne ridicule. Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler?? Molière, Crit. 7. La constance n'est bonne que pour des ridicules, Molière, D. Juan, I, 2. Parbleu?! je viens du Louvre, où Cléante au levé, Madame, a bien paru ridicule achevé, Molière, Mis. II, 5. Fi donc?! c'est une ridicule?; à son âge épouser un jeune homme?! Dancourt, Mme Artus, V, 11. Taisez-vous, s'il vous plaît, petite ridicule, Regnard, le Joueur, II, 10.
    • 3 S. m. Ce qu'il y a de ridicule dans une personne ou dans une chose. Le ridicule déshonore plus que le déshonneur, La Rochefoucauld, Max. 326. Ce mot [pris substantivement] n'est pas fort ancien ?on n'a pas toujours dit?: trouver le ridicule d'une chose, Bouhours, Entret. d'Ar. et d'Eug. p. 120 (1671). Il est bien plus aisé de se guinder sur de grands sentiments? que d'entrer comme il faut dans le ridicule des hommes, Molière, Critique, 7. Un homme de la cour disait l'autre jour à Mme de Ludre?: Madame, vous êtes, ma foi, plus belle que jamais. Tout de bon, dit-elle, j'en suis bien aise, c'est un ridicule de moins. J'ai trouvé cela plaisant, Sévigné, 355. Le ridicule qui est quelque part, il faut l'y voir, l'en tirer avec grâce et d'une manière qui plaise et qui instruise [au théâtre], La Bruyère, I. À mesure que la faveur et les grands biens se retirent d'un homme, ils laissent voir en lui les ridicules qu'ils couvraient et qui y étaient sans que personne s'en aperçût, La Bruyère, VI. Le sot ne se tire jamais du ridicule?; c'est son caractère?; l'on y entre quelquefois avec de l'esprit, mais l'on en sort, La Bruyère, XII. Ah?! bon Dieu?! dis-je en moi-même, ne sentirons-nous jamais que le ridicule des autres?? Montesquieu, Lett. pers. 52. Le duel [entre Charles-Quint et François Ier] n'eut point lieu?; tant d'appareil n'aboutit qu'au ridicule, dont le trône même ne garantit pas les hommes, Voltaire, M?urs, 124. Le ridicule consiste à choquer la mode ou l'opinion, et communément on les confond assez avec la raison, Duclos, Consid. m?urs, 9. Elle [Corinne] apercevait le ridicule avec la gaieté d'une Française, et le peignait avec l'imagination d'une Italienne, Staël, Corinne, III, 1.

      En ridicule, d'une manière qui excite la moquerie. On lui dit [à la Voisin empoisonneuse] qu'elle ferait bien mieux? de chanter un Ave maris stella ou un Salve que toutes ses chansons?; elle chanta l'un et l'autre en ridicule, Sévigné, 23 févr. 1680. [Napoléon] sachant bien? que les délicatesses et les grâces que quelques-uns apportent de nos salons sont à leurs yeux [des soldats] faiblesse, pusillanimité, et que c'est pour eux comme une langue étrangère qu'ils ne comprennent pas et dont l'accent les frappe en ridicule, Ségur, Hist. de Nap. III, 3.

      Tourner, traduire en ridicule, se moquer. Tout de bon, mes pères, il serait aisé de vous tourner là-dessus en ridicule, Pascal, Prov. XI. Aimez-moi?; quoique nous ayons tourné ce mot en ridicule, il est naturel, Sévigné, 59. La vertu est traduite en ridicule, Bourdaloue, Domin. IV, Zèle honn. relig. 289. Quand une fois on a tourné l'enthousiasme en ridicule, on a tout défait, excepté l'argent et le pouvoir, Staël, Corinne, IV, 3.

      Par un jeu de mots sur traduire en ridicule, qui veut dire rendre ridicule, et sur traduire signifiant translater. D'un savant traducteur on a beau faire choix [pour les poëtes grecs], C'est les traduire en ridicule Que de les traduire en françois, Perrault, Parallèle des anciens et des modernes, préface. On dit que l'apostat la Bletterie, qui avait fait un livre passable sur le brave apostat Julien, vient de traduire Tacite en ridicule, Voltaire, Lett. La Harpe, 2 juin 1768.

      Donner, prêter un ridicule, rendre ridicule. Ne cherchez-vous pas à plaire, en donnant du ridicule à un homme qui ne plaît pas?? Massillon, Carême, Médis. Quoique vous sentiez très bien les ridicules, personne n'est plus éloigné que vous d'en donner, D'Alembert, Portr. de Mlle de l'Espinasse. Diogène, lui dit un troisième, on vous donne bien des ridicules. - Mais je ne les reçois pas, Barthélemy, Anach. ch. 28.

      Se donner un ridicule, des ridicules, se rendre un objet de moquerie. Il était fort honnête homme, assez sérieux, fort sévère et mortel ennemi du ridicule, la laideur de sa femme ne lui était pas tant à charge que celui qu'elle se donnait dans toutes les occasions qui s'en présentaient, Hamilton, Gramm. 7. ?Que je me donne un pareil ridicule?! Rompre avec un ami?! Gresset, le Méch. IV, 4.

    • 4Discours ou acte par lequel on se moque d'une personne. Nos vices ne sont pas les vices qu'Horace et Juvénal ont repris?; nous devons employer un autre ridicule, et nous servir d'une autre censure, Saint-Évremond, dans RICHELET. Vous êtes cruelle de donner en l'air des traits de ridicule à des endroits [de l'opéra de Roland] qui vous feront pleurer, Sévigné, 28 janv. 1685. Oh?! je vois bien que vous n'avez pas compris les perfections de la plaisanterie, toute sagesse y est renfermée?; on peut tirer du ridicule de tout, Fontenelle, Dial. 1, Morts anc. mod. Les maximes du ridicule que les femmes s'entendent si bien à établir, Montesquieu, Esp. VII, 8. Le ridicule est le fléau des gens du monde, et il est assez juste qu'ils aient pour tyran un être fantastique, Duclos, Consid. m?urs, 9. Mal appliquer le ridicule, c'est souffler sur une glace?: l'humidité de l'haleine disparaît d'elle-même, et le cristal reprend son éclat, Diderot, Mémoires, Prom. d'un scept. Le ridicule n'est, à ses yeux, que la raison des sots?; et rien ne rend plus insensible à la raillerie que d'être au-dessus de l'opinion, Rousseau, Ém. IV.
    • 5 Terme de théâtre. Ce qui prête au comique. Il peut y avoir un ridicule si bas, si grossier, ou même si fade et si indifférent, qu'il n'est ni permis au poëte d'y faire attention, ni possible aux spectateurs de s'en divertir, La Bruyère, I. Que les caractères qui sont susceptibles de ridicules en grand sont presque entièrement épuisés?; qu'il ne nous reste guère à peindre que des ridicules fugitifs, des ridicules de société et de mode, plus faits pour les sages que pour le parterre, D'Alembert, Éloges, la Chaussée.

    REMARQUE

    Au XVIIe siècle, Marg. Buffet, Observ. p. 49, recommande de ne pas dire rédicule, rédiculement, c'est une faute qui se fait encore.


    SYNONYME

    RIDICULE, RISIBLE. Ridicule, qui excite la risée, risible, qui est propre à exciter le rire. On rit de ce qui est risible?; on se rit de ce qui est ridicule. Risible se prend en bonne et en mauvaise part?; ridicule ne se prend qu'en mauvaise part. Risible pris en mauvaise part dit beaucoup moins que ridicule.


    HISTORIQUE

    XVIe s. Et feut ridicule l'humeur de Polycrates, tyran de Samos, lequel, pour interrompre le cours de son continuel bonheur? alla jecter en la mer le plus cher et precieux joyau qu'il eut, Montaigne, II, 258.

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    Étymologie de « ridicule »

    Lat. ridiculus, de ridere, rire.

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    (Nom commun 1) (Date à préciser) Du latin ridiculus.
    (Nom commun 2) Par déformation de réticule.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    RIDICULE, adj. et subst. masc.
    Étymol. et Hist. A. Subst. 1. a) 1500-03 « élément, manière d'agir qui prête à rire » (Therence en fr., éd. 1539, f o314 r ods Delb. Notes mss: Tous tes ditz ne sont que fallaces ridiculles; 1668 tourner (qqc.) en ridicule (La Fontaine, Fables, V, 1: Je tâche d'y tourner le vice en ridicule); b) 1663 « ce qui prête à rire chez une personne, dans une chose » le ridicule des hommes (Molière, Crit. Éc. des femmes, VI); id. [date de la leçon] (La Rochefoucauld, Réflexions mor., CLXIII ds ?uvres, éd. A. Régnier, t. 1, p. 96, note 4: il y a une infinité de conduites qui ont un ridicule apparent); 2. 1652 « ce qui excite le rire, la risée (d'une manière générale) (Guez de Balzac, Socrate chrétien ds ?uvres, Paris, L. Billaine, t. 2, 1665, p. 265: Le Ridicule est une des extremitez du subtil); 3. 1658 « personne excitant la risée » (Loret, Muze histor., 18 juil. ds Livet Molière); 1659 tourner (qqn) en ridicule (Pascal, Provinciales, XII ds ?uvres, éd. J. Chevalier, p. 802). B. Adj. 1. av. 1502 « digne de risée » choses vaines et ridicules (O. de Saint-Gelais, Eneide, fol. 187d, éd. 1529 ds Gdf. Compl.); 1580 (d'une personne) se rendre ridicule (Montaigne, Essais, II, 17, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 659); 1588 impers. il est ridicule que (Id., III, 9, p. 975); 2. 1865 « insignifiant, dérisoire (surtout en parlant d'une somme, d'une valeur) » (Goncourt, loc. cit.). Empr. au lat.ridiculus, en bonne part « plaisant, drôle », en mauvaise part « ridicule, risible, comique; extravagant ». Cf. les synon. ant. évincés par ridicule: m. fr. ridiculaire (xves. ds Gdf.; empr. au lat. ridicularius, b. lat. ridicularis « bouffon ») et ridiculeux (xves., ibid.; empr. au lat. ridiculosus « plaisant, drôle »).

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    Les rimes de « ridicule »


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    Les citations sur « ridicule »

    1. Les stylistes qui se prennent la tête, je trouve ça assommant, ridicule ; faire des robes, c'est important, mais ce ne sont que des robes. On n'est pas Kierkegaard quand même !

      Auteur : Karl Lagerfeld - Source : Le monde selon Karl. Citations choisies de Karl Lagerfeld (2013)


    2. Ces malheureux écrivains, ridicules par la vanité au sein même de l'indigence, dont la prétention est d'avoir évité l'esprit dans leurs ouvrages.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Destouches


    3. Toutes les passions nous font faire des fautes, mais l'amour nous en fait faire de plus ridicules.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 422


    4. Quand on est parent, on s'exprime souvent avec une crânerie ridicule lorsqu'il s'agit de ses enfants. On jure pouvoir encaisser toutes les injustices, relever tous les défis. Aucune barre n'est trop haute. On ferait tout pour nos petits. Mais personne n'est blindé, les parents moins que les autres. Nos enfants nous rendent vulnérables.

      Auteur : William Landay - Source : Défendre Jacob (2012)


    5. Le ridicule déshonore plus que le déshonneur.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 326


    6. Le suicide, c'est le seul acte philosophique. S'il ne porte pas ses fruits, il devient quelque chose de ridicule qui vous éclabousse.

      Auteur : Frédéric Dard - Source : Sans référence


    7. Il n'a manqué à Molière que d'éviter le jargon et le barbarisme, et d'écrire purement: quel feu, quelle naïveté, quelle source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des moeurs, quelles images et quel fléau du ridicule!

      Auteur : Jean de La Bruyère - Source : Les Caractères (1696)


    8. Je trouve complètement ridicule que la publicité d'un film soit basée sur la longueur d'un baiser.

      Auteur : Lino Ventura - Source : Dans Cinémonde.


    9. Le théâtre renforce les moeurs ou les change. Il faut de nécessité qu'il corrige le ridicule ou qu'il le propage. On l'a vu en France opérer tour à tour ces deux effets.

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


    10. Les corps (parlements, académies, assemblées) ont beau se dégrader, ils se soutiennent par leur masse, et on ne peut rien contre eux. Le déshonneur, le ridicule glissent sur eux, comme les balles de fusil sur un sanglier, un crocodile.

      Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes


    11. Je ne connais guère que Jean-Jacques Rousseau à qui on puisse reprocher ces idées d'égalité et d'indépendance, et toutes ces chimères qui ne sont que ridicules.

      Auteur : Voltaire - Source : Lettre, au Maréchal Duc de Richelieu, 13 février 1771


    12. L'emportement de la satire est inutile; il suffit de montrer les choses telles qu'elles sont. Elles sont assez ridicules par elles-mêmes.

      Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 23 juillet 1898


    13. Toute cette histoire, je le crains, est ridicule. Nous autres, les hommes, sommes prêts à tout pour la princesse, mais la princesse n'a d'yeux que pour le corbeau !

      Auteur : Louis-Stéphane Ulysse - Source : Harold (2010)


    14. On m'a surfait. Me comparer à La Fontaine, c'est un blasphème. M'égaler à Horace, c'est une absurdité. Toutes ces louanges n'auraient réussi qu'à me rendre ridicule, si, de bonne heure, je ne m'étais habitué à les prendre pour ce qu'elles valaient.

      Auteur : Pierre Jean de Béranger - Source : Quelques lettres inédites, A Mme de Solms, 1856


    15. L'esprit y est toujours naturel et exempt de ce jargon ridicule, à la fois puéril et barbare, dont plusieurs de nos pièces modernes sont si cruellement infectées.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Boissi


    16. Personne n'aime à voir surgir les gardes-champêtres qui surveillent les forêts et font pleuvoir les amendes, dont on sait qu'une partie restera dans leurs poches. Personne ici ne comprend, à vrai dire, pourquoi les Français ont tenu à devenir maîtres des pins et des cèdres si ce n'est par un excès d'orgueil qui leur paraît ridicule.

      Auteur : Alice Zeniter - Source : L'Art de perdre (2017)


    17. Le ridicule ne tue nulle part mais, aux U.S.A., il enrichit drôlement.

      Auteur : Boris Vian - Source : Sans référence


    18. Nous ne maîtrisons que ce que nous trouvons finalement ridicule, c'est seulement lorsque nous trouvons le monde et la vie qu'on y mène ridicules que nous avançons, il n'y a pas d'autre, pas de meilleure méthode.

      Auteur : Thomas Bernhard - Source : Maîtres anciens (1985)


    19. Si vous voulez plaire infiniment aujourd'hui, il faut vous résoudre à être ridicule dans vingt ans.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


    20. Moins tu agis, moins tu es ridicule. Tel était le verdict en vigueur chez nous et il a beaucoup contribué à faire de moi quelqu'un de distingué et de malheureux.

      Auteur : Fritz Zorn - Source : Mars (1977)


    21. Toute naïveté court le risque d'un ridicule, et n'en mérite aucun, car il y a, dans toute naïveté, confiance sans réflexion et témoignage d'innocence.

      Auteur : Joseph Joubert - Source : Pensées (1774-1824), VIII


    22. Il y a des bavards ridicules. Il y a aussi des taciturnes ridicules.

      Auteur : Elias Canetti - Source : Réflexions (1942-1972), Le Territoire de l'homme


    23. Nos propres erreurs et nos propres ridicules ayant rarement pour effet de nous rendre, même quand nous les avons percés à jour, plus indulgents à ceux des autres.

      Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)


    24. Je trouve qu'il n'y a pas de ridicule à mourir dans la rue, quand on ne le fait pas exprès.

      Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Sans référence


    25. Comment se peut-il que toute l'absurdité de la littérature et de la poésie des anciens ne leur ait pas sauté aux yeux ? La force immense et grandiose du Verbe était employée en pure perte. C'est comique : chacun écrivait ce qui lui passait par la tête. C'était aussi ridicule et absurde que d'avoir laissé la mer battre inutilement les rivages pendant vingt-quatre heures de la journée, de telle sorte que les millions de kilogrammètres des vagues ne servaient qu'à entretenir les sentiments amoureux. Nous avons tiré l'électricité du mugissement furieux de la mer et transformé cette bête écumante en animal domestique. L'élément, autrefois sauvage, de la poésie, a été également dressé et soumis au joug. La poésie n'est plus un impardonnable roucoulement de rossignol, c'est une force nationale, un service utile.

      Auteur : Ievgueni Ivanovitch Zamiatine - Source : Nous autres (1920)


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    Les synonymes de « ridicule»

    Les synonymes de ridicule :

      1. clownesque
      2. grotesque
      3. inélégant
      4. balourd
      5. grossier
      6. laid
      7. lourd
      8. indélicat
      9. risible
      10. burlesque
      11. ringardise
      12. désuétude
      13. saugrenu
      14. absurde
      15. bizarre
      16. aberrant
      17. extravagant
      18. fou
      19. insensé
      20. inattendu
      21. incohérent
      22. sot
      23. borné
      24. nigaud
      25. obtus
      26. abruti
      27. inepte
      28. imbécile
      29. sotte
      30. bornée
      31. nigaude
      32. o
    Les synonymes de ridicule :

      1. muscadin

    synonymes de ridicule

    Fréquence et usage du mot ridicule dans le temps


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