La définition de Mari du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Mari
Nature : s. m.
Prononciation : ma-ri
Etymologie : Bourguig. mairi ; provenç. marit, marrit ; espagn. marido ; ital. marito ; du lat. maritus, que les étymologistes tirent de mas, maris, mâle. Les Parisiens prononçaient mazi, dit Palsgrave, p. 34, au XVIe siècle. Le pays de Caux en Normandie dit encore mazi.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de mari de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec mari pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Mari ?


La définition de Mari

Celui qui est joint à une femme par le mariage.


Toutes les définitions de « mari »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MARI. n. m.
Époux, celui qui est uni à une femme par le lien conjugal. Femme en puissance de mari. Le mari est le chef de la communauté. Mari complaisant, commode, Mari qui, par intérêt ou par quelque autre cause, ferme les yeux sur l'inconduite de sa femme.

Littré

MARI (ma-ri) s. m.
  • Celui qui est joint à une femme par le mariage. Et pour suivre un mari l'on quitte ses parents, Corneille, Hor. III, 4. Et qu'on n'épouse point l'amant le plus chéri Qu'on ne se fasse un maître aussitôt qu'un mari, Corneille, Pulchér. V, 1. Certaine fille un peu trop fière Prétendait trouver un mari, Jeune, bien fait et beau, d'agréable manière, Point froid et point jaloux?: notez ces deux points-ci, La Fontaine, Fabl. VII, 5. Tandis que sous le nom de mari de madame, Je serais comme un saint que pas un ne réclame, Molière, Éc. des f. I, 1. ?Qui donne à sa fille un mari qu'elle hait Est responsable au ciel des fautes qu'elle fait, Molière, Tart. II, 2. Et ce n'est pas partout un bon moyen de plaire Que la figure d'un mari, Molière, Amph. Prologue. Quoi?! celle, dites-vous, dont vous tenez ce gage? - Est ma femme, et je suis son mari. - Son mari?? - Oui, son mari, vous dis-je, et mari très marri, Molière, Sgan. sc. 9. Le roi son mari lui a donné jusqu'à la mort ce bel éloge, qu'il n'y avait que le seul point de la religion où leurs c?urs fussent désunis, Bossuet, Reine d'Anglet. Cette femme que vous voyez, qui chérit si tendrement son mari, ordinairement elle ne le choisit pas?; mais plutôt il lui est échu en partage par des conjonctures imprévues, Bossuet, Serm. pour une profession, jour de l'exalt. de la croix, 2. Ce marquis indocile Qui, depuis quinze jours dans le piége arrêté, Entre les bons maris pour exemple cité?, Boileau, Sat. VIII. La revêche bizarre, Qui, sans cesse d'un ton par la colère aigri, Gronde, choque, dément, contredit un mari, Boileau, Sat. X. Exige d'un mari les respects d'un amant, Boileau, ib. Il y a telle femme qui anéantit ou enterre son mari au point qu'il n'en est fait dans le monde aucune mention, La Bruyère, III. Un mari n'a guère un rival qui ne soit de sa main, et comme un présent qu'il a autrefois fait à sa femme, La Bruyère, III. Et quand l'âge le lui eut ramené, il conserva près d'elle cette rudesse inflexible dont les maris infidèles ont accoutumé d'aggraver leurs torts, Rousseau, Hél. III, 7. Ce titre de mari d'une jolie femme, qui se cache en Asie avec tant de soin, se porte ici sans inquiétude, Montesquieu, Lett. pers. 55.

    Fig. Je suis un peu fâchée que vous n'aimiez point les madrigaux?; ne sont-ils pas les maris des épigrammes?? ce sont de si jolis ménages quand ils sont bons, Sévigné, 18 août 1680.

    Mari commode, ou mari patient, mari qui, par intérêt ou par quelque autre cause, laisse vivre sa femme peu régulièrement. Est-il au monde une autre ville aussi Où l'on ait des maris si patients qu'ici?? Molière, Éc. des f. I, 1.


SYNONYME

MARI, ÉPOUX. Époux a un féminin et mari n'en a pas?; il est le latin sponsus et signifie proprement le promis, le fiancé, de là l'emploi qu'il a conservé dans le langage de la pratique et que mari n'a pas. Hors de là, époux appartient au style élevé, tandis que mari est de tous les styles.


HISTORIQUE

XIIe s. Toz mariz ploroit, Machab. I, 5. Et tante dame veuve de lor maris, Roncis. 72. Qu'il me prendroit, et je lui à mari, ib. 170. Sa mere entra, si s'assiet devant li [elle], Bel li pria?: fille, prenez mari, Romanc. 73. Et volent esteindre la stencele ki remise m'est [qui m'est restée], que remembrance ne seit de mun marid, ne qu'il n'ait heir, Rois, 168.

XIIIe s. Que por tele aventure [ils] me donassent marit, Berte, LIII. Tel tere qui fu à tel home qui fu mes maris, Beaumanoir, VI, 7.

XIVe s. Vous devez plus en mari penser à la condition qu'à l'avoir, Ménagier, I, 6.

XVIe s. Femme bonne qui a mauvais mari a bien souvent le c?ur marri, Cotgrave ?

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Encyclopédie, 1re édition

MARI, s. m. (Jurisprud.) est celui qui est joint & uni à une femme par un lien qui de sa nature est indissoluble.

Cette premiere idée que nous donnons d'abord de la qualité de mari, est relative au mariage en général, considéré selon le droit des gens, & tel qu'il est en usage chez tous les peuples.

Parmi les chrétiens, un mari est celui qui est uni à une femme par un contrat civil, & avec les cérémonies de l'église.

Le mari est considéré comme le chef de sa femme, c'est-à-dire comme le maître de la société conjugale.

Cette puissance du mari sur sa femme est la plus ancienne de toutes, puisqu'elle a nécessairement précédé la puissance paternelle, celle des maîtres sur leurs serviteurs, & celle des princes sur leurs sujets.

Elle est fondée sur le droit divin ; car on lit dans la Genese, chap. iij. que Dieu dit à la femme qu'elle seroit sous la puissance de son mari : sub viri potestate eris, & ipse dominabitur tui.

On lit aussi dans Esther, chap. j. qu'Assuerus ayant ordonné à ses eunuques d'amener devant lui Vasthi, & celle-ci ayant refusé & méprisé le commandement du roi son mari, Assuerus, grandement courroucé du mépris qu'elle avoit fait de son invitation & de son autorité, interrogea les sages, qui, suivant la coutume, étoient toujours auprès de lui, & par le conseil desquels il faisoit toutes choses, parce qu'ils avoient la connoissance des lois & des coutumes des anciens ; de ce nombre étoient sept princes qui gouvernoient les provinces des Perses & des Medes : leur avant demandé quel jugement on devoit prononcer contre Vasthi, l'un d'eux répondit, en présence du roi & de toute la cour, que non-seulement Vasthi avoit offensé le roi, mais aussi tous les princes & peuples qui étoient soumis à l'empire d'Assuerus ; que la conduite de la reine seroit un exemple dangereux pour toutes les autres femmes, lesquelles ne tiendroient compte d'obéir à leurs maris ; que le roi devoit rendre un édit qui seroit déposé entre les lois du royaume, & qu'il ne seroit pas permis de transgresser, portant que Vasthi seroit répudiée, & la dignité de reine transférée à une autre qui en seroit plus digne ; que ce jugement seroit publié par tout l'empire, afin que toutes les femmes des grands, comme des petits, portassent honneur à leurs maris. Ce conseil fut goûté du roi & de toute la cour, & Assuerus fit écrire des lettres en diverses sortes de langues & de caracteres, dans toutes les provinces de son empire, afin que tous ses sujets pussent les lire & les entendre, portant que les maris étoient chacun princes & seigneurs dans leurs maisons. Vasthi fut répudiée, & Esther mise à sa place.

Les constitutions apostoliques ont renouvellé le même principe. S. Paul dans sa premiere aux Corinthiens, chap. xj. dit que le mari est le chef de la femme, caput est mulieris vir : il ajoute, que l'homme n'est pas venu de la femme, mais la femme de l'homme, & que celui-ci n'a pas été créé pour la femme, mais bien la femme pour l'homme ; comme en effet il est dit en la Genese, faciamus ei adjutorium simile sibi.

S. Pierre, dans son épitre I. chap. iij. ordonne pareillement aux femmes d'être soumises à leurs maris : mulieres subdita sint viris suis ; il leur rappelle à ce propos, l'exemple des saintes femmes qui se conformoient à cette loi, entr'autres celui de Sara, qui obéissoit à Abraham, & l'appelloit son seigneur.

Plusieurs canons s'expliquent à-peu-près de même, soit sur la dignité, ou sur la puissance du mari.

Ce n'est pas seulement suivant le droit divin que cette prérogative est accordée au mari ; la même chose est établie par le droit des gens, si ce n'est chez quelques peuples barbares où l'on tiroit au sort qui devoit être le maître du mari ou de la femme, comme cela se pratiquoit chez certains peuples de Scythie, dont parle Aelien ; où il étoit d'usage que celui qui vouloit épouser une fille, se battoit auparavant avec elle ; si la fille étoit la plus forte, elle l'emmenoit comme son captif, & étoit la maîtresse pendant le mariage ; si l'homme étoit le vainqueur, il étoit le maître ; ainsi c'étoit la loi du plus fort qui décidoit.

Chez les Romains, suivant une loi que Denis d'Halicarnasse attribue à Romulus, & qui fut insérée dans le code papyrien, lorsqu'une femme mariée s'étoit rendue coupable d'adultere, ou de quelqu'autre crime tendant au libertinage, son mari étoit son juge, & ponvoit la punir lui-même, après en avoir délibéré avec ses parens ; au lieu que la femme n'avoit cependant pas seulement droit de mettre la main sur son mari, quoiqu'il fût convaincu d'adultere.

Il étoit pareillement permis à un mari de tuer sa femme, lorsqu'il s'appercevoit qu'elle avoit bû du vin.

La rigueur de ces lois fut depuis adoucie par la loi des douze Tables. Voyez Adultere & Divorce, loi Cornelia de adulteriis, loi Cornelia de sicariis.

César, dans ses commentaires de bello gallico, rapporte que les Gaulois avoient aussi droit de vie & de mort sur leurs femmes comme sur leurs enfans.

En France, la puissance maritale est reconnue dans nos plus anciennes coutumes, telles que celles de Toulouse, de Berri & autres ; mais cette puissance ne s'étend qu'à des actes légitimes.

La puissance maritale a plusieurs effets.

Le premier, que la femme doit obéir à son mari, lui aider en toutes choses, & que tout ce qui provient de son travail est acquis au mari, soit parce que le tout est présumé provenir des biens & du fait du mari, soit parce que c'est au mari à acquitter les charges du mariage. C'est aussi la raison pour laquelle le mari est le maître de la dot ; il ne peut pourtant l'aliéner sans le consentement de sa femme : il a seulement la jouissance des revenus, & en conséquence est le maître des actions mobiliaires & possessoires de sa femme.

Il faut excepter les paraphernaux, dont la femme a la libre administration.

Quand les conjoints sont communs en biens, le mari est le maître de la communauté, il peut disposer seul de tous les biens, pourvû que ce soit sans fraude : il oblige même sa femme jusqu'à concurrence de ce qu'elle ou ses héritiers amendent de la communauté, à moins qu'ils n'y renoncent.

Le second effet de la puissance maritale est que la femme est sujette à correction de la part de son mari, comme le décide le canon placuit 33. quæst. 2. mais cette correction doit être modérée, & fondée en raison.

Le troisieme effet est que c'est au mari à défendre en jugement les droits de sa femme.

Le quatrieme est que la femme doit suivre son mari lorsqu'il le lui ordonne, en quelque lieu qu'il aille, à moins qu'il ne voulût la faire vaguer çà & là sans raison.

Le cinquieme effet est qu'en matiere civile, la femme ne peut ester en jugement, sans être autorisée de son mari, ou par justice, à son refus.

Enfin le sixieme effet est que la femme ne peut s'obliger sans l'autorisation de son mari.

Au reste, quelque bien établie que soit la puissance maritale, elle ne doit point excéder les bornes d'un pouvoir légitime ; car, si l'Ecriture-sainte ordonne à la femme d'obéir à son mari, elle ordonne aussi au mari d'aimer sa femme & de l'honorer ; il doit la regarder comme sa compagne, & non comme un esclave ; & comme il n'est permis à personne d'abuser de son droit, si le mari administre mal les biens de sa femme, elle peut se faire séparer de biens ; s'il la maltraite sans sujet, ou même qu'ayant reçu d'elle quelque sujet de mécontentement, il use envers elle de sévices & mauvais traitemens qui excédent les bornes d'une correction modérée, ce qui devient plus ou moins grave, selon la condition des personnes, en ce cas, la femme peut demander sa séparation de corps & de biens. Voyez Séparation.

La femme participe aux titres, honneurs & privileges de son mari ; celui-ci participe aussi à certains droits de sa femme : par exemple, il peut se dire seigneur des terres qui appartiennent à sa femme ; il fait aussi la foi & hommage pour elle : pour ce qui est de la souveraineté appartenante à la femme de son chef, le mari n'y a communément point de part. On peut voir à ce sujet la dissertation de Jean-Philippe Palthen, professeur de droit à Grypswald, de marito regina.

A défaut d'héritiers, le mari succede à sa femme, en vertu du titre unde vir & uxor. Voyez Succession.

Le mari n'est point obligé de porter le deuil de sa femme, si ce n'est dans quelques coutumes singulieres, comme dans le ressort du parlement de Dijon, dans lequel aussi les héritiers de la femme doivent fournir au mari des habits de deuil. Voyez Autorisation, Dot, Deuil, Femme, Mariage, Obligation, Paraphernal. (A)

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Wiktionnaire


Adjectif - ancien français

mari \Prononciation ?\

  1. En colère.
    • Set que Deu est vers lui mari (Vie de sainte Marie l'Égyptienne, ms. 19525 de la BnF, f. 18r. b.)
    • Huntus, e dolent, e marri (Partonopeus de Blois, manuscrit de la Bibliothèque apostolique vaticane. 1175-1200. Fol. 50r.)

Nom commun - ancien français

mari \Prononciation ?\ masculin

  1. Mari (époux).

Nom commun 1 - français

mari \ma.?i\ masculin

  1. Homme uni à une autre personne par les liens du mariage, époux.
    • Néanmoins la foi conjugale est sans cesse violée dans les grandes sociétés policées. Il est peu de maris qui soient fidèles à leurs femmes ; il est peu de femmes qui soient fidelles à leurs maris. (Jean-Claude de La Métherie, De l'homme considéré moralement: de ses m?urs, et de celles des animaux, vol.2, page 268, an XI)
    • Dans ce temps, tu étais jeune, belle, insouciante, sinon heureuse ; un mari te rendra, en peu de jours, ce que je suis déjà, laide, souffrante et vieille. (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Une Liménienne déjeûne le matin, avec son mari en petit peignoir à la française, ses cheveux retroussés absolument comme nos dames de Paris ; [?]. (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
    • [?],j'ai bien cru que c'était une de ces femmes comme on en voit beaucoup, qui prennent un mari pour avoir une contenance, qui le choisissent riche pour se donner du bon temps, et bête pour le duper sans danger. (Casimir Colomb, Mademoiselle Renée, dans La Revue des deux mondes, t.88, 1870, page 154)
    • L'abbaye, dit-on, doit son origine à une comtesse Cuniga, une sorte de Barbe-Bleue en jupons, qui avait empoisonné ses sept maris et terrifiait toute la contrée par ses crimes. (Maurice Grandjean, À travers les Alpes autrichiennes, page 147, A. Mame, 1893)
    • Pourquoi aurait-il échappé à la règle?? Combien de jouvencelles avait-il culbutées jadis?; combien de maris avait-il mis dans la situation où il se trouvait à l'heure actuelle?? (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • J'ai appris plus tard qu'ils avaient même torturé Mme Touri (la femme d'un acteur bien connu de Radio-Alger) devant son mari, pour qu'il parle. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Ce Tactale était le mari de la femme-chef, la mère du Grand-Soleil; c'était à la fois un fier filou et un gars qui avait la langue sacrément bien pendue. (Hubert Jules Deschamps, Manon l'Américaine: ou, La vie de René des Grieux : histoire sauvage des deux mondes, Éditions Opta, 1977, p. 194)
    • Gladys raconta que son mari, en reportage à Bucarest, « s'amusait sûrement là-bas avec de belles Roumaines » : aussi pourquoi ne « s'enjoyerait-elle » pas de son côté ? (Daniel Gillès, Nés pour mourir, Éditions Labor, 1995, p. 50)

Nom commun 2 - français

mari \ma.?i\ masculin au singulier uniquement

  1. (Linguistique) Langue ouralienne parlée dans la République des Maris en Russie.
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Trésor de la Langue Française informatisé


MARI, subst. masc.

Homme uni à une femme par les liens du mariage (cf. femme II). Synon. époux (v. ce mot I A 1 a).Lucien (...) avait entendu par la croisée le colloque de la femme et du mari (Balzac,Illus. perdues,1843, p. 544).Nos fous rires l'étonnaient: ce jeune mari heureux, c'était pourtant son fils, si longtemps fermé, si dur (Mauriac,Noeud vip.,1932, p. 63).Ne regrettez pas le Silvio que vous avez connu. C'était un mauvais garçon qui eût fait un mauvais mari (Salacrou,Terre ronde,1938, ii, 3, p. 207).V. accepter ex. 6, complaisant ex. 1, copain ex. de Beauvoir, exiger ex. 7:
1. ? J'avais pensé que nous pourrions dîner à la maison? ? Oui, dînons à la maison, dis-je. Mon coeur se serra; il avait dit «à la maison» comme si nous avions été mari et femme: et il nous restait deux jours à vivre ensemble. Beauvoir,Mandarins,1954, p. 323.
SYNT. Mari affectueux, aimable, amoureux, débonnaire, empressé, fidèle, passionné; mari bafoué, cocu, commode, complaisant, encombrant, infidèle, ivrogne, jaloux, malheureux, querelleur, soumis, soupçonneux, trompé; bon, excellent mari; futur, vieux mari; mari modèle; tendresse d'un mari; complaisance(s), emportement(s), impatience(s), incompréhension, indifférence(s), jalousie, trahison d'un mari; devoirs, droits d'un mari; choisir, prendre un mari; trouver un mari (à/pour qqn); être en puissance de mari; accepter, refuser de prendre pour mari; vouloir qqn pour mari; changer de mari, avoir eu plusieurs maris.
? En partic. [Le rapport d'appartenance créé par les liens du mariage entre les conjoints s'exprime par le recours à l'adj. poss.]
? [Poss. + femme] Le mari buvait, battait sa femme, courait les chanteuses des cafés-concerts de Montsou (Zola,Germinal,1885, p. 1218).
? [Poss. + mari] Elle me suivit jusqu'à la porte de son boudoir, appuyée au bras de son mari, droite, assurée sur ce ferme soutien (Fromentin,Dominique,1863, p. 210).Le penchant irrésistible qui entraîne la veuve de l'Inde à suivre son mari dans la mort (Durkheim,Division trav.,1893, p. 174).Henriette est la séduction même et je crois que son mari l'aimera passionnément (Bernstein,Secret,1913, i, 3, p. 6):
2. La femme peut, avec l'autorisation de son mari, (...) donner ses biens dotaux pour l'établissement des enfans qu'elle aurait d'un mariage antérieur... Code civil,1804, art. 1555, p. 287.
SYNT. Faire de qqn son mari; adorer, aimer, estimer, perdre, pleurer son mari; berner, quitter, tromper son mari; être attachée, fidèle, plaire à son mari; être heureuse avec son mari; être éprise de son mari; être abandonnée, séparée de son mari.
Prononc. et Orth.: [ma?i]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1145 «celui qui est uni à une femme par le mariage» prendre mari «épouser» (Wace, Conception N. D., 1154 ds T.-L.). Du lat. class. maritus «id.» (lui-même dér. de mas, maris «mâle») qui a éliminé vir «homme», d'où «mari, époux». Fréq. abs. littér.: 12524. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 17945, b) 25331; xxes.: a) 21041, b) 11720.

MARI, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1145 «celui qui est uni à une femme par le mariage» prendre mari «épouser» (Wace, Conception N. D., 1154 ds T.-L.). Du lat. class. maritus «id.» (lui-même dér. de mas, maris «mâle») qui a éliminé vir «homme», d'où «mari, époux».

Mari au Scrabble


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Les citations avec le mot Mari


  1. Le moindre bruit éveille un mari soupçonneux.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Contes et nouvelles en vers (1665-1674), La coupe enchantée


  2. Une veuve ne doit pas faire de son mariage une affaire d'amourette. Une souris s'attrape-t-elle deux fois au même piège ?

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Paix du ménage (1830)


  3. Un mari porte un masque avec le monde, et une grimace avec sa femme.

    Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730)


  4. Avec mon mari c'est pas facile à savoir. Il n'était déjà pas causant avant. Maintenant il n'ouvre plus la bouche que pour manger.

    Auteur : Michel Audiard - Source : Le Cave se rebiffe (1962) de Gilles Grangier


  5. Le célibat, on s'ennuie ... Le mariage, on a des ennuis !

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Toutes réflexions faites


  6. L'amour ne laisse pas de pâtir des lâchetés qu'il suggère. Sa seule chance de persister dans le mariage est que l'on soit l'un envers l'autre comme si on ne s'aimait pas.

    Auteur : Edmond Rostand - Source : Notes et Maximes sur le mariage


  7. Celui qui a inventé le noeud du mariage a trouvé un bel et spécieux expédient pour se venger des humains, une chausse-trape ou un filet pour attraper les bêtes; et puis les faire languir à petit feu.

    Auteur : Joseph Pierre Borel d'Hauterive, dit Pétrus Borel - Source : Champavert, Contes immoraux (1833)


  8. Le mariage est une comédie, et je n'ai pas le génie de Molière.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Jean de La Fontaine


  9. Eskimose: Femme eskimo battue par son mari.

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  10. Beaucoup de brèves folies, - c'est là ce que vous appelez l'amour. Et votre mariage met fin à beaucoup de brèves folies, par une longue sottise !

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885)


  11. Ce n'est pas vrai que les hommes mariés vivent plus longtemps. Ca semble seulement plus long.

    Auteur : Pythagore - Source : Fragments


  12. Le premier mariage est une coupe de miel; le deuxième est une coupe de vin; et le troisième une coupe de poison.

    Auteur : Proverbes serbes - Source : Proverbe


  13. Une année, celle de ses vingt ans, Valentine fût officiellement fiancée, religieusement mariée, bourgeoisement installée, douloureusement accouchée. Sa vie commençait à être ce qu'elle se devait d'être.

    Auteur : Cécile Gavriloff, dite Alice Ferney - Source : L'Elégance des veuves (1995)


  14. Le mariage et surtout la province vieillissent étonnamment un homme, l'esprit devient paresseux et un mouvement du cerveau à force d'être rare dévient pénible et bientôt impossible.

    Auteur : Henri Beyle, dit Stendhal - Source : Souvenirs d'égotisme (1892)


  15. C'est une religieuse liaison et dévote que le mariage; voilà pourquoi le plaisir qu'on en tire, ce doit être un plaisir retenu, sérieux et mêlé à quelque sévérité.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 30


  16. Il n'y a qu'une seule façon d'avoir un mariage heureux, et dès que je la connaîtrai, je me marierai à nouveau.

    Auteur : Clint Eastwood - Source : Sans référence


  17. Les homosexuels seraient les meilleurs maris du monde s'ils ne jouaient pas la comédie d'aimer les femmes.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Albertine disparue (1925)


  18. Un homme mal marié, il vaudrait mieux qu'il fût noyé.

    Auteur : Proverbes auvergnats - Source : Proverbe


  19. Ah! que l'hymen paraît charmant - Quand l'époux est toujours amant! - Mais jusqu'ici la chose est neuve: - Que l'on verrait peu de maris, - Si le sort nous avait permis - De les mettre à l'épreuve!

    Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : L'Epreuve


  20. Amants agneaux deviennent maris loups.

    Auteur : Isaac de Benserade - Source : Poème sur l'accomplissement du mariage de Leurs Majestés


  21. Je n'avais jusqu'alors jamais ressenti le besoin de regarder un homme comme les hommes semblent regarder les femmes -ces femmes sur les couvertures glacées des magazines, les hanches en avant et la bouche brillante à moitié ouverte, ou sur les affiches- ces femmes provocatrices qui surgissent des téléviseurs pendant que leurs maris, assis dans leurs fauteuils, s'efforcent de ne pas les regarder devant leurs épouses, tout en le faisant.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : À Suspicious River(1996)


  22. Le mariage est encore la meilleure façon pour une femme de devenir invisible.

    Auteur : Christian Bobin - Source : La folle allure


  23. Alors raconte-moi. Le mariage. Le commerce. Tout ça. Ca gaze? Ca boume?

    Auteur : Raymond Queneau - Source : Le Dimanche de la vie (1952)


  24. Pour être heureux, le mariage exige un continuel échange de transpiration.

    Auteur : Napoléon Bonaparte - Source : Maximes et pensées de Napoléon


  25. Dès ce moment, le doux espoir a remplacé la cruelle inquiétude. J'aurai cette femme, je l'enlèverai au mari qui la profane, j'oserai la ravir au Dieu même qu'elle adore.

    Auteur : Pierre Choderlos de Laclos - Source : Les Liaisons dangereuses (1782)


Les citations du Littré sur Mari


  1. Le mariage est le lierre de Jonas, qui verdoie au dehors avec quelque sorte d'agrément ; mais un ver de chagrin le ronge au dedans

    Auteur : LE P. SIM. MARS - Source : Myst. du roy. de Dieu, p. 84, dans POUGENS


  2. Ce mariage rétablirait ses affaires et payerait ses dettes

    Auteur : SAURIN - Source : Moeurs du temps, 1


  3. Un chacun se doit tenir sobrement avec sa femme, et la femme mutuellement avec son mari

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 365


  4. J'ay mon mari qui se rigole De moi et s'en va jardinant Avecques mainte femme fole Chascun jour ou le plus souvent

    Auteur : EUST. DESCH. - Source : poésies, f° 334


  5. Les herbes nervales, comme sauge, rosmarin, et autres aromatiques

    Auteur : PARÉ - Source : XVI, 10


  6. Ma soeur est-elle mariée ? Avez-vous vu de nos garçons La foule, aux noces conviée, La célébrer dans leurs chansons ?

    Auteur : BÉRANG. - Source : Hirond.


  7. Dans tout autre temps, ils [les lions-marins] sont très gras, et leur estomac est farci des poissons et des crustacés qu'ils mangent en grande quantité

    Auteur : BUFF. - Source : Quadr. t. II, p. 232, dans POUGENS


  8. Et fit le roi de France seoir à table les deux mariés et les deux mariées

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, II, 223


  9. Laquelle jeune femme à marier avoit un chappelet de fleurs sur sa teste

    Auteur : DU CANGE - Source : capelletum.


  10. La grande disproportion d'âge et l'extrême répugnance de la jeune personne me firent concourir avec la mère à détourner ce mariage

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Confess. XII


  11. Vous ne serez pas de ces maris incommodes, qui veulent que leurs femmes vivent comme des loups-garous ; je vous avoue que je ne m'accommoderais pas de cela et que la solitude me désespère

    Auteur : Molière - Source : Mar. forcé, 4


  12. C'est l'oreille [que la femme doit fidèlement garder à son mari], afin que nul langage ou bruit n'y puisse entrer, sinon le doux et aimable grillotis des paroles chastes et pudiques, qui sont les perles orientales de l'Évangile

    Auteur : SAINT FRANÇOIS DE SALES - Source : dans SAYOUS, Hist. litt. de la France à l'étranger, XVIIe s.


  13. Prions aux dieux qu'ilz nous pardonnent ceste offense, d'avoir seulement jetté Marius indigent et nud hors de nostre ville

    Auteur : AMYOT - Source : Marius, 70


  14. Vos parolles, translatées de barraguoin en françois, veulent dire que je me marie hardiment

    Auteur : François Rabelais - Source : Pant. III, 34


  15. .... Comme à ouyr la marine flotter Contre la rive....

    Auteur : MAROT - Source : I, 222


  16. Les mineurs et les femmes ont hypotheque taisible et privilegiée sur les biens de leurs tuteurs et maris, du jour de la tutele et du contrat de mariage

    Auteur : LOYSEL - Source : 497


  17. L'extrême disproportion d'âge m'empêchait de marier mon fils avec ma cousine ; elle avait neuf ou dix ans plus que lui ; mon fils était malsain, bossu et si petit que c'eût été le perdre

    Auteur : FÉN. - Source : t. XIX, p. 431


  18. On trouve fort peu de bons mariniers et on ne trouve que trop de hale-boulines, c'est-à-dire de ceux qui tirent sur les cordes

    Auteur : LE P. RENÉ FRANÇOIS - Source : (1621), dans JAL


  19. Il s'est trouvé une anicroche à son mariage

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 144


  20. À marmousetz et mariottes, Je crie à toutes gens merci

    Auteur : VILLON - Source : Ball. où il crie merci.


  21. Le mariage estoit un nom d'honneur et dignité, non de folastre et lascive concupiscence

    Auteur : MONT. - Source : I, 227


  22. Elle va venir sans faire semblant de rien ; pour lors vous l'aborderez, vous, en faisant semblant de rien ; elle vous écoutera faisant semblant de rien ; voilà comme se font les mariages des Tuileries

    Auteur : REGNARD - Source : Attends-moi s. l'orme, 9


  23. Mais, las ! il le fait, lui, si rempli de plaisirs [le mariage], Que de se marier il donne des désirs

    Auteur : Molière - Source : Éc. des f. V, 4


  24. Je l'ai mis sur ce mariage

    Auteur : Molière - Source : Scapin, II, 8


  25. La brillante marquise de la Sablière, la femme du monde qui a inspiré le plus de jolis vers, puisqu'elle était à la fois la muse de son mari, celle de la Fare son amant, et de la Fontaine son ami

    Auteur : GENLIS - Source : Mme de Mainten. t. I, p. 102, dans POUGENS




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Mise à jour le samedi 27 décembre 2025 à 18h22










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