La définition de Veille du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Veille
Nature : s. f.
Prononciation : vè-ll', ll mouillées, et non vè-ye
Etymologie : Provenç. velha ; catal. veilla ; espagn. vela ; portug. vigia ; ital. veglia ; d'une forme viglia, contractée de vigilia (voy. ).

Voir les citations du mot VeilleSignification du mot Veille


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de veille de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec veille pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Veille ?


La définition de Veille

Absence de sommeil pendant le temps destiné au sommeil. Il a souffert une longue veille cette nuit. Une veille prolongée.


Toutes les définitions de « veille »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

VEILLE. n. f.
État du corps de l'homme ou de l'animal, dans lequel les sens sont en action, par opposition à Sommeil. État de veille. Certains actes accomplis dans le sommeil ne peuvent pas se reproduire pendant la veille. Être entre la veille et le sommeil, N'être ni tout à fait éveillé ni tout à fait endormi.

VEILLE signifie aussi Action de veiller volontairement dans le temps habituellement consacré au sommeil. Une veille prolongée bien avant dans la nuit. Les longues veilles continuelles l'ont abattu. Les veilles fréquentes altèrent la santé. La veille des armes, Ancienne cérémonie qui consistait, pour celui qui devait être armé chevalier, à passer la nuit à veiller dans une chapelle où étaient les armes dont il devait être revêtu le jour suivant. Faire la veille des armes. On dit plutôt aujourd'hui Veillée des armes.

VEILLE se dit particulièrement d'une Garde qui se fait pendant la nuit. C'est votre tour de veille.

VEILLES, au pluriel, se dit figurément de la Grande et longue application qu'on donne à l'étude, aux productions de l'esprit ou aux grandes affaires, le plus souvent au détriment du sommeil. Doctes, savantes veilles. Consacrer ses veilles à un ouvrage. C'est le fruit de ses veilles.

VEILLE désigne aussi Une certaine partie de la nuit, dans la division qu'en faisaient les anciens. Les Romains distribuaient la nuit en quatre veilles. La première, la seconde veille. Il désigne encore le Jour qui précède un jour déterminé. La veille de Pâques, de Noël, des Rois. J'arrivai la veille de son départ. Il écrivit cette lettre la veille de sa mort. Le jour étant pris, on commença dès la veille à se préparer. Il désigne, par extension, l'Époque immédiatement antérieure. À la veille de la Révolution. Un républicain de la veille. Être à la veille de, Être sur le point de. Nous sommes à la veille de voir de grandes choses. Il est à la veille de sa ruine.

Littré

VEILLE (vè-ll', ll mouillées, et non vè-ye) s. f.
  • 1Absence de sommeil pendant le temps destiné au sommeil. Il a souffert une longue veille cette nuit. Une veille prolongée. Sa vie à son déclin, s'est éteinte, pareille Au flambeau, compagnon de la savante veille, Lorsque, toute la nuit en silence allumé, Aux feux du jour naissant il s'éteint consumé, P. Lebrun, Bonh. de l'étude.

    Il s'emploie plus ordinairement au pluriel. J'ai su lui préparer des craintes et des veilles, Racine, Bajaz. I, 1. Ces veilles que les savants et les poëtes même ont tant de soin de faire valoir, prises dans le sens le plus littéral, ne sont pas des veilles en comparaison de celles qui se font en plein air et en toutes saisons pour étudier le ciel, Fontenelle, Maraldi. Ils [les pharisiens] faisaient de longues veilles, et se refusaient jusqu'au sommeil nécessaire, Diderot, Opin. des anc. Phil. (Juifs)

    Lit de veille, lit portatif qu'on établit le soir dans la chambre d'une personne qui veut avoir quelqu'un auprès d'elle pendant la nuit.

    Chandelle de veille, chandelle assez longue pour durer toute la nuit. Bougie de veille, très petite bougie, qui néanmoins dure toute la nuit au moyen d'une mèche très fine. Mortier de veille, gros morceau de cire avec une mèche allumée au milieu pour éclairer une chambre pendant toute la nuit. Ces dénominations ont vieilli.

  • 2État de l'économie animale dans lequel les impressions venues soit du dehors, soit du dedans, sont perçues et contrôlées par les sens et par la pensée, et où il est possible d'agir volontairement. Il est très ordinaire que dans ses rêves on voie des morts? si on les a vus pendant le sommeil, pourquoi ne les verra-t-on pendant la veille?? Voltaire, Dict. phil. Enchantement. Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille?; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie, Chénier, La jeune captive.

    On dit dans le même sens?: état de veille.

    Être entre la veille et le sommeil, n'être ni tout à fait éveillé, ni tout à fait endormi. Entre la veille et le sommeil profond nous pouvons distinguer deux états mitoyens?, Condillac, Traité sens. II, 11.

    Veille des plantes, temps pendant lequel les fleurs, les feuilles qui présentent le phénomène du sommeil, restent ouvertes ou étalées.

  • 3Garde qui se fait pendant la nuit. Les veilles cesseront au sommet de nos tours, Malherbe, II, 1. Les chars, les royales merveilles, Des gardes les nocturnes veilles, Tout a fui, Chénier, Versailles.

    La veille des armes, nuit que celui qui allait être fait chevalier passait auprès de ses armes dans une chapelle. Ignace fit la veille des armes et s'arma chevalier de la Vierge, Voltaire, M?urs, 139.

  • 4Partie de la nuit selon la division qu'en faisaient les anciens Romains. La nuit était divisée en quatre veilles. Vers la quatrième veille de la nuit, il [Jésus] vint à eux, marchant sur la mer, Sacy, Bible, Évang. St Marc, VI, 48.
  • 5Il se dit quelquefois pour veillée. Avec raison vous méprisez nos veilles, Nos vieux récits et nos chants si grossiers, Béranger, Nostalg.
  • 6 Au plur. Fig. Longue et forte application à l'étude, aux productions de l'esprit, aux affaires. ?Tant de rares esprits Qui t'ont choisi pour but de leurs savantes veilles, Chapelain, Ode au card. de Richelieu. Aristote a consacré des veilles au théâtre, Molière, Tart. Préface. Oui, je sais qu'entre ceux qui t'adressent leurs veilles, Parmi les Pelletiers on compte des Corneilles, Boileau, Disc. au roi. ?Le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles?, Boileau, Épît. VII. Des veilles, des travaux un faible c?ur s'étonne, Rousseau J.-B. Ode au comte de Luc.
  • 7Le jour qui précède celui dont il est question (ainsi dit probablement, parce que la veille des fêtes, dans l'ancienne Église, était employée on veilles et prières). Où j'étais résolu, faisant autant que trois, De boire et de manger comme aux veilles des Rois, Régnier, Sat. X. Elle [une petite fille] nous vient d'assurer que le lendemain de la veille de Pâques était un mardi, puis elle s'est reprise et a dit?: c'est un lundi, Ch. Sévigné, dans SÉV. 15 déc. 1675. Je viens de retrouver dans mes paperasses une lettre de la main de Locke, écrite la veille de sa mort à milady Peterboroug?; elle est d'un philosophe aimable, Voltaire, Lett. d'Alembert, 4 sept. 1769. Je suis sûre, moi, que le jour du départ serait la veille des larmes, Beaumarchais, Mar. de Figaro, II, 19. Rosette?: Adieu. - Arlequin [qui doit se marier avec elle le lendemain]?: Ma bonne amie, n'oubliez pas que c'est aujourd'hui la veille de demain?! Florian, les Jumeaux de Bergame, 3.

    Fig. Se faire poissonnier la veille de Pâques, voy. PÂQUES, n° 2. À la veille de, au jour qui précède celui dont il s'agit?: à la veille d'un si grand jour [la bataille de Rocroi], il est tranquille, Bossuet, Louis de Bourbon.

    Fig. À la veille de, sur le point de. Ce fut un grand bonheur pour moi de recevoir votre lettre devant que de partir de Bruxelles, et de recevoir tant de consolation à la veille d'avoir tant de peine, Voiture, Lett. 20. On est à la veille de nous apprendre de grandes nouvelles?; le c?ur bat en attendant, Sévigné, 144. Non, je ne m'accoutume point à voir le nom de Noailles à la veille d'une disgrâce, Maintenon, Lett. au duc de Noailles, 15 nov. 1712. Henri Howard, qui est à la veille d'être le premier duc d'Angleterre, Hamilton, Gram. 7.

  • 8 Terme de marine. Ancre de veille ou en veille, ancre préparée afin de la pouvoir lancer à la mer en cas de besoin.

    Câble de veille, celui qui est étalingué à l'ancre de veille.

    En veille ou à la veille, se dit en parlant d'un objet qui paraît hors de l'eau ou qui surnage.


HISTORIQUE

XIIe s. Li jurs del noel fu cel an par vendresdi?; Et li jurs de la veille refu par un juesdi, Th. le mart. 175. Les mesfaiz e la perte des mesfaiz amender, En veilles e en plur e en mult jeüner, ib. 81.

XIIIe s. La veille de la feste Saint Martin vindrent devant Jadres en Esclavoine, Villehardouin, XLIV. L'en se saine [signe] parmi la vile De mes merveilles?; On les doit bien conter aux veilles?; Il n'y a nulles lor pareilles, Ce n'est pas doute, Rutebeuf, 11. M'a mis mout en veille, Por m'amie mout sospir, cité dans COUSSEMAKER, l'Art harmonique, p. 242.

XIVe s. La ville de Saint Crist, où l'en a accoustumé faire veilles de sainte Juille entre aucuns varlez?, Du Cange, vigilia.

XVIe s. Les veilles, les jeusnes, les haires, Montaigne, I, 228.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Encyclopédie, 1re édition

VEILLE, s. f. (Physiolog.) dans l'économie animale, état du corps humain dans lequel les actions des sens internes & externes, & des muscles peuvent se faire facilement, sans trouver aucune résistance. Je suis sûr que je veille lorsque mes yeux ouverts apperçoivent les corps qui m'environnent ; car mes yeux voyent confusément quand j'ai envie de dormir, & je ne vois plus rien quand je dors. Je veille si j'entends les sons qui sont à la portée de mon oreille ; je dors si je ne les entends pas. Je veille lorsque je marche ou je parle à volonté ; je veille lorsque mon cerveau est dans cette disposition physique, au moyen de laquelle les impressions externes appliquées à mes organes excitent certaines pensées. Je veille enfin lorsque le principe moteur des muscles, au moindre changement du principe pensant, est prêt à être déterminé vers les muscles, quoique souvent il n'y coule point actuellement.

Veille, (Antiq. rom.) vigilia, partie de la nuit. Les Romains divisoient la nuit en quatre parties égales. La premiere commençoit ordinairement depuis six heures du soir jusqu'à neuf ; la seconde depuis neuf jusqu'à minuit ; la troisieme depuis minuit jusqu'à trois heures du matin ; la quatrieme depuis trois heures jusqu'à six. La même chose se pratiquoit dans les villes de guerre, & par-tout où il y avoit des garnisons. (D. J.)

Veille, (Hist. ecclés.) on appelle veille le jour qui précede la fête de quelque saint. Ce nom signifioit autrefois non pas le jour, mais la nuit pendant laquelle les Chrétiens veilloient sur les tombeaux des martyrs, en chantant des hymnes à l'honneur de ceux dont on devoit solemniser la fête le lendemain. On appella ces sortes de veilles, natalitiæ, non par rapport au jour de la naissance, mais par rapport à une autre vie plus heureuse que celle qu'ils avoient perdue.

Plusieurs savans croyent qu'on commença les veilles dans le second siecle de l'église, & que ce fut pour célébrer le martyre de S. Polycarpe, évêque de Smyrne ; mais cette époque est fort contestée, & véritablement il est difficile de la fixer : ce qu'il y a de plus vrai, est que c'étoit sur le tombeau des martyrs que l'on solemnisoit la veille du jour du martyre du saint que l'on invoquoit.

On avoit accoutumé de publier la fête des martyrs que l'on devoit célébrer : cette publication se faisoit secretement dans les tems de persécution par un homme préposé pour cette fonction, & que l'on appelloit cursor. C'étoit principalement pendant la nuit que les assemblées se faisoient, comme nous l'apprenons de Tertullien & de Clément d'Alexandrie ; on éclairoit les lieux d'assemblée par le moyen des cierges & d'autres matieres qui produisoient une lumiere suffisante pour suppléer au défaut du jour.

Il est aisé de comprendre que dans la suite des tems cette pratique religieuse tomba dans plusieurs abus, & le scandale devint si public, que dans le septieme siecle on défendit les veilles nocturnes : ce qui fut confirmé par plusieurs conciles généraux & par des synodes particuliers. (D. J.)

Veille des armes la, (Hist. de la Chevaler.) ancienne cérémonie, qui consistoit en ce que la veille que quelqu'un devoit être fait chevalier, il passoit la nuit à veiller dans une chapelle où étoient les armes dont il devoit être armé le lendemain ; & en ce sens on disoit, faire la veille des armes. Voyez l'hist. de la Chevalerie par M. de Sainte-Palaye. (D. J.)

Veille-la-drisse, (Marine.) commandement de se tenir prêt à amener les huniers.

Veille-l'écoute-de-hune, (Marine.) commandement de tenir l'écoute de hune prête à être larguée.

Veille-les-huniers, (Marine.) c'est la même chose que veille-les-drisses. Voyez Veille-la-drisse.

Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

Wiktionnaire


Nom commun - français

veille \v?j\ féminin

  1. État du corps de l'homme ou de l'animal, dans lequel les sens sont en action.
    • État de veille.
    • Certains actes accomplis dans le sommeil ne peuvent pas se reproduire pendant la veille.
  2. Action de veiller volontairement dans le temps habituellement consacré au sommeil.
    • Le café noir très fort qu'il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s'endormir. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Il ne dut qu'à ses réflexes, pourtant émoussés par sa nuit de veille, de ne pas être emporté par la tourmente. (Pierre Bordage, Wang ? I. Les portes d'Occident, « J'ai Lu », 1997, p. 42.)
  3. (Spécialement) Veillée.
    • Finis les feux de la veille et les longues parlottes des jours de neige et de frimas, des jours de prison et d'ennui : les pissenlits pointaient; [?]. (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 16)
  4. (Militaire) Sentinelle, garde qui se fait pendant la nuit.
    • Toutes les précautions furent prises, la veille doublée, la machine prévenue et des espars disposés sur le pont. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • C'est votre tour de veille.
  5. (Technologie) État d'un dispositif technologique intermédiaire entre l'arrêt complet et le mode de fonctionnement normal, dans lequel la plupart des fonctions sont désactivées afin de diminuer la consommation énergétique.
    • être en état de veille
    • mettre en veille, activer la mise en veille
  6. (Au pluriel) (Figuré) Grande et longue application qu'on donne à l'étude, aux productions de l'esprit ou aux grandes affaires, le plus souvent au détriment du sommeil.
    • Doctes, savantes veilles. ? Consacrer ses veilles à un ouvrage. ? C'est le fruit de ses veilles.
  7. (Antiquité) Une certaine partie de la nuit, dans la division qu'en faisaient les anciens.
    • Les romains distribuaient la nuit en quatre veilles. ? La première, la seconde veille.
  8. Jour qui précède un jour déterminé.
    • La veille de ce mercredi 12 juin, mon ami Maurice Andin, assistant à la Faculté des Sciences d'Alger, avait été arrêté à son domicile et la police y avait laissé un inspecteur. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Une petite pluie mince et tenace dégoulinait sans arrêt depuis la veille et les passants, recroquevillés sous leurs riflards, [?], lui fournissaient l'impression vague de spectres titubants. (Victor Méric, Les Compagnons de l'Escopette, Éditions de l'Épi, Paris, 1930, page 9)
    • [?] il remarqua que la porte de dehors n'était fermée qu'au loquet alors que, la veille au soir, il était sûr d'avoir poussé le verrou. (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu'à midi. (Alain Derville, Saint-Omer: des origines au début du XIVe siècle, page 189, Presses Univ. Septentrion, 1995)
    • Si vous préparez la crème anglaise la veille, elle n'en sera que plus parfumée et plus savoureuse. (Valérie Lhomme, Soupes & veloutés, Larousse, 2011)
  9. (Par extension) Époque immédiatement antérieure.
    • La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), p.240, Bloud & Barral, 1883)
    • Mais aussi parce que nous nous trouvons à la veille d'une tragédie. L'angoisse monte, celle de perdre nos proches, ou simplement celle de mourir. (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
  10. Activité qui consiste à étudier des informations stratégiques pour permettre d'anticiper des évènements.
    • Sa mission au sein de l'entreprise consiste à réaliser une veille technologique sur les logiciels de programmation. ? Ils réalisent une veille juridique très active.
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


VEILLE, subst. fém.

I.
A. ? Synon. rare de veillée (v. ce mot A).Les morts (...) dont nous racontons Dans les veilles d'hiver l'histoire épouvantable (Glatigny, Fer rouge, 1870, p. 36).Les garçons (...) fréquentent de préférence les veilles où se rendent les filles à marier (Menon, Lecotté, Vill. Fr., 2, 1954, p. 19).
B. ? État d'une personne qui ne dort pas. Anton. sommeil.État de veille. La lumière agit presque constamment sur cet organe [l'?il], pendant tout le tems de la veille: elle excite fortement son attention par des impressions vives et variées (Cabanis, Rapp. phys. et mor., t. 1, 1808, p. 192).Le sommeil intègre la veille qui l'a précédé, de telle sorte que « l'âme mène sans cesse une double existence, à la fois consciente et inconsciente » (Béguin, Âme romant., 1939, p. 138).
C. ? Souvent au plur. Fait de ne pas dormir, moment où l'on ne dort pas, pendant le temps consacré normalement au sommeil. Être épuisé par les veilles. Ce soir j'ai la tête cassée par ma veille. Rentré à 2 heures du matin (Gide, Journal, 1904, p. 139).Quoi! (...) vous êtes déjà levée! Nous étions pourtant bien sûrs qu'une comédienne, accoutumée aux longues veilles, ne sortait pas de sa chambre avant midi (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 115).
? En partic., vieilli, littér. Fait de se priver de sommeil pour se consacrer à un travail, à une occupation importante. Veilles studieuses; le fruit de ses veilles. V. honneur I D 1 ex. de Flaub., MmeBovary, t. 2, 1857, p. 16.
? Veille d'armes. Synon. rare de veillée* d'armes.Gens qui ne se saoulaient que de récits de montagne, de leurs débats de veille d'armes ou de lendemains de victoire au Matterhorn (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 100).Un silence de veille d'armes (Gracq, Syrtes, 1951, p. 39).
D. ? Garde de nuit. Poste de veille; prendre la veille. Madame Chardon avait recommencé sans murmurer les fatigantess veilles de son état de garde-malade (Balzac, Illus. perdues, 1843, p. 612).
? Être de veille. Ceux qui n'étaient pas de veille s'accroupirent, le dos voûté sous la toile de tente, et (...) essayèrent de dormir (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 271).
? AVIAT. Radar de veille. ,,Dispositif fonctionnant 24 heures sur 24, et surveillant l'espace territorial aérien d'un pays`` (Électron. 1960).
? CH. DE FER. Veille automatique. ,,Appareillage qui réagit, par émission d'un signal sonore dans le compartiment de conduite, lorsque le conducteur ne manifeste plus sa présence par l'action de ses mains sur les appareils de bord, et qui provoque le freinage et l'arrêt du train`` (Industries 1986).
? MAR. Quart de nuit. Homme, matelot, service de veille. Il s'accouda au bordage. Ce fut là que, quelques minutes plus tard, conduit sur la passerelle par sa veille incessante, Haynes le trouva (Peisson, Parti Liverpool, 1932, p. 130).
E. ? Veille technologique. Surveillance de l'environnement industriel et commercial de l'entreprise permettant son adaptation simultanée aux changements de ce dernier. L'un des atouts des Japonais est sans conteste le sérieux avec lequel ils mènent leur « veille technologique » commerciale et concurrentielle (Sc. et Technol., 7 août 1990, p. 52).
II.
A. ? [Dans le temps relatif] Jour précédant celui dont il est question. (À) la veille d'une bataille, du départ, de la mort de qqn; la veille de Noël, de Pâques; la veille du jour où...; la veille au soir; la soirée de la veille; depuis la veille; pain de la veille; être arrivé (de) la veille. L'angoisse qui accabla Jésus à la veille de son sacrifice, dans la nuit tragique, sous les ténébreux oliviers (Coppée, Bonne souffr., 1898, p. 75).À la fin d'ma perme, la veille de rentrer (Barbusse, Feu, 1916, p. 113).
? Ce n'est pas demain la veille que. V. demain I B 1 a ex. de Le Breton.
B. ? Époque immédiatement antérieure. Ennemis de la veille. Les parvenus de la veille cherchaient à blasonner leurs sacs et à décrasser leurs écus au frottement des vieux parchemins (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 38).Elle est bien fine. Elle n'en a pas moins vendu ses vignes juste la veille de l'année où elles allaient rapporter le plus (Renard, Journal, 1901, p. 666).
? Loc. À la veille de
? + subst.Juste avant. À la veille de la guerre, de la Révolution. Nous sommes à la veille d'une période aussi riche et aussi neuve que le fut l'ère romantique (Aragon, Crève-c?ur, 1941, p. 76).
? + inf.Sur le point de. Toulon est à la veille d'avoir un grand faubourg du côté de La Vallette (Stendhal, Mém. touriste, t. 3, 1838, p. 251).La peinture abstraite était (...) à la veille de connaître un grand développement à Paris, quand celui-ci fut contrecarré et ralenti par l'affirmation du cubisme (Dorival, Peintres XXes., 1957, p. 117).
Prononc. et Orth.: [v?j]. Voy. longue ou demi-longue, ds Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 et ds Martinet-Walter 1973 (3/17). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. 1. 1145 « fait de ne pas dormir la nuit, de rester éveillé volontairement ou non aux heures normales du sommeil », ici « fait de passer la nuit en prières » fist ses oreisons E veilles e aflictions (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 316); 2. a) 1373 velle « action de guetter, de surveiller » (Jean Froissart, Le Joli buisson de jonece, éd. A. Fourrier, 5080); b) 1596 « action de monter la garde, en particulier, la nuit » (Hulsius); 3. 1553 « chacune des divisions de la nuit, selon les Romains » (La Bible, s. l., impr. J. Gérard, Marc 6, 48); 4. a) 1553 au plur. « grande et longue application qu'on donne à l'étude en prenant sur son temps de sommeil » (d'apr. FEW t. 14, 438b); b) 1690 « temps pris sur le sommeil et consacré à une occupation importante » surtout au plur. (Fur.: Les Sçavants nous font voir du fruit de leurs veilles); c) 1732 veille des armes (Rich.). II. 1. a) Ca 1170 voille « jour qui précède une fête religieuse » la voille de Natevité (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 6525); 1174-76 veille (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1019); b) 1690 « nuit qui précédait une fête religieuse et que l'on passait en prières pour se préparer à la célébrer dignement » l'office de la veille (Fur.); 2. a) 1537 la veille « jour qui précède celui dont il est question » la veille des nopces (Bonaventure des Périers, Cymbalum Mundi, dialogue III ds ?uvres fr., éd. L. Lacour, t. 1, p. 349); b) 1599 à la veille de + subst. ou inf. (Ph. de Mornay, let., in Mmede Mornay, Mém., II, 232 [Renouard] ds Quem. DDL t. 19). III. 1636 « état d'une personne qui est éveillée, qui ne dort pas (par opposition à sommeil) » Et an veille & au sommeil (Monet). Du lat. class. vigilia « insomnie; garde de nuit; faction de nuit » dér. de vigil « éveillé, vigilant, attentif » comme subst. « garde de nuit, veilleur »; le sens II du lat. médiév. de l'Église vigilia (Nierm.). Fréq. abs. littér.: 6 032. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 8 212, b) 9 216; xxes.: a) 9 633, b) 7 913. Bbg. Bellenger (Y.). Le Vocab. de la journée et des moments ds la poésie du 16es. In: B. (Y.). Dix ét. sur le 16eet le 17es. Paris, 1982, p. 48. ? Galet (Y.). Les Corrélations verbo-adverbiales au niveau de la phrase complexe. Fr. mod. 1975, t. 43, p. 339. ? Möhren Landw. Texte 1986, p. 268. ? Ringenson (K.). La Veille, à la veille de, au lendemain de. St. neophilol. 1938/39, t. 11, pp. 215-236.

VEILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. 1145 « fait de ne pas dormir la nuit, de rester éveillé volontairement ou non aux heures normales du sommeil », ici « fait de passer la nuit en prières » fist ses oreisons E veilles e aflictions (Wace, Conception ND, éd. W. R. Ashford, 316); 2. a) 1373 velle « action de guetter, de surveiller » (Jean Froissart, Le Joli buisson de jonece, éd. A. Fourrier, 5080); b) 1596 « action de monter la garde, en particulier, la nuit » (Hulsius); 3. 1553 « chacune des divisions de la nuit, selon les Romains » (La Bible, s. l., impr. J. Gérard, Marc 6, 48); 4. a) 1553 au plur. « grande et longue application qu'on donne à l'étude en prenant sur son temps de sommeil » (d'apr. FEW t. 14, 438b); b) 1690 « temps pris sur le sommeil et consacré à une occupation importante » surtout au plur. (Fur.: Les Sçavants nous font voir du fruit de leurs veilles); c) 1732 veille des armes (Rich.). II. 1. a) Ca 1170 voille « jour qui précède une fête religieuse » la voille de Natevité (Chrétien de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 6525); 1174-76 veille (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1019); b) 1690 « nuit qui précédait une fête religieuse et que l'on passait en prières pour se préparer à la célébrer dignement » l'office de la veille (Fur.); 2. a) 1537 la veille « jour qui précède celui dont il est question » la veille des nopces (Bonaventure des Périers, Cymbalum Mundi, dialogue III ds ?uvres fr., éd. L. Lacour, t. 1, p. 349); b) 1599 à la veille de + subst. ou inf. (Ph. de Mornay, let., in Mmede Mornay, Mém., II, 232 [Renouard] ds Quem. DDL t. 19). III. 1636 « état d'une personne qui est éveillée, qui ne dort pas (par opposition à sommeil) » Et an veille & au sommeil (Monet). Du lat. class. vigilia « insomnie; garde de nuit; faction de nuit » dér. de vigil « éveillé, vigilant, attentif » comme subst. « garde de nuit, veilleur »; le sens II du lat. médiév. de l'Église vigilia (Nierm.).

Veille au Scrabble


Le mot veille vaut 9 points au Scrabble.

veille

Informations sur le mot veille - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 4 lettres uniques.

Quel nombre de points fait le mot veille au Scrabble ?


Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

veille

Les mots proches de Veille

Veillant, anteVeillaqueVeilleVeilléeVeillementVeillerVeilleur, euseVeineVeiné, éeVeinerVeineux, euseVeignéVeigy-FoncenexVeilhesveillaveillaiveillaientveillaisveillaitveillâmesveillantveillâtveilleveilleveilléveilléveilléeveilléeveilléeveilléesveilléesVeilleinsveillentveillerveilleraveilleraiveilleraisveilleraitveillerasveillèrentveillerezveilleronsveillerontveillesveillesveillésveilleurveilleursveilleuseveilleusesveillezveillionsveillonsVeillyveinaientveinaitveinardveinardveinardeveinardeveinardes


Mots du jour


Excellemment     Empourprer     Cadenas     Affre     Ineffablement     Incapacité     Renchérissement     Complaindre     Carline     Décardinaliser     

Les citations avec le mot Veille


  1. Avant d'éveiller l'Amour chez les autres, réveillons l'Amour qui dort en nous. Ainsi seulement, nous pourrons attirer l'affection, l'enthousiasme, le respect.

    Auteur : Paulo Coelho - Source : Le manuscrit retrouvé (2012)


  2. Dans le monde agité que nous vivons, il est bon qu'une catégorie de gens, appelés soufis, puisse tenir pour nous ce rôle précieux d'éveilleurs. Ils sont des bougies qui s'allument au fur et à mesure que le doute s'épaissit.

    Auteur : Malek Chebel - Source : Islam, sagesses d'amour, sagesses soufies (2012)


  3. La crainte a élevé des temples, la crainte s'est enfin changée en ces merveilleuses supplications de pierre, en édifices magnifiquement significatifs, qui sont peut-être la plus haute expression humaine de beauté et de volonté.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Variété, Essais quasi politiques


  4. La nature de l'émerveillement que le football suscite provient des fantasmes de triomphe et de toute-puissance qu'il génère dans notre esprit.

    Auteur : Jean-Philippe Toussaint - Source : Football (2015)


  5. Il resta ébahi devant Notre-Dame, ce merveilleux tas de pierres. Il lui importait peu que des milliers d'hommes aient collaboré à ce chef-d'œuvre. Ce qu'il retint, ce fut qu'un inconnu ait un jour décidé de s'attaquer à cette tâche.

    Auteur : Claude Michelet - Source : La grande muraille (1979)


  6. Il ne fait pas bon battre un homme la veille de sa mort.

    Auteur : Proverbes français - Source : Proverbe


  7. L'amour fusionnel, qui est souvent le seul que connaissent les couples, est plus gratifiant, plus rassurant. Il dit : Tu existes par rapport à moi, et j'existe en relation avec toi, et c'est merveilleux ! L'amitié libératrice souffle de son côté : Tu existes indépendamment de moi et j'existe en dehors de toi, c'est cela qui est merveilleux ! Je n'ai pas peur de te perdre, tu ne redoutes pas que je m'échappe, car nous nous voyons, nous nous aimons en toute gratuité.

    Auteur : Jacqueline Kelen - Source : Aimer d'amitié (1992)


  8. Le Sommeil est dans la vie le seul monde
    à nous, car la veille nous plonge
    dans l'illusion commune, dans l'océan
    de ce qu'on nomme Réalité.


    Auteur : Amado Nervo - Source : Dormir


  9. Vive la gaieté! Je prends une existence nouvelle à chaque aurore! Oublieuse du passé, ivre encore des assauts de la veille, tous les soirs j'épuise une vie de bonheur, une vie pleine d'amour!

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : L'Elixir de longue vie (1831)


  10. C'est Noël, le plus merveilleux Noël de toute ma vie. Dans mes souliers il y a ton coeur, ton corps, ton âme, la joie de vivre et de travailler ensemble.

    Auteur : Jean Cocteau - Source : Jean Cocteau, Lettres à Jean Marais, Éditions Albin Michel, 1987


  11. L'art c'est l'effort constant de ceux qui veillent à fixer dans le temps la saveur de la vie.

    Auteur : Pierre Reverdy - Source : Sans référence


  12. Parle comme s'il n'y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dis la veille

    Auteur : Henri Verneuil - Source : Mayrig


  13. L'émerveillement constitue le premier pas vers le respect.

    Auteur : Nicolas Hulot - Source : Sans référence


  14. La mer a le charme des choses qui ne se taisent pas la nuit, qui sont pour notre vie inquiète une permission de dormir, une promesse que tout ne va pas s'anéantir, comme la veilleuse des petits enfants qui se sentent moins seuls quand elle brille.

    Auteur : Marcel Proust - Source : Les Plaisirs et les Jours (1896)


  15. Comme la nuit paraît longue à la douleur qui veille, la journée bien lente au mercenaire, l'année interminable au pupille qui se débat sous la surveillance d'une mère attentive.

    Auteur : Horace - Source : Epîtres, I, I, 20


  16. Sauve ta peau, préserve ta santé, veille sur tes êtres chers et s'il te reste du temps: va t'amuser.

    Auteur : Daniel Desbiens - Source : Maximes d'Aujourd'hui


  17. Quand intelligence et sensibilité sont en parfait équilibre, on a le merveilleux acteur.

    Auteur : Charlie Chaplin - Source : Histoire de ma Vie (1964)


  18. C'était moi, il fallait me voir, ce soir-là, j'étais folle et merveilleuse d'être aimée, d'aimer...

    Auteur : Line Papin - Source : L'éveil (2016)


  19. Primo: présenter le sujet de manière claire et précise. - Tertio: veiller à ne pas épiloguer, discourir ou ergoter. - Quarto: signaler qu'on a oublié le secundo.

    Auteur : Philippe Geluck - Source : Le chat a encore frappé (2005)


  20. Il se sent comme un vieux feu, dont les braises se réveilleraient parfois sous un coup de vent, mais jamais suffisamment pour embraser le petit bois. Un foyer agonisant.

    Auteur : Virginie Despentes - Source : Vernon Subutex (2015)


  21. Nul ne peut veiller sur sa solitude, s'il ne sait se rendre odieux.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Syllogismes de l'amertume (1952)


  22. Les imbéciles ne pensent qu'à partager leurs merveilles avec la multitude, ce qui est le plus sûr moyen de perdre son butin, et surtout de le voir se muer en une chose vulgaire.

    Auteur : Amélie Nothomb - Source : Mercure (1998)


  23. Il y en a qui disent qu'ils ne veulent pas gaspiller leur vie à rêver. Comme si la vie n'était pas un rêve, ce rêve dont justement ils refusent de s'éveiller !

    Auteur : Henry Miller - Source : Big Sur et les Oranges de Jérôme Bosch (1957)


  24. Je sais que si je parle, si j'essaye de dire quelque chose, ce sont les larmes qui vont sortir. Et avec elles, ce chagrin immense qui dort en moi et que je ne sais pas arrêter quand il se réveille. Comme les vagues dans lesquelles Baptiste m'emmène et qui me tirent sous l'eau, m'écrasent et m'aspirent à nouveau au moment même où je crois qu'elles me délivrent. Puis me recrachent à demi asphyxié sur la rive, un peu moins vivant.

    Auteur : Hugo Lindenberg - Source : Un jour ce sera vide (2020)


  25. A l'absurdité du monde, je voudrais répondre par sa beauté. A sa beauté correspond l'émerveillement permanent.

    Auteur : Florian Zeller - Source : Neiges artificielles (2002)


Les citations du Littré sur Veille


  1. J'ai lu je ne sais où, qu'Apelle peignit autrefois une maîtresse d'Alexandre d'une merveilleuse beauté, et qu'il en devint, la peignant, si éperdument amoureux, qu'il fut près d'en perdre la vie

    Auteur : Molière - Source : Sicil. 12


  2. Il est inutile de vous dire combien la reine fut consolée par ce merveilleux événement [la restauration de Charles II]

    Auteur : BOSSUET - Source : Reine d'Angl.


  3. Et ne se fault pas trop esmerveiller de l'incertitude de sa mort

    Auteur : AMYOT - Source : Rom. 43


  4. Avec un geste presque faux.... qui déséquilibre le corps et montre à merveille le trouble de son être

    Auteur : E. BERGERAT - Source : Journ. offic. 2 mai 1875, p. 3168, 1re col.


  5. Un plus puissant démon veille sur vos années

    Auteur : Corneille - Source : Cinna, II, 1


  6. Un jeune libertin se promène au Palais-Royal ; il voit là un petit nez retroussé, des lèvres riantes, un oeil éveillé, une démarche délibérée, et il s'écrie : oh ! qu'elle est charmante !

    Auteur : DIDER. - Source : Mém. t. II, p. 169, dans POUGENS


  7. Pour cuider estancher la merveilleuse evacuation des pecunes, furent faits certains concordats avec le pape Martin ; mais l'on ne sceut si bien lier la playe par concordats, que la subtilité romaine n'ouvrist la playe et cicatrices par nonobstances et antefertis, tellement qu'infinie somme d'or et d'argent alla en la cour de Rome

    Auteur : GODEFROY - Source : Observ. sur Charles VIII, p. 408, dans LACURNE, au mot prévention.


  8. Tel qu'un homme qui s'éveille le matin, et qui rappelle peu à peu de loin le songe fugitif qui a disparu à son réveil

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. VIII


  9. Il se tire une merveilleuse clarté, pour le jugement humain, de la frequentation du monde

    Auteur : MONT. - Source : I, 170


  10. Une prière [l'Oraison dominicale] qui, dans sa simplicité et dans sa grandeur, est une des merveilles du christianisme

    Auteur : BOSSUET - Source : ib. III, 3


  11. Si la lune est pesante à la manière des corps terrestres ; si elle est portée vers la terre par la même force qui les y porte ; si, selon l'expression de M. Newton, elle pèse sur la terre, la même cause agit dans tout ce merveilleux assemblage de corps célestes

    Auteur : FONTEN. - Source : Newton.


  12. Ch'est mierveille qu'il [deux chevaliers aux prises] ne s'estonnent Des grans coz qu'en peu d'eure donnent.... Cors efforchent et bras estendent, Che qu'il enpruntent, tantost rendent

    Auteur : J. DE CONDÉ - Source : t. II, p. 21


  13. On y distingue [dans le Gymnase] dix sophronistes nommés par les dix tribus, et chargés de veiller plus spécialement sur les moeurs

    Auteur : BARTHÉL. - Source : Anach. ch. 8


  14. La princesse de Conti.... est enfant au delà de ce qu'on peut imaginer, et Mme la Dauphine est une merveille d'esprit, de raison et de bonne éducation

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 12 avr. 1680


  15. Puisque me voilà éveillé, il faut que j'éveille les autres, et que je les tourmente comme on m'a fait

    Auteur : Molière - Source : Prol. de la Princ. d'Él. 2


  16. Plusieurs gens tant d'eglise, nobles, que du peuple, furent tellement enreumez et entoussez que merveilles

    Auteur : JUVÉNAL DES URSINS - Source : Charles VI, 1414


  17. Madame a esté merveilleusement malade d'une forte colique. ....elle se trouve fort foible encores

    Auteur : MARG. - Source : Lett. 11


  18. Il est, parbleu ! grand jour ; déjà de leur ramage Les coqs ont réveillé tout notre voisinage

    Auteur : REGNARD - Source : le Joueur, I, 1


  19. Les dames de Forbin [Provençales] qui parlaient toutes à la fois, et provencialisaient avec un air d'assurance et de sécurité merveilleuse

    Auteur : DECOURCHAMP - Source : Souv. de Mme de Créquy, t. II, p. 104


  20. Un homme entre deux âges, grisonnant et déplumé, sanglé, cosmétiqué, le regard trouble, les cils brûlés par les veilles...

    Auteur : ALPH. DAUDET - Source : Journ. offic. 7 fév. 1876, p. 1095, 1re col.


  21. De Dieu vient le bien, et des aveilles le miel

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : ib. 19


  22. Dors-tu ? réveille-toi, mère de notre mère ! D'ordinaire en dormant ta bouche remuait ; Mais ce soir on dirait la madone de pierre

    Auteur : Victor Hugo - Source : Ball. 3


  23. De ses traits et des miens le merveilleux rapport Ne saurait envers vous justifier sa mort

    Auteur : QUINAULT - Source : Agrip. II, 4


  24. Autre viande que prunes, ne sont les dattes et mirabolans, et toutesfois pour merveille l'on nous les apporte des païs orientaux et meridionaux

    Auteur : O. DE SERRES - Source : 683


  25. Ces merveilleuses découvertes qu'a faites la science

    Auteur : BOSSUET - Source : Mort, 2




Les mots débutant par Vei  Les mots débutant par Ve

Une suggestion ou précision pour la définition de Veille ? -


Mise à jour le samedi 27 décembre 2025 à 00h12










 -  Vacance  -  Vache  -  Vacuite  -  Vaincre  -  Valeur  -  Vanite  -  Vanité  -  Vengeance  -  Verbe  -  Verge  -  Vérité  -  Verite  -  Vertu  -  Vetement  -  Vice  -  Victoire  -  Vie  -  Vieillard  -  Vieillesse  -  Vierge  -  Vieux  -  Vie_heureuse  -  Ville  -  Vin  -  Violence  -  Visage  -  Visite  -  Vitesse  -  Vivre  -  Vivre  -  Voeux  -  Voisinage  -  Voiture  -  Voleur  -  Volonte  -  Volonté  -  Volupté  -  Vote  -  Voyage  -  Voyager

Liste des mots et définitions commençant par


Etendez votre recherche :   Citation sur veillePoèmes veilleProverbes veille

La définition du mot Veille est issue du Dictionnaire français - La définition et la signification du mot Veille sont données à titre indicatif. Les réponses à votre question sur la signification Veille présentées sur ce site peuvent être complétées par vos commentaires.