La définition de Affliger du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Affliger
Nature : v. a.
Prononciation : a-fli-jé. On met un e muet après le g de
Etymologie : Wall. affligî, bossu ; de affligere, de ad (voy. à) et fligere, frapper. Fligere est le même que le grec (voy. ). Le latin affligere, ayant l'accent sur fli, n'aurait pu donner, que par méprise de conjugaison, affliger ; aussi ne l'a-t-il pas donné dans l'ancien français. Le verbe y est aflire et le participe aflit, de afflictus. C'est au XVIe siècle que affliger, calqué sur le latin, a fait oublier l'ancienne forme régulière.

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de affliger de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec affliger pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Affliger ?


La définition de Affliger

Causer un grand dommage, désoler, tourmenter. De longues guerres ont affligé l'Europe. Un grand malheur eût affligé l'État. Être affligé d'une maladie cruelle. Le choléra, parti de l'Inde, vint affliger l'Occident.


Toutes les définitions de « affliger »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

AFFLIGER. v. tr.
Abattre moralement. Son malheur m'afflige. Cette nouvelle l'a profondément affligé. Vous vous affligez sans sujet. Il s'afflige d'une chose dont il devrait se réjouir. Il signifie aussi Mortifier son corps, le faire souffrir. Affliger son corps par des jeûnes, des macérations. Il se dit encore des Calamités qui ruinent un pays. La famine affligeait la ville. La peste affligeait le royaume. On dit à peu près dans ce sens Dieu a voulu affliger son peuple. Job fut affligé en son corps et en ses biens. Le participe passé

AFFLIGÉ, ÉE, se dit quelquefois en plaisantant et par antiphrase. La voilà affligée de cent mille livres de rente. Il s'emploie aussi comme nom en parlant des Personnes. Consoler les affligés. Il voulut consoler la pauvre affligée.

Littré

AFFLIGER (a-fli-jé. On met un e muet après le g devant l'a et l'o) v. a.
  • 1Causer un grand dommage, désoler, tourmenter. De longues guerres ont affligé l'Europe. Un grand malheur eût affligé l'État. Être affligé d'une maladie cruelle. Le choléra, parti de l'Inde, vint affliger l'Occident. La guerre est le plus grand des maux dont les dieux affligent les hommes, Fénelon, Tél. X. Je serai du parti qu'affligera le sort, Corneille, Hor. I, 1. Il affligera d'impôts la gloire du royaume, Pascal, Proph. 25. Quand la mort affligeait un corps innocent, Pascal, édit. Cousin. Si le ciel? Veut encor m'affliger par une longue vie, Racine, Bérén. III, 1. Tout cela [les pénitences imposées par le confesseur] devient impossible?; pourquoi?? Parce que tout cela afflige les sens et qu'on ne prétend rien leur retrancher de leurs commodités et de leurs aises, Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 340. De quelles austérités affligez-vous votre corps?? Bourdaloue, ib. p. 352. L'on s'insinue auprès de tous les hommes, soit en les flattant dans les passions qui occupent leur âme, ou en compatissant aux infirmités qui affligent leur corps, La Bruyère, 11.
  • 2Causer de l'affliction. Cette mort nous afflige. Peu de chose nous console, parce que peu de chose nous afflige. Je viens de l'affliger, c'est à moi d'adoucir Le déplaisir mortel qu'elle a dû ressentir, Voltaire, Zaïre, III, 1. Il m'adore, Phaedime, et les mêmes douleurs Qui m'affligeaient ici le tourmentaient ailleurs, Racine, Mithr. II, 1. Je l'affligerais trop si j'osais achever, Racine, Phèd. V, 3. Son visage odieux m'afflige et me poursuit?? Racine, Esth. II, 1. J'ai tantôt sans respect affligé sa misère, Racine, Iphig. III, 1. Ô Dieu, vous plaît-il de m'abaisser ou de m'élever, de m'affliger ou de me consoler, de traverser mes desseins ou de les favoriser?? Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 73.

    Par extension. Ils voudraient toucher les c?urs et ne font qu'affliger les oreilles.

  • 3Mortifier. Vous pouvez réparer, en affligeant votre chair, vos voluptés criminelles, Massillon, Car. Vocation. L'austérité d'une haire presque perpétuelle affligeait l'innocence de son corps [de Saint-Louis], Massillon, St Louis. J'ai affligé mon âme par le jeûne, Massillon, Resp. Comment as-tu pensé? que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d'affliger tous mes désirs?? Montesquieu, Lettr. pers. 161.
  • 4S'affliger, v. réfl. Éprouver de l'affliction. S'affliger des malheurs d'un ami. Je m'afflige de voir que? La contrition est une douleur et, par conséquent, un acte de la volonté qui s'afflige, qui hait, qui déteste, Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 288. Sans vous en affliger, présumez avec moi?, Corneille, Poly. I, 3. Ne nous affligeons point vainement l'un et l'autre, Racine, Baj. III, 4.

HISTORIQUE

XIIe s. Par veue et paroïe eret il justes, si manoit entre ceaz ki de jor en jor afflient l'arnme [âme] del juste par lor malvaises oevres, Job, 441. Cant la severiteiz de la deventriene [intérieure] visitation enflammet l'afflite pensée encontre soi-mimes?, ib. 484. Elyphas, qui premiers entre les amis Job parolet, si forvat juske al ramponnement del afflit, ib. 476.

XIIIe s. C'est le Baudrain qui fist nostre roi si afflire Que par force le fist desus son arçon gire, Du Cange, affligere.

XVe s. Et vers la nuit les Ecossois? prindrent le roy qui moult estoit las et afflict, J. de Troyes, Chron. 1465.

XVIe s. Affligé de longue hydropisie?, Montaigne, II, 26. J'ay aultrefois esté employé à consoler une dame vrayement affligée, Montaigne, III, 291. Il n'est pas raisonnable de laisser et abandonner l'affligé en son affliction sans luy donner quelque reconfort, Amyot, Démosth. 31. Nous souspirons avec les affligés, compatissons à leur mal, Charron, Sagesse, I, 33.

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Wiktionnaire


Verbe - français

affliger \a.fli.?e\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s'affliger)

  1. Abattre moralement, attrister profondément.
    • En ce moment, Modeste, [?], était affligée comme Perrette en voyant ses ?ufs cassés. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Nous croyons que la plus grande partie des maux qui affligent les hommes découle de la mauvaise organisation sociale ; et que les hommes, par leur volonté et leur savoir, peuvent les faire disparaître. (Errico Malatesta, Le Programme anarchiste,)
    • Il se disait qu'il était seul au monde, affreusement seul, misérable. Cette idée l'affligeait. (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
  2. Mortifier son corps, le faire souffrir.
    • Bien qu'il fût Islandais pur sang , il semblait supporter difficilement le climat de son pays : il était affligé d'une toux opiniâtre. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 78)
    • Affliger son corps par des jeûnes, des macérations.
  3. Ruiner un pays par les calamités.
    • La famine affligeait la ville.
    • La peste affligeait le royaume.
  4. (Pronominal) Se désoler ; s'attrister.
    • Depuis longtemps il cherchait en vain un c?ur capable de l'aimer pour lui-même, et s'affligeait de ne pouvoir le trouver. (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d'Ernestine, 1762, édition ?uvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
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Trésor de la Langue Française informatisé


AFFLIGER, verbe trans.

A.? Emploi trans.
1. [Le suj. désigne un événement malheureux, une calamité] Accabler et faire souffrir.
a) Vieilli. [L'obj. désigne un pays, une collectivité] :
1. ... et ce qu'il y a de bien singulier c'est qu'une disette terrible qui affligea Rome à cette époque fut regardée par l'opinion publique comme un châtiment de cette faute. J. de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg,t. 2, 1821, p. 195.
b) [L'obj. désigne une pers., une partie de l'être] :
2. La plus grande force peut-être de la religion catholique, c'est que c'est la religion des tristesses de la vie, des malheurs, des chagrins, des maladies, de tout ce qui afflige le c?ur, la tête, le corps. Elle s'adresse aux gens qui pleurent, aux gens qui souffrent. Elle promet des consolations à ceux qui en ont besoin; elle montre l'espérance à ceux qui désespèrent. E. et J. de Goncourt, Journal,déc. 1860, p. 844.
? Emploi mod. affaibli. Décevoir profondément, affecter désagréablement :
3. La maison m'a paru chétive, ruineuse, mal exposée. Des chiens, dans le jardin galeux, clabaudaient à l'écho de leur voix, ce qui toujours m'afflige comme l'image désespérante de presque toutes nos querelles. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Vue de la terre promise, 1934, p. 68.
2. [Le suj. et l'obj. désignent un nom de pers.]
a) Vieilli, dans un cont. relig. Accabler pour humilier. Dieu a voulu affliger son peuple. Job fut affligé en son corps et en ses biens (Ac.1798-1932).
? En partic. Mortifier pour humilier. Affliger son corps par des jeûnes, par des macérations (Ac. 1798-1932).
b) Affliger qqn de qqc.L'accabler :
4. Il suffit souvent d'écarter une autorité trop pressante pour qu'ils reprennent de l'élan : tel cet enfant qui ne fit plus de fautes d'orthographe du jour où on ne lui imposa plus de dictées ou cet autre qui se passionna de musique dès que, découragé d'en rien obtenir, on cessa de l'affliger des leçons d'un professeur autoritaire. E. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 505.
c) Vieilli. Affliger qqc. à qqn.Synon. par confusion de infliger :
5. Il s'excuse de ne pas lui avoir écrit aujourd'hui, parce que sa main tremblait trop, mais qu'il va écrire demain et qu'il lui dira que s'il fait cet éreintement, il ne craindra pas de lui affliger un fort gnon et qu'il affirmera mes dires. E. et J. de Goncourt, Journal,mai 1894, p. 579.
B.? Emploi pronom.
1. Vieilli, dans un cont. relig. Se laisser accabler par la souffrance :
6. ... ainsi une âme est dans la peine et le Seigneur profère simplement en elle ces mots « ne t'afflige pas » et aussitôt la bourrasque dévie et la joie renaît. J.-K. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 173.
2. Éprouver ou témoigner de l'affliction :
7. Nous sommes donc toujours triste, pauvre ange! Pourquoi t'affecter à plaisir, t'affliger outre mesure? À trente-trois lieues de distance, je ne peux pas essuyer les larmes qui coulent de tes bons yeux; ... G. Flaubert, Correspondance,1946, p. 277.
? Vieilli. S'affliger de qqc.Se laisser accabler par quelque chose :
8. ? Ainsi, Madame la Marquise, demanda M. Levrault en appuyant sur chaque mot, c'est l'intention formelle de M. Gaston, votre fils; c'est sa volonté bien ferme, bien nette, bien arrêtée, de se rallier à la nouvelle dynastie, et vous n'y mettez point obstacle, vous ne cherchez pas à l'en détourner? ? Que voulez-vous? J'en souffre bien un peu; je mentirais si j'affirmais le contraire, et vous ne me croiriez pas. J'en souffre, je m'en afflige en secret; mais je me dis qu'en fin de compte, quel que soit le drapeau qui flotte sur les Tuileries, c'est toujours le drapeau de la France. J. Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 34.
C.? Emploi passif. Être affligé (cf. aussi infra affligé).
1. Absol. Devenir triste, souffrir par déception :
9. Aussi fus-je plus affligé que surpris quand j'appris qu'un élève intelligent, que j'ai dû renvoyer depuis pour son mauvais esprit, qualifiait Monsieur le professeur d'éloquence de prêtre « fin de siècle ». A. France, L'Orme du mail,1897, p. 27.
? Arg. et dial. Être malade :
10. Pourriez-vous m'indiquer si c'est ici que reste mon frère (...) dont l'épouse est affligée d'une jambe? [L.-F. L'Héritier,] Suppl. aux Mémoires de Vidocq, t. 1,1830, p. 292.
2. (Être) affligé de qqc. ou de qqn.En être accablé, comme d'un mal ou d'un malheur.
a) [En parlant d'un mal physique] Il était affligé d'un rhumatisme chronique (Dub.).
b) [En parlant d'un malheur ou d'un être importun] :
11. D'abord chacun devait reconnaître dans sa compagne la pauvre parente venue de province, de laquelle peut être affligée toute famille parisienne. H. de Balzac, Les Illusions perdues,1843, pp. 181-182.
12. Honoré fut vivement affligé du malheur où sa mère avait été réduite, et plus encore d'en avoir été le témoin. M. Aymé, La Jument verte,1933, p. 245.
? Avec une connotation relig. :
13. Loin d'être un zélateur, il a porté le fer rouge dans la plaie, dénoncé l'horreur et les ridicules de ces passions vieilles comme l'humanité, considérant que les êtres qui en sont affligés portent une croix qui les écrasera tôt ou tard. J.-É. Blanche, Mes modèles,1928, pp. 139-140.
? Par hyperb. [Dans le style de la politesse mondaine] Je suis vraiment affligé de votre contre-temps (Land. 1834).
? Par antiphrase et iron. Être doté d'un bien qui écrase comme un malheur. La voilà affligée de cent mille livres de rentes (Ac. 1835-1932) :
14. La passion et le désintéressement du vicomte ne pouvaient être mis en doute, et Laure avait assez de raison pour se dire qu'une occasion pareille ne se présente pas deux fois dans la destinée d'une jeune fille affligée d'un million de dot. J. Sandeau, Sacs et parchemins,1851, p. 12.
Rem. Cet emploi est relevé par Besch. 1845 en ces termes : ,,Se dit par antiphrase et en plaisantant. Cette jeune fille est affligée de dix-huit ans, d'une grande beauté, d'un heureux naturel et d'une dot de cent mille écus. Cet homme est affligé de cent mille francs de rente.``
3. (Être) affligé de (+ verbe à l'inf.), de ce que (+ verbe à l'ind.), que (+ verbe au subj.).Être profondément attristé. Je suis affligé de voir les choses en cet état (Littré) :
15. Je voyais mon père profondément affligé de ce que je n'étais plus libre, et de ce que je le forçais à plier son caractère, à manquer à la fierté dont toute sa vie avait été la preuve, en ne quittant pas pour jamais l'indigne pays où, pour prix de ses services, il venait de recevoir un si cruel affront. G. de Staël, Lettres de jeunesse,1787, p. 165.
16. Je vous remercie de vos renseignements sur Lyon et suis bien affligé que vous ne veniez pas. A. de Lamartine, Correspondance,1834, p. 35.
Rem. La constr. attestée dans l'ex. 15, où de ce apparaît comme un pléonasme (cf. Vinc. 1910), est jugée ,,correcte, mais peu élégante`` ds Thomas 1956. Littré ne mentionne pas la constr. avec de ce que.
Stylistique ? 1. Affliger et les mots de sa famille appartiennent à la lang. soutenue : 17. ... la passion parle le plus pur français de M. Prudhomme. Il y avait dans une scène : « Je vous ai fâché, mon père? ? Non, tu m'affliges. » Il me dit « tu m'affliges... ça te va-t-il, tu m'affliges? » Je ne peux m'empêcher de dire : « mets : tu me fais de la peine... » Il réfléchit : « non, j'aime mieux tu m'affliges. » Il trouvait son verbe plus noble. Oh! vraiment, le succès d'une machine comme ça serait une objection contre la langue française! E. et J. de Goncourt, Journal, déc. 1858, pp. 570-571. D'où l'emploi (auj. vieilli) dans la lang. relig. (cf. supra). 2. À une époque plus récente, leur force expressive s'atténue si bien qu'à la limite, affligé tend à n'être qu'un synon. distingué de déçu, et affligeant, un synon. de sans intérêt. À noter encore que affliger est parfois associé à une évocation musicale : 18. Le violon frémit comme un c?ur qu'on afflige. Ch. Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857-1861, p. 77. 19. Que la flûte, aujourd'hui, guerrière qui s'afflige, Se souvienne un moment, pendant que sur sa tige Tes doigts semblent danser un menuet d'oiseau, Qu'avant d'être d'ébène, elle fut de roseau; ... E. Rostand, Cyrano de Bergerac, 1898, IV, 3, p. 160.
Prononc. ? 1. Forme phon. : [afli?e], j'afflige [?afli:?]. Enq. : /afli?/. Conjug. parler. 2. Dér. et composés : afflictif, affliction, affligeant. 3. Forme graph : j'afflige, nous affligeons; j'affligeais; affligeant (pour les verbes en -ger, cf. abroger).
Étymol. ET HIST. ? Mil. xiies. « frapper durement, accabler, tourmenter » (Liv. des Ps., Cambridge, LXXVII, 40 ds Gdf. Compl. : Par quantes fiedes le purvuchierent el desert, affligerent lui en sultiveté); début xiiies. « id. » (Li Sermon saint Bernart, éd. Foerster, 89, 7 ds T.-L. : Cum longement serai ju tormenteiz en travail et en dolor ed affliiez de mort tote jor); av. 1701 par affaiblissement pronom. « s'attrister » (Boileau ds Fur. 1701 : Pourquoy à la lecture de mes satires, aimez vous mieux vour affliger avec les ridicules, que de vous rejouïr avec les honnêtes gens). Empr. au lat. affligere attesté au sens propre « jeter à terre, abattre » dep. Plaute (Rud., 1010 ds TLL s.v., 1233, 6 : adfligam ad terram te), fig. « frapper, tourmenter (physiquement) » (Cicéron, Pis., 85 ds TLL s.v., 1234, 43 : qui [milites] cum uno genere morbi adfligerentur neque se recreare quisquam posset); « id. (moralement) » (Id., Verr., 3, 37, ibid., 1236, 48 : Siculos superioribus edictis satis perdiderat atque adflixerat). A supplanté l'a. fr. afflire, de formation pop. (xes., S. Léger ds Gdf.).
STAT. ? Fréq. abs. litt. : 1 062. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 3 199, b) 1 635; xxes. : a) 932, b) 348.
BBG. ? Bailly (R.) 1969 [1946]. ? Bar 1960. ? Bél. 1957. ? Bénac 1956. ? Blondheim (D. S.). Essai d'un vocabulaire comparatif des parlers romans des Juifs au Moyen Âge. Romania 1923, t. 49, pp. 19-20. ? Canada 1930. ? Caput 1969. ? Dup. 1961. ? Fér 1768. ? Guizot 1864. ? Hanse 1949. ? Laf. 1878. ? Lav. Diffic. 1846. ? Marcel 1938. ? Sardou 1877. ? Sommer 1882. ? Synon. 1818. ? Thomas 1956. ? Timm. 1892. ? Vinc. 1910.

AFFLIGER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. ? Mil. xiies. « frapper durement, accabler, tourmenter » (Liv. des Ps., Cambridge, LXXVII, 40 ds Gdf. Compl. : Par quantes fiedes le purvuchierent el desert, affligerent lui en sultiveté); début xiiies. « id. » (Li Sermon saint Bernart, éd. Foerster, 89, 7 ds T.-L. : Cum longement serai ju tormenteiz en travail et en dolor ed affliiez de mort tote jor); av. 1701 par affaiblissement pronom. « s'attrister » (Boileau ds Fur. 1701 : Pourquoy à la lecture de mes satires, aimez vous mieux vour affliger avec les ridicules, que de vous rejouïr avec les honnêtes gens). Empr. au lat. affligere attesté au sens propre « jeter à terre, abattre » dep. Plaute (Rud., 1010 ds TLL s.v., 1233, 6 : adfligam ad terram te), fig. « frapper, tourmenter (physiquement) » (Cicéron, Pis., 85 ds TLL s.v., 1234, 43 : qui [milites] cum uno genere morbi adfligerentur neque se recreare quisquam posset); « id. (moralement) » (Id., Verr., 3, 37, ibid., 1236, 48 : Siculos superioribus edictis satis perdiderat atque adflixerat). A supplanté l'a. fr. afflire, de formation pop. (xes., S. Léger ds Gdf.).

Affliger au Scrabble


Le mot affliger vaut 15 points au Scrabble.

affliger

Informations sur le mot affliger - 8 lettres, 3 voyelles, 5 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les mots proches de Affliger

AffabilitéAffableAffadi, ieAffadirAffadissementAffaibli, ieAffaiblirAffaiblissementAffainéanti, ieAffainéantir (s')AffaireAffairé, éeAffairementAffaissé, éeAffaisserAffaiterAffalé, éeAffamé, éeAffamerAffectationAffecté, éeAffecterAffectif, iveAffectionAffectionné, éeAffectionnementAffectionnémentAffectionnerAffectueusementAffectueux, euseAffectuositéAfférent, enteAffermageAffermeAffermerAffermi, mieAffermirAffermissementAffété, éeAfféterieAfficheAffiché, éeAfficherAffidé, éeAffident, affidenteAffilé, éeAffilerAffiliationAffinAffiné, éeaffabilitéaffabilitésaffableaffablementaffablesaffabulationaffabulationsaffabulatriceaffabuleaffabuléaffabuleraffabulesaffacturageaffadiaffadieaffadiesaffadiraffadisaffadissaientaffadissaitaffadissantaffadisseaffadissementaffaditaffaibliaffaibliaffaiblieaffaiblieaffaibliesaffaibliesaffaibliraffaibliraaffaiblisaffaiblisaffaiblissaientaffaiblissaisaffaiblissaitaffaiblissantaffaiblissantaffaiblisseaffaiblissementaffaiblissentaffaiblissezaffaiblissonsaffaiblitaffairaaffairaiaffairaientaffairaisaffairait


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Polysynodie     Pissoir     Raccourci, ie     Arrière-alliance     Rondeau     Plique     Eh !     Tartreux, euse     Sisyphe     Secoueur     

Les citations avec le mot Affliger


  1. Si tu veux éviter la tristesse,
    Ne possède rien dont la perte te puisse affliger.


    Auteur : Proverbes arabes - Source : Proverbe


  2. Quand le coeur s'attendrit, il parait s'affliger.

    Auteur : Charles-Georges Fenouillot de Falbaire de Quingey - Source : L'Honnête Criminel, ou l'Amour Filial (1767), I, 6


  3. Il faut dans la chaire montrer l'homme à lui-même, moins pour le révolter par l'horreur du portrait, que pour l'affliger par la ressemblance.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Massillon


  4. Je n'ai ni à m'affliger, ni à me consoler. Je suis trop fière pour aimer un homme qui ne m'aime pas.

    Auteur : Léon Tolstoï - Source : Anna Karénine (1873-1877)


  5. Je ne veux point ici m'affliger par avance; - L'événement souvent confond la prévoyance.

    Auteur : Jean-François Regnard - Source : Le joueur


  6. Nous sommes si aveugles que nous ne savons quand nous devons nous affliger ou nous réjouir: nous n'avons presque jamais que de fausses tristesses ou de fausses joies.

    Auteur : Charles de Secondat, baron de Montesquieu - Source : Lettres persanes (1721)


  7. De combien de soupirs interrompant le cours - Ai-je évité vos yeux que je cherchais toujours! - Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime! - De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, - Lorsque par un regard on peut le consoler!

    Auteur : Jean Racine - Source : Britannicus (1669)


  8. Mieux vaut une perte qu'un gain honteux; dans le premier cas, tu n'auras à t'affliger qu'une fois, dans le second, toujours.

    Auteur : Chilon de Sparte - Source : Les penseurs grecs avant Socrate


  9. L'essentiel consiste à ne pas s'affliger.

    Auteur : Roberto Bolano - Source : Le gaucho insupportable (2008)


  10. Au lieu que c'est une vertu d'avoir pitié des moindres afflictions qu'ont les autres, c'est une espèce de lâcheté de s'affliger pour les nôtres propres.

    Auteur : René Descartes - Source : Correspondance, à Huygens, 20 mai 1637


  11. Nous blâmons quelques hommes de trop s'affliger, comme nous reprochons a d'autres d'être trop modestes, quoique nous sachions bien ce qu'il en est.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  12. Affliger volontairement ses amis, c'est une injustice.

    Auteur : Ménandre - Source : Les Monostiques


  13. Bien que rien ne puisse ramener l'heure de la splendeur dans l'herbe, de la gloire dans la fleur, nous ne nous affligerons pas, mais trouverons la force dans ce qu'il en subsiste.

    Auteur : William Wordsworth - Source : Les Ballades lyriques (1798)


  14. Quand il se fait quelque sottise publique, je songe à un petit nombre d'étrangers qui peuvent se trouver à Paris, et je suis prêt à m'affliger, car j'aime toujours ma patrie.

    Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795)


  15. C'est s'affliger deux fois que s'affliger d'avance.

    Auteur : Goswin Joseph Augustin, baron de Stassart - Source : La Corneille et le Rossignol


  16. Une bonne publicité devrait ressembler à un bon sermon; elle ne doit pas seulement soulager les affligés, mais elle doit aussi affliger les satisfaits.

    Auteur : Bernice Fitzgibbon - Source : Macy's, Gimbels and me (1967)


  17. Le remède le plus honteux de l'affliction chez un homme raisonnable, c'est d'être las de s'affliger.

    Auteur : Sénèque - Source : Lettres à Lucilius, LXIII


  18. Je ne m'affligerai pas de voir que les hommes me connaissent mal, je m'affligerai de mal les connaître.

    Auteur : Confucius - Source : Sentences


  19. Cette teinte de pathétique se faisait sentir encore davantage quand Fléchier prononçait ses oraisons funèbres; son action un peu triste, et sa voix un peu faible et traînante, mettaient l'auditeur dans la disposition convenable pour s'affliger avec lui.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Fléchier


  20. Qu'il devient précieux dans ces jours difficiles où l'on affligerait inutilement sa femme, ses enfants, en leur ouvrant son âme! On lui confie ses craintes; et tandis qu'on s'efforce avec lui d'éloigner les périls qui menacent d'accabler la famille, elle repose dans une douce sécurité.

    Auteur : François Droz - Source : Essai sur l'art d'être heureux (1815)


  21. Mes défauts sont connus : pourquoi m'en affliger ?
    Mieux vaudrait les mettre à la mode.
    Je ne saurais les corriger,
    Affichons-les ; c'est si commode !


    Auteur : Antoine-Vincent Arnault - Source : Fables (1802), I, 7, Secret de Polichinelle


Les citations du Littré sur Affliger


  1. Vous qui êtes tendre jusqu'à n'oser parler à Idoménée [de votre départ de peur de l'affliger], vous ne serez plus touché de ses peines dès que vous serez sorti de Salente

    Auteur : FÉN. - Source : Tél. XXIII


  2. Comment as-tu pensé.... que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d'affliger tous mes désirs ?

    Auteur : Montesquieu - Source : Lettr. pers. 161


  3. Les scandales et les troubles intestins affligèrent Rome et son Église

    Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, 35


  4. Les ennemis personnels de M. de Turenne, n'osant s'affliger de la prospérité d'un homme qui ne leur avait jamais donné la misérable consolation de se réjouir d'une de ses fautes

    Auteur : FLÉCH. - Source : Tur.


  5. Qui a à partir a à marrir [à s'affliger]

    Auteur : LEROUX DE LINCY - Source : Prov. t. II, p. 379


  6. Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même !

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. III, 7


  7. Mais peut-être qu'aussi, trop prompte à m'affliger, J'observe de trop près un chagrin passager

    Auteur : Jean Racine - Source : Bajaz. III, 7


  8. Il [le roi à la mort du duc de Berry] avait l'âme fort noircie ; mais il était d'ailleurs peu touché, et il ne cherchait pas à s'affliger

    Auteur : SAINT-SIMON - Source : 356, 200


  9. Ils voudraient être tristes et ne sont qu'ennuyeux ; ils voudraient toucher le coeur et ne font qu'affliger les oreilles

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Lett. sur la mus. franç.


  10. Bien est-il malaisé que l'injuste licence Qu'ils prennent chaque jour d'affliger l'innocence, En quelqu'un de leurs voeux ne puisse prospérer ; Mais tout incontinent leur bonheur se retire, Et leur honte fait rire Ceux que leur insolence avait fait soupirer

    Auteur : MALH. - Source : I, 2


  11. Il vaudrait toujours mieux s'affliger avec le peuple de Dieu, que participer aux joies fades et puériles des enfants du siècle

    Auteur : MASS. - Source : Carême, Dégoûts.


  12. C'est peut-être affliger le public que de lui annoncer ces différents projets, demeurés sans exécution entre des mains si savantes....

    Auteur : FONTEN. - Source : Dodart.


  13. Je serai du parti qu'affligera le sort

    Auteur : Corneille - Source : Hor. I, 1


  14. Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, Lorsque par un regard on peut le consoler !

    Auteur : Jean Racine - Source : Brit. III, 7


  15. Bien est-il malaisé que l'injuste licence Qu'ils prennent chaque jour d'affliger l'innocence, En quelqu'un de leurs voeux ne puisse prospérer

    Auteur : MALH. - Source : I, 2


  16. Sans vous en affliger, présumez avec moi....

    Auteur : Corneille - Source : Poly. I, 3


  17. Et c'est, grands du monde qui m'écoutez, ce qui devrait aujourd'hui vous affliger ou même vous désoler

    Auteur : BOURD. - Source : Nativ. de J. C. 2e Avent, p. 529


  18. .... Votre fils me défend de poursuivre ; Je l'affligerais trop si j'osais achever ; J'imite sa pudeur et fuis votre présence

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. V, 3


  19. Il y a encore une infinité de telles forfanteries qui ont esté inventées par les forfantes, pour affliger et tourmenter les hommes

    Auteur : PARÉ - Source : XIX, 32


  20. Je l'affligerais trop si j'osais achever

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèd. V, 3


  21. Je viens de l'affliger, c'est à moi d'adoucir Le déplaisir mortel qu'elle a dû ressentir

    Auteur : Voltaire - Source : Zaïre, III, 1


  22. Un confus souvenir vient encor m'affliger

    Auteur : Voltaire - Source : Oedipe, IV, 4


  23. Cette teinte de pathétique se faisait sentir encore davantage quand Fléchier prononçait ses oraisons funèbres ; son action un peu triste, et sa voix un peu faible et traînante, mettaient l'auditeur dans la disposition convenable pour s'affliger avec lui

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Élog. Fléchier.


  24. Ne m'est-il donc rendu que pour mieux m'affliger ?

    Auteur : Voltaire - Source : Mérope, III, 4


  25. Tout ennemi qu'il est de son roi légitime, Tout vengeur des Anglais, tout protecteur du crime, Je crains de l'affliger, seigneur, et je me tais

    Auteur : Voltaire - Source : Adél. du Guesclin. I, 1




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Mise à jour le samedi 8 novembre 2025 à 17h10









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