La définition de Triompher du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Triompher
Nature : v. n.
Prononciation : tri-on-fé
Etymologie : Lat. triumphare, de triumphus, triomphe ; prov. triomfar ; esp. triunfar ; ital. trionfare.

Voir les citations du mot TriompherSignification du mot Triompher


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de triompher de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec triompher pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Triompher ?


La définition de Triompher

Terme d'antiquité romaine. Faire une entrée pompeuse et solennelle dans Rome après une éclatante victoire.


Toutes les définitions de « triompher »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

TRIOMPHER. v. intr.
T. d'Antiquité romaine. Faire une entrée pompeuse et solennelle dans Rome après quelque insigne victoire. Pompée triompha trois fois. Il signifie, dans le langage courant, Remporter une victoire éclatante. Ce prince triompha de tous ses ennemis. Il signifie, au figuré, Remporter quelque avantage que ce soit sur quelqu'un. Triompher de ses adversaires, de ses envieux, de ses rivaux. L'innocence a triomphé. Cet avocat a fait triompher le bon droit. Il signifie encore figurément Vaincre, subjuguer, surmonter. Triompher de ses passions. Sa sagesse a triomphé de tous les dangers. À la longue, la vérité triomphe de l'erreur.

TRIOMPHER signifie aussi Exceller en traitant quelque sujet. Quand il est sur cette matière, il triomphe. Il signifie de plus Se prévaloir, tirer avantage. Ses ennemis triomphèrent de ses aveux. Il y a dans es ecrits de ce théologien plusieurs passages dont les ennemis de la religion ont triomphé. Il signifie aussi Tirer vanité de quelque chose. Il triomphe de sa perfidie. Il a obtenu ce qu'il prétendait, il en triomphe. Il signifie en outre Être ravi de joie, de fierté. Quand on lui parle de ses enfants, elle triomphe.

Littré

TRIOMPHER (tri-on-fé) v. n.
  • 1 Terme d'antiquité romaine. Faire une entrée pompeuse et solennelle dans Rome après une éclatante victoire. Le dictateur se démit de sa dignité, après avoir triomphé pour la victoire qu'il avait remportée sur les Volsques, Vertot, Rév. rom. VII, p. 122.

    Scipion triompha de l'Afrique, il obtint les honneurs du triomphe pour avoir soumis l'Afrique.

    Il s'est dit, par extension, de tout triomphe comparé à la pompe triomphale chez les Romains. On ne pouvait lui reprocher [à Sésostris] en toute sa vie que d'avoir triomphé avec trop de faste des rois qu'il avait vaincus, Fénelon, Tél. II.

  • 2Vaincre par les armes, par la force. À vaincre sans péril on triomphe sans gloire, Corneille, Cid, II, 2. Elle assiège et prend d'assaut, en passant, une place considérable qui s'opposait à sa marche, elle triomphe, elle pardonne, Bossuet, Reine d'Anglet. Rome en effet triomphe, et Mithridate est mort, Racine, Mithr. I, 1. Achille va combattre et triomphe en courant, Racine, Iphig. I, 1. Le hasard seul vous a empêché de triompher du lion?; votre valeur n'en est pas moins admirable, Voltaire, Princ. de Babylone, 1.
  • 3L'emporter sur, avoir l'avantage. Monsieur revint chez lui, triomphant dans son imagination, Retz, Mém. t. II, IIV. III, p. 488, dans POUGENS. Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Molière, Mis. v, 8. Dans ce même tribunal où il fit si bien triompher autrefois la justice de ma cause, Sévigné, 530. De quel avantage est-il pour nous que cette loi ait triomphé de toutes les puissances du siècle et de l'enfer, si elle ne triomphe pas de nos faiblesses?? Bourdaloue, 6e dimanche après l'Épiphanie, Dominic. t. I, p. 330. Esther a triomphé des filles des Persans, Racine, Esth. III, 9. Il serait bien étrange que la vérité ne triomphât pas, quand c'est vous qui l'annoncez, Voltaire, Lett. d'Argental, 20 déc. 1756. Ne rougissez point, Aline?; je dois dévoiler tout ce qui peut faire triompher votre innocence, Genlis, Théât. d'éduc. Lingère, II, 6.
  • 4 Fig. Surmonter, maîtriser. Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous [postérité], Corneille, Cinna, V, 3. Faites à votre amour un peu de violence?; J'ai triomphé du mien, Corneille, Sertor. IV, 3. Combien de fois, soupirant après ces lumières vives et efficaces qui seules triomphent des erreurs de l'esprit humain, dit-il [M. de Turenne] à Jésus-Christ?: Seigneur, faites que je voie, Fléchier, Turenne. Une de tes passions a dévoré les autres, et tu crois avoir triomphé de toi?! Voltaire, Dict. phil. Caractère. En cachant ses sentiments, elle croyait en triompher, Riccoboni, ?uv. t. II, p. 22, dans POUGENS. La raison ne consiste pas à triompher de soi selon les règles, mais comme on le peut, Staël, Corinne, VI, 1.

    Il se dit du triomphe de la grâce. Voulez-vous savoir combien la grâce qui a fait triompher Madame a été puissante?, Bossuet, Duch. d'Orl.

  • 5Dans le langage de la galanterie, triompher d'une femme, vaincre sa résistance. L'amour n'a-t-il encor triomphé que de vous?? Racine, Phèdre, IV, 6. Nous éprouverons bientôt si son aimable chevalier saurait triompher de moi aussi facilement qu'il a triomphé d'elle, Legrand, Temps présent, 2e part. sc. 2.
  • 6Triompher du temps, avoir une durée très longue. Elle [l'Égypte] imagina ses pyramides, qui, par leur figure autant que par leur grandeur, triomphent du temps et des barbares, Bossuet, Hist. III, 3.
  • 7Avoir du succès. Mon fils triomphe aux états [de Bretagne], Sévigné, 379. Elle [Hélène] triompha lorsque Thésée l'eut ravie?; elle triompha lorsqu'elle eut été enlevée par le fils de Priam?; elle triompha enfin lorsque les dieux l'eurent rendue à Ménélas, Montesquieu, Temple de Gnide, 3.
  • 8Se prévaloir. Et, d'autre part aussi, sa charmante moitié Triomphait d'être inconsolable, La Fontaine, Joconde. Les jésuites triompheront?; ce sera leur grâce suffisante en effet, et non pas la vôtre [des dominicains], qui ne l'est que de nom, qui passera pour établie, Pascal, Prov. II. Aubertin triomphe d'un passage de Seyssel, Bossuet, Var. 11. Elle [Agrippine] se hâte trop, Burrhus, de triompher, Racine, Brit. IV, 3. Les évêques espagnols, aidés de quelques prélats arrivés de France, soutiennent leurs prétentions?; c'est à cette occasion qu'ils se plaignent que le Saint-Esprit arrive toujours de Rome dans la malle du courrier, bon mot célèbre dont les protestants ont triomphé, Voltaire, M?urs, 172.

    Tirer vanité. Bien loin de s'en confondre, on s'en glorifie, on s'en applaudit, on s'en élève, on en triomphe, Bourdaloue, Myst. Pass de Jésus-Chr. t. I, p. 156. Aussitôt [après un trait malin de satire] je triomphe, et ma muse en secret S'estime et s'applaudit du beau coup qu'elle a fait, Boileau, Sat. VII.

  • 9Être ravi de joie, à propos de quelque avantage. Après vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis, je suis bien aise de vous mander que nous avons pris Corbie, Voiture, Lett. 74. Et voilà que le P. Bourgoing étant arrivé en la bienheureuse terre des vivants, il chante et il triomphe avec les saints anges, Bossuet, Bourgoing. La Discorde triomphe, et du combat fatal Par un cri donne en l'air l'effroyable signal, Boileau, Lutr. v. Parmi les déplaisirs où son âme se noie, Il s'élève en la mienne une secrète joie?; Je triomphe, Racine, Andr. I, 1. Les ennemis du sénat et des conjurés triomphaient de la réunion d'Antoine et d'Octave, Vertot, Rév. rom. XIV, p. 312.
  • 10Exceller en traitant quelque sujet. Quand il est sur cette matière, il triomphe. Mais, poursuivit-il, notre père Antoine Sirmond, qui triomphe sur cette matière?, Pascal, Prov. X.

    Exceller en quelque chose préférablement à d'autres. C'est quand il peint des fleurs que ce peintre triomphe

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.


HISTORIQUE

XIIIe s. Ta lumiere se fit veable à ceulx qui vie langoreuse Muerent en vie joieuse, Quant tu triumphas de deable, J. de Meung, Tr. 708.

XVIe s. Et ne doy point differer jusques à voir le jour, ou que mon filz prisonnier soit mené en triumphe par ses citoyens, ou que luy mesme triumphe de son païs, Amyot, Cor. 55.

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Encyclopédie, 1re édition

TRIOMPHER, (Langue françoise.) ce verbe se dit élégamment au figuré pour subjuguer, surmonter, vaincre. La philosophie, dit M. de la Rochefoucaut, triomphe aisément des maux passés & des maux à venir, mais les maux présens triomphent d'elle. L'hypocrisie triomphe tous les jours de la vertu. Ce verbe s'emploie encore noblement pour exceller en quelque chose. Quand il est sur cette matiere il triomphe, c'est-à-dire il excelle. Il triomphe sur la générosité, sur la délicatesse des sentimens. Enfin triompher se prend aussi en mauvaise part pour tirer vanité des vices. Tibere à Rome, comme dans l'île de Caprée ; triomphoit de ses déreglemens & de sa persidie. (D. J.)

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Wiktionnaire


Verbe - français

triompher \t?i.??.fe\ transitif indirect ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Antiquité romaine) Faire une entrée pompeuse et solennelle dans Rome après quelque insigne victoire.
    • Pompée triompha trois fois.
  2. (Courant) Remporter une victoire éclatante.
    • Chemin faisant l'émeute triomphait sans combattre. On désarmait les troupes qui se laissaient faire, et on protégeait leur retraite. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Les travaux imposés à Hercule tendent soit à le faire échouer, auxquels cas il meurt, et il n'est plus un dieu (puisque n'étant pas immortel et invincible) soit à le faire triompher, auxquels cas il est un véritable dieu et rejoint l'Olympe. (Florent Montaclair, Vers une critique post-formaliste du fantastique, dans Aspects de la critique, colloque des Universités de Birmingham et de Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1998, p.46)
  3. (Figuré) Remporter quelque avantage que ce soit sur quelqu'un.
    • Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ? (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Triompher de ses adversaires, de ses envieux, de ses rivaux.
    • L'innocence a triomphé.
    • Cet avocat a fait triompher le bon droit.
  4. (Figuré) Vaincre, subjuguer, surmonter.
    • Il pressentait que l'eau triompherait des semelles sans résistance, et, sournoisement, s'infiltrerait jusqu'aux chevilles. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 9)
    • Triompher de ses passions.
    • Sa sagesse a triomphé de tous les dangers.
    • à la longue, la vérité triomphe de l'erreur.
  5. Exceller en traitant quelque sujet.
    • Quand il est sur cette matière, il triomphe.
  6. Se prévaloir, tirer avantage.
    • Ses ennemis triomphèrent de ses aveux.
    • Il y a dans les écrits de ce théologien plusieurs passages dont les ennemis de la religion ont triomphé.
  7. Tirer vanité de quelque chose.
    • Il triomphe de sa perfidie.
    • Il a obtenu ce qu'il prétendait, il en triomphe.
  8. Être ravi de joie, de fierté.
    • Quand on lui parle de ses enfants, elle triomphe.
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Trésor de la Langue Française informatisé


TRIOMPHER, verbe

A. ? Empl. trans. indir.
1. Triompher de qqn.Avoir l'avantage d'une manière éclatante, remporter un succès total sur quelqu'un. Synon. écraser, surclasser, vaincre.Triompher de ses adversaires, de ses concurrents, de ses rivaux. Vous n'aurez pas de peine à triompher d'un ennemi si peu digne de vous (Genlis, Chev. Cygne, t. 2, 1795, p. 126).Si l'on avait admis les ministres dans l'assemblée, M. Necker, qui plus que personne était capable de s'expliquer avec force et chaleur, aurait, je le crois, triomphé de Mirabeau (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 207).
? Littér. Triompher d'une femme. Vaincre sa résistance. ? C'est bien mal, monsieur, dit-elle en faisant un brusque effort et en se rejetant à un coin de l'appartement vers la porte qu'elle essaya d'ouvrir. La porte était fermée en dehors. ? Quelle infamie! s'écria-t-elle; et vous avez cru triompher de moi par des moyens semblables? (Champfl., Bourgeois Molinch., 1855, p. 267).Triompher de Gina, certes, mais comment? J'étais beaucoup moins gonflé qu'en montant à une tribune (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 78).
2. Triompher de qqc.
a) Faire reculer ou disparaître. Synon. vaincre.
? [Le suj. désigne une pers.] Il avait l'air d'un homme qui accomplit sans illusion un devoir rigoureux, urgent, non dans l'espoir de triompher de l'injustice, mais simplement pour ne pas tourner le dos à son malheur (Bernanos, M. Ouine, 1943, p. 1490).
? [Le suj. désigne une chose] À la longue, pourtant, la fatigue triompha de l'inquiétude, et lorsqu'on entra le matin dans notre chambre, nous dormions l'un et l'autre (Mérimée, Dern. nouv., 1869, p. 133).L'odeur de toile chaude et de terre moite qui triomphe de celle du maquillage (Colette, Entrave, 1913, p. 30).
b) Venir à bout de, l'emporter sur. Synon. surmonter.Triompher d'une difficulté, d'une résistance; triompher de toutes les oppositions. Elle éprouvait la jouissance ineffable de triompher d'obstacles immenses (Balzac, Splend. et mis., 1847, p. 592).En quinze jours, il avait triomphé de tout et s'offrait calmement désormais l'immense satisfaction de bafouer l'ordre hitlérien (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 209).
? Triompher du temps. ,,Avoir une durée très longue`` (Littré).
c) Se rendre maître de, être plus fort que. Synon. dominer, maîtriser, surmonter.Triompher d'une habitude, d'une tentation; triompher de ses passions. Mais, arrivés près d'ici... devant un groupe de quinze ou vingt promeneurs, monsieur Dufouré triomphe enfin de sa timidité! (Barrière, Capendu, Faux bonsh., 1856, I, 7, p. 22).Ce maître accompli [Talleyrand] en l'art de séduire et de plaire aura certes bien su ce qu'il faisait en triomphant de sa paresse pour écrire (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 12, 1869, p. 13).
? Triompher du destin. Comme pour exprimer les détours du destin Dont le héros triomphe, un graveur florentin Avait sur son écu sculpté le labyrinthe (Hugo, Légende, t. 2, 1859, p. 513).
? Triompher de la maladie. Rieux avait acquiescé, disant simplement que la séparation commençait à être longue et que lui aurait peut-être aidé sa femme à triompher de sa maladie, alors qu'aujourd'hui, elle devait se sentir tout à fait seule (Camus, Peste, 1947, p. 1372).
? Triompher de la mort. Elle paraît aussi éternelle que la magnificence du firmament et les chants harmonieux de la nature environnante. Elle triomphe de la mort (Adam, Enf. Aust., 1902, p. 446).
? Triompher de soi-même. Se maîtriser, se dominer. Quelle femme plus éclairée que vous, plus habituée à la réserve, plus faite enfin pour triompher d'elle-même et en imposer aux autres! (Sénac de Meilhan, Émigré, 1797, p. 1808).
B. ? Empl. intrans.
1. ANTIQ. ROMAINE. Obtenir les honneurs du triomphe. Pompée triompha trois fois (Ac.).Sous l'Empire, seul l'empereur pouvait triompher. Ses généraux recevaient alors les ornements triomphaux (Pell.1972).
2.
a) Remporter une victoire éclatante, un grand succès dans une bataille, une compétition, une confrontation. Synon. gagner, vaincre.Napoléon triomphe de nouveau à Wurtchen et à Bautzen (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 15).Les Soviétiques triomphent en gymnastique où la meilleure représentante française (...) est la première et la seule à s'inscrire parmi les huit meilleurs gymnastes du monde (Jeux et sports, 1967, p. 1305).
b) [Le suj. désigne une chose]
? S'imposer avec éclat, s'établir définitivement. Doctrine, idée, projet, théorie qui triomphe. C'est par la vérité que la raison doit triompher (Lamart., Confid., 1849, p. 110).La république finira par triompher dans toute l'Europe (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 392).
? [Dans une tournure factitive] Faire triompher la vérité, son point de vue. Cet avocat a fait triompher le bon droit (Ac.1935).La liberté enfante l'anarchie, l'anarchie conduit au despotisme, et le despotisme ramène à la liberté. Des millions d'êtres ont péri sans avoir pu faire triompher aucun de ces systèmes (Balzac, Peau chagr., 1831, p. 56).
? Avoir la suprématie, une influence prépondérante. Cocteau donnait Parade au Châtelet, dont Picasso avait dessiné les costumes et brossait les décors et le rideau des Ballets Russes. Le cubisme triomphait (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 392).C'est aux environs de 1855, à l'Exposition universelle que triomphe le style Pompadour (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 165).
3.
a) Afficher un air de triomphe; être transporté de joie, de fierté. Synon. exulter, jubiler, rayonner1.Quand on lui parle de ses enfants, elle triomphe (Ac.1935).Qui triomphe d'avance en est bientôt puni (Constant, Wallstein, 1809, II, 2, p. 49).
? [Suivi d'un compl. de cause] Il triomphait de n'avoir pas la manie des autres, sans penser qu'il avait aussi la sienne et que c'était elle qui le préservait d'une autre (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 305).Elle triomphait gentiment d'avoir su suivre son mari les yeux fermés dans la liberté nocturne de la petite ville (J. Bousquet, Trad. du sil., 1936, p. 98).
? En partic. Dire, proclamer avec un air de triomphe. Le soir, au dîner, Paul triomphait: « C'est elle qui t'a lâché, mon cher. Ça c'est drôle, c'est bien drôle » (Maupass., Contes et nouv., t. 1, S?urs R., 1884, p. 1277).Il se contenta de triompher, d'un air goguenard: ah! ah! le fort des forts était donc par terre? (Zola, Germinal, 1885, p. 1534).
? En incise. Alors! triompha Gilbert. Qu'attendez-vous? C'est l'instant ou jamais (Arland, Ordre, 1929, p. 63).
b) [Le suj. désigne une chose] Se manifester avec éclat. La radieuse matinée d'avril triomphait au-dessus du champ de massacre (Zola, Bête hum., 1890, p. 232).À la fin triomphe le God save the King (Prod'Homme, Symph. Beethoven, 1921, p. 311).
4. Réussir brillamment, avoir beaucoup de succès.
a) [Le suj. désigne une pers.] Il triomphait dans les rôles où l'acteur doit paraître la figure blanchie avec de la farine et recevoir ou donner un nombre infini de coups de bâton (Stendhal, Chartreuse, 1839, p. 142).Il me plaît de croire que, si le bouffon entre en scène, c'est parce qu'il y a dans la troupe un acteur aimé du public et qui triomphe dans ce genre (Alain, Propos, 1921, p. 224).
b) [Le suj. désigne une forme d'art, une réalisation artist.] Pièce de théâtre qui triomphe à Paris. Le succès fut colossal. Depuis 1912, Pathé n'a jamais cessé d'exploiter ses versions successives du roman de Victor Hugo [Les Misérables], bientôt imité par l'Amérique, où le film triompha (Sadoul, Cin., 1949, p. 75).
Prononc. et Orth.: [t?i? ?fe], (il) triomphe [t?i? ?:f]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. « Remporter un avantage décisif, une victoire dans un affrontement militaire, une compétition quelconque » a) ?) ca 1265 intrans. part. prés., cont. milit. (Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, I, XXVII, 4, p. 39: il [Alexandre] ala triumphant par le monde); ca 1460 id. (Mystère du siège d'Orléans, éd. F. Guessard et E. de Certain, 19667: La Pucelle desmesuree Y est triomphant); 1466 part. prés. subst. masc. « triomphateur » (Jean de Bueil, Le Jouvencel, II, VI, éd. C. Favre et L. Lecestre, t. 1, p. 122); 1559 trans. ind. triompher de (un ennemi) (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Coriolan, LV, éd. G. Walter, t. 1, 1959, p. 511); ?) 1538 antiq. « avoir les honneurs du triomphe » (Est., s.v. triumphus); 1680 part. prés. adj. (Rich.); b) déb. xives. trans., en parlant du Christ (Jean Chapuis, Trésor, 708 ds G. de Lorris et J. de Meun, Rose, éd. Méon, t. 3, p. 359: Quant tu triomphas le deable); c) « sortir vainqueur de toutes sortes de difficultés, les surmonter » 1470 [éd. 1537] part. prés. adj., en parlant d'une chose (Livre de la discipline d'amour divin, fol. 139 b: est amour fort, vaillant, triomphant); fin xvies. trans. indir. (A. d'Aubigné, La Création ds ?uvres, éd. E. Réaume et Fr. de Caussade, t. 3, p. 327: le tems Semble bien trionpher de tout ce qu'on peut voir); 2. « exceller, faire merveille dans un domaine » a) ca 1482 part. prés. adj. « excellent dans son genre, éclatant, magnifique » (Mathieu d'Escouchy, Chron., CLIII, éd. G. Du Fresne de Beaucourt, t. 2, p. 44: une chapelle à cinq croix [à la basilique Saint Denis] [...] aussi triomphante que celle de Paris); b) ca 1535 trans. ind. (Nic. de Troyes, 21 ds Hug.: aux escoles [...] où il triumphoit d'apprendre); 1636 intrans. (Monet); 3. ca 1540 trans. indir. « être ravi de joie à propos d'un avantage, en tirer vanité » (Est. Dolet, Deux Dial. de Planton, p. 56 ds Gdf. Compl.); 1550 intrans. (Bible Louvain, 4 Esdras, 1 b d'apr. FEW t. 13, 2, p. 310 a); 1694 avoir un air triomphant (Ac.). Empr. au lat.triumphare intrans. « obtenir les honneurs du triomphe, triompher », trans. « vaincre, triompher de quelqu'un »; fig. « exulter, être transporté ». Fréq. abs. littér.: 2 465. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 4 250, b) 3 134; xxes.: a) 3 618, b) 3 002.

TRIOMPHER, verbe
Étymol. et Hist. 1. « Remporter un avantage décisif, une victoire dans un affrontement militaire, une compétition quelconque » a) ?) ca 1265 intrans. part. prés., cont. milit. (Brunet Latin, Trésor, éd. F. J. Carmody, I, XXVII, 4, p. 39: il [Alexandre] ala triumphant par le monde); ca 1460 id. (Mystère du siège d'Orléans, éd. F. Guessard et E. de Certain, 19667: La Pucelle desmesuree Y est triomphant); 1466 part. prés. subst. masc. « triomphateur » (Jean de Bueil, Le Jouvencel, II, VI, éd. C. Favre et L. Lecestre, t. 1, p. 122); 1559 trans. ind. triompher de (un ennemi) (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Coriolan, LV, éd. G. Walter, t. 1, 1959, p. 511); ?) 1538 antiq. « avoir les honneurs du triomphe » (Est., s.v. triumphus); 1680 part. prés. adj. (Rich.); b) déb. xives. trans., en parlant du Christ (Jean Chapuis, Trésor, 708 ds G. de Lorris et J. de Meun, Rose, éd. Méon, t. 3, p. 359: Quant tu triomphas le deable); c) « sortir vainqueur de toutes sortes de difficultés, les surmonter » 1470 [éd. 1537] part. prés. adj., en parlant d'une chose (Livre de la discipline d'amour divin, fol. 139 b: est amour fort, vaillant, triomphant); fin xvies. trans. indir. (A. d'Aubigné, La Création ds ?uvres, éd. E. Réaume et Fr. de Caussade, t. 3, p. 327: le tems Semble bien trionpher de tout ce qu'on peut voir); 2. « exceller, faire merveille dans un domaine » a) ca 1482 part. prés. adj. « excellent dans son genre, éclatant, magnifique » (Mathieu d'Escouchy, Chron., CLIII, éd. G. Du Fresne de Beaucourt, t. 2, p. 44: une chapelle à cinq croix [à la basilique Saint Denis] [...] aussi triomphante que celle de Paris); b) ca 1535 trans. ind. (Nic. de Troyes, 21 ds Hug.: aux escoles [...] où il triumphoit d'apprendre); 1636 intrans. (Monet); 3. ca 1540 trans. indir. « être ravi de joie à propos d'un avantage, en tirer vanité » (Est. Dolet, Deux Dial. de Planton, p. 56 ds Gdf. Compl.); 1550 intrans. (Bible Louvain, 4 Esdras, 1 b d'apr. FEW t. 13, 2, p. 310 a); 1694 avoir un air triomphant (Ac.). Empr. au lat.triumphare intrans. « obtenir les honneurs du triomphe, triompher », trans. « vaincre, triompher de quelqu'un »; fig. « exulter, être transporté ».

Triompher au Scrabble


Le mot triompher vaut 15 points au Scrabble.

triompher

Informations sur le mot triompher - 9 lettres, 3 voyelles, 6 consonnes, 8 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot triompher au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

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triompher

Les mots proches de Triompher

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Les citations avec le mot Triompher


  1. Privilège semblable à celui de la noblesse, la beauté ne se peut acquérir, elle est partout reconnue, et vaut souvent plus que la fortune et le talent, elle n'a besoin que d'être montrée pour triompher, on ne lui demande que d'exister.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Cabinet des Antiques (1839)


  2. Il est beau de périr pour éviter un crime:
    Quand on meurt pour sa gloire on revit dans l'estime;
    Et triompher ainsi du plus rigoureux sort,
    C'est s'immortaliser par une illustre mort.


    Auteur : Pierre Corneille - Source : Attila (1667), IV, 6, Ardaric


  3. C’est le disciple qui triomphera de cette terre du monde de Yama, et de celui des dieux. C’est lui qui, par une explication convenable, développera les vers de la Loi, comme on développe adroitement une fleur.

    Auteur : Bouddha - Source : Le Dhammapada


  4. Enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits.

    Auteur : Frédéric Mitterrand - Source : Dom Juan, ou le Festin de Pierre (1665), I, 2, Dom Juan


  5. Les idées me font parfois penser aux graines trouvées sous les glaciers après des millénaires, qui redeviennent fécondes dès qu'elles sont rendues à l'air libre et à la lumière, et se remettent à vivre, à s'épanouir et à triompher.

    Auteur : Romain Gary - Source : Les Enchanteurs (1973)


  6. Privilége semblable à celui de la noblesse, la beauté ne se peut acquérir; elle est partout reconnue, et vaut souvent plus que la fortune et le talent; elle n'a besoin que d'être montrée pour triompher; on ne lui demande que d'exister.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Comédie humaine (1842-1852)


  7. Faut-il tant de fois vaincre avant que triompher!

    Auteur : Pierre Corneille - Source : Polyeucte (1643), V, 3, Polyeucte


  8. Le malheur m'a tenu lieu de force pour vaincre la nature et triompher des tentations. On a peu de désirs quand on souffre; et vous m'avez appris à les éteindre en leur résistant.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Julie, ou la Nouvelle Héloïse (1761), VI, 7


  9. Le trauma fracasse, c'est sa définition. Et la résilience qui permet de se remettre à vivre associe la souffrance avec le plaisir de triompher. Curieux couple !

    Auteur : Boris Cyrulnik - Source : Autobiographie d'un épouvantail (2008)


  10. Il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne ...

    Auteur : Molière - Source : Dom Juan, ou le Festin de Pierre (1665)


  11. C'est une sorte d'angoisse dont ne pourra triompher le sommeil sans adjuvants.

    Auteur : André Gide - Source : Voyage au Congo (1926)


  12. Vaincre sans péril est peut-être la seule chance de triompher sans péril.

    Auteur : Gilbert Cesbron - Source : Sans référence


  13. Et de quoi ne triompherait pas, en effet, l'incomparable beauté de l'enfance ?

    Auteur : George Sand - Source : La Mare au diable (1846)


  14. Le salaud se regarde tranquillement dans la glace, il s'aime, il s'admire, il se justifie, il a l'impression - tant qu'il n'est pas mis en échec - de triompher des difficultés qui arrêtent les autres; il n'est pas loin de se prendre pour un héros.

    Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : La Part de l'autre (2001)


  15. Tout, dans ce bas monde, peut aller à vau-l'eau, sauf l'amour... L'amour, à moins d'être débile et chancelant, doit triompher.

    Auteur : Jack London - Source : Martin Eden (1909)


  16. Il fallait être ou n'être pas pour cette Révolution. La lâcheté seule se tint au milieu. Les socialistes véritables le comprirent et, certains de la catastrophe, ils voulurent du moins faire triompher leur cause par le mépris de la mort.

    Auteur : Hippolyte Prosper Olivier Lissagaray - Source : Huit journées de mai derrière les barricades (1871)


  17. Le jour où les imbéciles cesseraient d'être exploités, ils triompheraient, et le monde serait perdu.

    Auteur : Alfred Capus - Source : Sans référence


  18. Quand le parti de l'ordre faiblit pendant que celui de l'anarchie grandit, c'est l'anarchie qui finit par triompher.

    Auteur : Gustave Le Bon - Source : Aphorismes du temps présent (1913)


  19. Le crime déplaît même à qui le commet. Tel est pour le coupable le premier châtiment : sa conscience le juge et jamais ne l'absout, quand même il aurait eu le crédit de triompher des lois et de faire mentir la justice.

    Auteur : Juvénal - Source : Satires, XIII


  20. L'Histoire nous a appris que la vertu ne peut rien contre le vice et que, pour triompher des cyniques, il s'agit d'être plus cynique encore.

    Auteur : Jérôme Garcin - Source : C'était tous les jours tempête (2002)


  21. Vaincre la colère, c'est triompher de son plus grand ennemi.

    Auteur : Publius Syrus - Source : Sans référence


  22. Les serments ne font pas triompher l'injustice.

    Auteur : Eschyle - Source : Les Euménides, 520


  23. Il ne sert à rien de se plaindre. Le seul moyen de triompher de l'adversité est de voir les choses en face, avec courage, foi et réalisme.

    Auteur : Anonyme - Source : Écrit anonyme


  24. Il faut pour triompher la force du lion et la ruse du renard.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  25. Il ne faut plus croire aux dieux, si l'injustice doit triompher de la justice.

    Auteur : Euripide - Source : Electre (413 av. J.-C.)


Les citations du Littré sur Triompher


  1. Quelle joie les dames ont eue d'apprendre que celui qu'elles ont vu triompher dans les bals fasse la même chose dans les armées !

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lettr. 140


  2. Aime assez ton mari pour n'en triompher point

    Auteur : Corneille - Source : Hor. II, 6


  3. Elle [Agrippine] se hâte trop, Burrhus, de triompher

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. IV, 3


  4. Vendôme, consentez au los que j'en attends [de mes vers] ; Faites-moi triompher de l'envie et du temps

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Phil. et Baucis.


  5. En cachant ses sentiments, elle croyait en triompher

    Auteur : RICCOBONI - Source : Oeuv. t. II, p. 22, dans POUGENS


  6. Le temps du vrai mérite est celui des traverses ; Pour triompher il faut souffrir

    Auteur : Corneille - Source : Imit. I, 22


  7. M. de Grignan a raison de triompher, de vous insulter sur cette première campagne de son fils ; la pensée du contraire me fait suer

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 6 déc. 1688


  8. D'obstacles infinis mille ont su triompher, Cécile des tranchants, Prisque des dents de fer [instrument de torture]

    Auteur : ROTR. - Source : St Gen. III, 8


  9. D'autres, loin de se taire en ce même moment, Triompheraient peut-être, et, pleins de confiance, Céderaient avec joie à votre impatience

    Auteur : Jean Racine - Source : Bérén. III, 3


  10. Et je triompherai, voyant périr mes fils, De ses adorateurs et de mes ennemis

    Auteur : Corneille - Source : Rod. IV, 3


  11. Si elle [Mme de Bouillon] est innocente, elle perd infiniment de n'avoir pas le plaisir de triompher

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 16 févr. 1680


  12. Après vous avoir ouï condamner la conduite de nos officiers par les événements et vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 74


  13. Burrhus, de triompher

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. IV, 3


  14. Nous éprouverons bientôt si son aimable chevalier saurait triompher de moi aussi facilement qu'il a triomphé d'elle

    Auteur : LEGRAND - Source : Temps présent, 2e part. sc. 2


  15. Jamais on ne m'a vu triompher de ces bruits, J'y suis assez modeste

    Auteur : Molière - Source : Éc. des f. I, 1


  16. Au mépris de ta foi, tu veux détruire un homme Qui veut mourir pour elle [Carthage], ou triompher de Rome

    Auteur : MAIRET - Source : Mort d'Asdrub. IV, 4


  17. Si tu veux triompher en cette conjoncture, Après avoir vaincu, fais vaincre la nature

    Auteur : Corneille - Source : Rodog. IV, 2


  18. Dans ce même tribunal où il fit si bien triompher autrefois la justice de ma cause

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 530


  19. Ne rougissez point, Aline ; je dois dévoiler tout ce qui peut faire triompher votre innocence

    Auteur : GENLIS - Source : Théât. d'éduc. Lingère, II, 6


  20. Après vous avoir vu triompher des victoires de nos ennemis, je suis bien aise de vous mander que nous avons pris Corbie

    Auteur : Vincent Voiture - Source : Lett. 74


  21. L'idolâtrie semblait triompher : elle regardait le christianisme comme une nouvelle secte de philosophie qui avait le sort de toutes les autres

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 12


  22. Tout s'achète : au forum on trafique de voix, On marchande l'honneur de triompher des rois

    Auteur : ARNAULT - Source : Marius à Minturnes, III, 6


  23. Vous avez besoin d'un lit pour vous reposer dans votre accablement.... autre faiblesse déplorable ; vous faites de tous ces témoins et de tous ces monuments de votre faiblesse un spectacle à votre vanité, et il semble que vous vouliez triompher de l'infirmité qui vous environne de toutes parts

    Auteur : BOSSUET - Source : Concupisc. 9


  24. Que bien plus aisément j'en saurais triompher !

    Auteur : Corneille - Source : Rodog. IV, 3


  25. Nous allons triompher de la chair et du démon

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Jeûne.




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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h31










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