Définition de « violence »


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NOM genre (f) de 2 syllabes
Une définition simple : violence (f) (fr-rég|vj?.l??s)

  • Impétuosité, force non contenue. - La violence des vents, de la tempête. - La violence du mal, de la douleur. - La violence de son humeur, de son caractère. - La violence des passions. - La violence de ses paroles, de son discours. - Vous savez quelle est sa violence.

  • (term|Absolument) Force dont on use contre le droit commun, contre les lois, contre la liberté publique. - User de violence. - Agir avec violence. - Il a pris mes meubles, mes papiers et les a emportés par violence. : (note) « La paternité étymologique est évidente entre le terme violence et le mot vir qui, en latin, signifie « homme » au sens fort. Le vi de violence prend sont origine dans le mot vis qui signifie « force ». Ot, cette même syllabe se retrouve dans les mots suivants : viril, virilité, virago, virulence, vertu... La tradition a toujours relié la force physique et morale à lhomme (vir). : « Le Druide, dictionnaire informatisé, présente comme synonymes de violence à la fois des mots représentant des qualités : ardeur, énergie, force, intensité, puissance, vigueur, vivacité, et dautres évoquant des défauts : acharnement, animosité, emportement, frénésie, fureur, impulsivité, rage. Ces énumérations illustrent bien que nous avons affaire à un terme ambigu. : « En anglais moderne, le sens positif du mot violence nexiste pas. Voilà pourquoi les médias anglophones lutilisent uniquement dans le sens dune agression physique ou verbale. Les médias francophones se sont alignés sur les autres, sattachant presque exclusivement au sens anglais du terme, à savoir la violence comme agression. Il est déplorable que ce mot ait perdu son sens positif original. : « ... Nombre dauteurs français se sont servis du mot violence en son sens positif pour désigner un trait social. ... Maurice Bellet parle de « la bienheureuse violence » comme dun élément essentiel et constructeur dune personnalité forte. ... Pascal, homme de science et philosophe humaniste, parle dans ses Pensées de « la violence amoureuse et légitime » (Pensée n

  • 498) » — Jean Monbourquette, La violence des hommes, Novalis-Bayard, Ottawa, 2006 Synonyme : ardeur, brutalité, force, fougue


    Expression : faire violence (à quelquun, à la loi, à un texte...) se faire violence faire une douce violence à quelqu’un



    Définitions de « violence »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    VIOLENCE, subst. fém.

    A. ?
    1.
    a) Force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose. L'homme de bonne foi supporte la contradiction parce qu'elle seule fait naître l'évidence. La violence est l'argument du mensonge (Volney, Ruines, 1791, p. 112).Où commence la contrainte? Elle ne consiste pas seulement dans l'emploi direct de la violence; car la violence indirecte supprime tout aussi bien la liberté. Si l'engagement que j'ai arraché en menaçant quelqu'un de la mort, est moralement et légalement nul, comment serait-il valable si, pour l'obtenir, j'ai profité d'une situation (...) qui mettait autrui dans la nécessité de me céder ou de mourir? (Durkheim, Divis. trav., 1893, p. 376).
    ? DR. CIVIL. Contrainte illicite exercée sur quelqu'un pour obtenir quelque chose avec son consentement. La violence est une cause de nullité du contrat (Code civil, 1804, art. 1113, p. 202).
    ? DR. INTERNAT. Emploi de la force ou d'une contrainte menaçante exercée contre un État pour obtenir de lui un consentement, en rupture avec les principes du droit international. La man?uvre de dissuasion pourrait se jouer sur un clavier de violence plus étendu, mais la technique serait la même: menaces radicales, actions limitées destinées à prouver la détermination de faire plier l'adversaire et recherche constante du compromis (Beaufre, Dissuasion et strat., 1964, p. 78).
    ? DR. PÉNAL. ,,Fait d'agir sans le consentement de la personne intéressée`` (Cap. 1936). Attentat à la pudeur avec violence (Cap. 1936).
    b) POL. Usage de la force dans la contestation sociale, dans la répression des conflits. Anton. non-violence.Tantôt on emploie les termes force et violence en parlant des actes de l'autorité, tantôt en parlant des actes de révolte. (...) il faudrait réserver le terme violence pour la deuxième acception; nous dirions donc que la force a pour objet d'imposer l'organisation d'un certain ordre social dans lequel une minorité gouverne, tandis que la violence tend à la destruction de cet ordre. La bourgeoisie a employé la force depuis le début des temps modernes, tandis que le prolétariat réagit maintenant contre elle et contre l'État par la violence (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 256).
    2. P. méton., gén. au plur.
    a) Acte(s) d'agression commis volontairement à l'encontre d'autrui, sur son corps ou sur ses biens. Violences sexuelles. Bien que le Duc eût interdit les violences contre les personnes, rien ne put arrêter la rudesse des Flamands: ils enfonçaient les portes des églises où s'étaient réfugiées les femmes; ils emportaient tout dans leurs tentes et sur leurs charrettes, emmenant même des enfans pour qu'on les rachetât (Barante, Hist. ducs Bourg., t. 3, 1821-24, p. 226).Rappart (...) était un individu sans éducation, violent, querelleur, ivrogne (...); il ne commettait que violences et cruautés (A. France, Pt Pierre, 1918, p. 75).
    ? DR. PÉNAL. ,,Acte de rudesse volontairement commis aux dépens d'une personne`` (Cap. 1936).
    ? Violences graves. ,,Violences envers les personnes dont l'importance est suffisante pour faire une vive impression sur un individu, qui, sous l'influence de ces violences, est amené à commettre, sans la liberté d'esprit nécessaire pour agir avec réflexion, un meurtre ou des coups et blessures sur la personne du provocateur`` (Cap. 1936). Violences légères. ,,Violences volontaires envers les personnes, considérées comme trop peu graves pour être assimilées aux coups et blessures`` (Cap. 1936).
    b) POL. Ensemble des actions qui témoignent d'un conflit ouvert; émeute, guerre. M. de la Fayette ne supportait pas l'idée que l'on attribuât même les violences populaires à ce qu'on pouvait appeler une conspiration (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 277).Une manifestation formidable est en préparation à Shanghaï et à Pékin pour la commémoration des violences injustes exercées par les impérialistes étrangers et l'affirmation de la liberté chinoise (Malraux, Conquér., 1928, p. 19).
    c) Ensemble d'actes, d'attitudes qui manifestent l'hostilité, l'agressivité entre des individus. Elle mit ses sabots et cria dans le vent: ? Ah! Dieu de Dieu! en voilà une morveuse qui peut se flatter de nous faire tourner en bourrique! Chanteau resta paisible. Il était accoutumé aux violences de cette fille (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 808).Laure redoutait l'époque des vacances, préférant le couvent et son calme, car, si Pierre Malaussène supportait les violences de sa femme, Laure, qui, par maints côtés, n'était pas sans ressembler à sa mère, était toujours au bord de la rébellion (Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 9).
    ? En partic. Violences de langage, violences verbales. Excès de langage. M. Staempfli et ses collègues ont toujours été se tempérant, se calmant et tandis que M. Druey, de son côté, désavouait à demi ou expliquait ses violences de langage, le 1erjuin finissait par arriver (Gobineau, Corresp.[avec Tocqueville], 1850, p. 142).Ses violences verbales s'accrurent. « J'étais libre et net. Je nettoierai cette glu. » La petite déesse insultée, le regarda (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 63).
    3. Expressions
    ? Faire violence à qqn. Obtenir quelque chose de quelqu'un contre son gré, par la persuasion, la contrainte morale ou la force brutale. Il fallait lui faire violence pour lui faire prendre quelques aliments. Il voulait se laisser mourir de faim (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 700).Cette publicité (...) est certainement critiquable du point de vue de la morale dans toute la mesure où elle fait violence à la personnalité du consommateur (Univers écon. et soc., 1960, p. 12-6).
    ? Faire violence à une femme (vieilli). Violer une femme. (Dict. xixeet xxes.).
    ? Se faire violence. Agir, réagir en maîtrisant ses réactions spontanées. Son mari est-il présent (...), elle craint si elle est réservée, qu'il ne suppose qu'elle se fait violence pour ne pas faire connaître ses sentimens (Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p. 1805).Que de fois n'ai-je pas porté mon attention, mon étude sur telle fugue de Bach, par exemple, précisément parce que d'abord elle me rebutait; par besoin de me faire violence et guidé par cet obscur sentiment que ce qui nous contrarie (...) est aussi ce qui peut le mieux nous instruire (Gide, Journal, 1928, p. 876).
    ? Faire une douce violence à qqn. Presser quelqu'un de consentir à quelque chose qu'il refuse faiblement, ou pour se faire prier. Véronique à merveille s'entend à me faire cette douce violence: « Causer » (Jouhandeau, M. Godeau, 1926, p. 208).Iron. (Se faire) une douce violence. Accepter quelque chose avec plaisir après une résistance de principe. Et le Christ cède à cette douce violence, et s'il se fait prier, (...) c'est qu'il veut enseigner ainsi que tout ce qu'il accorde, il ne l'accorde que par l'entremise de sa Mère (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 290).
    ? Au fig. Faire violence à qqc. Forcer quelque chose. Je n'ai jamais fait violence à la liberté de personne et ne compte pas commencer ce soir (Green, Journal, 1934, p. 253).En partic. Faire violence à un texte, à une loi. Forcer le sens d'un texte, d'une loi. Synon. dénaturer, trahir.Que cette législation et cette prédication soient, dans la bible même, séparables d'une foi religieuse et d'une fidélité à une force surnaturelle, c'est ce qu'on ne peut admettre sans faire violence aux textes (Weill, Judaïsme, 1931, p. 152).
    ? Souffrir violence. Exiger beaucoup d'efforts. La liberté est comme le royaume de Dieu; elle souffre violence, et les violents la ravissent (Lamennais, Paroles croyant, 1834, p. 179).
    4. Disposition d'un être humain à exprimer brutalement ses sentiments; le comportement qui la manifeste. Synon. agressivité, fougue, emportement.Violence maladive, sauvage, terrible; accès, degré, scène de violence; attaquer, battre, jeter, saisir avec violence. Beaucoup de violence dans les enfants. Ils boxent avec fureur. Un enfant bat son chien, la s?ur bat sa petite s?ur qu'elle porte. Population mobile, violente, minée, mais non pas gaie comme la nôtre. Il y a ici une triste ivresse pour ceux qui n'y ajoutent pas celles des liqueurs fortes (Michelet, Journal, 1834, p. 136).
    ? Comportement brutal, emporté d'une personne. Alors, il perdit la tête, il cria, secoué de colère contenue: ? Eh bien! allez en face! (...) Ce fut une stupeur. La violence du patron les avait tous saisis. Il restait lui-même effaré et tremblant de ce qu'il venait de dire (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 609).Hormis sa folie antisémite, qui dénote, chez Joseph, une grande violence et le goût du sang, il est plutôt réservé sur toutes les autres choses de la vie (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 172).
    ? P. méton. Expression de la brutalité, d'un comportement brutal. L'art assyrien est d'une violence inouïe: ce ne sont que lions égorgés, combattant et mourant les muscles bandés, les crocs en bataille, les griffes ouvertes, têtes et mains coupées, flèches volantes, vautours sur les cadavres en lambeaux (Arts et litt., 1935, p. 64-18).
    ? P. ext.
    ? Force et rapidité. « (...) ? Si tu ne peux pas supporter la vérité, ne m'oblige pas à te la dire », dit Henri en repoussant sa chaise avec violence (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 262). Une portière ne doit pas être claquée avec violence pour fermer (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 361).
    ? Manière forte, agressive, provocante d'exprimer, de traduire. Violence d'un style, du débat. Je regarde cela [des albums d'obscénités japonaises] en dehors de l'obscénité, qui y est et qui semble ne pas y être (...). La violence des lignes, l'imprévu de la conjonction, l'arrangement des accessoires (Goncourt, Journal, 1863, p. 1334).Ce que New-York a de suprêmement beau, de vraiment unique, c'est sa violence. Elle l'ennoblit, elle l'excuse, elle fait oublier sa vulgarité (...). La violence de la ville est dans son rythme (Morand, New-York, 1930, p. 275).
    SYNT. Violence antisémite, aveugle, calculée, désespérée, insurrectionnelle, légale, populaire, prolétarienne, raciale, révolutionnaire, théorique; violence d'état; haine et violence; force et violence; l'injustice et la violence; emplis de la violence; exercer, supporter la violence; recourir à la violence.
    B. ? Intensité d'une conviction; puissance, force d'un sentiment, d'une pulsion. Synon. véhémence.Critiquer avec violence. L'idée de me trouver seul, sans appui, sans guide dans la vie me donnait des terreurs secrètes dont la violence serait difficile à exprimer (Delécluze, Journal, 1827, p. 466).Il s'était prononcé avec violence contre toute prolongation du service militaire (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 113).
    ? Violence de.Caractère irréversible, insurmontable de. Violence de l'amour, du désir, de la douleur, du désespoir. Il connoît Malek Adhel, l'impétuosité de son courage et la violence de ses passions (Cottin, Mathilde, t. 2, 1805, p. 173).Mon corps, à la fois objet pour autrui et sujet pour moi. La violence du plaisir sexuel ne suffirait pas à expliquer la place que tient la sexualité dans la vie humaine (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 195).
    C. ?
    1. Force excessive, brusque et impétueuse. Synon. fougue.Violence extraordinaire, inaccoutumée, naturelle, soudaine; grande violence; être d'une violence extrême; redoubler de violence. La fumée sortait avec violence par les deux fenêtres au-dessus de l'écurie, et le toit était couvert d'une fumée noire qui tourbillonnait (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 68).L'île de Pantelleria (dont le nom semble inventé par Rabelais) est tombée hier soir après un bombardement d'une violence inouïe (Green, Journal, 1943, p. 45).
    ? [À propos d'un élément naturel] Violence de la tempête, du vent. En janvier, les froids revinrent avec violence. Puis la neige couvrit la terre (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Prem. neige, 1883, p. 417).Il y en a une [une énergie du passé] (...) qui travaille encore avec une force à peine amortie, c'est l'érosion. Exaspérée par la violence du climat et le bas niveau de la vallée, elle s'exerce surtout sur le flanc que lui oppose le Massif central (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 272).
    ? Violence de.Caractère puissant et brutal de. Violence du choc, du coup, de la crise. Scolastique recula, incertaine. Sous la violence des gifles, sa coiffe s'était déplacée (Queffélec, Recteur, 1944, p. 61).On redoutait la violence de l'explosion produite par l'acétylène (Tinard, Automob., 1951, p. 362).
    2. Caractère d'une matière qui produit un effet puissant, rapide et brutal. Violence d'un poison. Elle passait pour une effrontée courtisane, offrant son amour à tout venant. Mais malheur à qui l'écoutait! la violence de son parfum endormait ses amants sur son c?ur, et pas un ne se réveillait (Murger, Nuits hiver, 1861, p. 204).
    Prononc. et Orth.: [vj?l? ?:s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1215 [ms. xiiie-xives.] « par la force » (Recueil d'actes, Tailliar, p. 50); spéc. 1446 « viol » violences de pucelles (J. Meschinot, Les Lunettes des princes, éd. Chr. Martineau-Genieys, 1446); 2. a) 1314 « action d'une force non contenue » (Chirurgie de Henri de Mondeville, éd. Ch. Bos, § 714: que les fassies puissent estre ostees sans violence); b) 1559 « acte brutal » (Amyot, Pompée, 17 ds Littré); 3. a) 1538 faire violence à qqn « le contraindre à quelque chose en abusant de sa force » (Est., s.v. vis); 1637 se faire violance pour « se contenir » (N. Peiresc, Lettres, t. 4, p. 161); b) p. ext. 1624 (J. Du Lorens, Premieres Satires, p. 24: faire violences aux lois de la nature); 1625 (G. Naudé, Apologie pour grand hommes, p. 232: ne me semblent moins faire de violence à sa doctrine); 4. a) 1600 « force irrésistible et néfaste d'une chose » (Olivier de Serres, Théatre d'agriculture, p. 756); b) 1607 violence des vices (P. de Charron, De la Sagesse, Trois livres, p. 278); c) 1609 « expression naturelle de l'expression brutale des sentiments » (Berthelot, Satires, p. 325: avec violence, l'orateur blasme l'insolence du courtisan). Empr. au lat.violentia « caractère violent, emporté », « force violence », dér. de violentus, v. violent. Fréq. abs. littér.: 4 385. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 5 815, b) 4 731; xxes.: a) 7 237, b) 6 798. Bbg. Faye (J.-P.). Dict. pol. portatif en cinq mots. Paris, 1982, 274 p.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    violence \vj?.l??s\ féminin

    1. Impétuosité, force non contenue.
      • Se venger, les tuer?! La violence naturelle à son tempérament sanguin lui dicta les pires conseils. (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • Les rafales d'une violence inouïe, accès de colère de Wottan ou de Thor, tombent des hauteurs en sifflant et soulèvent des tourbillons d'embruns qui sillonnent la mer. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
      • Bien qu'il eût perdu de sa première violence, le vent soufflait encore assez fort pour rendre très dangereux l'atterrissage [?]. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 264 de l'édition de 1921)
      • Tout n'aura été que violence. Violence contre les médias. Violence contre ses adversaires politiques. Violence contre les Français. Violence entre les Français. Le meeting de Zemmour aura montré ce qu'il est: la haine, la division, le désordre et la violence (Meeting d'Eric Zemmour : des militants antiracistes agressés par des participants, Le Monde avec AFP, 5 décembre 2021 ? lire en ligne)
    2. (Absolument) Force dont on use contre le droit commun, contre les lois, contre la liberté publique.
    3. (En particulier) (Politique) Force que l'on use dans la contestation sociale ou dans la répression des conflits sociaux.
      • La violence prolétarienne change l'aspect de tous les conflits au cours desquels on l'observe ; car elle nie la force organisée par la bourgeoisie, et prétend supprimer l'État qui en forme le noyau central. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page 23)
      • La fonction du philosophe consiste exclusivement dans la profanation des idées. Aucune violence n'égale par ses effets la violence théorique. Plus tard, l'action vient? (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, page 44)
    4. (Spécialement) Action physique ou psychologique accomplie pour obliger autrui à faire ou ne pas faire quelque chose, pour exprimer sa colère ou son désaccord, ou uniquement pour faire du mal.
      • Nous entendrons ici par violence l'ensemble des actes et des attitudes hostiles et agressifs entre individus, y compris l'usage de la contrainte et de la force pour obtenir quelque chose contre le gré d'autrui ou pour porter atteinte à son intégrité physique ou mentale. La violence est souvent utilisée par les humains et les animaux pour obtenir de la nourriture, pour se reproduire, pour se défendre, pour conquérir un territoire ou le protéger, pour affirmer son autorité ou son rang hiérarchique. On peut également nuire considérablement à autrui en le torturant mentalement et en lui rendant la vie insupportable sans pour autant avoir recours à la violence physique. (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 389)
      • Acte de justice ?
        Suite au délit de violence
        psychologique et émotionnelle
        en parole,
        vous allez verser
        un dédommagement
        à votre
        ?
        assistant personnel virtuel.

        (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 15-16)
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    VIOLENCE. n. f.
    Impétuosité, force non contenue. La violence des vents, de la tempête. La violence du mal, de la douleur. La violence de son humeur, de son caractère. La violence des passions. La violence de ses paroles, de son discours. Vous savez quelle est sa violence. Il désigne absolument la Force dont on use contre le droit commun, contre les lois, contre la liberté publique. User de violence. Agir avec violence. Il a pris mes meubles, mes papiers et les a emportés par violence. Faire violence à quelqu'un. Fig., Faire violence à la loi, Y donner un sens forcé et contraire à son véritable esprit. On dit dans un sens analogue : Faire violence à un texte. Se faire violence, Faire des efforts sur soi-même pour se contenir, pour se contraindre, pour se vaincre. Il se faisait violence pour ne pas éclater. Fam., Faire une douce violence à quelqu'un, Le presser d'accepter une chose qui lui est agréable, mais qu'il refuse par politesse.

    Littré

    VIOLENCE (vi-o-lan-s') s. f.
    • 1Qualité de ce qui agit avec force. Comme un enfant que sa mère arrache d'entre les bras des voleurs, doit aimer, dans la peine qu'il souffre, la violence amoureuse et légitime de celle qui procure sa liberté, Pascal, Pens. XXIV, 61 ter, éd. HAVET. Sa constance [de la reine d'Angleterre] par laquelle, n'ayant pu vaincre la violence de la destinée, elle en a si noblement soutenu l'effort, Bossuet, Reine d'Anglet. Ô mort, éloigne-toi de notre pensée, et laisse-nous tromper pour un peu de temps la violence de notre douleur par le souvenir de notre joie, Bossuet, Duch. d'Orl. Hé bien?! de leur amour tu vois la violence, Racine, Brit. II, 8. Ce mal dont vous craignez, dit-il, la violence, A souvent sans péril attaqué son enfance, Racine, ib. v, 5. Un style clair, noble, simple, éloigné de l'affectation, de la violence qui caractérise aujourd'hui l'esprit du siècle, Voltaire, Lett. Brenellerie, 7 mars 1777. La violence du feu dépend presque en entier de la rapidité du courant de l'air qui l'anime, Buffon, Hist. min. introd. ?uv. VI, p. 88. La violence des désirs du roi [Philippe V] faisait la force de la reine, Duclos, ?uv. t. VI, p. 113. La ville du Cap? est composée d'environ mille maisons, toutes bâties de briques, et, à cause de la violence des vents, couvertes de chaume, Raynal, Hist. phil. II, 18.
    • 2Emportement, irascibilité. Un peu de violence M'a fait de vos raisons combattre la puissance, Racine, Andr. II, 4. Je sais quelle est sa violence?: Il est fier, implacable, aigri par son malheur, Voltaire, Oreste, I, 5. Il [Socrate] eut de la peine à réprimer la violence de son caractère, soit que ce défaut paraisse le plus difficile à corriger, soit qu'on se le pardonne plus aisément, Barthélemy, Anach. ch. 67.
    • 3Force dont on use contre quelqu'un, contre les lois, contre la liberté publique, etc. La violence est juste où la douceur est vaine, Corneille, Héracl. I, 1. Je vous l'ai dit ailleurs, et je vous le redis encore, la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre, Pascal, Prov. XVIII. Qui ne sait les violences que la reine de Navarre [Jeanne d'Albret] exerça sur les prêtres et les religieux?? Bossuet, Var. x, 52. Quelque haut qu'on puisse remonter pour rechercher dans les histoires les exemples des grandes mutations, on trouve que jusqu'ici elles sont causées ou par la mollesse ou par la violence des princes, Bossuet, Reine d'Anglet. Je vous dis de ne point repousser la violence par la violence?; mais, si quelqu'un vous frappe sur la joue droite, présentez-lui encore la gauche, c'est-à-dire souffrez sans bruit, sans animosité, sans fiel, Bourdaloue, Exhort. sur le soufflet don. à J. C. t. I, p. 493. Des violences dans le pouvoir, qui enfantent d'autres violences dans le peuple, Voltaire, Lett. Bastide, 1758. Je puis, je le sais trop, user de violence, Voltaire, Orphel. III, 4.

      Fig. Et la nature souffre extrême violence, Lorsqu'il [le ciel] en fait [des femmes] d'humeur à garder le silence, Corneille, le Ment. I, 4. Les violences dont l'art y opprime [à Versailles] la pauvre nature, Sévigné, 15 juin 1676. Ainsi la vérité gémissait captive sous une telle contrainte, et souffrait violence en eux [les philosophes païens], Bossuet, Panég. de sainte Cather. 2. Dans toutes les occasions où la nature souffre violence, Boisguillebert, Factum de la France, XI.

      Faire violence à une femme, la prendre de force. Un livre classique de la Chine regarde comme un prodige de vertu de se trouver seul dans un appartement reculé avec une femme sans lui faire violence, Montesquieu, Esp. XVI, 8.

      Fig. Faire violence à la loi, à un texte, y donner un sens contraire à son véritable esprit. Il [Basnage] soutient que toutes les guerres des prétendus réformés sont justes?; et en même temps il fait violence à toutes les histoires, pour nous faire accroire que la religion n'y a point de part, Bossuet, Déf. Var. 1er disc. 15. Il me semble que par là il fait violence à bien des passages des anciens, Condillac, Conn. hum. II, 1.

    • 4 Terme de jurisprudence. Contrainte exercée sur une personne pour la forcer à s'obliger. Violence morale. Violence indirecte.
    • 5 Au plur. Actes, paroles de violence. Un amant dédaigné ne voit pas de bon ?il Ceux qui du même objet ont un plus doux accueil, Et, pour peu qu'on le pousse, il court aux violences, Corneille, Suiv. II, 13. Finissons toutes ces violences, lui ai-je dit, Letourneur, Trad. de Cl. Harl. lett. 53.
    • 6 Terme de spiritualité. Ardeur incessante de la dévotion. Les maximes crucifiantes, la violence, l'humilité, le renoncement à soi-même, Massillon, Carême, Mot. de conv. Sa grâce [du Seigneur], comme son royaume, est le prix de la seule violence, Massillon, Carême, Prière 2.
    • 7Effort qu'on fait sur soi?; combat intérieur. L'amour que j'ai pour vous a commis cette offense, Lui seul à mon devoir fait cette violence, Corneille, Nicom. II, 2.

      Se faire violence, faire des efforts pour se vaincre. La violence qu'on se fait pour demeurer fidèle à ce qu'on aime, ne vaut guère mieux qu'une infidélité, La Rochefoucauld, Réfl. mor. n° 381. Je l'ai juré, ma fille, je vais finir [ma lettre]?; je me fais une violence pour vous quitter, Sévigné, 1er juill. 1671. C'est que la vraie sévérité, la sévérité chrétienne, doit consister à se faire violence, et à contredire la nature et l'amour-propre, Bourdaloue, Sévérité évang. 2e avent, p. 447. Combien s'est-il [Ulysse] fait de violence pour ne se point découvrir [à son fils]?! Fénelon, Tél. XXIV.

      Familièrement. Une douce violence, action d'insister pour que quelqu'un accepte, fasse quelque chose qu'il refuse d'accepter, de faire, et qui pourtant lui est agréable. C'est me faire une aimable et douce violence, Boissy, Deh. tromp. I, 6.

      Faites-vous une douce violence, se dit pour faire accepter à quelqu'un une chose qu'il refuse par façon.


    HISTORIQUE

    XIVe s. Que les fassies [bandes] puissent estre ostées sans violence, H. de Mondeville, f° 41, verso. Le quatrieme jour le desliay [un blessé], et estoit la medecine toute seiche, et ne la povoie avoir sans violence, Lanfranc, f° 14, verso.

    XVe s. Tantost furent appareillées les nourrices qui devoient les enfans garder au temple par six jours, et la chevalerie qui le temple devoit garder, lesquels n'y firent violence [ne s'y refusèrent pas], Perceforest, t. I, f° 103.

    XVIe s. Estant averty que ses soudards faisoient quelques violences par les chemins, Amyot, Pomp. 17. Par l'insolidité du fondement et violence des eaux, l'artifice se deserta dans quelque temps, De Serres, 756.

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    Encyclopédie, 1re édition

    VIOLENCE, (Mythol.) divinité fille du Styx, & compagne inséparable de Jupiter : elle avoit un temple dans la citadelle de Corinthe, conjointement avec la Nécessité ; mais il n'étoit permis à personne d'y mettre le pié, dit Pausanias. (D. J.)

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    Étymologie de « violence »

    Lat. violentia, de violentus, violent.

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    Du latin violentia (« force (du vent), ardeur (du soleil), rigueur (de l'hiver), violence (de caractère), fougue, emportement »), dérivé de violens (« violent »), lui-même de vis (« vigueur, force »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    VIOLENCE, subst. fém.
    Étymol. et Hist. 1. 1215 [ms. xiiie-xives.] « par la force » (Recueil d'actes, Tailliar, p. 50); spéc. 1446 « viol » violences de pucelles (J. Meschinot, Les Lunettes des princes, éd. Chr. Martineau-Genieys, 1446); 2. a) 1314 « action d'une force non contenue » (Chirurgie de Henri de Mondeville, éd. Ch. Bos, § 714: que les fassies puissent estre ostees sans violence); b) 1559 « acte brutal » (Amyot, Pompée, 17 ds Littré); 3. a) 1538 faire violence à qqn « le contraindre à quelque chose en abusant de sa force » (Est., s.v. vis); 1637 se faire violance pour « se contenir » (N. Peiresc, Lettres, t. 4, p. 161); b) p. ext. 1624 (J. Du Lorens, Premieres Satires, p. 24: faire violences aux lois de la nature); 1625 (G. Naudé, Apologie pour grand hommes, p. 232: ne me semblent moins faire de violence à sa doctrine); 4. a) 1600 « force irrésistible et néfaste d'une chose » (Olivier de Serres, Théatre d'agriculture, p. 756); b) 1607 violence des vices (P. de Charron, De la Sagesse, Trois livres, p. 278); c) 1609 « expression naturelle de l'expression brutale des sentiments » (Berthelot, Satires, p. 325: avec violence, l'orateur blasme l'insolence du courtisan). Empr. au lat.violentia « caractère violent, emporté », « force violence », dér. de violentus, v. violent.

    violence au Scrabble


    Le mot violence vaut 13 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot violence - 8 lettres, 4 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

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    Les rimes de « violence »


    On recherche une rime en @S .

    Les rimes de violence peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en @s

    Rimes de subsistances      Rimes de ambivalences      Rimes de conférences      Rimes de divergences      Rimes de dépendance      Rimes de signifiance      Rimes de balances      Rimes de insouciance      Rimes de condescendance      Rimes de incompétences      Rimes de lance      Rimes de pestilences      Rimes de excellences      Rimes de complaisance      Rimes de régénérescence      Rimes de anti-somnolence      Rimes de bouftance      Rimes de croyance      Rimes de manigances      Rimes de multifréquences      Rimes de nuisances      Rimes de autosubsistance      Rimes de ressemblances      Rimes de concordance      Rimes de repense      Rimes de malveillance      Rimes de résidences      Rimes de adhérences      Rimes de surbrillance      Rimes de mécréance      Rimes de inadvertance      Rimes de manches      Rimes de naissance      Rimes de condoléances      Rimes de ascendances      Rimes de co-dépendance      Rimes de mésintelligence      Rimes de flanche      Rimes de importance      Rimes de consonance      Rimes de constances      Rimes de outrecuidance      Rimes de éloquence      Rimes de indolence      Rimes de extravagances      Rimes de contresens      Rimes de convalescences      Rimes de emmanche      Rimes de présence      Rimes de intempérance     

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    Les citations sur « violence »

    1. La vérité est que tout homme intelligent, vous le savez bien, rêve d'être un gangster et de régner sur la société par la seule violence.

      Auteur : Albert Camus - Source : La Chute (1956)


    2. L'utopie d'ailleurs, convenons-en, sort de sa sphère radieuse en faisant la guerre. Elle, la vérité de demain, elle emprunte son procédé, la bataille, au mensonge d'hier. Elle, l'avenir, elle agit comme le passé. Elle, l'idée pure, elle devient voie de fait. Elle complique son héroïsme d'une violence dont il est juste qu'elle réponde ; violence d'occasion et d'expédient, contraire aux principes, et dont elle est fatalement punie. L'utopie insurrection combat, le vieux code militaire au poing ; elle fusille les espions, elle exécute les traîtres, elle supprime des êtres vivants et les jette dans les ténèbres inconnues. Elle se sert de la mort, chose grave. Il semble que l'utopie n'ait plus foi dans le rayonnement, sa force irrésistible et incorruptible. Elle frappe avec le glaive. Or aucun glaive n'est simple. Toute épée a deux tranchants ; qui blesse avec l'un se blesse à l'autre.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


    3. Ces jeunes, on leur vendait du rêve et du mensonge à longueur de journée. On les leur vendait; on ne les leur donnait pas. Des marchands cyniques auraient fait de l'insatisfaction adolescente leurs fonds de commerce. Médiocrité, pornographie, violence, mensonge, haine, alcool, drogue - tout était à vendre dans les vitrines clinquantes de la société de consommation de masse, et les jeunes offraient une cible de choix.

      Auteur : Bernard Minier - Source : Glacé (2011)


    4. La violence ne naît pas par hasard, il y a toujours un terrain pour la faire pousser.

      Auteur : Michel Bussi - Source : Ne lâche pas ma main (2013)


    5. Quand les activistes ont besoin d'un prétexte pour justifier leur violence, ils le trouvent toujours.

      Auteur : Stéphane Charbonnier, dit Charb - Source : Dans Le Monde, 2012


    6. Avec le temps le fleuve accroît sa rive, la mer détruit la sienne. La docilité plus féconde que la violence ?

      Auteur : Gilbert Cesbron - Source : Libérez Barabbas (1957)


    7. Aucun de nous n'oubliera la journée du mardi 11 septembre. Mais combien d'entre nous se souviendrons que c'était aussi la Journée internationale de la paix, une journée au cours de laquelle, chaque année, nous faisons sonner la cloche de la paix, ici au Siège des Nations Unies, et pendant laquelle les peuples du monde se prennent à imaginer un avenir sans conflit ni violence ? Clairement, cette année, le rêve a été suspendu.

      Auteur : Kofi Annan - Source : Communiqué de presse SG/SM/7955 du 14 septembre 2001


    8. La poésie a toujours été pour moi une leçon d'humanité. Sa beauté réside dans sa générosité, dans son refus de la laideur, de la haine, de la raison arbitraire. Comment un coeur de poète peut-il accepter tant de violence, tant d'injustice ?

      Auteur : Tahar Bekri - Source : Salam Gaza (2010)


    9. Je ne sais que faire de mes cris, je suis nue avec cette violence et pourtant que la douceur m'est proche.

      Auteur : Lorette Nobécourt - Source : La conversation (1998)


    10. Dès lors que nous admettons que l'homme soit inhumain envers l'homme, dès lors que nous continuons à vivre dans un monde de guerres, de tyrannie, de terrorisme, de torture et de violence absurde, nous sommes tous victimes de la nuit de l'éventreur.

      Auteur : Robert Bloch - Source : La Nuit de l'éventreur (1989)


    11. Aucun ordre moral ne peut être obtenu par la force et par violence, car toute violence engendre inévitablement la violence. Dès que vous avez recours aux armes, vous créez un nouveau despotisme. Au lieu de le détruire, vous le perpétuez.

      Auteur : Léon Tolstoï - Source : Dans La Fuite vers Dieu, dans le recueil Les Riches heures de l'Humanité de Stefan Zweig.


    12. Les hommes sont si bêtes qu'une violence répétée finit par leur paraître un droit.

      Auteur : Claude Adrien Helvétius - Source : Sans référence


    13. Contrairement à la vertu, la violence survit longtemps à ceux qui l'ont manifesté.

      Auteur : Brian Wilson Aldiss - Source : Croisière sans escale (1959)


    14. Le sacré est tout à la fois un facteur primordial de la réalisation individuelle et un outil de régulation des sociétés. Son oubli et son rejet sont l'une des causes de la violence et de la corruption.

      Auteur : Jean-Marie Adiaffi - Source : Les naufragés de l’intelligence, éd. CEDA, 2000


    15. Les violences qu'on se fait pour s'empêcher d'aimer sont souvent plus cruelles que les rigueurs de ce qu'on aime.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 369


    16. Si la loi du plus fort se transforme en relation politique, on ne passe pas de la violence au droit, mais de la force qui s'affirme immédiatement à la force qui calcule.

      Auteur : André Glucksmann - Source : Le Discours de la guerre (1979)


    17. C'est par la violence qu'on fait les révolutions; on ne les termine que par la modération.

      Auteur : Louis Philippe, comte de Ségur - Source : Pensées, maximes, réflexions extraites de ses ouvrages - Alexis Eymery - Publié en 1823


    18. Et la violence c'est comme le reste, plus on s'y adonne, plus on s'y habitue.

      Auteur : Charlie Huston - Source : Le paradis (ou presque) (2011)


    19. Tout amour est à la fois douceur et violence.

      Auteur : Georges Dor - Source : D'aussi loin que l'amour nous vienne (1974)


    20. Il y a une hybridation entre délinquance et jihadisme : les recruteurs transforment la violence sociale en violence idéologique et religieuse. La République ne joue plus le rôle intégrateur qui est le sien .

      Auteur : Karine Tuil - Source : La décision (2022)


    21. La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté.

      Auteur : Carl Philipp Gottlieb von Clausewitz - Source : De la guerre (1831)


    22. Le malheur lui-même finit par se lasser; les vents ne soufflent pas toujours avec la même violence; le bonheur des heureux a un terme. Tout passe, tout se modifie; l'homme de coeur est celui qui se fie jusqu'au bout à l'espérance.

      Auteur : Euripide - Source : Héraclès Furieux, Amphitryon


    23. Pour comprendre la vie, les économistes ne cessent d'en chasser le sel, l'amour, le désir, la violence, la peur, l'effroi, au nom de la rationalité des comportements. Ils traquent pour la détruire cette émotion qui abolit la chaîne causale.

      Auteur : Bernard Maris - Source : Houellebecq économiste (2014)


    24. La violence physique et la fausse philosophie sont aussi nuisibles qu'une scène d'amour haute en couleur.

      Auteur : Charlie Chaplin - Source : Histoire de ma Vie (1964)


    25. Le cancre oscille perpétuellement entre l'excuse d'être et le désir d'exister malgré tout, de trouver sa place, voire de l'imposer, fût-ce par la violence, qui est son antidépresseur.

      Auteur : Daniel Pennac - Source : Chagrin d'école (2007)


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    Les mots proches de « violence »

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    Les synonymes de « violence»

    Les synonymes de violence :

      1. agression
      2. attaque
      3. assaut
      4. invasion
      5. effraction
      6. intrusion
      7. ardeur
      8. chaleur
      9. enthousiasme
      10. ferveur
      11. exaltation
      12. vitalité
      13. emportement
      14. empressement
      15. emballement
      16. courage
      17. brutalité
      18. barbarie
      19. bestialité
      20. brusquerie
      21. cruauté
      22. férocité
      23. grossièreté
      24. inhumanité
      25. sauvagerie
      26. coup
      27. ch

    synonymes de violence

    Fréquence et usage du mot violence dans le temps


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