La définition de T du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

T
Nature : s. m.
Prononciation : té, ou, dans la nouvelle épellation, te
Etymologie : Lat. t ; grec, qui est le tau phénicien.

Voir les citations du mot TSignification du mot T


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de t de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec t pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de T ?


La définition de T

La vingtième lettre de l'alphabet et la seizième des consonnes. Un T majuscule. Un petit t.


Toutes les définitions de « t »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

T. n. m.
La vingtième lettre de l'alphabet. Elle représente une des consonnes. Elle se prononce Té. Un petit t. Un T majuscule. Devant un i suivi d'une autre voyelle, il se prononce souvent comme un c. Action. Ambitionner. Captieux. Patience. Rétiaire. À la fin des mots, il ne se prononce ordinairement que lorsqu'il est suivi d'un mot commençant par une voyelle ou par une h muette. Cependant on le fait sentir, même devant une consonne, dans un certain nombre de mots, pour la plupart d'origine savante, comme Accessit, Brut, Chut, Contact, Correct, Dot, Déficit, Granit, Indult, Lest, Net, Rapt, Subit, Transit, Vivat. Il s'ajoute à un verbe terminé par une voyelle lorsque celui-ci, dans la forme interrogative, est suivi des pronoms Il, Elle, On. Où va-t-il? Joue-t-elle? Qu'en dira-t-on? Th se prononce comme un T ordinaire. Éther. Théâtre. Athlète. Il se fait ordinairement sentir à la fin des mots. Bismuth. Luth. Zénith.

Littré

T (té, ou, dans la nouvelle épellation, te) s. m.
  • 1La vingtième lettre de l'alphabet et la seizième des consonnes. Un T majuscule. Un petit t.
  • 2T final ne se prononce ordinairement que devant les mots commençant par une voyelle ou par une h muette.

    Cependant on le fait sentir même devant une consonne, à la fin de certains mots tels que?: accessit, brut, chut, dot, déficit, indult, etc.

    Richelet dit qu'à la fin du sens il faut faire sentir le t de quelque mot que ce soit?: allumer un fagot, obliger un ingrat, etc. Cette prononciation, recommandée aussi par Régnier-Desmarais, n'est plus usitée.

  • 3Ti se prononce si, dans certains mots, tels que inertie, prophétie, etc.
  • 4Tien se prononce sien, dans les noms propres terminés en tien?: Gratien, Dioclétien, et dans ceux qui désignent de quel pays on est?: Vénitien, Vénitienne.
  • 5Le t garde sa valeur propre devant y?: Amphictyon, ptyalisme, Titye, etc. Le th, quelles que soient les lettres dont ce digramme est précédé ou suivi, se prononce t?: antipathie, Pythie, Scythie, sympathie, Thyeste.
  • 6T euphonique?: lorsque le temps d'un verbe terminé par une voyelle est immédiatement suivi des pronoms il, elle, on, et lorsque l'adverbe voilà est immédiatement suivi du pronom il, on intercale un t?: Dira-t-on, joue-t-elle, fera-t-il, va-t-il. Ainsi, n'ayant au c?ur nul dessein pour Clitandre, Que vous importe-t-il qu'on y puisse prétendre?? Molière, F. sav. I, 1. Voilà-t-il pas monsieur qui ricane déjà?! Molière, ib. I, 1.

    Ce t est étranger à l'ancienne langue, du moins quant à la prononciation. Dans les très hauts temps, il s'écrivait, mais ne se prononçait pas le plus souvent. À la fin du XIIe et au XIIIe siècle, il ne s'écrivait ni ne se prononçait?: les vers montrent que l'on disait aime il en deux syllabes, et non, comme nous, en trois syllabes, aime-t-il. Mais la prononciation actuelle était en vigueur dès le XVIe siècle au moins?; car les grammairiens de ce siècle nous apprennent que, bien qu'on écrive aime il, on prononce aime-t-il.

  • 7Dans l'imprimerie et la reliure, T indique la 20e feuille d'un volume.
  • 8 Terme de musique. T sur une partie de chant signifie taille.

    Sur les partitions d'une symphonie il se met quelquefois pour tutti (tous).

  • 9Dans les marques qu'on gravait autrefois sur l'épaule des condamnés, T signifiait travaux?; T. F. travaux forcés.
  • 10Sur les monnaies de France, il indique qu'elles ont été frappées à Nantes.
  • 11Il valait 160 dans les lettres numérales employées chez les Romains, et, surmonté d'un trait, 160 000.
  • 12Se dit de tout ce qui a la forme de cette lettre, voy. TÉ.
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Encyclopédie, 1re édition


T, Subst. masc. (Gramm.) c'est la vingtieme lettre, & la seizieme consonne de notre alphabet. Nous la nommons par un é fermé ; il vaudroit mieux la nommer te par l'e muet. La consonne correspondante chez les Grecs est ? ou Encyc Tau Grec.svg, & ils la nomment tau : si elle est jointe à une aspiration ; ce qui est l'équivalent de th, c'est ? ou ?, & ils l'appellent thêta, expression abrégée de tau hêta, parce qu'anciennement ils exprimoient la même chose par ??. Voyez H. Les Hébreux expriment la même articulation par ?, qu'ils nomment teth ; le t aspiré par ?, qu'ils appellent thau ; & le t accompagné d'un sifflement, c'est-à-dire, ts par ?, à quoi ils donnent le nom de tsade.

La lettre t représente une articulation linguale, dentale, & forte, dont la foible est de. Voyez Linguale. Comme linguale, elle est commuable avec toutes les autres articulations de même organe : comme dentale, elle se change plus aisément & plus fréquemment avec les autres articulations linguales produites par le même méchanisme ; mais elle a avec sa foible la plus grande affinité possible. De-là vient qu'on la trouve souvent employée pour d chez les anciens, qui ont dit set, aput, quot, haut, pour sed, apud, quod, haud ; & au contraire adque pour atque.

Cette derniere propriété est la cause de la maniere dont nous prononçons le d final, quand le mot suivant commence par une voyelle ou par un h aspiré ; nous changeons d en t, & nous prononçons grand exemple, grand homme, comme s'il y avoit grant exemple, grant homme. Ce n'est pas absolument la nécessité du méchanisme qui nous conduit à ce changement ; c'est le besoin de la netteté : si l'on prononçoit foiblement le d de grand écuyer, comme celui de grande écurie, la distinction des genres ne seroit plus marquée par la prononciation.

Une permutation remarquable du t, c'est celle par laquelle nous le prononçons comme une s, comme dans objection, patient. Voyez S. Scioppius, dans son traité de Orthopoeiâ, qui est à la fin de sa Grammaire philosophique, nous trouve ridicules en cela : Maximè tamen, dit-il, in eâ efferendâ ridiculi sunt Galli, quos cùm intentio dicentes audias, intentio an intensio illa sit, discernere haud quaquam possis. Il ajoute un peu plus bas : Non potest vocalis post i posita eam habere vim, ut sonum illum qui T litteræ suus ac proprius est immutet : nam ut ait Fabius, hic est usus litterarum ut custodiant voces, & velut depositum reddant legentibus : itaque si in justi, sonus litteræ T est affinis sono D, ac sine ullo sibiio, non potest ille alius atque alius esse in justitia.

Il abuse, comme presque tous les néographes, de la maxime de Quintilien : les lettres sont véritablement destinées à conserver les sons ; mais elles ne peuvent le faire qu'au moyen de la signification arbitraire qu'elles ont reçue de l'autorité de l'usage, puisqu'elles n'ont aucune signification propre & naturelle. Que l'on reproche à notre usage, j'y consens, de n'avoir pas toute la simplicité possible : c'est un défaut qui lui est commun avec les usages de toutes les langues, & qui par conséquent, ne nous rend pas plus ridicules en ce point, que ne le sont en d'autres les autres nations.

La lettre & l'articulation t sont euphoniques chez nous, lorsque, par inversion, nous mettons après la troisieme personne singuliere les mots il, elle, & on, & que cette troisieme personne finit par une voyelle ; comme a-t-il reçu, aime-t-elle, y alla-ton : & dans ce cas, la lettre t se place, comme on voit, entre deux tirets. La lettre euphonique & les tirets désignent l'union intime & indissoluble du sujet, il, elle, ou on, avec le verbe ; & le choix du t par préférence vient de ce qu'il est la marque ordinaire de la troisieme personne. Voyez N.

T dans les anciens monumens signifie assez souvent Titus ou Tullius.

C'étoit aussi une note numérale qui valoit 160 ; & avec une barre horisontale au-dessus, T vaut 160000. Le T' avec une sorte d'accent aigu par en-haut, valoit chez les Grecs 300 ; & si l'accent étoit en-bas, il valoit 1000 fois 300, T, = 300000. Le ? des Hébreux vaut 9 ; & avec deux points disposés au-dessus horisontalement, ?? vaut 9000.

Nos monnoies marquées d'un T, ont été frappées à Nantes. (E. R. M. B.)

T t t t, ces trois premiers t, dans leur figure sont de vrais i en ôtant le point & barrant la partie supérieure. Le quatrieme a de plus une ligne mixte renversée à sa partie inférieure. Ils se forment dans leur premiere partie du mouvement simple du poignet, & dans la seconde le poignet agit de concert avec les doigts. Voyez les Planch de l'Ecriture.

T, terme de Chirurgie, c'est le nom d'un bandage ainsi dit à raison de sa figure. Il est destiné à contenir l'appareil convenable à l'opération de la fistule à l'anus, aux maladies du périnée & du fondement. On le fait avec deux bandes longues d'une aune, & plus ou moins larges, suivant le besoin. La bande transversale sert à entourer le corps sur les hanches ; la perpendiculaire est cousue au milieu de celle-ci ; elle est fendue jusqu'à six ou huit travers de doigt de la ceinture. Le plein de cette bande passe entre les fesses, & s'appuie sur le périnée ; les deux chefs sont conduits à droite & à gauche entre la cuisse & les parties naturelles, pour venir s'attacher à la ceinture par un n?ud en boucle de chaque côté. Voyez ce que nous avons dit de ce bandage à l'article Fistule à l'anus, au mot Fistule. La figure 14. Planche XXVI. représente un T simple ; & la figure 13. montre un double T. Dans celui-ci il y a deux branches perpendiculaires, cousues à quatre travers de doigt de distance l'une de l'autre. Le double T convient plus particulierement pour l'opération de la taille & pour les maladies du périnée ; parce qu'on croise les deux branches sur le lieu malade, & qu'on laisse l'anus libre & à découvert : avantage que n'a point le T simple. Sur les conditions du linge propre à faire le bandage en T, voyez le mot Bande. (Y)

t, en terme de mines ou d'Artillerie, se dit d'une figure qui a beaucoup de rapport à celle d'un T, & qui se forme par la disposition & l'arrangement des fourneaux, chambres, ou logemens, qui se font sous une piece de fortification pour la faire sauter. Voyez Mine. (Q)

T, en Musique ; cette lettre se trouve quelquefois dans les partitions, pour désigner la partie de la taille, lorsque cette taille prend la place de la basse, & qu'elle est écrite sur la même portée, la basse gardant le tacet. Voyez Taille.

Quelquefois dans les parties de symphonie le T signifie tous ou tutti, & est opposé à la lettre S, ou au mot seul ou solo, qui alors doit nécessairement avoir été écrit auparavant dans la même partie.

Enfin, le T ou tr, sur une note, marque dans la musique italienne, ce qu'ils appellent trillo, & nous, tremblement ou cadence. Ce T, dans la musique françoise, a pris la forme d'une petite croix. (S)

T, dans le Commerce, est d'usage dans quelques abréviations ; ainsi TRs, abregent traits ou traites, & pour livres sterlings, on met L. ST. Voyez Abréviation. Dictionnaire de Commerce.

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Wiktionnaire


Locution-phrase - français

t

  1. (Argot Internet) (Langage SMS) T'es, tu es.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


T, t, lettre

La vingtième lettre de l'alphabet; un exemplaire de cette lettre.
A. ? [La lettre en tant que telle]
1. [L'attention porte sur le caractère; la barre, trait saillant du graphisme du caractère] Presque toutes les phrases semblaient soulignées, simplement parce que la barre des t étant tracée non au travers d'eux, mais au-dessus, mettait un trait sous le mot correspondant de la ligne supérieure (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 499).
? P. anal. (de forme). Objet dont la forme évoque un T (s'écrit aussi té, v. 1). [La réunion des deux divisions pulmonaires] à ce tronc représente une espèce de T (M.-F.-R. Buisson, Traité d'Anat. descriptive,t. 4, 1919, p. 62).Raidisseurs en double T (Romanovsky, Mer, source én., 1950, p. 51). Fers en T (Romanovsky, Mer, source én., 1950 p. 118).
? En partic. [Empr. à l'angl.; se prononcent [ti-], s'écrivent aussi tee-] T-bone. Os de la forme d'un T. Il existe maintenant, à Paris, une dizaine d'endroits où goûter (...) le T-bone steak (côte de b?uf dont l'os découpé spécialement a la forme d'un T, autour duquel on trouve un morceau de filet, une entrecôte, etc.) (L'Express,17 mai 1976, p. 48, col. 2).T-shirt*.
2. [L'attention porte sur la valeur phonét.]
? [Sur l'articulation plus ou moins énergique] C'est quelqu'un de très mal, me dit Mmede Villeparisis avec l'accent vertueux des Guermantes même les plus dépravés. De très, très mal, reprit-elle en mettant trois t à très (Proust, Guermantes 2,1921, p. 218).
Rem. L'énergie de l'articulation est représentée par la répét.; le procédé recoupe la représentation du bégaiement: Je sens la lettre et, d'y penser, j'en bégaye parfois. Et...t...t...torrida semper ab igni (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 96).
? [Sur la coloration palatale d'articulations vélaires représentée par la substitution d'un t] Le t pour le c dur se trouve en latin: quinque, quintus, ce qui correspond à la déformation française [dans cintième, chartutier, pour cinquième, charcutier] (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 141).Vidame lui cria, la voix sifflante: ? Pas comme Boubouroche, quand même! C'est un roi, Hellouin! Un roi balourd, un roi malgré tout. Et puis, mon vieux, fais quand même un effort pour ne pas prononcer les C durs comme des T. Tu dis: tarattère. C'est navrant (Duhamel, Suzanne,1941, p. 14).
? [La momentanée t connote un caractère abrupt par rapport à la continue ch et à la voy. i, toutes articulations ant.] Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d'oiseau; le ch prononcé par elle était comme une caresse, et la manière dont elle attaquait les t accusait le despotisme du c?ur. Elle étendait ainsi, sans le savoir, le sens des mots, et vous entraînait l'âme dans un monde surhumain (Balzac, Lys,1836, p. 40).
3. [L'attention porte sur le caractère et la valeur phonét. du caractère, indistinctement, ou séparément]
? [Dans une liaison] :
... les parents de Gilberte, si l'un d'eux se trouvait passer au moment de mon arrivée, loin d'avoir l'air irrité, me serraient la main en souriant et me disaient: ? Comment allez-vous? (qu'ils prononçaient tous deux « commen allez-vous » sans faire la liaison du t, liaison qu'on pense bien qu'une fois rentré à la maison je me faisais un incessant et voluptueux exercice de supprimer). Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 504.
Rem. 1. P. Delattre, Studies in French and Comparative Phonetics, 1966 et P. Encrevé, La Liaison avec et sans enchaînement, 1988: liaison des adv. interr. avec le mot suivant proscrite, sauf le groupe figé comment allez-vous. Dans comment avez-vous fait, non liaison de comment avec le mot suivant. 2. Cas remarquable de liaison en t, la liaison du -t de 3epers.: vient-il, prend-il, viennent-ils, et va-t-il, voire Malbrough s'en va-t-en guerre,t ne fait pas (ou plus) partie de la forme verbale ou, dans Malbrough s'en va-t-en guerre, n'est pas standard. Cas extrême, l'ext. aux autres pers., dans une lang. non standard, d'un amalgame t + pron. il réduit à i: Vous entrez-t'y, Docteur? (Céline, Voyage, 1932, p. 376).
? [Addition ou soustraction d'un t] C'est ainsi que se sont formés, par l'adjonction d'un t ou d'un d, nombre de mots qui, dans l'original latin, n'ont aucune dentale (...): « Le peuple, toujours fidèle à l'instinct, continue cette transformation euphonique et dit castrole pour casserole. » (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 143).[À propos d'*iniation, pour initiation] C'est tout simplement la règle de la chute du t médial; avec encore un effort, on aurait un mot pareil à tant de vieux mots français (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 166).
? [T muet] Le t [d'accent] est une lettre sans valeur aucune, un simple signe d'étymologie (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 363).Bien qu'il ne soit pas illettré, son orthographe est aussi capricieuse que son langage, ce qui le maintient dans les emplois subalternes. Il ne sait même pas au juste si son nom se termine par un d ou par un t (Duhamel, Journal Salav.,1927, p. 31).
B. ? [La lettre désigne un référent autre qu'elle-même, directement, ou dans une abrév. d'un signe lex. corresp.]
1. [Avec une réf. lex.]
a) [Abrév. d'une lettre; à l'oral, le signe lex. corresp. est prononcé en entier]
? t. Tome. Hegel a fort bien expliqué ceci. (Cours d'esthétique, t. II, p. 108, trad. Bénard) (Renan, Avenir sc.,1890, p. 496).Je lis dans Rutherford (t. II, p. 113) un passage sur le diable et l'enfer qui vient admirablement en aide à ma pensée (Gide, Journal,1916, p. 531).
? t. Tonne. Une poêle produit ainsi environ 5 t de sel par vingt-quatre heures (Stocker, Sel,1949, p. 57).Un tonnage de 557 249 t (Wolkowitsch, Élev.,1966, p. 208).
b) [Abrév. de plus d'une lettre et sigles constitués par les init. de mots, de morph., voire de syll. consécutives; à l'oral, épellation ou prononc. syllabique]
? TA. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] En cardiologie, tension artérielle (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TAL. Traitement automatique des langues. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TBC. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Tuberculose (d'apr. J.-P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TD. Travaux dirigés. V. pointé ex. de Libération.
? TEC*.
? TEE. Trans european express. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TEM. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Triéthylène-mélamine (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TEP. Tonne d'équivalent pétrole. On va (...) faire pousser dans nos champs des T.E.P. (Le Nouvel Observateur, 21 janv. 1981, p. 47, col. 2).
? TGV. Train à grande vitesse. V. train II A 2.
? TIR. Transit international routier; Transports internationaux routiers. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TNP. Théâtre national populaire (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TNT. Trinitrotoluène ((Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TP. Travaux pratiques (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TP. Travaux publics (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TPG. Trésorier payeur général (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TSF*.
? TTC. Toutes taxes comprises. Très beau, parfaitement maniable et pas trop cher (3 700 francs, T.T.C.) (Le Nouvel Observateur, 22 août 1981, p. 53, col. 3).
? TUP. Titre universel de paiement. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TV ou tévé (rem. s.v. télé). [Respectivement init. des constituants primaires de télévision, et transpos. orth. du n. phon. de ces init.; prob. empr. ou calque de l'angl.; l'équivalent ordinaire télé résulte de la troncation (apocope) de télévision]
? TVA*.
2. [Par attribution arbitraire de la lettre; oralement, épellation] La position de Jupiter à l'instant t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p. 52).Son horloge [de la station] marque l'heure t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905p. 187).
? [Avec une motivation interne] Temps t.
Prononc. et Orth.: [te]. Ac. dep. 1694. Ac. 1835, 1878: ,,On la nomme Té, suivant l'appellation ancienne et usuelle; et Te, suivant la méthode moderne``, c.-à-d. à qqc. près, par la valeur. Fait partie des noms de lettre en [-e]: b, c, d, etc. auxquels on prête le genre masc. Les ex. supra notent les rapports du phonème avec ses voisins: d, son équivalent sonore, et c dur, c.-à-d. [k], qui le suit dans l'articulation palatale et avec lequel il est confondu dans des prononc. pop. Dans cintième, chartutier, parattère, v. Gourmont et Duhamel supra A 2, t représente l'articulation palatale, qui est bien une forme de [k] tirant sur [t]. Autres rapports de t, avec c doux, c'est-à-dire [s], qui résulte d'une palatalisation historique (p. ex. dans initiation, v. Gourmont supra), et avec lui-même, dans le renforcement (trois t, v. Proust supra). Fréq. abs. littér.: 39 082. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 54 747, b) 57 308; xxes.: a) 51 815, b) 57 629. Bbg. Quem. DDL t. 21.


T, t, lettre

La vingtième lettre de l'alphabet; un exemplaire de cette lettre.
A. ? [La lettre en tant que telle]
1. [L'attention porte sur le caractère; la barre, trait saillant du graphisme du caractère] Presque toutes les phrases semblaient soulignées, simplement parce que la barre des t étant tracée non au travers d'eux, mais au-dessus, mettait un trait sous le mot correspondant de la ligne supérieure (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 499).
? P. anal. (de forme). Objet dont la forme évoque un T (s'écrit aussi té, v. 1). [La réunion des deux divisions pulmonaires] à ce tronc représente une espèce de T (M.-F.-R. Buisson, Traité d'Anat. descriptive,t. 4, 1919, p. 62).Raidisseurs en double T (Romanovsky, Mer, source én., 1950, p. 51). Fers en T (Romanovsky, Mer, source én., 1950 p. 118).
? En partic. [Empr. à l'angl.; se prononcent [ti-], s'écrivent aussi tee-] T-bone. Os de la forme d'un T. Il existe maintenant, à Paris, une dizaine d'endroits où goûter (...) le T-bone steak (côte de b?uf dont l'os découpé spécialement a la forme d'un T, autour duquel on trouve un morceau de filet, une entrecôte, etc.) (L'Express,17 mai 1976, p. 48, col. 2).T-shirt*.
2. [L'attention porte sur la valeur phonét.]
? [Sur l'articulation plus ou moins énergique] C'est quelqu'un de très mal, me dit Mmede Villeparisis avec l'accent vertueux des Guermantes même les plus dépravés. De très, très mal, reprit-elle en mettant trois t à très (Proust, Guermantes 2,1921, p. 218).
Rem. L'énergie de l'articulation est représentée par la répét.; le procédé recoupe la représentation du bégaiement: Je sens la lettre et, d'y penser, j'en bégaye parfois. Et...t...t...torrida semper ab igni (Duhamel, Jard. bêtes sauv., 1934, p. 96).
? [Sur la coloration palatale d'articulations vélaires représentée par la substitution d'un t] Le t pour le c dur se trouve en latin: quinque, quintus, ce qui correspond à la déformation française [dans cintième, chartutier, pour cinquième, charcutier] (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 141).Vidame lui cria, la voix sifflante: ? Pas comme Boubouroche, quand même! C'est un roi, Hellouin! Un roi balourd, un roi malgré tout. Et puis, mon vieux, fais quand même un effort pour ne pas prononcer les C durs comme des T. Tu dis: tarattère. C'est navrant (Duhamel, Suzanne,1941, p. 14).
? [La momentanée t connote un caractère abrupt par rapport à la continue ch et à la voy. i, toutes articulations ant.] Sa façon de dire les terminaisons en i faisait croire à quelque chant d'oiseau; le ch prononcé par elle était comme une caresse, et la manière dont elle attaquait les t accusait le despotisme du c?ur. Elle étendait ainsi, sans le savoir, le sens des mots, et vous entraînait l'âme dans un monde surhumain (Balzac, Lys,1836, p. 40).
3. [L'attention porte sur le caractère et la valeur phonét. du caractère, indistinctement, ou séparément]
? [Dans une liaison] :
... les parents de Gilberte, si l'un d'eux se trouvait passer au moment de mon arrivée, loin d'avoir l'air irrité, me serraient la main en souriant et me disaient: ? Comment allez-vous? (qu'ils prononçaient tous deux « commen allez-vous » sans faire la liaison du t, liaison qu'on pense bien qu'une fois rentré à la maison je me faisais un incessant et voluptueux exercice de supprimer). Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 504.
Rem. 1. P. Delattre, Studies in French and Comparative Phonetics, 1966 et P. Encrevé, La Liaison avec et sans enchaînement, 1988: liaison des adv. interr. avec le mot suivant proscrite, sauf le groupe figé comment allez-vous. Dans comment avez-vous fait, non liaison de comment avec le mot suivant. 2. Cas remarquable de liaison en t, la liaison du -t de 3epers.: vient-il, prend-il, viennent-ils, et va-t-il, voire Malbrough s'en va-t-en guerre,t ne fait pas (ou plus) partie de la forme verbale ou, dans Malbrough s'en va-t-en guerre, n'est pas standard. Cas extrême, l'ext. aux autres pers., dans une lang. non standard, d'un amalgame t + pron. il réduit à i: Vous entrez-t'y, Docteur? (Céline, Voyage, 1932, p. 376).
? [Addition ou soustraction d'un t] C'est ainsi que se sont formés, par l'adjonction d'un t ou d'un d, nombre de mots qui, dans l'original latin, n'ont aucune dentale (...): « Le peuple, toujours fidèle à l'instinct, continue cette transformation euphonique et dit castrole pour casserole. » (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 143).[À propos d'*iniation, pour initiation] C'est tout simplement la règle de la chute du t médial; avec encore un effort, on aurait un mot pareil à tant de vieux mots français (Gourmont, Esthét. lang. fr.,1899, p. 166).
? [T muet] Le t [d'accent] est une lettre sans valeur aucune, un simple signe d'étymologie (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 363).Bien qu'il ne soit pas illettré, son orthographe est aussi capricieuse que son langage, ce qui le maintient dans les emplois subalternes. Il ne sait même pas au juste si son nom se termine par un d ou par un t (Duhamel, Journal Salav.,1927, p. 31).
B. ? [La lettre désigne un référent autre qu'elle-même, directement, ou dans une abrév. d'un signe lex. corresp.]
1. [Avec une réf. lex.]
a) [Abrév. d'une lettre; à l'oral, le signe lex. corresp. est prononcé en entier]
? t. Tome. Hegel a fort bien expliqué ceci. (Cours d'esthétique, t. II, p. 108, trad. Bénard) (Renan, Avenir sc.,1890, p. 496).Je lis dans Rutherford (t. II, p. 113) un passage sur le diable et l'enfer qui vient admirablement en aide à ma pensée (Gide, Journal,1916, p. 531).
? t. Tonne. Une poêle produit ainsi environ 5 t de sel par vingt-quatre heures (Stocker, Sel,1949, p. 57).Un tonnage de 557 249 t (Wolkowitsch, Élev.,1966, p. 208).
b) [Abrév. de plus d'une lettre et sigles constitués par les init. de mots, de morph., voire de syll. consécutives; à l'oral, épellation ou prononc. syllabique]
? TA. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] En cardiologie, tension artérielle (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TAL. Traitement automatique des langues. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TBC. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Tuberculose (d'apr. J.-P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TD. Travaux dirigés. V. pointé ex. de Libération.
? TEC*.
? TEE. Trans european express. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TEM. [Abrév. reconnue par l'Union internat. de la presse méd.] Triéthylène-mélamine (d'apr. J. P. Poinsotte, Dict. des signes méd., 1981).
? TEP. Tonne d'équivalent pétrole. On va (...) faire pousser dans nos champs des T.E.P. (Le Nouvel Observateur, 21 janv. 1981, p. 47, col. 2).
? TGV. Train à grande vitesse. V. train II A 2.
? TIR. Transit international routier; Transports internationaux routiers. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TNP. Théâtre national populaire (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TNT. Trinitrotoluène ((Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TP. Travaux pratiques (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TP. Travaux publics (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TPG. Trésorier payeur général (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TSF*.
? TTC. Toutes taxes comprises. Très beau, parfaitement maniable et pas trop cher (3 700 francs, T.T.C.) (Le Nouvel Observateur, 22 août 1981, p. 53, col. 3).
? TUP. Titre universel de paiement. (Ds Dict. de sigles, domaines écon. et soc., Paris, La Maison du dict., 1992).
? TV ou tévé (rem. s.v. télé). [Respectivement init. des constituants primaires de télévision, et transpos. orth. du n. phon. de ces init.; prob. empr. ou calque de l'angl.; l'équivalent ordinaire télé résulte de la troncation (apocope) de télévision]
? TVA*.
2. [Par attribution arbitraire de la lettre; oralement, épellation] La position de Jupiter à l'instant t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905, p. 52).Son horloge [de la station] marque l'heure t (H. Poincaré, Valeur sc.,1905p. 187).
? [Avec une motivation interne] Temps t.
Prononc. et Orth.: [te]. Ac. dep. 1694. Ac. 1835, 1878: ,,On la nomme Té, suivant l'appellation ancienne et usuelle; et Te, suivant la méthode moderne``, c.-à-d. à qqc. près, par la valeur. Fait partie des noms de lettre en [-e]: b, c, d, etc. auxquels on prête le genre masc. Les ex. supra notent les rapports du phonème avec ses voisins: d, son équivalent sonore, et c dur, c.-à-d. [k], qui le suit dans l'articulation palatale et avec lequel il est confondu dans des prononc. pop. Dans cintième, chartutier, parattère, v. Gourmont et Duhamel supra A 2, t représente l'articulation palatale, qui est bien une forme de [k] tirant sur [t]. Autres rapports de t, avec c doux, c'est-à-dire [s], qui résulte d'une palatalisation historique (p. ex. dans initiation, v. Gourmont supra), et avec lui-même, dans le renforcement (trois t, v. Proust supra). Fréq. abs. littér.: 39 082. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 54 747, b) 57 308; xxes.: a) 51 815, b) 57 629. Bbg. Quem. DDL t. 21.

T, t, lettre

T au Scrabble


Le mot t vaut 1 points au Scrabble.

t

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t

Les mots proches de T

TTa, ta, ta, taTabacTabagieTabagiqueTabarinTabatièreTabelleTabellionTabellionerTabernacleTabideTabisTablatureTableTableauTableautinTabléeTablerTabletier, ièreTabletteTabletterieTablierTablierTabouretTabutTacTacaudTacheTaché, éeTâcheTâcheTacherTâcherTâcheronTacheté, éeTacheterTachetureTachygrapheTachymétrieTachytypieTaciteTacitementTaciturneTaciturnementTaciturnitéTactTac-tacTacticienTactilettt't't-shirtt-shirtsT?uflestatabtabactabacstabagietabagiestabagismeTabaille-UsquainTabanactabardtabaskitabassagetabassagestabassaienttabassaistabassaittabassanttabassetabassétabasséetabasséetabassenttabassertabasseratabasseraienttabasseraistabassèrenttabassestabasséstabasseztabassonstabatièretabatièrestabelliontabellionstabernacletabernaclestabèstablatablatablaistablanttablature


Mots du jour


Salant     Semi-comma     Chironome     Pois     Redonder ou rédonder     Carrure     Inexistence     Machinule     Cueillir     Veille     

Les citations avec le mot T


  1. Chaque pomme est une fleur qui a connu l'amour.

    Auteur : Félix Leclerc - Source : Le Calepin d'un flâneur


  2. Je suis un impatient, je le sais et j'aime ça. Bien que l'impatience soit considérée comme un horrible défaut, dans le fond nous savons tous qu'elle deviendra une vertu. Un jour, le monde appartiendra aux impatients. Du moins je l'espère.

    Auteur : Albert Espinosa - Source : Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n'étions pas toi et moi (2012)


  3. PACIFIER: faire en sorte y compris en l'exterminant qu'une population vous fiche la paix.

    Auteur : Damien Caillaud - Source : Une boîte de petits "moi"


  4. Personne ne peut se faire un gilet pare-balles contre les émotions, alors, on ne peut que trimballer les éclats d'obus avec soi.

    Auteur : Craig Johnson - Source : Little Bird (2009)


  5. L'essentiel est à mes yeux ceci: aimer un être n'est pas le tenir pour merveilleux, c'est le tenir pour nécessaire.

    Auteur : André Malraux - Source : Sans référence


  6. Le Jabiru ne mange pas le poisson qui se débat. Il l'ingurgite mort. Il le saisit donc et referme son bec sur lui, sur la tête, sur le corps, le lance, le rattrape, le relance, le rattrape jusqu'à ce que mort s'ensuive.

    Auteur : Henri Michaux - Source : Un barbare en Asie (1933)


  7. Entêtez-vous à vivre; personne sur Terre ne peut le faire à votre place.

    Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


  8. Ilz l'envoyerent sommer de leur rendre la ville de Fidenes, comme à eulx appartenante.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Romulus, 39


  9. La honte tue plus lentement, mais plus sûrement que le fer d'une lance ou que la balle d'un fusil.

    Auteur : Birago Diop - Source : Les Contes d'Amadou Koumba (1947)


  10. Il se mit à craindre cette nuit qu'il allait devenir.

    Auteur : Jean-Aubert Loranger - Source : Les Atmosphères suivi de Poèmes (1970)


  11. Accepter la réalité telle qu'elle se présentait, c'était passer à côté de la réalité totalement différente qui se cachait derrière.

    Auteur : John Banville - Source : La Disparition d'April Latimer (2013) (sous le pseudonyme de Benjamin Black)


  12. «Ni la mer, ni la montagne, ne peuvent rien pour elle», affirma Mme de Fontanin, en secouant la tête, avec cet entêtement des êtres doux que possède une certitude inébranlable.

    Auteur : Roger Martin du Gard - Source : Les Thibault


  13. Une femme a toujours une vengeance prête.

    Auteur : Molière - Source : Tartuffe, ou l'imposteur (1664), II, 2, Dorine


  14. Qui voudrait ne suivre que la raison serait fou au jugement du commun des hommes. Il faut juger au jugement de la plus grande partie du monde.

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Pensées (1670), II, 82


  15. L'art des maximes n'est pas oiseux : il donne de l'esprit à la sagesse.

    Auteur : Jacques Boularan, dit Jacques Deval - Source : Afin de vivre bel et bien (1970)


  16. Soyez mêlé de colombe et de serpent; non pas monstre, mais prodige.

    Auteur : Baltasar Gracián y Morales - Source : L'Homme de cour (1647)


  17. La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : L'Eglise (1933)


  18. Dieu est celui en qui le non-être n'a pas de lieu.

    Auteur : Jacques Bénigne Bossuet - Source : Elévations à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne


  19. Je voudrais trouver quelque chose d'original à lui demander... mais quoi ? Pas facile de trouver des choses originales dont on ait envie. Ce qui fait envie souvent, c'est les choses qu'ont les autres.

    Auteur : Geneviève Brisac - Source : La Mère Noël (2012)


  20. Ce n'est pas en jetant un seau d'eau dans la mer qu'on fait remonter la marée.

    Auteur : Calixthe Beyala - Source : Seul le diable le savait (1990)


  21. Ce mot avait de quoi me faire plaisir. Mais il comportait un détail qui me ravit au plus haut point : il était écrit en japonais.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Stupeur et tremblements (1999)


  22. Le mâle peut jouir pleinement de la faculté spécifique à sa nature de goûter tous les plaisirs de l'amour, sans en éprouver le sentiment, alors que la femme, conçue et construite différemment de l'homme, ne peut livrer son corps sans engager son coeur.

    Auteur : Maurice Denuzière - Source : L'Amour flou (1988)


  23. Celui qui sait parler ne risque pas de s'égarer.

    Auteur : Proverbes marocains - Source : Proverbe


  24. Je retire toute confiance à une Méthode qui croit à l'ADN d'un homme plutôt qu'à ses paroles.

    Auteur : Juli Zeh - Source : Corpus delicti : un procès (2010)


  25. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.

    Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : De l'esprit des lois (1748), XV, 5


Les citations du Littré sur T


  1. Pieges, agraffes, fosses, trapes, rets, ponts, amorces

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 995


  2. Qui peut vous garantir qu'une révolution subite d'humeurs ne vous fera pas expirer sur-le-champ ?

    Auteur : MASS. - Source : Car. Imp. finale.


  3. Hermippe est l'esclave de ce qu'il appelle ses petites commodités.... il les cherche en toutes choses, il quitte une moindre pour une plus grande, il ne néglige aucune de celles qui sont praticables

    Auteur : LA BRUY. - Source : XIV


  4. Mme de Lussan se porta à des inscriptions en faux honteuses et perdit son procès

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 179, 142


  5. Ils prirent leurs lances, et se ferirent sur les targes si grands horions que les chevaux estançonnerent [s'arrêtèrent]

    Auteur : Jean Froissard - Source : III, IV, 12


  6. Ses yeux baignés de pleurs demandent à vous voir

    Auteur : Jean Racine - Source : Bérén. V, 7


  7. Que nous n'affections point une grace de brocarder et mordre en riant les uns et les autres, comme font aucuns, qui se bagnent [délectent] quand ils peuvent faire vergongne à quelcun

    Auteur : CALV. - Source : ib. 309


  8. Au lieu de fatiguer les conjurés de quantité de petites corrections qu'il faudrait porter sur l'ancien exemplaire, j'envoie un cinquième acte bien propre [du Triumvirat]

    Auteur : Voltaire - Source : Lett. d'Argental, 11 janv. 1764


  9. Ainsi, du sort indignement traité, Tout mon soulas est d'être visité

    Auteur : Paul Scarron - Source : Poés. div. Oeuvr. t. VII, p. 77, dans POUGENS


  10. Nous reprouvons seulement les appetits desbridez et desordonnez

    Auteur : CALVIN - Source : Instit. 468


  11. Il se fit une quatrième guerre à Geth, où il se trouva un grand homme qui avait six doigts aux pieds et aux mains, c'est-à-dire vingt-quatre doigts

    Auteur : SACI - Source : Bible, Rois, II, 21,20


  12. Ma fille, de semblables séparations ne se font point sans scandale ; et vous devez vous rendre plus sage que lui, et patienter encore cette fois

    Auteur : Molière - Source : G. Dand. III, 14


  13. Ils penserent que cette sorte de vengeance debvoit estre plus aigre que la leur

    Auteur : MONT. - Source : I, 240


  14. Une pareille contribution, si elle est réglée par la nation même, se nomme subside ou don gratuit ; et on la nomme impôt, si elle est imposée par le gouvernement

    Auteur : CONDIL. - Source : Comm. gouv. I, 28


  15. Et de ces fins nous eslisons les unes pour une autre aussi comme richesces et autres instrumens

    Auteur : ORESME - Source : Eth. 14


  16. Les Grecs ont mis une urne dans les mains du Verseau

    Auteur : BAILLY - Source : Hist. astr. anc. p. 497


  17. L'esquisse est l'ouvrage de la chaleur et du génie, et le tableau l'ouvrage du travail, de la patience, des longues études et d'une expérience consommée

    Auteur : DIDER. - Source : Salon de 1767, t. XIV, p. 434


  18. Et se representa au dit roi son oncle qui ne lui fit si liee chere que le comte voulut

    Auteur : FROISS - Source : I, I, 89


  19. Un serpent blessait Zadig au coeur de sa langue acérée

    Auteur : Voltaire - Source : Zadig, 7


  20. Voyez d'ailleurs Galba, quel pouvoir il nous laisse, En quel poste sous lui nous a mis sa faiblesse

    Auteur : Corneille - Source : Othon, II, 4


  21. Qu'il est beau de périr dans des desseins si grands !

    Auteur : Voltaire - Source : Mort de Cés. II, 4


  22. Aime la loy d'amour tant delectable

    Auteur : MAROT - Source : IV, 111


  23. Les moutons, épouvantés par le bruit du météore [chute d'aérolithes], se serraient les uns contre les autres

    Auteur : BIOT - Source : Instit. Mém. scienc. 1806, 2e sém. p. 244


  24. Alizon ... Bave comme au printemps une vieille limace

    Auteur : RÉGNIER - Source : Sat. X.


  25. Plusieurs lettres adressantes à Monseigneur de Normandie

    Auteur : COMM. - Source : II, 9




Les mots débutant par T  Les mots débutant par T

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Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 13h38










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