La définition de Orthographe du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Orthographe
Nature : s. f.
Prononciation : or-to-gra-f'
Etymologie : Le terme grec signifie qui écrit bien ; il dérive de deux mots qui indiquent droit et écrire ; l'art d'écrire correctement qui en français donne orthographie (voy. ce mot). C'est donc un usage bien fautif qui a dit orthographe, au lieu d'orthographie, surtout si l'on remarque que, dans tous les composés du grec, graphe signifie le savant, et graphie l'art : un géographe et la géographie, un hydrographe et l'hydrographie. Cette faute paraît appartenir au XVIe siècle.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de orthographe de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec orthographe pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Orthographe ?
La définition de Orthographe
L'art et la manière d'écrire correctement les mots d'une langue.
Toutes les définitions de « orthographe »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Manière d'écrire les mots d'une langue correctement, selon l'usage établi. Enseigner, apprendre, savoir l'orthographe. Il ne met pas l'orthographe. Faute d'orthographe. Il signifie, par extension, Manière d'écrire les mots, et alors le sens est déterminé par une épithète. Une orthographe correcte. Une orthographe vicieuse. Son orthographe est détestable. Il se dit, particulièrement, en parlant des Changements que différents écrivains ont essayé, avec plus ou moins de succès, d'introduire dans la manière d'écrire ordinaire. L'orthographe de Ronsard, de Robert Estienne, de Duclos, de Voltaire. Fig. et fam., Faire une faute d'orthographe, Avoir un tort de conduite. Il signifie aussi Manquer de tact.
Littré
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1L'art et la manière d'écrire correctement les mots d'une langue.
Quoiqu'en grec et en latin on dise orthographia, nous disons pourtant orthographe?; et, quoique nous disions orthographe, nous ne laissons pas de dire orthographier, et non orthographer
, Vaugelas, Rem. t. I, p. 179, dans POUGENS.La fin de l'orthographe est de peindre la parole par des signes, qui, selon leur destination une fois fixée et convenue, deviennent l'image des sons particuliers qui entrent dans la composition des mots
, Dumarsais, Dissert. sur la prononc. t. III, p. 269.Les premières [les provinciales] sont [pour les modes] comme des copistes ignorants et serviles qui copient jusqu'aux fautes d'orthographe
, Rousseau, Hél. II, 21.Notre orthographe est si vicieuse, qu'il n'y faut avoir aucun égard en parlant des sons de la langue?; on ne doit consulter que l'oreille
, Duclos, ?uvr. t. IX, p. 7.Je vous répondrai comme Brunet?: Tu veux de l'orthographe avec une méchante plume d'auberge?!
Courier, Lett. II, 33.Dans les écoles, on distingue l'orthographe première ou d'usage, qui enseigne la manière d'écrire les mots, et l'orthographe de règle, la manière d'écrire les mots suivant leur rôle dans la phrase.
Faute d'orthographe, manquement contre les règles de l'orthographe.
Fig. et familièrement. Faute d'orthographe, infraction à la fidélité en amour ou en mariage.
Tu sais bien que nous nous sommes promis fidélité, en dépit de toutes les fautes d'orthographe
, Marivaux, Jeux de l'amour et du hasard, III, 6. -
2Manière quelconque d'écrire les mots d'une langue. Mauvaise orthographe.
Peut-être y a-t-il des défauts dans l'ancienne orthographe?; mais, à la bouleverser comme on voudrait faire aujourd'hui, il y en aurait encore de plus grands
, D'Olivet, Prosod. franç. art. 2.Pourquoi toucher à notre orthographe?? pour faciliter, disent-ils, la lecture de nos livres aux étrangers?; comme si les voyelles portaient toujours à l'oreille d'un Anglais, d'un Polonais, le même son qu'elles portent à la mienne
, D'Olivet, Rem. Rac. § 12.Orthographe d'un mot, la manière dont un mot s'écrit. Ce mot a plusieurs orthographes.
Une dictée d'orthographe, ou, simplement, une orthographe, une dictée faite pour exercer les élèves à l'orthographe.
Orthographe de Voltaire, celle qui consiste à écrire par ai, et non, comme autrefois, par oi, le son è, et qui, chaudement recommandée par lui, a prévalu.
HISTORIQUE
XVIe s. Je m'attendois que vous nous ouvririez quelque methode par laquelle notre orthographe puisse estre reglée à un point
, J. Pelletier, dans LIVET, la Gramm. franç. p. 155. Combien qu'il [Meigret] n'ayt point persuadé à ung chascun ce qu'il pretendoit touchant l'orthographe
, Ramus, dans LIVET, Gramm. franç. p. 178. La vraye orthographe d'un mot latin
, Montaigne, I, 278. Nous n'avons entre nous ni orthographe asseurée (chose toutesfois necessaire pour la perpetuation d'une langue), ni telle varieté de mots comme eurent jadis et le Romain et le Grec
, Pasquier, Lettres, t. I, p. 8.
Encyclopédie, 1re édition
ORTHOGRAPHE, s. f. ce mot est grec d'origine : ??????????, de l'adjectif ?????, rectus, & du verbe ?????, scribo ou pingo. Ce nom par sa valeur étymologique, signifie donc peinture ou représentation réguliere. Dans le langage des Grammairiens, qui se sont approprié ce terme, c'est ou la représentation réguliere de la parole, ou l'art de représenter régulierement la parole.
Il ne peut y avoir qu'un seul système de principes pour peindre la parole, qui soit le meilleur & le véritable ; car il y auroit trop d'inconvéniens à trouver bons tous ceux que l'on peut imaginer. Cependant on donne également le nom d'orthographe à tous les systèmes d'écriture que différens auteurs ont publiés ; & l'on dit l'orthographe de Dubois, de Meigret, de Pelletier, de Ramus, de Rambaud, de Lesclache, de Lartigaut, de l'abbé de Saint-Pierre, de M. du Marsais, de M. Duclos, de M. de Voltaire, &c. pour désigner les systèmes particuliers que ces écrivains ont publiés ou suivis. C'est que la régularité indiquée par l'étymologie du mot, n'est autre chose que celle qui suit nécessairement de tout corps systématique de principes, qui réunit tous les cas pareils sous la même loi.
Aussi n'honore-t-on point du nom d'orthographe, la maniere d'écrire des gens non instruits, qui se rapprochent tant qu'ils peuvent de la valeur alphabétique des lettres, qui s'en écartent en quelque cas, lorsqu'ils se rappellent la maniere dont ils ont vû écrire quelques mots ; qui n'ont & ne peuvent avoir aucun égard aux différentes manieres d'écrire qui résultent de la différence des genres, des nombres, des personnes, & autres accidens grammaticaux ; en un mot, qui n'ont aucun principe stable, & qui donnent tout au hasard : on dit simplement qu'ils ne savent pas l'orthographe ; qu'ils n'ont point d'ortographe ; qu'il n'y en a point dans leurs écrits.
Si tout système d'orthographe n'est pas admissible, s'il en est un qui mérite sur tous les autres une préférence exclusive ; seroit-il possible d'en assigner ici le fondement, & d'indiquer les caracteres qui le rendent reconnoissable ?
Une langue est la totalité des usages propres à une nation pour exprimer les pensées par la voix. C'est la notion la plus précise & la plus vraie que l'on puisse donner des langues, parce que l'usage seul en est le législateur naturel, nécessaire & exclusif. Voyez Langue, au comm. D'où vient cette nécessité, de ne reconnoître dans les langues que les décisions de l'usage ? C'est qu'on ne parle que pour être entendu ; que l'on ne peut être entendu, qu'en employant les signes dont la signification est connue de ceux pour qui on les emploie ; qu'y ayant une nécessité indispensable d'employer les mêmes signes pour tous ceux avec qui l'on a les mêmes liaisons, afin de ne pas être surchargé par le grand nombre, ou embarrassé par la distinction qu'il faudroit en faire, il est également nécessaire d'user des signes connus & autorisés par la multitude ; & que pour y parvenir, il n'y a pas d'autre moyen que d'employer ceux qu'emploie la multitude elle-même, c'est-à-dire, ceux qui sont autorisés par l'usage.
Tout ce qui a la même fin & la même universalité, doit avoir le même fondement, & l'écriture est dans ce cas. C'est un autre moyen de communiquer ses pensées, par la peinture des sons usuels qui en constituent l'expression orale. La pensée étant purement intellectuelle, ne peut être représentée par aucun signe matériel ou sensible qui en soit le type naturel : elle ne peut l'être que par des signes conventionnels, & la convention ne peut être autorisée ni connue que par l'usage. Les productions de la voix ne pouvant être que du ressort de l'ouie, ne peuvent pareillement être représentées par aucune des choses qui ressortissent au tribunal des autres sens, à moins d'une convention qui établisse entre les élémens de la voix & certaines figures visibles, par exemple, la relation nécessaire pour fonder cette signification. Or, cette convention est de même nature que la premiere ; c'est l'usage qui doit l'autoriser & la faire connoître.
Il y aura peut être des articles de cette convention qui auroient pû être plus généraux, plus analogues à d'autres articles antécédens, plus aisés à saisir, plus faciles & plus simples à exécuter. Qu'importe ? Vous devez vous conformer aux décisions de l'usage, quelque capricieuses & quelque inconséquentes qu'elles puissent vous paroître. Vous pouvez, sans contredit, proposer vos projets en réforme, sur-tout si vous avez soin en en démontrant les avantages, de ménager néanmoins avec respect l'autorité de l'usage national, & de soumettre vos idées à ce qu'il lui plaira d'en ordonner : tout ce qui est raisonné & qui peut étendre la sphere des idées, soit en en proposant de neuves, soit en donnant aux anciennes des combinaisons nouvelles, doit être regardé comme louable & reçu avec reconnoissance.
Mais si l'empressement de voir votre système éxécuté, vous fait abandonner l'orthographe usuelle pour la vôtre ; je crains bien que vous ne couriez les risques d'être censuré par le grand nombre. Vous imitez celui qui viendroit vous parler une langue que vous n'entendriez pas, sous prétexte qu'elle est plus parfaite que celle que vous entendez. Que feriez-vous ? Vous ririez d'abord ; puis vous lui diriez qu'une langue que vous n'entendez pas n'a pour vous nulle perfection, parce que rien n'est parfait, qu'autant qu'il remplit bien sa destination. Appliquez-vous cette réponse ; c'est la même chose en fait d'orthographe ; c'est pour les yeux un système de signes représentatifs de la parole, & ce système ne peut avoir pour la nation qu'il concerne aucune perfection, qu'autant qu'il sera autorisé & connu par l'usage national, parce que la perfection des signes dépend de la connoissance de leur signification.
Nul particulier ne doit se flatter d'opérer subitement une révolution dans les choses qui intéressent toute une grande société, sur tout si ces choses ont une existence permanente ; & il ne doit pas plus se promettre d'altérer le cours des variations des choses dont l'existence est passagere & dépendante de la multitude. Or, l'expression de la pensée par la voix est nécessairement variable, parce qu'elle est passagere, & que par-là elle fixe moins les traces sensibles qu'elle peut mettre dans l'imagination : verba volant. Au contraire, l'expression de la parole par l'écriture est permanente, parce qu'elle offre aux yeux une image durable, que l'on se représente aussi souvent & aussi long-tems qu'on le juge à-propos, & qui par conséquent fait dans l'imagination des traces plus profondes ; & scripta manent. C'est donc une prétention chimérique, que de vouloir mener l'écriture parallelement avec la parole ; c'est vouloir pervertir la nature des choses, donner de la mobilité à celles qui sont essentiellement permanentes, & de la stabilité à celles qui sont essentiellement changeantes & variables.
Devons-nous nous plaindre de l'incompatibilité des natures des deux choses qui ont d'ailleurs entr'elles d'autres relations si intimes ? Applaudissons-nous au contraire, des avantages réels qui en résultent. Si l'orthographe est moins sujette que la voix à subir des changemens de forme, elle devient par-là même dépositaire & témoin de l'ancienne prononciation des mots ; elle facilite ainsi la connoissance des étymologies, dont on a demontré ailleurs l'importance. Voyez Étymologie.
« Ainsi, dit M. le Président de Brosses, lors même qu'on ne retrouve plus rien dans le son, on retrouve tout dans la figure avec un peu d'examen..... Exemple. Si je dis que le mot françois sceau vient du latin sigillum, l'identité de signification me porte d'abord à croire que je dis vrai ; l'oreille au contraire, me doit faire juger que je dis faux, n'y ayant aucune ressemblance entre le son so que nous prononçons & le latin sigillum. Entre ces deux juges qui sont d'opinion contraire, je sais que le premier est le meilleur que je puisse avoir en pareille matiere, pourvû qu'il soit appuyé d'ailleurs ; car il ne prouveroit rien seul. Consultons donc la figure, & sachant que l'ancienne terminaison françoise en el a été récemment changée en eau dans plusieurs termes, que l'on disoit scel, au lieu de sceau, & que cette terminaison ancienne s'est même conservée dans les composés du mot que j'examine, puisque l'on dit contre scel & non pas contre sceau ; je retrouve alors dans le latin & dans le françois la même suite de consonnes ou d'articulation : sgl en latin, sel en françois, prouvent que les mêmes organes ont agi dans le même ordre en formant les deux mots : par où je vois que j'ai eu raison de déférer à l'identité du sens, plutôt qu'à la contrariété des sons ».
Ce raisonnement étymologique me paroît d'autant mieux fondé & d'autant plus propre à devenir universel, que l'on doit regarder les articulations comme la partie essentielle des langues, & les consonnes comme la partie essentielle de leur orthographe. Une articulation differe d'une autre par un mouvement différent du même organe, ou par le mouvement d'un autre organe ; cela est distinct & distinctif : mais un son differe à-peine d'un autre, parce que c'est toûjours une simple émission de l'air par l'ouverture de la bouche, variée à la-vérité selon les circonstances ; mais ces variations sont si peu marquées, qu'elles ne peuvent opérer que des distinctions fort légeres. De là le mot de wachter dans son glossaire germanique : praf. ad Germ. §. X. not. k. linguas à dialectis sic distinguo, ut differentia linguarum sit à consonantibus, dialectorum a vocalibus. De-là aussi l'ancienne maniere d'écrire des Hebreux, des Chaldéens, des Syriens, des Samaritains, qui ne peignoient guere que les consonnes, & qui sembloient ainsi abandonner au gré du lecteur le choix des sons & des voyelles ; ce qui a occasionné le système des points massorétiques, & depuis, le système beaucoup plus simple de Masclef.
On pourroit augmenter cet article de plusieurs autres observations aussi concluantes pour l'orthographe usuelle & contre le néographisme : mais il suffit, ce me semble, en renvoyant aux articles Néographe & Néographisme, d'avertir que l'on peut trouver de fort bonnes choses sur cette matiere dans les grammaires françoises de M. l'abbé Régnier & du pere Buffier. Le premier rapporte historiquement les efforts successifs des néographes françois pendant deux siecles, & met dans un si grand jour l'inutilité, le ridicule & les inconvéniens de leurs systèmes, que l'on sent bien qu'il n'y a de sûr & de raisonnable que celui de l'orthographe usuelle : traité de l'orthogr. pag. 71. Le second discute, avec une impartialité louable & avec beaucoup de justesse, les raisons pour & contre les droits de l'usage en fait d'orthographe ; & en permettant aux novateurs de courir tous les risques du néographisme, il indique avec assez de circonspection les cas où les écrivains sages peuvent abandonner l'usage ancien, pour se conformer à un autre plus approchant de la prononciation : n°. 185, 209.
Le traité dogmatique de l'orthographe peut se diviser en deux parties : la lexicographie, dont l'office est de fixer les caracteres élémentaires & prosodiques qui doivent représenter les mots considérés dans leur état primitif, & avant qu'ils entrent dans l'ensemble de l'élocution ; & la logographie, dont l'office est de déterminer les caracteres élémentaires qui doivent marquer les relations des mots dans l'ensemble de l'énonciation, & les ponctuations qui doivent désigner les différens degrés de la dépendance mutuelle des sens particuliers, nécessaires à l'intégrité d'un discours. Voyez Grammaire.
Si l'on trouvoit la chose plus commode, on pourroit diviser ce même traité en trois parties : la premiere exposeroit l'usage des caracteres élémentaires ou des lettres, tant par rapport à la partie principale du matériel des mots, que par rapport aux variations qu'y introduisent les diverses relations qu'ils peuvent avoir dans la phrase ; la seconde expliqueroit l'usage des caracteres prosodiques ; & la troisieme établiroit les principes si délicats, mais si sensibles de la ponctuation.
La premiere de ces deux formes me paroît plus propre à faciliter le coup d'?il philosophique sur l'empire grammatical : c'est comme la carte de la région orthographique, réduite à la même échelle que celle de la région orthologique ; c'est pourquoi l'on en a fait usage dans le tableau général que l'on a donné de la Grammaire en son lieu.
La seconde forme me semble en effet plus convenable pour le détail des principes de l'orthographe ; les divisions en sont plus distinctes, & le danger des redites ou de la confusion y est moins à craindre. C'est une carte détaillée ; on peut en changer l'échelle : il n'est pas question ici de voir les relations extérieures de cette région, il ne s'agit que d'en connoître les relations intérieures.
L'Encyclopédie ne doit se charger d'aucun détail propre à quelque langue que ce soit en particulier, fût-ce même à la nôtre. Ainsi l'on ne doit pas s'attendre à trouver ici un traité de l'orthographe françoise. Cependant on peut trouver dans les différens volumes de cet ouvrage les principaux matériaux qui doivent y entrer.
Sur les lettres, on peut consulter les articles Alphabet, Caracteres, Lettres, Voyelles, Consonnes, Initial, & sur-tout les articles de chaque lettre en particulier. Ajoutez-y ce qui peut se trouver de relatif à l'orthographe sous les mots Genre, Nombre, Personne, &c.
Sur les caracteres prosodiques, on peut consulter les articles Accent, Apostrophe, Cédille, Division, & sur-tout Prosodique.
Sur les ponctuations, comme la chose est commune à toutes les langues, on trouvera à l'article Ponctuation tout ce qui peut convenir à cette partie. (B. E. R. M.)
Wiktionnaire
Nom commun - français
orthographe \??.to.??af\ féminin
- Ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d'une langue au moyen de caractères d'écriture, suivant les formes consacrées par l'usage ; connaissance que l'on a de ces règles.
- On a depuis longtemps remarqué avec raison que l'orthographe au moyen-âge était extrêmement variable ; mais on n'a guère pu discerner ce qui tenait à la différence des temps et des lieux ou à l'incertitude même des règles et des procédés. ? (Natalis de Wailly, Mémoire sur la langue de Joinville, Paris : librairie A. Franck, 1868, page 3)
- Depuis Ronsard et Joachim du Bellay les meilleurs esprits trouvent l'orthographe française trop surchargée, sentent le besoin de la simplifier. Voici pourquoi. C'est qu'elle était très simple au XVe siècle, et que les grammairiens du XVIe siècle, par affectation scientifique, par pédantisme, l'avaient grièvement compliquée. ? (Émile Faguet, Simplification simple de l'orthographe, 1905)
- Les exemples suivants vous rendront sensible l'état d'anarchie d'une orthographe que l'Europe ne nous envie pas, car seule l'orthographe anglaise est plus arbitraire encore : [?] ? (Salomon Reinach, Sidonie ou Le français sans peine, 1913)
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L'orthographe s'acquiert par l'effort comme le reste. Chaque jour, comme au jeu, on pousse un pion, un peu plus avant, quitte à le faire revenir en arrière, si c'est utile.
On apprend à marcher pas à pas à l'enfant, puis, enfin assuré, il apprend lui-même à courir. Bien mettre l'orthographe, c'est se préparer à bien penser. ? (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 279) - Bonnet, Frossard, de Monzie, la fripouillerie, la vieille fripouillerie parlementaire, classique, leur est consubstantielle. On les sait véreux. Mais de Monzie, en plus, a de l'orthographe. D'où il conclut qu'il a de la culture. ? (Léon Werth, Déposition : Journal de guerre 1940-1944, éditions Viviane Hamy, 1992)
- Qu'est-ce que le niveau ? Ni plus ni moins que la somme de ce que savent les élèves, autrement dit des connaissances accumulées au cours de leur scolarité. Quand on établit des comparaisons dans le temps, on constate que le niveau de l'orthographe a baissé. Un point sur lequel toutes les études convergent. L'orthographe n'est cependant pas le seul élément à prendre en compte. ? (Marie Duru-Bellat, Le bac, un standard bicentenaire, Propos recueillis par Géraldine Véron, Le journal du CNRS, juin 2008)
- Mais quand les conservateurs crient au loup, déplorant à priori les méfaits d'une ortograf fonétik, ils cherchent surtout à effrayer ceux qui veulent bien les entendre. Or, et jusqu'à preuve du contraire, il ne fait plus guère de doute désormais que l'orthographe du français a atteint un point de non-retour qui, dans le meilleur des cas, n'autorisera plus que des changements très limités. ? (Jean-Pierre Jaffré, « De la variation en orthographe », dans ELA : Études de linguistique appliquée, 2010/3, n° 159, page 323)
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(Par extension) Manière d'écrire un mot, considérée correcte ou non.
- Or ceci est, comparativement à l'orthographe du temps, comparativement, du reste, à la nôtre même, une orthographe très simplifiée. C'était celle de La Fontaine. ? (Émile Faguet, Simplification simple de l'orthographe, 1905)
- On aura soin de plus, lorsqu'un mot aura plusieurs orthographes reçues, de tenir compte de toutes ces différentes orthographes, et d'en faire même différens articles avec un renvoi à l'article principal : cet article principal doit être celui dont l'orthographe paraîtra la plus régulière. ? (Jean Le Rond d'Alembert, ?uvres de d'Alembert, A. Belin, 1822, page 505)
- Les meilleurs auteurs ont montré que l'orthographe Lanterne, adoptée sur les cartes actuelles, est absolument incorrecte : c'est la Lantenne ou encore mieux l'Antenne qu'il faudrait écrire. La corruption Lanterne ne date que du début du XIXe siècle (d'après le Prof. FOURNIER , comm. verb.). ? (Gustave Malcuit, Contributions à l'étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d'édition du Nord, 1929, p. 1)
- Écrire KEUR pour ch?ur, FAZE pour phase, JÈME pour gemme, ÈLE AN UT pour elle en eut, et ainsi de suite pour 20.000 mots du dictionnaire, ce n'est pas réformer, c'est créer de toutes pièces une orthographe aussi barbare que celle de la Chanson de Roland, et destinée à être, comme elle, lettre morte pour les soixante millions d'hommes qui ont appris notre langue moderne en France ou à l'étranger. ? (Pierre Louÿs, « Une réforme dangereuse », 1904, dans Archipel, 1932)
- En 2005, on a soumis à un échantillon d'élèves de 10 à 16 ans la même dictée qu'en 1987 : la moyenne de fautes d'orthographe est passée de 8 à 13, sur un texte de 77 mots. ? (Michel Musolino, 150 idées reçues sur la France, 2012)
Trésor de la Langue Française informatisé
ORTHOGRAPHE, subst. fém.
Orthographe au Scrabble
Le mot orthographe vaut 20 points au Scrabble.

Informations sur le mot orthographe - 11 lettres, 4 voyelles, 7 consonnes, 8 lettres uniques.
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Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.
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Les mots proches de Orthographe
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cauchemardesques accéléré pivotèrent fonceuse belligérants monologuais prolongé sorbetière endoplasmique frisent
Les citations avec le mot Orthographe
- Il referme le cahier, il me le rend et il dit : Avant d'écrire un roman, il faut apprendre l'orthographe.Auteur : Nathalie Sarraute - Source : Enfance (1983)
- Même de jolies fautes de français, même d'adorables et rares, aussi bien, erreurs d'orthographe, mettaient un charme de plus dans ce courrier presque quotidien.Auteur : Paul Verlaine - Source : Confessions (1895)
- Après la première dictée, mon grand-père fut convoqué en hâte par l'administration ; il revint enragé, tira de sa serviette un méchant papier couvert de gribouillis, de taches et le jeta sur la table : c'était la copie que j'avais remise. On avait attiré son attention sur l'orthographe - « le lapen çovache ême le ten », - et tenté de lui faire comprendre que ma place était en dixième préparatoire. Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Les Mots (1964)
- Je mettrai l'orthographe même sous la main du bourreau.Auteur : Théophile Gautier - Source : Mot rapporté par Baudelaire dans Mon coeur mis à nu.
- Encore une fois, l'orthographe est plus qu'une mauvaise habitude, c'est une vanité.Auteur : Raymond Queneau - Source : Bâtons, chiffres et lettres (1950)
- «Cet phrase contient trois erreures.» - La première porte sur l'accord du démonstratif; la seconde, sur l'orthographe du mot erreur. Et la troisième sur le fait qu'il n'y a que deux erreurs.Auteur : Richard Powers - Source : Trois fermiers s'en vont au bal
- Orthographe: Y croire comme aux mathématiques. N'est pas nécessaire quand on a du style.Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)
- Rien de tranquillisant comme un zéro perpétuel en math ou en orthographe : en excluant l'éventualité d'un progrès, il supprime les inconvénients de l'effort.Auteur : Daniel Pennac - Source : Comme un roman (1992)
- Te voilà maintenant ferré à glace sur l'orthographe et le calcul.Auteur : Charles Ferdinand Ramuz - Source : Vie de Samuel Belet (1913)
- L'orthographe ne fait pas le génie.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : La Chartreuse de Parme (1839)
- Cadet Rousselle ne mourra pas,
Car, avant de sauter le pas,
On dit qu'il apprend l'orthographe
Pour fair' lui-mêm' son épitaphe.
Ah! Ah! Ah! Oui, vraiment,
Cadet Rousselle est bon enfant!Auteur : Gaspard de Chenu - Source : Cadet Rousselle (1792) - Des manières communes sont mises en relief par une toilette élégante, ainsi que des fautes d'orthographe par une belle écriture.Auteur : Jean Antoine Petit, dit John Petit-Senn - Source : Bluettes et boutades (1846)
- Les maux de grammaire se soignent par la grammaire, les fautes d'orthographe par l'exercice de l'orthographe, la peur de lire par la lecture, celle de ne pas comprendre par l'immersion dans le texte.Auteur : Daniel Pennac - Source : Chagrin d'école (2007)
- Tu vois par mes lettres le cas que je fais des fautes contre le français et l'orthographe, divinités des sots.Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Lettres à Pauline, automne 1804
- Cimetière : Coin de banlieue isolé où les parents du disparu rivalisent de mensonges, où les poètes écrivent à la cible, et où les tailleurs de pierre prennent l'orthographe pour objet de leurs paris.Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)
- C'est ma faute
C'est ma faute
C'est ma très grande faute d'orthographe
Voilà comment j'écris
Giraffe.Auteur : Jacques Prévert - Source : Histoires (1946), Mea culpa - Maison de correction recherche fautes d'orthographe.Auteur : Pierre Dac - Source : L'Os à moelle, Petite annonce.
- A Hazebrouck, un patissier d'Intermarché a été licencié pour avoir fait deux fautes d'orthographe sur un gâteau. C'est pas Gérard Klein qui fait l'instit à Intermarché?Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)
- L'orthographe est une science qui consiste à écrire les mots d'après l'oeil et non d'après l'oreille.Auteur : Ambrose Bierce - Source : Le Dictionnaire du Diable (1911)
- Quelques années plus tard, un ingénieur d'Apple est chargé d'un nouveau projet de développement. Il doit trouver un nom au projet. Il s'agit de développer un ordinateur plus performant. Comme il travaille chez Apple, il choisit le nom d'une variété de pommes très connue en Amérique : la McIntosh. Apple a dû changer l'orthographe originale pour des raisons juridiques.Auteur : Éric Plamondon - Source : Pomme S
- Nous entrons dans l'époque où faire des fautes d'orthographe et fumer du haschisch seront considérés non seulement comme des déviances, mais comme des maladies.Auteur : Christian Delacampagne - Source : Figures de l'oppresssion (1977)
- L'orthographe anglaise semble avoir pour but principal de camoufler la prononciation.Auteur : Jerome Klapka, dit Jerome K. Jerome - Source : Sans référence
- Au petit séminaire, celui qui enseigne l'orthographe s'appelle l'abbé Cédez.Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"
- Les fautes d'orthographe d'un homme ou d'une femme sont son empreinte digitale littéraire.Auteur : Stephen King - Source : La Ballade de la balle élastique
- L'orthographe est de respect; c'est une sorte de politesse.Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos sur l'éducation (1932)
Les citations du Littré sur Orthographe
- Blamez en [de ce que l'orthographe de Meigret n'est pas suivie dans un livre de Meigret] l'imprimeur qui a preferé son gain à la raison, esperant le faire beaucoup plus grand et avoir plus prompte despesche de sa cacographie que de mon orthographieAuteur : MEIGRET - Source : dans LIVET, la Gramm. franç. p. 141
- Peut-être y a-t-il des défauts dans l'ancienne orthographe ; mais, à la bouleverser comme on voudrait faire aujourd'hui, il y en aurait encore de plus grandsAuteur : D'OLIVET - Source : Prosod. franç. art. 2
- Il est vrai qu'elle a fait plus de progrès dans la comète et le trictrac que dans l'orthographe, et qu'elle met la comète pour neuf plus aisément qu'elle n'écrit une lettreAuteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 23 janv. 1763
- Notre orthographe est si vicieuse, qu'il n'y faut avoir aucun égard en parlant des sons de la langue ; on ne doit consulter que l'oreilleAuteur : DUCLOS - Source : Oeuvr. t. IX, p. 7
- Doit-on écrire fusainistes ou fusinistes ?... la plupart se sont prononcés pour la première orthographe, celle de fusainiste ; mais nul d'entre eux n'a su nous dire pourquoiAuteur : BERGERAT - Source : Journ. offic. 28 fév. 1877, p. 1541
- J'ai donc fait orthographer ainsi les mots suivantsAuteur : Corneille - Source : Préf. du théâtre, édit. 1682
- Cette orthographe relâchée, Qui m'avilit aux yeux savantsAuteur : LAMOTTE - Source : Odes, t. I, p. 413, dans POUGENS
- Je n'entreprends pas de faire un traité entier de l'orthographe et de la prononciation, et me contente d'avoir donné ce mot d'avis touchant ce qui a été innovéAuteur : Corneille - Source : Préf. de : le Théâtre de P. Corn. édit. de 1682
- Tout mérite d'être lu dans le traité des tropes, jusqu'à l'errata ; il contient des réflexions sur notre orthographe, sur ses bizarreries, ses inconséquences et ses variationsAuteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, du Marsais.
- Nous n'avons entre nous ni orthographe asseurée (chose toutesfois necessaire pour la perpetuation d'une langue), ni telle varieté de mots comme eurent jadis et le Romain et le GrecAuteur : PASQUIER - Source : Lettres, t. I, p. 8
- Le c y prend un u après lui à la manière du q ; et cet u est supposé encore après l'e pour en former le son euil ; l'orthographe rationnelle serait coeuillir, où l'o de oe rappellerait l'étymologie, en même temps qu'il conserverait le son dur du c comme dans coeur, et l'u placé après l'e donnerait le son eu qu'on doit entendre, tandis que eil ne peut faire que eil, comme dans pareilAuteur : JULLIEN - Source : Thèses de gramm. p. 121
- Je m'attendois que vous nous ouvririez quelque methode par laquelle notre orthographe puisse estre reglée à un pointAuteur : J. PELLETIER - Source : dans LIVET, la Gramm. franç. p. 155
- La facilité que vous trouvez en elle [Pauline] à vous servir de petit secrétaire, avec une main toute rompue, une orthographe correcteAuteur : Madame de Sévigné - Source : 11 mai 1689
- Il [un officier] mettait assez bien l'orthographe, si ce n'est dans certains noms peu familiers jusque-là aux secrétaires de l'état-major ; Salamine et les Thermopyles revenant à chaque ligne lui firent d'abord un peu de peine.... mais il se mit bientôt au fait, et devint à la fin si habile qu'il écrivait toute la Grèce dans l'ordre du jour, comme il le disait lui-même, aussi lestement que la distribution de l'eau-de-vie et du vinaigre, sujet ordinaire de ces pièces d'éloquenceAuteur : P. L. COUR. - Source : Conseils à un colonel.
- On vint à parler de la devise de la maison de Solar : Tel fiert qui ne tue pas.... quelqu'un trouva dans cette devise une faute d'orthographe, et dit qu'au mot fiert il ne fallait pas de t.... je dis que je ne croyais pas que le t fût de trop ; que fiert était un vieux mot français qui ne venait pas de ferus, fier, mais du verbe férir, il frappe, il blesseAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. III, part. 1
- Afin que je confesse ma pusillanimité, je n'avois encore esté si hardi de publier ma fantaisie [réformer l'orthographe sur la prononciation]Auteur : PELLETIER - Source : dans LIVET, la Gramm. franç. p. 135
- Combien qu'il [Meigret] n'ayt point persuadé à ung chascun ce qu'il pretendoit touchant l'orthographeAuteur : RAMUS - Source : dans LIVET, Gramm. franç. p. 178
- Le censeur médiocre ne voit qu'à demi la beauté du plan général ; j'aimerais autant le voir occupé de l'orthographe, des points interrogants et des virgulesAuteur : FÉN. - Source : t. XXI, p. 251
- Ces jeunes gens qui croient prendre le style de M. de Voltaire en suivant son orthographeAuteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Dict. de mus. Reprise.
- Nous n'avons entre nous ni orthographe asseurée (chose toutesfois necessaire pour la perpetuation d'une langue), ni....Auteur : PASQUIER - Source : Lettres, t. I, p. 8
- La fin de l'orthographe est de peindre la parole par des signes, qui, selon leur destination une fois fixée et convenue, deviennent l'image des sons particuliers qui entrent dans la composition des motsAuteur : DUMARS. - Source : Dissert. sur la prononc. t. III, p. 269
- La prosodie et l'orthographe sont repandues dans toute la grammaire, comme le sang et les esprits dans le corps tout entierAuteur : RAMUS - Source : dans LIVET, Gramm. franç. p. 181
- Pourquoi toucher à notre orthographe ? pour faciliter, disent-ils, la lecture de nos livres aux étrangers ; comme si les voyelles portaient toujours à l'oreille d'un Anglais, d'un Polonais, le même son qu'elles portent à la mienneAuteur : D'OLIVET - Source : Rem. Rac. § 12
- La compagnie avait formé, il y a quarante ans, le projet d'un dictionnaire orthographique pour fixer l'orthographe française ; ce projet fut bientôt abandonnéAuteur : D'ALEMB. - Source : Éloges, L. Cousin.
- La vraye orthographe d'un mot latinAuteur : MONT. - Source : I, 278
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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h40

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