Définition de « apostrophé »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot apostrophe de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur apostrophé pour aider à enrichir la compréhension du mot Apostrophé et répondre à la question quelle est la définition de apostrophe ?

VER genre (m) de 4 syllabes
Une définition simple : (fr-accord-rég|a.p?s.t??.fe) apostrophé

  • Celui, celle qui s’est fait apostropher. - Mais l’une des apostrophées laissa tomber un bras faible hors du hamac qui pencha, et comme elle était juive, elle sut répondre... - (Pierre Louÿs ; « Les aventures du roi Pausole », 1901) (fr-accord-rég|a.p?s.t??.fe) apostrophé

  • Relatif à l’apostrophe. (fr-verbe-flexion |pp=oui)

  • Du verbe apostropher.


    Définitions de « apostrophe »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    APOSTROPHE1, subst. fém.

    A.? RHÉT. Procédé oratoire consistant à interpeller vivement et par surprise une personne (présente ou absente) ou une chose personnifiée :
    1. Ô puissance de l'apostrophe! C'est, comme vous savez, une figure au moyen de laquelle on a trouvé le secret de parler aux gens qui ne sont pas là, de lier conversation avec toute la nature, interroger au loin les morts et les vivants. Courier, Pamphlets pol.,lettres au rédacteur du « Censeur », 1819-20, p. 41.
    2. Il s'y dépensa beaucoup d'esprit; on lança de brillantes apostrophes et de vives reparties. A. France, L'Île des pingouins,1908, p. 328.
    3. Quelques instants plus tard, on vit arriver M. Thomas Young, accompagné lui-même d'un assistant muet qui, à ce qu'il parut bientôt, était un sténotypiste. Celui-ci tira sa machine de la boîte et, dès le début, commença d'enregistrer tout l'entretien, même les moindres répliques, même, autant qu'il y parût, les interjections, les apostrophes, les onomatopées, peut-être les soupirs. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de J. Pasquier, 1945, p. 165.
    B.? P. ext.
    1. Interpellation vive et volontairement désagréable adressée à quelqu'un :
    4. ? Hé! L'amateur aux gants blancs, un peu d'aide par ici. On vous fera place ... Je marchai d'un autre côté, vivement blessé de cette insolente et familière apostrophe. T?pffer, Nouvelles genevoises,1839, p. 277.
    5. En fait de poésies anciennes, il ne lisait guère que Villon, dont les mélancoliques ballades le touchaient et, çà et là, quelques morceaux de d'Aubigné qui lui fouettaient le sang avec les incroyables virulences de leurs apostrophes et de leurs anathèmes. Huysmans, À rebours,1884, p. 191.
    6. Et lui dire ainsi pour la « vexer » des choses désagréables, c'est ce qu'il appelait « lui jeter un pépin, lui lancer une apostrophe, lui envoyer un calembour ». Proust, Le Temps retrouvé,1922, p. 748.
    SYNT. Lancer, essuyer une apostrophe; dure, vigoureuse apostrophe.
    Rem. Accept. fam. ds Ac. 1835-1932, Guérin 1892 et Quillet 1965.
    2. Vx, fam. Soufflet, coup de poing ou de bâton :
    7. Apostrophe, pour soufflet. Coup de poing sur le visage. J.-F. Rolland, Dict. du mauvais lang.,1813, p. 9.
    Rem. ,,Dans le style comique`` (Besch. 1845); ,,familièrement et par plaisanterie`` (Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.); ,,familièrement`` (Littré); seul Rob. enregistre un sens ,,pop.`` : « paquet ».
    C.? GRAMM. Fonction grammaticale du mot qui désigne la personne ou la chose personnifiée à qui l'on s'adresse. Mot en apostrophe, mot mis en apostrophe.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1520 figure de rhét. par laquelle l'orateur adresse soudainement la parole à qqn ou à qqc. (Fabri, Rhet. ds Gdf. Compl. : Par interrogation, par apostrophe); d'où 1738 p. ext. « vive interpellation adressée à qqn » (Piron, Métrom. v. 4 ds DG : Vous méritez cette apostrophe-là); 2. 1704 « gifle » (Regnard, Folies amour. sc. 11 ds Littré : A ces cris redoublés et dont je riais fort, J'accours et je vous vois étendu sur la place Avec une apostrophe au milieu de la face). Empr. au lat. apostropha au sens 1 (Quintilien, Inst., 4, 1, 69 ds TLL s.v., 254, 59); cf. ive-ves. Martianus Capella, 5, 523, ibid., 254, 58 (cf. gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « action de se détourner » [en direction de l'interpellé] terme de rhét., Hermogène, [iies.], ?. ? ? ?. p. 72 ds Bailly).
    BBG. ? Bach.-Dez. 1882. ? Bouillet 1859. ? Dagn. 1965. ? Dem. 1802. ? Gramm. t. 1 1789. ? Le Roux 1752. ? Mar. Lex. 1933. ? Mar. Lex. 1961 [1951]. ? Morier 1961. ? Noter-Léc. 1912. ? Pierreh. 1926. ? Spr. 1967. ? Springh. 1962.


    APOSTROPHE2, subst. fém.

    Signe graphique ou principe légèrement recourbé (') marquant l'élision d'une voyelle finale à la rencontre d'une autre voyelle ou d'un h muet :
    1. ... cela faisait bien. Elle mettait à son nom un petit d, une apostrophe, un grand A, et l'écrivait d'Avarande. E. et J. de Goncourt, Renée Mauperin,1864, p. 173.
    2. Il savait déchiffrer [le boy égyptien] de fines lignes tourmentées, bardées de points et d'apostrophes dans des livres qu'il ouvrait à l'envers. M. Butor, Passage de Milan,1954, p. 141.
    ? P. compar. :
    3. [À Henri Bachelin :] Je viens de passer deux jours à Lormes. J'ai pu me promener dans les rues de votre ville à neuf heures du soir. Ça ne sent pas bon, mais la nouvelle lune est une jolie apostrophe au clocher. Renard, Corresp.,1883-1910, p. 345.
    4. Le pauvre Barque, ? face anémique d'enfant des faubourgs que souligne un bouc de poils roux, et que ponctue, comme une apostrophe, sa mèche de cheveux, ? baisse la tête : ... Barbusse, Le Feu,1916, p. 33.
    Rem. 1. Ce mot apparaît sous la même entrée que le précédent ds la plupart des dict., à l'exception de DG, Ac. t. 1 1932, Rob., Quillet 1965. 2. Gramm. t. 1 1789 le considère comme subst. masc. Cf. aussi Littré qui rappelle qu'en gr. le mot est féminin.
    PRONONC. : [ap?st? ?f].
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1514 (Guill. Michel, Eglog. de Virgile, 4 ro, édit. 1540 ds R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 117 : Apostrophe, figure de grammaire). Empr. au lat. apostrophus, subst. fém. (parfois masc. à cause de la termin.), terme de gramm., Diomède, Gramm., 1, 435, 16 ds TLL s.v., 254, 76; le lat. est empr. au gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? (? ?), « signe tourné, recourbé », Dracon de Stratonice, (grammairien du début iies.), 157, 23 ds Bailly.
    STAT. ? Fréq. abs. littér. : 197.
    BBG. ? Comte-Pern. 1963. ? Dagn. 1965. ? Gramm. t. 1 1789. ? Laurent (P.). Contribution à l'histoire du lexique français. Romania. 1925, t. 51, p. 34. ? Mar. Lex. 1933. ? Mar. Lex. 1961 [1951].


    Wiktionnaire


    Nom commun 2 - français

    apostrophe \a.p?s.t??f\ féminin

    1. (Typographie) Signe de ponctuation, en forme de virgule, qui indique l'élision d'une voyelle.
      • L'apostrophe est représentée par le caractère ' en typographie.
      • L'apostrophe orthographique, en grec, en latin et en français, ainsi que dans d'autres langues, marque le retranchement ou l'élision d'une voyelle ou d'une consonne. (Napoléon Landais, Grammaire, 1835, page 182)
      1. (Informatique) Caractère Unicode ' (0x0027), utilisé sur ordinateur pour représenter plusieurs signe de ponctuation : le signe apostrophe, le signe ouvrant et celui fermant les guillemets, le signe ligne verticale, ou le signe prime ; ou pour représenter plusieurs lettre modificatrice : la lettre apostrophe, ou la lettre accent aigu.
    2. (Typographie) Lettre de l'alphabet de certaines langues, représentant le plus souvent le coup de glotte.

    Nom commun 1 - français

    apostrophe \a.p?s.t??f\ féminin

    1. Interpellation vive, ou surtout d'un trait mortifiant adressé à quelqu'un.
      • Les gardes restèrent aussi muets à cette apostrophe qu'à la précédente. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • Les apostrophes injurieuses, les interpellations violentes des réactionnaires, interrompirent cent fois les discours des orateurs des gauches. (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
      • Joséphine [?] pissa dans ses jupes de détresse en remarquant l'altération des traits du Pape à cette apostrophe véhémente. (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
      • C'est cette version que Déroulède fait sienne quand, en des apostrophes enflammées, il vous accuse du haut de la tribune d'être à la solde de l'étranger. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
      • A celle-ci je pourrais dire, si elle n'avait pas rendu sa vilaine âme au diable : « Si je suis encore en vie, sale punaise, ce n'est vraiment pas de ta faute. » La suite de mon histoire vous prouvera combien est justifiée mon apostrophe. (J'ai été fusillé...30 mars 1944 : à Dagnac, commune de Villac, canton de Terrasson, Dordogne, récit d'André Pommarel, rapporté par René Delmas, Paris : Éditions Éditeur Indépendant, 2007, p. 18)
    2. (Rhétorique) Figure de style par laquelle un orateur interpelle brusquement soit des personnages morts, des vivants absents ou présents, soit même des choses qu'il personnifie.
      • Démosthène a fait une admirable apostrophe aux morts de Chéronée dans son discours sur la Couronne.
      • L'apostrophe de Bossuet à Alger est un des plus beaux passages de son oraison funèbre de Marie-Thérèse.
      • Mot mis en apostrophe, mot qui désigne l'être à qui l'on s'adresse dans le discours : mes enfants, approchez. ? Jean, ne partez pas.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    APOSTROPHE. n. f.
    T. de Rhétorique. Figure par laquelle un orateur interpelle brusquement soit des personnages morts, absents ou présents, soit même des choses qu'il personnifie. Démosthène a fait une admirable apostrophe aux morts de Chéronée dans son discours sur la Couronne. L'apostrophe de Bossuet à Alger est un des plus beaux passages de son oraison funèbre de Marie-Thérèse. Il se dit familièrement d'une Interpellation vive, ou surtout d'un Trait mortifiant adressé à quelqu'un. Vigoureuse apostrophe. Essuyer une apostrophe. En termes de Grammaire, Mot mis en apostrophe s'applique au mot, nom propre ou nom commun, qui désigne l'être à qui l'on s'adresse dans le discours. Approchez, mes enfants. Jean, ne partez pas.

    Littré

    APOSTROPHE (a-po-stro-f') s. f.
    • 1 Terme de rhétorique. Figure par laquelle l'orateur, s'interrompant tout à coup, adresse la parole à quelqu'un ou à quelque chose.
    • 2Trait mordant lancé à quelqu'un. Il ne s'attendait pas à cette dure apostrophe.
    • 3 Familièrement, coup. À ces cris redoublés et dont je riais fort, J'accours et je vous vois étendu sur la place Avec une apostrophe au milieu de la face, Regnard, Folies amour. sc. 11.
    • 4 Terme de grammaire. Petit signe ['] qui marque l'élision. L'enfant, l'homme, pour le enfant, le homme.
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    Encyclopédie, 1re édition

    APOSTROPHE, s. f. (Belles-Lett.) figure de Rhétorique dans laquelle l'orateur interrompt le discours qu'il tenoit à l'auditoire, pour s'adresser directement & nommément à quelque personne, soit aux dieux, soit aux hommes, aux vivans ou aux morts, ou à quelqu'être, même aux choses inanimées, ou à des êtres métaphysiques, & qu'on est en usage de personnifier.

    De ce dernier genre est ce trait de M. Bossuet dans son Oraison funebre de la duchesse d'Orléans : « Hélas, nous ne pouvons arrêter un moment les yeux sur la gloire de la Princesse, sans que la mort s'y mêle aussitôt pour tout offusquer de son ombre ! O mort, éloigne-toi de notre pensée, & laisse-nous tromper pour un moment la violence de notre douleur par le souvenir de notre joie ».

    Cicéron dans l'Oraison pour Milon, s'adresse aux citoyens illustres qui avoient répandu leur sang pour la patrie, & les intéresse à la défense d'un homme qui en avoit tué l'ennemi dans la personne de Clodius. Dans la même piece il apostrophe les tombeaux, les autels, les bois sacrés du mont Albain. Vos Albani tumuli atque luci, &c.

    Enée dans un récit remarque, que si on avoit été attentif à un certain évenement, Troie n'auroit pas été prise.

    Trojaque nunc stares, Priamique arx alta maneres.

    Æneid. II.

    L'apostrophe fait sentir toute la tendresse d'un bon citoyen pour sa patrie.

    Celle que Démosthene adresse aux Grecs tués à la bataille de Marathon, est célebre ; le cardinal du Perron a dit qu'elle fit autant d'honneur à cet Orateur, que s'il eût ressuscité ces guerriers. On regarde aussi comme un des plus beaux endroits de Cicéron, celle qu'il adresse à Tubéron dans l'Oraison pour Ligarius : Quid enim, Tubero, tuus ille districtus in acie Pharsalicâ gladius agebat ? &c. Cette apostrophe est remarquable, & par la vivacité du discours, & par l'émotion qu'elle produisit dans l'ame de César.

    Au reste il en est de l'apostrophe comme des autres figures. Pour plaire elle doit n'être pas prodiguée à tout propos. L'auditeur souffriroit impatiemment qu'on le perdît incessamment de vûe, pour ne s'adresser qu'à des êtres qu'il suppose toûjours moins intéressés que lui au discours de l'orateur.

    Le mot apostrophe est Grec, ?????????, aversio, formé d'???, ab, & de ??????, verto, je tourne ; quia orator ab auditore convertit sermonem ad aliam personam. (G).

    Apostrophe, s. m. est aussi un terme de Grammaire, & vient d'??????????, substantif masculin ; d'où les Latins ont fait apostrophus pour le même usage. R. ?????????, averto, je détourne, j'ôte. L'usage de l'apostrophe en Grec, en Latin & en François, est de marquer le retranchement d'une voyelle à la fin d'un mot pour la facilité de la prononciation. Le signe de ce retranchement est une petite virgule que l'on met au haut de la consonne, & à la place de la voyelle qui seroit après cette consonne, s'il n'y avoit point d'apostrophe ; ainsi on écrit en Latin men' pour mene ? tanton' pour tantò-ne ?

    ....Tanton' me crimine dignum ?

    Virg. Æneid. v. 668.

    ....Tanton' placuit coneurrere motu ?

    Virg. Æneid. XII. v. 503.

    viden' pour vides-ne ? ain' pour ais-ne ? dixtin' pour dixisti-ne ? & en François grand'- messe, grand'- mere, pas grand'chose, grand'peur, &c.

    Ce retranchement est plus ordinaire quand le mot suivant commence par une voyelle.

    En François l'emuet ou féminin est la seule voyelle qui s'élide toûjours devant une autre voyelle, au moins dans la prononciation ; car dans l'écriture on ne marque l'élision par l'apostrophe que dans les monosyllabes je, me, te, se, le, ce, que, de, ne, & dans jusque & quoique, quoiqu'il arrive. Ailleurs on écrit l'e muet quoiqu'on ne le prononce pas : ainsi on écrit, une armée en bataille, & l'on prononce un armé en bataille.

    L'a ne doit être supprimé que dans l'article & dans le pronom la, l'ame, l'église, je l'entends, pour je la entends. On dit la onzieme, ce qui est peut-être venu de ce que ce nom de nombre s'écrit souvent en chiffre, le XI. roi, la XI. lettre. Les enfans disent m'amie, & le peuple dit aussi m'amour.

    L'i ne se perd que dans la conjonction si devant le pronom masculin, tant au singulier qu'au pluriel ; s'il vient, s'ils viennent, mais on dit si elles viennent.

    L'u ne s'élide point, il m'a paru étonné. J'avoue que je suis toujours surpris quand je trouve dans de nouveaux livres viendra-t'il, dira-t'il : ce n'est pas là le cas de l'apostrophe, il n'y a point là de lettre élidée ; le t en ces occasions n'est qu'une lettre euphonique, pour empêcher le bâillement ou rencontre des deux voyelles ; c'est le cas du tiret ou division : on doit écrire viendra-t-il, dira-t-il. Les Protes ne lisent-ils donc point les grammaires qu'ils impriment ?

    Tous nos dictionnaires François font ce mot du genre féminin ; il devroit pourtant être masculin quand il signifie ce signe qui marque la suppression d'une voyelle finale. Après tout on n'a pas occasion dans la pratique de donner un genre à ce mot en François : mais c'est une faute à ces dictionnaires quand ils font venir ce mot d'?????????, qui est le nom d'une figure de Rhétorique. Les dictionnaires Latins sont plus exacts ; Martinius dit : Apostrophe. R. ?????????, figura Rhetoricæ ; & il ajoûte immédiatement : apostrophus, R. ??????????, signum rejectæ vocalis. Isidore, au liv. I. de ses origines, chapitre xviij. où il parle des figures ou signes dont on se sert en écrivant, dit : apostrophos, pars circuli dextra, & ad summam litteram apposita, fit ita', quâ notâ deesse ostenditur in sermone ultimas vocales (F)

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    Étymologie de « apostrophe »

    ?????????, de ???, et de ?????? (voy. STROPHE) signifiant tour?; mot à mot, détour, c'est-à-dire détour par lequel le discours quitte la personne à qui il s'adressait et en interpelle une autre. L'apostrophe, marque orthographique, a été ainsi nommée parce qu'elle détourne et remplace la lettre élidée. Cette marque n'est pas ancienne dans notre langue?; nos anciens manuscrits ne la connaissent pas. Jacques Peletier (XVIe siècle), dans son Dialogue sur l'orthographe, dit qu'elle a été inventée de son temps. Des grammairiens ont dit que apostrophe, signe grammatical, devait être masculin?; en effet apostrophus en latin est masculin, mais par une erreur?; car l'apostrophe se dit en grec ? ??????????, sous-entendu ??????, ce qui veut dire la marque qui détourne. Il n'y a donc rien à changer dans le genre.

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    (Nom 1) (Date à préciser) Du latin apostrophe (« interpellation »).
    (Nom 2) (Date à préciser) Du latin apostrophus (« signe typographique »).
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    APOSTROPHE1, subst. fém.
    ÉTYMOL. ET HIST. ? 1. 1520 figure de rhét. par laquelle l'orateur adresse soudainement la parole à qqn ou à qqc. (Fabri, Rhet. ds Gdf. Compl. : Par interrogation, par apostrophe); d'où 1738 p. ext. « vive interpellation adressée à qqn » (Piron, Métrom. v. 4 ds DG : Vous méritez cette apostrophe-là); 2. 1704 « gifle » (Regnard, Folies amour. sc. 11 ds Littré : A ces cris redoublés et dont je riais fort, J'accours et je vous vois étendu sur la place Avec une apostrophe au milieu de la face). Empr. au lat. apostropha au sens 1 (Quintilien, Inst., 4, 1, 69 ds TLL s.v., 254, 59); cf. ive-ves. Martianus Capella, 5, 523, ibid., 254, 58 (cf. gr. ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? « action de se détourner » [en direction de l'interpellé] terme de rhét., Hermogène, [iies.], ?. ? ? ?. p. 72 ds Bailly).

    apostrophé au Scrabble


    Le mot apostrophé vaut 17 points au Scrabble.

    apostrophe

    Informations sur le mot apostrophe - 10 lettres, 4 voyelles, 6 consonnes, 8 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot apostrophé au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    apostrophe

    Les rimes de « apostrophé »


    On recherche une rime en FE .

    Les rimes de apostrophé peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en fe

    Rimes de pause-café      Rimes de rebiffaient      Rimes de dégrafée      Rimes de griffer      Rimes de briefer      Rimes de tout-fait      Rimes de recoiffait      Rimes de gaffais      Rimes de effets      Rimes de satisfaits      Rimes de défaits      Rimes de greffaient      Rimes de satisfaits      Rimes de réchauffé      Rimes de lofez      Rimes de satisfais      Rimes de philosophé      Rimes de assoiffez      Rimes de griffée      Rimes de re-café      Rimes de apostrophé      Rimes de étouffais      Rimes de étouffer      Rimes de recoiffaient      Rimes de parfait      Rimes de catastrophait      Rimes de défait      Rimes de Haut-Fays      Rimes de biffais      Rimes de bouffer      Rimes de parfaits      Rimes de dégriffé      Rimes de snifer      Rimes de pauses-café      Rimes de truffait      Rimes de faits      Rimes de stupéfaits      Rimes de échauffées      Rimes de gaffaient      Rimes de échauffait      Rimes de fieffée      Rimes de chauffée      Rimes de amphés      Rimes de préfets      Rimes de esbroufer      Rimes de sous-préfets      Rimes de mi-café      Rimes de piaffaient      Rimes de bluffée      Rimes de fées     

    Mots du jour

    pause-café     rebiffaient     dégrafée     griffer     briefer     tout-fait     recoiffait     gaffais     effets     satisfaits     défaits     greffaient     satisfaits     réchauffé     lofez     satisfais     philosophé     assoiffez     griffée     re-café     apostrophé     étouffais     étouffer     recoiffaient     parfait     catastrophait     défait     Haut-Fays     biffais     bouffer     parfaits     dégriffé     snifer     pauses-café     truffait     faits     stupéfaits     échauffées     gaffaient     échauffait     fieffée     chauffée     amphés     préfets     esbroufer     sous-préfets     mi-café     piaffaient     bluffée     fées     


    Les citations sur « apostrophé »

    1. Apostrophes était parfois rasoir, mais, croyez-moi, c'était involontaire. J'ai toujours considéré que le premier irrespect qu'on doit à la culture, surtout à la télévision, c'est l'humour - lequel a d'ailleurs fait de beaux enfants à la culture.

      Auteur : Bernard Pivot - Source : Le métier de lire


    2. Elle avait le souvenir d’une des diffusions de l’émission de Bernard Pivot, « Apostrophes », il y avait un an peut-être, dans laquelle il avait reçu cet écrivain, Maznef, ou un nom dans ce goût-là. Celui-ci avait prôné en toute impunité la pédophilie dans un programme littéraire, devant des millions de téléspectateurs. Tout cela existait, en pleine lumière qui plus est, elle le savait.

      Auteur : Franck Thilliez - Source : 1991 (2021)


    3. Plus d'accents, ni grave, ni aigu, ni circonflexe; plus d'apostrophe, de barre de t, de points sur les i: un jour j'ai changé ma façon d'écrire par défi esthétique, en supprimant tout ce qui obligeait ma main à revenir en arrière.

      Auteur : Serge Gainsbourg - Source : Pensées, provocs et autres volutes (2006)


    4. L'apostrophe, c'est la mitraille de l'éloquence.

      Auteur : Paul-Louis Courier - Source : Pamphlets


    5. Pour tuer une vipère, il faut l'apostropher en ces termes dès qu'on l'aperçoit: «Vipère, dis-moi quand se trouve Pâques, l'Ascension, la Toussaint et Noël?». Incapable de répondre, la vipère reste interdite. On en profite pour la tuer.

      Auteur : Pierre Canavaggio - Source : Dictionnaire des superstitions (1977)


    6. Tourner une idée comme une apostrophe.

      Auteur : Georg Christoph Lichtenberg - Source : Le miroir de l'âme


    7. Un jour d'inauguration devant Guernica, un touriste allemand apostrophe Picasso :
      - C'est vous qui avez fait ça ?
      Picasso, sans hésiter :
      - Non, c'est vous !


      Auteur : Jean Piat - Source : Vous n'aurez pas le dernier mot ! : Petite anthologie désinvolte des plus belles réparties


    8. J'accours et je vous vois étendu sur la place,
      Avec une apostrophe au milieu de la face.


      Auteur : Jean-François Regnard - Source : Les Folies amoureuses (1704), I, 2, Lisette


    9. Qui raisonne un homme ivre, apostrophe un absent.

      Auteur : Publius Syrus - Source : Sans référence


    10. Panem et circenses : Pas des nems, des nids d'hirondelles. Célèbre apostrophe de Mme Sans-Gène au cuisinier vietnamien de Fontainebleau qui lui servait de la viande le vendredi saint 1815.

      Auteur : Pierre Desproges - Source : Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis (1985)


    Les citations sur apostrophé renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot apostrophe en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « apostrophe »

    ApocaleApocalypseApocrypheApocryphitéApodictiqueApogéeApollonApollonien, ienneApolloniqueApologétiqueApologieApologisteApologueApoltronnir (s')AponévroseApophonieApophthegmeApophyseApoplectiqueApoplexieApostasieApostasierApostatApostèmeAposterApostilleApostillé, éeApostillerApostilleurApostolatApostoliqueApostoliserApostropheApostropherApostumeApostumerApothéoseApothéoserApothéotiqueApothicaireApothicairerieApôtreApozème

    Les mots débutant par apo  Les mots débutant par ap

    apocalypseapocalypsesapocalyptiqueapocalyptiquesapocopeapocrypheapocrypheapocryphesapocryphesapodictiqueapogéeapolitiqueapolitiqueapolitiquesapolitiquesapolitismeapollinaireapollineapollonapollonsapologétiqueapologétiqueapologétiquesapologieapologisteapologistesapologueaponévrosesaponévrotiqueapophtegmesapoplectiqueapoplectiqueapoplectiquesapoplectiquesapoplexieapoplexiesapoptoseapostasieapostasiéapostatapostatapostateapostatsapostatsapostéesapostilléeapostolatapostoliqueapostoliquesapostropha

    Les synonymes de « apostrophe»

    Les synonymes de apostrophé :

      1. interpellation
      2. appel
      3. invective
      4. sommation
      5. quolibet
      6. pointe
      7. pique
      8. plaisanterie
      9. raillerie
      10. huée

    synonymes de apostrophé

    Fréquence et usage du mot apostrophé dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « apostrophe » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot apostrophé dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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