La définition de Mander du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Mander
Nature : v. a.
Prononciation : man-dé
Etymologie : Provenç. mandar ; catal. manar ; espmandar ; ital. mandare ; du lat. mandare.

Voir les citations du mot ManderSignification du mot Mander


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de mander de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec mander pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Mander ?


La définition de Mander

Mander quelqu'un, lui donner avis ou ordre de venir.


Toutes les définitions de « mander »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

MANDER. v. tr.
Envoyer dire, faire savoir, par lettre ou par message. Je lui ai mandé cette nouvelle. Je lui ai mandé par un de ses amis ce qui s'était passé. Je lui ai mandé qu'il vînt. Je lui ai mandé de venir. Mander quelqu'un, Lui donner avis ou ordre de venir. On a mandé tous les parents. On a mandé le notaire. Il fut mandé chez le percepteur. Il vieillit.

Littré

MANDER (man-dé) v. a.
  • 1Mander quelqu'un, lui donner avis ou ordre de venir. Seigneur, César vous mande, et Maxime avec vous, Corneille, Cinna, I, 4. Seigneur, Félix vous mande au temple, Corneille, Poly. II, 5. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, La Fontaine, Fabl. VII, 7. Celui-ci [le roi lion] parmi chaque espèce Manda des médecins, La Fontaine, ib. VIII, 3.

    Il a mandé ses équipages, ses carrosses, ses chevaux, etc. il a donné ordre qu'on les lui envoyât.

  • 2Envoyer dire, faire savoir par lettre ou par message. On mande que le roi d'Angleterre est arrivé en Irlande, où il a été reçu avec transport, Sévigné, 536. Mandez-moi ce qu'il faut pour la nourriture et les ustensiles de ces pauvres femmes, Bossuet, Anne de Gonz. Il mande à ses agents dans la conférence qu'il n'est pas juste que la paix de la chrétienté soit retardée davantage à sa considération, Bossuet, Louis de Bourbon. Je vous écris, monseigneur, dès que j'ai quelque chose à vous mander?; alors mon c?ur et ma plume vont vite, Voltaire, Lett. Richelieu, 3 janv. 1757. On sait qu'il [Henri IV] mandait au duc de Sully que sa marmite était renversée, ses pourpoints percés par le coude, ses chemises trouées?; et c'était le plus grand roi de l'Europe qui écrivait ainsi?! Voltaire, Hist. parl. ch. 38.

    Je ne le lui ai point mandé, je le lui ai dit, phrase par laquelle on fait entendre qu'on n'a pas craint de dire en face à quelqu'un une chose fâcheuse.

  • 3Mander que, ordonner par une lettre (avec le subjonctif). Sur le point de partir, Rome, seigneur, me mande Que je vous fasse encor pour elle une demande, Corneille, Nicomède, II, 3.

    Mandons et ordonnons, premiers mots du mandement qui termine les actes publics faits ou rendus au nom du souverain.

  • 4Envoyer, en parlant d'une lettre, d'une nouvelle. J'ai vu Guitaut et sa femme?; ils vous aiment?; mandez-moi un petit mot pour eux, Sévigné, 16. Faites-moi mander simplement de vos nouvelles sans vous donner la peine d'écrire vous-même, Fénelon, t. III, p. 351.
  • 5Se mander, v. réfl. Être mandé, être transmis par lettre ou par message. Des choses qui ne se mandent pas par la poste.

HISTORIQUE

XIe s. Mandez [à] Carlon, al orguillus, al fier?, Ch. de Rol. III. Com faitement [de quelle façon] lui manderons nouvelles?? ib. CXXVI. Li reis vous mande que vous le secourez, ib. CXCV.

XIIe s. Marsille mande des Sarrazins la flor, Ronc. 39. Baron, dist Charles, je vous ai fait mander, ib. 157. Charles mande et commande que treü [nous] lui devon Sax. XXV. Quant Hurepois entendent que Charles au fier vis Leur a mandé tel mant, chascuns fu engramis [irrité], ib. XXVI. Li reis li a mandé qu'il seit prez l'endemain De respundre e de rendre sun acunte tut plain, Th. le mart. 33.

XIIIe s. Sire, li dus de Venise et li quens Looys de Blois, mes [mon] sires, et li autre baron qui sont dedens Constantinoble, vos mandent salut come à leur seigneur, Villehardouin, CXXIII. Ou païs ne remest maçon Ne pionnier qu'ele ne mant, la Rose, 3811. Lors li firent dire les deux mestre, que moult estoit hardi leur seigneur, quant il avoit osé mander au roy si dures paroles, Joinville, 259.

XIVe s. Aux reins est mandée une artere du cuer [c?ur] passant par le milieu du foie, H. de Mondeville, f° 29, verso.

XVe s. Ore est li temps qu'on ne fait que mander [appeler les hommes au service militaire]?; Mais li mandez destruisent leur contrée, Prennent, pillent quan qu'ils peulent trouver, Deschamps, Poésies mss. 275. S'il est gentilhomme, et le prince face sa mandée et son armée, si la dame veult, il ira, Les 15 joyes de mariage, p. 105.

XVIe s. À rien mander il ne faut pas de messager, Cotgrave ? À toile ordie Dieu mande le fil, Cotgrave ?

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Verbe - ancien français

mander \Prononciation ?\

  1. Demander, faire une demande.

Verbe - français

mander \m??.de\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Envoyer dire, faire savoir, par lettre ou par message.
    • Le vice-chancelier Maupeou manda Mme Calas et ses compagnons d'infortune; il leur annonça lui-même les dons du roi. (Athanase Coquerel fils, Jean Calas et sa famille: étude historique d'après les documents originaux, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1858, page 280)
    • Le duc m'avait fait tenir récemment un papier où il me mandait qu'il vivait parfaitement heureux à Londres avec quatre shillings six pence par jour. (Anatole France, L'Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 176)
    • Brusquement, je suis mandé chez Delcassé, ministre des Affaires étrangères dans les cabinets Brisson et Charles Dupuy, [?] (Joseph Caillaux, Mes Mémoires: (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  2. (Vieilli) Appeler, convoquer, inviter (quelqu'un) à venir, le demander, faire venir, demander à quelqu'un de venir.
    • « Ma chère fille, la présente est pour te dire que je suis bien bas ; notre voisin, maître Dentu, a pris la plume pour te mander de venir si tu peux. (Guy de Maupassant , Histoire d'une fille de ferme, dans La maison Tellier, 1891, réédition Le Livre de Poche, page 99)
    • ? On ferait peut-être bien de mander le médecin ; je serais content qu'il vînt une autre fois. (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Je vous ai mandé parce que j'aime bien connaître les adversaires avec lesquels je suis appelée à combattre. » (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 100)
  3. (En particulier) Donner l'avis ou l'ordre de venir.
    • Madame d'Albany ayant toujours partagé les profonds sentiments de haine qu'Alfieri fit si souvent éclater contre le nouvel ordre de choses en France, le gouvernement de ce pays ne manqua pas, dès qu'il devint maître de la Toscane (1807), d'inquiéter cette dame par une surveillance minutieuse, et finit par la mander à Paris. (Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, vol. 1, chez Michaud frères, 1811, art. « Albany (Louise-Marie-Caroline-Aloïse, comtesse d') », page 133)
    • La commission de permanence s'émut : elle décida de mander le ministre de la Guerre, le général d'HAUTPOUL qui minimisa l'affaire mais fit porter le chapeau si l'on peut dire au général CHANGARNlER qui de ce fait rompit toute relation avec le président, le 7 octobre 1850. (Jean-Pierre Collignon, La médaille française et l'histoire de la Guerre de 1870-1871, Musées de Charleville-Mézières, 1995, page 21)
    • Un jour, le roi manda son conseil pour délibérer au sujet de Trang Quynh. Trang Quynh, leur dit-il, est un homme félon ; il fait chaque jour cent choses qui montrent son mépris pour mon autorité ; il faut le faire périr. Tous les membres du conseil approuvèrent. Le roi alors manda le chef du service de la bouche et lui ordonna de préparer des mets empoisonnés pour Trang Quynh. (Le Courrier du Vietnam, Trang Quynh, le malin (suite et fin), lecourrier.vn, 17 octobre 2020)
  4. (Poésie) (Figuré) Envoyer quelqu'un demander quelque chose.
    • Ils en mandent une bulle,
      Loin des jours et des années,
      Vers la surface où circule
      L'océane destinée.
      (Jules Supervielle, Gravitations, page 181, © 1925, Gallimard, 1988)
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Trésor de la Langue Française informatisé


MANDER, verbe trans.

Littéraire
A.? Mander qqc. à qqn
1.
a) Faire savoir, faire connaître quelque chose à quelqu'un par lettre ou par message. «Pétain résiste», nous mandait en langage convenu la femme d'un de nos camarades, rédactrice dans un ministère (Ambrière,Gdes vac., 1946, p. 132).Quand j'eus pris connaissance de la communication qui lui avait été faite, je lui mandai aussitôt: «Je vous réitère les ordres que je vous ai donnés (...)» (De Gaulle,Mém. guerre, 1959, p. 194):
1. Libre à vous de renoncer à ce que vous appeliez une passion bien heureuse: vous m'avez trop blessée pour que je puisse vous mander autre chose que mon étonnement d'une conduite qui n'est pas digne du prince charmant que j'ai cru plus noble encore de coeur que de race. Péladan,Vice supr., 1884, p. 163.
? Mander + inf.Je viens enfin de recevoir des nouvelles de mon agent de Londres. Il me mande avoir fait honneur à tous mes billets (Las Cases,Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 626).
? [L'obj. dir. est une prop. introd. par que dont le verbe est à l'ind.] Faire savoir à quelqu'un que. Dépêche de Daudet, qui me mande qu'on a crié hier soir: «À bas Vitu!» (Goncourt,Journal, 1888, p. 882).Je reçus une invitation d'un paysan poète, qui me mandait qu'il venait de construire une petite isba pour y écrire (Du Bos,Journal, 1925, p. 285):
2. Enfin l'agence Associated Press mande de Tokyo que la décision de M. Yoshida d'ignorer la Chine communiste soulève de vives critiques. Le Monde, 19 janv. 1952, p. 3, col. 3.
b) Faire parvenir, envoyer quelque chose à quelqu'un. Je n'ai pu vous mander par la poste ce que vous avez dû deviner (Staël,Lettres L. de Narbonne, 1794, p. 281).
2. Mander à qqn de + inf.Faire dire à quelqu'un de (faire quelque chose). Il envoya à sa mère de magnifiques présents, mais il lui manda de ne pas se mêler du gouvernement (Bern. de St-P.,Harm. nat., 1814, p. 286).Je lui enjoignis de me tenir au courant de tout et de ne pas manquer de me mander de revenir, en cas qu'il eût affaire de moi (Chateaubr.,Mém., t. 2, 1848, p. 211):
3. ... elle alla trouver le maître d'école qui la fit asseoir et lut: «Ma chère fille, la présente est pour te dire que je suis bien bas; notre voisin, maître Dentu, a pris la plume pour te mander de venir si tu peux (...)». Maupass.,Contes et nouv., t. 1, Hist. fille de ferme, 1881, p. 29.
3. Mander que + subj.Ordonner que. Monseigneur, dit-il, le Roi vous mande que vous veniez devers lui sans délai (Barante,Hist. ducs Bourg., t. 2, 1821-24, p. 418).Apollon: Et je mande qu'ici même il se présente pour recevoir purification (Claudel,Euménides, 1920, i, p. 956).
B. ? Mander qqn.Faire venir quelqu'un, lui donner avis ou ordre de venir. Synon. appeler, convoquer.Mander le médecin. M. de Ruyasan requit le président de mander deux chimistes et deux naturalistes, et de soumettre les épingles à leur analyse (Balzac,Annette, t. 4, 1824, p. 68).J'adopte l'attitude du malade qui, en désespoir de cause, mande un charlatan sous prétexte qu'on ne risque rien à essayer (G. Marcel,Journal, 1923, p. 287):
4. Il eut une crise de rhumatismes et il en fut d'abord heureux. Il manda son fils, qui pêchait en Sologne, et se réjouissait de se montrer à lui amoindri. Giraudoux,Bella, 1926, p. 117.
REM.
Mandeur, subst. masc.,hist. Le corps municipal [de Valence] se composa de Syndics et Conseillers, communément appelés Consuls, d'un secrétaire et d'un Mandeur, officier chargé de faire les commandements de service pour la garde urbaine (Thierry,Tiers État, 1853, p. 354).
Prononc. et Orth.: [m? ?de], (il) mande [m? ?:d]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin xes. «demander, commander» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 124); 2emoitié xes. «faire tenir une instruction (un ordre à quelqu'un)» (St Léger, éd. J. Linskill, 87); 2. 2emoitié xes. «faire venir» (ibid., 43); ca 1100 «faire venir quelqu'un par un ordre écrit, ou oral» (Roland, éd. J. Bédier, 2614 et 3699); 3. ca 1100 «faire savoir par un messager» (Roland, 28). Du lat. mandare «donner en mission», bien que ce terme soit surtout de la lang. écrite, également att. en lat. tardif aux sens de «envoyer demander, faire demander» (492-496 ds Nierm.), «faire savoir par message» (643, ibid.); cf. dès le xiies. au sens de «commander, donner l'ordre» l'esp. mandar (ds Al.), l'ital. mandare (ds Batt.), l'a. prov. mandar ds Rayn. et l'emploi usuel de ce terme au sens de «envoyer» dans la vallée du Rhône (v. FEW t. 6, 1, p. 148b et Mistral), également att. en a. prov. mandar (fin xiies. ds Levy Prov.), a. fr. mander dans le domaine méd. (1314 Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, 457; v. aussi Gdf.), m. fr. (1534 Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, p. 42), ital. mandare (1574 ds Batt.), esp. mandar (xvies. ds Al.), sens que connaît déjà le lat.: mandare «envoyer» ca 840 ds Nov. Gloss., v. aussi Blaise Latin. Med. Aev. et Nierm. Fréq. abs. littér.: 848. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2740, b) 959; xxes.: a) 642, b) 365.

MANDER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Fin xes. «demander, commander» (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 124); 2emoitié xes. «faire tenir une instruction (un ordre à quelqu'un)» (St Léger, éd. J. Linskill, 87); 2. 2emoitié xes. «faire venir» (ibid., 43); ca 1100 «faire venir quelqu'un par un ordre écrit, ou oral» (Roland, éd. J. Bédier, 2614 et 3699); 3. ca 1100 «faire savoir par un messager» (Roland, 28). Du lat. mandare «donner en mission», bien que ce terme soit surtout de la lang. écrite, également att. en lat. tardif aux sens de «envoyer demander, faire demander» (492-496 ds Nierm.), «faire savoir par message» (643, ibid.); cf. dès le xiies. au sens de «commander, donner l'ordre» l'esp. mandar (ds Al.), l'ital. mandare (ds Batt.), l'a. prov. mandar ds Rayn. et l'emploi usuel de ce terme au sens de «envoyer» dans la vallée du Rhône (v. FEW t. 6, 1, p. 148b et Mistral), également att. en a. prov. mandar (fin xiies. ds Levy Prov.), a. fr. mander dans le domaine méd. (1314 Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, 457; v. aussi Gdf.), m. fr. (1534 Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, p. 42), ital. mandare (1574 ds Batt.), esp. mandar (xvies. ds Al.), sens que connaît déjà le lat.: mandare «envoyer» ca 840 ds Nov. Gloss., v. aussi Blaise Latin. Med. Aev. et Nierm.

Mander au Scrabble


Le mot mander vaut 8 points au Scrabble.

mander

Informations sur le mot mander - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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mander

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Mots du jour


Figurer     Fonceau     Émondeur, euse     Respiration     Débit     Pairie     Suroffrir     Reharceler     Refus     Isthmique     

Les citations avec le mot Mander


  1. Notre théâtre ne va jamais jusqu'à se demander si ce système social et moral ne serait par hasard pas inique.
    Or je dis que l'état social actuel est inique et bon à détruire.


    Auteur : Antonin Artaud - Source : Le Théâtre et son double (1938), Ma mise en scène et la métaphysique


  2. Ma formule pour la grandeur de l'homme, c'est Amor fati. Il ne faut rien demander d'autre, ni dans le passé ni dans l'avenir, pour toute éternité.

    Auteur : Friedrich Wilhelm Nietzsche - Source : Ecce homo (1888)


  3. De ce qu'à moi, ou à tout le monde, il semble ainsi, il ne s'ensuit pas qu'il en est ainsi. Mais ce que l'on peut fort bien se demander, c'est s'il y a sens à en douter.

    Auteur : Ludwig Wittgenstein - Source : Sans référence


  4. Quand on sait que l'industrie alimentaire française utilise, bon an mal an, de 100 à 150 tonnes de colorants chimiques, il y a de quoi se demander si tout ce qui est appétissant est vraiment comestible.

    Auteur : Maurice Denuzière - Source : Et pourtant elle tourne (1998)


  5. A qui demanderai-je un souvenir de celle qui est partie? Ce qu'a murmuré la brise, avec la brise s'est enfui.

    Auteur : Chams al-Din Muhammad Hafiz - Source : Les Ghazels


  6. Un jour, Chevènement demandera l'autonomie du Territoire de Belfort.

    Auteur : Laurent Ruquier - Source : Vu à la radio (2001)


  7. Nous pourrons commander sans contradiction à toute la Grece.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Pyrrhus, 30


  8. ... comme tous les hommes, il était beaucoup plus éloquent pour demander que pour remercier.

    Auteur : Prosper Mérimée - Source : La Double Méprise, 12


  9. Se demander ce qui aurait changé si l'on n'était pas né. Réfléchir longuement. Conclure que le supermarché du coin aurait eu un chiffre d'affaire légèrement inférieur.

    Auteur : Denis Langlois - Source : N'avouez jamais, on pourrait vous croire, Voix d'encre n° 34 (mars 2006)


  10. C'est ça la vie. La vie, c'est se demander tout le temps, ça va arriver quand? Parce que si ça fait très, très longtemps que ce n'est pas arrivé, vous savez que vous êtes sacrément redevable.

    Auteur : Linwood Barclay - Source : Cette nuit-là (2007)


  11. Il ne faut pas demander que les événements arrivent comme tu le veux, mais il faut les vouloir comme ils arrivent; ainsi ta vie sera heureuse.

    Auteur : Epictète - Source : Manuel


  12. Que pouvons-nous demander de plus que d'être heureux un instant?

    Auteur : Milan Kundera - Source : Jacques et son maître


  13. La plénitude de l'amour du prochain, c'est simplement d'être capable de lui demander : «Quel est ton tourment ?»

    Auteur : Simone Weil - Source : Attente de Dieu (1942)


  14. Nos évêques viennent de demander au roi que les enfants des protestants soient déclarés bâtards, et que les voeux monastiques puissent se faire à seize ans.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre au roi de Prusse, 15 décembre 1775


  15. Triste amour, que celui qu'on peut commander ou décommander à volonté!

    Auteur : Paul de Kock - Source : Le Cocu (1832)


  16. Avant de demander la main d'une jeune fille, regarder-la manger des artichauts.

    Auteur : Louis Teissier du Cros - Source : L'amour, les femmes et nous


  17. L'homme qui n'aime plus peut demander à l'amitié de masquer le vide que l'amour a laissé dans son coeur ; mais, tant qu'il aime, heureux, il n'a pas besoin d'elle malheureux, elle est impuissante à le consoler.

    Auteur : Eugène Marbeau - Source : Remarques et pensées (1901)


  18. Il serait peut-être bon, il serait peut-être temps de se demander si la perfection n'est pas dans l'enfance, si l'adulte n'est pas qu'un enfant qui a commencé à pourrir...

    Auteur : René Barjavel - Source : La Nuit des temps (1968)


  19. Les limites de son rôle dérivent de la nature de ses vertus. Et ces vertus, c’est encore aux lectures d’enfance que je vais aller demander en quoi elles consistent. Ce livre que vous m’avez vu tout à l’heure lire au coin du feu dans la salle à manger, dans ma chambre au fond du fauteuil revêtu d’un appuie-tête au crochet, et pendant les belles heures de l’après-midi, sous les noisetiers et les aubépines du parc, où tous les souffles des champs infinis venaient de si loin jouer silencieusement auprès de moi, tendant sans mot dire à mes narines distraites l’odeur des trèfles et des sainfoins sur lesquels mes yeux fatigués se levaient parfois, ce livre, comme vos yeux en se penchant vers lui ne pourraient déchiffrer son titre à vingt ans de distance, ma mémoire, dont la vue est plus appropriée à ce genre de perceptions, va vous dire quel il était « le Capitaine Fracasse », de Théophile Gautier. J’en aimais par-dessus tout deux ou trois phrases qui m’apparaissaient comme les plus originales et les plus belles de l’ouvrage.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Sur la lecture


  20. Il ne faut jamais perdre de vue que le voyageur est un corps étranger. Ne rien solliciter, ne rien demander. Etre silencieux et paisible.

    Auteur : Olivier de Kersauson - Source : Ocean's Songs (2008)


  21. Ils demandèrent la sagesse: - C'est un trésor qui n'embarrasse point.

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Fables (1668 à 1694), Livre septième, V, les Souhaits


  22. Je crois que l'enfant est vraiment le héros philosophique par excellence. C'est-à-dire que qu'est-ce que c'est, être philosophe? C'est s'étonner, poser des questions, s'émerveiller, demander des explications.

    Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt - Source : Contact, l'encyclopédie de la création (Emission de TV canadienne), septembre 2005.


  23. Devant un livre, nous ne devons pas nous demander ce qu'il dit mais ce qu'il veut dire.

    Auteur : Umberto Eco - Source : Le nom de la Rose (1980)


  24. Quelque riche que soit devenue l'Eglise, elle n'a pas pour cela cessé d'être humble, et, pour montrer cette humilité, elle ne laisse jamais passer une occasion de demander l'aumône.

    Auteur : Alphonse Karr - Source : Les Guêpes (quatrième série), Mars 1843


  25. Georges est mort. Je demandai: «Quand?, Comment?» j'allais demander: «Pourquoi?».

    Auteur : Jean Joubert - Source : Les Sabots rouges (1979)


Les citations du Littré sur Mander


  1. Ne fait icy à demander s'il fut bien empressant à l'entour de ceux qu'il sçavoit avoir envers ledit seigneur plus grand et favorable accez, pour luy ayder et tenir main à impetrer son congé

    Auteur : M. DU BELLAY - Source : 405


  2. Quelques uns des soudards, en se mocquant, demanderent au herault, si, pour la venue d'une cappette et d'un baston de Lacedaemone, les Syracusains se sentoient si fortifiez qu'ils en deussent avoir les Atheniens en mespris

    Auteur : AMYOT - Source : Nicias, 34


  3. Bernart, à vous veuil demander De deux choses la plus vaillant, Prouesse que tant oi [j'entends] louer, Ou largesse qu'on aime tant

    Auteur : LE COMTE DE BRETAGNE - Source : Romancero, p. 160


  4. Voyageur fatigué qui reviens sur nos plages Demander à tes champs leurs antiques ombrages, à ton coeur ses premiers amours ; Que de jours ont passé sur ces chères empreintes !

    Auteur : LAMART. - Source : Harm. III, 4


  5. Il ne me laissoit qu'à la desrobée gourmander [lire avidement] ces livres

    Auteur : MONT. - Source : I, 197


  6. Nos évêques viennent de demander au roi que les enfants des protestants soient déclarés bâtards, et que les voeux monastiques puissent se faire à seize ans

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Lett. au roi de Pr. 15 déc. 1775


  7. Pourquoi le temps vous est-il donné, que pour demander à Dieu qu'il oublie vos crimes ?

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Prière 1


  8. Ce que les Turcs appellent timar est une sorte de bénéfice militaire en fonds de terre, que l'on peut assimiler aux commanderies de Malte et de l'ordre teutonique

    Auteur : SILV. DE SACY - Source : Instit. Mém. hist. et litt. anc. t. I, p. 82


  9. Vous voyez le fils d'un roi qui est réduit à demander la servitude comme son unique ressource

    Auteur : FÉN. - Source : ib. IV


  10. Rameau, qui fut chargé des changements indiqués par Mme de la Poplinière, m'envoya demander l'ouverture de mon grand opéra, pour la substituer à celle que je venais de faire ; heureusement je sentis le croc-en-jambe, et je la refusai

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Conf. VII


  11. Lorsque j'allai demander à l'archevêque de vouloir bien obtenir pour moi ce qu'on appelle un démissoire pour recevoir les ordres de sa main

    Auteur : MARMONTEL - Source : Mém. II


  12. Ces chefs fiers et du même âge, compagnons de guerre.... n'étaient guère propres à se commander l'un à l'autre

    Auteur : SÉGUR - Source : Hist. de Nap. VI, 16


  13. Mon ami, je t'en prie, depeche les moi, je te paierai à tes mots [ce que tu me demanderas]

    Auteur : DESPÉR. - Source : Contes, XXV


  14. Et vous dis que peintres y eurent trop bien leur temps ; ils gagnerent ce que demander vouloient, encore n'en pouvoit on recouvrer

    Auteur : Jean Froissard - Source : II, III, 36


  15. Le roi d'Espagne fit venir de Flandre le comte de Serclaës pour y commander ses troupes sous lui, que le roi gracieusa fort en passant

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 126, 137


  16. Davantage, il y en eut de la cour propre, tant hommes que femmes, qui quelquefois desrobent des paroles du cabinet, qui manderent à leurs parens et amis que....

    Auteur : LANOUE - Source : p. 636


  17. Si tu sens que tes ennemis Viengne, prie tous tes amis Et fait tantost ton mandement.... Mais garde le contremander : Car li contremant du royaume Ont fait ardoir maint toit de chaume

    Auteur : MACHAULT - Source : p. 108


  18. Cinquante maîtres des requêtes déclarèrent d'une voix unanime toute la famille Calas innocente, et la recommandèrent à l'équité bienfaisante du roi

    Auteur : Voltaire - Source : Comment. oeuv. aut. Hen.


  19. Je vous manderai toutes mes actions ; j'aime que vous aimiez ces pauvretés ; cela me rapproche de vous

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 13 déc. 1688


  20. Le duc a trois queux pour sa bouche, chascun compté par quatre moys ; et doibt le queux en sa cuisine commander, ordonner, et estre obey, et doibt avoir une chaiere en tel lieu, qu'il puist veoir et congnoistre tout ce que l'on faict en la dicte cuisine, et doibt avoir en sa main une grande louche de bois qui luy sert à deux fins, l'une pour assayer potaige et brouet, et l'autre pour chasser les enfans hors de la cuisine et ferir si besoing est

    Auteur : DE LABORDE - Source : Émaux, p. 369


  21. Et tous trois, signalés par d'illustres effets, Savent servir en guerre et commander en paix

    Auteur : ROTROU - Source : Bélis. XI, 7


  22. Demander raison [d'un fait offensant]

    Auteur : MONT. - Source : I, 38


  23. Ils avoient des medecins atiltrez, qui ne failloient de leur mander l'yssue de leurs patients, quand ils estoient d'estoffe

    Auteur : CARL. - Source : II, 10


  24. Ung marchant, lequel luy estoit venu demander ung congé pour tirer une quantité de vin de Gascongne sans rien payer

    Auteur : COMM. - Source : IV, 10


  25. Ce regard continuel à Dieu [d'un malade], et cette unique et adorable prière à Jésus-Christ, de lui demander miséricorde par son sang précieux

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 19 déc. 1688




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 16h38










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