La définition de Marche du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Marche
Nature : s. f.
Prononciation : mar-ch'
Etymologie : Provenç. marcha, marca, marqua, frontière ; bas-latin, marchia ; du germanique : goth. marka ; anc. h. allem. marcha ; anglo-sax. mearc. C'est le même mot que marque.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de marche de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec marche pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Marche ?
La définition de Marche
Frontière militaire d'un État.
Toutes les définitions de « marche »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Il se disait d'une Province frontière exposée par sa situation aux incursions, aux attaques de l'État voisin. Les marches de Lorraine.
Littré
- Frontière militaire d'un État.
L'empereur confirme le vasselage de la Bohême et y établit la religion chrétienne?; tout ce qui était au delà était encore païen, excepté quelques marches de la Germanie
, Voltaire, Ann. Emp. Othon 1er, 951.Usité surtout dans le nom de certains pays, comme la marche Trévisane, la marche d'Ancône, la marche de Brandebourg.
Marche avantagère, nom qu'on donnait en Bretagne, en Poitou et en Anjou, aux limites qui séparent ces trois provinces, à cause de plusieurs priviléges dont jouissaient les habitants des lieux voisins.
Lettres de marche, voy. MARQUE (LETTRES DE).
HISTORIQUE
XIe s. Il est mes fils, et si tiendra mes marches
, Ch. de Rol. CCLXX.
XIIe s. E li reis teneit, tute la terre ultre l'ewe deled [du côté de] Tapsa, ki esteit marche de sun regne de cele part
, Rois, p. 240.
XIIIe s. Et venoit [Richard] tournoyer es marches de France et de Poito
, Ch. de Rains, p. 17.
XVe s. Les treves furent assez bien tenues, exceptées les marches lointaines
, Froissart, I, I, 146. [Le châtel d'Aiguillon] estoit bien seant et en bonne marche, en la pointe de deux grosses rivieres portans navire
, Froissart, I, I, 235.
XVIe s. Ceulx de la marque d'Ancone
, Montaigne, III, 3. Il alla combattre le roi sur les marches d'Irlande et d'Angleterre, et le deffit
, Carloix, II, 3.
Encyclopédie, 1re édition
Marches, les, (Art milit.) dans les armées, sont une des parties les plus importantes du général ; elles font la principale science du maréchal général des logis de l'armée.
Les marches des armées doivent se regler sur le pays dans lequel on veut marcher, sur le tems qu'il faut à l'ennemi pour s'approcher, & sur le dessein qu'on a formé. On doit toujours marcher comme on est, ou comme on veut camper, ou comme on veut combattre.
« Il faut avoir une parfaite connoissance du pays, & beaucoup d'expérience pour bien disposer une marche, lorsqu'on veut s'avancer dans le pays ennemi, & s'approcher de lui pour le combattre. Il y a des marches que l'on fait sur quatre, six ou huit colonnes, suivant la facilité du pays ou la force de l'armée ; il y en a d'autres qui se font sans rien changer à la disposition de l'armée, en marchant par la droite ou par la gauche, sur autant de colonnes qu'il y a de lignes.
Ordinairement ces marches se font lorsqu'on est en présence de l'ennemi, & qu'il faut l'empêcher de passer une riviere, ou gagner quelque poste de conséquence. On a des travailleurs à la tête de chaque colonne pour leur ouvrir les passages nécessaires, & les faire toutes entrer en même tems dans le camp qu'elles doivent occuper. Il est très-utile de prévenir de bonne heure ces marches par des chemins que l'on doit faire à-travers champ, qui facilitent la marche des colonnes & leur arrivée au camp.
» Lorsqu'on marche en colonne dans un pays couvert, & que l'ennemi vous surprend & vous renverse, il est important de savoir prendre son parti sur le champ, en disposant promptement en bataille les troupes qui ne sont point encore attaquées, afin de donner le tems aux autres de se rallier. S'il y avoit dans cet endroit quelque terrein avantageux, on l'occuperoit aussi-tôt pour y combattre. Souvent les troupes qui ne sont pas soutenues à tems, se détruisent plus par la terreur que par le coup de main. On évite de semblables surprises en poussant en-avant des partis & de forts détachemens qui tiennent en respect l'ennemi, & donnent avis de ses mouvemens. Il faut encore qu'il y ait entre les intervalles des colonnes, de petits détachemens de cavalerie avec des officiers entendus pour les faire toutes marcher à même hauteur ; &, si l'ennemi paroissoit, les colonnes auroient le tems de se former en bataille & remplir le terrein.
» Il seroit bon de donner par écrit cet ordre de marche aux commandans de chaque colonne, & leur marquer celles qui marchent sur la droite & sur la gauche, afin qu'ils puissent apprendre les uns des autres l'ordre du général, & se conformer à ce qu'il leur est prescrit.
» On marche quelquefois à colonnes renversées, c'est-à-dire, la droite faisant la gauche, ou la gauche faisant la droite ; cette marche se fait suivant la disposition où l'on est, ou le dessein qu'on a de se porter brusquement dans un camp pour faire tête, en y arrivant, aux colonnes de la droite de l'armée ennemie, qui peut en arrivant engager une action. Nos troupes occupent d'abord le poste le plus avantageux, & donnent le tems aux autres colonnes d'arriver & de s'y mettre en bataille.
» On peut quitter de jour son camp, quoiqu'à portée de l'ennemi, lorsque l'on connoit qu'il est de conséquence de changer le premier de situation : pour faire cette marche, on met toutes les troupes en bataille, aussi-tôt on fait marcher la premiere ligne par les intervalles de la seconde pour passer diligemment les défilés ou les ponts, elle s'étend pour soutenir la seconde qui passe ensuite par les intervalles de la premiere, & se met derriere en bataille. Il faut que cette disposition de marche soit bien exécutée, & qu'il y ait au flanc de la droite & de la gauche des troupes pour observer les ennemis : les officiers de chaque régiment doivent être attentifs à contenir leur troupe. Si le terrein étoit trop désavantageux pour faire une semblable marche pendant le jour, il faudroit décamper à l'entrée de la nuit sur autant de colonnes que le terrein pourroit le permettre ; on laisseroit des feux au camp à l'ordinaire avec des détachemens de tous côtés, dont les sentinelles ou vedetes feroient alertes pour empêcher l'ennemi de s'en approcher, & lui ôter la connoissance de cette marche : il faut la rendre plus facile par des ouvertures que l'on fait pour chaque colonne, & que des officiers-majors les reconnoissent, afin de ne point prendre le change, & que les colonnes ne s'embarrassent point.
» Quand on veut décamper de jour & dérober ce mouvement aux ennemis, avant que de le faire, on envoie sur leur camp un gros corps de cavalerie avec les étendards, à dessein de les intriguer, & les amuser assez de tems pour donner à l'armée celui de se porter au poste qu'elle veut occuper, avant qu'il se puisse mettre en marche.
» Il y a des marches qu'il faut faire à l'entrée de la nuit pour empêcher que l'ennemi n'attaque notre arriere-garde dans ses défilés, & faciliter par ce moyen son arrivée dans un autre camp. Quoique l'on soit proche de l'ennemi, & qu'il n'y ait aucune riviere qui le sépare, un général qui connoît l'avantage de sa situation, & qui veut engager une affaire, peut reculer son armée des bords de cette riviere pour lui donner la tentation de la passer ; mais lorsqu'on fait ce mouvement, il ne faut pas lui laisser prendre assez de terrein pour placer deux lignes en bataille : on doit au contraire le resserrer. & profiter du piege qu'on lui a tendu, ne lui laisser passer de troupes qu'autant qu'on en peut combattre avec avantage, sans quoi il faudroit absolument garder les bords de la riviere ». Traité de la guerre par Vaultier.
Une marche de 3 ou 4 lieues est appellée marche ordinaire. Si l'on fait faire 6 ou 7 lieues à une armée, c'est-à-dire à peu près le double d'une marche ordinaire, on donne à cette marche le nom de marche forcée. Ces sortes de marches ne doivent se faire que dans des cas pressans, comme pour surprendre l'ennemi dans une position desavantageuse, ou pour gagner des postes où l'on puisse s'arrêter ou l'incommoder, ou enfin pour s'en éloigner ou pour s'en approcher, lorsqu'il a eu l'art de faire une marche secrette, c'est-à-dire lorsqu'il a su souffler ou dérober une marche.
Les marches forcées ont l'inconvénient de fatiguer beaucoup l'armée, par cette raison on ne doit point en faire sans grande nécessité. Celles qui sont occasionnées par les marches que l'ennemi a dérobées, sont les plus desagréables pour le général, attendu que ce n'est qu'à son peu d'attention qu'on peut les attribuer ; c'est pourquoi M. le chevalier de Folard prétend qu'il en est plus mortifié que de la perte d'une bataille, parce que rien ne prête plus à la glose des malins & des railleurs.
« Dans les marches vives & forcées, il faut faire trouver avec ordre & diligence, dans les lieux où passent les troupes, des vivres & toutes les choses nécessaires pour leur soulagement. Avec ces précautions, le général qui prévoit le dessein de son ennemi, est en état de le prévenir avec assez de forces dans les lieux qu'il veut occuper ; cette diligence l'étonne, & les obstacles à son entreprise augmentant à mesure que les troupes arrivent, il l'abandonne & se retire ». même Traité que ci-dessus.
Nous renvoyons ceux qui voudront entrer dans tous les détails des marches, à l'Art de la guerre par M. le maréchal de Puysegur, & à nos Elémens de Tactique.
Marche, (Archit.) en latin gradus, degré sur lequel on pose le pié pour monter ou descendre, ce qui fait partie d'un escalier.
Les anciens donnoient à leurs marches, & comme on disoit dans le dernier siecle, à leurs degrés, 10 pouces de hauteur de leur pié, qu'on appelle pié romain antique, ce qui revient environ à 9 pouces de notre pié de roi. Ils donnoient de giron à chaque marche les trois quarts de leur hauteur, c'est-à dire un de nos piés de roi, ce qui faisoit des marches trop hautes, & pas assez larges.
Aujourd'hui on donne à chaque marche 6 ou 7 pouces de hauteur, & 13 ou 14 de giron. Dans les grands escaliers, cette proportion rend nos marches beaucoup plus commodes que celles des anciens. Leurs sieges des théâtres étoient en façon de marches, & chaque marche servant de siege avoit deux fois la hauteur des degrés qui servoient à monter & à descendre. Voyez les Notes de Me. Perrault sur Vitruve, liv. III. & V.
On fait des marches de pierre, de bois, de marbre, non-seulement on distingue les marches ou degrés par leur hauteur & leur giron ou largeur, mais encore par d'autres différences, que Daviler explique dans son Cours d'Architecture.
On appelle, dit-il, marche carrée, ou droite, celle dont le giron est contenu entre deux lignes paralleles ; marche d'angle, celle qui est la plus longue d'un quartier tournant ; marches de demi-angle, les deux plus proches de la marche d'angle ; marches gironnées, celles des quartiers tournans des escaliers ronds ou ovales ; marches délardées, celles qui sont démaigries en chanfrain par dessous, & portent leur délardement pour former une coquille d'escalier ; marches moulées, celles qui ont une moulure avec filets au bord du giron ; marches courbes, celles qui sont ceintrées en dedans ou en arriere ; marches rampantes, celles dont le giron fort large est en pente, & où peuvent monter les chevaux ; on appelle marches de gason, celles qui forment des perrons de gason dans les jardins, & dont chacune est ordinairement retenue par une piece de bois qui en fait la hauteur. (D. J.)
Marches, les, (Rubaniers.) ce sont des morceaux de bois minces, étroits & longs, de 4 à 5 piés, au nombre de 24 ou 26 : cependant un maître dudit métier nommé Destappe, a imaginé d'en mettre jusqu'à 36, qui au moyen de leur extrême délicatesse n'occupent pas plus de place que 24, ce qui lui a parfaitement réussi. Ces marches sont percées & enfilées par un bout dans une broche ou boulon de fer, qui s'attache lui-même sous le pont du métier. Voyez Pont. Par l'autre bout elles portent les tirans des lames, & ces tirans servent à faire baisser les lames. Voyez Lames. Lorsqu'il y a 24, 26 ou plus de marches à un métier, il faut qu'il y ait autant de lames & de hautes-lisses qu'il y a de marches, puisque chaque marche tire sa lame, qui à son tour tire sa haute-lisse. Voyez Haute-lisse. On voit parfaitement tout ceci dans nos Pl. de Soirie & de Passementerie. Il faut, comme la figure le fait voir, que les marches soient d'inégale longueur, les plus longues au centre, comme devant tirer les lames les plus éloignées, cette longueur donnant la facilité d'attacher le tirant perpendiculairement à la lame que la marche doit faire agir ; on sent par ce qui vient d'être dit pourquoi les marches des extrémités doivent être plus courtes ; les marches ne doivent point être non plus suspendues à leurs tirans sur le même niveau, puisque l'on voit dans les figures que celles du centre pendent plus bas que les autres, & s'élevent petit-à-petit à mesure qu'elles approchent de l'extrémité, en voici la raison : lorsque l'ouvrier marche les marches des extrémités, il a les jambes fort écartées, ce qui doit indubitablement leur faire perdre de leur longueur, au lieu qu'en marchant celles du centre il les a dans toute leur longueur & dans toute leur force ; il est donc nécessaire de donner ce plan aux marches, outre que l'ouvrier y trouve encore une facilité pour les marcher. Comme elles sont fort serrées les unes contre les autres, sur-tout quand elles y sont toutes, cette inclinaison lui est favorable pour trouver celles dont il a besoin.
Marches, (Bas au métier) est une partie de cette machine. Voyez l'article Bas au métier.
Marche, (Soirie.) partie du bois de métier d'étoffe de soie. La marche est un litteau de 2 pouces à 3 pouces de largeur, sur 1 pouce d'épaisseur, il est de 5 piés à 6 piés de long, & percé à un bout ; ce trou est nécessaire pour y passer une broche de fer au travers pour les fixer & les rendre solides, lorsque l'ouvrier veut travailler.
Les marches servent à faire lever les lisses, tant de satin, gros-de-tours, que celles de poil.
Marche-basse, (Tapissier.) les ouvriers appellent quelquefois ainsi cette espece de tapisserie, qu'on nomme plus ordinairement basse-lisse. Ils lui donnent ce nom, qui n'est d'usage que dans les manufactures, à cause de deux marches que l'ouvrier a sous ses piés, pour hausser ou baisser les lisses. Voyez Basse-lisse.
Marchis, (Tisserand) partie inférieure du métier des Tisserands, Tissutiers, Rubaniers, &c. ce sont de simples tringles de bois, attachées par un bout à la traverse inférieure du métier, que l'ouvrier a sous ses piés, & suspendues par l'autre bout aux ficelles des lisses.
Les marches sont ainsi nommées parce que l'ouvrier met les piés dessus pour travailler. Les marches font hausser ou baisser les fils de la chaîne, à travers lesquels les fils de la trame doivent passer. Ainsi lorsque l'ouvrier met les piés sur une marche, tous les fils de la chaîne qui y répondent par le moyen des lisses se levent, & lorsqu'il ôte son pié ils retombent dans leur situation par le poids des plombs que les lisses ont à chaque extrémité.
Marche, terme de Tourneur, c'est la piece de bois sur laquelle le tourneur pose son pié, pour donner à la piece qu'il travaille un mouvement circulaire. Cette marche n'est dans les tours communs qu'une tringle de bois soulevée par l'extrémité la plus éloignée de l'ouvrier, par une corde attachée de l'autre bout à une perche qui pend du haut du plancher. Voyez Tour.
Marche du loup, (Vénerie.) c'est ce qu'on appelle en vrais termes, piste ou voie, faux marché, la biche y est sujette dans le cours de douze à quinze pas.
Marche, terme de Blason. Le P. Menetrier dit qu'il est employé dans les anciens manuscrits pour la corne du pié des vaches.
Marche, (Géog.) ce mot, dans la basse latinité, est exprimé par marca, marchia, & signifie limites, frontieres ; c'est pourquoi M. de Marca a intitulé ses savantes recherches sur les frontieres de l'Espagne & de la France, marca hispanica. Le seigneur qui commandoit aux frontieres étoit nommé marcheus ; de ce mot s'est formé celui de marchis, que nous disons aujourd'hui marquis, & que les Allemands expriment par margrave. Voyez Margrave.
Dans les auteurs de la basse latinité ; marchani & marchiani, sont les habitans de la frontiere. On a aussi nommé marchiones, des soldats employés sur la frontiere, & avec le tems ce mot a été affecté aux nobles, qui aprés avoir eu un gouvernement sur la frontiere qui leur donnoit ce titre, l'ont rendu héréditaire, & ont transmis à leurs enfans mâles ce gouvernement avec le titre. Enfin la qualification de marquis a été prise dans ces derniers tems en France par de simples gentilshommes, & même par des roturiers ennoblis, qui n'ont rien de commun avec le service, ni avec les frontieres de l'état. Voyez Marquis. (D. J.)
Marche, la, (Géog.) Marchia gallica, province de France, avec le titre de comté. Elle est bornée au septentrion par le Berry, à l'orient par l'Auvergne, à l'occident par le Poitou & l'Angoumois, & au midi par le Limousin, dont elle a autrefois fait partie, étant même encore à présent du diocèse de Limoges.
Son nom de Marche lui vient de ce qu'elle est située sur les confins ou marches du Poitou & du Berry. Elle a été réunie à la couronne par François I. l'an 1531.
La Marche a environ 22 lieues de longueur, sur 8 ou 10 de largeur. Elle donne du vin dans quelques endroits & du blé dans d'autres ; son commerce consiste principalement en bestiaux & en tapisseries que l'on fait à Aubusson, Felletin, & autres lieux.
Elle est arrosée par la Vienne, le Cher, la Creuse & la Cartempe.
On la divise en haute & basse, & on lui donne Guéret pour capitale. (D. J.)
Marche, (Géog.) petite ville, ou bourg de France, au duché de Bar, sur les confins de la Champagne, entre les sources de la Meuse & de la Saone, à 13 lieues de Toul. Long. 23. 26. lat. 48. 2. (D. J.)
Marche, (Géog.) petite ville des Pays-bas, au duché. de Luxembourg, aux confins du Liégeois, entre Dinant & la Roche, dans le petit pays de Famène. M. de Lisle ne devoit pas dire comme le peuple, Marche ou Famine. Long. 23. 15. lat. 50. 13. (D. J.)
Marche Trévisane, la, (Géograph.) province d'Italie, dans l'état de la république de Venise, bornée E. par le Frioul, S. par le golfe le Dogat, & le Padouan, O. par le Vicentin, N. par le Feltrin & le Belunese. On appelle cette province Marche trévisane, parce que dans la division de ce pays-là, sous les Lombards, l'état de Venise étoit gouverné par un marquis dont la résidence ordinaire étoit à Trévise (Trevigio). La Marche avoit alors une plus grande étendue qu'aujourd'hui. Sa principale riviere est la Piave ; mais elle est entrecoupée d'un grand nombre de ruisseaux : ses deux seules villes sont Trévise & Ceneda. (D. J.)
Marche, la, (Géog.) c'est ainsi que les François nomment une province maritime de l'Ecosse septentrionale, que les Anglois appellent Mers. Voyez Mers. (D. J.)
Wiktionnaire
Nom commun 2 - français
marche \ma??\ féminin
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Ensemble de pas réalisés pour se déplacer.
- Après les heures d'une marche pénible, le voyageur s'assied tristement. ? (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Ce fut en l'année 574 que les troupes du roi d'Austrasie, après plusieurs jours de marche, arrivèrent près d'Arcis-sur-Aube.? (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe ? Guerre civile ? Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d'Édition, 1965)
- À ce tronc si court sont attachés des membres d'une longueur gigantesque : l'enjambée faite est ainsi profitable à une marche fort rapide ; [?]. ? (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Pataud, toujours un tantinet grotesque, il avait repris sa marche de long en large [?]. ? (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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(Musique) Musique au rythme régulièrement cadencé, permettant de régler ou d'accompagner le déplacement d'un cortège lors d'une procession, d'un défilé ou d'une parade.
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La première fois que la marche fut jouée devant les officiers autrichiens, ces derniers ont spontanément commencé à taper la pulsation de la musique avec leurs mains et leurs pieds à l'écoute du refrain. ? (Marche de Radetzky sur l'encyclopédie Wikipédia
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La première fois que la marche fut jouée devant les officiers autrichiens, ces derniers ont spontanément commencé à taper la pulsation de la musique avec leurs mains et leurs pieds à l'écoute du refrain. ? (Marche de Radetzky sur l'encyclopédie Wikipédia
- (Musique) Forme courte de marche harmonique.
- (Musique) Touche diatonique dans les instruments de musique à clavier.
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Trajet réalisé à pied.
- Après une longue marche nous arrivâmes à une espèce de broussaille, à des boyaux un peu plus creusés, et à un abri de capitaine, qui n'était guère solide. ? (Alain, Souvenirs de guerre, page 125, Hartmann, 1937)
- En moins de dix heures nous avions parcouru 15 milles danois (115 kil.), y compris notre marche pédestre à travers les laves. ? (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 223)
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Mouvement d'un véhicule, ou d'une troupe en déplacement.
- Le train est en marche.
- Cette marche avait pour but de s'assurer si l'ennemi, signalé à Vouziers et à Grandpré, ne rétrogradait pas vers Stenay ou s'il continuait sa marche sur Paris. ? (Vicomte Ulric-Guelfe de Civry, Un engagement de cavalerie, le combat de Buzancy, 27 Août 1870, Londres : Arliss Andrews, 1878)
- [?] quelle campagne ! [?] des marches, des contre-marches, une descente en Crimée, une bataille à Alma [?]. ? (Comtesse de Ségur, L'Auberge de l'Ange-Gardien, 1888)
- Mais sa marche était lente et inégale ; poursuivie par l'ennemi, dont les bâtiments légers la harcelaient, elle vit son arrière-garde coupée le 21 juillet. ? (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- Ellipse de régiment de marche.
- Brave homme, dans tous les sens du mot, il eût sans doute brillé à Bouvines ou, en des temps plus récents, au 48e de marche, mais sa vie de gentilhomme campagnard l'enlisait peu à peu dans la chasse, les bocks à l'estaminet et le lit des filles de ferme, le tout sans déplaisant excès. ? (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 318)
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(Mathématiques) Cheminement suivi depuis la racine d'un arbre binaire, le long des arêtes, jusqu'à un sommet donné.
- Cet arbre permet une représentation visuelle de l'ensemble des suites de Fibonacci aléatoires dont les deux premiers termes sont égaux à 1 via les « marches » possibles dans l'arbre. [...] À chaque marche correspond une suite, à chaque suite correspond une marche. ? (Benoît Rittaud, Quand les maths se font discrètes, Éditions Le Pommier, Paris, 2008, page 105)
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Manifestation sous forme de défilé pour attirer l'attention ou soutenir une cause.
- Marche silencieuse.
- Marche pour la paix.
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Fonctionnement d'une machine, d'un système quelconque.
- En écrivant le récit de mes premières années d'épreuves, alors que la marche des événements se déroulait, mes yeux bien souvent ont cherché les vôtres. ? (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Malgré la marche extrêmement régulière du moteur, malgré son déploiement absolu de puissance, j'ai dû arracher le manche de toute la force de mes deux bras. ? (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Procédure de fonctionnement.
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Ensemble d'étapes nécessaires pour atteindre un but, pour réaliser un résultat voulu; une marche à suivre.
- Pour atteindre ce but tous les moyens ne sont pas indifférents ; il y a des lois à observer et une marche rationnelle à suivre. ? (Jean Déhès, Essai sur l'amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
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(Architecture) Surface plane surélevée qui constitue l'un des degrés d'un escalier, sur laquelle on pose le pied pour monter ou descendre.
- Une femme à l'aspect farouche, avec des yeux noirs et une tête brune échevelée, était assise sur les marches, dorlotant un bébé ; [?]. ? (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 382 de l'édition de 1921)
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On prit un escalier de bois. Puis on suivait un couloir. Soudain l'on butait contre une marche, et la femme disait aussitôt :
? Attention ! Il y a une marche !
Trois pas plus loin le pied vous manquait. On se retenait avec effroi. Et la femme disait :
? Attention ! Vous avez une marche à descendre ! ? (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 82-83) - La jeune fille apparut comme il descendait les dernières marches du perron, encadrée par les branchages délicats des rosiers et des mimosas. ? (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Au bas de l'escalier, un homme venait à sa rencontre. Il avait mis le pied sur la première marche. Gaspard n'était séparé de lui que par une douzaine de degrés. ? (André Dhôtel, Le Pays où l'on n'arrive jamais, 1955)
-
(Figuré) (Par extension) Degré de difficulté.
- Côté utilisateur, mettre en ligne une vidéo sur PeerTube est aussi simple et rapide que sur YouTube. Côté administrateur, il est vrai qu'il faut certaines connaissances techniques. La marche à l'entrée reste compliquée, mais pas insurmontable. ? (Pierre-Yves Gosset, PeerTube : "Le logiciel libre est une alternative crédible à l'hyperpuissance des GAFA", La Tribune, 15 octobre 2018 ? lire en ligne)
- Pour avancer sur le sujet des rémunérations, la marche sera haute. Le second groupe de travail l'évalue à 2,4 milliards d'euros par an. ? (David Larousserie, Le blues des chercheurs français, Le Monde. Mis en ligne le 14 octobre 2019)
-
Ouvrage spécifiant les usages de composition orthotypographique d'un éditeur, d'une société ou d'un organisme ; partie proprement orthotypographique d'un manuel de style.
- La marche maison de la Direction générale de la traduction et de l'Office des publications officielles de la Commission et des Communautés européennes est le Code de rédaction interinstitutionnel.
- Les correcteurs, dont la première fonction consiste à faire respecter la langue, l'orthographe, la typographie, la syntaxe, sont aussi responsables de faire appliquer (et de faire évoluer, voire de créer) ce que l'on appelle la marche du journal. La marche est constituée d'un ensemble de décisions qui font partie de ce qui distingue dans sa forme un journal d'un autre. ? (Muriel Gilbert, Au Bonheur des fautes, Vuibert, Paris, 2017)
Nom commun 1 - français
marche \ma??\ féminin
-
(Vieilli) Province frontière, dirigée par un marquis.
- Mais Salomon rassemble tous les « ultras » de l'époque et annexe les marches armoricaines jusqu'alors occupées de fait par ses prédécesseurs ; [?]. ? (Yann Poupinot, Les Bretons à l'heure de l'Europe, Nouvelles Éditions Latines, 1961, page 29)
- Toute région se trouvant proche d'un pays hostile.
- En définitive, on ne peut plus considérer que le territoire s'étendant à l'ouest de la Mayenne fut de tout temps une marche déserte. ? (Jacques Naveau, Recherches sur Jublains et sur la cité des Diablintes, Documents archéologiques de l'Ouest, Conseil général de la Mayenne, 1997, page 37)
Trésor de la Langue Française informatisé
MARCHE1, subst. fém.
[Souvent sous la forme marche(-)frontière]MARCHE2, subst. fém.
Marche au Scrabble
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Informations sur le mot marche - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.
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Les mots proches de Marche
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Les citations avec le mot Marche
- Les deux adversaires pouvaient marcher l'un sur l'autre entre les banquettes et s'arquebuser à leur aise. Jamais duel ne fut plus facile à régler.Auteur : Jules Verne - Source : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)
- Une tortue mérite plus d'estime que certains réactionnaires conservateurs. Au moins elle marche.Auteur : Jean Louis Auguste Commerson - Source : Pensées d'un emballeur (1851)
- Bien écrire, c'est comme marcher droit.Auteur : Louis Aragon - Source : Traité du style (1928)
- Il faut arrêter de penser que la télévision est un seul marché de masse.Auteur : Christine Ockrent - Source : Les dossiers de l'Audiovisuel
- Marcheret, taciturne, avalait cul sec de grandes rasades de cognac.Auteur : Patrick Modiano - Source : Les Boulevards de ceinture (1972)
- Les premiers développements de l'enfance se font presque tous à la fois. L'enfant apprend à parler, à manger, à marcher à peu près dans le même temps. C'est ici proprement la première époque de sa vie.Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), I
- Je marche sur un chemin qui ne mène à rien, sauf à des clairières imprévuesAuteur : Philippe Sollers - Source : Les Voyageurs du Temps
- Que jamais plus grande folle que Jeanne Eyre n'avait marché sur la terre, que jamais idiote plus fantasque ne s'était bercée de doux mensonges et n'avait mieux avalé un poison comme si c'eût été du nectar.Auteur : Charlotte Brontë - Source : Jane Eyre (1847)
- Depuis des mois, ils apprennent à être des funambules. Rester maître de soi et pourtant lâcher prise, c'est sur ce fil-là qu'ils vont devoir marcher.Auteur : Claudie Gallay - Source : L'Amour est une île (2010)
- Les femmes font marcher les hommes et le commerce.Auteur : Albert Willemetz - Source : Sans référence
- L'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication.Auteur : Henri Bergson - Source : L'Evolution créatrice (1907)
- Oui, Stuart Engstrand [...] Il n'est pas bien connu ici, et aux USA, on le considère un peu comme un type qui écrit pour le peuple, non ? Mais moi je trouve que c'est bon ; il écrit des trucs simples. Il raconte des histoires simples. Des types qui ont envie de belles filles, et qui se marient avec elles. Et comme elles sont belles, ça ne marche pas très bien. Mais les types sont des durs, pas comme ici. Alors ils finissent toujours par avoir raison.Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : Le procès-verbal (1963)
- Et comme il n'est point de but atteint, ni de cycle révolu, ni d'époque achevée, sinon pour les historiens qui t'inventeront ces divisions, comment saurais-tu qu'est à regretter la démarche qui n'a pas encore abouti et qui n'aboutira jamais — car le sens des choses ne réside point dans la provision une fois faite que consomment les sédentaires, mais dans la chaleur de la transformation, de la marche, ou du désir.Auteur : Antoine de Saint-Exupéry - Source : Citadelle (1948)
- À la terrasse d'un café, le bruit des voitures, le manège des gens qui marchent, et même les conversations alentour, même les musiques d'ambiance qui autrefois m'irritaient, tous ces phénomènes simples, monotones, réguliers, prévisibles, sont devenus pour mon attention des points de fixation beaucoup plus sûrs que la solitude d'un bureau ou d'une chambre où je sais que l'infini est à la portée de ma paresse, des mes fantaisies et de ma mauvais volonté.Auteur : Maël Renouard - Source : Fragments d'une mémoire infinie (2016)
- Le gouvernement est stationnaire, l'espèce humaine est progressive. Il faut que la puissance du gouvernement contrarie le moins qu'il est possible la marche de l'espèce humaine.Auteur : Benjamin Constant - Source : Réflexions sur les constitutions
- Ce qui est bon marché est cher, si l'on pouvait s'en passer.Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe
- Quant à moi, je marche parmi vous en Dieu incorruptible, affranchi de la mort à jamais.Auteur : Empédocle - Source : Purifications, 112, 4
- Au fond, toute âme humaine est cela: une fragile lumière en marche vers quelque abri divin, qu'elle imagine, cherche et ne voit pas.Auteur : André Maurois - Source : Le Cercle de famille (1932)
- L'amour, c'est censé marcher tout seul quand on a trouvé la bonne personne... Auteur : Aurélie Valognes - Source : En voiture, Simone !
- Je hais les mouches, leur vol est une aberration, une dérision du vol - à quoi bon voler, d'ailleurs, quand on sait marcher au plafond?Auteur : Eric Chevillard - Source : Le vaillant petit tailleur (2004)
- La vertu marche sur deux jambes, l'abstention du mal et la pratique du bien; aussi boite-t-elle souvent.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- La seule force qui ait toujours raison, mes amis, c'est celle de la vérité. Celui qui est sincère, est puissant; celui qui veut tromper, est faible: car la bonne foi marche en compagnie avec le bon droit, et la fausseté a partout une position fausse.Auteur : Laurent-Pierre de Jussieu - Source : Simon de Nantua, ou le marchand forain (1818)
- L'évidence et la certitude de l'intuition ne sont pas seulement requises pour les simples énonciations, mais aussi pour toute espèce de démarche discursive.Auteur : René Descartes - Source : Les Règles pour la direction de l'esprit (1628), Règle III
- Référendum: les référendums sont à la politique ce que les demandes d'augmentation de capital sont aux assemblées d'actionnaires; quand une affaire marche mal, on met le peuple dans le coup.Auteur : Paul Morand - Source : Journal inutile 1968-1972, 29 mars 1972
- Toute chose est en marche vers sa destruction,
Seul notre amour ignore le déclin;
Il n'a ni lendemain, ni hier;
En sa course il ne s'éloigne jamais de nous
Mais garde fidèlement son jour premier, dernier et éternel.Auteur : John Donne - Source : L'anniversaire
Les citations du Littré sur Marche
- Et ce qui chiet du bois sec ou [au] flum, nous vendent les marcheans en ce païsAuteur : JOINV. - Source : 220
- L'on marche sur les mauvais plaisants ; et il pleut par tous pays de cette sorte d'insectesAuteur : LA BRUY. - Source : V
- Ils avoient signé certifficat à M. de Vieilleville, de ne marcher que pour le service du royAuteur : CARL. - Source : VIII, 35
- Lui [La Châtre] toujours à crier : Les voilà, à moi, marche ici ! et choses pareilles, et toujours à estocader et à ferraillerAuteur : SAINT-SIMON - Source : 216, 165
- Messire Olivier de la Marche estoit ney de la conté de BourgongneAuteur : COMM. - Source : I, 1
- [Un écuyer du comte de Mont-Ventadour livrant le château pour 6000 fr. à Geffroy Tête-Noire] il mit en son marché que son maistre n'auroit jà mal, et le mettroit-on hors du chastel debonnairementAuteur : Jean Froissard - Source : II, II, 47
- Il fit marcher ses gens en bataille plus longue que largeAuteur : AMYOT - Source : Lysand. 53
- Il feit marcher les siens contre les Lacedaemoniens, qui avoient les flancs desnuez de gens de chevalAuteur : AMYOT - Source : Philop. 16
- Voiant que sur le branle la trouppe du roi qu'il voioit ne pardonneroit pas la desmarche [retraite]Auteur : D'AUB. - Source : ib. II, 454
- Il n'aura jà bon marché qui ne le demandeAuteur : COTGRAVE - Source :
- En achevant ces mots, d'une démarche fière Il s'approche du roi couché dans la poussièreAuteur : Jean Racine - Source : Théb. V, 3
- Il [le roi] marche vers Tholus, et tes flots [les flots du Rhin] en courroux Au prix de sa fureur sont tranquilles et douxAuteur : BOILEAU - Source : Ép. IV
- Les enfants de Clovis n'ayant pas marché dans les voies que saint Remi leur avait prescrites, Dieu suscita une autre race pour régner en FranceAuteur : BOSSUET - Source : Polit. VII, VI, 14
- Marchez aux champs, suscitez vos guydons, Faictes sonner trompes, fiffres, bedonsAuteur : J. MAROT - Source : V, 65
- Ce que bien connoissant, Vluzalis scie de l'arriere [rame de manière à faire marcher la galère par l'arrière]Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 83
- Et feit marcher l'armée quant et quantAuteur : COMM. - Source : VI, 5
- Marcher d'une demie lieue devant quelqu'unAuteur : MONT. - Source : I, 232
- Conseillé fut que .... les lointains des lointaines marches d'Auvergne, du Dauphiné .... s'en retourneroient tout bellement en leur paysAuteur : Jean Froissard - Source : II, II, 203
- Allegans que ceulx d'Athenes leur avoient defendu leurs ports, leurs estappes [leurs marchés], et tout commerce ettrafic ès lieux de leur obeïssanceAuteur : AMYOT - Source : Péric. 56
- Soutiens d'un malheureux la marche chancelanteAuteur : Voltaire - Source : Scythes, IV, 6
- Avant que nous lier, il faut nous mieux connaître ; Et nous pourrions avoir telles complexions Que fous deux du marché nous nous repentirionsAuteur : Molière - Source : Mis. I, 2
- Le réveille-matin eut la gorge coupée ; Ce meurtre n'amenda nullement leur marchéAuteur : Jean de La Fontaine - Source : Fab. V, 6
- Tel qu'à vagues épandues Marche un fleuve impérieux, De qui les neiges fondues Rendent le cours furieuxAuteur : MALH. - Source : II, 2
- Démétrius les dénombra, comme dans un marché l'on compte les esclavesAuteur : Montesquieu - Source : Esp. III, 5
- La raison pour marcher n'a souvent qu'une voieAuteur : BOIL. - Source : Art p. I
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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 16h18

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