La définition de Coiffe du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Coiffe
Nature : s. f.
Prononciation : koi-f'
Etymologie : Wallon, coif, s. m. ; provenç. cofa ; espagn. cofia et escofia ; portug. coifa ; ital. cuffia et scuffia ; bas-lat. cofea dans Fortunatus Venantius, cuphia dans Alcuin. On l'a tiré de l'ancien haut-allemand scufi, chevelure ; mais scufi n'aurait donné ni dans le provençal ni dans le français un mot sans s ; d'un mot hébreu kova, que Diez rejette et qui est en effet très peu probable ; de l'allemand Haube, bonnet ; holland. huif ; suédois, hufva, à quoi Diez objecte que l'h de l'allemand ne se change pas en c roman dans les noms appellatifs ; enfin Diez propose le haut-allemand kuppa, kuppha, mitre, qui, par une dérivation très facile en cette langue, a pu donner kuphja, d'où le bas-latin cofea, cuphia ; à quoi il ajoute, comme kuppha n'a point de tenants et aboutissants dans l'allemand, qu'il vient du latin cuppa, vase, vaisseau, coupe, une assimilation de forme ayant fait la transition de sens. On remarquera que l'italien prend facilement une s épenthétique, qui n'a rien d'étymologique ; c'est de là que vient scuffia et le français escofion.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de coiffe de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec coiffe pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Coiffe ?


La définition de Coiffe

Ajustement de tête en toile ou en tissu léger, autrefois à l'usage de toutes les femmes, aujourd'hui à l'usage seulement des femmes de la campagne ou des femmes des villes qui se mettent comme à la campagne.


Toutes les définitions de « coiffe »


Trésor de la Langue Française informatisé


COIFFE, subst. fém.

A.? Coiffure de femme, en toile ou en tissu léger (soie, dentelle), comprenant le bonnet et ses divers accessoires, et dont la forme varie d'une région à l'autre. Une coiffe blanche; une coiffe paysanne; une coiffe de toile, de satin; une coiffe lorraine. Vieilles en coiffe (Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 94); large coiffe de batiste aux ailes flottantes (A. France, Le Lys rouge,1894, p. 313):
1. Elle avait revêtu le costume des filles de son pays. Sa tête brune apparaissait, doucement auréolée par la coiffe de dentelle tuyautée, dont la blancheur neigeuse rayonnait autour de ses traits. Moselly, Terres lorraines,1907, p. 243.
? En partic.
1. HISTOIRE
a) Partie du camail qui habillait au Moyen Âge le crâne des hommes de guerre et qui se portait sous le casque. Coiffe de mailles; coiffe à armer. Coiffes d'acier (Barante, Hist. des ducs de Bourgogne,t. 2, 1821-24, p. 46).
b) Petite pièce de lingerie qui se mettait directement sur les cheveux et par-dessus laquelle on plaçait une autre coiffure.
c) Coiffe de nuit. Coiffe de toile que l'on mettait dans le bonnet de nuit. Une petite coiffe de nuit. Nouer sa coiffe de nuit (Reider, MlleVallantin,1862, p. 190).
2. Coiffure des religieuses. Les coiffes des béguines (Rodenbach, Le Règne du silence,1891, p. 133).Jeune encore, elle cachait sous sa coiffe de nonne la mèche échevelée que nos vieilles prophétesses lorraines livrent au vent du sabbat (Barrès, La Colline inspirée,1913, p. 146).
3. Loc. pop. vieillies
? Terme de juron. Par ma coiffe! (Bernanos, Dialogues des Carmélites,1948, p. 1616).
? Expr. fam. Rire sous coiffe. Synon. de rire sous cape.Rire dans ses coiffes. Rire en catimini (cf. Balzac, Petites misères de la vie conjugale, 1846, p. 35).
B.? P. ext. Doublure de toile, de taffetas qui garnit un chapeau, un casque, une coiffure quelconque. La coiffe du chapeau. Déposer son képi coiffe et visière en l'air (Feydeau, La Dame de chez Maxim's,1914, II, 6, p. 40).La marque de provenance a été soigneusement découpée dans le cuir de la coiffe, où il manque un morceau, de la forme et de la dimension d'une feuille de laurier (Gide, Les Caves du Vatican,1914, p. 840).
C.? P. anal.
1. Ce qui recouvre, ce qui surmonte un objet quelconque. Coiffe de tôle. Fourgon de vivandier à coiffe d'osier (Hugo, Les Misérables,t. 1,1862, p. 430);des meules rondes éparses sous leur coiffe (Genevoix, Raboliot,1925, p. 68):
2. La chaire, gothique flamboyant, est superbe; la coiffe qu'on y a ajoutée est misérable. Ces sortes de chaires n'avaient pas de chef. Voilà ce que les marguilliers devraient savoir, avant de tripoter à leur fantaisie ces beaux édifices. Hugo, Le Rhin,1842, p. 367.
? Coiffe d'une bouteille. Petite enveloppe de cire ou de métal qui garnit le bouchon et empêche le vin de s'éventer. Les bouteilles à coiffes significatives (Balzac, César Birotteau,1837, p. 178).
2. Spécialement
a) ANAT. Partie des membranes qui forment l'enveloppe de l'?uf et qui recouvre la tête du f?tus au moment de l'expulsion. Coiffe céphalique (cf. également l'expr. enfant né coiffé).
b) ARTILLERIE
? Pointe dure sertie à l'extrémité d'un obus.
? Enveloppe métallique qui recouvre l'ogive de certains obus. Coiffe ogivale en tôle. L'Amiral Marcharoff eut l'heureuse idée de recouvrir l'ogive de l'obus de rupture, d'une coiffe en acier doux (Capitaine Alvin, Leçons d'artill., Matériel, 1908, p. 212).
c) BOTANIQUE
? Membrane qui enveloppe la capsule des mousses. Les mousses ont des urnes, souvent chargées de coiffes, et qui quelquefois en sont privées (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 181).
? Mince pellicule qui protège l'extrémité des jeunes racines.
d) BOUCH. Péritoine du porc ou du veau qui sert à envelopper différentes préparations culinaires. Puis on fit boucherie. Angélina s'offrit à préparer la saucisse en coiffe et le boudin (G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 101).
e) RELIURE. Rebord qui surmonte le dos des livres reliés. Coiffe plate; coiffe lyonnaise. Cf. également A. Maire, Manuel pratique du bibliothécaire, 1896, p. 312.
Prononc. et Orth. : [kwaf]. Ac. 1694 et 1718 ont comme vedette coeffe ou coiffe. Au contraire Ac. 1798 donne en 1erlieu coiffe à côté de coeffe. Ac. 1740, s.v. coëffe note : ,,on peut aussi écrire coîffe``. Ac. 1762 puis Ac. 1835-1932 enregistrent uniquement coiffe. On signale l'anc. forme coëffe à titre hist. ds Land. 1834 et Gattel 1841. On consacre une vedette aux formes coeffe, coeffer, coeffeur, coeffure sans trémas ds Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834. Pour ces graph. Fér. 1768 et Fér. Crit. t. 1 1787 donnent la prononc. mod. : [kwaf] alors que ces graph. correspondent à l'anc. prononc. [w?] de la diphtongue -oi- (à ce sujet cf. aboyer). Pour Fér. Crit. t. 1 1787 il convient d'éviter l'orth. avec des trémas qui incitent à prononcer [w?], prononc. qu'il juge mauvaise. Il souligne que plusieurs trompés par l'orth. prononcent [w?] même dans les graph. sans trémas. La prononc. [w?] est encore donnée ds Land. 1834 qui écrit coêffe. Fér. Crit. t. 1 1787 propose la graph. coife avec 1 seul f. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bonnet d'étoffe, de cuir ou de mailles porté sous le heaume » (Roland, éd. J. Bédier, 3436); 2. a) apr. 1225 « bonnet d'homme » (Gerbert de Montreuil, 3eContinuation de Perceval, éd. M. Williams, 3814); 1260 « bonnet de femme » (E. Boileau, Métiers, 85 ds T.-L. : coiffes a dames); b) 1680 coife de chapeau (Rich.); 3. a) 1354-76 coiffe de gresse « mésenterie de certains animaux [ici, du cerf] » (H. de Ferrières, Roi Modus, éd. G. Tilander, 28, 53); b) 1690 « membrane f?tale recouvrant la tête de certains enfants à la naissance » (Fur.); c) 1704 bot. (Trév.). Du b. lat. cofia « coiffe, bonnet » (Venance Fortunat, v. aussi Nierm. et Mittellat. W. s.v.), mot d'empr., d'orig. obsc., peut-être germanique. Fréq. abs. littér. : 333. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 341; xxes. : a) 975, b) 416.
DÉR. 1.
Coiffette, subst. fém.Petite coiffe. Coiffette blanche (F. Fabre, Xavière,1890, p. 196).? 1resattest. a) « sorte de petit casque en métal ou en mailles » [av. 1317 coeffettes de mailles (Joinville ds Gay) non vérifié]; av. 1404 [ms. xves.] coiffettes d'achier (Froissart, Chron., Michel, 2646, fol. 148bds Gdf.); b) 1411 « petite coiffe » (Inventaire de l'écurie du roi, fol. 109 voet 110 ds Gay), seulement en a. et m. fr.; à nouveau ds Besch. 1845; de coiffe, suff. -ette*.
2.
Coiffière, subst. fém.Celle qui fabriquait les coiffes (cf. Faral, La Vie quotidienne au temps de St Louis, 1942, p. 143). ? 1resattest. a) début xiiies. « pièce d'armure protégeant la tête » (Aymeri de Narbonne, 510 ds T.-L.); b) 1328-31 « faiseuse de coiffes » (Arch. KK2, fol. 173 vods Gdf.), ces 2 sens seulement en a. fr.; le sens 2 étant attesté comme terme hist. par Faral, op. cit., p. 141, 143; de coiffe, suff. -ière*, a désignant un objet, un ustensile, b désignant un agent. ? Fréq. abs. littér. : 2.
3.
Coiffis, subst. masc.Sorte de coiffe portée dans l'ouest de la France. Coiffis pointus de mousseline (Loti, Mon frère Yves,1883, p. 20).? 1reattest. 1878-81 (Loti, Journal intime, t. 1, p. 183); terme des dial. de l'Ouest (Anjou, Poitou, v. Verr.-On., Lalanne, Beauchet), de coiffe, suff. -is*. ? Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. ? Goug. Mots t. 2 1966, pp. 131-132. ? Lammens 1890, pp. 89-90.

COIFFE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « bonnet d'étoffe, de cuir ou de mailles porté sous le heaume » (Roland, éd. J. Bédier, 3436); 2. a) apr. 1225 « bonnet d'homme » (Gerbert de Montreuil, 3eContinuation de Perceval, éd. M. Williams, 3814); 1260 « bonnet de femme » (E. Boileau, Métiers, 85 ds T.-L. : coiffes a dames); b) 1680 coife de chapeau (Rich.); 3. a) 1354-76 coiffe de gresse « mésenterie de certains animaux [ici, du cerf] » (H. de Ferrières, Roi Modus, éd. G. Tilander, 28, 53); b) 1690 « membrane f?tale recouvrant la tête de certains enfants à la naissance » (Fur.); c) 1704 bot. (Trév.). Du b. lat. cofia « coiffe, bonnet » (Venance Fortunat, v. aussi Nierm. et Mittellat. W. s.v.), mot d'empr., d'orig. obsc., peut-être germanique.

Coiffe au Scrabble


Le mot coiffe vaut 14 points au Scrabble.

coiffe

Informations sur le mot coiffe - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.

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coiffe

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Les citations avec le mot Coiffe


  1. Quel est le cabaret honneste, - Où tu t'es coiffé le cerveau? - Etait-ce un vin à faire la feste? - Etait-il vieux ou nouveau?

    Auteur : Molière - Source : Sans référence


  2. Comme je descendais une rue impossible - Je ne me sentis plus guidé par le chauffeur. - Des grévistes hurleurs le choisissant pour cible - L'écartelaient tout nu sur le seuil d'un coiffeur.

    Auteur : Jean Pellerin - Source : Trésor du pastiche


  3. Et son crâne, de fleurs artistement coiffé
    Oscille mollement sur ses frêles vertèbres.


    Auteur : Charles Baudelaire - Source : Les Fleurs du Mal (1857), XCVII - Danse macabre


  4. On dira d'une femme qu'elle est très chouette, qu'elle décoiffe, qu'elle est super - mais sex-appeal fait plutôt «ringard».

    Auteur : Pierre Daninos - Source : La France prise aux mots (1986)


  5. A la limite, ça me serait égal que disparaissent le folklore, les coiffes et les gavottes, pourvu que demeure le comportement des hommes.

    Auteur : Pierre Jakez Hélias - Source : Interview dans Lire, octobre 1977.


  6. C'est un diable d'homme assez bizarre, grand, sec, à nez crochu, sanglé, botté, coiffé haut, qui se déhanche en marchant avec des airs d'acrobate et une certaine mine de mauvais sujet.

    Auteur : Eugène Fromentin - Source : Un été dans le Sahara (1857)


  7. Qu'un écrivain puisse être en paix avec son temps me paraît vraiment curieux. Il aurait mieux fait de devenir coiffeur ou rappeur.

    Auteur : Patrice Jean - Source : Entretien au FigaroVox le 29/09/2017


  8. A force de coiffeurs, la fiancée devient chauve.

    Auteur : Proverbes espagnols - Source : Proverbe


  9. Ancien libraire, ancien boucher, ancien coiffeur, ça veut rien dire: être un ancien quelque chose, c'est forcément devenir un nouveau quelqu'un!

    Auteur : Daniel Pennac - Source : Sans référence


  10. Sur la coiffeuse, l'écaille blonde des brosses chifrées d'or, le cristal des flacons à bouchons de vermeil, jetaient un éclat discret.

    Auteur : Jacques Chardonne - Source : Les Destinées Sentimentales (1934-1936)


  11. Ah! et tout de même quelle jouissance de l'oeil, et quel rire que le rire édenté du vieux lion Rembrandt, la tête coiffée d'un linge, la palette à la main!

    Auteur : Vincent Van Gogh - Source : Portraits de Rembrandt


  12. Ces conversations de coiffeur sont la preuve irréfutable que les têtes sont là à cause des cheveux.

    Auteur : Karl Kraus - Source : Dits et contredits (1975)


  13. Vous êtes monté chez un coiffeur, avec un de vos amis qui veut se faire bichonner pour aller dîner en ville. Comme vous ne possédez plus qu'une fort petite quantité de cheveux, vous ne pensez pas imiter votre ami.

    Auteur : Paul de Kock - Source : La Grande Ville ou Paris il y a vingt-cinq ans


  14. Vagues: efforts de la mer pour recoiffer sa frange.

    Auteur : Sylvain Tesson - Source : Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages (2008)


  15. Je serai toujours dépité du manque d'imagination chez les coiffeurs de hérissons.

    Auteur : Patrick Sébastien - Source : Carnet de notes (2001)


  16. Si dracula ne peut pas voir son reflet dans un miroir, comment se fait-il qu'il soit toujours si impeccablement coiffé ?

    Auteur : Agnès Abécassis - Source : Au secours, il veut m'épouser ! (2007)


  17. Heureux: En parlant d'un homme heureux: «Il est né coiffé.» On ne sait pas ce que ça signifie, et l'interlocuteur non plus.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  18. Comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu.

    Auteur : Pierre Desproges - Source : Textes de scènes (1988)


  19. En bas de l'escalier se tenait un jeune homme trop beau, trop jeune, trop bien coiffé, habillé comme un gentleman, cravate et costume trop à la mode. Alain Delon. Même le bouquet de roses qu'il avait à la main était trop rouge. J'ai trouvé l'ensemble de mauvais goût et le garçon sans intérêt. Lui m'a trouvée à vomir. C'est ainsi qu'il s'en est exprimé plus tard.

    Auteur : Romy Schneider - Source : Moi, Romy (1990)


  20. Je me souviens qu'il pouvait réciter par coeur douze pages du De Viris Illustribus Urbis Romae. Il est coiffeur à présent.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Si j'ai bonne mémoire et autres souvenirs


  21. Chaque fou trouve sa tête bien coiffée.

    Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe


  22. Le soin apporté à l'enfant est un signal que les mères envoient au monde. L'enfant qui en est dépourvu, qui a la morve au nez, les cheveux mal coiffés, les habits sales ou négligés, porte sur lui les stigmates du manque d'amour.

    Auteur : Marianne Rubinstein - Source : Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel (2012)


  23. Elle se levait, massive, la tête auréolée par sa coiffe paysanne plaquée derrière l'occiput, ronde et blanche comme fromage frais.

    Auteur : Maurice Genevoix - Source : Raboliot (1925)


  24. Pourquoi le dimanche n'y a-t-il pas de coiffeur de garde?

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le tour du chat en 365 jours (2006)


  25. Les hommes petits doivent lever leur peigne moins haut pour se coiffer.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le chat


Les citations du Littré sur Coiffe


  1. Fille se coiffe volontiers D'amoureux à longue crinière

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IV, 1


  2. [Si le coiffeur n'intervenait pas,] nos têtes seraient mal de la façon de l'auteur de notre être

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. I


  3. Je ferai coiffer une poupée pour vous l'envoyer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 36


  4. Quel est le cabaret honnête Où tu t'es coiffé le cerveau ? Était-ce un vin à faire fête ? Était-il vieux ou nouveau ?

    Auteur : Molière - Source : Amph. III, 3


  5. Loin de ces ignobles Zoïles, De ces enfileurs de dactyles, Coiffés de phrases imbéciles Et de classiques préjugés

    Auteur : GRESSET - Source : la Chartreuse.


  6. Le roi les voyant coiffées à la garcette tint un langage fort à la faveur de la mode.... Les artisans ont à leur porte L'enseigne du mestier qu'ils font, Et nos dames en ceste sorte Ont les garcettes sur le front

    Auteur : D'AUB. - Source : Faen. IV, 2


  7. Il m'ala maintenant querre coiffes blanches et me pingna moult bien

    Auteur : JOINV. - Source : 253


  8. Sa coiffe de nuit ornée de deux grosses bouffettes de ruban

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. IV


  9. [Perruquier] prétendant n'avoir point coiffé de jolies femmes dont il n'eût coiffé les maris

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. III


  10. Mon Dieu ! que je fus aise quand j'appris que le théâtre était purgé de blanc-poudrés coiffés au rhinocéros et à l'oiseau royal !

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. Mme d'Argental, 18 juin 1759


  11. Mais quoi ! si votre père est un bourru fieffé Qui s'est de son Tartuffe entièrement coiffé.... La faute à votre amant doit-elle être imputée ?

    Auteur : Molière - Source : Tart. II, 3


  12. Depuis ce matin je ne dérage pas.... comprenez-vous cela, ce coiffeur qui n'avait qu'un quart d'heure à lui et qui consacre une heure un quart à me coiffer, et ensuite se met à me raconter un tas d'histoires

    Auteur : J. M. COURNIER - Source : Une famille en 1870-71, p. 62


  13. Ma mère est sortie ; je me suis lassée d'ourler des coiffes et de monter des rubans

    Auteur : DANCOURT - Source : la Gazette, sc. 5


  14. Il [le canard siffleur huppé] a toute la tête coiffée de belles plumes rousses, déliées et soyeuses relevées sur le front et le sommet de la tête en une touffe chevelue qui pourrait avoir servi de modèle à la coiffure en cheveux dont nos dames avaient un moment adopté la mode sous le nom de hérisson

    Auteur : BUFF. - Source : Ois. t. XVII, p. 265


  15. Quel est le cabaret honnête Où tu t'es coiffé le cerveau ?

    Auteur : Molière - Source : Amph. III, 2


  16. Voilà qui est décidé, je me ferai sûrement recoiffer pour l'Opéra

    Auteur : GENLIS - Source : Théât. d'éduc. l'Enfant gâté, I, 3


  17. ....Ensuite elle s'est donc coiffée ; J'ai goûté le plaisir de voir ses cheveux blonds Tomber à flots épais jusque sur ses talons, Et même si bien pris mon temps et mes mesures, Que j'en ai finement ramassé des peignures

    Auteur : QUINAULT - Source : Mère coquette, I, 4


  18. Longepierre patricota, avec Mme d'Armagnac, de coiffer son maître de sa fille

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : Note sur Dangeau, t. IX, p. 183


  19. La maréchale la coiffa de sa propre main, comme on coiffe les femmes qui doivent accoucher, et qui ne doivent pas être recoiffées de longtemps

    Auteur : GUYOT DE PITAVAL - Source : Causes célèbres, t. I, p. 204


  20. La dépense que la plus brillante partie de la nation fait en fine farine pour poudrer ses têtes, soit que vous soyez coiffés à l'oiseau royal, soit que vous portiez vos cheveux étalés comme Clodion et les conseillers de la cour

    Auteur : Voltaire - Source : Facéties, Disc. aux Velches.


  21. Adonc leurs maris les firent defubler [décoiffer]

    Auteur : LOUIS XI - Source : Nouv. LX.


  22. Dis-nous un peu quel est le cabaret honnête Où tu t'es coiffé le cerveau ?

    Auteur : Molière - Source : Amph. III, 2


  23. Ce que je ne puis souffrir, c'est que vous soyez coiffée d'un petit chevalier joueur qui va mettre à la réjouissance les dépouilles du traitant

    Auteur : LESAGE - Source : Turcaret, I, 1


  24. La duchesse de Chaulnes.... qui se faisait ajuster et coiffer en petite mignonne, et qui zézayait en parlant pour se rajeunir

    Auteur : DECOURCHAMPS - Source : Souvenirs de la marquise de Créquy, t. II, ch. I.


  25. M. Veuillot fouaille leurs rédacteurs [de certains journaux] en masse et en particulier ; il les coiffe du sobriquet de boulevardiers ; ils sont ravis de cette coiffure, et essayent de faire entrer le nom dans la langue française

    Auteur : L. RATISBONNE - Source : Journ. des Débats, 14 févr. 1867




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Mise à jour le mercredi 24 décembre 2025 à 11h54








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