Définition de « poison »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot poison de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur poison pour aider à enrichir la compréhension du mot Poison et répondre à la question quelle est la définition de poison ?
Une définition simple : poison (m)
Définitions de « poison »
Trésor de la Langue Française informatisé
POISON, subst. masc.
Wiktionnaire
Nom commun 2 - ancien français
poison \Prononciation ?\ masculin
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Variante de poisson.
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Les bacons et les vins, les poisons chiers ? (Aiol, édition de Normand et Raynaud, page 109.)
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Les bacons et les vins, les poisons chiers ? (Aiol, édition de Normand et Raynaud, page 109.)
Nom commun 1 - ancien français
poison \Prononciation ?\ féminin
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Remède buvable.
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Beivre li fist une poison
Que tot le traist a guarison ? (Le Roman de Troie, édition de Constans, tome II, p. 111, c. 1165)
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Beivre li fist une poison
- Poison (boisson empoisonnée).
Nom commun - français
poison \pwa.z??\ masculin
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Substance qui, introduite dans l'organisme, altère ou même détruit les fonctions vitales.
- Les amanites présentent cette propriété redoutable, de ne faire sentir les symptômes toxiques que bien des heures après l'ingestion, [?]. Alors l'amanite est digérée, le poison absorbé, et les vomitifs, les purgatifs violents et répétés, sur lesquels insistent beaucoup trop quelques praticiens , ne peuvent qu'exaspérer, sans aucune utilité, l'inflammation de la muqueuse intestinale. ? (Arthur Mangin, Les poisons, Tours : chez Alfred Mame & fils, 1869, page 272)
- L'acide arsénieux est un des poisons les plus violents; il agit comme tel sur toutes les classes des animaux et sur les plantes. ? (Ad. Würtz & al., Dictionnaire de chimie pure et appliquée, Paris : L. Hachette & Cie, 1869, vol. 1 (A-B), page 411)
- M. Vulpian a vu que, chez des animaux empoisonnés par la strychnine, lorsque la dose de poison n'était pas trop forte, les convulsions trop énergiques, l'appareil respiratoire échappait à l'action convulsivante du poison. ? (Félix Henneguy, Étude physiologique sur l'action des poisons, Montpellier : Imprimerie centrale du Midi, 1875, page 134)
- La présence du poison fut constatée.
- Cela prévient, empêche l'effet du poison.
- Préparer du poison.
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(Figuré) Ce qui corrompt le c?ur ou l'esprit, en parlant des maximes pernicieuses, des écrits ou des discours.
- Ce livre infâme, ce livre impie est un poison dans vos yeux, un poison dans vos mains, un poison dans votre cabinet, mais un poison qui vous tue en effet, et qui en tue plusieurs autres. Il est un poison pour vous, un poison pour le libraire qui vous le vend, un poison pour ceux qui vous le voient acheter, un poison pour vos amis et pour vos domestiques qui vous le voient lire, qui vous l'entendent citer, et qui savent que vous le gardez. ? (Jacques-Paul Migne, Satan, ses pompes et ses ?uvres, ou discours sur les désordres ordinaires du Monde, Paris : éd. J-P Migne, 1866, p. 355)
- Chose qui trouble la raison, qui agite le c?ur, qui nuit au bonheur de la vie.
- Il [Iago] s'empare de la passion d'Othello afin de la dégrader en un feu destructeur, et de transformer la jalousie ?naturelle? qui accompagne toute reviviscence des émois ?dipiens en un poison qui décompose le Moi en ses premiers éléments et le rend impuissant à reformer les liens. ? (Giulia Sissa, La Jalousie: Une passion inavouable, Odile Jacob, 2015, note n° 66 du chap. 4)
- Il y a encore, mon cher frère, une vicieuse passion dans l'homme : c'est l'envie, poison mortel qui consume les yeux et le c?ur. ? (Jean-Rémy Bohal, Dialogues entre l'homme et sa pensée, Sainte-Ménehould : chez Poignée-Darnauld, 1848, page 264)
- Action visant à nuire, et nuisant effectivement, quitte à tuer, annihiler.
- Le poison des médisances, des paroles et comportements meurtrissants cause de profondes blessures. ? (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, p. 155)
- Le discours permanent sur notre mort prochaine est un puissant poison qui nous coupe les ailes. ? (Jean-François Lisée, Qui veut la peau du PQ?, éditions Carte blanche, 2019, p. 75)
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(Figuré) (Populaire) Méchante femme ; femme insupportable. Note : En ce sens, le mot peut aussi être utilisé comme un substantif féminin.
- Avec Mme Lanosse, nous avons découvert que cette poison avait jeté un sort aux Romazilhe (et même je me demande comment vous n'avez pas reçu le sort, vous aussi, puisqu'on a dû vous emmener de force, pauvre malheureuse femme que vous êtes !). ? (François Mauriac, Le drôle, 1933 ; Gedalge, 1956, page 68.)
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(Physique) Isotope qui possède une très grande section efficace de capture neutronique et qui inhibe ainsi les réactions nucléaires en chaînes nécessaires pour la fission.
- Des exemples de produits de fission à très courte vie sont le xénon-135 (de période 8 heures) et l'iode-131 (de période 8 jours). Le premier est un poison pour la bonne marche du réacteur s'il s'accumule en trop grande quantité. ? (Produits de fission à vie courte)
Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
Substance qui, introduite dans l'organisme, altère ou même détruit les fonctions vitales. Poison subtil. Poison lent. Poison mortel. Il n'y a pas d'antidote contre ce poison. Donner du poison. Prendre du poison. On découvrit dans ses entrailles les traces du poison. La présence du poison fut constatée. Cela prévient, empêche l'effet du poison. Préparer du poison. Il se dit, figurément, des Maximes pernicieuses, des écrits et des discours qui corrompent le cœur ou l'esprit. Les productions licencieuses sont un poison mortel. Le poison de la flatterie. L'esprit de parti est un poison qui altère tous les sentiments, toutes les opinions. Il se dit aussi des Choses qui troublent la raison, qui agitent le cœur, qui nuisent au bonheur de la vie. L'ennui est le poison de l'existence. Le chagrin peut être un poison mortel. Fig. et pop., C'est une poison, C'est une méchante femme.
Littré
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1Nom générique de toutes les substances qui, introduites dans l'économie animale, soit par l'absorption cutanée, soit par la respiration, soit par les voies digestives, agissent d'une manière assez nuisible sur le tissu des organes, pour compromettre la vie ou déterminer très promptement la mort (voy. VENIN).
Le roi? eût livré ce grand homme [Annibal], S'il n'eût par le poison lui-même évité Rome
, Corneille, Nicom. I, 1.Elle [la duchesse d'Orléans] disait toutes ces choses en anglais, et, comme le mot de poison est commun à la langue française et à l'anglaise, M. Feuillet l'entendit et interrompit la conversation, disant qu'il fallait sacrifier sa vie à Dieu et ne pas penser à autre chose
, La Fayette, Hist. Henr. d'Angl.J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brûlantes veines Un poison que Médée apporta dans Athènes
, Racine, Phèdre, V, 7.Et le fer est moins prompt pour trancher une vie Que le nouveau poison que sa main me confie
, Racine, Brit. IV, 4.Si la terre produit des poisons comme des aliments salutaires
, Voltaire, Jenni, 9.Il fallait du courage, comme Storch, pour essayer sur soi-même les poisons [ciguë] qu'il voulait offrir aux autres comme des spécifiques
, Sennebier, Art d'observ. t. I, p. 420, dans POUGENS.Mon père en ce palais est mort par le poison
, Ducis, Hamlet, II, 5.Cour des poisons, chambre royale établie à l'Arsenal en 1679, pour connaître et juger les crimes d'empoisonnement, maléfice, sacrilège et fausse monnaie.
Terme de pratique. Crime d'empoisonnement. Accusation de poison.
-
2 Par exagération, breuvage, nourriture de mauvaise qualité.
Toutefois avec l'eau que j'y mets à foison, J'espérais adoucir la force du poison
, Boileau, Sat. III. -
3 Fig. Maxime pernicieuse, discours, écrit corrupteur.
Et si l'erreur s'épand jusqu'en nos garnisons, Elle y pourra semer de dangereux poisons
, Corneille, Sertor. IV, 3.Il répand tant de poison dans ses discours
, Bossuet, Var. 9.Des poisons qu'un flatteur distille, C'était à qui le nourrirait
, Béranger, Étoiles qui f.Qui dit pamphlet dit un écrit tout plein de poison. -De poison??, -Oui, monsieur, et du plus détestable, sans quoi on ne le lirait pas, s'il n'y avait du poison?; non, le monde est ainsi fait?; on aime le poison dans tout ce qui s'imprime
, Courier, Pamphlet des pamphlets.Le poison de l'hérésie, les dogmes des hérétiques.
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4 Fig. Tout ce qui trouble la raison, agite le c?ur.
La crainte, le regret, le déplaisir et tout ce qu'il y a de poisons froids dans l'amour
, Voiture, ?uv. t. II, p. 10, dans POUGENS.Enfin, je fis du poison de tout, et je vins voir Bélasire, plus désespéré et plus en colère que je ne l'avais jamais été
, La Fayette, Zayde, ?uv. t. I, p. 214, dans POUGENS.C'est un poison pour vous que la tristesse, et c'est la source des vapeurs
, Sévigné, à Bussy, 9 oct. 1675.L'orgueil, qui est presque inséparable de la faveur, est un poison pénétrant et subtil qui se glisse insensiblement dans l'âme des grands
, Fléchier, Mme de Montausier.D'un regard enchanteur connaît-il le poison??
Racine, Brit. II, 2.Quel funeste poison L'amour a répandu sur toute sa maison?!
Racine, Phèdre, III, 6.Tout le reste n'a servi qu'à augmenter le poison qui brûle déjà dans mon c?ur
, Fénelon, Tél. IV.Défiez-vous de ces douces paroles?; ne lui ouvrez jamais votre c?ur?; craignez le poison flatteur de ses louanges
, Fénelon, ib.Quand ils [les princes] n'ont jamais goûté que le doux poison des prospérités, ils se croient des dieux, ils veulent que les montagnes s'aplanissent pour les contenter
, Fénelon, ib. XXIV.De quel poison charmant je me sens pénétré?!
Voltaire, Samson, III, 3.Heureux? Pour qui les yeux n'ont point de suave poison?!
Chénier, Élégies, 15. - 5 Au féminin, dans le langage le plus trivial, une femme, une fille mauvaise comme du poison. Ampère raconte qu'il entendit une Canadienne qui appelait son enfant, dire?: As-tu vu cette poison d'enfant??
REMARQUE
Poison était autrefois féminin, comme le veut l'étymologie?; Malherbe lui a encore donné ce genre?: César assiégeant Corfinium, Domitius, qui était dedans, commanda à un qui était son serviteur et son médecin tout ensemble de lui donner de la poison, le Traité des bienf. de Sénèque, III, 24. Ce genre se conserve dans la bouche du peuple.
HISTORIQUE
XIIIe s. Que je vos ai la poison [potion] quise [cherchée], Qui bone est contre vostre mal
, Ren. 19362. Atten et sueffre la detrece Qui orendroit [maintenant] te cuit et blece?; Car ge sai bien par quel poison [potion] Tu seras tret à garison
, la Rose, 2043.
XIVe s. Poisons pour tuer cerf ou sanglier
, Ménagier, II, 5.
XVIe s. Le vin pur, qui autrement est un certain remede contre la poison de la ciguë, si vous le meslez avec le jus de la ciguë rend la force de la poison irremediable
, Amyot, Com. discern. le flatt. 36. La substance du poison et contre-poison
, Paré, XXIII, 2. La contre-poison doit estre plus forte que la poison, à fin qu'elle domine
, Paré, XXIII, 14. Il est aysé de le garantir de l'impression de cette poison [l'éloquence]
, Montaigne, I, 381. Colere, envie, despit, haine, avarice, cupidité, et toute affection particuliere, la poison mortelle du jugement et tout bon sentiment
, Charron, Sagesse, p. 412, dans LACURNE.
Encyclopédie, 1re édition
POISON, s. m. (Littérat.) le mot venenum des latins ne signifie pas toujours du poison ; il désigne encore assez souvent ces drogues dont les Peintres & les Teinturiers se servent ; c'est dans ce sens, par exemple, que Virgile l'emploie au second livre des géorgiques,
- Alba neque assyrio fucatur lana veneno.
« L'étoffe n'est pas teinte en couleur de pourpre. » Horace, ode 27, liv. I. dit :
Quis te solvere thessalis Magus venenis ? Quis poterit deus ?
« Quel enchanteur avec toutes les herbes de Thessalie, toute la force de ses charmes, que dis-je, quel dieu pourra vous tirer de ce mauvais pas ? » Les thessala venena d'Horace sont des sucs d'herbes magiques, propres à corriger la malignité du plus puissant poison.
Du tems d'Horace, on n'avoit point encore oublié l'histoire que Tite-Live, dec. l. l. VIII. raconte de plusieurs dames romaines qui composerent des poisons, & qui furent découvertes par une esclave. Sur les recherches que fit l'édile, on trouva 170 patriciennes coupables d'empoisonnement, & qui furent condamnées aux derniers supplices. Les morts qu'elles avoient causées étoient en si grand nombre, qu'on attribua d'abord ce malheur à l'intempérie pestilentielle de l'air, & l'on nomma exprès un dictateur qui alla attacher en cérémonie un clou au temple de Jupiter, ainsi qu'on le pratiquoit dans une calamité publique. (D. J.)
Poison, (Médec.) les choses prises intérieurement, ou appliquées de quelque maniere que ce soit, sur un corps vivant, capables d'éteindre les fonctions vitales, ou de mettre les parties solides & fluides hors d'état de continuer la vie, s'appellent poisons. Dans ce sens, on peut rapporter à cette classe grand nombre d'autres corps qui ne peuvent nuire qu'autant que l'usage immodéré qu'on en fait, empêche ou détruit les fonctions vitales.
Les corps âcres, méchaniques, qui en blessant ou en détruisant les parties solides, menacent de la mort, lorsqu'on les a avalés, ne peuvent être évacués d'abord que par le secours des onctueux, qui pris en grande quantité, enveloppent leurs parties nuisibles.
Tout ce qui est capable, en coagulant les humeurs, d'arrêter la circulation, doit être délayé à la faveur des aqueux saponacés, & dès qu'on connoît la nature de la coagulation, il faut employer les contrepoisons convenables pour la dissiper.
A l'égard des corps qui détruisent l'union qui se trouve dans les parties solides & les fluides, ils sont très-dangereux ; l'usage des acides & des doux astringens est capable d'arrêter le progrès de leur action.
Dans la peste & les autres maladies contagieuses, la nature présente des poisons d'une espece incompréhensible, qui paroissent seulement attaquer les actions vitales : on ne peut venir à bout de les détruire par l'application des principes de la médecine rationelle, mais uniquement par un contrepoison que l'expérience a découvert.
On connoît encore de semblables poisons qui changent tellement la nature de l'air, qu'il devient mortel à l'économie animale. Telle est la fumée des charbons, du soufre, celle d'une liqueur fermentante, ces vapeurs fortes & suffocantes que les auteurs ont nommées esprits sauvages ; il faut éviter toutes ces choses, ou y remédier à l'aide du feu, ou de quelqu'autre vapeur qui y soit contraire.
Poison, (Jurisp ud.) ou crime de poison est le crime de ceux qui font mourir quelqu'un par le moyen de certaines choses venimeuses, soit qu'on les mêle dans les alimens ou dans quelque breuvage, soit qu'on infinue le poison par la respiration ou par la transpiration, soit par une plaie ou morsure de quelque bête.
Cette maniere de procurer la mort est des plus barbares & des plus cruelles ; & la loi 1 & 3 au code ad legem corneliam de sicariis & venesiciis, disent que plus est hominem extinguere veneno quàm gladio. La raison est que l'on se défie ordinairement & que l'on peut se précautionner contre l'homicide qui se commet par le fer, au lieu que l'homicide qui se commet par le poison, se fait sourdement, & est souvent commis par ceux dont on se défie le moins, de maniere qu'il est plus difficile de s'en garantir.
Ce crime a toujours été en horreur chez toutes les nations policées.
Gravina a avancé mal à-propos qu'avant l'an 422 de la fondation de Rome, on n'avoit point encore fait de loi contre les empoisonneurs.
Il est vrai que dans les premiers tems de Rome où l'innocence des m?urs s'étoit encore conservée, on ne connoissoit point l'usage du poison, au moyen de quoi l'on n'avoit point établi de peines contre ce crime.
Mais la fréquentation des nations voisines ayant peu-à-peu corrompu les m?urs, la loi des 12 tables, laquelle fut affichée à Rome en 304, prononça des peines contre les empoisonneurs.
Ce qui a sans doute induit Gravina en erreur, est que ce fut vers l'an 422, sous le consulat de Valerius Flaccus & de M. Claudius Marcellus, qu'on vit paroître pour la premiere fois dans Rome une troupe de dames, qui par des poisons qu'elles débitoient, firent un grand ravage dans la république.
La mort subite de plusieurs personnes de toutes sortes de qualités ayant rempli la ville d'étonnement & de crainte, la cause de ce désordre fut révélée par une esclave qui en avertit le magistrat, & lui découvrit que ce qu'on avoit cru jusqu'alors être une peste causée par l'intempérie de l'air, n'étoit autre chose qu'un effet de la méchanceté de ces dames romaines lesquelles préparoient tous les jours des poisons, & que si on vouloit la faire suivre, elle en feroit connoître la vérité.
Sur cet avis, on fit suivre cette esclave, & l'on surprit en effet plusieurs dames qui composoient des poisons & quantité de drogues inconnues que l'on apporta dans la place publique ; on y fit aussi amener vingt de ces dames ; il y en eu deux qui soutinrent que ces médicamens n étoient pas des poisons, mais des remedes pour la santé ; mais comme l'esclave qui les avoit accusées, leur soutenoit le contraire, on leur ordonna de boire les breuvages qu'elles avoient composés : ce qu'elles firent toutes & en moururent. Le magistrat se saisit de leurs complices, de sorte qu'outre les 20 dont on vient de parler, il y en eut encore 170 punies.
Une femme de Smyrne fut accusée devant Dolabella, proconsul dans l'Asie, d'avoir empoisonné son mari, parce qu'il avoit tué un fils qu'elle avoit eu d'un premier lit ; Dolabella se trouva embarassé, ne pouvant absoudre une femme criminelle ; mais ne pouvant aussi se résoudre à condamner une mere qui n'étoit devenue coupable que par un juste excès de tendresse, il renvoya la connoissance de cette affaire à l'aréopage qui ne put la décider, il ordonna seulement que l'accusateur & l'accusée comparoîtroient dans cent ans pour être jugés en dernier ressort.
L'empereur Tibere ayant fait empoisonner Germanicus par le ministere de Pison, gouverneur de Syrie, lorsqu'on brûla le corps de Germanicus, selon la coutume des Romains, son c?ur parut tout entier au milieu des flammes ; on prétend que l'on vit la même chose à Rouen, lorsque la pucelle d'Orléans y fut brûlée. C'est une opinion commune que le c?ur étant une fois imbu de venin, ne peut plus être consumé par les flammes.
Les médecins regardent aussi comme un indice certain de poison dans un corps mort, lorsqu'il se trouve un petit ulcere dans la partie supérieure de l'estomac ; cependant le docteur Sebastiano Rotari en son traité qui a pour titre Allegazioni medicophysice, soutien que cet incice est fort trompeur, & que ce petit ulcere peut venir de plusieurs autres causes qu'il explique.
Pour revenir aux peines prononcées contre les empoisonneurs : environ 200 ans après le fait des dames romaines, Lucius Cornelius Sylla fit une loi appellée de son nom Cornelia de veneficis, par laquelle il prononça la même peine contre les empoisonneurs que contre les homicides, c'est-à-dire, l'exil & le bannissement qui sont la même chose que l'interdiction de l'eau & du feu ; cette loi fut préférée à celle que César, étant dictateur, publia dans la suite sur la même matiere.
Il y eut aussi quelques senatus-consultes donnés en interprétation de la loi Corneliade veneficis, & dont l'esprit est le même. On voit dans la loi 3, ss. ad leg. cornel. de sic. & venef. qu'un de ces senatus-consultes prononçoit la peine d'exil contre ceux qui sans avoir eu dessein de causer la mort d'une femme, l'avoient cependant fait mourir en lui donnant des remedes pour faciliter la conception.
Le paragraphe suivant fait mention d'un autre senatus-consulte qui décerne la peine portée par la loi Cornelia contre ceux qui auroient donné ou vendu des drogues & des herbes malfaisantes, sous prétexte de laver ou purger le corps.
Enfin la loi 8, au même titre, enjoignoit aux présidens des provinces d'envoyer en exil les femmes qui faisoient des efforts surnaturels, ou qui employoient de mauvaises pratiques pour se procurer l'avortement. Ces drogues & autres moyens contraires à la nature étoient regardés comme des poisons, & ceux qui s'en servoient, traités comme des empoisonneurs.
En France, le crime de poison est puni par le feu ; & lorsqu'il s'est trouvé des empoisonneurs qui avoient nombre de complices, on a quelquefois établi une chambre ardente pour faire le procès à ces coupables.
La déclaration de Louis XIV. du mois de Juillet 1682, est la regle que l'on suit sur cette matiere.
Elle porte que ceux qui seront convaincus de s'être servi de poison, seront punis de mort, soit que la mort des personnes auxquelles ils auront voulu faire prendre le poison, se soit ensuivie ou non.
Ceux qui sont convaincus d'avoir composé & distribué du poison pour empoisonner, sont punis des mêmes peines.
Ceux qui ont connoissance que l'on a travaillé à faire du poison, qu'il en a été demandé ou donné, sont tenus de dénoncer incessamment ce qu'ils en savent au procureur général, ou à son substitut, & en cas d'absence, au premier officier public des lieux, à peine d'être procédé contre eux extraordinairement, & d'être punis selon les circonstances & l'exigence des cas, comme fauteurs & complices de ces crimes, sans que les dénonciateurs soient sujets à aucune peine, ni même aux intérêts civils, lorsqu'ils auront déclaré & articulé des faits ou indices considérables qui seront trouvés véritables & conformes à leur dénonciation ; quoique dans la suite les personnes comprises dans lesdites dénonciations, soient déchargées des accusations, dérogeant à cet effet à l'article 73 de l'ordonnance d'Orléans, pour l'effet du poison seulement, sauf à punir les calomniateurs selon la rigueur de l'ordonnance.
La peine de mort a lieu contre ceux qui sont convaincus d'avoir attenté à la vie de quelqu'un par poison ; en sorte qu'il n'ait pas tenu à eux que ce crime n'ait été consommé.
L'édit répute au nombre des poisons, non-seulement ceux qui peuvent causer une mort prompte & violente, mais aussi ceux qui en altérant peu-à-peu la santé, causent des maladies, soit que les poisons soient simples, naturels, ou composés.
Il est défendu en conséquence à toutes personnes, à peine de la vie, même aux Médecins, Chirurgiens, & Apothicaires, à peine de punition corporelle, d'avoir & garder de tels poisons simples ou préparés, qui retenant toujours leur qualité de venin, & n'entrant en aucune composition ordinaire, ne peuvent servir qu'à nuire, étant de leur nature pernicieux & mortels.
A l'égard de l'arsenic, du réalgal, de l'orpiment, & du sublimé, quoique ce soient des poisons dangereux, comme ils entrent dans plusieurs compositions nécessaires, pour empêcher qu'on n'en abuse, l'article 7 ordonne qu'il ne sera permis qu'aux marchands qui demeurent dans les villes, d'en vendre & d'en délivrer eux-mêmes seulement aux Médecins, Apothicaires, Chirurgiens, Orfévres, Teinturiers, Maréchaux, & autres personnes publiques, qui par leur profession sont obligés d'en employer, lesquels néanmoins en les prenant, écriront sur un registre du marchand, leur nom, qualité, & demeure, & la quantité qu'ils auront pris de ces minéraux.
Les personnes inconnues aux marchands, telles que les chirurgiens & maréchaux des bourgs, & villages, doivent apporter un certificat du juge des lieux, ou d'un notaire & deux témoins, ou du curé & de deux principaux habitans.
Ceux auxquels il est permis d'acheter de ces minéraux, doivent les mettre en lieu sur & en garder la clé, & écrire sur un registre l'emploi qu'ils en ont fait.
Les Médecins, Chirurgiens, Apothicaires, Epiciers-Droguistes, Orfévres, Teinturiers, Maréchaux, & tous autres, ne peuvent distribuer des minéraux en substance à quelque personne, ni sous quelque prétexte que ce soit, sous peine corporelle.
Ils doivent composer eux-mêmes, ou faire composer en leur présence par leurs garçons, les remedes où il doit entrer des minéraux.
Personne autre que les Médecins & Apothicaires, ne peut employer aucuns insectes venimeux, comme serpens, viperes, & autres semblables, même sous prétexte de s'en servir à des médicamens, ou à faire des expériences, à-moins qu'ils n'en ayent la permission par écrit.
Il est aussi défendu à toutes personnes autres que les médecins approuvés dans le lieu, aux professeurs de Chimie, & aux maîtres Apoticaires, d'avoir aucuns laboratoires, & d'y travailler à aucune préparation de drogues ou distillation, sous quelque prétexte que ce soit, sans en avoir la permission par lettres du grand sceau, & qu'après en avoir fait leur déclaration aux officiers de police.
Enfin, les distillateurs même & vendeurs d'eau-de-vie, ne peuvent faire aucune distillation que celle de l'eau-de-vie, sauf à être choisi entre eux le nombre qui sera jugé nécessaire pour la confection des eaux-fortes, dont l'usage est permis ; & ils ne peuvent y travailler qu'en observant les formalités dont il est parle dans l'article précédent.
Cette déclaration de 1682 a. comme on voit, pour objet non-seulement de punir ceux qui seroient convaincus de s'être servis de poison, pour attenter à la vie de quelqu'un, mais aussi d'ôter toutes les occasions de s'en pouvoir servir pour un pareil dessein. Voyez le traité de Linder, de venenis, & Zachias, la Rocheflavin, la biblioth. canon. Duperier. (A)
Étymologie de « poison »
- (Date à préciser) Du latin potio (« breuvage ») qui a également donné en français potion.
Prov. poizo, poyzon?; espagn. pocion?; ital. pozione?; du lat. potionem, potion (voy. ce mot). Poison n'a signifié d'abord qu'un breuvage, puis, à la longue, s'est particularisé et a signifié un breuvage malfaisant. Le genre, qui naturellement était féminin, a changé vers le XVIe siècle.
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Informations sur le mot poison - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 5 lettres uniques.
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Les rimes de « poison »
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Les rimes en z§
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Les citations sur « poison »
- L'amertume secrète empoisonne toujours
L'onde qui nous paraît si claire dans son cours.Auteur : Louis Racine - Source : La Religion (1742) - Huit jours de neige, c'est fumure, - Huit jours au-delà, c'est poison.Auteur : Dictons - Source : Dicton
- Les vices entrent dans la composition des vertus comme les poisons entrent dans la composition des remèdes. La prudence les assemble et les tempère, et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie.Auteur : François de La Rochefoucauld - Source : Réflexions ou Sentences et Maximes morales (1664), 182
- Elle ressemblait à sa mère et au-delà à sa grand-mère dont le portrait jetait sur la chambre un regard d'empoisonneuse saisie par la religion.Auteur : Daniel Boulanger - Source : Table d'hôte (1982)
- L'erreur entraîne le remords, et le remords empoisonne la vie.Auteur : Charlotte Brontë - Source : Jane Eyre (1847)
- Mais « l'enfer c'est les Autres » a toujours été mal compris. On a cru que je voulais dire par là que nos rapports avec les autres étaient toujours empoisonnés, que c'étaient toujours des rapports infernaux. Or c'est autre chose que je veux dire. Je veux dire que si les rapports avec autrui sont tordus, viciés, alors l'autre ne peut-être que l'enfer. Pourquoi ? Parce que les autres sont au fond ce qu'il y a de plus important en nous-mêmes pour notre propre connaissance de nous-mêmes. Auteur : Jean-Paul Sartre - Source : Enregistrement phonographique de Jean-Paul Sartre en 1965 en préambule à Huis clos - L'enfer c'est les autres
- La passion colore et empoisonne les moindres mouvements de l'âme.Auteur : Georges Duhamel - Source : Entretiens dans le tumulte (1919)
- La nécessité empoisonne les maux qu'elle ne peut guérir.Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)
- La colère agit comme un poison sur l'âme; plus elle diminue, plus la force magnétique positive de l'âme augmente.Auteur : Ostad Elahi - Source : 100 Maximes de Guidance
- Pourquoi avoir choisi le laurier comme symbole de la gloire ? - Sans doute parce que le fruit du laurier est un poison.Auteur : Gilbert Cesbron - Source : Libérez Barabbas (1957)
- Ainsi les rares énergies qui échappaient au paludisme, à la soif, au soleil, se consumaient en haines si mordantes, si insistantes, que beaucoup de colons finissaient par en crever sur place, empoisonnés d'eux-mêmes, comme des scorpions.Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)
- Même Léon était d'avis que sa femme était si mauvaise langue qu'elle s'empoisonnerait un jour avec sa propre salive.Auteur : Michel Folco - Source : Dieu et nous seuls pouvons (1991)
- Personne ne doit s'étonner
Si les richesses croissent dans l'enfer; ce sol est le plus convenable
Au précieux poison.Auteur : John Milton - Source : Le Paradis perdu (1667), Préface - Le poison de ces lignes agissait lentement mais, au bout d'un moment, il se sentit pris au piège de ces images et des pensées de l'auteur comme s'il était englué dans une toile d'araignée, alors même que l'araignée demeurait invisible. Auteur : Bernard Minier - Source : Soeurs (2018)
- J'avais goûté la vengeance pour la première fois comme les vins épicés, elle me sembla agréable, chaude et vivifiante mais l'arrière-goût métallique et brûlant me laissa la sensation d'un empoisonnement.Auteur : Charlotte Brontë - Source : Jane Eyre (1847)
- Je ne le vois que trop, Photin et ses pareils - Vous ont empoisonné de leurs lâches conseils: - Ces âmes que le ciel ne forma que de boue...Auteur : Pierre Corneille - Source : La mort de Pompée (1643)
- Tout discours flatteur cache un poison.Auteur : Publius Syrus - Source : Sentences
- D'ailleurs, comment se méprit-on à cette bouteille de vin empoisonnée, qui, dit-on, donna la mort au pape, et mit son fils au bord du tombeau?Auteur : Voltaire - Source : Essai sur les moeurs (1756), Attentats de la famille d'Alexandre VI et de César De Borgia
- Et fut le poison, à ce qu'ilz disent, une eaue froide comme glas, qui distille d'une roche estant au territoire de la ville de Nonacris.Auteur : Jacques Amyot - Source : Alexandre, 123
- Vivre tranquille en sa maison, - Vertueux, ayant bien raison, - Vaut autant boire du poison.Auteur : Charles Cros - Source : Le Collier de griffes
- Un poison violent, c'est ça l'amour.
Un truc à pas dépasser la dose!
C'est comme en bagnole:
Au compteur 180
A la borne 190
Effusion 200.Auteur : Serge Gainsbourg - Source : Un poison violent, c'est ça l'amour (1967) - Le crime, c'est comme un champignon venimeux, ça empoisonne tout : assassins et victimes. C'est contagieux, pire que la peste, le crime.Auteur : Pierre Magnan - Source : La Maison assassinée (1984)
- Il beut d'une sorte de poison qui tue l'homme dedans vingt quatre heures.Auteur : Jacques Amyot - Source : Thémistocle, 26
- Nous nous bornerons à dire que l'humilité est la modestie de l'âme.
C'est le contrepoison de l'orgueil.Auteur : Voltaire - Source : Dictionnaire philosophique portatif (1764), Humilité - Le lendemain d'une nuit d'ivresse est un miel empoisonné.Auteur : Heinz Gunther, dit Heinz Günter Konsalik - Source : Docteur Erika Werner (1978)
Les mots proches de « poison »
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Les synonymes de « poison»
Les synonymes de poison :- 1. impureté
2. saleté
3. souillure
4. corruption
5. altération
6. immondice
7. humeur
8. pollution
9. venin
10. toxique
11. toxine
12. virus
13. drogue
14. arsenic
15. ciguë
16. curare
17. strychnine
18. dangereux
19. mauvais
20. nuisible
synonymes de poison
Fréquence et usage du mot poison dans le temps
Évolution historique de l’usage du mot « poison » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot poison dans les textes publiés.
Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.
Une précision sur la définition de Poison ?
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