La définition de Mon du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Mon
Nature : particule adv.
Prononciation : mon
Etymologie : Origine incertaine. On a indiqué la particule grecque et la particule de l'ancien scandinave mun ; suédois, monne ; mais ces particules sont dubitatives, interrogatives, et mon est affirmatif. Diez émet une conjecture ingénieuse et plausible : il suppose que mon répond à l'adverbe latin munde (munde ayant donné mon, comme mundus avait donné mont) ; de sorte que mon signifierait purement, certainement.

Voir les citations du mot MonSignification du mot Mon


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de mon de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec mon pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Mon ?


La définition de Mon

qui sert à affirmer, à interroger ; elle est tout à fait inusitée.


Toutes les définitions de « mon »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MON. adj. possessif masculin
, qui répond au pronom personnel Moi, Je. Mon livre. Mon ami. Mon bien. Mon père. Mon frère. Il fait au féminin MA. Ma mère. Ma sœur. Ma maison. Ma chambre. Ma plus grande envie. Ma principale affaire. Mais lorsque le nom ou l'adjectif féminin, devant lequel il est placé, commence par une voyelle ou par h sans aspiration, au lieu de MA, on dit MON. Mon âme. Mon épée. Toute mon espérance. Mon unique ressource. Mon affaire principale. Mon heure n'est pas venue. Devant une h aspirée, on dit Ma au féminin. Ma hallebarde. Ma honte. Il fait au pluriel Mes. Mes amis. Mes livres. Mes affaires. Mes pensées. On s'en sert, familièrement, pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, etc. C'est mon homme. Voilà bien mon fou. Je connais mon public.

Littré

MON (mon?; l'n se lie, et la voyelle perd le son nasal?: mo-n ami ou ma ou mê?; l's se lie?: mê-z amis) adj. poss. qui répond au pronom personnel moi, je

MON, au masc.; MA au fém.?; MES au plur. pour les deux genres

  • 1Il exprime la possession qu'a la personne qui parle. Mon bien. Ma mère. Mes malheurs. Mais j'ai suivi mon ordre [l'ordre que j'ai reçu] et n'ai point deviné?, Corneille, Suréna, II, 1. Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent?: mon livre, mon commentaire, mon histoire?; ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue, Pascal, Pens. XXIV, 68, éd. HAVET. Que je ne cherche point à venger mes injures [les injures que j'ai reçues], Racine, Athal. II, 5. Il y a une conspiration contre moi plus forte que celle de Catilina?; soyez mes Cicérons, Voltaire, Lett. d'Argental, 8 janv. 1752.
  • 2Devant un nom féminin commençant par une voyelle ou par une h muette, au singulier, l'usage veut qu'on emploie le masculin. Mon amie. Mon humeur. Prenons parti, mon âme, en de telles disgrâces, Corneille, Hor. III, 1.
  • 3Il se dit aussi en parlant à une personne ou d'une personne qu'on aime. Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme, Corneille, Hor. IV, 5. Mon Hermione encor le tient-elle asservi?? Racine, Andr. I, 1. Ma Phoedime, eh?! qui peut concevoir ce miracle?? Racine, Mithr. IV, 1. Aussi bien n'ai-je point vu d'aujourd'hui ma cruelle Marine, c'est ma comtesse à moi, Brueys, Muet, I, 10.
  • 4 Familièrement. Il se met pour désigner des objets qui ne nous appartiennent pas dans le sens précis du mot, mais avec lesquels la personne qui parle a pourtant quelque rapport d'habitude ou de mention faite précédemment, etc. Voilà mes fous. Voilà mon homme pris, et ma vieille attrapée, Corneille, Veuve, IV, 7. Il [le chat] y tombe [dans un piége] en danger de mourir?; Et mon chat de crier, La Fontaine, Fabl. VIII, 22. Notre interprète transmit en indou le discours impie de mon jeune homme, Voltaire, Voyages de Scarmentado. Je connais mon public?: l'enthousiasme passe?; il n'y a que l'amitié qui reste, Voltaire, Lett. d'Argental, 11 mars 1752. Je renverrai mon fat, et mon affaire est faite, Gresset, Méchant, III, 10.

    Il se dit dans le même sens devant les noms propres. Non, baron, je connais assez mon Londres, quoique je n'y sois que depuis trois semaines, Boissy, Français à Lond. I, 1. Je ne suis pas scrupuleux?; je lis quelquefois mon Pétrone, Diderot, Essai sur la peint. ch. 5.

  • 5Mon, ma, mes devant les adverbes ou adjectifs comparatifs forment le superlatif. Mon meilleur ami. Ma plus chère espérance. Mes moindres chagrins.

REMARQUE

1. Autrefois on disait ma devant une voyelle et on élidait l'a comme nous l'élidons dans la?: m'espée, m'esperance, etc. Il en est resté seulement m'amie, m'amour. C'est dans le courant du XIVe siècle que ce solécisme a commencé à s'introduire et à prendre force d'usage?; vrai solécisme, car le féminin a toujours été ma, ta, sa, et jamais mone, tone, sone. Comment s'est-il fait?? l'ancien picard, qui disait le pour les deux genres, disait aussi pour les deux genres men au lieu de mon, ma?; il est possible que l'influence picarde, qui a été considérable, se soit fait sentir et ait causé devant les voyelles la confusion de mon et de ma.

2. Il faut dire?: j'ai mal à la tête, et non pas à ma tête, parce que le pronom je montre suffisamment que c'est ma tête dont je veux parler, et que d'ailleurs on ne peut avoir mal à la tête d'un autre. Mais il faudra dire?: je vois que ma jambe s'enfle, si je veux parler de ma jambe, et non pas seulement?: je vois que la jambe s'enfle, parce que je peux très bien voir la jambe d'un autre s'enfler.

3. Mon, ma, mes se répètent devant chaque substantif et devant chaque adjectif, à moins que ces adjectifs n'aient à peu près le même sens. On dit donc?: Mon père et ma mère sont venus?; Je lui ai montré mes beaux et mes vilains habits. Mais on dit?: Je lui ai montré mes beaux et brillants équipages. Il est évident dans le dernier exemple que les adjectifs beaux et brillants sont appliqués au même substantif.


HISTORIQUE

IXe s. Si salvarai eo [je] cist [ce] meon fradre Karlo, Serment. Et Karlus meos sendra [mon selgneur], ib.

XIe s. Conseiler mei come mi hume saive [mes hommes sages], Ch. de Rol, II., Que jel suivrai od [avec] mil de mes fedelz, ib. VI. Là vous suirat, ce dist, mis avoez, ib. IX. Tu n'es mes hom, ne je ne sui tis sire, ib. XX.

XIIe s. Baron, amenez-moi mon felon boisseor [trompeur], Ronc. 198. Ma seror te donai par bone volonté, ib. 198. Men escient [à mon escient], ib. p. 26. Tenez m'espée, ib. p. 29. [à] Marsilion de moie part nonciez?, ib. 120. En Rencevals gisent mort mi Frenzois, ib. 137. Que m'amor ne soit doutée, Couci, I. Tuit mi penser sont à ma douce amie, Couci, II.

XIIIe s. Je voudroie, par m'ame, qu'ele fust decolée, Berte, XVI.

XIVe s. Et reçoy m'ame en ta benoite foy, Ménagier, I, 1. J'ay par mon ire esmeu plusieurs à jurer moult vilainement et de moult vilains sermens, ib. I, 3. Et que on le deist en ma presence et à mon ouie, ib. I, 3. Je me suis excusé et mectoie mon excusation premierement, ib.

XVe s. Je ferray [frapperai] d'estoc et de taille De m'espée sur lui tous jours, Resurrect. N. S. Mystère.

XVIe s. Pourtant je veux, m'amie et mon desir?, Marot, I, 343. Sus, louez Dieu, mon ame, en toute chose, Marot, IV, 308. Un soleil voit naistre et mourir la rose?; Mille soleils ont veu naistre m'amour, Ronsard, 52. Il m'est souvenu de mon homme, Montaigne, I, 382. Depuis le temps des rois de très louable memoire, mes pere et aieul, D'Aubigné, Hist. II, 242.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Adjectif - ancien français

mon \Prononciation ?\ masculin

  1. Mon, à moi.

Nom commun - français

mon \m?n\ masculin

  1. Insigne héraldique japonais.

Adverbe - français

mon \m??\

  1. (Archaïsme) Assurément, vrai. Note d'usage : Utilisé avec le pronom ce et le verbe être, avoir ou faire[1][2].
    • C'est mon.
    • Ç'a mon.
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

Adjectif possessif - français

mon \m??\

  1. (Génériquement) (Sens propre) Marque la possession ou l'appartenance. Le possesseur est le locuteur, ce qu'il possède est au masculin singulier. Note : Il s'emploie également dans le cas où la chose possédée est un féminin commençant par une voyelle ou un h muet : mon arme (caractère euphonique).
    • Je n'ai pas besoin qu'on ajoute qu'il a les yeux sortants, le ventre protubérant; je l'ai vu, et ces traits, gravés dans ma mémoire, suffisent pour le représenter à mon esprit. (Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier de Saint-Brisson, marquis Séguier de Saint-Brisson, La philosophie du langage exposée d'après Aristote, à Paris chez Bourgeois-Maze, 1838, page 104)
    • Messieurs, la vérité est que ces prétendues expériences qui auraient fait bonne justice de mon arme, sont de toute fausseté. (Perrot, Nouvelle Arme de Guerre, 1838, page 11)
  2. (Par extension) (Figuré) Pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, de proximité, etc.
    • Mon voisin n'a pas respecté les règles du Code civil, que puis-je obtenir en justice?? (Jean-Michel Guérin, Nathalie Giraud, Gérer les relations de voisinage : À jour des dernières lois, chez Eyrolles, 2012, page 73)
  3. (Familier) Avec, en plus, une note d'affection.
    • Mon bien-aimé le plus chéri, cette nuit sont arrivées les terribles nouvelles de votre duel. (Viviane Janouin-Benanti, Le chéri magnifique : histoire d'un crime, Cheminements, 2002, page 267)
  4. Avec une marque de respect ou de reconnaissance.
    • La Gloire de mon père (Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, 1957)
  5. Avec un caractère identificatoire.
    • C'est ainsi que j'ai fait de mon docteur Larch un avorteur, et de Homer Wells, le jeune orphelin qu'il forme, quelqu'un qui répugne à pratiquer l'avortement. (John Irving, Mon cinéma, aux éditions du seuil, 2013)
  6. Avec une marque de subordination.
    • Mon supérieur se sent concerné par le bien être de ses subordonnés. (Gérard Chasseigne, Cognition, santé et vie quotidienne, volume 3, chez Publibook, 2010, page 65)
  7. (Militaire) Est une forme d'allégeance ou de soumission (obligatoire dans sa forme vocative). Note : Par dérivation de l'expression ancienne mon sire ou mon sieur. Cette forme ne s'applique pas aux grades inférieurs (caporal, sergent, ?), aux maréchaux, aux amiraux et aux femmes gradées.
    • J'ai été réveillé à trois heures et demie du matin par mon adjudant, qui m'a dit : M. le major, dépêchez-vous de vous lever, le commandant vous demande chez lui. (Causes politiques célèbres du dix-neuvième siècle : Procès du général Malet, chez H. Langlois fils, 1827, page 51)
    • À la caserne, l'adjudant demande à une nouvelle recrue : ? Votre nom?? ? Lévy, mon adjudant?! (Bernard Guyso, L'année du rire, City éditions, 2015)

Interjection - français

mon \m??\, parfois \m???\

  1. (Lorraine) (Familier) Interjection exprimant l'étonnement, la surprise ou l'admiration. Note : Abréviation de mon Dieu. [3]
    • Mon ! Le beau petit chien !
    • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


MON, MA, MES, adj. poss.

[Déterm. du subst. ayant d'une part une fonction d'actualisation comparable à celle de l'art. le et, d'autre part, marquant la 1repers. du sing. dans le groupe nom. Comme déterm., il s'accorde en genre et en nombre avec le subst. du groupe nom.; comme 1repers., il est porteur de la marque de nombre (le sing.), mais non de celle de genre]
Rem. Le fém. ma est remplacé par mon devant voyelle ou h «non aspiré»: mon amie, mon habitude.
I. ? [En dehors de l'interpellation]
A. ? [Exprime une relation interpersonnelle entre le locuteur je et la pers. que désigne le subst.]
1. [Lorsque la pers. est désignée par un subst. exprimant un rapport de parenté ou tout autre type de relations sociales, le poss. est de règle] Mon père, ma soeur, ma grand-mère, mon parrain, ma marraine, mon patron, mon ami, mon collaborateur, ma voisine, etc., m'a dit...
Rem. L'absence de déterm. (ex. mère m'a dit que...) est un archaïsme suggérant une manière de s'exprimer propre à la grande bourgeoisie, à l'aristocratie; l'art. déf. en lieu et place du poss. (la mère m'a dit que... «ma mère» relève d'un niveau de lang. pop. ou partic. à des régions).
2. [Avec les hypocoristiques frérot, maman, papa, ou avec oncle ou tante suivis d'un prénom, le poss. est facultatif; sa présence relève souvent du lang. enf.] Il faisait perdu, mon papa, dans ses vieux vêtements! Ses falzars surtout y tenaient plus à rien! (Céline,Mort à crédit, 1936, p.564).
3. [La présence du poss. devant un prénom confère à la désignation une valeur affective] «Depuis que le Bon Dieu m'a privée de mon Jacques», gémissait-elle, «je ne suis plus que la moitié de rien du tout» (Martin du G.,Thib., Consult., 1928, p.1059).
4. Littér. [Le poss. renvoie au locuteur-narrateur et marque la proximité affective (souvent ironiquement) de celui-ci vis-à-vis des pers. ou personnages dont il parle] ? Oh! monsieur, c'en fait bien un peu! Le maître l'envisage, voit que mon Plampougnis estime qu'on lui donne ce morceau de je ne sais combien de livres pesant pour sa part (Pourrat,Gaspard, 1922, p.59).Je m'étais poussé un peu sur la gauche et en arrivant à un sentier qui bordait la lisière, je vois mon Toucheur sauter dans le chemin creux qui mène vers la maison, tu sais bien (Aymé,Jument, 1933, p.57).Par la porte entre-bâillée le gendarme, mon gendarme de la rue Santénika, m'aperçoit, me fait signe d'entrer, me pousse au premier rang (...). Ce que c'est, quand même, que d'avoir fermé les yeux sur le bagne de femmes annexé à la prison militaire! (Vercel,Cap. Conan, 1934, p.81):
1. ... quand elle entrait dans une boîte tout le monde la regardait, ça faisait une sorte de silence... Mon François était fier comme un paon... Vailland,Drôle de jeu, 1945, p.59.
B. ? [Exprime une relation de dépendance (de ce que désigne le subst. par rapport au locuteur je)]
1. [La relation est celle d'une possession «inaliénable»] Mon corps, mes yeux; je perds mon sang, mes forces; je reprends mes esprits; je l'aime de tout mon coeur. (...) Vous n'avez pas été suivie? ? Je ne crois pas, j'ai pris mes jambes à mon cou (Triolet,Prem. accroc, 1945, p.79).
Rem. 1. P. oppos. à le (la, les) art. de la généralité, dans les expr. du type j'ai mal à la tête désignant une variété de malaise, ou je serre les poings exprimant un geste symbolique (colère), le poss. marque une référence concr.: j'ai mal à ma tête, je serre mes poings. 2. Le poss. est exclu avec les verbes réfl.: *je me gratte ma tête, *je me lave mes cheveux, ou avec les verbes admettant un compl. datif à qqn: *elle me relève ma tête, *elle me lave mes cheveux.
? [Le subst. désigne une période appartenant à la biogr. du locuteur] À mon âge. Sur ce coteau consacré au raisin, les pins de mon enfance m'entourent tout à coup (Mauriac,Journal occup., 1942, p.343).De mes premières années, je ne retrouve guère qu'une impression confuse (Beauvoir,Mém. j. fille, 1958, p.9).
2. [Marque un rapport de possession (ma voiture, mes sous) ou une relation de dépendance plus vague (ma chambre «la chambre que j'occupe, qu'on vient de m'allouer», ma lettre «la lettre que j'ai écrite, expédiée», mon image, mon reflet «le reflet que je produis»)] Mon coolie-pousse ruisselle: la course est longue (Malraux,Conquér., 1928, p.11).Certains d'entre nous riaient de pitié quand ils surprenaient d'aventure quelques «culs-terreux» à parler entre eux de leurs travaux, qui disaient mes boeufs, mes vaches, mes betteraves, ma charrue, tous possessifs ridicules au jugement de qui ne connaît pas les champs, et comme chacun s'y identifie avec le bien qu'il fait valoir (Ambrière,Gdes vac., 1946, p.193).Sur une étagère ma photographie souriait (Beauvoir,Mandarins, 1954, p.491).
? En partic. [Marque que le locuteur considère qqc. comme un acquis, comme un dû] Et là, après un silence assez long, elle murmura: ? «Voilà mon été absolument gâté» (Martin du G.,Thib., Belle sais., 1923, p.922).Déguerpis immédiatement, et qu'on ne te revoie plus ici. Inutile de revenir demain. Allez, calte. ? Et ma journée, Monsieur Tortose? (Queneau,Pierrot, 1942, p.31).Je n'ai plus qu'à vivre dans son souvenir et pour son souvenir. J'ai eu mes huit ans de bonheur. C'est immense (Druon,Gdes fam., t.1, 1948, p.65):
2. «Il n'y a plus d'heure française, eh! fada. De Marseille à Strasbourg les Fritz ont imposé la leur.» «Peut se faire, dit le sergent, paisible et têtu. Mais celui qui me fera changer mon [it. ds le texte] heure il est pas encore né». Sartre,Mort ds âme, 1949, p.257.
? [Marque l'habitude, l'identification du locuteur à une activité] C'est vrai que je suis toujours en train de faire mon petit travail (...). Mes petites fiches, mes petites notes, mes bouts de papier. Ils finissent par me bouffer complètement, j'y perds le sens des réalités (R. Pinguet,Quelqu'un, Paris, éd. de Minuit, 1965, p.10):
3. Et vous, quel est votre café, si on voulait vous faire dire quelque chose? ? Comment, mon café? ? Oui, votre café habituel. ? Je n'ai pas de café habituel, dit Alban, offensé. Montherl.,Bestiaires, 1926, p.394.
? [Le subst. désigne le produit d'une activité] Mon livre, mon article. Le livre, l'article que j'ai écrit.
3. [Le poss. du groupe nom. obj. est coréférent au suj. je de la prop. et présente le procès du point de vue subjectif du locuteur]
? [Le poss. est substitué à l'art.] Je fais ma cour, mon choix, mes débuts, mon enquête, mon malin; je pique ma crise; je prends mon élan; je donne mes ordres.
? [Le poss. marque qu'une activité est de la responsabilité du locuteur] J'ai des Polonais, on n'arrive pas à écrire leurs noms... Faut pourtant que je tienne mon livre bien à jour (Dabit,Hôtel Nord, 1929, p.116).? Porc de temps! ? Chaque fois que je dois aller chercher mon foin, c'est pareil (Giono,Colline, 1929, p.37).
? [Dans des expr. lexicalisées] Je fais mon affaire (de); je prends mon parti (de); je prends mon plaisir, mon pied (arg.); je vais mon chemin; je fais de mon mieux, mon possible. C'est à croire que vous n'avez qu'une pensée: m'empêcher de vivre ma vie et de courir ma chance (Duhamel,Combat ombres, 1939, p.35).
4. [Dans des loc. circ.] À mon avis, à mon goût, à mon gré, à mon insu, à mon sens. Va t'occuper de ta bagnole, criait-il... Et laisse-moi soigner les chevaux à mon idée! (Dabit,Hôtel Nord, 1929, p.97).Un écrit destiné à paraître sous le manteau, à mes risques et périls (Mauriac,Bâillon dén., 1945, p.387).Pour posséder mon corps hors de toute tâche urgente, pour en jouer à ma fantaisie (Merleau-Ponty,Phénoménol. perception, 1945, p.130).
C. ? [Transpose dans le groupe nom. le pron. pers. je (le subst. est un dér. morphol. de verbe ou le subst. compl. d'un verbe opérateur)]
1. [Mon est l'équivalent de je, suj. actif d'un procès ou siège d'un état]
? [Le subst. est lié morphol. à un verbe] Mon acceptation, mon accès, mes allées et venues, mon analyse, mon appel, mon arrivée, mon arrêt, mon aveu, mon calcul, mon engagement, etc.
? [Le subst. est le compl. d'un verbe opérateur] Mes accusations (les accusations que je porte), mes avances (les avances que je fais), ma commande (la commande que j'ai faite), mon crime (le crime que j'ai commis), mes ordres (les ordres que j'ai donnés), etc.
? [Le subst. correspond à des verbes d'état ou des constr. attributives] Mon aisance (je suis à l'aise), mon angoisse (je suis angoissé), mon amertume (je suis amer), mon anxiété (je suis anxieux), mon dégoût (je suis dégoûté), ma faim (j'ai faim), etc.
2. [Le syntagme nom. exprime une action subie par le suj.] Est-ce que je pouvais dire, moi: après mon arrestation, je ferai ceci? (Camus,Peste, 1947, p.1378).
Rem. Liste des princ. subst. à sens passif (ce qui n'exclut pas pour certains la possibilité d'un sens actif): admission, arrestation, assassinat, capture, convocation, défaite, défense, dénonciation, éducation, élection, élimination, enlèvement, examen, exécution, formation, incarcération, inculpation, initiation, inscription, installation, intéressement, jugement, libération, maintien (en fonction, dans les lieux), mise (à l'essai, en condition, etc.), mutation, opération, présentation, prise (en compte), protection, punition, rachat, radiation, renvoi, sélection. Dans des loc. prép.: à mon aide, à ma perte, à ma poursuite, à ma rencontre, à mon secours.
II. ? [Dans l'interpellation ou l'exclam.]
A. ? [Au vocatif, c'est-à-dire dans une situation d'interpellation]
1. [Les termes de parenté utilisés comme interpellatifs sont en gén. employés sans l'adj. poss.; la présence du poss. marque diverses nuances]
? [Devant les hypocoristiques (p. ex. frérot, maman, papa, soeurette, tonton), le poss. renforce l'affectivité inhérente au terme] J'ai encore eu dix sur dix, mon papa, pour le thème (Malègue,Augustin, t.1, 1933, p.61).
? [Devant enfant, fille, frère, garçon, mère, père, soeur, etc., la présence du poss. suggère auj. une manière de s'exprimer propre à la grande bourgeoisie ou à l'aristocratie, ou marque une volonté de solennité] Notre père, brusquement et, comme toujours, aussitôt après le Bénédicité, lisse ses moustaches et déclare: ? Mes enfants, je suis obligé de vous mettre au collège (H. Bazin,Vipère, 1948, p.270).Dona Inès: Dis-nous, ma mère, les raisons de ta visite? (Camus,Chev. Olmedo, 1957, 1rejournée, 5, p.727).
2. [Le poss. est très fréq. associé à des termes exprimant l'amour ou l'affection]
? [Associé aux subst. amour, ami, etc.] Tu te souviens, ma bien-aimée, de ces vomissements? Ta chère main soutenait ma tête (Mauriac,Th. Desqueyroux, 1927, p.183).Jean, mon amour..., murmura-t-elle. Pauvre amour... Mais, comme tu es bouleversé (Daniel-Rops,Mort, 1934, p.194).
? [Associé aux noms d'animaux] Ma chatte, ma colombe, mon poussin, etc. Des chuchotements fusèrent un peu partout: Viens! viens! viens! La petite ne bougeait pas; viens, mon poulet, viens, viens, ma cocotte, viens! (Sartre,Mort ds âme, 1949, p.84).
? [Associé à des groupes nom. comportant un adj. exprimant l'affection (bon, cher, chéri, doux, etc.), la compassion (pauvre), l'ancienneté des relations (vieux), l'enfance ou l'assimilation à l'enfance (petit), etc.] Mon pauvre Armand, tu es quelquefois d'un cynisme... (Martin du G.,Taciturne, 1932, i, 6, p.1254).Mon cher papa, pardonne-moi, mon cher papa, la peine que j'ai pu te faire (Pagnol,Fanny, 1932, i, 1ertabl., 14, p.53).Ce n'est pas le bon chemin, ma pauvre dame, ici ça ne mène nulle part (Triolet,Prem. accroc, 1945, p.18).
? [Avec l'adj. subst. ou avec effacement du subst.] Mon cher, mon/ma chéri(e), mon/ma grand(e), mon/ma petit(e), mon vieux, ma vieille. ? Hé, mon brave. Faut aller se coucher. ? ... core un petit verre, patron (Dabit,Hôtel Nord, 1929, p.60).Tout son petit corps tremble. ? M...! Tu meurs de froid, ma belle (Bernanos,Mouchette, 1937, p.1272).
? [Dans des tours du type eh bien, mon cochon, mon salaud, ma vache, exprimant la réprobation (souvent mêlée d'admiration ou d'affection)] Mais ma pauvre petite vache, est-ce que tu te rends bien compte que des centaines et des centaines de types qui ont été au stade et à l'école et tout, y ont laissé leur peau (Cocteau,Machine infern., 1934, i, p.28).
3. [Le poss. de 1repers. est présent dans les vocables servant à l'interpellation polie: madame/mesdames, mademoiselle/mesdemoiselles, monsieur/messieurs; ces vocables sont employés tantôt seuls (hep, monsieur, votre chapeau), tantôt suivis du nom ou du prénom (dites, monsieur Dupont, dites monsieur Jean), tantôt du titre (j'ai l'honneur, Madame la Présidente)]
4. [Un militaire s'adressant à un supérieur doit obligatoirement utiliser le poss. de 1repers. pour les grades supérieurs, dans les armées de terre et de l'air: mon adjudant, mon capitaine, mon colonel, mon général, mon lieutenant; cet usage est exclu pour les grades inférieurs à celui d'adjudant (et, en Belgique, pour adjudant selon Grev. 1980, § 910) ou lorsque l'interpellateur est de rang égal ou supérieur ou encore lorsque le locuteur est une femme]
5. [Lorsque l'interpellateur est un orateur s'adressant à une vaste communauté, le poss. est exclu (citoyens, citoyennes; Français, Françaises; soldats, je suis fier de vous; camarades...); en revanche dans le cas d'une communauté réduite, le recours au poss. suggère des rapports plus personnels (mes chers amis, mes chers collègues); le poss. est d'usage lorsque l'interpellateur est un religieux s'adressant à une assemblée de fidèles: Lorsqu'il attaqua l'assistance d'une seule phrase véhémente et martelée: «Mes frères, vous êtes dans le malheur, mes frères, vous l'avez mérité», un remous parcourut l'assistance jusqu'au parvis (Camus, Peste, 1947, p.1294)]
6. En partic. [Le locuteur invoque Dieu ou ses ancêtres] Le Poëte: Qu'est-ce que c'est, mon Dieu? (Claudel,Endormie, 1883, p.11).Oh! Ma mère! Si tu les avais vus! Les v'là partis à gueuler en charabia, on ne s'entendait plus (Sartre,Mort ds âme, 1949, p.221).
B. ? [Dans certaines loc. exclam. par lesquelles le locuteur jure, atteste, défie, récuse] Mon cul ou var. mes couilles/mes fesses (vulg.), ma foi, mon ?il, ma parole. ? Seigneur, je n'ai plus rien. ? Alors, allez-vous-en. Ma parole, si vous reparaissez sans être mieux muni, vous serez mal venu! (Faral,Vie temps st Louis, 1942, p.95).Je l'ai aperçu qui discutait avec un ami (un assez joli garçon, ma foi) (Queneau,Exerc. style, 1947, p.137).On entendit au loin le claquement sec d'une mitrailleuse. ? DCA? ? DCA, mon cul! c'est l'avion qui tire, oui! (Sartre,Mort ds âme,1949, p.87).
Rem. gén. Le groupe nom. actualisé par l'adj. poss. ne peut, en gén., comporter deux subst. coordonnés: *mes frère et soeur, *mes livres et crayons. L'on ne trouve le cas que dans qq. loc. lexicalisées, toujours au plur.: les allées et venues de M mes allées et venues; mes faits et gestes; à mes risques et périls.
Prononc. et Orth.: [m? ?], [ma], [me] et [m?] (style oratoire, v. les). Littré: ,,L'n se lie, et la voyelle perd le son nasal: [m?nami]``. Selon G. Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, t.19, no1, 1981, p.199, la dénasalisation des voyelles nasales à la liaison est signalée dès le xvieou xviies., la lutte entre la phonét. (dénasalisation) et l'anal. (conservation de la voyelle nasale) continuant au début du xxes.: ,,Sarah Bernhardt prononçait la voyelle nasale par ex. dans [s? ?noej? ? ?], son ?il rond, tandis que Féraudy, un autre acteur renommé de l'époque, disait [m?n? ?:?], mon ange.`` Auj. la voyelle nasale semble l'emporter: Martinet-Walter 1973 [m? ?nami], [m? ?n? ?f? ?], mon ami, mon enfant 15/20 contre [m?nami], [m?n? ?f? ?] 2/20. V. lointain. Homon. mont, mais, mets. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Art. poss. I. Masc. A.1. Cas régime sing. fin xes. mo (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 436: Vedez mo laz); ca 1050 mun (St Alexis, éd. Chr. Storey, 155: pur mun filz; 462: le duel de mun ami); 2. cas suj. sing. ca 1050 mes (St Alexis, 464: Ne puis tant faire que mes quors s'en sazit); id. mun (id., 206: Mais nepurhuec mun pedre me desirret); ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 2050: Ma hanste est fraite e percet mun escut); id. vocatif (id., 136: La vos sivrat, ço dit, mis avoez) - 3. mon précédant un subst. fém. commençant par une voyelle fin xiies. mon airme lorr. (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p.7, 6 et p.53, 20); 1remoitié xiiies. men ame (Gaufrey, 10 ds T.-L.). B. 1. Cas régime plur. fin xes. mos (Passion, 435: Vedez mos peds); ca 1100 mes (Roland, 315: A lui lais jo mes honurs e mes fieus); 2. cas suj. plur. ca 1050 mi, mes (St Alexis, 203, 403). II. Fém. A. 1. Cas régime plur. fin xes. mas (Passion, 435: vedez mas mans); ca 1100 mes (Roland, 3282: Mes escheles, tutes les guiereiz); 2. cas suj. plur. ca 1050 mes (St Alexis, 401: O filz qui cui erent mes granz ereditez). B. 1. Cas régime sing. ca 1050 ma (St Alexis, 442: Or vei jo morte tute ma porteüre); ca 1100 élision devant voyelle (Roland, 620: Tenez m'espee), cf. mie* «amie»; 2. cas suj. sing. ca 1050 ma (St Alexis, 207: ... mun pedre me desirret Si fait ma medra...). Mes, mon - mi, mes; ma, mes sont respectivement issus des adj. poss. lat. atones mus, mum - mi, mos; ma, mas, formes réduites du type class. meus, meum - mei, meos; mea, meas, att. au viies. par le grammairien Virgilius Maro (Vään., § 284), constituant dans la langue parlée de Gaule une série distincte de la tonique; ces formes sont prob. analogiques de tuus, suus atones, régulièrement réduits à tus, sus (ibid., § 80). Le maintien du -m final de meum, mum et son amuissement dans mea(m), ma(m) sont à rapprocher de sa stabilité derrière U plus que derrière toute autre voyelle, constatée dans les inscriptions de Pompéi (Vään. Inscr., pp.132-134; F. de La Chaussée, Morphol. hist. de l'a. fr., § 67, 2o, 3o). Mon, cas suj. masc. sing., mes, cas suj. masc. plur. sont à l'orig. des formes du cas régime.
STAT. ?Fréq abs. littér. Mon: 172714. Ma: 117416. Mes: 71315. Fréq. rel. littér. Mon: xixes.: a) 295942, b) 254350; xxes.: a) 228247, b) 208441. Ma: xixes.: a) 194974, b) 182173; xxes.: a)150259, b) 145004. Mes: xixes.: a)134610, b) 100295; xxes.: a)83607, b) 84405.
BBG. ?Harris (M.). «Demonstratives», «articles» and «third person pronouns» in Fr.: changes in progress. Z. rom. Philol. 1977, t.93, pp.254. ? Sandfeld (Kr.). Synt. du fr. contemp.: les pron. Paris, 1965, pp.178-221.

MON, MA, MES, adj. poss.
Étymol. et Hist. Art. poss. I. Masc. A.1. Cas régime sing. fin xes. mo (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 436: Vedez mo laz); ca 1050 mun (St Alexis, éd. Chr. Storey, 155: pur mun filz; 462: le duel de mun ami); 2. cas suj. sing. ca 1050 mes (St Alexis, 464: Ne puis tant faire que mes quors s'en sazit); id. mun (id., 206: Mais nepurhuec mun pedre me desirret); ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 2050: Ma hanste est fraite e percet mun escut); id. vocatif (id., 136: La vos sivrat, ço dit, mis avoez) - 3. mon précédant un subst. fém. commençant par une voyelle fin xiies. mon airme lorr. (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p.7, 6 et p.53, 20); 1remoitié xiiies. men ame (Gaufrey, 10 ds T.-L.). B. 1. Cas régime plur. fin xes. mos (Passion, 435: Vedez mos peds); ca 1100 mes (Roland, 315: A lui lais jo mes honurs e mes fieus); 2. cas suj. plur. ca 1050 mi, mes (St Alexis, 203, 403). II. Fém. A. 1. Cas régime plur. fin xes. mas (Passion, 435: vedez mas mans); ca 1100 mes (Roland, 3282: Mes escheles, tutes les guiereiz); 2. cas suj. plur. ca 1050 mes (St Alexis, 401: O filz qui cui erent mes granz ereditez). B. 1. Cas régime sing. ca 1050 ma (St Alexis, 442: Or vei jo morte tute ma porteüre); ca 1100 élision devant voyelle (Roland, 620: Tenez m'espee), cf. mie* «amie»; 2. cas suj. sing. ca 1050 ma (St Alexis, 207: ... mun pedre me desirret Si fait ma medra...). Mes, mon - mi, mes; ma, mes sont respectivement issus des adj. poss. lat. atones mus, mum - mi, mos; ma, mas, formes réduites du type class. meus, meum - mei, meos; mea, meas, att. au viies. par le grammairien Virgilius Maro (Vään., § 284), constituant dans la langue parlée de Gaule une série distincte de la tonique; ces formes sont prob. analogiques de tuus, suus atones, régulièrement réduits à tus, sus (ibid., § 80). Le maintien du -m final de meum, mum et son amuissement dans mea(m), ma(m) sont à rapprocher de sa stabilité derrière U plus que derrière toute autre voyelle, constatée dans les inscriptions de Pompéi (Vään. Inscr., pp.132-134; F. de La Chaussée, Morphol. hist. de l'a. fr., § 67, 2o, 3o). Mon, cas suj. masc. sing., mes, cas suj. masc. plur. sont à l'orig. des formes du cas régime.

Mon au Scrabble


Le mot mon vaut 4 points au Scrabble.

mon

Informations sur le mot mon - 3 lettres, 1 voyelles, 2 consonnes, 3 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot mon au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

mon

Les mots proches de Mon

Mon ou ma ou mesMonMonacailleMonacal, aleMonacalementMonachismeMonadeMonadologieMonadologiqueMonarchieMonarchiqueMonarqueMonastèreMonastiqueMonauriculaireMonautMoncadeMonceauMondain, aineMondainementMondaniserMondanitéMondeMondeMondementMonderMondeuseMondificatif, iveMondificationMondifierMondillesMondrainMoneMonétaireMonétairementMonétisationMoniteurMonitionMonitoireMonitorMonitorial, aleMonnaieMonnaierieMonnayageMonnayé, éeMonnayerMonnayeurMonobromé, éeMonochromieMonoclemonmonmonacalmonacalemonacalesmonachismeMonacia-d'AullèneMonacia-d'AullèneMonacia-d'OrezzaMonacia-d'OrezzaMonacomonadesmonadologieMonampteuilmonarchiemonarchiesmonarchiquemonarchistemonarchistemonarchistesmonarchistesmonarquemonarquesMonassut-AudiracqmonastèreMonastèremonastèresMonastier-Pin-MorièsMonastier-sur-GazeillemonastiquemonastiquesMonayMonbadonMonbahusMonbalenMonbardonmonbazillacMonbazillacMonbéquiMonbertMonblancMonbosMonbrunMoncaleMoncaleMoncassinMoncaupMoncaupMoncautMoncayolle-Larrory-Mendibieu


Mots du jour


Timoré, ée     Adens     Sigisbéisme     Merlus     Bosquet     Surfrappe     Maturité     Moyen, enne     Assauvagir     Ranimer     

Les citations avec le mot Mon


  1. Imaginer un monde meilleur, c'est affirmer que rien n'est plus important que de manifester sa considération pour l'autre.

    Auteur : Axel Kahn - Source : Un type bien ne fait pas ça... : morale, éthique et itinéraire personnel (2010)


  2. Le monde a toujours obéi à des volontés qui s'exprimaient, la cravache ou la trique en l'air.

    Auteur : Léon Bloy - Source : Le Désespéré (1887)


  3. Je pense qu’il faut revenir aux fondamentaux de l’humanisme, aussi bête que cela puisse paraître. Je crois que si on en revenait à cette vision du monde, les choses pourraient avancer beaucoup plus.

    Auteur : Pierre Bénichou - Source : Entretien, Le Soir le 19/09/2015 par Maxime Biermé


  4. J'écris sur mon ordinateur dans ma chambre. C'est comme si je m'extrayais du reste du monde.

    Auteur : Jean-Philippe Blondel - Source : Blog (2010)


  5. J'aspire à un sol ferme, à quelque chose de réel, quelque chose qui ne disparaîtra pas pendant mon sommeil. J'ai besoin de jeter l'ancre quelque part.

    Auteur : Steve S. J. Watson - Source : Avant d'aller dormir (2011)


  6. Toute cuisine révèle un corps en même temps qu'un style, sinon un monde : lorsque enfant il m'a fallu comprendre ce qu'étaient la pauvreté et les fins de mois de mes parents, ce sont les oeufs ou les pommes de terre qui me l'ont signifié.

    Auteur : Michel Onfray - Source : Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique (1989)


  7. La clarté de mon âme cristalline, parfois, était çà et là trouble de souffle, mes tours, parfois enveloppées de nuées.

    Auteur : Paul Klee - Source : Journal (1957)


  8. Tout le monde a des secrets. Et quand ce n'est pas un secret, c'est un regret, une parole jamais dite, une question sans réponse.

    Auteur : Marc Zaffran, dit Martin Winckler - Source : En souvenir d'André (2012)


  9. La chance vous fait risette jusqu'au jour où les joues lui font mal, alors elle se tourne pour vous montrer son cul, c'est là un sourire qui ne lui demande aucun effort.

    Auteur : Serge Brussolo - Source : La fille de l'archer (2012)


  10. Ce qui est taillé en sens contraire s'assemble ; de ce qui diffère naît la plus belle harmonie, et c'est la discorde qui produit toutes les choses.

    Auteur : Héraclite - Source : Fragment, 8


  11. L'art dans son ensemble n'est d'ailleurs rien d'autre qu'un art de survie, nous ne devons pas négliger ce fait, à tout prendre il est tout de même la tentative sans cesse renouvelée, d'une manière qui touche même l'intelligence, de nous débrouiller dans ce monde de désagréments, ce qui, nous le savons, n'est possible en fait que par l'usage sans cesse renouvelé du mensonge et de l'hypocrisie, de la fausseté et de l'illusion volontaire.

    Auteur : Thomas Bernhard - Source : Maîtres anciens (1985)


  12. L'amour de l'humanité, qui ne s'appuie pas sur le patriotisme, n'est qu'une illusion ; et l'on ne se vante tant d'aimer tout le monde, que pour se justifier de n'aimer personne.

    Auteur : François-Jules Suisse, dit Jules Simon - Source : Le Devoir (1854)


  13. La mort d'un homme, dans n'importe quelle circonstance, c'est terrible. Un trou s'ouvre dans le monde. Et nous, nous devons saluer cette disparition avec respect. Sinon, le trou ne pourra jamais être comblé.

    Auteur : Haruki Murakami - Source : 1Q84 (2009)


  14. Qui ne voit que j'ai pris une route par laquelle, sans cesse et sans travail, j'irai autant qu'il y aura d'encre et de papier au monde?

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, III, 9, De la vanité


  15. C'est le commencement, le monde est à repeindre, l'herbe veut être verte, elle a besoin de mes regards.

    Auteur : Jean Tardieu - Source : Figures


  16. Si c'était quelque bel écartèlement à quatre chevaux montés chacun par un archer de la prévôté, quelque tenaillement avec pinces de fer rouge, quelque application de poix bouillante et de plomb fondu ...

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Capitaine Fracasse (1863), XX, Déclaration d'amour de Chiquita


  17. Je sirote mon vin, quel qu'il soit, vieux, nouveau :
    Je fais rubis sur l'ongle, et n'y mets jamais d'eau.


    Auteur : Jean-François Regnard - Source : Les Folies amoureuses (1704), II, 2


  18. C'était la case personnelle de mon père. Elle était faite de briques en terre battue et pétrie avec de l'eau; et comme toutes nos cases, ronde et fièrement coiffée de chaume.

    Auteur : Camara Laye - Source : L'Enfant noir (1953)


  19. Il n'est pas donné à tout le monde d'aller à Corinthe.

    Auteur : Proverbes latins - Source : Traduction latine d'un proverbe grec faisant allusion à la cherté des plaisirs corinthiens.


  20. La libre vérité fut mon unique étude.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : Epîtres (1669-1695)


  21. Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse.

    Auteur : Aimé Césaire - Source : Cahier d'un retour au pays natal (1939)


  22. Pendant que le parfum des verts tamariniers, - Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, - Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Sans référence


  23. Nous autres, invalides, nous estimons avoir droit à des privilèges.

    Auteur : Jane Auster - Source : Emma (1815)


  24. Elle s'empressa de retourner à son métier, et eut l'air, pour tout le monde, de recommencer sa tapisserie: mais moi, je m'aperçus bien que sa main tremblante ne lui permettait pas de continuer son ouvrage.

    Auteur : Pierre Choderlos de Laclos - Source : Les Liaisons dangereuses (1782)


  25. Le monde n'est pas un conte de fées, mon ami, mais un grand bac à sable dans lequel on pousse dès la naissance des enfants déjà vieux.

    Auteur : Gilbert Sinoué - Source : L'homme qui regardait la nuit (2012)


Les citations du Littré sur Mon


  1. Il faut bien des cérémonies avec ces sortes de gens-ci

    Auteur : Molière - Source : Mar. forcé, 6


  2. Ne portez point d'envie à celles de votre sexe qui courent deçà delà dans le monde, éternellement occupées à rendre et à recevoir des visites

    Auteur : BOSSUET - Source : 2e sermon, Vêture, 2


  3. Monseigneur, je prends avantage de ma témérité

    Auteur : Corneille - Source : Clitandre, Épître au duc de Longueville


  4. Franceiz crient : monjoie, et Normanz : Dex aïe

    Auteur : WACE - Source : Rou, V. 4666


  5. Le même Allemand [Leibnitz] se ressaisit alors de moi, il m'endoctrina, m'apprit clairement ce que c'est que mon âme

    Auteur : Voltaire - Source : Phil. Ign. 27


  6. Par différents moyens, tels que la pierre de touche et le trébuchet, on examine si elles [des monnaies] ne sont pas altérées, tant pour le titre que pour le poids

    Auteur : BARTHÉLEMY - Source : Anach. ch 55


  7. On n'offense jamais plus les hommes que lorsqu'on choque leurs cérémonies et leurs usages

    Auteur : Montesquieu - Source : Rom. 11


  8. Un morceau de mine de fer cubique, semblable à celui de Sibérie, que mes tireurs de mine ont trouvé dans le territoire de Montbard

    Auteur : BUFF. - Source : Hist. min. Introd. Oeuv. t. VIII, p. 102


  9. N'espérons plus, mon âme, aux promesses du monde ; Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde, Que toujours quelque vent empêche de calmer

    Auteur : MALH. - Source : I, 3


  10. Voilà-t-il pas monsieur qui ricane déjà !

    Auteur : Molière - Source : ib. I, 1


  11. Toutes les fois qu'on va penre [prendre] por dete par justice, et cil sor qui on va penre ne veut debonerement monstrer ses chozes, les clés le roi [la force qui ouvre tout] doivent estre fetes

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : LIV, 8


  12. Près de St Jean de Latran est l'escalier saint, transporté, dit-on, de Jérusalem à Rome ; on ne peut le monter qu'à genoux

    Auteur : STAËL - Source : Corinne, V, 3


  13. Quelque faiblesse qu'ils [les rois] puissent avoir, l'homme se cache, pour ainsi dire, sous le monarque

    Auteur : FLÉCH. - Source : Mme de Mont.


  14. Jamais soupçon, ombrage et jalousie Ne rentreront dans mon maudit esprit

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fér.


  15. Mon coeur à ce réveil du jour que Dieu renvoie.... Murmure en s'éveillant son hymne intérieur, Demande un jour de paix, de bonheur, d'innocence

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. I, 5


  16. Loin que la joie et les plaisirs dont tout le monde paraît enivré, me dissipent et m'amusent....

    Auteur : GRAFFIGNY - Source : Lettres péruv. 28


  17. Grammont soupait continuellement en tiers ou en quart avec eux [Livry et des Ormes]

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 132, 210


  18. Sur mon passé rien ne surnage Des vains rêves de mon jeune âge

    Auteur : Victor Hugo - Source : Odes, V, 21


  19. J'aime à te voir presser cet aveu de ma flamme : Combattant mes raisons, tu chatouilles mon âme

    Auteur : Molière - Source : Pr. d'Él. I, 1


  20. Le dernier critique qui a fait voir évidemment la supposition [du Testament de Richelieu], est le savant Lamonnoye ; on veut récuser aujourd'hui son témoignage, parce qu'il est trop décisif

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. hist. Mens. imprim. doutes sur le test.


  21. Le soleil élève de la terre et des eaux des exhalaisons et des vapeurs, qui, montant en l'air jusqu'à quelque hauteur, s'y assemblent et forment les nuages

    Auteur : FONTEN. - Source : Mondes, 3e soir.


  22. Il faut parmi le monde une vertu traitable

    Auteur : Molière - Source : Mis. I, 1


  23. C'est ce qui se fait [trouver de l'argent casuel] en mangeant ici une partie de ce que me doit mon fils, et en réservant tout mon revenu pour le payement de mes dettes ; ce sommeil m'était d'autant plus nécessaire....

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 13 déc. 1684


  24. Elle.... fait la moue pour montrer une petite bouche, et roule ses yeux pour les faire paraître grands

    Auteur : Molière - Source : Critique, 2


  25. Vous n'avez point de borne, et votre affection Passe votre promesse et mon ambition

    Auteur : Corneille - Source : Nicom. IV, 5




Les mots débutant par Mon  Les mots débutant par Mo

Une suggestion ou précision pour la définition de Mon ? -


Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 17h32










.$char.
 -  Machiavelisme  -  Magie  -  Main  -  Maison  -  Maitre  -  Maître  -  Maitresse  -  Maîtresse  -  Maitrise  -  Mal  -  Malade  -  Maladie  -  Male  -  Malheur  -  Malheureux  -  Malveillance  -  Maman  -  Maman Enfant  -  Maman Fille  -  Maman Fils  -  Maman  -  Management  -  Manger  -  Manie  -  Manque  -  Marcher  -  Mari  -  Mariage  -  Mariage amour  -  Mariage heureux  -  Marseillais  -  Masturbation  -  Materialisme  -  Mathematique  -  Matiere  -  Maux  -  Maxime  -  Mechancete  -  Méchanceté  -  Méchant  -  Medaille  -  Medecin  -  Médecin  -  Medecine  -  Medias  -  Mediocrite  -  Medisance  -  Méfiance  -  Mefiance  -  Meilleur  -  Melancolie  -  Melomane  -  Memoire  -  Mémoire  -  Mensonge  -  Menteur  -  Mentir  -  Mepris  -  Mere  -  Mère_enfant  -  Mère_fils  -  Mère_fille  -  Mériter  -  Metaphysique  -  Methode  -  Metier  -  Métier  -  Meurtre  -  Militaire  -  Miracle  -  Miroir  -  Misère  -  Misere  -  Misogyne  -  Mode  -  Moderation  -  Moderne  -  Modestie  -  Moeurs  -  Mondanite  -  Monde  -  Mondialisation  -  Monogamie  -  Montagne  -  Monture  -  Moquerie  -  Moquerie  -  Morale  -  Mort  -  Mot  -  Mots d'amour  -  Motivation  -  Mourir  -  Mouvement  -  Moyens  -  Musique  -  Mystere  -  Mysticisme  -  Mythe  -  Mythologie

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur monPoèmes monProverbes mon

La définition du mot Mon est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Mon sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Mon présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.