La définition de Clou du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Clou
Nature : s. m.
Prononciation : klou
Etymologie : Picard, cleu ; bourguig. clô ; wallon, lâ ; rouchi, clau ; provenç. clau ; espagn. clavo ; portug. cravo ; ital. chiavo ; du latin clavus, de même radical que clavis (voy. ).
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de clou de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
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La définition de Clou
Sorte de petite cheville de fer ou d'autre métal, à pointe et à tête. Enfoncer des clous avec le marteau. Pendre quelque chose à un clou. Rabattre un clou.
Toutes les définitions de « clou »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Petite tige de fer ou d'autre métal, qui a une pointe et ordinairement une tête et qui sert à fixer ou à pendre quelque chose. Clou bien pointu. Clou doré. Clou à tête, sans tête, à grosse tête, étêté. Clou à crochet. Clou à mettre sous des souliers. Attacher avec des clous. Ficher, cogner, enfoncer, faire entrer un clou. Arracher un clou. Pendre quelque chose à un clou. River un clou. Rabattre un clou. Le fer de ce cheval ne tient qu'à un clou. Clous d'or, clous d'argent, clous d'acier, Petites pointes d'or, d'argent ou d'acier, dont on pique des boîtes, des étuis, etc., pour les orner. Cela ne tient ni à fer ni à clou. Voyez FER. Fig., Il ne tient ni à clou ni à cheville, se dit de Quelqu'un dont la santé est très délicate. Il ne manque pas un clou à cette maison, Il n'y manque rien. Popul., Mettre une chose au clou, Renoncer à s'en servir, et aussi La mettre en gage au Mont-de-Piété. Pop., Être au clou, en termes militaires, Être puni de la salle de police. Fig. et fam., Compter les clous de la porte, Attendre longtemps à une porte. Fig. et fam., Être gras comme un cent de clous, Être fort maigre. On dit aujourd'hui Être maigre comme un clou. Fig. et fam., River à quelqu'un son clou, Lui répondre fortement, vertement, de manière qu'il n'ait rien à répliquer. S'il me vient dire cela, je lui riverai son clou. Fig. et fam., Un clou chasse l'autre. Voyez CHASSER. Fig. et fam., Cela ne vaut pas un clou, Cela ne vaut rien. Fig. et fam., C'est le clou de la fête, C'est la partie la plus attrayante d'un spectacle, ce à quoi le succès semble attaché. En termes de Botanique, Clou de girofle. Voyez GIROFLE. Il est employé aussi comme Nom vulgaire du furoncle. Il lui est venu un clou. Son clou est percé, a percé.
Littré
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1Sorte de petite cheville de fer ou d'autre métal, à pointe et à tête. Enfoncer des clous avec le marteau. Pendre quelque chose à un clou. Rabattre un clou.
On dit d'un bâtiment neuf ou de celui qui est en bon état, qu'il n'y manque pas un clou.
Fig. Il lui manque, il lui faut un clou, c'est-à-dire il est un peu fou?: on sous-entend à son armet, employé jadis pour tête.
Planter son clou, s'établir à demeure quelque part.
Familièrement. Cela ne vaut pas un clou à soufflet, je n'en donnerais pas un clou à soufflet, c'est-à-dire cela n'a aucune valeur.
Si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir
, Molière, Préc. ridic. 10.Mais à quoi les v?ux d'un blaireau des Alpes peuvent-ils servir?? Ceux de l'univers entier ne servent pas d'un clou à soufflet
, Voltaire, Lett. d'Argental, 24 nov. 1774.River un clou, rabattre avec le marteau la pointe qui dépasse l'épaisseur d'une planche?; et fig. River à quelqu'un son clou, lui répliquer vertement.
Vous avez fort bien fait de lui river son clou?; C'est bien à faire à lui de vous appeler fou
, Regnard, Distrait, IV, 7.Populairement. Mettre une chose au clou, renoncer à s'en servir, et aussi la mettre en gage.
Populairement. Compter les clous de la porte, rester à attendre à une porte.
Gras comme un cent de clous, se dit de quelqu'un fort maigre.
Cela ne tient ni à fer ni à clou, se dit d'une chose qui sert à meubler, mais qui n'est point scellée dans la muraille?; et fig. Cela ne tient ni à fer ni à clou, se dit d'un travail sans solidité, d'une affaire qui n'est pas sérieusement conclue.
Vous savez que notre cardinal l'est à fer et à clou
, Sévigné, 226. - 2 Terme de vétérinaire. Clou de rue, maladie locale qui survient chez les chevaux ou autres gros bestiaux, lorsqu'un clou ou tout autre corps étranger a pénétré dans la sole de corne, dans la sole charnue, et quelquefois jusqu'à l'os du pied.
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3 Terme de botanique. Bouton non développé des fleurs de certaines plantes?: ainsi les clous de girofle sont les boutons du giroflier cueillis avant le développement des fleurs.
Absolument, clou se dit pour clou de girofle. Acheter de la muscade et du clou.
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4Furoncle.
Je suis fâché de votre clou et je vous en plains?; mais, à ce que je puis juger, ce n'est rien au prix de celui que j'ai
, Voiture, Lett. 105.Le roi eut un anthrax au cou qui ne parut d'abord qu'un clou, mais qui donna beaucoup d'inquiétude
, Saint-Simon, 38, 184. - 5 Terme de médecine. Clou hystérique, douleur vive, bornée à un point très circonscrit de la tête, et affectant les femmes sujettes aux accès hystériques.
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6Amas de petites pierres dans une veine de charbon de terre.
N?ud dans la pierre ou le marbre.
PROVERBE
Un clou chasse l'autre, c'est-à-dire un goût nouveau, une passion nouvelle fait oublier l'ancienne?; se dit aussi en parlant des personnes qui se succèdent ou se supplantent.Comme vous savez, madame, qu'un clou chasse l'autre, il a fallu que la passion que j'ai pour vous ait cédé à une nouvelle qui m'est survenue et qui, si elle n'est plus forte, est pour le moins à cette heure plus pressante
, Voiture, Lett. 104.
HISTORIQUE
XIe s. Cheent li clou [des escuz], se peceient les boucles
, Ch. de Rol. CCLXI.
XIIe s. À trois clos d'or [il] ferma [fixa] son gonfanon
, Ronc. p. 71. Isaias cumandad que l'um figes [figues] li portast, si en fist un emplastre, e fist là metre sur un clou que li reis out ù il se duleit
, Rois, 417. Et prent l'espieu à or resplendissant, à cinq clox d'or l'ensaigne bauliant
, Raoul de C. 20.
XIIIe s. Si [elle] saignoit com ce fust perceüre de clo
, Berte, XXXII. Sa coroie, Dont li cloet [petits clous] sont delié
, Ren. 29826. Et par un ais cui ert fendue [où il y avait une fente], Vit la viele au clou pendue
, ib. 12260. Li clou furent d'or esmeré [purifié], Qui erent el tissu doré
, la Rose, 1089.
XIVe s. Car tuit estoient mal traitié?; Boces avoient et grans clos Dont on moroit?
, Machaut, p. 73.
XVe s. Le comte de Charolois, qui estoit jeune et vert, et dur malement à ployer, les [les villes de la Somme] eust pu tenir à fer et à cloux, en non tost les restituant à la premiere demande
, Chastelain, Chr. des ducs de Bourg. II, ch. 31. On le met à un sac à part, Et le laisse-on pendre au clou
, Coquillart, Droits nouv. Il la tient à fer et à clou [il y tient beaucoup]
, Louis XI, Nouv. XXII. La sentence definitive en est taillée de demourer pendue au clou
, Louis XI, ib. XCII.
XVIe s. Dieu tient le clou du gouvernail, pour tourner leurs effors à executer ses jugemens
, Calvin, Instit. 160. Les katholiques se plaignoient de ce que Montauban, Sancerre, etc. faisoient compter les cloux de leurs portes aux garnisons qu'on leur envoyoit
, D'Aubigné, Hist. I, 261. Un clou repousse l'autre?; en la mesme façon Tu auras vers pour vers et chanson pour chanson
, Ronsard, Élég. 33. Clou, nommé du vulgaire cor, est durillon qui vient aux jointures des orteils
, Paré, V, 21. Cloux de girofle
, Paré, VII, 13. Les vulgaires appellent les charbons clouds, parce que la matiere d'iceux cause douleur semblable comme si un cloud estoit fiché à la partie
, Paré, XXIV, 36. Et pendant le procès les bons maris demourerent en la prison, attendans la sentence diffinitive qui, pour le nombre infini d'eulx, en est taillée de demourer pendue au clou
, Marguerite de Navarre, Nouv. XCII. Il sembloit que cette ordonnance, tant de fois reiterée, eut esté, comme l'on dit, fichée à cloux de diamans
, Pasquier, Recherches, liv. III, p. 237, dans LACURNE.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
CLOU. Ajoutez?:Cette locution ne s'expliquerait-elle pas par le texte suivant, en un sens qui ne se présente pas tout d'abord?: Il [le pin maritime] la doit [sa ténacité] peut-être à la lutte constante qu'il a dû soutenir contre le vent violent de la mer, et, comme cela arrive pour l'homme, l'adversité l'a rendu fort?; le clou ou la cheville ne résiste pas aux vibrations dans le pin du Nord [il ne tient donc ni à clou ni à cheville]?; le pin maritime a la fibre solide et retient le clou et la cheville
, Enquête sur les incendies des Landes, p. 404, 1873.
Après que la pointe supérieure et la pointe inférieure d'un diamant ont été plus ou moins abattues à la meule, on a le diamant à la table?; si les pointes n'ont été que légèrement abattues, on l'appelle table profonde, ou clou, suivant l'expression française plus exacte, Revue Britannique, juill. 1876, p. 116.
HISTORIQUE
XIVe s. Ajoutez?: Furunculus, gallice clou
, H. de Mondeville, ms. latin, 7139, f° 184.
Encyclopédie, 1re édition
* CLOU, s. m. (Art méch.) petit ouvrage en or, ou argent, ou fer, ou cuivre, à pointe par un bout & à tête par l'autre, dont le corps est rond ou à face, mais va en diminuant de la tête à la pointe, & dont la tête est d'un grand nombre de formes différentes, selon les usages auxquels on le destine. Les clous en fer se forgent ; les autres se fondent : la fabrication de ces derniers n'a rien de particulier ; c'est un ouvrage de Fondeur très-commun. Nous allons expliquer comment on fabrique les clous en fer : nous observerons d'abord qu'il y en a de deux sortes, les clous ordinaires, & les clous d'épingles.
Des clous ordinaires. On donne le nom de Cloutier tout court, aux ouvriers qui font ces clous. Les outils du Cloutier sont en petit nombre : ils consistent en une forge, autour de laquelle on pose des blocs ou billots qui servent de base au pié d'étape, à la cloüiere ou cloutiere, & au ciseau. Voy. la vignette.
Le pié d'étape, qu'on voit Planche du Cloutier, figure 21. en A, est une espece de tas ou d'enclume, dont un des côtés est quelquefois terminé en bigorne : cet instrument est ordinairement tout de fer ; mais pour être bon & durable, il vaut mieux que la tête en soit acérée & trempée. La place est une espece de coin émoussé, dont la partie supérieure est applatie & un peu inclinée. Voyez cet outil, même Pl. en B. La cloüiere est une espece de bille de fer, d'un pouce en quarré, & de la longueur de dix pouces ; à deux pouces ou environ d'un de ses bouts, est un trou quarré dont les bords excedent un peu sa surface : c'est dans ce trou qu'on fait entrer le bout de fer forgé & coupé qui doit former le clou, pour en façonner la tête au marteau. Il y a des cloüieres dont les trous sont plus ou moins grands, ronds ou quarrés, ou de toute autre figure, selon la différence des clous qu'on se propose de fabriquer. Les cloüieres pour clous à tête ronde, sont différentes des autres : les rebords du trou en sont un peu arrondis ; la cloüiere est plantée dans le pié d'étape ou d'étable de la longueur d'environ cinq pouces, & son autre bout porte d'environ un pouce sur la place. Voy. les fig. 22. 25. 26. La premiere montre la cloüiere montée d'un bout dans le pié d'étable ou d'étape, & de l'autre appuyée sur le bord de la place : en-dessous on voit un ressort dont l'usage est de repousser en en-haut le clou quand il est formé. Pour chasser le clou du trou de la cloüiere, on frappe en-dessous ce ressort avec le marteau. On voit fig. 25. le clou coupé, mais tenant encore à la verge ou baguette, & présenté par la pointe au trou de la cloüiere, où l'ouvrier le laisse enfoncé en rompant la partie par laquelle il tient à la baguette. Et la figure 26. représente le clou dans la cloüiere prêt à être frappé avec le marteau 23, pour en façonner la tête. La cloüiere est acerée & trempée. L'enclume est la même qui se voit chez tous les ouvriers en fer.
Voici la maniere dont les outils du Cloutier sont disposés : ils sont rassemblés sur un même billot, comme on voit fig. 22. en A, B, C, D. La cloüiere entre dans une mortaise pratiquée à la partie supérieure du pié d'étape ; elle est arrêtée dans cette mortaise par deux coins de fer, placés l'un en-dessus & l'autre en-dessous : le premier à la partie antérieure, le second à la partie postérieure. Son autre extrémité est posée sur la place à un des bouts ; le pié-d'étape & la place sont fermement établis dans le bloc, où on les raffermit à coups de masse quand ils sont dérangés. On applique, comme nous avons dit, aux petites cloüieres une espece de ressort fixe dans la mortaise du pié-d'étape ; on fixe quelquefois une petite fiche de fer à la partie de ce ressort, qui répond au trou de la cloüiere : cette fiche doit entrer dans ce trou, & elle sert à chasser le clou hors de la cloüiere, ce qui se fait en frappant du marteau contre le ressort ; ce qui n'a lieu que pour les petits clous.
On se sert pour les clous de fer en verge, de Berri & d'Anjou ; les paquets sont ordinairement de cinquante livres. Pour commencer le travail des clous, on coupe chaque verge en deux, trois, ou quatre morceaux ; comme le fer qu'on employe est cassant, on n'a pas beaucoup de peine à le couper ; il suffit de poser l'endroit où on veut le casser, sur une des carnes de l'enclume & de frapper dessus un coup de marteau ; on met chauffer dans la forge deux ou trois de ces morceaux à la fois, afin de travailler sans cesse, & que l'un soit chaud quand on quitte l'autre. Quand le fer est chaud, on l'étire : l'étirer, c'est le forger pour en faire la lame ; c'est ainsi qu'on appelle la partie qui doit former le corps du clou. On prépare la lame sur la place, on en forme la pointe ; & quand la pointe est faite, on pare : parer le clou, c'est l'unir & le dresser sur le pié-d'étape. Quand il est paré, on le coupe : le couper, c'est présenter le morceau de fer sur le tranchant du ciseau, & y faire entrer ce tranchant d'un coup de marteau assez vigoureux, pour que la séparation soit presque faite. On frappe la partie coupée contre le pié-d'étape, pour en faciliter encore la rupture, & l'on met la partie coupée dans la cloüiere pour la rabattre : rabattre, c'est former la tête sur la cloüiere. La tête ne se fait pas de même dans tous les clous. Pour un clou à tête plate, on se contente de donner plusieurs coups sur la partie de fer qui excede la cloüiere, observant que tous les coups tombent perpendiculairement à cette partie. Pour un clou à tête ronde, après avoir frappé deux ou trois coups en tout sens, on se sert de l'étampe. Pour un clou à tête à diamant, chaque coup devant former une face, & toutes les faces de la tête étant inclinées les unes aux autres, il faut que les coups soient inclinés à la portion excédente qui doit former la tête ; il est même évident que les inclinaisons différentes des coups de marteau donneront à la tête différentes formes. Pour un clou à deux têtes, on étire le clou à l'ordinaire, on applatit la partie qui doit former la tête, on la coupe, on la rabat, on lui donne quelques coups de marteau vers les extrémités, sans toucher au milieu. Pour les clous à glace, on étire, on pare, on coupe, & le clou est fait. Pour les clous à sabords, on étire, on pare, on coupe ; on observe en coupant de laisser un peu forte la partie qui doit faire la tête ; on place le clou dans une cloüiere à trou quarré ; & comme la tête doit être à quatre faces & se terminer en une pointe assez aiguë, les coups qui la rabattent doivent être frappés très-inclinés : on appelle clous de sabords, ceux qui ont la forme qu'on voit aux clous de crucifix. Pour les clous à cheville, on s'y prend d'abord comme pour les clous à deux têtes, c'est-à-dire qu'on étire, qu'on applatit ce qui doit former la tête, qu'on coupe & qu'on rabat sur deux faces, sans frapper le milieu.
Tous les clous dont nous venons de parler, s'appellent clous d'une seule venue, & on les expédie d'une seule chaude. Il n'en est pas de même des clous à patte, à crochet, à crampons : ceux-ci demandent au moins deux chaudes. A la premiere, on les étire ; & s'il s'agit d'un clou à patte, quand on l'a paré, on applatit la partie qui doit faire la patte, qu'on finit à la seconde chaude. D'un clou à crochet ; on étire la pointe, on applatit l'autre extrémité, on rabat la partie applatie sur le pié-d'étape pour en commencer l'autre branche ; on coupe le clou sur le ciseau, observant de ne pas le couper suivant sa plus grande face ; on essaye de le séparer de sa branche ; & la premiere opération est faite : la seconde consiste à le remettre au feu, à étirer la seconde branche, à la mettre en pointe, à l'étirer assez ; à séparer le clou, à le parer un peu sur le pié-d'étape, & à le finir. D'un clou à crampon ; on suit le même travail pour la premiere branche : quant à la seconde, au lieu de l'étirer, on l'applatit. D'un clou à gond ; on arrondit la seconde branche, observant que son extrémité soit un peu plus petite que sa base, afin de faciliter l'entrée du gond. D'un clou à tête de champignon ; on prend une cloüiere dont la petite éminence soit arrondie en forme de calote ; & quand on rabat la tête, on frappe tout autour, & on lui fait prendre en-dessous la forme de la calote de la cloüiere.
Dans la fabrique de ces différens clous, on se sert de tenailles lorsque les bouts des baguettes sont trop courts ; on resoude ces bouts, & on en refait une verge. Lorsque les clous sont achevés, on a une caisse plus élevée sur le fond que sur le devant ; les cases y sont disposées en gradin, comme celles d'une Imprimerie : on nomme cette caisse l'assortissoire (Voyez dans la vignette), & on y répand les clous selon leurs qualités & leurs noms. On y met la broquette commune, celle qu'on estampe, le clou à ardoise, le clou à bardeau, le clou à crochet, le clou à caboche, à tête de diamant, le clou à river, le clou à champignon, le clou de cheval ordinaire, le clou de cheval à glace, le clou à bande commun, le clou à tête rabattue. Voyez ces différentes sortes, figures 1, 2, 3, 4, 5, 6, &c.
Especes principales de clous. Clou à ardoise, ce sont ceux avec lesquels on attache les ardoises ; ils sont depuis deux jusqu'à trois livres au millier. Clou à bande & à tête rabattue ; ils servent à attacher les bandes sur les roües des carrosses & charrettes : ceux pour les carrosses s'appellent clous à bande ; ceux pour les charrettes, clous à tête rabattue : les plus petits sont de sept livres au millier, & les plus gros de douze livres au millier. Clous à bardeau ou clous legers ; ils sont à l'usage des Selliers, des Bahutiers, des Menuisiers, des Serruriers, &c. ils sont depuis trois jusqu'à quatre livres au millier ; ils ont tous la tête ronde. La broquette sert au Tapissier, au Sellier, au Serrurier, &c. il y en a de quarre onces, de huit onces, de douze onces, d'une livre, de cinq quarts, de six quarts, de sept quarts, & de deux livres au millier. Clou à Chauderonnier, petites lames de cuivre coupées en losanges, & tournées en fer d'aiguillettes, dont les Chauderonniers cloüent leurs ouvrages : pour cet effet ils y pratiquent une tête avec une cloüiere. Voyez la Planche II. du Chauderonnier, fig. 15. CD. Clous à cheval, ce sont ceux dont on ferre les chevaux ; ils sont ou ordinaires, ou à glace : les ordinaires ont la tête plate, les autres l'ont en pointe ; ils sont depuis quatorze jusqu'à vingt-quatre liv. au millier. Clou à Couvreur, voyez Clous à ardoise & à latte. Clous à crochet, ils servent à suspendre ; ils sont depuis six jusqu'à dix livres au millier : ceux-ci s'appellent legers, les gros s'appellent clous à crochet au cent ; ils pesent dix à douze livres de plus au millier, que les legers : ceux qui sont au dessus s'appellent clous de cinquante. Le clou à crochet de 50, qui a le crochet plat, s'appelle clou à bec de canne ou à pigeon. Clou à latte, les Couvreurs s'en servent pour attacher les lattes : ils s'appellent aussi clous à bouche ; ils sont depuis deux jusqu'à quatre livres & demie au millier. Clous à parquet, ils servent aux Menuisiers pour cloüer les parquets, dans lesquels ils se noyent facilement, parce qu'ils ont la tête longue ; ils sont depuis dix jusqu'à trente-cinq livres au millier. Clous à river, ils sont à l'usage des Chauderonniers ; ils ont une tête, mais point de pointe, & leur grosseur est la même par-tout. Clous à deux pointes ou à tête de champignon, ils servent aux Charpentiers dans les gros ouvrages : leur tête a la forme de champignon ; on en voit aux portes cocheres & à celles des granges. Clous à Sellier, ils sont plus petits que les clous de Cordonnier ; & ces ouvriers les employent à cloüer les cuirs sur les bois des carrosses, berlines, & autres voitures. Clous à Serrurier, ils sont depuis quatre jusqu'à huit livres au millier ; ils ont la tête en pointe de diamant ; ils sont faits comme les clous legers, mais ils pesent plus : on les appelle aussi clous communs ; les clous communs pesent le double des clous legers ; & les clous à Serrurier, le double des communs. Clous à soulier, ils servent aux Cordonniers pour ferrer les gros souliers des paysans, des porteurs-de-chaise, &c. il y en a qui pesent depuis deux livres jusqu'à quatre livres au millier, ce sont les plus legers ; les lourds sont ou à deux têtes, ou à caboche. Clous à soufflets, ce sont de très gros clous à tête large, dont on se sert pour cloüer les soufflets des forgerons. Clous sans tête ou pointes ; il y en a de legers ou à la somme, & de lourds ou au poids : les premiers sont depuis trois livres jusqu'à cinq livres au millier ; les autres sont de six livres au millier : ils servent à ferrer les fiches, croisées, & guichets d'armoires. Clous à trois têtes, ils servent aux Cordonniers pour monter les talons des souliers : ils ont deux à trois pouces de long ; la tête en est plate, elle a quatre à cinq lignes de hauteur, elle est divisée en trois par deux rainures ; ces rainures servent à recevoir les tranchans de la tenaille, à les arrêter, & à faciliter l'extraction du clou. Voy. Soulier. Les Cordonniers ont d'autres clous de la même forme, mais moins forts. Voilà les sortes de clous les plus connues ; ce ne sont pas les Cloutiers dont il s'agit ici qui les vendent tous : il y en a qui sont fabriqués & vendus par les Cloutiers d'épingles, qui sont des artistes très-distingués des précédens, comme on verra par ce que nous en dirons dans la suite de cet article.
Il y a encore les clous de rue : c'est ainsi que les Maréchaux appellent les pointes que les chevaux se fichent dans le pié, & qui les font boiter.
Les Lapidaires appellent clou, une cheville fichée dans la table du moulin, près de la roüe à travailler où l'on passe le bois & le cadran. Voyez rs, fig. 6. Planc. du Diamantaire : les Marbriers & Sculpteurs, les n?uds ou parties dures qui se rencontrent dans le marbre : les Bas-lissiers, une cheville ou pince de fer dont ils se servent pour faire tourner leurs ensuples, &c.
Des clous d'épingle. Voici quel est l'attelier & quels sont les outils de ce cloutier. Il a une S ; c'est un fil-de-fer ou d'acier auquel on a donné différens contours, formant des espaces circulaires de différens diametres : ces espaces servent à déterminer le calibre & la grosseur des fils employés pour faire les clous d'épingle. Voyez la Planc. I. du Cloutier, fig. 1. Un engin ou dressoir, qu'on voit Planc. II. fig. 15. C'est une planche de chêne ou d'autre bois, sur laquelle on dispose des clous en zigzag, de maniere cependant que ceux de chaque rang soient tous sur une même ligne : les rangs doivent être paralleles, quoique diversement écartés. Pour se former une idée plus juste de cet instrument, il faut imaginer une planche sur laquelle on a tracé des paralleles à des distances inégales les unes des autres : si l'on suppose chaque ligne divisée en parties égales, & qu'en attachant les clous on ait l'attention de ne pas les faire correspondre à la même division sur les deux lignes correspondantes, & qu'on observe ce procedé sur toutes, on aura la planche préparée pour l'usage auquel on la destine. On fixe l'engin à une table ou à un banc, à l'aide de deux boulons garnis de leurs clavettes. Voyez la fig. 20. Une meule ; l'assortissement de la meule est fait de deux forts poteaux fixés au plancher & dans la terre ; on y en-arbre la roüe de maniere qu'elle puisse tourner librement : cette roüe communique à la meule par une corde qui passe dans une gorge creusée sur sa circonférence, de-là dans une poulie adaptée à l'axe de la meule. La meule est d'acier trempé, elle a depuis trois jusqu'à cinq pouces de diametre, sur deux à trois d'épaisseur ; sa circonférence est taillée en lime. Cette meule & ses dépendances sont portées sur deux petits tourillons de cuivre ou de fer, placés dans deux petits montans ou poupées pratiquées à une base circulaire, qui est fixée fortement sur un bâti composé de deux tretaux & de quelques planches qu'on y attache ; sur cette base, on ajuste une espece de caisse appellée tabernacle. Voyez Planche II. fig. 11. & 12. A, est la partie antérieure supérieure du tabernacle : on voit au milieu un petit chassis de bois garni d'un verre posé d'une maniere inclinée ; il sert à empêcher les étincelles de feu qui s'échappent continuellement de la meule, de frapper les yeux de celui qui affile. La meule & tout son équipage se voyent fig. 11. & 12. on les voit seulement de face avec le banc qui sert de base, dans la fig. 12. Un banc à couper, qu'on a représenté en entier fig. 13. il est composé d'un fort banc & d'une grosse cisaille ; à un des longs & à un des petits côtés, il y a de hautes planches qui servent à retenir les morceaux de fil-de-fer, à mesure qu'on les coupe ; partout ailleurs il y a des rebords, excepté en un endroit qui sert à tirer les pointes : il faut que cet instrument soit disposé de maniere à fatiguer le moins qu'il est possible le coupeur. Un étau ; il est de figure ordinaire : on le voit Plan. II. fig. 14. Un mordant, qu'on voit figure 16. c'est un composé de deux morceaux de fer, dont les têtes sont acérées : ces morceaux circulaires sont assemblés à charniere, & leur mouvement est libre ; on a pratiqué à la tête de chaque branche & en-dehors, une retraite dont l'usage est de retenir le mordant toûjours dans la même situation, lors même qu'on l'ouvre pour en faire sortir la pointe dont on vient de faire la tête. A la partie supérieure & intérieure de la tête du mordant, il y a de petites cannelures propres à recevoir la pointe ; elles sont faites de maniere que l'entrée en est plus large que le bas : ces cannelures se renouvellent à l'aide du poinçon qu'on voit fig. 17. 18. Pour abreger le travail de l'ouvrier, qui seroit contraint d'écarter les deux branches du mordant à chaque tête qu'il voudroit faire, on a placé entre elles un V d'acier dont les extrémités recourbées portent perpendiculairement contre les faces intérieures du mordant ; on met sous le mordant une calote de chapeau, pour recevoir les clous à mesure qu'il en tombe. Voyez, figure 14. le mordant, l'étau, la calote, & le clou prêt à être frappé. Un vannoir, c'est un grand bassin de bois fort plat, qu'on voit Planche I. fig. 7. dans lequel on agite les pointes de laiton ou de fer pour les rendre claires. Un poinçon à étamper (Voyez Pl. II. fig. 21.) ; il est petit & quarré : on a pratiqué à sa base un trou fait en calote. Cela bien compris, il ne sera pas difficile d'entendre la maniere de fabriquer le clou d'épingle.
On appelle clou d'épingle, un petit morceau de fil-de-fer ou de laiton, aiguisé en pointe par un bout, & refoulé par l'autre bout. Il y en a de différentes grosseurs & longueurs. La premiere opération consiste à esser : esser le fil, c'est le présenter à un des espaces circulaires de l'S, pour connoître s'il est du calibre qu'on souhaite. Après l'avoir essé, on le dresse : pour le dresser, on le force à passer à-travers les rangs de pointes de l'engin ; cette man?uvre lui ôte toutes ses petites courbures. Quand il est dressé, on le coupe de la longueur de quinze à dix-huit pouces ; on se sert pour cela de la cisoire, fixée sur le banc à couper. Quand on a une quantité suffisante de bouts, on les affile : affiler, c'est passer le fil-de-fer sur la meule, pour en faire la pointe. Pour affiler, l'ouvrier prend une cinquantaine de brins plus ou moins ; il les tient sur ses doigts dans une situation parallele, & leur faisant faire un ou plusieurs tours sur eux-mêmes par le moyen de ses pouces qu'il meut dessus en sens contraire, en conduisant chaque pouce vers le petit doigt, il les affile tous en même tems. Quand les brins sont affilés, on les coupe sur la grande cisoire de la longueur dont on veut les pointes ; de là on les passe dans le mordant pour en faire la tête : si on veut qu'elle soit plate, on laisse un peu excéder la pointe au-dessus du mordant, on frappe un ou deux coups de marteau sur cet excédant ; il est applati, & la tête est faite : si on veut qu'elle soit ronde, on la commence comme si on la vouloit plate ; on ne frappe qu'un coup ; puis on la finit avec le poinçon à estamper. Le clou fini, il faut le chasser du mordant ; c'est ce que l'ouvrier exécute en prenant une autre pointe entre le pouce & l'index, chassant la pointe qui est dans la cannelure avec le petit doigt, & y plaçant celle qu'il tient. Il continue ainsi avec une vîtesse extrème ; & son opération est la même pour les clous de quelque grandeur qu'ils soient. Il en peut fabriquer d'or, de fer, & de cuivre. Quand ils sont de laiton, on les blanchit : pour cet effet, on les découvre d'abord ; les découvrir, c'est les mettre tremper dans une solution de tartre ou de cendre gravelée & d'eau commune, où on les laisse séjourner quelque tems ; après quoi on les vanne. Pour les vanner, on met du son ou du tan dans le vannoir ; on les y agite ; & ils en sortent secs & plus jaunes. On finit par les étamer : pour les étamer, on a un vaisseau plus étroit à chacun de ses bouts qu'au milieu ; on les met dans ce vase ; on a un mêlange d'étain fin & de sel ammoniac ; le sel ammoniac y est en petite quantité : on met ce mêlange en fusion, on y jette les pointes ou épingles, on les y agite jusqu'à ce qu'on s'apperçoive qu'elles soient bien blanchies : le mouvement les empêche de s'attacher les unes aux autres. Quand elles sont refroidies, on en fait des paquets de cent : pour cet effet, on en compte cent ; on jette cette centaine dans un des plats de la balance, & on en jette dans l'autre plat autant qu'il en faut pour l'équilibre ; on continue ainsi jusqu'à ce qu'on ait mis toutes les pointes en paquets de centaines, & en état de vente.
Voyez, fig. 21. Pl. I. des clous à tête ronde. Il y a parmi les clous d'épingle, ceux d'homme & ceux de femme : ils ne different que par la force ; les premiers sont les plus forts.
Les Arquebusiers donnent le nom de clou, au clou du chien de la platine. Voyez Fusil & Platine. On appelle du même nom la graine de girofle ; voyez Girofle : c'est le nom d'une maladie de l'?il. Voyez Clou (Medecine). Le clou a servi quelquefois à marquer les années & les évenemens. Voyez Clou (Hist. anc.) On argente & l'on dore les clous. Voyez Dorer & Argenter.
Clou. (Hist. anc.) Tite-Live rapporte que les anciens Romains, encore grossiers & sauvages, n'avoient pour annales & pour fastes que des clous, qu'ils attachoient au mur du temple de Minerve. Il ajoûte que les Etruriens, peuples voisins de Rome, en fichoient à pareille intention dans les murs du temple de Nortia leur déesse. Tels étoient les premiers monumens dont on se servit pour conserver la mémoire des évenemens, au moins celle des années ; ce qui prouve qu'on connoissoit encore bien peu l'écriture à Rome, & rend douteux ce que les historiens ont raconté de cette ville avant sa prise par les Gaulois. D'autres prétendent que c'étoit une simple cérémonie de religion, & se fondent aussi sur TiteLive, qui dit que le dictateur ou un autre premier magistrat, attachoit ce clou mystérieux aux ides de Septembre, idibus Septembr. clavum pungat ; mais ils n'expliquent ni le sens ni l'origine de cette cérémonie, & la regardent seulement comme un secours à l'ancienne chronologie, surabondamment ajoûté aux annales par écrit.
On avoit encore coûtume à Rome, dans les calamités publiques, d'attacher un clou dans le temple de Jupiter. Dans une peste qui desola Rome, le clou sacré fut placé par le dictateur, & la contagion cessa. En cas de troubles intestins & de sécession, c'est-à-dire de schisme de la populace, on avoit recours à ce clou. Et dans une circonstance singuliere où les dames Romaines donnoient à leurs maris des philtres qui les empoisonnoient, on pensa que le clou qui dans les tems de troubles avoit affermi les hommes dans le bon sens, pourroit bien produire le même effet sur l'esprit des femmes. On ignore les cérémonies qu'on employoit dans cet acte de religion, Tite-Live s'étant contenté de marquer qu'il n'appartenoit qu'au dictateur, ou à son défaut au plus considérable des magistrats de placer le clou. Manlius Capitolinus fut le premier dictateur créé pour cette fonction. Mém. de l'acad. des Bell. Lett. tom. VI. (G)
Clou, (Med.) maladie de l'?il ; espece de staphylome, en Grec ????, en Latin clavus oculi.
On donne le nom de clou au staphylome, quand par un ulcere de la cornée, l'uvée s'étant avancée en-dehors, s'endurcit & se resserre à la base de la tumeur qu'elle forme ; ou lorsque la cornée s'endurcit pareillement, & se resserre de telle maniere que la base de la tumeur étant fort retrécie, la tumeur en paroît éminente & arrondie en forme de tête sphérique d'un clou. Cette tumeur détruit la vûe, & ne se guérit point, parce qu'aucun staphylome n'est guérissable. Voyez Staphylome. Voyez aussi l'art. Clavus. Article de M. le Chevalier de Jaucourt.
Wiktionnaire
Nom commun - français
clou \klu\ masculin
-
Tige rigide, de fer ou d'autre métal, courte, pointue, et à la tête aplatie ou protubérante, qui sert de cheville pour fixer ou à pendre quelque chose.
- Clou à tête, sans tête, à grosse tête, étêté. Clou à crochet.
- Le fer de ce cheval ne tient qu'à un clou.
-
Pointe arrimée par la tête, pour menacer de piquer celui qui désire toucher la surface qui la porte.
- Un collier à clous ; un blouson en cuir avec des clous aux épaules.
-
(Populaire) Gage au mont-de-piété, rebut.
- Tiens, porte ça au clou. ? (Émile Zola, L'Assomoir, 2008, Gallimard, page 19)
- ? Royanny ! il est sorti pour voir si on voudrait lui prendre son pantalon au clou de la Contrescarpe, on n'en a pas voulu au Condé. » ? (Jules Vallès, Le Bachelier, G. Charpentier, 1889)
-
(Figuré) Partie la plus attrayante d'un spectacle, ce à quoi le succès semble attaché.
- C'est le clou de la fête.
- Ribadier.?? Ah ! Oui ! Très drôle ! C'est le clou, ça ! Nous y comptons beaucoup ! ? (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte II, scène 4)
- On comptait sur vous pour un prêt, le prêt d'un tableau constituant, paraît-il, le clou de votre collection. ? (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 644)
- Un peu plus tard aurait lieu une soirée disco avec un DJ mondialement connu, puis le clou de la soirée : un feu d'artifice grandiose, visible depuis le pont supérieur du yacht.? (Chantelle Shaw, La rançon de la passion, 2018)
-
(Militaire) Punition de la salle de police.
- Être au clou.
-
Aspérité appliquée à la chaussée, servant de signalisation au trafic routier.
- On peut traverser la rue aux clous.
-
(Marbrerie) Appelées aussi durillons, parties dures qui sont dans le marbre ce que les n?uds sont dans le bois.
- Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
-
(Médecine) (Par ellipse) Caillot sanguin, thrombus. ? voir clou plaquettaire et clou fibrino-plaquettaire
- Cependant, le clou est mou et peut facilement se rompre; il est le précurseur du caillot sanguin, bien plus pérenne. ? (Anne Waugh, ?Allison Grant, ?Julie Cosserat, Ross et Wilson. Anatomie et physiologie normales et pathologiques, Elsevier Health Sciences, 2019, page 73)
-
(Médecine) (Désuet) Ancien nom des leishmanioses cutanées dont les symptômes étaient de gros boutons (clous) sur la peau.
- Le clou de Biskra.
- Le clou d'Alep.
-
(Médecine) (Familier) Furoncle.
- Il lui est venu un clou.
- Hein ! au cou ! Qu'est-ce que tu me chantes ! un clou au cou ! Est-ce que ça compte ça ? Est-ce que ça empêche le service, ça, un clou au cou ? Voudrait être dispensé de cheval pour un clou au cou ! ? (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896, acte II, scène 5)
- Dimanche 5 janvier 1941 ? Papa avait un clou dans la nuque et n'a pas pu venir. ? (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 125)
-
(Héraldique) Meuble représentant l'élément de fixation du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous une forme antique, c'est-à-dire comme une pyramide très longue à base carrée, pointe vers le bas. Il s'agit le plus souvent d'une apocope de l'expression clou de la Passion faisant référence à la crucifixion du Christ.
- Parti : au 1er d'azur à la colombe fondant d'argent tenant dans son bec une ampoule d'or, au 2e d'or à la tour de gueules ouverte du champ, maçonnée de sable et chargée d'un clou d'argent ; enté en pointe d'argent à la roue de moulin de gueules, qui est de la commune de Woimbey de la Meuse ? voir illustration « armoiries avec un clou »
- (Architecture) Ornement architectural décorant généralement un mur, c'est d'une pyramide très aplatie, on le nomme aussi pointe de diamant
Trésor de la Langue Française informatisé
CLOU, subst. masc.
Clou au Scrabble
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Informations sur le mot clou - 4 lettres, 2 voyelles, 2 consonnes, 4 lettres uniques.
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Les mots proches de Clou
Cloaque Cloche Cloche-pied (à) Clocher Clocher Clocher Clochette Cloison Cloître Cloîtrer Cloîtrier Clopin-clopant Clopiner Clopineux, euse Cloporte Cloque Cloqué, ée Cloquet Clore Clos, close Clos Closage Closement Closerie Closier Clotho ou clothon Clôture Clôturer Clou Cloué, ée Clouer Clouterie Clovisse Cloyère cloacal cloaque cloaques cloc clochaient clochait clochant clochard clocharde clochardes clochardisait clochardisation clochardisé clochardiser clochards clochât cloche cloche cloche cloché cloche-pied clochent clocher clocher clochers cloches cloches cloches clocheton clochetons clochetons clochette clochettes clodo clodos Clohars-Carnoët Clohars-Fouesnant cloison cloisonnaient cloisonnais cloisonnant cloisonne cloisonné cloisonné cloisonnée cloisonnée cloisonnées cloisonnement cloisonnements cloisonnerMots du jour
-
bardas plafonnière entrouvrent détroussais ambitionnait conduisent méridienne tremblerais minutes rusé
Les citations avec le mot Clou
- Il arrive parfois, lorsqu'on se met en croix, - Que les clous vont blesser quelqu'un derrière soi.Auteur : Francis Jammes - Source : Géorgiques chrétiennes
- Le sens de l'histoire pour tous ces gens pétris de l'esprit des Lumières et du progrès scientifique, était ascendant, l'humanité s'extrayait du singe pour s'élever par petits bonds vers un avenir radieux. On partait d'un gribouillis et on arrivait à Michel-Ange, sans prendre le risque d'aller plus loin pour ne pas faire de peine, de même qu'on partait de la plus grande sauvagerie des hommes-bêtes, se coiffant avec un clou [...], pour atteindre le plus haut degré de civilisation, par exemple le beau Brummell prenant une matinée pour assortir ses gants à sa cravate, et puis comment on place un archevêque à table, et comment écrire à la veuve d'un général. Sauf qu'on peut aussi inverser le schéma : on part du plus haut, des splendeurs de Lascaux et on arrive à Auschwitz, et ce n'est plus du tout la même conception de l'histoire du monde. C'est une inexorable dégringolade.Auteur : Jean Rouaud - Source : La Femme promise (2009)
- Et Félicie, que maquille-t-elle en ce moment? Elle doit promener Antoine le long du champ de courses de Saint-Cloud.Auteur : Frédéric Dard - Source : San-Antonio, Remets ton slip, gondolier (1976)
- Si nous mettions votre tambourinaire dans la pièce ? Il manque un clou, ça pourrait peut-être servir à accrocher le succès.Auteur : Alphonse Daudet - Source : Trente ans de Paris : à travers ma vie et mes livres (1888)
- Le clou qui dépasse se fait taper dessus.Auteur : Proverbes japonais - Source : Proverbe
- Les petites causes ont parfois de grands effets : l'absence d'un clou perdit le fer à cheval, de fer à cheval la monture et de la monture le cavalier.Auteur : Benjamin Franklin - Source : L'Almanach du Pauvre Richard (1732-1758)
- Dans une entreprise fabricant des clous, les pics de production s'appellent des heures de pointe.Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"
- Une lourde porte de bois, arrondie dans le haut et cloutée comme une porte de presbytère, était à demi ouverte.Auteur : Henri Alban-Fournier, dit Alain-Fournier - Source : Le Grand Meaulnes (1913)
- Je crois qu'il faut faire semblant. La réalité nous échappe, de toute façon, parce qu'elle nous demeure inconnue ou que nous ne la supportons pas. Nous vivons dans la fiction, il n'y a que ça qui nous convienne. Il faut seulement choisir qu'elle forme donner à notre malheur. Si l'on veut, par exemple, que nos morts familiers cessent de nous tourmenter, il faut les clouer au pinacle. Là-haut, tout là-haut dans le ciel, ils nous encombrent moins. On crée un panthéon, on y installe le mort qu'on aime, on décide qu'on lui dédiera tout, qu'en échange il nous protègera. Sur cette vague promesse se sont bâties toutes les religions, depuis les premiers hommes. Le seul et unique but de toute croyance est bien d'accepter la mort. Le reste, c'est du folklore. Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)
- Faute d'un clou le fer fut perdu, - Faute d'un fer le cheval fut perdu, - Faute d'un cheval le cavalier fut perdu, - Faute d'un cavalier la bataille fut perdue, - Faute d'une bataille le royaume fut perdu. - Et tout cela faute d'un clou de fer à cheval.Auteur : Benjamin Franklin - Source : Almanach du pauvre Richard, 1758
- II y a certaines dames qui traitent un homme comme un clou: c'est en l'enfonçant qu'elles le fixent.Auteur : Jean Louis Auguste Commerson - Source : Petite encyclopédie bouffonne (1860)
- Toutes ces femmes qui étaient à Saint-Cloud, criant échevelées comme des bacchantes.Auteur : Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon - Source : Mémoires (1829)
- Sa fortune a passé en paille et clous.Auteur : Proverbes tunisiens - Source : Proverbe
- Un jour, l'un d'entre nous s'est levé, il est allé vers l'absolu de la vie, il a pris sur lui toutes les douleurs du monde en donnant sa vie, en sorte que même les plus humiliés et les plus suppliciés peuvent, dans leur nuit complète, s'identifier à lui. S'il a fait cela, ce n'était pas pour se complaire dans la souffrance : il s'est laissé clouer sur la croix pour montrer au monde que l'amour absolu est possible, un amour « fort comme la mort », et même plus fort qu'elle, capable de dire de ses propres bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. » Auteur : François Cheng - Source : Cinq méditations sur la mort. Autrement dit sur la vie (2013)
- Abdulkadir, notre voisin, a été cloué sur une porte devant Eniz, son fils... Il hurlait. Crucifier, ça fait vachement mal.Auteur : Bernie Bonvoisin - Source : Chaque homme a la capacité d'être un bourreau... (2006)
- Dans la salle d'abattoir blanche et rouge, frappe le coup sourd du marteau au clou acéré qui entre très vite dans la nuque du boeuf.Auteur : J. M. G. Le Clézio - Source : L'Extase matérielle (1967)
- La peur lui clouant les jambes au sol, il s'enfuit en hurlant.Auteur : Claude Schnerb - Source : L'Humour vert (sous le pseudonyme de Claude Sergent), Éditions Buchet-Chastel, (1964)
- Il faut seulement choisir qu'elle forme donner à notre malheur. Si l'on veut, par exemple, que nos morts familiers cessent de nous tourmenter, il faut les clouer au pinacle. Là-haut, tout là-haut dans le ciel, ils nous encombrent moins. On crée un panthéon, on y installe le mort qu'on aime, on décide qu'on lui dédiera tout, qu'en échange il nous protègera. Auteur : Anne Percin - Source : Bonheur Fantôme (2009)
- C'était une des idées maîtresses de M. Parencloud que la suprême habileté consistait à se présenter comme maladroit.Auteur : André Dhôtel - Source : Le Neveu de Parencloud
- Je ne vais pas vous parler de patriotisme, de devoir, d'indépendance, et de la défense de la liberté, car pour un soldat, ça ne vaut pas un clou.Auteur : David Gemmell - Source : Légende (1981)
- Il a toujours le clou pour le river.Auteur : Proverbes belges - Source : Proverbe
- Il est des affairés sans motifs réels qui se lèvent en sursaut à quatre heures pour planter un clou à midi.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- Elle porte un tee-shirt à rayures, un pantalon en toile, des baskets recouvertes de poussière. Pas de chaussettes dans les baskets. Elle a un anneau fiché dans sa lèvre, un clou dans le sourcil et trois boucles le long d'une oreille.Auteur : Claudie Gallay - Source : L'Amour est une île (2010)
- Cloué à vie sur son fauteuil roulant, il écrivait les voyages qu'il ne ferait jamais en brésilien, à l'encre de Chine sur du papier d'Arménie.Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)
- Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Auteur : Alfred de Vigny - Source : Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup
Les citations du Littré sur Clou
- Les katholiques se plaignoient de ce que Montauban, Sancerre, etc. faisoient compter les cloux de leurs portes aux garnisons qu'on leur envoyoitAuteur : D'AUB. - Source : Hist. I, 261
- De l'argent dites-vous ? ah ! voilà l'enclouure ! C'est là le noeud secret de toute l'aventure ; à votre dam...Auteur : Molière - Source : l'Ét. II, 5
- Dieu tient le clou du gouvernail, pour tourner leurs effors à executer ses jugemensAuteur : CALV. - Source : Instit. 160
- Fust-ce en hyver, les roses s'esclou'rontAuteur : RONS. - Source : 741
- Il y en eut plusieurs qui m'apportèrent de petits clous fort jolis pour m'enfoncer dans les bras et dans les cuisses en l'honneur de BramaAuteur : Voltaire - Source : Bababec.
- M. de Vieilleville, saichant ceste encloueure [personne ne voulant proposer la paix], envoya un moyne fort eloquent et hardy devers le roy d'HespaigneAuteur : CARL. - Source : VII, 18
- Cloux de girofleAuteur : PARÉ - Source : XXIV, 7
- À Robin Garnier, coffrier, pour deux coffres de relais, fermans chacun à deux ferreures, ferrez et clouez ainsi qu'il appartient pour mettre et porter en chariot le linge de relaiz de Ms. le duc d'OrleansAuteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 477
- Juppiter s'excusoyt, remonstrant que tous ses benefices estoyent distribuez, et que son estat estoyt clouzAuteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 33
- Après avoir offert sa prière à tous les saints, et s'être recommandé spécialement à son ange gardien, il prend la galiote [de Saint-Cloud], c'est pour lui un vaisseau de haut bordAuteur : MERCIER - Source : Tabl. de Paris, Des parfaits badauds.
- [Les Anglais étaient venus jusqu'à St-Cloud] Adonc s'esmut le roi Philippe, et fit abattre tous les appentis de Paris, pour chevaucher plus aisement parmi Paris....Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 273
- Clouez tout court, rentrez de bonne sorte : Maistre passé serez certainement En un rondeauAuteur : MAROT - Source : II, 373
- Luy secouant au poing un brand armé de cloux, à la poincte d'acier, qui tranchoit des deux boutsAuteur : RONS. - Source : 839
- Plusieurs pièces qui tapissent un appartement s'appellent une tenture ; on les tend, on les détend, on les cloue, on les décloueAuteur : Voltaire - Source : Dict. phil. Tapissier.
- Helene en fit enclaver un [clou de la croix] au heaume de son filsAuteur : CALV. - Source : 147
- Un cheval encloué ou deferré par les chemins, ou qui se fait piquer à tous les pas, et cent mille autres malheurs qui arriventAuteur : DESPÉR. - Source : Contes, LXXI
- Gomphose est faite quand un os est fiché dedans l'autre, en forme d'un clou ou d'un gondAuteur : PARÉ - Source : IV, 43
- Une beste semblable à un clouporte, que les Italiens appellent porceletiAuteur : PARÉ - Source : XIX, 16
- La plus calamiteuse et fraile de toutes les creatures, c'est l'homme ; elle se sent et se veoid logée icy parmy la bourbe et le fient du monde, attachée et clouée à la pire, plus morte et croupie partie de l'univers, au dernier estage du logis et le plus esloingnié de la voulte celesteAuteur : MONT. - Source : II, 156
- Une grande croix d'or, ouvrée à oeuvre de Damas, en laquelle a du fust de la vraye croix, et en la herse a du clou dont fut cloué Nostre Seigneur en la croixAuteur : DE LA BORDE - Source : Émaux, p. 340
- Sans clouer de l'esprit à ses moindres proposAuteur : Molière - Source : F. sav. I, 3
- Frere Jan des Entommeures avoyt saulvé le clouz [clos] à son honneurAuteur : RABEL. - Source : Garg. I, 28
- C'est le clou de mon doigt qui est effondré [crevé] ; je suis demi gariAuteur : LOUIS XI - Source : Nouv. XCV
- Doit avoir ladite masse une petite rondelle bien clouée devant la main, pour icelle guarantirAuteur : LA COLOMBIÈRE - Source : Théâtre d'honneur, t. I, p. 57, dans LACURNE
- Aussitôt de longs clous il prend une poignéeAuteur : BOILEAU - Source : Lutr. II
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Mise à jour le jeudi 25 décembre 2025 à 11h38
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