La définition de Babiller du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Babiller
Nature : v. n.
Prononciation : ba-bi-llé, ll mouillées, et non ba-biyer
Etymologie : Babil.

Voir les citations du mot BabillerSignification du mot Babiller


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de babiller de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec babiller pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Babiller ?


La définition de Babiller

Parler beaucoup, facilement, et surtout pour le seul plaisir de parler.


Toutes les définitions de « babiller »


Trésor de la Langue Française informatisé


BABILLER, verbe intrans.

A.? Parler avec abondance, d'une manière vive et volubile. Babiller avec qqn :
1. Elle agissait et entreprenait toujours, elle ne connaissait pas la rêverie. Elle babillait sans désemparer. Elle était tout feu, tout c?ur, tout soleil, un vrai type méridional, la plus aimable, la plus vivante, la plus prévenante compagne que j'aie jamais eue. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, p. 158.
2. Tenez, un joli enfant bien portant qui a des joues comme une pomme, qui babille, qui jacasse, qui jabote, qui rit, qu'on sent frais sous le baiser, savez-vous ce que cela devient quand c'est abandonné? Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 425.
? P. anal. [En parlant de certains oiseaux] Babiller comme un canari, un geai, un perroquet; babiller comme les grives, les moineaux.
? P. métaph. :
3. La vague caressait doucement les flancs épais et arrondis de mon brick, et babillait gracieusement sous mon étroite fenêtre, où l'écume s'élevait quelquefois en légères guirlandes blanches : c'était le bruit inégal, varié, confus, du gazouillement des hirondelles sur une montagne, quand le soleil se lève au-dessus d'un champ de blé. Lamartine, Voyage en Orient,t. 1, 1835, p. 40.
B.? Péj. Parler avec abondance et vite pour le seul plaisir de parler; tenir des propos futiles sans ordre ni suite. Babiller à perdre haleine, tant et plus :
4. Tout le monde connaît le menu de ces festins. À neuf heures, on babillait comme on babille après quarante-deux bouteilles de vins différents, bues entre quatorze personnes. Balzac, La Cousine Bette,1846, p. 372.
5. Quel bavardage, que de paroles creuses à la Faculté de Droit! Et il faut voir ceux qui reviennent de Bologne, la capitale des études juridiques, où ils sont allés se perfectionner : ils babillent comme des étourneaux en cage, sans souci de ce qu'ils disent, pourvu qu'ils y trouvent profit. Faral, La Vie quotidienne au temps de st Louis,1942, p. 93.
? P. ext. Dire du mal de quelqu'un, jaser sur quelqu'un :
6. On babillait sur Nucingen, on l'examinait, on le jugeait, on trouvait moyen de le calomnier! son luxe, ses entreprises! Quand un homme en fait autant, il se coule, etc. Balzac, La Maison Nucingen,1838, p. 649.
PRONONC. : [babije], (je) babille [babij]. Pour [?] mouillé ou yod, cf. babillage.
ÉTYMOL. ET HIST. ? Ca 1170 intrans. « bégayer » (B. de Ste-Maure, Troie, Richel. 375, fo79a ds Gdf. : De pris tous hommes sormontoit, Mais un seul petit babilloit, D'ansdeux les ieus borgnes estoit) ? 1530, Palsgr., sous la forme baboyer (Gdf., s.v. balbier); xiiies. trans. « dire d'une manière peu claire » (Miracles N.-D., XXI, 446, éd. G. Paris et Robert ds T.-L. : Biau preudon, dire me vueillez A droit : qu'est ce que babillez? Point ne l'entens) ? xvies., Du Bellay ds Hug.; xves. intrans. arg. « bavarder à tort, avouer » (Villon ds Sain. Sources, t. 1, p. 124 : Coquillars, aruans a Ruel, Men ys vous chante que gardez Que n'y laissez et corps et pel, Com fist Collin l'Escailler. Devant la roë babiller); 1547 intrans. « bavarder d'une manière futile, dire des propos insignifiants » (Noël du Fail, Propos rustiques, éd. Assézat, p. 88). Mot formé sur une racine bab-, onomat. du lang. enf. et du bégaiement, exprimant le mouvement des lèvres, commune à plusieurs lang. européennes (angl. to babble, all. babbeln, néerl. babbelen).
STAT. ? Fréq. abs. littér. : 111.
BBG. ? Baudr. Chasses 1834 (s.v. babil). ? Bruant 1901. ? Esn. 1966. ? France 1907. ? Goug. Lang. pop. 1929, p. 272. ? Larch. 1880. ? Le Roux 1752. ? Michel 1856. ? Timm. 1892.

BABILLER, verbe intrans.
ÉTYMOL. ET HIST. ? Ca 1170 intrans. « bégayer » (B. de Ste-Maure, Troie, Richel. 375, fo79a ds Gdf. : De pris tous hommes sormontoit, Mais un seul petit babilloit, D'ansdeux les ieus borgnes estoit) ? 1530, Palsgr., sous la forme baboyer (Gdf., s.v. balbier); xiiies. trans. « dire d'une manière peu claire » (Miracles N.-D., XXI, 446, éd. G. Paris et Robert ds T.-L. : Biau preudon, dire me vueillez A droit : qu'est ce que babillez? Point ne l'entens) ? xvies., Du Bellay ds Hug.; xves. intrans. arg. « bavarder à tort, avouer » (Villon ds Sain. Sources, t. 1, p. 124 : Coquillars, aruans a Ruel, Men ys vous chante que gardez Que n'y laissez et corps et pel, Com fist Collin l'Escailler. Devant la roë babiller); 1547 intrans. « bavarder d'une manière futile, dire des propos insignifiants » (Noël du Fail, Propos rustiques, éd. Assézat, p. 88). Mot formé sur une racine bab-, onomat. du lang. enf. et du bégaiement, exprimant le mouvement des lèvres, commune à plusieurs lang. européennes (angl. to babble, all. babbeln, néerl. babbelen).

Babiller au Scrabble


Le mot babiller vaut 12 points au Scrabble.

babiller

Informations sur le mot babiller - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Babiller


  1. As-tu déjà entendu un bébé babiller dans son berceau? Il imite à sa façon la parole des adultes qu'il entend autour de lui. Il croit peut-être qu'il parle comme eux.

    Auteur : Michel Tournier - Source : Les Météores (1975)


  2. Mon petit naturaliste enorgueilli veut babiller, mais sur-le-champ je lui ferme la bouche, et l'emmène comblé d'éloges.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), III


  3. Si quelque badaud s'étonnait de les voir en bisbille, ils se cachaient pour rire de lui, et on les entendait babiller et chanter ensemble comme deux merles dans une branche.

    Auteur : George Sand - Source : La petite Fadette (1849)


  4. Deux femmes qui ont des secrets aiment à babiller ensemble.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Les Confessions (édition posthume 1782-1789)


Les citations du Littré sur Babiller


  1. Que babilleront ici les Pelagiens, que le peché a esté espars au monde par l'imitation d'Adam ?

    Auteur : CALV. - Source : Inst. 174


  2. Il s'en suit qu'elles sont plus pesantes, ergogluc, c'est-à-dire moins promptes à babiller

    Auteur : CHOLIÈRES - Source : Contes, t. II, Après-dinée 5


  3. Je n'avois jamais faict babiller à mes vers Que les folles ardeurs d'une prompte jeunesse

    Auteur : D'AUB. - Source : Tragiques, édit. LALANNE, p. 76


  4. On ne manqua pas de faire beaucoup babiller le petit bonhomme

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Ém. II


  5. Ce sont ordinairement des amitiés des jeunes gens qui se tiennent aux moustaches, aux cheveux, aux oeillades, aux habits, à la morgue, à la babillerie

    Auteur : ST FR. - Source : DE SALES, p. 513


  6. Ni mon grenier ni mon armoire Ne se remplit à babiller

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fabl. IV, 3


  7. En philosophe, hier sur l'oreiller, J'ai mis mon âme en train de babiller

    Auteur : BÉRANG. - Source : Métempsyc.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h35








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