La définition de Papillon du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.
Papillon
Nature : s. m.
Prononciation : pa-pi-llon, ll mouillées, et non papi-yo
Etymologie : Berry et genév. parpillon ; wallon, pawion ; du lat. papilionem. Paré dit papillot. Pictet (I, 525) rapproche papilio du kymrique pila (papillon) et du sanscrit pilu [i long](insecte), pilaka (grosse fourmi noire) ; il tire tous ces mots de la racine pil (aller, vaciller) dont papilio serait une forme à redoublement.
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de papillon de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.
Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec papillon pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Papillon ?
La définition de Papillon
Insecte à quatre ailes, couvertes d'écailles fines comme de la poussière.
Toutes les définitions de « papillon »
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Insecte qui a quatre ailes, couvertes d'écailles fines. Papillon blanc, rouge, bigarré, etc. Les enfants courent après les papillons. Les vers à soie se changent en papillons. Fig. et fam., Il va se brûler à la chandelle comme un papillon, se dit de Quelqu'un qui, se laissant tromper par des apparences brillantes, est près de donner dans un piège. Fig. et fam., C'est un papillon, se dit d'un Esprit léger qui voltige d'objets en objets. Fig. et fam., Courir après les papillons, S'amuser à des bagatelles. Fig., Papillons noirs, Idées sombres, visions tristes.
PAPILLON se dit, par analogie, d'une Petite feuille collée à l'intérieur d'un livre, d'une revue, pour donner un avis au lecteur, indiquer un erratum, etc. Mettre un papillon.
Littré
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1Insecte à quatre ailes, couvertes d'écailles fines comme de la poussière.
Imaginez-vous l'application d'un enfant à élever un château de cartes ou à se saisir d'un papillon?; c'est celle de Théodote pour une affaire de rien
, La Bruyère, VIII.Églé? C'est un c?ur, mais un c?ur? Un papillon souffrant lui fait verser des larmes
, Gilbert, XVIIIe siècle.Ç'avait été un Italien, le célèbre Malpighi, qui avait imaginé le premier de féconder artificiellement les ?ufs du papillon du ver à soie?; et ç'a été un autre Italien, Malpighi II, qui a réussi le premier à opérer cette fécondation
, Bonnet, Lett. div. ?uv. t. XII, p. 354, dans POUGENS.On est allé chercher le papillon dans la chenille elle-même, et l'on est parvenu à l'y découvrir
, Bonnet, Consid. corps organ. ?uv. t. v, p. 282, dans POUGENS.Voyez ce papillon échappé du tombeau?; Sa mort fut un sommeil, et sa tombe un berceau
, Delille, Trois règnes, VII.Et, suivant dans les airs son léger tourbillon, Flore attend ses destins des jeux d'un papillon
, Delille, ib. VI.Papillon à ailes en plumes, ptérophore.
Papillon à tête de mort, espèce de sphinx.
Papillons estropiés, papillons de jour dont le port d'ailes est irrégulier (genre hespérie).
Fig. et familièrement. C'est un papillon, se dit d'un esprit léger et volage.
Papillon du Parnasse et semblable aux abeilles, Je suis chose légère et vole à tout sujet?; Je vais de fleur en fleur et d'objet en objet
, La Fontaine, Poés. mêl. LXIX.J'étais chenille, j'ai pris quelquefois des ailes de papillon, mais je suis redevenu chenille
, Voltaire, Corresp. à Richelieu, 19 août 1766.Fig. Il court après des papillons, se dit d'un homme qui s'amuse à des bagatelles.
Fig. Il va se brûler à la chandelle comme un papillon, c'est-à-dire il se laisse tromper par des apparences agréables.
Voler le papillon, se disait de l'oiseau qui, au lieu de voler le gibier, s'amusait à voler le papillon, et fig. de celui qui s'amuse à des minuties au lieu de poursuivre le fond des choses.
Par là je répondrai à beaucoup de choses du dernier écrit que je ne crois pas devoir traiter en particulier?: ce serait voler le papillon
, Ch. Sévigné, Sur l'art poétiq. d'Hor. dans SÉVIGNÉ, t. XI, p. 328, édit. RÉGNIER.C'était une étrange folie que voler le papillon aux dépens de l'objet si principal de prendre Turin
, Saint-Simon, 162, 129.Faire le papillon, se dit de la vigne, lorsque ses bourgeons, en s'épanouissant, ne donnent qu'une feuille de chaque côté, qui ressemble aux ailes d'un papillon.
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2 Fig. Papillon, une affaire qui ne finit pas.
C'est bien ce papillon dont je parlais à mon fils, sur quoi on croit mettre le pied et qui s'envole toujours
, Sévigné, 2 juillet 1677.J'ai mis le bout du pied sur un bout de l'aile du papillon?: sur neuf mille francs, j'en ai touché deux
, Sévigné, 30 juill. 1677.Je suis à Paris pour ce chien de papillon?: je n'ai pas encore mis entièrement le pied dessus, c'est-à-dire touché cette belle somme que vous savez
, Sévigné, 28 juill. 1677. -
3 Fig.
Papillons noirs, visions noires, idées lugubres?; locution tirée de ces paroles de Patelin feignant le délire?: Ma femme, chasse, chasse ces papillons noirs, qui volent autour de moi
, Brueys, Avocat Patelin, II, 3. -
4Partie d'une coiffe qui va en s'élargissant comme les ailes d'un papillon.
En bonnet à grand papillon
, Vadé, Pipe cassée, ch. 3.Veuve depuis quelques années d'un vieux mari fort riche, ayant elle-même plus des quarante, elle commence d'allonger son papillon et de parler morale
, Mme Roland, Lett. chois. p. 233, éd. DAUBAN.Ornement qui se met dans les cheveux et qui a la forme d'un papillon.
Elle place dans sa tête une étoile et un papillon de diamants
, Genlis, Veillées du château t. I, p. 34, dans POUGENS. - 5 Terme de marine. Nom donné à une très petite voile que l'on grée quelquefois au-dessus des catacois.
- 6En géographie, on nomme papillon une petite carte insérée au coin d'une grande.
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7Registre mobile autour d'un axe, qui sert à modérer ou arrêter le tirage de la cheminée dans les locomotives.
Nom donné à des soupapes employées dans les usines d'affinage.
- 8Nom donné à une sorte de bec d'éclairage.
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9Sorte de jeu de cartes. Faire petit papillon, se dit, à ce jeu, quand un joueur fait ses trois cartes avant que la partie soit terminée.
Vendôme jouait l'après-dînée à un papillon en un cabinet particulier, lorsque d'Antin arriva de Versailles
, Saint-Simon, 228, 63. -
10La raie bouclée.
Le colibri noir et bleu.
- 11 Adj. Papillon, papillonne. La passion papillonne ou la papillonne, nom, dans le fouriérisme, par lequel on désigne la propension au changement.
HISTORIQUE
XIIIe s. Des flors sali [saillit] un paveillon?; Des eles feri [frappa] mon menton
, Fl. et Blanchefl. 2351.
XIVe s. Saichés de lui n'ai garde ne que d'ung papillon
, Girart de Ross. V. 3260.
XVe s. Je me brulay à la chandelle, Ainsi que fait le papillon
, Orléans, Rondel 74.
XVIe s. Gargantua couroyt voulentiers après les parpaillons
, Rabelais, Garg. I, 11. Amours, qui voletiez à l'entour de nos flames Comme gays papillons?
, Desportes, Diverses amours, Sonnet X. Alaigre comme un papillon
, Cotgrave ? Joie de papillon
, Cotgrave ?
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
PAPILLON. Ajoutez?:Encyclopédie, 1re édition
PAPILLON, s. m. (Hist. nat.) les papillons sont des insectes aîlés ; ils viennent par métamorphose des chenilles qui ont au plus 16 jambes, ou au moins 8. Les aîles de plusieurs especes de papillons sont très remarquables par la beauté & par la variété de leurs couleurs : certaines chenilles ont aussi de belles couleurs ; mais on ne peut rien conclure des couleurs d'une chenille pour celles du papillon qui doit être le produit de sa métamorphose.
Tous les papillons ont 4 aîles, qui different de celles de tout autre insecte aîlé, en ce qu'elles sont couvertes d'une espece de poussiere ou de farine colorée, qui s'attache aux doigts lorsqu'on la touche. Ces aîles ont été appellées aîles farineuses ; mais on voit à l'aide du microscope que les molécules de cette poussiere sont des lames qui ont différentes figures, non seulement sur des aîles de papillons de différentes especes, mais aussi sur divers endroits d'une même aîle. On a donné fort improprement à ces lames le nom de plumes, sans doute parce qu'elles sont placées sur des aîles : le nom d'écaille leur convient mieux. Elles sont plus ou moins alongées ; elles tiennent à l'aîle par un pédicule : l'autre bout est arrondi, ou échancré, ou dentelé plus ou moins profondément ; cependant il y a de ces molécules de poussiere qui ressemblent mieux à des poils qu'à des écailles, car ils ont une tige longue, déliée & divisée par le bout en 2 ou 3 filets. Toutes les lames des aîles des papillons sont régulierement alignées, & se recouvrent en partie les unes les autres, comme les écailles de poissons. Si on enleve les écailles de l'aîle d'un papillon, elle devient transparente, & elle perd ses couleurs ; on y voit des nervures, & il paroît que sa substance a quelque rapport avec les taies des crustacées.
Le corps des papillons a la forme d'une olive, plus ou moins allongée ; il est composé d'anneaux qui sont souvent cachés sous les grands poils & sous les plumes qu'ils portent ; mais outre ces poils ou ces plumes, ils sont couverts d'écailles semblables à celles des aîles : le corcelet est placé au-devant du corps ; les aîles & les jambes y tiennent. Tous les papillons ont chacun 6 jambes, mais il y en a qui ne se servent que des 4 dernieres pour marcher ou pour se soutenir : les 2 premieres, une de chaque côté, au lieu d'avoir un pié terminé par des crochets comme les 4 autres, l'ont que des poils au bout du pié ; elles sont souvent appliquées contre le corps du papillon, & cachées entre de longs poils.
Les yeux des papillons sont placés de chaque côté de la tête, où ils forment une portion de sphere saillante, qui n'est que la moitié d'une sphere, ou un peu plus ou un peu moins de la moitié ; ils sont plus ou moins gros à proportion de la tête. L'enveloppe extérieure de ces yeux est une sorte de cornée luisante ; on y voit souvent des couleurs variées comme celles de l'arc-en-ciel, sur un fond noir, brun, gris, &c. On reconnoit à l'?il simple que la cornée est pointillée ; mais par le moyen du microscope, toute la surface de la cornée paroit un réseau à mailles régulierement symétrisé, & le milieu de chaque maille au lieu d'être vuide comme dans un vrai réseau, est relevé en bosse comme une petite lentille : chaque lentille est encadrée dans une maille de matiere pareille à la sienne, & de figure rectiligne à 4 côtés dans quelques yeux, & à 6 dans d'autres. Il est vraissemblable que ces lentilles sont des vrais cristallins, & même il y a quelqu'apparence qu'ils sont accompagnés de tout ce qui est nécessaire à un ?il complet. Les yeux des mouches, des scarabées, & de divers autres insectes, ne different en rien d'essentiel de ceux des papillons. On a calculé qu'il y avoit 3181 cristallins sur une cornée d'un scarabé, plus de 8000, sur celle d'une mouche ; on en a compté 17325 sur chaque cornée d'un papillon : ce papillon auroit donc eu 34650 yeux.
Tous les papillons, & la plupart des autres insectes aîlés, ont sur la tête deux cornes auxquelles on a donné le nom d'antennes ; elles sont mobiles sur les bases, & elles se courbent en différens sens, parce qu'elles ont grand nombre d'articulations. Les antennes des papillons sont implantées sur le dessus de la tête, près du bord extérieur de chaque ?il.
On peut diviser les papillons en 6 classes, par des caracteres tirés de la forme des antennes. Celles de la premiere classe ont un diametre assez égal depuis leur origine jusqu'à leur extrémité, & elles sont terminées par une grosse tête, assez semblable à celle d'une masse d'armes : les naturalistes les ont appellées en latin antennæ clavatæ. M. de Reaumur les a nommées antennes à masses ou à boutons. Un grand nombre de papillons qui se posent pendant le jour sur des fleurs, ont de ces antennes.
Celles de la seconde classe sont communément plus courtes, par rapport à la longueur du corps du papillon, que celles de la classe précédente ; elles augmentent insensiblement de diametre depuis leur origine jusque tout auprès de leur extrémité ; là elles diminuent tout-à-coup de grosseur, & se terminent par une pointe, d'où sort une espece de petite houpe composée de quelques filets. M. de Reaumur a donné à ces antennes le nom d'antennes à massue : des papillons qui se soutiennent en volant au-dessus des fleurs sans qu'on les voye jamais s'appuyer dessus, & qui font un bourdonnement continuel avec leurs aîles, ont de ces antennes en massue.
Les antennes de la troisieme classe different de celles de la seconde, en ce qu'elles sont plus larges qu'épaisses, au lieu que les autres sont plus épaisses que larges ; leur extrémité forme une pointe plus longue, & n'a point de bouquet de poils : d'ailleurs elles sont contournées, & ressemblent à des cornes de bélier. Il y a des papillons communs dans les prairies, qui ont de ces antennes en cornes de bélier.
Les antennes de la quatrieme classe sont terminées par une pointe aiguë, assez semblable à celle des antennes de la troisieme classe ; mais elles en different en ce que peu au-dessus de leur origine elles prennent subitement une augmentation de grosseur qu'elles conservent dans la plus grande partie de leur étendue, c'est-à-dire jusques assez près de leur bout, où elles se contournent un peu pour se terminer en une pointe, qui quelquefois porte elle-même une autre pointe composée de plusieurs filets ou poils extrémement déliés. Plusieurs especes de très-gros papillons ont de ces antennes, qui sont grosses aussi, mais courtes à proportion de la longueur du corps de l'insecte ; M. de Reaumur les a nommées antennes prismatiques, parce que la plus grande partie de leur étendue est une espece de prisme, qui a pour base un secteur de courbe.
Les antennes de la cinquieme classe sont toutes ce les qui ont une figure conique très-alongée, dont la base tient à la tête de l'insecte, ou celles qui au moins ne sont pas plus grosses près de leur extrémité que dans le reste de leur étendue. M. de Réaumur les a nommés antennes à filets coniques & grénés, parce qu'elles sont formées par une file de grains plus ou moins gros & plus ou moins ronds : ces antennes sont aussi plus ou moins longues.
Les antennes de la sixieme classe ressemblent à des plumes, aussi les a-t-on appellées antennes en plumes. Elles sont composées d'une tige qui diminue de grosseur depuis son origine jusqu'à son extrémité ; cette tige a sur deux côtés opposés des branches latérales : celles qui sont environ au milieu de la tige ont plus de longueur que celles qui se trouvent à l'origine ; celles de l'extrémité sont les plus courtes de toutes : ces branches sont inclinées vers la pointe de la tige. En les voyant au microscope, on les trouve semblables aux barbes d'une plume. Les antennes en plumes sont plus belles sur les mâles que sur les femeles ; elles sont plus fournies de barbes qui se soutiennent mieux, & qui sont plus longues. Le grand paon de nuit a des antennes en plumes.
Plusieurs especes de papillons ont une trompe avec laquelle ils sucent les fleurs ; cet organe manque aux autres, ou au-moins ils n'ont point de trompe apparente. Dans les papillons qui en sont pourvus, elle est placée entre les deux yeux, & roulées comme un ressort de montre ; il y en a de courtes qui ne forment qu'un tour & demi, ou deux tours de spirale ; les plus longues font plus de huit ou dix tours ; mais ce rouleau est en partie caché dans la tête. Lorsque le papillon s'est posé sur une fleur pour la sucer, il déroule sa trompe & la fait entrer dans la fleur jusqu'au fond du calice, il la retire hors de la fleur, & l'y replonge jusqu'à sept ou huit fois avant de quitter la fleur, où il ne trouve sans doute plus de nourriture abondante pour passer à une autre fleur. On voit des papillons qui insinuent leur trompe dans les fleurs en se soutenant en l'air par le moyen de leurs aîles sans s'appuyer sur la fleur.
Il y a des papillons qui volent pendant la nuit, ou à l'entrée de la nuit, & qui viennent se brûler aux lumieres des chandelles pendant les soirées chaudes de l'été ; on les appelle phalenes ou papillons nocturnes ; ils sont en bien plus grand nombre d'especes que les papillons qui restent tranquilles pendant la nuit, qui ne volent que le jour, & que l'on nomme papillons diurnes. Pourquoi donc ces phalenes, qui semblent fuir la lumiere du jour, viennent-elles à celles des chandelles ? M. de Réaumur a soupçonné que c'est peut-être pour chercher leurs femelles, qu'elles peuvent reconnoître à quelque signe lumineux, qui n'est sensible qu'à leurs yeux : plusieurs de ces phalenes volent aussi pendant le jour dans les bois, & l'on croit que c'est pour s'approcher de leurs femelles qui sont cachées sous des feuilles.
Les papillons diurnes ont des antennes à bouton, en massue, ou en corne de bélier ; celles des phalenes sont prismatiques, à filets coniques ou en plumes. M. de Réaumur a trouvé une trompe dans tous les papillons diurnes qu'il a observés ; mais il n'en a point vu dans plusieurs genre de phalenes. Parmi celles qui sont pourvues d'une trompe sensible, les unes l'ont longue & applatie ; les autres l'ont plus courte & plus arrondie. La figure & le port des aîles sont des caracteres propres à faire distinguer plusieurs genres de papillons.
La classe des papillons à antennes en masse ou bouton comprend plus d'especes que les deux autres classes de papillons diurnes prises ensemble ; c'est pourquoi M. de Réaumur a divisé les papillons à antennes, à masse ou bouton en cinq classes, qui avec celle des antennes, en massue, & celles des antennes en corne de bélier, font en tout sept classes de papillons diurnes.
La premiere classe est composée des papillons qui ont les antennes en masse ou bouton, & qui tiennent le plan de leurs aîles perpendiculaire au plan sur lequel ils sont posés ; le bord inférieur des aîles de dessous embrasse le dessous du corps ; ils se soutiennent & ils marchent sur six jambes, le papillon blanc qui a quelques taches noires, & qui vient de la plus belle des chenilles du chou, est de cette premiere classe.
Les papillons de la seconde classe ne different de ceux de la premiere, qu'en ce qu'ils ne se posent & ne marchent que sur quatre jambes.
Les papillons de la troisieme classe ne different de ceux de la seconde ; qu'en ce que les deux premieres jambes sont conformées comme les quatre autres, mais si petites, que l'on a peine à les appercevoir.
La quatrieme classe comprend les papillons qui portent leurs quatre aîles perpendiculaires au plan de position, comme les papillons des trois premieres classes ; mais le bord des aîles inférieures de ceux de la quatrieme se recourbe, embrasse, & couvre le dessus du corps : ils ont six véritables jambes : chacune des aîles inférieures a vers le bout extérieur de sa base un long appendice, qui semble former une queue, aussi ces papillons sont appellés papillons à queue : si ce caractere manquoit, les autres suffiroient pour désigner les papillons de la quatrieme classe.
La cinquieme & la derniere des papillons est à antennes à masse ou bouton ; elle renferme ceux qui ont six vraies jambes, & dont les aîles sont paralleles au plan de position, ou au moins ne se redressent jamais assez pour que les deux supérieures s'appliquent l'une contre l'autre au-dessus du corps. La forme des aîles & du bouton des antennes peut encore donner des caracteres pour distinguer les papillons de ces cinq premieres classes.
Ceux de la sixieme ont des antennes en massue ; ils insinuent leur trompe dans les fleurs en se soutenant en l'air, c'est pourquoi on les appelle éperviers, & on leur a aussi donné le nom de papillons-bourdons, parce qu'ils font du bruit en volant. Quand ils s'appuient, ils ont les aîles paralleles au plan de position ; le côté intérieur de leurs aîles est plus court que l'extérieur, & leur corps se termine par de longs poils en forme de queue. Il y a dans cette classe un genre de papillon que l'on peut nommer papillons-mouches, parce que leurs aîles ressemblent en partie à celles des mouches, n'étant pas couvertes en entier de poussiere : la partie qui reste à découvert, est transparente, & a fait donner à ces aîles le nom d'aîles vitrées.
La septieme classe comprend les papillons à antennes en cornes de bélier.
Quoique les especes de phalenes soient beaucoup plus nombreuses que celles des papillons diurnes, M. de Réaumur ne les a divisées qu'en sept classes, mais il a indiqué les caracteres d'un grand nombre de genres pour chacune de ces classes.
La premiere renferme les phalenes à antennes prismatiques ; elles doivent toutes avoir des trompes ; il y a de ces phalenes qui ne peuvent se soutenir en l'air sans agiter leurs aîles avec une grande vîtesse ; elles font beaucoup de bruit en volant.
Ceux de la seconde classe ont des antennes à filets coniques & une trompe.
Les phalenes de la troisieme classe ne different pas de celles de la seconde classe par les antennes, mais on ne leur trouve point de trompe.
La quatrieme classe comprend des phalenes qui ont des antennes en plumes & une trompe.
Les phalenes de la cinquieme classe ont aussi des antennes en plumes, mais elles manquent de trompe.
La sixieme classe comprend les phalenes dont les femelles n'ont point d'aîles sensibles.
Enfin, la septieme classe renferme tous les papillons dont les aîles ressemblent à celles des oiseaux, & paroissent composées de véritables plumes : ils ont des antennes à filets coniques comme des phalenes, cependant ils ne laissent pas de voler pendant le jour : ils font une classe particuliere, qui doit se trouver à la suite de celles des phalenes.
Les caracteres de genres qui se trouvent dans ces différentes classes sont tirés de la grandeur, de la figure & du port des aîles, de la forme & de la grandeur du corps, de la longueur & de la figure des trompes, de la structure des antennes, & des deux barbes ou cloisons charnues entre lesquelles la trompe est logée, des hupes de poils qui se trouvent sur le corcelet, & même sur le corps. Les différentes especes sont distinguées par les couleurs des papillons, par la distribution de ces couleurs, & par quelques-uns des caracteres précédens.
Mais toute méthode arbitraire pour la division des productions de la nature en classes, genres, &c. est sujette à errer : en voici un exemple bien marqué ; le port des aîles qui vient d'être donné comme un des principaux caracteres distinctifs des papillons, n'est pas le même pour le mâle & pour la femelle de certaines especes, de sorte que le mâle se trouveroit dans un genre, & la femelle dans un autre ; & ces deux genres seroient bien distingués par les différences qui se trouvent dans le port des aîles de ce mâle & de cette même femelle. Cependant c'est le comble de l'erreur dans une distinction méthodique de rapporter à deux genres differens des animaux qui ne différent que par le sexe. Pour éviter ce grand inconvénient dans la division méthodique des papillons, il faut observer le mâle & la femelle de chaque espece, & lorsqu'il y a des differences dans le port des aîles en faire mention, ou composer dans chaque classe des genres particuliers pour les especes de papillon, qui sont dans le cas dont il s'agit.
Les papillons étant sous la forme de chrysalides, ont toutes leurs parties très-molles ; elles nagent, pour ainsi dire, dans une liqueur qui doit les nourrir & fortifier ; il y a des papillons qui ne restent en chrysalides que dix, quinze, vingt jours, &c. d'autres sont en cet état pendant plusieurs mois, & même pendant une année presqu'entiere. Lorsque les parties du papillon ont pris de la solidité dans la chrysalide, il peut facilement déchirer la membrane qui l'enveloppe ; au moindre mouvement qu'il fait au-dedans elle se fend, & le papillon sort par l'ouverture qu'il se fait : plusieurs fentes concourent à former cette ouverture, & se font toujours dans les mêmes endroits. La tête du papillon est la premiere partie qui paroisse hors de la dépouille ; peu-à-peu il s'en retire en entier, mais il lui faut du tems, car il trouve de la difficulté à se dégager des étuis qui enveloppent chaque partie de son corps en particulier, & qui ne laissent pas de l'arrêter, quoiqu'ils soient très minces.
Le papillon, au sortir de sa dépouille, reste dessus, ou ne s'en éloigne que très-peu ; ce n'est qu'au bout d'un quart-d'heure ou d'une demi-heure que ses aîles ont toutes leur grandeur ; elles sont d'abord extrémement petites, sans former aucun pli sensible ; elles n'ont que la cinquieme ou la sixieme partie de l'étendue qu'elles doivent prendre, mais elles sont fort épaisses ; à mesure qu'elles s'étendent, leur épaisseur diminue ; durant cette opération les aîles se contournent en differens sens, & paroissent difformes ; l'insecte les agite de tems-en-tems, & les fait frémir avec vîtesse : ce chiffonnement & cette difformité ne sont que passagers ; en un quart d'heure ou une demi-heure la forme des aîles est réguliere, & l'étendue complette. On peut accélerer cette opération en tirant doucement avec les doigts en differens sens l'aîle d'un papillon qui vient de quitter ses dépouilles ; on amincit & on agrandit cette aîle en un instant. Lorsque cet agrandissement se fait avec le tems nécessaire, l'aîle se séche & se durcit ; elle se durciroit même sans s'agrandir, si elle trouvoit des obstacles, & ne pourroit plus s'agrandir après : c'est ce qui arrive aux papillons, dont l'aîle reste pendant quelque-tems en partie engagée dans la dépouille ; la portion de l'aîle qui est exposée à l'air hors de la dépouille, se chiffonne en s'étendant, & se séche sans avoir pu se redresser ; elle est difforme pour toujours.
Les papillons qui, sous la forme de chrysalide, sont renfermés dans des coques de soie, ou de quelqu'autre matiere difficile à rompre, ont plus de peine à sortir de cette coque, qu'à se débarrasser de leur enveloppe qui est au-dedans de la coque, & dont il a déja été fait mention sous le nom de dépouille. Par exemple, il n'est pas possible que le papillon du ver à soie perce le cocon qui est composé d'un tissu de soie, en le comprimant ou en le frappant avec sa tête ; cependant il n'a ni dents, ni serres pour le déchirer : on a cru que ce papillon commençoit par humecter avec une liqueur qui sortoit de sa bouche l'endroit qu'il avoit à enfoncer avec sa tête ; mais on sait que d'autres papillons, qui ont aussi des coques de soie à percer, ne les humectent pas. M. de Réaumur a soupçonné que ces papillons liment la coque avec leurs yeux, qui en effet sont taillés à facettes, comme une sorte de lime. Il y a des coques qui sont naturellement ouvertes par un bout comme une nasse.
Les femelles des papillons, comme celles de presque tous les autres insectes, sont plus grosses que les mâles ; le corps de ceux-ci est plus petit & plus éfilé, & leur partie postérieure est plus pointue. Ces differences sont plus sensibles dans les phalenes que dans les autres papillons ; il y a des phalenes femelles, dont le corps est une fois plus long que celui des mâles, & encore plus gros à proportion de la longueur ; mais la plûpart des papillons, soit mâles, soit femelles, se ressemblent à-peu-près pour les couleurs des aîles.
Les femelles de quantité de genres de phalenes ne vivent que peu de tems ; elles fécondent leurs ?ufs par l'accouplement ; elles pondent, & elles meurent sans avoir pris de nourriture ; aussi n'ont-elles ni trompe, ni autres organes pour prendre des alimens. Les papillons du ver à soie sont un exemple de ceux qui perpétuent leur espece sans prendre de nourriture. Les papillons femelles des chenilles à oreille du chêne, ne volent jamais quoiqu'elles aient de grandes & belles aîles ; elles marchent au sortir de leur fourreaux ; mais elles ne vont pas loin, car elles sont lourdes & pesantes : elles restent à deux ou trois piés au plus de distance de leur dépouille, & attendent le mâle, qui, au contraire, est fort vif ; il vole continuellement, mais dès qu'il rencontre une femelle ; il se place ordinairement à son côté droit, de façon que les parties postérieures de leurs corps soient aussi à côté l'une de l'autre ; le mâle allonge & recourbe l'extremité de cette partie pour la joindre à celle de la femelle : l'accouplement dure souvent une demi-heure, & même quelquefois une heure. La femelle ne s'accouple ordinairement qu'une fois ; peu de tems après elle commence sa ponte ; mais le mâle s'accouple plusieurs fois. Les papillons des vers à soie sont posés dans l'accouplement, de façon qu'ils se trouvent sur une même ligne, ayant les têtes tournées vers des côtés diamétralement opposés, & ne se touchent que vers la partie postérieure de leur corps ; le mâle agite ses aîles avec vîtesse à diverses reprises. Des papillons d'autres especes qui s'accouplent de la même maniere restent toujours tranquilles : il y en a qui se posent sur le corps de la femelle, & il arrive qu'elle prend son essort, & qu'elle emporte le mâle pendant l'accouplement. D'autres sont placés de façon que leur corps fait un angle avec celui de la femelle, &c.
Les ?ufs des papillons ont différentes formes ; ceux de la plûpart sont ronds ou arrondis ; il y en a d'applatis, de sphéroïdes, de cylindriques, de coniques, de cannelés, &c. On en voit qui ressemblent à des segmens de sphere, à des barrillets, des timballes ou marmites sans piés, &c. leur couleur est ordinairement blanchâtre ou jaunâtre ; il y en a aussi de plusieurs autres couleurs, & qui changent de couleurs en differens tems, & même de forme & de grandeur ; ces changemens sont causés par ceux qui arrivent à la petite chenille qui est dans l'?uf. Presque tous les papillons déposent leurs ?ufs sur la plante qui peut fournir une bonne nourriture aux chenilles qui en doivent sortir ; on a remarqué qu'ils ne prennent pas tant de précautions pour les chenilles qui marchant aisément peuvent aller chercher leur nourriture au loin. Quelques papillons dispersent leurs ?ufs sur les feuilles des plantes ; il y en a qui les arrangent les uns contre les autres en forme de plaques ; ces ?ufs sont attachés par une couche de colle dont ils sont enduits en sortant de l'ovaire ; on en voit qui sont enchâssés dans cette colle ; par exemple, ceux qui sont rangés autour d'une petite branche d'arbre en forme de bague ou de brasselet, qui est composée de plusieurs rangs ; on y a compté depuis 300 jusqu'à 350 ?ufs. Il y a des papillons qui enveloppent & qui couvrent leurs ?ufs de poils pris sur eux-mêmes : ce qu'il y a de singulier, c'est que la partie postérieure de leurs corps leur sert, pour ainsi dire, de main pour placer les ?ufs en paquet, pour arracher le poil de leur corps, pour en entourer chaque ?uf, & pour en former sur le tas une couverture, disposée de façon que la pluie coule dessus sans pénétrer jusqu'aux ?ufs. Mém. pour servir à l'hist. des insectes, tom. I. & II. Voyez Chenille, Insecte. (I)
Papillon, fleur en, (Botan.) les Botanistes appellent fleurs en papillon, ou papilionacées, celles qui ont quelque ressemblance à ces insectes lorsqu'il a les aîles étendues. Il y a quatre parties remarquables dans les fleurs en papillon ; le vexillum ou l'étendart, qui est un pétale ou un grand segment droit ; les deux aîles qui forment les côtés ; le carina où est le bassin qui est un pétale ou un grand segment concave ressemblant à la partie inférieure d'un bateau ; ce bassin est quelquefois d'une piece, & d'autres fois il est composé de deux pétales ou segmens, assez fortement attachés l'un à l'autre. De ce genre sont les pois, les fêves, les haricots, la vesce, & les autres plantes légumineuses. (D. J.)
Papillon, (Monum. antiq. & Méd.) le papillon est dans les monumens, le symbole de l'ame. On voit à Rome un bas-relief de marbre, représentant un jeune homme étendu sur un lit, & un papillon qui semble, en s'envolant, sortir de la bouche de ce mort, parce que les anciens croyoient aussi-bien que le vulgaire de nos jours, que l'ame sortoit par la bouche ; c'est ce qui fait dire à Homere, au IX. liv. de l'Illiade, que quand l'ame a passé une fois la barriere des dents, elle ne peut plus rentrer.
Papillons, en terme de marchand de modes, sont les extrémités du bonnet qui vont depuis l'oreille jusqu'au bec, plus ou moins en arrondissant, selon la mode & le nom du bonnet.
Papillon, le jeu de papillon ; ce jeu n'est pas trop connu à Paris ; il ne laisse pas d'être fort amusant & de demander quelque application ; il est d'un grand commerce. On joue au papillon au-moins trois personnes, & on ne peut guere être plus de quatre. Il faut le jeu de cartes entier ; c'est un désavantage de faire, & c'est toujours la plus basse carte. Celui qui a mêlé les cartes donne trois cartes à chacun & toujours une à une ; quand on joue à trois, comme c'est l'usage le plus ordinaire, on étend & on retourne sept cartes du dessus du talon ; quand on joue à quatre on n'en étend que quatre, afin que le nombre des cartes du talon soit également juste. Après avoir mis au jeu ce qu'on veut jouer, le premier à jouer examine son jeu, & prend sur le tapis les cartes qu'il voit pouvoir convenir avec celles qu'il a.
Il n'y a dans ce jeu que les rois, les dames, les valets & les dix qui puissent être pris, & convenir aux cartes d'une même peinture. Par exemple, les rois par les rois, les dames par les dames, & ainsi du reste.
Cependant, il est de l'habileté du joueur, de prendre par une seule carte plusieurs de celles, qui sont retournées sur le tapis, avec un dix, un quatre, un cinq qui y seroient ; puis qu'outre qu'on leve du jeu plusieurs cartes qui pourroient faire le jeu des autres, on se fait encore un plus grand nombre de cartes qui peuvent servir à gagner les cartes, qui sont payées, comme les joueurs en sont convenus ; mais il n'y a que le premier qui est à jouer qui puisse user de ce droit, sans cela le suivant pourroit s'accommoder des cartes qui sont sur le jeu à votre préjudice, & par préférence.
Une régle générale du jeu de papillon ; c'est que quand c'est à un joueur à prendre, il ne peut le faire à-moins qu'il n'ait dans son jeu une carte qui l'y autorise, & cette carte ne peut prendre du tapis qu'autant de cartes qu'il en faut pour faire le nombre dont elle est. Un huit ne pourroit lever qu'un huit de deux qui seroient sur le jeu ; mais on pourroit prendre deux ou trois cartes avec ce huit, pourvû que leur nombre réuni ne fît pas plus de huit, comme deux trois & un deux, un cinq & un trois, &c. quand on a dans son jeu plusieurs cartes pareilles à celles qui sont sur le tapis, on n'en peut prendre qu'une, & chacun à son tour. Celui qui est en rang pour jouer le premier, n'ayant point dans son jeu de cartes avec lesquelles il puisse en prendre du talon, doit étendre les cartes qu'il a dans la main, & payer au jeu un jetton pour chacun. Quand tous les joueurs se sont défaits de leurs trois cartes, soit par les levées qu'ils ont faites, soit qu'ils aient mis leur jeu bas, ces cartes ne se mêlent plus avec le talon, & restent sur le tapis pour être prises de qui peut s'en accommoder. Celui qui doit faire alors, prend & mêle le talon & donne trois cartes à chacun sans faire couper ; quand le talon est épuisé, & quand toutes les cartes ont été distribuées, celles dont les joueurs ont pû se défaire restant toujours sur le tapis, comme nous l'avons dit ; celui qui peut arranger son jeu le premier en jettant ses cartes & en en prenant d'autres sur le tapis, gagne la partie. Si deux joueurs s'en défont dans le même tems, le plus voisin à gauche de celui qui a donné les cartes gagne par préférence à l'autre, & celui qui a mêlé les cartes gagne de droit devant tous les autres joueurs.
Quant à la façon de payer, nous allons en dire tout ce qui nous sera possible, de plus exact & de plus conforme à l'usage.
Si celui qui étend ses cartes a des as en main, il se fait donner par chaque joueur autant de jettons qu'il avoit d'as. Il en est de même des joueurs qui prennent des as du talon ; ils ont le même droit de se faire payer un jetton chaque as ; mais celui qui en ayant déja un dans sa main en tire un autre du talon, il gagne deux jetons pour chacun. Chaque joueur est obligé de donner quatre jettons à celui qui avec un deux leve deux as du talon, six à celui qui avec un trois leveroit trois as, & huit à celui qui avec un quatre leveroit les quatre as. Un joueur qui auroit trois cartes d'une même maniere & prendroit la quatrieme sur le tapis, gagneroit un jetton de chacun de ses compagnons. Celui qui gagne la partie ou est le dernier à s'étendre, prend pour lui les cartes qui sont sur le tapis & s'en sert à gagner les cartes ; quand il y a cinquante-deux cartes dans le jeu, le jeu est bon quoique ces cartes soient mal assorties. Celui qui a mal donné refait dès qu'on s'en apperçoit, & paye une fiche au jeu ; tout joueur qui joue avant son tour est obligé de s'étendre. Lorsqu'il n'y a plus que trois cartes pour chacun au talon, celui qui fait doit en avertir les joueurs.
On doit toujours favoriser celui qui gagne, en prenant moins de cartes.
Petit papillon, au jeu de ce nom se dit d'un coup, où un joueur dans le courant de la partie fait ses trois cartes, & gagne un jetton de chacun.
France Terme
Petit papier détachable à bande semi-adhésive.
Notes : « Post-it », qui est un nom de marque, ne doit pas être employé.
Wiktionnaire
Nom commun - français
papillon \pa.pi.j??\ masculin
-
(Zoologie) Insecte qui a quatre ailes couvertes de fines écailles colorées ; stade imaginal du lépidoptère.
- Samuel était hardi comme les papillons, les hannetons et les poëtes ; il se jetait dans toutes les flammes et entrait par toutes les fenêtres. ? (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 45)
- Le ver le secrète lorsqu'il est arrivé au moment où il doit se métamorphoser en papillon. ? (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- « La vie est partout », elle jaillit même en direct dans un éclosoir où l'on peut voir la métamorphose de la chrysalide en papillon et le premier envol de celui-ci. ? (Petit Futé Vacances avec les enfants, 2009, page 87)
- La reconversion des oublieux a eu, au début du siècle dernier, un introït esthétisant, sans lequel ce retour à la chlorophylle, aux papillons et au bocage, ne nous paraîtrait pas aujourd'hui couler de source.? (Régis Debray, Le siècle vert : un changement de civilisation, Tracts Gallimard, janvier 2020, page 43)
-
(Figuré) (Familier) Personne qui, se laissant tromper par des apparences brillantes, est près de tomber dans un piège.
- Il va se brûler à la chandelle comme un papillon.
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(Figuré) (Familier) Esprit léger qui voltige d'objets en objets.
- C'est un papillon.
-
(Figuré) (Familier) Bagatelle, considération futile.
- Courir après les papillons.
-
(Par analogie) (Livre) Petit papier détachable à bande semi-adhésive ou simple papier collé à l'intérieur d'un livre, d'une revue, pour donner un avis au lecteur, indiquer un erratum, etc.
- Mettre un papillon.
- Le petit caporal chef avait devant lui un énorme registre, des papillons de différentes couleurs et de grandes feuilles imprimées. Par moments il griffonnait quelque chose sur un papillon, recopiait ce qu'il venait d'écrire sur le registre, puis épinglait le papillon sur le registre, prenait une des grandes feuilles imprimées, la sabrait de grands coups de crayon bleu, et l'épinglait à son tour sur le registre. ? (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 58)
-
(Familier) Procès verbal de contravention.
- Charlotte lui désigne un papillon de contravention sur le pare-brise de la Porsche. ? (Claude Pujade-Renaud, L'Atelier imaginaire: nouvelles, Éditeur L'Âge d'Homme, 1991).
-
(Mécanique) Volet orientable posé dans un conduit et permettant de réguler le débit d'un fluide.
- La pédale (auto) ou manette (moto) d'accélérateur n'agit que sur le papillon des gaz, réglant le débit d'air. ? (Sciences Physiques, Éditeur Maisonneuve & Larose).
- (Mécanique) Écrou en forme de papillon pouvant être serré sans outil.
- (Natation) Style de nage ventrale, où les bras et les jambes agissent symétriquement.
-
(Désuet) Sorte de bec de gaz.
- Petite et misérable gargote de la rue Sainte-Geneviève où je me nourrissais jadis si mal [?], je ne vous oublie pas, [?], ni vous cinquième étage de Montmartre où sur le papillon du gaz de l'escalier je rôtissais un bifteck sans épaisseur. ? (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
-
(Héraldique) Meuble représentant l'animal du même nom dans les armoiries.
- D'azur semé alternativement de fleurs de lys d'argent et de papillons d'or, qui est de Saint-Médard-sur-Ille ? voir illustration « armoiries avec des papillons »
-
(Occitanie) (Désuet) (Élevage) Grande douve du foie des ruminants.
- [?] ; mais il est certain, par compensation, que le limon qu'elle laisse lorsqu'on arrose les pâturages à certaines époques, et qu'on y conduit trop tôt les bêtes à laine, leur occasionne une maladie connue sous le nom de gamige, espèce de pourriture mortelle, pendant laquelle naît et se développe dans le foie de l'animal le fasciola hepatica, vulgairement papillon. ? (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, page 81, note 1)
Trésor de la Langue Française informatisé
PAPILLON, subst. masc.
Papillon au Scrabble
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Informations sur le mot papillon - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 6 lettres uniques.
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Les mots proches de Papillon
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-
saturant induiraient visualisé classes saint-frusquin hâtant entremets partions malsain ex-guenilles
Les citations avec le mot Papillon
- Le papillon oublie bien souvent qu'il a été chenille.Auteur : Proverbes danois - Source : Proverbe
- Attraper le bonheur, c'est vouloir retenir un papillon dans sa main ou le prendre avec un filet. Tu précipites le filet sur lui et il s'abîme, c'est un bonheur gâché.
Si c'est un bonheur agile, on ne ne peut le faire prisonnier et l'on court sans fin, c'est une agitation inutile, le bonheur est parti.
Parfois il se laisse prendre sans dommage, il ne s'est pas débattu et il reste bien sage, un peu frileux sous le filet. C'est un bonheur fragile, fatigué, malade peut-être.
Si tu attrapes un beau bonheur, un papillon rare, sans l'abîmer, si tu le prends dans ta paume et que tu la refermes pour l'emprisonner, il ne reste que de la poussière de bonheur sur les doigts, si tu le piques sur un bois il meurt.
Il faut être comme l'arbre à papillons, prêt à accueillir le bonheur, et tu verras, il viendra sur ton épaule. Auteur : Bernard Giraudeau - Source : Les Dames de nage (2009)
- Le bonheur est comme un papillon: il vole sans jamais regarder en arrière.Auteur : Robert Lalonde - Source : La belle épouvante (1981)
- Les belles comme les papillons se prennent à la lumière et Mammon triomphe où des anges pourraient désespérer.Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Le pélerinage de Childe Harold (1812-1818), I, 9
- La promesse de la chenille - N'engage pas le papillon.Auteur : André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 23 février 1941
- Je n'ai jamais aimé être décoré. Encore moins épinglé. C'est très beau, mais ça signifie la mort comme pour les papillons. Auteur : Michel Piccoli - Source : Interview La Croix, entretien par Didier Mereuze , le 14/02/2009
- L'amour est pour rien, ou pour peu de chose dans toutes ses liaisons. Comme le papillon, il ne s'arrête à chaque fleur que pour un instant : un amusement passager est tout son objet.Auteur : Ninon de Lenclos - Source : Lettres (1706), Au Marquis de Sévigné
- Je rêve que nous sommes des papillons n'ayant à vivre que trois jours d'été ; avec vous, ces jours seraient plus plaisants que cinquante années d'une vie ordinaire.Auteur : John Keats - Source : Lettres à Fanny
- Doucement, le pouce de Natale lui caressa la paume de la main. Comme cette histoire de battement d'ailes d'un papillon entraînant un tsunami à l'autre bout du monde, ces infimes frottements sur sa peau provoquaient des ricochets de sensations jusqu'au plus profond de son ventre. Un tsunamour, ça existait ?Auteur : Michel Bussi - Source : Le Temps est assassin
- Je suis sémillant, je badine, je folâtre, je papillonne, je voltige de l'une à l'autre, je les amuse toutes ...Auteur : Louis de Boissy - Source : Le Français à Londres (1727)
- Claire est un papillon, Edouard, un magnifique papillon que tu aurais aimé épingler dans ta vie. Mais... comme tous les papillons, elle veut brûler les étapes, parce qu'elle a la conscience aigüe que sa vie sera brève.Auteur : Jérôme Camut - Source : Les Voies de l'ombre, 4. Rémanence (2010)
- Notre vie, n'est-elle pas justement cette transformation quotidienne du présent mobile et chaleureux en une collection de souvenirs figés comme les papillons écartelés sur leurs épingles sous une vitre poussiéreuse?Auteur : Andreï Makine - Source : Le Testament français (1995)
- La lumière du phare d'Alexandrie fait naufrager les papillons de ma jeunesse.Auteur : Alain Chabat - Source : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002)
- La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c'est une grande loi de la nature.Auteur : François Cavanna - Source : Les Pensées de Cavanna
- On dit toujours que c'est d'un ver que sort le papillon; chez l'homme, c'est le papillon qui devient un ver.Auteur : Henry de Montherlant - Source : La Reine Morte (1942), I, 3, Ferrante
- L'humanité est une morphologie qui n'a pas plus de but et de plan que l'orchidée ou le papillonAuteur : Olivier Guez - Source : La disparition de Josef Mengele
- Les cuistres tuent les papillons à coups de fusil.Auteur : Fernand Chaffiol-Debillemont - Source : Petite suite excentrique (1952)
- Qu'est ce que le changement? Une forme apparaît, une autre disparaît. Pouvons-nous dire que le papillon était une chenille? Une substance dans la chenille prend la forme du papillon.Auteur : Swami Prajnanpad - Source : Sans référence
- Vous croyez que le monde a été choqué par la démission de Nixon ? Attendez que je botte le cul de George Foreman. Je vole comme le papillon, pique comme l'abeille, ses poings ne peuvent pas toucher ce que ses yeux ne voient pas. Là, tu me vois, là tu me vois pas. George croit qu'il peut, mais je sais qu'il ne peut pas. Je me suis déjà battu contre un alligator, j'ai déjà lutté avec une baleine. La semaine dernière, j'ai tué un rocher, blessé une pierre, et envoyé une brique à l'hôpital. Je suis tellement méchant, je rends la médecine malade. Auteur : Mohammed Ali ou Cassius Clay - Source : Lors de la préparation du duel contre George Foreman en 1974
- Des saints et des anges ! Et pourquoi ne voulons-nous pas comprendre que ces beaux êtres fantastiques sont déjà de ce monde à l'état latent, comme le papillon splendide dans sa propre larve?Auteur : George Sand - Source : Histoire de ma vie (1855)
- Un bel amour parfois, visite le déclin de la vie, comme ces papillons qui balancent à travers le soir, leurs ailes.Auteur : Paul-Jean Toulet - Source : Les Trois Impostures (1922)
- Gourdon possédait une collection de lépidoptères, mot qui faisait espérer des monstruosités et qui faisait dire en les voyant: «Mais c'est des papillons!»Auteur : Honoré de Balzac - Source : Les Paysans (1855)
- Naître avec le printemps, mourir avec les roses: - Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur; - Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, - S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur; - ... - Voilà du papillon le destin enchanté.Auteur : Alphonse de Lamartine - Source : Nouvelles méditations (1823), le papillon
- Et tous les autres dont les visages plus lointains sont là dans l'ombre. Le temps est venu où les répertoires sont pleins d'adresses dont on ne poussera plus jamais la porte, de numéros de téléphone qu'on ne composera plus jamais - mais les rayer serait une profanation. Ces inscriptions sont comme les fantômes qui marquent dans les bibliothèques la place des livres absents. Cela fait des années que ça a commencé, ce lent effacement du monde, et la disparition des proches qui au début me semblait une effraction scandaleuse du néant dans la vie a pris désormais, tout en restant aussi choquante, la forme de l'inéluctable et presque de l'habituel. Il me semble que je dois en parler, même si je me suis promis d'exclure autant que possible l'intime de ce récit, ou de ne l'évoquer que lorsque c'est le monde extérieur qui le suscite, car cette attrition du territoire de l'amitié est une des raisons du mouvement qui m'emporte loin sur les routes du vaste monde : je m'éloigne d'un monde peu à peu, opiniâtrement déserté. Mes amis morts, dont l'absence me pèse, me font de plus en plus léger, une plume prête à s'envoler, un "bateau frêle comme un papillon de mai.". Ce livre est un livre sur le monde et sur l'éloignement du mondeAuteur : Olivier Rolin - Source : Extérieur monde (2019)
- Il y a des morts qui sommeillent dans des chambres que vous bâtirez. Des morts qui visitent leur passé dans les lieux que vous démolissez. Des morts qui passent sur les ponts que vous construirez. Et il y a des morts qui éclairent la nuit des papillons, qui arrivent à l'aube pour prendre le thé avec vous, calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, Ô invités du lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu'ils vous donnent lecture des conditions de la paix avec les défunts. Auteur : Mahmoud Darwich - Source : La terre nous est étroite et autres poèmes (2000)
Les citations du Littré sur Papillon
- Je me brulay à la chandelle, Ainsi que fait le papillonAuteur : CH. D'ORL. - Source : Rondel 74
- Nous admirons la sagacité du naturaliste qui a su le premier découvrir le papillon sous l'enveloppe de chenilleAuteur : BONNET - Source : Consid. corps org. t. v, p. 88, dans POUGENS
- Ne Papillon pas ne le point, Ne Thenot ne le tenne pointAuteur : MAROT - Source : II, 174
- Et puis quant on a l'esguillon Et qu'on se sent de l'estincelle, On fait comme le papillon Qui se brusle à la chandelleAuteur : COQUILL. - Source : Enq. de la simple et de la rusée.
- Voyez ce papillon échappé du tombeau ; Sa mort fut un sommeil, et sa tombe un berceauAuteur : DELILLE - Source : Trois règnes, VII
- Elle [une variété de papillons] ne buissonne pas, elle reste à l'extrémité des branches de moyenne hauteurAuteur : CARTERON - Source : Premières chasses, Papillons et oiseaux, p. 55, Hetzel, 1866
- Tous nos grands papillons des bois, les morios bruns, lisérés de jaune, les vulcains diaprés d'un rouge feu, les mars à la robe couleur d'irisAuteur : A. THEURIET - Source : Rev. des Deux-Mondes, 1er oct. 1874, p. 572
- Le papillon, comme le poulet, parvient à l'état de perfection par une évolution dont les Malpighi, les Swammerdam, les Réaumur nous ont dévoilé les degrésAuteur : BONNET - Source : Consid. corps organ. Oeuv t. v, p. 281, dans POUGENS.
- Dans une conque de saphir De huit papillons atteléeAuteur : BÉRANG. - Source : Pet. fée.
- Il y a plus de renoncules que de rosiers, plus de gramens que de chênes ; il y a plus de papillons que de poules, plus de pucerons que de chiensAuteur : BONNET - Source : Contempl. nat. Oeuvres, t. VIII, p. 381
- Papillons noirs, visions noires, idées lugubres ; locution tirée de ces paroles de Patelin feignant le délire : Ma femme, chasse, chasse ces papillons noirs, qui volent autour de moiAuteur : BRUEYS - Source : Avocat Patelin, II, 3
- De la neige les flocons sont les papillons de la saisonAuteur : A. DE SOLAND - Source : Proverbes et dictons rimés de l'Anjou, p. 2
- Églé.... C'est un coeur, mais un coeur.... Un papillon souffrant lui fait verser des larmesAuteur : GILBERT - Source : XVIIIe siècle.
- J'ai mis le bout du pied sur un bout de l'aile du papillon : sur neuf mille francs, j'en ai touché deuxAuteur : Madame de Sévigné - Source : 30 juill. 1677
- En bonnet à grand papillonAuteur : VADÉ - Source : Pipe cassée, ch. 3
- Ç'avait été un Italien, le célèbre Malpighi, qui avait imaginé le premier de féconder artificiellement les oeufs du papillon du ver à soie ; et ç'a été un autre Italien, Malpighi II, qui a réussi le premier à opérer cette fécondationAuteur : BONNET - Source : Lett. div. Oeuv. t. XII, p. 354, dans POUGENS
- Tel, par sa pente naturelle, Par une erreur toujours nouvelle, Quoiqu'il semble changer son cours, Autour de la flamme infidèle Le papillon revient toujoursAuteur : GRESS. - Source : Chartr.
- Insectes, papillons.... Ils roulaient ; et sur l'eau, sur les prés, sur le foin, Ces poussières de vie allaient tomber plus loinAuteur : LAMART. - Source : Joc. IV, 127
- Imaginez-vous l'application d'un enfant à élever un château de cartes ou à se saisir d'un papillon ; c'est celle de Théodote pour une affaire de rienAuteur : LA BRUY. - Source : VIII
- Comme un papillon voletant De fleurette en fleuretteAuteur : YVER - Source : p. 631
- L'apparence d'une feuille morte se retrouve chez plusieurs espèces, et feuille-morte est devenu le nom vulgaire d'un gros papillon aux ailes dentelées, assez commun en France (lasiocampa quercifolia)Auteur : E. BLANCHARD - Source : Rev. des Deux-Mond. 1er août 1874, p. 596
- Le borer.... se transporte d'un endroit dans un autre par ses papillonsAuteur : ED. MORIN - Source : ib. p. 227
- Delphine soupire en voyant sur sa main une partie de la poussière qui colorait les ailes du joli papillonAuteur : GENLIS - Source : Veillées du château t. I, p. 39, dans POUGENS
- Gentil papillon tremblotant, Papillon toujours voletant, Grivolé de cent mille sortes En cent mille habits que tu portesAuteur : R. BELLEAU - Source : Oeuv. p. 30
- Je suis sémillant, je badine, je folâtre, je papillonne, je voltige de l'une à l'autre, je les amuse toutesAuteur : BOISSY - Source : Français à Lond. sc. 6
Les mots débutant par Pap Les mots débutant par Pa
Une suggestion ou précision pour la définition de Papillon ? -
Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 15h34
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