La définition de Grever du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Grever
Nature : v. a.
Prononciation : gre-vé. La syllabe gre prend un accent g
Etymologie : Wallon, grîver, chagriner ; provenç. grevar, gravar, greviar ; espagn. et portug. gravar ; ital. gravare ; du lat. gravari, être à charge, de gravis, pesant (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de grever de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec grever pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Grever ?


La définition de Grever

Causer un grief, faire tort, apporter du dommage, faire du chagrin.


Toutes les définitions de « grever »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

GREVER. v. tr.
Faire plier sous un poids trop lourd, en parlant de Charges financières. Le pays est grevé d'impôts. Les frais d'éducation grèvent lourdement le budget d'une famille nombreuse. Propriété grevée d'hypothèques. Fig. et fam., Grever son budget, S'imposer une lourde dépense. En termes de Jurisprudence, Être grevé de substitution, Être héritier ou légataire à charge de substitution.

Littré

GREVER (gre-vé. La syllabe gre prend un accent grave, quand la syllabe qui suit est muette?: je grève, je grèverai) v. a.
  • 1Causer un grief, faire tort, apporter du dommage, faire du chagrin. ?En l'accès du tourment qui me grève, Régnier, Dial. Ce grand prince [Henri IV], voyant le souci qui la grève [la France personnifiée], Touché de piété, la prend et la relève, Régnier, Épît. I.
  • 2Charger de contributions, d'hypothèques. Il a beaucoup grevé ses propriétés.

    Fig. Grever son budget, s'imposer une lourde dépense.

  • 3Se grever, v. réfl. S'imposer de lourdes dépenses.

HISTORIQUE

XIIe s. Ah?! Dex?! dist Charles, come ai le cuer grevé?! Ronc. p. 183. N'est pas merveilles se m'aïr [je m'irrite] Vers amor, qui m'a tant grevé, Couci, III. Tant par nous a la mer gregiez E si nos a afebleiez, Que à grant peine estum sur piez, Benoit de Sainte-Maure, V. 1447.

XIIIe s. La mort ne me greveroit mie, Se ge moroie es bras m'amie, la Rose, 2473. Haus homs ne puet avoir nul vice, Qui tant lui griet [pèse] cum avarice, ib. 1156. Le [la] contrarietés qui est trouvée contre autrui et non pas contre sei ne me doit pas grever, Beaumanoir, XII, 42.

XVe s. Lui manda que il n'auroit pire ennemy que luy, et le greveroit en toutes les guises qu'il pourroit, Froissart, I, I, 54. Il greva beaucoup au roy de dissimuler de ceste parolle, Commines, IV, 8.

XVIe s. Le vice, la mort? sont subjects graves et qui grevent, Montaigne, III, 305. Il permeit d'appeler devant le peuple à ceulx qui penseroient estre grevez par les sentences des officiers, Amyot, Solon, 30. ?Disans estre rompus et grevés [avoir une hernie], Paré, XIX, 23.

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Encyclopédie, 1re édition

GREVER, v. act. (Jurisp.) signifie charger quelqu'un de quelque condition ; ce terme s'applique, surtout en matiere de substitution & de fidéi-commis ; on di grever un héritier ou légataire de substitution ou fidéi-commis : le grevant, gravans, est celui qui met la condition ; le grevé, gravatus, est celui qui en est chargé.

On ne peut en général grever personne, qu'en lui faisant quelque avantage ; c'est ce que signifie la maxime, nemo oneratus nisi honoratus. Voyez Fidéi-Commis & Substitution. (A)

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Wiktionnaire


Verbe - ancien français

grever \Prononciation ?\

  1. Faire du mal, nuire.
    • en tel maniere il n'est compraint ne grevé (H. de Mondeville, Chirurgie, f. 59r., au milieu de la 2e colonne)
      De cette façon, il n'est comprimé ni blessé
  2. Gêner.
    • M'an irai se il ne vos grieve (Lancelot, ou le Chevalier de la charrette, manuscrit 794 français de la BnF, 2e moitié de la 3e colonne, circa 1180.)

Verbe 2 - français

grever \Prononciation ?\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Faire grève.
    • « Les responsables de cette institution reconnaissent n'avoir pas respecté le calendrier académique, les cours ne se sont pas déroulés normalement durant cette année. Car on a grevé pendant deux mois », a confié un enseignant de cette Université. (Rosy Bondala, Après les retards engendrés par des arrêts intermittents des cours, des étudiants de l'UPN redoutent le risque d'un chevauchement, 28 juin 2018)

Verbe 1 - français

grever \???.ve\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Finance) Faire plier sous un poids trop lourd, en parlant de charges financières.
    • Le pays est grevé d'impôts.
    • Les frais d'éducation grèvent lourdement le budget d'une famille nombreuse.
    • Propriété grevée d'hypothèques.
    • Grever son budget : s'imposer une lourde dépense.
    • Être grevé de substitution : être héritier ou légataire à charge de substitution.
  2. (Droit) Assujettir une chose à un droit.
    • La terre de Saint-Escobille était grevée hypothécairement d'une rente de 800 fr. au profit de l'Hôtel-Dieu de la ville de Dourdan. (« Hospices de Dourdan contre Tassin de Villiers », Cours de Cassation, 6 mai 1818, dans le Journal du Palais : Jurisprudence française, vol. 14 (1817-1818), Paris : chez F.-F. Patris, 1839, page 791)
    • Le rétrocessionnaire devra, en outre, acquitter les contributions de toutes espèces dont elles sont ou pourront être grevées, y compris les contributions des portes et fenêtres, de même que le prix annuel de la concession d'eau, s'il désire la conserver pour les besoins du service. (« Traité de rétrocession entre Édouard Lefèvre et Paul du Buit », Versailles, le 1er mai 1899, dans le Bulletin des lois de la République française, 12e série, tome 60 (n° 2112 à 2167), Paris : Imprimerie nationale, 1900, p. 617)
    • Grever son terrain d'un droit de passage.
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Trésor de la Langue Française informatisé


GREVER, verbe trans.

A. ? DR. et usuel
1. Grever qqc.1
a) Qqn1grève qqc1. (de qqn2) par/de qqc2.Faire que (quelque chose) supporte la charge, le poids de (quelque chose) de (quelque chose2). Il peut être défendu aux prodigues (...) de grever leurs biens d'hypothèques, sans l'assistance d'un conseil qui leur est nommé par le tribunal (Code civil,1804, art. 513, p. 94).On avait grevé d'impôts les revenus des particuliers (Say, Écon. pol.,1832, p. 9).Je ne veux pas grever les journaux où j'écris de quatre ou cinq cents francs par jour de timbre (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 520).Elle [la commission] n'ose pas grever d'une telle somme le budget de l'État (Goncourt, Journal,1876, p. 1106).Sept ans, enfin, que vous grevez de quatre mille francs le budget du chapitre 1er(Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., 1, p. 131).
? [Qqc2. non exprimé] L'État peut obtenir des travaux plus nombreux sans grever le budget (Vivien, Ét. admin., t. 1, 1859, p. 55).Ceux qui grèvent et immobilisent la propriété rurale seront éliminés par le rachat (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 45).Chez nous, on ne grève pas l'argent, on grève l'établissement (Barrès, Cahiers, t. 6, 1908, p. 329).
? [Qqn1non exprimé] Pour soutenir la betterave, il faut grever la canne (Proudhon, Propriété,1840, p. 295).
? [Au passif] Une tonne de houille vendue 30 francs est grevée par le fisc du tiers environ de sa valeur commerciale, soit 10 francs (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 2, 1846, p. 52).
b) Qqc2. grève qqc1.Alourdir (d'une charge financière, d'une servitude). Vous pouvez vous servir de cet argent pour payer les hypothèques qui grèvent votre maison (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 327).Nos pertes de lundi vont grever notre budget (About, Roi mont.,1857, p. 195).L'instruction des trois gamins greva terriblement le budget de la maison Rougon (Zola, Fortune Rougon,1871, p. 60).Ces patrimoines seraient transmis aux établissements communaux avec les charges qui les grèvent (Barrès, Cahiers, t. 6, 1908, p. 108).Tel qui pouvait, avant la guerre, s'offrir une 11 CV ou une 14 CV rêve simplement d'acquérir un petit véhicule qui ne grèvera pas trop son budget (Tinard, Automob.,1951, p. 367).Les engrais constituaient une matière première qui leur coûtait beaucoup trop cher et grevait terriblement leur prix de revient (Debatisse, Révol. silenc.,1963, p. 248).
? [Au passif] Lorsque des immeubles d'une succession sont grevés de rentes par hypothèque spéciale (Code civil,1804, art. 872, p. 158).Ses terres étaient grevées d'arbres fruitiers, qui se louaient tous les ans au profit du seigneur ou de l'abbaye (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 1, 1870, p. 11).Cette vie assez large, grevée par les recherches de toilette, par les dîners offerts à d'utiles parasites, nécessitait des appels réitérés aux capitaux de Rachel (Vogüé, Morts,1899, p. 49).Cette somme se trouvait grevée de beaucoup de frais notables (Duhamel, Notaire Havre,1933, p. 232).Le commerce des bois tropicaux est lourdement grevé par les frais de transport (Forêt fr.,1955, p. 6) :
1. La petite maison de Crevel, car il en était propriétaire, avait un appendice à toiture vitrée, bâti sur le terrain voisin, et grevé de l'interdiction d'élever cette construction, entièrement cachée à la vue par la loge et par l'encorbellement de l'escalier. Balzac, Cous. Bette,1846, p. 185.
? [Qqc2. non exprimé] Tous les biens du gueux sont grevés au-delà de leur valeur (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 232).
2. Grever qqn2
a) Qqn1grève qqn2de qqc2.Faire supporter (à quelqu'un2) une lourde charge financière, une servitude. Anton. dégrever.L'impôt dont nous grèvent les auteurs (Jouy, Hermite, t. 5, 1814, p. 238).Il ne voulut jamais consentir à grever ses sujets de nouveaux impôts (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. xxxv).
? [Qqc2. non exprimé] Il les exhorta (...) à bien se garder de trop grever leurs sujets (Barante, Hist. ducs de Bourg., t. 2, 1824, p. 335).On ne pourrait pas établir les retraites sans grever le paysan (Renard, Journal,1907, p. 1125).
? DR. Être grevé de substitution (Ac.) Emploi subst. Un grevé (de substitution). ,,Premier donataire chargé de restituer`` (Barr. 1974) :
2. Les dispositions permises par les deux articles précédens, ne seront valables qu'autant que la charge de restitution sera au profit de tous les enfans nés et à naître du grevé, sans exception ni préférence d'âge ou de sexe. Code civil,1804, art. 1050, p. 191.
? [Emploi réfl. : qqn1= qqn2] Il tenait état des sommes qui lui étaient prêtées jusqu'aux plus minimes fractions, car il ne voulait pas se grever au-delà d'un certain chiffre (Murger, Scènes vie boh.,1851, p. 29).
b) Qqc2. grève qqn2.Constituer une lourde charge financière. Tous les impôts qui grevaient le pauvre peuple (Barante, Hist. ducs de Bourg., t. 3, 1821-24, p. 123).
? [Au passif] À votre défaut, vos héritiers seront grevés de la même obligation (Gobineau, Pléiades,1874, p. 202).Les parents grevés de cette charge (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 202).
B. ? Au fig.
1. Grever qqc1.Porter atteinte à la valeur, à l'efficacité (de qqc.). Synon. hypothéquer.
a) Qqn1grève qqc1. par/de/en qqc.2L'écrivain (...) se borne à grever légèrement l'avenir par des engagements outrés (Maurras, Avenir Intellig.,1905, p. 68).La régence, en cherchant, pour les raisons que nous avons vues, les bonnes grâces de l'opinion, greva le règne de Louis XV (Bainville, Hist. Fr., t. 1, 1924, p. 275).
? [Qqn1non exprimé équivaut à un impers.] Comment donc subvenir aux nécessités du présent sans (...) grever trop lourdement l'avenir? (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 278).
? [Au passif; qqc.2non exprimé] Une existence individuelle grevée par mes ancêtres (Ric?ur, Philos. volonté,1949, p. 408).
b) Qqc.2grève qqc.1La protection accordée aux princes protestants et à la Prusse, ont grevé l'avenir de notre pays (Maritain, Primauté spirit.,1927, p. 115).Proust (...) a étudié le monde sans aucune des préoccupations qui grèvent si dangereusement l'?uvre de Bourget (Mauriac, Journal 2,1937, p. 152).
? [Au passif]
? Grevé de. Il m'importe que ma mémoire ne soit pas grevée de mon silence (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 15).Le socialisme procède d'une conception de l'homme, du travail et de la société grevée d'erreurs et de déficiences (Maritain, Human. intégr.,1936, p. 97) :
3. La semaine suivante, M. Beaussier, avec une satisfaction visible, proclama mon abaissement. L'incorrection de mon thème, les solécismes et les barbarismes dont il était grevé me replongeaient soudain dans le dernier tiers de la classe... A. France, Vie fleur,1922, p. 365.
? Grevé par. Le maintien de son indépendance [du pays] grevée par une occupation militaire permanente (Joffre, Mém., t. 2, 1931, p. 376).
2. Grever qqn2.Accabler (quelqu'un) d'une charge, la lui imposer sans son accord.
a) Qqn1grève qqn2de qqc.2[Le suj. désigne un inanimé] Il me faut de ce bâton-là faire une idole, l'imposer aux hommes, et les contraindre à des offrandes qui les grèveront de sacrifices (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 674).
b) Qqc2. grève qqn2.[Au passif] Cette femme, grevée de la vie, semblait être venue chercher l'autre femme abattue qu'elle devait emporter (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 36) :
4. Les femmes qui se voilaient la face en criant le plus au scandale, à la perversité, étaient précisément Amélie, Zéphirine, Fifine, Lolotte, qui toutes étaient plus ou moins grevées de bonheurs illicites. Balzac, Illus. perdues,1837, p. 142.
Prononc. et Orth. : [g? ?ve], (il) grève [g? ?:v]. Ds Ac. dep. 1694. Conjug. : devant syll. muette change [?] en [?]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 « accabler, affliger » (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 184); 2. 1636 « accabler de charges » (Monet). Empr. au lat.gravare « alourdir » dér. de gravis, grave* avec infl. de grèvis, v. grief (FEW t. 4, p. 262). Fréq. abs. littér. : 181.

GREVER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 « accabler, affliger » (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 184); 2. 1636 « accabler de charges » (Monet). Empr. au lat.gravare « alourdir » dér. de gravis, grave* avec infl. de grèvis, v. grief (FEW t. 4, p. 262).

Grever au Scrabble


Le mot grever vaut 10 points au Scrabble.

grever

Informations sur le mot grever - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 4 lettres uniques.

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grever

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Les citations avec le mot Grever


  1. Le paysan veut être dégrevé, l'ouvrier veut des retraites. Or, on ne pourrait pas établir les retraites sans grever le paysan. Alors?

    Auteur : Jules Renard - Source : Journal, 14 août 1907


Les citations du Littré sur Grever


  1. Le [la] contrarietés qui est trouvée contre autrui et non pas contre sei ne me doit pas grever

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XII, 42


  2. Afin que il ne nous puisse grever et obprimer

    Auteur : BERCHEURE - Source : f° 24, recto.


  3. Furent le duc d'Anjou et les capitaines en conseil comment on pourroit le plus tost et le plus apertement grever ceux de Bergerac

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 3


  4. Et ceux qui contre lui avoient proposé lui grever pour la mort du duc d'Orleans, furent tous acoisez

    Auteur : P. DE FENIN - Source : 1410


  5. Il fit faire et charpenter un chastel si fort et si bien breteschié que on ne le pouvoit grever

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 315


  6. Le plan d'alignement a pour effet de grever les terrains bâtis de la servitude de reculement

    Auteur : DUCROCQ - Source : Droit administratif, t. II, p. 32


  7. Lui manda que il n'auroit pire ennemy que luy, et le greveroit en toutes les guises qu'il pourroit

    Auteur : Jean Froissard - Source : I, I, 54


  8. Dame, fait-il, ce vous puet moult grever, Que [vous] vous fiés en vostre seigneurage

    Auteur : QUESNES - Source : Romancero, p. 109


  9. Que est-ce que voust ? c'est un image de cire que l'en fait pour baptisier, pour grever ceux que l'on vuelt grever ; l'on ne les appelle pas en ces pays voulz ; l'on les appelle manies

    Auteur : DU CANGE - Source : maniae.


  10. Rois, la prophecie Qu'on dit ne ment mie : Que femme seult [a coutume] cest grever Qui ses barons sot amer [que son mari sut aimer]

    Auteur : HUES DE LA FERTÉ - Source : Romancero, p. 192


  11. Nous leur [aux Gantois] avons octroyé que.... nous les aiderions.... contre tous ceux qui par voie de fait les voudroient grever

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 241


  12. Or eurent conseil ceux de l'ost, pour leur besogne approcher et pour plus grever leurs ennemis, que ils envoieroient querre en la Riolle un grand engin qu'on appelle truie

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 5




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