Définition de « propriété »


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NOM genre (f) de 4 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|p??.p?i.je.te) propriété (f)

  • (ucf|droit) par lequel une chose appartient en propre à quelqu’un. - Il jouit du revenu de cette maison, mais un autre en a la propriété. - L’usufruit se réunit à la propriété par le décès de l’usufruitier. - Propriété foncière. - Propriété mobilière. - Propriété littéraire, artistique, droit qu’un écrivain, un artiste conserve sur son œuvre, s’il ne l’a point aliénée définitivement, et qu’il transmet à ses héritiers pour un temps déterminé par la loi. - Propriété industrielle, ensemble de droits permettant à un industriel de conserver la propriété d’une invention dont il est l’auteur. - Propriété commerciale, Droits qu’un commerçant a sur son fonds de commerce.

  • Chose qui appartient en propre à quelqu’un. - Cette maison, ce champ est ma propriété. - Ce bien, dont il n’avait que l’usufruit, est devenu sa propriété.

  • (absol) (ucf|bien)s fonciers, comme les terres, les maisons. - Cet homme a des propriétés considérables dans tel département. - Agrandir, embellir sa propriété. - Il a vendu sa propriété. - Posséder une propriété de campagne.

  • (ucf|qualité) propre d’une chose. - L’impénétrabilité est une propriété de la matière. - Les propriétés chimiques. - Les propriétés physiques.

  • (ucf|vertu) particulière, caractères particuliers qui différencient une chose d’avec une autre. - Les propriétés naturelles des plantes. - La propriété de l’aimant. - La propriété d’un remède.

  • (ucf|emploi) du mot propre, du terme propre. - La propriété des termes est la marque de tout ce qu’il écrit. - Parler, s’exprimer avec propriété. Synonyme : appartenance, possession


    Approchant : copropriété, copropriétaire, propre, propriétaire, nue-propriété, exproprier, approprier



    Définitions de « propriété »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    PROPRIÉTÉ, subst. fém.

    I. ? Possession légale d'un bien, de quelque nature qu'il soit. Cherchez à l'origine de la propriété vous trouverez toujours quelqu'un qui a travaillé dur. Si ce n'est pas moi, c'est mon père, mon grand-père (Aragon, Beaux quart., 1936, p.281).
    A. ? Empl. à valeur de coll.
    1. Droit légal qu'a une personne à disposer d'un bien qui lui revient en propre. La propriété héréditaire et inviolable, est notre unique défense personnelle; la propriété n'est autre chose que la liberté (Chateaubr., Mém., t.4, 1848, p.592).Parmi les Jacobins (...) on voulait le partage des biens, c'est-à-dire une autre forme de la propriété, ?la propriété morcelée, populaire (Nerval, Illuminés, 1852, p.290).
    a) [Sans compl.] Tel auteur enseigne que la propriété est un droit civil, né de l'occupation et sanctionné par la loi; tel autre soutient qu'elle est un droit naturel, ayant sa source dans le travail (...) je prétends que ni le travail, ni l'occupation, ni la loi ne peuvent créer la propriété; qu'elle est un effet sans cause (...) que de murmures s'élèvent ! ?la propriété, c'est le vol! (Proudhon, Propriété, 1840, p.131):
    1. Il faut en finir avec les préjugés qui emmaillottent l'humanité: la propriété, l'héritage, la famille, ont fait leur temps. ?La propriété, l'héritage, la famille! Vous voulez donc la ruine universelle? ?Vous l'avez dit, citoyen, répliqua Solon avec autorité, je veux la ruine universelle. Qu'est-ce que la propriété? Une insulte à l'indigence. Qu'est-ce que l'héritage? Une insulte à la justice. Qu'est-ce que la famille? Une insulte aux enfants trouvés. Sandeau, Sacs, 1851, p.52.
    SYNT. Atteinte, attaque à la propriété; attenter à la propriété; abolition, défense, maintien, principe, régime, sens, sentiment de la propriété; idée, instinct, notion, système de propriété.
    ? DR. CIVIL. La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les réglemens (Code civil, 1804, art. 544, p.100).La propriété s'acquiert aussi par accession ou incorporation, et par prescription (Code civil, art. 712, 1804, p.130).
    ? P. méton. Ensemble des biens, à l'exclusion des biens incorporels, possédés par une personne ou un groupe de personnes. Division de la propriété. Le colonel (...) avait infligé un discours sévère sur le respect de la propriété en pays allié et ami (Vercel, Cap. Conan, 1934, p.91).
    ? La propriété, (la petite, la grande) propriété. Ensemble des possesseurs de biens, et plus spécialement des propriétaires terriens, dans un régime qui favorise soit la petite, soit la grande propriété. La petite propriété, octroyée seulement, comme telle peut être suspendue et le sera bientôt (...) la grande propriété est la seule qui produise (Courier, Pamphlets pol., Disc. souscr. acquis. de Chambord, 1821, p.86).
    b) [Suivi d'un adj. spécifique ou d'un compl. de nom précisant]
    ? [l'appartenance ou la réf. à un système pol. déterminé] Propriété individuelle, personnelle, privée (en oppos. à propriété collective, publique; régime de la propriété individuelle; propriété collective des moyens de production); propriété bourgeoise, communiste; propriété de classe, d'état. Dans un pays de petits propriétaires, c'est-à-dire de propriétaires âpres et stricts, la propriété individuelle gouverne tout, s'étend sur tout; la propriété communale, la propriété de l'État, ont une tendance à se modeler sur elle, à en épouser les formes (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p.48):
    2. Et voilà pourquoi l'objet essentiel du socialisme, collectiviste ou communiste, est de transformer la propriété capitaliste en propriété sociale. Dans l'état présent de l'humanité (...) la propriété sociale aura la forme d'une propriété nationale. L'action des prolétaires s'exercera de plus en plus internationalement. Jaurès, Ét. soc., 1901, p.130.
    ? [la nature de l'obj. possédé]
    ? Propriété mobilière. Droit de disposer de biens meubles. Propriété immobilière. Droit de disposer de biens immeubles. [Les chartes] fixent le montant de la propriété mobilière et immobilière que ces sociétés peuvent posséder (Crèvecoeur, Voyage, t.3, 1801, p.221).
    ? Propriété foncière. Droit de disposer d'un bien-fonds. De nos jours, l'amour du paysan pour la propriété foncière est extrême, et toutes les passions qui naissent chez lui de la possession du sol sont allumées (Tocqueville, Anc. Rég. et Révol., 1856, p.88).
    2. P. anal. Monopole s'exerçant sur un bien incorporel.
    a) Propriété artistique, littéraire. Ensemble des droits (cessibles et temporaires) garantissant la protection des auteurs, compositeurs et artistes pour l'exploitation de leurs oeuvres. Vous savez que la propriété littéraire aux yeux des tribunaux ne résulte que du dépôt de 2 exempl. à la bibliothèque royale en vertu de la loi de 1791 ou 13 [1793] (Balzac, Corresp., 1842, p.409).
    b) Propriété industrielle. Ensemble des droits exclusifs permettant l'exploitation d'une marque, d'un brevet, d'un dessin, d'une appellation. Sans doute la propriété industrielle a de grands avantages (...). La propriété foncière garantit la stabilité des institutions; la propriété industrielle assure l'indépendance des individus (Constant, Princ. pol., 1815, p.59).
    c) Propriété commerciale. Droit d'un commerçant locataire de conserver l'usage du local qu'il utilise à l'issue du bail signé avec le propriétaire. La loi sur la propriété commerciale lèse gravement les intérêts des propriétaires d'immeubles (Meynaud, Groupes pression Fr., 1958, p.230).
    B. ? Ce que l'on possède en propre.
    1. Empl. concr.
    a) Chose appartenant à une personne en particulier. C'est ma (sa) propriété. C'est mon (son) bien, cela m'(lui) appartient. Avoir l'instinct de propriété. Mais les billets ne vous appartiennent pas, ils sont la propriété de l'enfant (Zola, Argent, 1891, p.157).Marinette regardait ce lit comme sa propriété exclusive (Pesquidoux, Livre raison, 1932, p.23).
    b) En partic. Terre, belle maison d'habitation, domaine appartenant à une ou plusieurs personnes. Les propriétés de qqn. C'est une charmante propriété: eaux vives, bois touffus, habitation confortable (Dumas père, Monte-Cristo, t.1, 1846, p.620).L'usufruitière (...) habite une petite propriété bien entretenue qu'elle soigne comme son souffle (Renard, Journal, 1891, p.94):
    3. ... [il] finit par s'arrêter devant la grille d'une vaste propriété plantée d'arbres, entourée de murs, à l'extrémité de laquelle on apercevait un joli petit castel de moderne structure, tandis que dans une direction opposée et dans un coin du parc, se dressait une maisonnette. Ponson du Terr., Rocambole, t.1, 1859, p.374.
    SYNT. Propriété bâtie, familiale, privée, rurale, viagère; propriété indivise; propriété à vendre; belle, grande, immense, jolie, magnifique, superbe, vaste propriété; propriété de campagne; acheter, acquérir, posséder, vendre, visiter une propriété; impôt sur les propriétés (bâties).
    ? P. compar. Je craignais de troubler ta joie. Et j'ai pris honte aussitôt de cette joie, qui m'est apparue comme une propriété privée avec un «défense d'entrer» cruel (Gide, École femmes, 1929, p.1272).
    c) P. anal. [Appliqué à une pers.] Personne que l'on considère comme son bien propre ou que la loi permet (tait) de considérer comme tel. Pour élever les enfants, les parents les traitent ordinairement comme leur propriété absolue (Le Dantec, Savoir!1920, p.80).Vous admettez, vous, qu'on traite les paysans comme propriété du seigneur (...) que l'on fausse les textes de la Justice (Cocteau, Bacchus, 1952, i, 2, p.37):
    4. Nous voyons dans l'Antiquité, des hommes ayant exercé des métiers manuels, tenir ensuite la lyre, honorer Athènes et Rome, et conquérir l'immortalité à leur nom. Mais ces hommes avaient été élevés par une aristocratie qui les possédait et qui se faisait une vanité de leur gloire; ils étaient la propriété de leur maître. Lamart., Corresp., 1836, p.213.
    2. Empl. abstr. Erreur ou vérité, la pensée de l'homme est sa propriété (Constant, Princ. pol., 1815, p.143).Ses souvenirs étaient sa propriété, elle n'aimait pas à les partager avec un autre (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p.589).
    3. Syntagmes et loc.
    a) [La nature de l'obj. possédé est sous-entendue] Droit de propriété. Droit exclusif de posséder un bien corporel, meuble ou immeuble. Le droit de propriété, ainsi que le définissent les jurisconsultes, est le droit d'user, et même d'abuser (Say, Écon. pol., 1832, p.134).
    ? Accès, accession à la propriété. Accès à un bien meuble ou immeuble. Il n'est pas avantageux pour une part importante des candidats à l'accession à la propriété de chercher à allonger la durée des prêts (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.349).
    ? Acte de propriété. Acte notarié reconnaissant la possession d'un bien. Si Fernand était pauvre (...) la restitution de ces titres de rente, de cet acte de propriété (...) prouveraient clair comme le jour que tu l'aimes, et que, pour lui, tu renonces à tout (Ponson du Terr., Rocambole, t.2, 1859, p.401).Certificat, titre de propriété. Attestation des droits de propriété ou de jouissance d'un bien. Le second tiroir est presque vide; il contient mes papiers de famille, quelques titres de propriété, des rentes sur l'État, achetées après tant de sueurs (Janin, Âne mort, 1829, p.79).
    b) Loc. En toute, en pleine propriété. En possession entière et exclusive (à la différence de la copropriété*, de la multipropriété (v. multi- II D 1 a) ou de la nue(-)propriété). Elle est aussi riche qu'on peut désirer l'être, car cette ville et tout son canton, qui n'est pas petit, lui appartiennent en toute propriété (Montalembert, Ste Élisabeth, 1836, p.223).Avec 9.000 F d'apport achetez votre appartement en pleine propriété (Le Point, 5 déc. 1977, p.163, col. 2).
    c) Nu(e)-propriété*.
    II. ? Qualité, fonction particulière (d'une chose ou d'une personne).
    A. ?
    1. Caractère distinctif qui appartient à un être, une espèce, mais qui ne lui appartient pas toujours exclusivement. Propriété distincte, entière, essentielle, exclusive, fondamentale, particulière, spéciale, spécifique. Il a suffi à l'auteur de ce livre d'écouter les savants qui se sont spécialisés dans ces recherches et de regarder leurs expériences, pour saisir la matière dans son effort organisateur, les propriétés des êtres vivants, et la complexité de notre corps et de notre conscience (Carrel, L'Homme, 1935, p.iii).
    2. CHIM., SC. EXP. Phénomène ou ensemble des phénomènes, des attributs propres à un corps particulier qui peuvent déterminer sa manière d'agir ou de réagir dans des conditions précises. Je suis le chimiste qui, étudiant les propriétés de l'acide qu'il a avalé, sait avec quelles bases il se combine et quels sels il forme (A. France, Lys rouge, 1894, p.265).Seules, les propriétés chimiques de l'hémoglobine, des protéines, et des sels du plasma règlent les échanges, entre les tissus et le sang, de l'oxygène et de l'acide carbonique (Carrel, L'Homme, 1935, p.234):
    5. ... il est déraisonnable et contraire à toutes les observations d'admettre que l'organisation produise la vie: car on distingue nettement les propriétés vitales des tissus d'avec leurs propriétés mécaniques, physiques ou chimiques, lesquelles subsistent après que la vie s'est éteinte... Cournot, Fond. connaiss., 1851, p.199.
    SYNT. Propriétés biologiques, physico-chimiques, physiques, radio-actives; propriétés communes, générales; propriétés des éléments, de la matière, des corps, du sol, des acides, des atomes, des électrons, de la lumière, des particules; étude des propriétés; corps doués de propriétés; étudier, connaître les propriétés; propriété d'un produit à (+ inf.).
    ? Vertu particulière d'un corps, d'une substance. La (les) propriétés des plantes. Jessy en rapportait des herbes qu'il lui nommait et qu'elle classait, le soir, selon leurs propriétés (A. France, Livre ami, 1885, p.260).Puis il fit l'éloge pompeux des eaux du Mont-Oriol, célébra leurs propriétés, toutes leurs propriétés (Maupass., Mt-Oriol, 1887, p.292).
    ? Loc. Avoir la propriété de. Avoir le pouvoir particulier de. Le mucilage a donc la propriété de s'épaissir, et de former des fibres plus ou moins fermes et souples (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t.1, 1808, p.204).
    ? Autres domaines
    a) GRAMM., LING. Les propriétés de l'adjectif, du mot, du langage. Promptement, c'est avec promptitude: admirablement, c'est d'une manière admirable. Mais l'adverbe n'a plus les propriétés du nom, ni de l'adjectif (Destutt de Tr., Idéol. 2, 1803, p.138).
    b) MATH. Propriétés du cercle, des figures, des opérations, du triangle. Tandis qu'il nous enseignait les propriétés des nombres, il contemplait d'un oeil d'envie les oiseaux légers qui becquetaient les miettes de pain dans la cour (A. France, Vie fleur, 1922, p.399).Propriété des sommes. Première propriété (...). La somme de plusieurs nombres est commutative (...) Deuxième propriété (...). La somme de plusieurs nombres est associative (...) Troisième propriété (...). La somme d'un nombre et de zéro est égale au nombre considéré (Lespinard, Pernet, Gauzit, Math., Classe de Sc. exp., 1952, pp.10, 11).
    c) MUS. Dans la notation proportionnelle [de la musique], la propriété d'une note était sa signification originelle: elle devenait sans propriété si la forme en était modifiée, ou de propriété opposée si de longue elle devenait brève, ou vice-versa, etc. (BrenetMus.1926, p.371).
    B. ? Ce qui distingue fondamentalement une personne d'une autre, ce qui constitue l'essence de l'être, sa nature profonde. J'essayais donc de me réduire à mes propriétés réelles. J'avais peu de confiance dans mes moyens, et je trouvais en moi sans nulle peine tout ce qu'il fallait pour me haïr (Valéry, Soirée avec M. Teste, 1895, p.9):
    6. Il n'y a donc, mesdames (...), que le manque de jugement, les idées communes et le défaut d'éducation qui puissent porter une femme à se croire en tout l'égale de son mari: du reste, rien de déshonorant dans la différence; chacun a ses propriétés et ses obligations: vos propriétés, mesdames, sont la beauté, les grâces, la séduction; vos obligations, la dépendance et la soumission, etc. Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, p.736.
    ? Spécialement
    1. PHILOS. Synon. de faculté1(v. ce mot A 1).La présence et les propriétés de l'âme inclinaient la créature à une modestie, à une humiliation devant Dieu et ses prêtres, que l'orgueil bourgeois ne pouvait accepter (Nizan, Chiens garde, 1932, p.148).
    2. THÉOL. Les propriétés divines, de Dieu. Qualités propres à Dieu dans la Sainte Trinité et dans ses relations avec chacune des Personnes qui la composent, ces relations étant: la Paternité (propre au père), la Filiation (propre au fils), la Procession (propre à la troisième personne). Synon. relation* divine.[La philosophie] refuse de reconnaître les cinq propriétés élémentaires de Dieu, et les douze garanties que l'attraction présente à Dieu et à l'homme (Fourier, Nouv. monde industr., 1830, p.75).
    III. ? [Empl. d'un mot, d'une expr., dans son sens propre ou approprié]
    A. ? Emploi des mots dans leur sens propre. Il entend bien la propriété des mots (Raymond1832).
    B. ? Qualité du mot propre, emploi du terme, de l'expression qui convient dans un contexte donné (v. propre I B 1). Synon. précision, exactitude.Propriété des expressions, du langage, du style, de la plume. Le style recherché est bon, quand on le trouve; mais j'aime mieux le style attendu. La netteté, la propriété dans les termes, la clarté sont le naturel de la pensée (Joubert, Pensées, t.2, 1824, p.79).J'ai peiné (...) à peser la valeur des mots et leur propriété dans la phrase (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p.141):
    7. Le ciel me préserve de faire peu de cas de la précision et de la propriété des termes dans un temps où l'à peu près s'étale partout dans les livres et où des auteurs même célèbres ne savent qu'imparfaitement leur langue! Lemaitre, Contemp., 1885, p.225.
    ? Parler (s'exprimer, écrire) avec propriété. Avec rigueur et précision dans le choix des termes. La Savoie est un des pays voisins de la France où l'on parle le mieux le français, où on le parle avec le plus de propriété, de clarté et de naturel (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t.7, 1853, p.267).
    Prononc. et Orth.: [p? ?p?ijete]. Ac. 1694, 1718: -prie-; dep. 1740: -prié-. Étymol. et Hist.1. a) 1174-76 «droit par lequel une chose appartient à quelqu'un; la chose possédée» Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 915); b) 1472 «bien-fonds» (Texte ds Du Cange, s.v. proprietates); c) av. 1715 «état d'une âme attachée à son intérêt propre» (Fénelon, t.XVIII, p.357 ds Littré); 2. a) ca 1265 «qualité propre d'un être, d'une chose» (Brunet Latin, Trésor, éd. F.-J. Carmody, III, 51, p.360); b) 1576 «qualité par laquelle un mot exprime exactement une idée» (Bodin, Rep., I, 7 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. jur. proprietas «propriété, caractère propre, spécifique» et «droit de possession, chose possédée» à l'époque impériale. Fréq. abs. littér.: 5907. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12503, b) 8732; xxes.: a) 8326, b) 4764. Bbg. Dub. Pol. 1962, pp.391-392. _ Lalande (J.-N.). Ét. lexico-sém. du mot propriété... Grammatica. 1979, no7, pp.11-37. _ Maulnier (Th.). Le Sens des mots. Paris, 1976, pp.187-190. _ Quem. DDL t.11. _ Vardar Soc. pol. 1973 [1970], pp.296-297.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    propriété \p??.p?i.je.te\ féminin

    1. Droit par lequel une chose appartient en propre à quelqu'un.
      • Le droit de clore et de déclore ses héritages, résulte essentiellement de celui de propriété, et ne peut être contesté à aucun propriétaire. (Art. 4, Loi du 28 septembre 1791 publiée le 6 octobre 1791, dans Recueil général des Lois et des Arrêts, part.1 : Jurisprudence de la cour de cassation, par J.-B. Sirey, Paris, 1809, page 74)
      • La propriété individuelle était encore très peu développée. Il y a cinquante ans, les rares propriétaires fonciers étaient de chorfa, des zaouïas, des dignitaires du makhzen qui avaient obtenu leurs terres par dahir chérifien. (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 115)
      • Enfin, en pays de droit écrit, au moins après la renaissance du droit de Justinien, la femme pouvait avoir des paraphernaux dont elle gardait la propriété, la jouissance et même l'administration, [?]. (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e édition, 1956, page 189)
      • Lorsque la bourgeoisie embryonnaire eut à affronter le Pérou et la Bolivie, en 1879, pour décider de la propriété des mines de nitrate (monopole naturel sur l'une des plus grandes richesses de l'époque), elle se heurta pourtant aux États-Unis. (Armando Uribe, Le livre noir de l'intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
    2. Chose qui appartient en propre à quelqu'un.
      • Les proscrits avaient le droit d'emporter leurs biens meubles. Mais leurs biens de mainmorte (immeubles, champs, vignobles, caves greniers) furent décrétés propriété royale et confisqués. (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    3. (Absolument) Biens fonciers, comme les terres, les maisons.
      • Le général annamite mit le comble au mécontentement du peuple en ordonnant que l'on cadastrât les propriétés et que l'on fît le recensement de la population. (Jean Moura, Le Royaume du Cambodge, Cambridge University Press, 2015, volume 2, page 114)
      • Cet homme a des propriétés considérables dans tel département.
    4. Qualité propre d'une chose.
      • L'alcool donne au vin sa force et sa propriété enivrante ; il dérive du sucre, et n'existe jamais tout formé dans le raisin. (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l'industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 135)
      • Si une partie de la propriété édulcorante du sucre lui est enlevée pendant la pulvérisation, elle lui est rendue pendant sa transformation en sirop. (Jean-Baptiste Deschamps (d'Avallon), Compendium de pharmacie pratique: guide du pharmacien établi et de l'élève en cours d'études, París : ?Germer Baillière , 1868, page 110)
      • La fragilité des aciers carburés trempés, comparable à celle du verre, semble, elle aussi, une propriété caractéristique du carbure trempant du fer ? plutôt que du fer ? lui?même. (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1896, volume 95, page 266)
      • Solanum anomalum restera un légume-fruit secondaire. Sa taxinomie, sa composition nutritionnelle et ses propriétés médicinales nécessitent des recherches. (Ressources végétales de l'Afrique tropicale2 : Légumes, Wageningen (Pays-Bas) : Fondation Prota, 2004, page 543)
    5. Vertu particulière, caractères particuliers qui différencient une chose d'avec une autre.
      • On emploie aussi les semences de la nigelle de Damas en médecine ; on leur accorde à peu près les mêmes propriétés que celles de la Nigelle cultivée (Nigella sativa L.), espèce qu'on cultive aussi dans les jardins pour sa graine qu'on emploie comme condiment. (Gustave Heuzé, Les plantes industrielles, seconde partie, page 361, 1860)
      • Quant au lysol, nous avons déjà noté, à plusieurs reprises, ses remarquables propriétés insecticides, en particulier dans nos études sur l'acariose. (Chronique agricole, viticole et forestière du Canton de Vaud, volume 20, Institut agricole de Lausanne, 1907, page 509)
      • La fonction exponentielle possède la propriété remarquable d'être égale à sa dérivée. (P. Thuillier ET J.-C. Belloc, Mathématiques, tome : Analyse, 1971, page 155)
      • En 1938, le suisse Paul Muller, prix Nobel 1939, découvre les propriétés insecticides du dichloro-diphényltrichloroéthane ou DDT pourtant synthétisé depuis 1874 par l'autrichien Zeidler. (Guy Riba et Christine Silvy, Combattre les ravageurs des cultures : enjeux et perspectives, 1989, page 20)
    6. Emploi du mot propre, du terme propre.
      • La propriété des termes est la marque de tout ce qu'il écrit.
      • Parler, s'exprimer avec propriété.
    7. (Programmation orientée objet) Synonyme de attribut.
      • Une propriété est une variable contenue dans l'objet, elle contient des informations nécessaires au fonctionnement de ce dernier. (Sébastien de la Marck, Johann Pardanaud, Découvrez le langage JavaScript, Editions Eyrolles, 2 février 2017)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    PROPRIÉTÉ. n. f.
    Droit par lequel une chose appartient en propre à quelqu'un. Il jouit du revenu de cette maison, mais un autre en a la propriété. L'usufruit se réunit à la propriété par le décès de l'usufruitier. J'ai la possession, la jouissance de cette terre, de cette maison, mais non la propriété. Propriété foncière. Propriété mobilière. Il a la manie, l'amour de la propriété. Propriété littéraire, artistique, Droit qu'un écrivain, un artiste conserve sur son œuvre, s'il ne l'a point aliénée définitivement, et qu'il transmet à ses héritiers pour un temps déterminé par la loi. Propriété industrielle, Ensemble de droits permettant à un industriel de conserver la propriété d'une invention dont il est l'auteur. Propriété commerciale, Droits qu'un commerçant a sur son fonds de commerce. Nue-propriété. Voyez ce mot à son ordre alphabétique.

    PROPRIÉTÉ se dit aussi de la Chose qui appartient en propre à quelqu'un. Cette maison, ce champ est ma propriété. Ce bien, dont il n'avait que l'usufruit, est devenu sa propriété. Il s'emploie aussi absolument et se dit des Biens-fonds, comme les terres, les maisons. Cet homme a des propriétés considérables dans tel département. Agrandir, embellir sa propriété. Il a vendu sa propriété. Posséder une propriété de campagne.

    PROPRIÉTÉ se dit aussi de la Qualité propre d'une chose. L'impénétrabilité est une propriété de la matière. Les propriétés chimiques. Les propriétés physiques. Il se dit aussi de la Vertu particulière des plantes, des minéraux et des autres objets naturels, et des caractères particuliers qui différencient une chose d'avec une autre. Les propriétés naturelles des plantes. La propriété de l'aimant. La propriété d'un remède.

    PROPRIÉTÉ désigne aussi l'Emploi du mot propre, du terme propre. La propriété des termes est la marque de tout ce qu'il écrit. Parler, s'exprimer avec propriété.

    Littré

    PROPRIÉTÉ (pro-pri-é-té) s. f.
    • 1Ce qui est le propre d'une chose. L'égalité des rayons est une propriété du cercle. On voit d'une première vue, que l'arithmétique fournit des propriétés sans nombre, et chaque science de même, Pascal, Disproport. de l'homme, 2, éd. FAUGÈRE. Il nous donna soudain les propriétés de la ligne que les bombes avaient décrite en l'air, Montesquieu, Lett. pers. 128. Tandis qu'un pauvre algébriste passe sa vie à chercher dans des nombres des rapports et des propriétés étonnantes, Voltaire, Dict. phil. Société roy. de Londres. Les qualités qui sont tellement propres à une chose, qu'elles ne sauraient convenir à d'autres, se nomment propriétés?: être terminé par trois côtés est, par exemple, une propriété du triangle, Condillac, Gramm. Préc. des leç. prél. art. 1, ?uv. t. v, p. LXIX, dans POUGENS.

      Ce qui est le propre des substances. L'impénétrabilité est la propriété de la matière. Faibles et hardis comme nous sommes, savons-nous si Dieu n'a pas formé des millions d'êtres qui n'ont ni les propriétés de l'esprit ni celles de la matière à nous connues?? Voltaire, Phil. Newt. I, 6.

      Propriétés générales, celles qui appartiennent à tous les corps.

    • 2Mode d'activité qui appartient en propre à chaque corps, qui lui est inhérent, qui lui permet d'agir d'une manière déterminée sur nous et sur les autres corps. Les propriétés physiques, chimiques, vitales. La propriété fébrifuge du quinquina. On se sert aussi de propriété en parlant de la vertu particulière de chaque plante et des autres choses naturelles?: Cet homme connaît la propriété de tous les simples, la propriété de l'aimant, Acad. Observ. sur Vaugel. p. 8, dans POUGENS. On peut considérer la lumière et la chaleur comme deux propriétés du feu, ou plutôt comme les deux seuls effets par lesquels nous le reconnaissons, Buffon, Hist. min. Introd. part. exp. ?uvr. t. VIII, p. 2. Rentrés enfin tout à fait dans le monde corporel, nous apercevons bientôt l'usage que nous pouvons faire de la géométrie et de la mécanique, pour acquérir sur les propriétés des corps les connaissances les plus variées et les plus profondes, D'Alembert, Disc. prélim. Encycl. ?uv. t. I, p. 201, dans POUGENS.

      Fig. La plupart des hommes ont, comme les plantes, des propriétés cachées que le hasard fait découvrir, La Rochefoucauld, Max. 344. L'absence a pour moi cette propriété-là, qu'elle n'a, je crois, pour personne?: elle m'attendrit?; je me figure toujours les gens que je ne vois point les plus aimables du monde, Fontenelle, Lett. gal. I, 9.

    • 3Ce qui distingue particulièrement une chose d'avec une autre chose du même genre. La propriété de cette machine est de faire le travail plus économiquement que les autres du même genre. Cette grosse et lourde machine [la phalange macédonienne] sera terrible, à la vérité, à une armée sur laquelle elle tombera de tout son poids?; mais, comme parle Polybe, elle ne peut conserver longtemps sa propriété naturelle, c'est-à-dire sa solidité et sa consistance, parce qu'il lui faut des lieux propres, et pour ainsi dire faits exprès, Bossuet, Hist. III, 6.
    • 4Parfaite convenance du mot, du langage, du style, pour ce qui est à exprimer. C'est abuser étrangement de la propriété des mots pour un homme qui sait parfaitement notre langue, Guez de Balzac, liv. IV, lett. 23. Il [Balzac] a effectivement des qualités merveilleuses?; on peut dire que jamais personne n'a mieux su sa langue que lui, et mieux entendu la propriété des mots et la juste mesure des périodes, Boileau, Longin, Subl. réfl. 7. Qui jamais a eu comme lui [Voltaire] ce sentiment délicat et fin des propriétés du style, et de ses différences, et qui jamais avec plus de justesse nous en a marqué les degrés?? Marmontel, ?uv. t. IV, p. 424.
    • 5Le droit par lequel une chose appartient en propre à quelqu'un. L'esprit de propriété double la force de l'homme?; on travaille pour soi et pour sa famille avec plus de vigueur et de plaisir que pour un maître, Voltaire, Dict. phil. Propriété. Possédé du démon de la propriété, Gresset, Méch. II, 7. Il faut se ressouvenir que le fondement du pacte social est la propriété?; et sa première condition, que chacun soit maintenu dans la paisible jouissance de ce qui lui appartient, Rousseau, Écon. polit. Le respect pour la propriété s'étend de jour en jour jusque chez les nations les moins éclairées, Raynal, Hist. phil. XIII, 54. À qui, barbares, ferez-vous croire qu'un fils puisse être la propriété d'un père?; une femme, la propriété d'un mari?; un domestique, la propriété d'un maître?; un nègre, la propriété d'un colon?? Raynal, ib. XI, 24. La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue, Code Nap. art. 544. La propriété des biens s'acquiert et se transmet par succession, par donation entre vifs ou testamentaire, et par l'effet des obligations, ib. art. 711. La propriété d'un trésor appartient à celui qui le trouve dans son propre fonds, ID. art. 716. Quelle est la sauve-garde de la propriété?? le gouvernement, Cambacérès, Inst. scienc. mor. et pol. t. III, p. 4. La société, en constituant toute propriété, a trois objets en vue?: rémunérer le travail, perpétuer la famille, accroître la richesse publique, Lamartine, Rapp. à la chambre des dép. Propriété litt.

      Nue propriété, voy. NU, n° 5.

    • 6La chose qui appartient en propre à quelqu'un. Ce champ est ma propriété. Ils [les hommes qui n'ont que leurs bras] seront libres de vendre leur travail à qui voudra le mieux payer?; cette liberté leur tiendra lieu de propriété, Voltaire, Dict. phil. Propriété.
    • 7Biens-fonds, terres, maisons. Il a vendu sa propriété. Cette belle propriété lui appartient. Ils achètent de grands biens pour les revendre en détail, et, de profession, décomposent les grandes propriétés, Courier, Lett. v. Ils disaient que, de mes trois maisons, la dernière doit retourner à Dieu?; les deux autres pourraient servir à recomposer une grande propriété pour le marquis, Courier, 2e lett. partic.

      La grande propriété, l'ensemble des grandes propriétés. Les partages prescrits par le Code civil ont beaucoup diminué en France la grande propriété.

      On dit de même?: la petite, la moyenne propriété.

    • 8Propriété littéraire, droit que l'auteur d'un livre conserve sur son ?uvre, quand il ne l'a point aliéné définitivement, et qu'il transmet à ses héritiers pour un temps limité par la loi. On dit de même?: propriété artistique. De toutes les propriétés, la moins susceptible de contestation? c'est sans contredit celle des productions du génie?; et, si quelque chose doit étonner, c'est qu'il ait fallu reconnaître cette propriété, assurer son libre exercice par une loi positive?; c'est qu'une aussi grande révolution que la nôtre ait été nécessaire pour nous ramener sur ce point, comme sur tant d'autres, aux simples éléments de la justice la plus commune, Lakanal, Rapport à la Convention, 19 juillet 1793. Les uns disaient?: la propriété des grandes ?uvres de l'esprit est le patrimoine de la société avant d'être le domaine privé et utile d'une famille quelconque, Lamartine, Rapp. à la ch. des dép. Propr. litt. Les conditions de la propriété artistique ne sont pas identiquement les mêmes que les conditions de la propriété littéraire, Lamartine, ib.
    • 9Dans le langage mystique, état d'une âme propriétaire. Il est bien rare de trouver des âmes assez pures pour posséder purement et sans propriété le don de Dieu, Fénelon, t. XVIII, p. 357.

    HISTORIQUE

    XIIe s. Tresqu'à la saint Martin l'unt pur respit mené, Ainz qu'il eüst saisine de sa proprieté, Th. le mart. 120.

    XIIIe s. As proprietés lors se tindrent, La terre meïsmes partirent, Et au partir bones [bornes] i mirent, la Rose, 9634. Poures estoit en sa riqueche, Et non poissans en sa nobleche, Sans eür en sa propreté, Et mendians en sa plenté, Gui de Cambrai, Barl. et Jos. p. 84. Li maistres dit que les proprietez de la chose sont tels que par eles puet [peut] li parleres dire et prover sa entencion?; de cele chose Tulles dit que ces proprietez sont en quatre manieres?: une qui se tient en toute la chose, une autre qui se tient en la chose faisant, une autre qui est jointe à la chose, et une autre qui est environ la chose, Latini, Trésor, p. 532. Eslire celui cheval qui ait les proprietez et les tesches [qualités] qui besoignables sont à ce de quoi il doit servir, Latini, ib. p. 241. De ce avient toute descorde, que tu t'efforces de torner mes choses en ta proprieté, Latini, ib. p. 408.

    XIVe s. L'aprentis demande quelz proprietez Dieu donna aux chiens, Modus, f° XXV, verso.

    XVe s. Et ce qu'elles ont, habandonner En commun sanz propreté, Deschamps, Poésies mss. f° 408.

    XVIe s. Il y peult avoir à cela quelque proprieté occulte, Montaigne, I, 184.

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    Encyclopédie, 1re édition

    PROPRIÉTÉ, s. f. (Métaphysique.) les Philosophes ont coutume d'appeller propriété d'une chose, ce qui n'est pas son essence, mais ce qui coule & est déduit de son essence. Tâchons à démêler exactement le sens de cette définition, pour y découvrir de nouveau une premiere vérité qui est souvent méconnue.

    Ce qu'on marque dans la définition de la propriété, qu'elle est ce qui coule ou se déduit de l'essence, ne peut s'entendre de l'essence réelle & physique. Supposé, par exemple, ce qu'on dit d'ordinaire, que d'être capable d'admirer soit une propriété de l'homme, cette capacité d'admirer est aussi intime & nécessaire à l'homme dans sa constitution physique & réelle, que son essence même, qui est d'être animal raisonnable ; en sorte que réellement il n'est pas plutôt ni plus véritablement animal raisonnable, qu'il est capable d'admirer ; & autant que vous détruisez réellement de cette qualité capable d'admirer, autant à mesure détruisez-vous de celle-ci animal raisonnable : puisque réellement tout ce qui est animal raisonnable, est nécessairement capable d'admirer ; & tout ce qui est capable d'admirer, est nécessairement animal raisonnable.

    La différence de la propriété d'avec l'essence, n'est donc point dans la constitution réelle des êtres, mais dans la maniere dont nous concevons leurs qualités nécessaires. Celle qui se présente d'abord & la premiere à notre esprit, nous la regardons comme l'essence ; & celle qui ne s'y présente pas si-tôt ni si aisément, nous l'appellons propriété.

    De savoir, si par divers rapports, ou du-moins par rapport à divers esprits, ce qui est regardé comme essence, ne pourroit pas être regardé comme propriété ; c'est de quoi je ne voudrois pas répondre. Il se peut faire aisément que parmi diverses qualités, également nécessaires & unies ensemble dans un même être, l'une se presente la premiere à certains esprits, & l'autre la premiere à d'autres esprits. En ce cas, ce qui est essence pour les uns ne sera que propriété pour les autres ; ce qui fera dans le fond une distinction ou une dispute assez inutile. En effet, puisque la qualité qui fait la propriété, & celle qui fait l'essence, se trouvent nécessairement unies, je trouverai également, & que l'essence se conclut de la propriété, & que la propriété se conclut de l'essence ; le reste ne vaut donc pas la peine d'arrêter des esprits raisonnables : en voici un exemple.

    Si l'on veut donner pour essence au diamant d'être extraordinairement dur, & pour propriété, de pouvoir résister à de violens coups de marteau, je ne m'y opposerai point : mais s'il me vient à l'esprit de lui mettre pour essence, de résister à de violens coups de marteau, & pour propriété d'être extrèmement dur, quel droit aura-t-on de s'y opposer ? On me dira que c'est qu'on conçoit la dureté dans le diamant avant la disposition de résister au marteau : & moi je dirai que j'ai expérimenté d'abord, & par conséquent que j'ai conçu en premier lieu dans le diamant, la disposition de résister aux coups de marteau ; & que par-là j'en ai conclu sa dureté, laquelle, sous ce rapport, n'est connue qu'en second lieu. Dans cette curieuse dispute, je demande qui aura plus de raison de mon adversaire ou de moi ? De part & d'autre, ce sera une dissertation qui ne peut se terminer sensément qu'en reconnoissant que la propriété est l'essence, & l'essence est la propriété ; puisque au fond être dur & être propre à résister à des coups de marteau, sont absolument la même chose sous deux regards différens.

    Propriété, (Droit naturel & politique.) c'est le droit que chacun des individus dont une société civile est composée, a sur les biens qu'il a acquis légitimement.

    Une des principales vues des hommes en formant des sociétés civiles, a été de s'assurer la possession tranquille des avantages qu'ils avoient acquis, ou qu'ils pouvoient acquérir ; ils ont voulu que personne ne pût les troubler dans la jouissance de leurs biens ; c'est pour cela que chacun a consenti à en sacrifier une portion que l'on appelle impôts, à la conservation & au maintien de la société entiere ; on a voulu par-là fournir aux chefs qu'on avoit choisis les moyens de maintenir chaque particulier dans la jouissance de la portion qu'il s'étoit réservé. Quelque fort qu'ait pu être l'enthousiasme des hommes pour les souverains auxquels ils se soumettoient, ils n'ont jamais prétendu leur donner un pouvoir absolu & illimité sur tous leurs biens ; ils n'ont jamais compté se mettre dans la nécessité de ne travailler que pour eux. La flatterie des courtisans, à qui les principes les plus absurdes ne coûtent rien, a quelquefois voulu persuader à des princes qu'ils avoient un droit absolu sur les biens de leurs sujets ; il n'y a que les despotes & les tyrans qui ayent adopté des maximes si déraisonnables. Le roi de Siam prétend être propriétaire de tous les biens de ses sujets ; le fruit d'un droit si barbare, est que le premier rébelle heureux se rend propriétaire des biens du roi de Siam. Tout pouvoir qui n'est fondé que sur la force se détruit par la même voie. Dans les états où l'on suit les regles de la raison, les propriétés des particuliers sont sous la protection des lois ; le pere de famille est assuré de jouir lui-même & de transmettre à sa postérité, les biens qu'il a amassés par son travail ; les bons rois ont toujours respecté les possessions de leurs sujets ; ils n'ont regardé les deniers publics qui leur ont été confiés, que comme un dépôt, qu'il ne leur étoit point permis de détourner pour satisfaire ni leurs passions frivoles, ni l'avidité de leurs favoris, ni la rapacité de leurs courtisans. Voyez Sujets.

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    Étymologie de « propriété »

    Génev. proprîté?; prov. propiedad?; ital. proprietà?; du lat. proprietatem, qualité particulière et possession, de proprius, propre.

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    Du latin pr?priet?s « caractère propre ; appartenance ; chose possédée ».
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    PROPRIÉTÉ, subst. fém.
    Étymol. et Hist.1. a) 1174-76 «droit par lequel une chose appartient à quelqu'un; la chose possédée» Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 915); b) 1472 «bien-fonds» (Texte ds Du Cange, s.v. proprietates); c) av. 1715 «état d'une âme attachée à son intérêt propre» (Fénelon, t.XVIII, p.357 ds Littré); 2. a) ca 1265 «qualité propre d'un être, d'une chose» (Brunet Latin, Trésor, éd. F.-J. Carmody, III, 51, p.360); b) 1576 «qualité par laquelle un mot exprime exactement une idée» (Bodin, Rep., I, 7 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. jur. proprietas «propriété, caractère propre, spécifique» et «droit de possession, chose possédée» à l'époque impériale.

    propriété au Scrabble


    Le mot propriété vaut 13 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot propriete - 9 lettres, 4 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.

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    Les rimes de « propriété »


    On recherche une rime en TE .

    Les rimes de propriété peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en te

    Rimes de chocolatés      Rimes de molestée      Rimes de contacté      Rimes de sauveté      Rimes de tractés      Rimes de exultaient      Rimes de dorothée      Rimes de réinventées      Rimes de affabilités      Rimes de insulté      Rimes de aéroportée      Rimes de déshérités      Rimes de ergoter      Rimes de dégustaient      Rimes de tentée      Rimes de bachotaient      Rimes de envoûtait      Rimes de sursautait      Rimes de muté      Rimes de contentai      Rimes de exterritorialité      Rimes de épousseté      Rimes de ornementer      Rimes de abattait      Rimes de déshydratées      Rimes de déshéritais      Rimes de chocolatées      Rimes de fixité      Rimes de confrontaient      Rimes de thés      Rimes de innocentait      Rimes de sangloté      Rimes de calottais      Rimes de militer      Rimes de pétée      Rimes de emportées      Rimes de butez      Rimes de ajoutait      Rimes de pailletés      Rimes de traficotaient      Rimes de rouspéter      Rimes de déculottés      Rimes de insultés      Rimes de abritez      Rimes de quasi-impunité      Rimes de cimenter      Rimes de sauté      Rimes de emberlificoté      Rimes de anti-gravité      Rimes de chocolatée     

    Mots du jour

    chocolatés     molestée     contacté     sauveté     tractés     exultaient     dorothée     réinventées     affabilités     insulté     aéroportée     déshérités     ergoter     dégustaient     tentée     bachotaient     envoûtait     sursautait     muté     contentai     exterritorialité     épousseté     ornementer     abattait     déshydratées     déshéritais     chocolatées     fixité     confrontaient     thés     innocentait     sangloté     calottais     militer     pétée     emportées     butez     ajoutait     pailletés     traficotaient     rouspéter     déculottés     insultés     abritez     quasi-impunité     cimenter     sauté     emberlificoté     anti-gravité     chocolatée     


    Les citations sur « propriété »

    1. Sous le régime de la libre concurrence, la guerre entre les producteurs de sécurité cesse totalement d’avoir sa raison d’être. Pourquoi se feraient-ils la guerre ? Pour conquérir des consommateurs ? Mais les consommateurs ne se laisseraient pas conquérir. Ils se garderaient certainement de faire assurer leurs personnes et leurs propriétés par des hommes qui auraient attenté, sans scrupule, aux personnes et aux propriétés de leurs concurrents. Si un audacieux vainqueur voulait leur imposer la loi, ils appelleraient immédiatement à leur aide tous les consommateurs libres que menacerait comme eux cette agression, et ils en feraient justice. De même que la guerre est la conséquence naturelle du monopole, la paix est la conséquence naturelle de la liberté.

      Auteur : Gustave de Molinari - Source : De la production de la sécurité », Gustave de Molinari, Journal des économistes, vol. 22 nº 95, (1849)


    2. La cycloïde a un grand nombre de propriétés très singulières; et celle d'être la courbe de la plus vite descente n'est pas une des moins remarquables.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Bernoulli


    3. La société n'a pas institué la propriété; c'est bien plutôt la propriété qui a institué la société.

      Auteur : Gustave de Molinari - Source : Les Soirées de la Rue Saint-Lazare : entretiens sur les lois économiques et la défense de la propriété, éd. Guillaumin (1849)


    4. La propriété des biens s'acquiert et se transmet par succession, par donation entre vifs ou testamentaire, et par l'effet des obligations.

      Auteur : Code civil - Source : Article 711


    5. La plupart des hommes ont, comme les plantes, des propriétés cachées que le hasard fait découvrir.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 344


    6. La propriété est odieuse dans son principe et meurtrière dans ses effets.

      Auteur : François Noël, dit Gracchus Babeuf - Source : La Tribune du peuple


    7. Ne commencez jamais un mariage par le viol. Le mariage peut être considéré politiquement, civilement et moralement, comme une loi,comme un contrat, comme une institution : loi, c’est la reproduction de l’espèce ; contrat, c’est la transmission des propriétés ; institution, c’est une garantie dont les obligations intéressent tous les hommes : ils ont un père et une mère, ils auront des enfants. Le mariage doit donc être l’objet du respect général.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Physiologie du Mariage (1830)


    8. La jalousie de l'amour n'est qu'un sentiment exaspéré de la propriété.

      Auteur : Paul Brulat - Source : Pensées (1919)


    9. La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.

      Auteur : Code civil - Source : Article 544


    10. Je considère la musique dans son essence comme impuissante à exprimer quoi que ce soit: un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de la nature, etc. L'expression n'a jamais été la propriété immanente de la musique.

      Auteur : Igor Féodorovitch Stravinski - Source : Chroniques de ma vie (1935)


    11. Le travail est le vrai fondement de la propriété.

      Auteur : Adolphe Thiers - Source : Sans référence


    12. On sait très-bien que le passé ne revient plus, et qu'un moment perdu l'est pour jamais. Or le temps est de toutes les propriétés celle qu'il faut le plus garantir contre l'invasion.

      Auteur : Samuel Johnson - Source : Le Paresseux (2000)


    13. La propriété est un piège: ce que nous croyons posséder nous possède.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Sans référence


    14. La terre est la clé de la fortune, savez-vous, tant que vous en avez la complète et libre propriété. Sa valeur peut baisser à un moment, mais elle remonte toujours ensuite. Ce pays est en pleine croissance, et si vous parvenez à vous accrocher à la terre, la fortune est à vous !

      Auteur : Belva Plain - Source : Tous les fleuves vont à la mer (1978)


    15. Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.

      Auteur : Jean Jaurès - Source : Sans référence


    16. Quelle étrange chose que la propriété, dont les hommes sont si envieux ! Quand je n'avais rien à moi, j'avais les forêts et les prairies, la mer et le ciel depuis que j'ai acheté cette maison et ce jardin, je n'ai plus que cette maison et ce jardin.

      Auteur : Alphonse Karr - Source : Un voyage autour de mon jardin (1845)


    17. Sous la pression, la vie révèle ses propriétés intrinsèques.

      Auteur : Frank Herbert - Source : Dune (1965)


    18. Hardi ! Mes amis, montons à l'assaut de la morale et des théories sociales du capitalisme que notre critique démolisse les préjugés bourgeois, en attendant que notre action révolutionnaire bouleverse la propriété bourgeoise.

      Auteur : Paul Lafargue - Source : Le Droit à la paresse (1883)


    19. Seuls les vidéons, analogues aux propriétés des tachyons de Feinberg, peuvent expliquer l'échange d'information entre les photons jumelés.

      Auteur : Richard Sünder - Source : Avant le Big Bang : la thèse du zéro infini (2004)


    20. Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles sont pour chacun un droit inviolable et sacré ; nul ne peut être privé comme vrai patrimoine de la nature, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

      Auteur : Olympe de Gouges - Source : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791)


    21. La plupart des hommes ont comme les plantes des propriétés cachées, que le hasard fait découvrir.

      Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664)


    22. Le résultat de mes études et de mes recherches a été que les souffrances de la société, bien loin d’avoir leur origine dans le principe de la propriété, proviennent au contraire, d’atteintes directement ou indirectement portées à ce principe.

      Auteur : Gustave de Molinari - Source : Les Soirées de la Rue Saint-Lazare : entretiens sur les lois économiques et la défense de la propriété, éd. Guillaumin (1849)


    23. On ne conçoit pas mieux la propriété lumineuse des corps, après l'avoir attribuée à leur faculté incompréhensible de lancer un fluide fictif, ou de faire vibrer un éther imaginaire.

      Auteur : Auguste Comte - Source : Cours de philosophie positive (1830-1842)


    24. La propriété et la royauté sont en démolition dès le commencement du monde; comme l'homme cherche la justice dans l'égalité, la société cherche l'ordre dans l'anarchie.

      Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Qu'est-ce que la propriété? (1840)


    25. Le socialisme, à le bien prendre, est la communauté du mal, l'imputation faite à la société des fautes individuelles, la solidarité entre tous les délits du chacun. La propriété, au contraire, par sa tendance, est la distribution commutative du bien et l'insolidarité du mal, en tant que le mal provient de l'individu.

      Auteur : Pierre Joseph Proudhon - Source : Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère (1846)


    Les citations sur propriété renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot propriete en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « propriete »

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    Les synonymes de « propriete»

    Les synonymes de propriété :

      1. bien
      2. parfaitement
      3. oui
      4. convenablement
      5. correctement
      6. avoir
      7. capital
      8. richesse
      9. fortune
      10. patrimoine
      11. possessions
      12. fonds
      13. argent
      14. somme
      15. dissous
      16. amalgames
      17. assailles
      18. possession
      19. acquisition
      20. disposition
      21. maîtrise
      22. jouissance
      23. usage
      24. détention
      25. appropriation
      26. spécification
      27. défin

    synonymes de propriété

    Fréquence et usage du mot propriété dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « propriete » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot propriété dans les textes publiés.



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