La définition de Marc du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Marc
Nature : s. m.
Prononciation : mar ; le c ne se prononce et ne se lie j
Etymologie : Prov. marc ; esp. et ital. marco ; bas-lat. marka ; de l'anc. haut allem. marc, marque, signe.

Voir les citations du mot MarcSignification du mot Marc


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de marc de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec marc pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Marc ?


La définition de Marc

Poids de huit onces, qui sert à peser les matières d'or et d'argent. On prend tant par marc pour la façon de la vaisselle d'argent.


Toutes les définitions de « marc »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MARC. (Dans ce mot et le suivant, le c ne se prononce pas.) n. m.
Ancienne mesure qui contenait environ deux cent cinquante grammes. Les ouvrages d'or et d'argent se vendaient au marc. Cent marcs de vaisselle d'argent. Au marc le franc, Manière de répartir ce qui doit être reçu ou payé par chacun, en proportion de sa créance ou de son intérêt dans une affaire. Les créanciers ont été payés au marc le franc. On disait autrefois Au marc la livre.

Littré

MARC (mar?; le c ne se prononce et ne se lie jamais) s. m.
  • 1Poids de huit onces, qui sert à peser les matières d'or et d'argent. On prend tant par marc pour la façon de la vaisselle d'argent.
  • 2Le marc d'or, quantité d'or pesant un marc, et dont la valeur numéraire varie suivant les époques. Depuis 1456 jusqu'en 1461, année de la mort de Charles VII, le marc d'or valut cent livres, et le marc d'argent huit livres quinze sols, Duclos, Hist. Louis XI, ?uvres, t. V, p. 85.

    Le marc d'or, droit qu'on prélevait sur tous les offices de France à chaque changement de titulaire, et qui avait été établi par Henri III.

  • 3Marc d'argent, quantité d'argent pesant un marc, et variant de valeur suivant les époques. Il [Colbert] n'avait poussé la valeur numéraire du marc d'argent, de vingt-six francs où il l'avait trouvée, qu'à vingt-sept et à vingt-huit?; et après lui dans les dernières années de Louis XIV, on étendit cette dénomination jusqu'à quarante livres idéales?; ressource fatale par laquelle le roi était soulagé un moment pour être ruiné ensuite?; car, au lieu d'un marc d'argent, on ne lui donnait presque plus que la moitié?; celui qui devait vingt-six livres en 1668, donnait un marc?; et celui qui devait quarante livres ne donnait qu'à peu près ce même marc en 1710, Voltaire, Louis XIV, 30. Il est clair que Philippe Auguste fut le plus puissant prince de son temps, si, indépendamment des pierreries qu'il laissa, les sommes spécifiées dans son testament montent à près de neuf cent mille marcs d'argent de huit onces, qui valent à présent environ quarante-neuf millions de notre monnaie, à cinquante-quatre livres dix-neuf sols le marc d'argent fin, Voltaire, M?urs, 51. Il [Pierre le Grand] n'a jamais eu vingt-quatre millions de revenu, à compter le marc à près de cinquante livres, comme nous faisons aujourd'hui et comme nous ne ferons peut-être pas demain, Voltaire, Charles XII, 1.

    Marc d'argent, droit que les notaires payaient au roi, en pays de droit écrit, pour le joyeux avènement à la couronne.

  • 4Poids de marc, huit onces ou la moitié de la livre de Paris, telle qu'elle existait avant le système décimal. J'ai acheté trois livres de cette marchandise, poids de marc (c'est-à-dire au poids de l'ancienne livre de Paris).
  • 5Au marc la livre, manière de répartir proportionnellement une somme quelconque, en remettant à chacun ou faisant fournir par chacun une part déterminée par la somme totale afférente à chacun?; c'est ce qu'on nomme aujourd'hui au marc le franc, et, mieux, au centime le franc. Ordonnons que toutes blanches monnaies? des-ores-en-avant soient abattues du tout, et n'aient nul cours pour quelque prix que ce soit, fors au marc pour billon, Ordonn. juin 1613.

    Au marc la livre a été employé primitivement en parlant des poids appelés marc et livre, puis transporté aux monnaies par confusion du mot livre, Legoarant ? La locution, comme le montre l'exemple de Beaumanoir, est une altération de au marc ou à la livre.


HISTORIQUE

XIe s. Li burgeis qi ad en soun propre chatel [bien, avoir] demi marc vailant, Lois de Guill. 18.

XIIIe s. Quant li mars d'or sera vendus XX libres?, Comput, f. 23. [La couronne] Cent mile mars valoit et plus, à droite vente, Berte, X. Et puis doit on regarder combien il converroit paier à cascun au marc ou à le [la] livre, Beaumanoir, XXI, 26.

XIVe s. Si come seroit la loy de racheter chescun qui est pris en guerre pour un marc ou autre pris, Oresme, Eth. 156.

XVIe s. Par quoi, point ne le faut celer?; J'en ay le marc, si vous en avez l'once, Les marguer. de la marguer. f° 381, dans LACURNE. Fiens de chien et marc d'argent seront tout un au jour du jugement, Cotgrave ?


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1. MARC. Ajoutez?:
6Unité de monnaie allemande, valant 1 fr. 23. La pièce d'argent de 1 marc vaut, au pair, 1 fr. 11.
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Encyclopédie, 1re édition

MARC, Evangile de S. ou selon S. (Théol.) histoire de la vie, de la prédication, & des miracles de Jésus-Christ, composée par S. Marc, disciple & interprete de S. Pierre, & l'un des quatre évangélistes. C'est un des livres canoniques du nouveau Testament, également reconnu pour tel par les Catholiques & par les Protestans.

On croit communément que S. Pierre étant allé à Rome vers l'an de Jésus-Christ 44, S. Marc l'y accompagna, & écrivit son évangile à la priere des fideles qui lui demanderent qu'il leur donnât par écrit ce qu'il avoit appris de la bouche de S. Pierre. On ajoûte que ce chef des apôtres approuva l'entreprise de S. Marc, & donna son évangile à lire dans les églises comme un ouvrage authentique. Tertullien, liv. IV. contra Marcion. attribue cet évangile à S. Pierre ; & l'auteur de la synopse attribuée à S. Athanase veut que cet apôtre l'ait dicté à S. Marc. Eutyche, patriarche d'Alexandrie, avance que S. Pierre l'écrivit ; & quelques-uns cités dans S. Chrysostome (homil. j. in Matth.) croient que S. Marc l'écrivit en Egypte : d'autres prétendent qu'il ne l'écrivit qu'après la mort de S. Pierre. Toutes ces diversités d'opinions prouvent assez qu'il n'y a rien de bien certain sur le tems ni sur le lieu où S. Marc composa son évangile.

On est aussi fort partagé sur la langue dans laquelle il a été écrit, les uns soutenant qu'il a été composé en grec, & les autres en latin. Les anciens & la plûpart des modernes tiennent pour le grec, qui passe encore à-présent pour l'original de S. Marc ; mais quelques exemplaires grecs manuscrits de cet évangile portent qu'il fut écrit en latin ; le syriaque & l'arabe le portent de même. Il étoit convenable qu'étant à Rome & écrivant pour les Romains, il écrivit en leur langue. Baronius & Selden se sont déclarés pour ce sentiment qui au reste est peu suivi. On montre à Venise quelques cahiers que l'on prétend être l'original de la main de S. Marc. Si ce fait étoit certain, & que l'on pût lire le manuscrit, la question seroit bientôt décidée ; mais on doute que ce soit le véritable original de S. Marc ; & il est tellement gâté de vétusté, qu'à peine peut-on discerner une seule lettre. Entre les auteurs qui en ont parlé, dom Bernard de Montfaucon qui l'a vu, dit dans son voyage d'Italie, chap. iv. page 55. qu'il est écrit en latin ; & il avoue qu'il n'a jamais vû de si ancien manuscrit. Il est écrit sur du papier d'Egypte beaucoup plus mince & plus délicat que celui qu'on voit en différens endroits. Le même auteur, dans son antiquité expliquée, liv. XIII. croit qu'on ne hasarde guere en disant que ce manuscrit est pour le plus tard du quatrieme siecle. Il fut mis en 1564 dans un caveau dont la voûte même est dans les marées plus basse que la mer voisine, de-là vient que l'eau dégoutte perpétuellement sur ceux que la curiosité y amene. On pouvoit encore le lire quand il y fut déposé. Cependant un auteur qui l'avoit vû avant le P. de Montfaucon, croyoit y avoir remarqué des caracteres grecs.

Quelques anciens hérétiques, au rapport de S. Irénée (lib. III. cap. ij.), ne recevoient que le seul évangile de S. Marc. D'autres parmi les Catholiques rejettoient, si l'on en croit S. Jérome & S. Grégoire de Nysse, les douze derniers versets de son évangile depuis le vers. 9. surgens autem manè, &c. jusqu'à la fin du livre, apparemment parce que S. Marc en cet endroit leur paroissoit trop opposé à S. Matthieu, & qu'il y rapportoit des circonstances qu'ils croyoient opposées aux autres évangélistes. Les anciens peres, les anciennes versions orientales, & presque tous les anciens exemplaires, tant imprimés que manuscrits grecs & latins, lisent ces douze derniers versets, & les reconnoissent pour authentiques, aussi-bien que le reste de l'évangile de S. Marc.

Enfin en confrontant S. Marc avec S. Matthieu, il paroît que le premier a abrégé l'ouvrage du second ; il emploie souvent les mêmes termes, rapporte les mêmes circonstances, & ajoûte quelquefois des particularités qui donnent un grand jour au texte de S. Matthieu. Il rapporte cependant deux ou trois miracles qui ne se trouvent point dans celui-ci, & ne se conforme pas toûjours à l'ordre de sa narration, surtout depuis le chap. iv. vers. 12 jusqu'au chap. xiv. vers. 13. de S. Matthieu, s'attachant plus dans cet intervalle à celle de S. Luc. Calmet, dictionn. de la bibl. tom. II. pp. 616 & 617. (G)

Marc, (Hist. ecclés.) chanoines de S. Marc, congrégation de chanoines réguliers fondés à Mantoue par Albert Spinola, prêtre qui vivoit vers la fin du douzieme siecle. Voyez Chanoine.

Spinola leur donna une regle qui fut successivement approuvée & corrigée par différens papes. Vers l'an 1450, ils ne suivirent plus que la regle de S. Augustin.

Cette congrégation qui étoit composée d'environ dix-huit ou vingt maisons d'hommes & de quelques-unes de filles dans la Lombardie & dans l'état de Venise, après avoir fleuri pendant près de quatre cens ans, diminua peu-à-peu, & se trouva réduite à deux couvons où la régularité n'étoit pas même observée. Celui de S. Marc de Mantoue, qui étoit le chef-d'ordre, fut donné l'an 1584, du consentement du pape Grégoire XIII. aux Camaldules, par Guillaume Duc de Mantoue, & cette congregation finit alors. Voyez Camaldule.

Ordre de S. Marc est l'ordre de la chevalerie de la république de Venise, qui est sous la protection de S. Marc l'évangéliste ; les armes de cet ordre sont un lion aîlé de gueule, avec cette devise, pax tibi Marce evangelista. On le donne à ceux qui ont rendu de grands services à la république, comme dans les ambassades, & ceux-là reçoivent ce titre du sénat même. Ils ont le privilége de porter la stole d'or aux jours de céremonie, & un galon d'or sur la stole noire qu'ils portent ordinairement. Ceux à qui on le donne comme récompense de la valeur ou du mérite littéraire, le reçoivent des mains du doge, & portent pour marque de chevalerie une chaîne d'or, d'où pend le lion de S. Marc dans une croix d'or. Le doge crée quand il lui plaît des chevaliers de cette seconde espece, qu'on regarde comme fort inférieurs à ceux de la premiere.

Marc, (Commerce.) poids dont on se sert en France & en plusieurs états de l'Europe, pour peser diverses sortes de marchandises, & particulierement l'or & l'argent : c'est principalement dans les hôtels des monnoies & chez les marchands qui ne vendent que des choses précieuses ou de petit volume, que se marc & ses divisions sont en usage. Avant le regne de Philippe premier, l'on ne se servoit en France, sur-tout dans les monnoies, que de la livre de poids composée de douze onces. Sous ce prince, environ vers l'an 1080, on introduisit dans le commerce & dans la monnoie le poids de marc, dont il y eut d'abord de diverses sortes, comme le marc de Troyes, le marc de Limoges, celui de Tours, & celui de la Rochelle, tous quatre différens entre eux de quelques deniers. Enfin ces marcs furent réduits au poids de marc, sur le pié qu'il est aujourd'hui.

Le marc est divisé en 8 onces, ou 64 gros 192 deniers, ou 160 esterlins, ou 300 mailles, ou 140 felins, ou 4608 grains.

Ses subdivisions sont chaque once en 8 gros, 24 deniers, 20 esterlins, 40 mailles, 80 selins, & 576 grains ; le gros en 3 deniers, 2 esterlins & demi, 5 mailles, 10 felins, 72 grains ; le denier en 24 grains, l'esterlin en 28 grains, quatre cinquiemes de grain. Le felin en 7 grains 1 cinquieme de grain ; enfin le grain en demi, en quart, en huitieme, &c. Toutes ces diminutions sont expliquées plus amplement à leur propre article. Il y a à Paris dans le cabinet de la cour des monnoies un poids de marc original gardé sous trois clés, dont l'une est entre les mains du premier président de cette cour, l'autre en celle du conseiller commis à l'instruction & jugement des monnoies, & la troisieme entre les mains du greffier. C'est sur ce poids que celui du châtelet fut étalonné en 1494, en conséquence d'un arrêt du parlement du 6 Mai de la même année : & c'est encore sur ce même poids que les Changeurs & Orfevres, les gardes des Apoticaires & Epiciers, les Balanciers, les Fondeurs, enfin tous les marchands & autres qui pesent au poids de marc sont obligés de faire étalonner ceux dont ils se servent. Tous les autres hôtels des monnoies de France ont aussi dans leurs greffes un marc original mais vérifié sur l'étalon du cabinet de la cour des monnoies de Paris. Il sert à étalonner tous les poids dans l'étendue de ces monnoies. A Lyon on dit échantiller, & en Bourgogne égantiller, au lieu d'étalonner. Voyez Etalon & Etalonner. Louis XIV. ayant souhaité que le poids de marc dont on se servoit dans les pays conquis fût égal à celui du reste du royaume, envoya en 1686 le sieur de Chaffebras, député & commissaire pour cet établissement. Les anciens étalons qu'on nommoit dormans, lui ayant été représentés, comme il paroît par son procès-verbal, & ayant été trouvés dans quelques lieux plus forts & dans d'autres plus foibles que ceux de France, furent déformés & brisés, & d'autres établis en leur place, pour être gardés à la monnoie de Lille, & y avoir recours à la maniere observée dans les autres hôtels des monnoies du royaume. Ces nouveaux étalons sont époinçonnés & marqués de L couronnée de la couronne impériale de France, & continuent d'y être appellés poids dormans, comme les anciens, qui avoient pour marque un soleil, au-dessus duquel étoit une fleur-de-lis. En Hollande, particulierement à Amsterdam, le poids de marc se nomme poids de troy, il est égal à celui de Paris. Voyez Poids. Voyez aussi Livre. On appelle en Angleterre un marc les deux tiers d'une livre sterling. Sur ce pié les mille marc font six cens soixante-six & deux tiers de livre sterling. Voyez Livre, où il est parlé de la monnoie de compte. L'or & l'argent se vendent au marc, comme on l'a dit ci-dessus ; alors le marc d'or se divise en vingt-quatre karats, le karat en huit deniers, le denier en vingt-quatre grains, & le grain en vingt-quatre primes. Autrefois on contractoit en France au marc d'or & d'argent, c'est-à-dire qu'on ne comptoit point les especes dans les grands payemens, pour les ventes & pour les achats, mais qu'on les donnoit & recevoit au poids du marc. Avant les fréquens changemens arrivés dans les monnoies de France sous le regne de Louis XIV. on faisoit quelque chose de semblable dans les caisses considérables, où les sacs de mille livres en écus blancs de trois livres piece ne se comptoient pas, mais se donnoient au poids.

Lorsque dans une faillite ou abandonnement de biens l'on dit que des créanciers seront payés au marc la livre, cela doit s'entendre qu'ils viennent à contribution entre eux sur les effets mobiliers du débiteur, chacun à proportion de ce qui lui peut être dû : c'est ce qu'on appelle ordinairement contribution au sol la livre.

Marc s'entend aussi d'un poids de cuivre composé de plusieurs autres poids emboîtés les uns dans les autres, qui tous ensemble ne font que le marc, c'est-à-dire huit onces, mais qui séparés servent à peser jusqu'aux plus petites diminutions du marc. Ces parties du marc faites en forme de gobelets sont au nombre de huit, y compris la boîte qui les enferme tous, & qui se ferme avec une espece de mentonniere à ressort attachée au couvercle avec une charniere. Ces huit poids vont toûjours en diminuant, à commencer par cette boîte qui toute seule pese quatre onces, c'est-à-dire autant que les sept autres ; le second est de deux onces & pese autant que les six autres ; ce qui doit s'entendre, sans qu'on le répete, de toutes les diminutions suivantes hors les deux derniers ; le troisieme pese une once, le quatrieme une demi-once ou quatre gros, enfin le septieme & le huitieme qui sont égaux, chacun un demi-gros, c'est-à-dire un denier & demi ou trente-six grains, à compter le gros à trois deniers & le denier vingt-quatre grains. Voyez les Pl. du Balancier.

Ces sortes de poids de marc par diminution se firent tout fabriqués de Nuremberg ; mais les Balanciers de Paris & des autres villes de France qui les font venir pour les vendre, les rectifient & ajustent en les faisant vérifier & étalonner sur le marc original & ses diminutions, gardés, comme on l'a dit, dans les hôtels des monnoies. Dictionnaire de Commerce. (G)

Marc, (Balancier.) On appelle un marc une boite de cuivre en forme de cone tronqué : voici les noms des pieces qui le composent. 1°. La poche est dans quoi sont renfermés tous les autres poids, dont il est composé ; 2°. le dessus qui sert pour fermer les poids dans la poche ; 3°. deux charnieres, une de devant, & l'autre de derriere qui sert à tenir le marc fermé. Les deux marottes ou les piliers, sont deux petites figures ou piliers où l'anse est ajustée ; 4°. l'anse.

Dans la poche sont les différens poids dont il est composé ; supposons-en un de trente-deux marcs, la poche avec son tour garni, pese seize marcs ; le plus gros des poids de dedans, en pese huit ; le second, pese quatre marcs ; le troisieme, deux marcs ; le quatrieme, un marc ; le cinquieme, pese huit onces ; le sixieme, quatre onces ; le septieme, deux onces : le huitieme, une once ; le neuvieme, quatre gros ; le dixieme, deux gros ; le onzieme, un gros ; le douzieme & treizieme, chacun un demi-gros, qui sont les derniers poids d'un marc.

Le Balancier vend aussi les poids de fer, dont le plus fort est le poids de 50 liv. les autres au-dessous, sont 25 liv. 12 liv. 6 liv. 4 liv. 2 liv. 1 liv. demi-livre ; un quarteron & demi-quarteron, qui est le plus petit de ces sortes de poids.

Marc, (Econ. rustiq.) se dit de ce qui reste du raisin, quand il a été pressuré ; il se peut dire encore du verjus, du houblon, des pommes, des poires, & des olives, quand ces fruits ont rendu la liqueur qu'ils contenoient.

Ce marc n'est point inutile, il entre dans la composition des terres pour les orangers, & est encore propre à améliorer les terres grasses ou humides, dont les parties peu volatiles fixent les principes trop exaltés du marc.

Marc d'Apalache, saint (Géog.) baie, riviere & fort de l'Amerique dans la Floride Espagnole, lat. 30. 25.

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Wiktionnaire


Nom commun 2 - ancien français

marc \Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de merc.

Nom commun 1 - ancien français

marc \Prononciation ?\ masculin

  1. Marc (monnaie)

Nom commun 1 - français

marc \ma?\ masculin

  1. Résidu obtenu après pressurage de divers fruits.
    • On fait encore en Bourgogne des eaux-de-vie avec les marcs du raisin. Cette eau-de-vie a toujours un goût d'empyreume, causé par une certaine quantité de marc ou de lie qui s'est attachée aux parois intérieures de l'alambic, et qui a été en partie décomposée par le calorique, [?]. (M. Salmon, Art de cultiver la vigne et de faire de bon vin, page 229, 1826)
    • On fait quelquefois de la piquette avec le marc définitif qu'on délaye dans un peu d'eau et qu'on soumet à une nouvelle pression. C'est un vin très-faible et qui s'aigrit facilement. (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 135)
  2. (Par métonymie) Eau-de-vie obtenue en distillant du marc de raisin.
    • Boire un verre de marc de Bourgogne.
    • Le Grand Jules buvait un « café-marc » à la terrasse d'un bar, tout seul, en regardant l'avenue. (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 101)
    • Elle se mit encore à boire des verres d'un marc bien raide qu'elle avalait d'un coup sec et qu'elle désignait d'un nom doux : un petit marc. Ils se suivaient à la file indienne comme des enfants qui jouent, elle les prenait et les poussait au fond d'elle-même par une rage d'étouffer tout ce qui pouvait y rester encore. (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, pages 177-178)
    • C'étaient chaque jour des reproches, des menaces, des coups. Puis on se réconciliait autour de la bouteille de marc et l'on faisait sortir l'enfant. (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 74)
    • Lorsqu'il eut abandonné la massette, la grand-mère, qui le dorlotait, ?t remarquer qu'il ne risquait plus de tomber d'un échafaudage, et af?rma qu'un peu de marc, qui arrivait tout droit de la vigne, soutenait le c?ur des vieillards, et ils prirent l'habitude de boire chaque soir, dans la tisane, une petite lumière d'alcool. (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 51)
    • Vous voudrez bien prendre un marc vraiment noble, un marc des tanneurs ? On le fait fermenter avec du cuir de vache dans le tonneau. (Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde, 1989 ; traduit de l'espagnol du Chili par François Maspero, 1993, p. 78)
  3. Résidu obtenu après décoction, infusion ou macération de diverses substances.
    • Marc de thé, de café, de soude (ou charrée de soude).
    • Il ne restait plus de café, elle dut se contenter de passer l'eau sur le marc de la veille.
    • On fait cuire cette racine dans l'huile d'olives, et après l'avoir fortement exprimé, on ramasse le marc ou sédiment qui se dépose, et on en fait des onctions.
    • Faire le marc de café c'est prédire l'avenir (à quelqu'un) en lisant dans le marc de café.
    • D'ailleurs il avait ses principes pour la préparation du café. Il n'utilisait pas le marc et versait l'eau bouillante goutte à goutte sur le café fraîchement moulu. L'opération est un peu plus longue, mais pour avoir de bonnes choses il faut prendre beaucoup de peine. (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 113)

Nom commun 2 - français

marc \ma?k\ masculin

  1. (Métrologie) Unité de mesure utilisée avant la réforme métrique pour peser les métaux précieux, et valant la moitié de la livre de Paris ou huit onces, soit 244,753 grammes.
    • Je suis raisonnable, répondit Front-de-B?uf, et, si l'argent est rare, je ne refuse pas de l'or au taux d'un marc d'or pour chaque six livres d'argent, [?]. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Hélas, le prodigieux mobilier ne rapporta en métal [argent] brut que 82.322 marcs, qu'il faut diviser par quatre pour avoir le poids en kilos. (Jean de La Varende, ?Versailles?, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 184)
  2. (Par métonymie) Poids matériel correspondant à cette unité.
    • Marc d'or, d'argent.
    • Il y a à la chapelle des saints Féréol et Ferrution deux statues, l'une de saint Jean-Baptiste, l'autre de saint Antoine, toutes d'or, pesant ensemble dix-sept marcs d'or et quinze estellins. (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
  3. Unité monétaire des pays germaniques valant cent pfennigs.
    • Les appointements de l'assistant sont de 1200 marcs - 1500 francs. (Henri Leloir, « Organisation de l'enseignement de la dermatologie et de la syphiligraphie dans les universités allemandes et austro-hongroises », dans les Annales de dermatologie et de syphiligraphie, tome 9, Paris : chez G. Masson, 1888, p. 60)
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Trésor de la Langue Française informatisé


MARC1, subst. masc.

MÉTROLOGIE
A.? Unité de mesure utilisée avant la réforme métrique pour peser les métaux précieux, valant 244, 753 grammes; p. méton., poids matériel correspondant à cette unité. Marc de Paris ou de Troyes. Il s'y trouvait encore l'argenterie (...) que deux orfèvres-fondeurs soupesaient de la main, en en estimant les marcs approximativement (E. de Goncourt, Faustin, 1882, p.279).Quarante-huit [salières] assorties aux moutardiers, pesant ensemble 11marcs 2onces 6gros (Grandjean, Orfèvr. XIXes.,1962, p.96).
? Quantité (de quelque chose) pesant un marc. Marc d'or. [Le roi] ordonnait (...) qu'il serait recueilli (...) un impôt en marcs d'argent. Ces marcs devaient être mis à la monnaie (Barante, Hist. ducs Bourg., t.4, 1821-24, p.325).
? Spécialement
? DR. Au marc la livre (vx), au marc le franc. Proportionnellement; au prorata (de la créance, de ses intérêts). Si vous devez dix mille francs, et que vos créanciers saisissent par opposition mille francs, ils ont chacun tant pour cent de leur créance, en vertu d'une répartition au marc le franc, en terme de Palais, c'est-à-dire au prorata de leurs sommes (Balzac, Homme d'affaires, 1845, p. 419).Les créanciers chirographaires du failli sont payés au marc le franc (Cap.1936).
? HIST. Marc d'argent. Contribution équivalente à la valeur d'un marc d'argent placée comme condition à l'éligibilité à l'Assemblée Nationale par les Constituants de 1789. Le décret du marc d'argent, qui déniait l'éligibilité au mérite s'il ne s'associait l'aisance, les [les députés] émut beaucoup plus (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 195).
B. ? Poids de marc. [Formule indiquant que l'on utilise pour unité de poids la livre de Paris] J'observai dans ses herbages plusieurs boeufs estimés peser 1325 liv[res] poids de marc (Crèvecoeur, Voyage,t. 2, 1801, p.359).
C. ? V. marc, rem. s.v. mark.
Prononc. et Orth.: [ma:?]. ,,Sous l'influence de la graphie, à la pause finale``, prononc. [ma?k] (Buben 1935, § 194). Martinet-Walter 1973 [ma?k], [ma:?] (11/5). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 ,,quantité d'or, d'argent, pesant huit onces`` (Lois Guillaume le Conquérant, éd. F. Liebermann, § 17, 1); 2. ca 1140 «poids de huit onces, servant à peser les métaux précieux» (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4888); 3. 1690 au marc la livre (Fur.); 1804 au marc le franc (Code civil, art. 876, p. 159). De l'a. b. frq. *marka (cf. le m. h. all. marke, marc, march «moitié d'une livre d'or ou d'argent», all. Mark, v. mark, issu du sens «marque, signe» par l'intermédiaire de celui de «lingot de métal muni d'une marque officielle»). Le lat. médiév. marca, au sens 2, est att. dep. le ixes. (Nov. Gloss.). Bbg. Belz (G.). Die Münzbezeichnungen in der altfranzösischen Literatur. Strasbourg, 1914, pp.79-82.


MARC2, subst. masc.

A. ? Résidu obtenu après pressurage de divers fruits. Marc de pommes, d'olives. On prépare l'eau distillée de framboises en distillant 10 livres de marc obtenu par l'expression du suc de framboises mûres (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 1, 1821, p. 240).Après une première pression le marc ou tourteau est broyé de nouveau et pressé. L'huile ainsi obtenue est moins pure (A. Wurtz, Dict. chim., t. 2 1ervol., 1873, p.43).
? Marc de raisin, p. ell., marc. Eau de vie de marc. C'est un fagot de tiges d'asperges sauvages qu'on met dans la cuve, devant la bonde, pour que le marc ne bouche pas le robinet (Giono, Baumugnes, 1929, p. 109).
? P. méton. Eau-de-vie obtenue en distillant du marc de raisin. Boire un verre de marc, du vieux marc, marc de Bourgogne. Colombel (...) commanda des tournées de marc et il les but la tête renversée, le gosier bouffant (Huysmans, Soeurs Vatard, 1879, p. 33).C'est un mélange (...) de prune et de marc, vieux de trois ans (Renard, Journal, 1901, p. 669).Verre de marc. Boire un petit marc. Deux voyageurs (alors...) S'arrêtèrent dans un buffet, dans une gare, (...) Burent sans trop compter, marcs, rhums, bitters, absinthes (Verlaine, ?uvres compl., t. 3, Invectives, 1896, p. 331).
B. ? Résidu obtenu après décoction, infusion ou macération de diverses sustances. Marc de thé. On fait cuire cette racine dans l'huile d'olives, et après l'avoir fortement exprimé, on ramasse le marc ou sédiment qui se dépose, et on en fait des onctions (Geoffroy, Méd. pratique, 1800, p.438).
? Marc de café, p. ell., marc. Il ne restait plus de café, elle dut se contenter de passer l'eau sur le marc de la veille (Zola, Germinal, 1885, p.1150).[Moyen de prédiction de l'avenir] Lire dans le marc de café. J'ai vu plus d'une fois dans du marc de café que nous devions finir ensemble (Mérimée, Carmen,1847, p. 64).Dans le cas des tarots ou du marc de café, c'est le patient lui-même, je veux dire le médium, qui se lit (Huygue, Dialog. avec visible,1955, p. 380).
? Faire le marc de café (à qqn.). Prédire l'avenir (à quelqu'un) en lisant dans le marc de café. J'ai fait faire le marc de café à quelqu'un qui est venu me voir (...). Elle m'a vue sur mes deux jambes dans quelques mois (Goncourt, Soeur Philom.,1861, p. 151).
C. ? Marc de soude. Résidu de la fabrication du carbonate de sodium. Le résidu insoluble qui reste dans les bassins de lixiviation (...) est désigné sous le nom de marc de soude ou de charrée de soude (A. Wurtz, Dict. chim.,t. 2, 2evol., 1876, p. 1586).
Prononc. et Orth.: [ma:?]. ,,Sous l'influence de la graphie, à la pause finale``, prononc. [ma?k] (Buben 1935, § 194). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1330 «résidu des fruits que l'on a pressés, foulés, dont on a extrait le jus, pour la fabrication de boissons» (Guillaume de Digulleville, Pèlerinage vie hum., 12046 ds T.-L.); b) 1793 eau-de-vie de marc «eau-de-vie faite avec du marc de raisin» (Cours complet d'agriculture... 4, 30 d'apr. FEW t. 16, p. 530b); 1879 marc «id.» (Huysmans Soeurs Vatard, p. 33); 2. 1755 «résidu d'une substance que l'on a fait infuser, bouillir, pour en extraire le principe» (Vadé, La Canadienne, 5 ds IGLF: on lisoit son destin dans du marc de caffé). Déverbal de marcher* «fouler, piétiner».
STAT. ? Marc1 et 2. Fréq. abs. littér.: 222. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 428, b) 127; xxes.: a) 318, b) 319.

Marc, subst. masc.,vieilli, var. Brunner le père fut obligé (...) de placer la fortune du jeune Fritz en beaucoup de marcs banco dans la maison Al-Sartchild (Balzac,Cous. Pons,1847, p.60).Le marc courant, monnaie réelle de Hambourg, vaut, ainsi que celui de Lubeck, 1 franc 53 centimes (Chesn.1857-58).

MARC1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 ,,quantité d'or, d'argent, pesant huit onces`` (Lois Guillaume le Conquérant, éd. F. Liebermann, § 17, 1); 2. ca 1140 «poids de huit onces, servant à peser les métaux précieux» (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4888); 3. 1690 au marc la livre (Fur.); 1804 au marc le franc (Code civil, art. 876, p. 159). De l'a. b. frq. *marka (cf. le m. h. all. marke, marc, march «moitié d'une livre d'or ou d'argent», all. Mark, v. mark, issu du sens «marque, signe» par l'intermédiaire de celui de «lingot de métal muni d'une marque officielle»). Le lat. médiév. marca, au sens 2, est att. dep. le ixes. (Nov. Gloss.).

Marc au Scrabble


Le mot marc vaut 7 points au Scrabble.

marc

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marc

Les mots proches de Marc

MaraboutMaraboutiqueMaraisMaraneMarasmeMarâtreMaraud, audeMaraudageMaraudailleMaraudeMarauderMarauderieMaraudeurMaravédisMarbreMarbré, éeMarbrerMarbreurMarbrierMarbrureMarcMarcMarcassinMarcassiteMarceauMarchageMarchand, andeMarchandé, éeMarchanderMarchandiseMarchandotMarchant, anteMarcheMarcheMarchéMarchepiedMarcherMarcherMarchetteMarcheur, euseMarciageMarciteMarcotteMarcotterMardiMardiMareMarécageMarécageux, euseMaréchalMar?uilmaramaraboutmaraboutsMaracmaracasmaraemaraîchermaraîchèremaraîchèresmaraîchersMarainville-sur-MadonMarainvillermaraisMaraisMarais-la-ChapelleMarais-VernierMarambatMarandeuilMarange-SilvangeMarange-ZondrangeMarangeaMaransMaransMaransartMaransinMarantmarantamaranteMaranvilleMaranwezmarasmemarasmesmarasquinMarastMaratmarathonmarathonienmarathoniennemarathonsmarâtremarâtresMaratsmaraudmaraudaientmaraudaitmaraudemaraudemaraudémarauder


Mots du jour


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Les citations avec le mot Marc


  1. Le plus défendu, ce qu'on n'avait jamais cru possible, la pilule contraceptive, était autorisé par une loi. On n'osait pas la réclamer au médecin, qui ne la proposait pas, surtout quand on n'était pas mariée. C'était une démarche impudique. On sentait bien qu'avec la pilule la vie serait bouleversée, tellement libre de son corps que c'en était effrayant. Aussi libre qu'un homme.

    Auteur : Annie Ernaux - Source : Les Années (2008)


  2. Là-haut, les marches vieilles et caves touchent ce ciel songeur qui est le front de toutes choses.

    Auteur : Léon-Paul Fargue - Source : Poèmes


  3. Le meilleur marché, c'est la meilleure qualité.

    Auteur : Proverbes anglais - Source : Proverbe


  4. Est-ce qu'en marchant dans les traces de l'autre, on arrive à pénétrer sa conscience et à le voir de l'intérieur?

    Auteur : Jean-Philippe Blondel - Source : Et rester vivant (2011)


  5. On peut marcher sur le lacet d'un chemin sans tomber.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  6. J'éprouve une attirance pour les êtres funestes. C'est un désir enfantin de rencontrer le loup, d'avoir peur. Enfant, je préférais La petite marchande d'allumettes et ses dernières munitions au Chaperon rouge.

    Auteur : Linda Lê - Source : Dans l'hebdomadaire l'Express, 1999.


  7. Marcelle lâcha la main droite de Mathieu et lui happa l'autre main au passage; elle la retourna comme une crêpe et en considéra la paume d'un oeil critique.

    Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Les chemins de la liberté (1945), l'âge de raison


  8. Nous aurons beau faire, nous ne connaîtrons jamais le repos, la douce immobilité des choses. Nous marcherons jusqu'au bout sur du sable mouvant.

    Auteur : Patrick Modiano - Source : Les Boulevards de ceinture (1972)


  9. Tu as eu le temps de voir ton métier entamé par la logique de ce monde marchand. Ouverture de l'école aux entreprises, adaptation d'un système périmé, les discours n'ont pas manqué. Les discours de la servitude ne font jamais défaut. Proposer la lecture de Fred Uhlman, c'était donner aux esprits un appui, le calme et la stupeur indispensable à toute pensée juste.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La plus que vive


  10. Je marche sur un chemin qui ne mène à rien, sauf à des clairières imprévues

    Auteur : Philippe Sollers - Source : Les Voyageurs du Temps


  11. Ce n'est pas très gai de se suffire à soi-même. On marche sur les morts. On contemple son destin face à face, sans aucun voile comme font les imbéciles.

    Auteur : Roger Puthoste, dit André Thérive - Source : Comme un voleur (1947)


  12. A quinze ans au marché au puces
    J'ai reçu un grand choc au coeur
    Une fille qu'avait seize ans au plus
    Et balancée comme le bonheur
    Je la guettais au coin de la rue
    Rien que pour la regarder passer
    Elle avait une mine ingénue
    J'ai appris alors à rêver


    Auteur : Charles Aznavour - Source : J'ai Appris Alors (2007)


  13. C'était un lourd collier de cuivre, d'ambre et d'os, un bijou exotique sans valeur marchande qui ferait sourire de mépris des femmes endiamantées.

    Auteur : Simone de Beauvoir - Source : Les Mandarins (1954)


  14. D'un trait de ce Poëme (la Satire) en bons mots si fertile, - Le François né malin forma le Vaudeville, - Agréable Indiscret, qui conduit par le chant, - Passe de bouche en bouche, et s'accroist en marchant.

    Auteur : Nicolas Boileau-Despréaux - Source : L'Art poétique (1674), Chant II v.181-184


  15. Conscience: Petit caillou dans la chaussure qui nous aide à marcher droit.

    Auteur : Laurent Baffie - Source : Le dictionnaire de Laurent Baffie (2012)


  16. L'écriture est comme la marche à pied: moins on y pense, meilleur c'est!

    Auteur : Madeleine Chapsal - Source : Oser écrire


  17. Une jambe cassée donne une autre démarche.

    Auteur : Bernard Dadié - Source : Climbié (2003)


  18. Chaque homme prend soin que son voisin ne le trompe pas. Mais vient un jour où il commence à se garder de tromper son voisin. Alors, tout va bien. Il a échangé sa charrette du marché pour un char du soleil.

    Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


  19. Je dois y retourner, c'est insupportable de le savoir ici, lui qui marche et vit non loin. Non, il ne s'agit pas encore de l'éveil, du vrai, c'est mon attention seule qu'il éveille pour l'instant, et c'est en dessous, plus loin, que nous allons éclore et tomber et rouler. Je suis à l'orée de l'éveil.

    Auteur : Line Papin - Source : L'éveil (2016)


  20. Marcellus, l'ayant emportée d'assault (une ville), ne feit aucun desplaisir aux naturelz habitants.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Marcellus, 19


  21. Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), Recueillement


  22. Van Putzeboum: - Chaste jeune fille! Ca est pur comme de l'or! - Marcel: - Et c'est rare par le temps qui court! - Pochet: - Quoi, l'or? - Marcel: - Non, la pureté. - Pochet: - Eh bien, et l'or, donc!

    Auteur : Georges Feydeau - Source : Occupe-toi d'Amélie


  23. À deux reprises, j'ai donc défilé avec ma promo sur les Champs-Élysée. Je me souviens d'avoir éprouvé une certaine gêne, car j'avais lu la remarque d'Eintein : Pour marcher au pas, le cerveau est superflu, la moelle épinière suffit.

    Auteur : Albert Jacquard - Source : Mon utopie (2006)


  24. Tous les hommes se divisent, et en tous temps et de nos jours, en esclaves et libres ; car celui qui n'a pas les deux tiers de sa journée pour lui-même est esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut : homme d'Etat, marchand, fonctionnaire, savant.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Humain, trop humain (1878-1879)


  25. Internet accélère l'avènement de la société de marché, avec une poussée violente de concurrence et de compétition.

    Auteur : Alain Minc - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur Marc


  1. Quelques marcassites ardentes, lesquelles on fait esteindre en vinaigre

    Auteur : PARÉ - Source : XXV, 40


  2. .... D'un animal marche-tard ocieux [la tortue], Fit une lyre au son delicieux, Au ventre creux, Aux accords delectables

    Auteur : RONS. - Source : 943


  3. J'entrai dans la ville avec six hallebardiers qu'ils avoient toujours veu marcher devant moy ; j'avois aussy quatre ou cinq capitaines qui m'accompagnoient, qui avoient chacun deux trabants à leur suite

    Auteur : BASSOMPIERRE - Source : Mém. t. II, p. 28, dans LACURNE


  4. Je vois avec componction Que, dans l'infernale séquelle, Il [Frédéric II] sera près de Cicéron Et d'Aristide et de Platon, Ou vis-à-vis de Marc-Aurèle

    Auteur : Voltaire - Source : Ép. 74


  5. Se on fait marché ? fruition

    Auteur : VILLON - Source : Baillevent et Malpaye.


  6. Ces animaux [les éléphants] auraient avec leurs trompes retourné les pièces encagées, comme ils font dans les marches de l'armée anglaise aux Indes

    Auteur : H. GAIDOZ - Source : Rev. des Deux-Mondes, 1er août 1874, p. 506


  7. Brut ou ort, ces deux mots expriment la même chose, c'est-à-dire le poids d'une marchandise pesée avec ce qui l'enveloppe

    Auteur : P. GIRAUDEAU - Source : la Banque rendue facile, Paris, 1769, p. G.


  8. Je marche en aveugle, sans savoir ma destinée

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 362


  9. Ils depeschent des tambours, qui prenent leur marche de ma mesure.... comme ils prenoient la peine de s'assujettir à ma demarche, aussi avec quelque plaisir je m'adonnois à leur cadence

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. III, 13


  10. Les vieilles même au marcher symétrique Des ans tardifs ont oublié le poids

    Auteur : GRESSET - Source : Ver-Vert, III


  11. Quant les deux tonneaux sont devalez de la nef dedens les charretes et illec aemplis et aeulliés par le marchaant, que il ne les sont depuis tenus à emplir ne euiller en meson ne en celier

    Auteur : DU CANGE - Source : implagium.


  12. Il fut enjoinct aux susdits tresoriers, quand ung marchand apporteroit une cedule, ou des parties arrestées par le soldat, de les prendre, et d'en deduire la somme sur sa monstre

    Auteur : CARLOIX - Source : V, 32


  13. M. de Turenne nous écrit qu'il est sur le point de se déclarer pour le parti ; qu'il n'y a plus que deux colonels dans son armée qui lui fassent peine ; qu'il s'en assurera d'une manière ou d'autre avant qu'il soit huit jours, et qu'à l'instant il marchera à nous

    Auteur : RETZ - Source : Mém. t. I, livre II, p. 367, dans POUGENS


  14. Sur les pas d'un banni craignez-vous de marcher ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. V, 1


  15. [Elle] Le pinçait, lui venait sourire, Sur les yeux lui mettait la main, Sur le pied lui marchait enfin

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Nicaise.


  16. Le serrurier marche à la grille qu'il avoit elochée auparavant, l'arrache et entre le premier

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 61


  17. La maison ou louage d'un marchant

    Auteur : DU CANGE - Source : locagium.


  18. Les Épidamniens élurent un magistrat pour faire tous les marchés au nom de la cité

    Auteur : Montesquieu - Source : Esp. IV, 6


  19. Même quand l'oiseau marche, on sent qu'il a des ailes

    Auteur : LEMIERRE - Source : Fastes, I


  20. Vous verriez à regret marcher à votre suite Un indigne empereur, sans empire, sans cour, Vil spectacle aux humains des faiblesses d'amour

    Auteur : Jean Racine - Source : Bérén. V, 6


  21. Ce fut dans une de ces marches [en Ukraine] que deux mille hommes tombèrent morts de froid sous ses yeux [de Charles XII]

    Auteur : Voltaire - Source : Charles XII, 4


  22. Dieu voulut enfin que le carrosse [la diligence] passât ; point de moines, mais en récompense trois femmes, un marchand qui ne disait mot, et un notaire qui chantait toujours et qui chantait très mal ; il reportait en son pays quatre volumes de chansons

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Lettres, 6


  23. Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir, Comme le manger et le boire

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. VIII, 2


  24. Les faubourgeois de Marceau se répandraient, avec les casernes des rues Mouffetard et de l'Ourcine, vers et dans la caverne directoriale

    Auteur : BABOEUF - Source : Pièces, I, 22


  25. Et, retiré chez lui, le paisible marchand Va revoir ses billets et compter son argent

    Auteur : BOILEAU - Source : Sat. VI




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h34










.$char.
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