Définition de « sombre »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot sombre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

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Une définition simple : (fr-rég|s??b?) sombre (mf)

  • Qui est peu éclairé, qui reçoit peu de lumière, qui est obscur. - Cette maison est bien sombre. - Dans une forêt sombre. - Un temps sombre. - Une nuit sombre. - Il fait sombre, Le temps est sombre. - Il fait sombre dans cet appartement, Cet appartement est peu éclairé, mal éclairé. - Couleur, teinte sombre, Couleur, teinte qui est moins éclatante, plus foncée que les autres.

  • (fig) Qui est mélancolique, morne, taciturne, chagrin. - Un esprit sombre. - Un caractère, une humeur sombre. - Un visage sombre. - Il a l’air bien sombre. - Une imagination ardente et sombre. - Des idées sombres. - De sombres pensées. - Vous êtes bien sombre aujourd’hui.

  • Qui est inquiétant, menaçant. - Un avenir sombre. - Les royaumes sombres, les rivages sombres, les sombres bords, Les enfers, selon la croyance des anciens païens. (fr-verbe-flexion|ind.p.1s=oui|ind.p.3s=oui|sub.p.1s=oui|sub.p.3s=oui|imp.p.2s=oui)

  • Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe sombrer.

  • Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe sombrer.

  • Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe sombrer.

  • Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe sombrer.

  • Deuxième personne du singulier de limpératif du verbe sombrer. (-anagr-) bromes ombres, ombrés (ébauche-pron|fr) (-réf-) Synonyme : obscur, foncé




    Définitions de « sombre »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    SOMBRE, adj.

    A. ?
    1. [En parlant d'un lieu] Qui reçoit peu de lumière; où la lumière, la clarté n'est pas intense. Synon. noir, obscur.Un coin sombre (dans une pièce); habiter un appartement, une maison sombre; un escalier, une ruelle sombre. Le val était profond, vert, plein d'ombre et d'eaux vives. De hautes collines boisées et sombres (Van der Meersch,Invas. 14, 1935, p. 236):
    1. Je ressens une impression d'autant plus pénible que la pièce où nous sommes est sombre et que les figures y prennent des déformations fantastiques... Elle n'est éclairée, cette pièce, que par une étroite fenêtre qui s'ouvre sur une cour crasseuse... Mirbeau,Journal femme ch., 1900, p. 67.
    ? [P. méton.] J'entendis un bruit de béquilles et de pas qui résonnait dans la sombre profondeur du corridor et s'approchait lentement (France,Pt Pierre, 1918, p. 138).
    ? P. métaph. Au-delà de la vie, à l'issue de cette sombre vallée qui s'appelle la mort, se trouve un lieu plein de mystère, un lieu d'où nul n'est jamais revenu (Monod,Sermons, 1911, p. 210).Faut-il (...) voir dans ces histoires de dragons ailés et dévorants comme la vague tradition, jaillie du gouffre sombre des temps révolus, d'une faune de cauchemar (Dévigne,Légend. de Fr., 1942, p. 18).
    ? Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Synon. obscurité, pénombre.Le temps était toujours au sombre dehors. Les nuages bas passaient en sifflant dans les peupliers nus (Giono,Batailles ds mont., 1937, p. 126).Dans le sombre d'une loge, un bras pur de femme se lève (Mauriac,Journal 2, 1937, p. 120).
    ? Coupe sombre. V. coupe2I A 2 a.
    2) [En parlant de la source émettant ou réfléchissant la lumière] Qui éclaire mal; qui donne peu de clarté. Synon. faible, pâle.Il n'est pas nécessaire qu'il y ait au-dessus des groupes du Greco des anges surhumains et spectraux qui s'élèvent, ou derrière ses Christ pendus d'énormes nuées grisâtres qui l'isolent de l'univers, la sombre lueur est partout dans les fronts levés, les orbites creuses, la terre aride et les habits de velours noir (Faure,Hist. art, 1921, p. 67).
    ? [P. méton.;] [en parlant du temps qu'il fait, d'une période de l'année] Novembre sombre et sale n'est pas un très bon mois pour voir Prague. Je vous conseillerais plutôt janvier qui est toujours clair et ensoleillé (Claudel,Corresp.[avec Gide], 1910, p. 182).Si pendant la nuit il a fait un temps sombre et couvert, s'il n'y a ni gelée ni brouillard, ni pluie du matin, partir au point du jour est le meilleur (La Hêtraie,Chasse, vén., fauconn., 1945, p. 155).
    ? Loc. verb. Il fait sombre. Il fait peu clair. Il faisait sombre et bleu sous les platanes (Sartre,Sursis, 1945, p. 59).
    3) [En parlant d'un matériau] Qui laisse peu filtrer la lumière. Au musée, des verres doubles. Cela expliquerait comment ces vitraux si éclatants sont si sombres. Ils retiennent la lumière, ne la transmettent pas (Michelet,Journal, 1835, p. 214).
    4) [En parlant d'une couleur, de son intensité ou de son éclat] Qui est foncé, tirant sur le brun ou le noir; qui est peu éclatant. Synon. foncé, terne; anton. clair2, vif4, brillant1, lumineux3.Bleu, rouge sombre; ton, couleur sombre; lierre, forêt, verdure sombre; des vêtements sombres. Le campo de l'Isla Menor, à trente kilomètres de Séville, s'étendait à perte de vue, couvert d'une herbe grasse, au vert profond et presque sombre (Montherl.,Bestiaires, 1926, p. 406).Les assises de couleurs (...) se détachaient (...) galets d'un gris sec, laisse de mer bai brun ou noir sombre, galets mouillés jaune pâle, gris avec des reflets (Queffélec,Recteur, 1944, p. 95).
    ? En partic., rare. [En parlant de la couleur de la peau, du teint d'une pers.] Une jeune noire rehausse de quelques turquoises son incomparable vêtement de peau sombre (Colette,Jumelle, 1938, p. 26).
    ? [P. méton.] Le XVIIemarque sa préférence pour les peintures (Poussin, Rembrandt), tandis que le XVIIIen'a de goût que pour la lumière et la couleur. Si le XIXeest un siècle sombre, la réaction s'affirme au XXedans tous les domaines (Musées Fr., 1950, p. 21).
    ? Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Couleur sombre. Anton. clair, clarté.Tourner, virer au sombre. Là-bas, là-bas, entre Soumana et Yakidji, le sombre des nuages se résout en traînées grisâtres, qui unissent à la terre le ciel (Maran,Batouala, 1921, p. 58):
    2. Chez Seurat, tout contour d'objet est régulièrement déterminé par le contraste d'un clair et d'un sombre; chacune de ces valeurs extrêmes se dégradant aussitôt pour aller chercher la valeur contraire à l'autre extrémité du plan dont elle constitue le point de départ. Arts et litt., 1935, p. 30-8.
    B. ? Au fig.
    1.
    a) [En parlant d'une pers., de son humeur, de son caractère] Qui est empreint de tristesse, de mélancolie; qui manifeste du pessimisme. Synon. mélancolique, morne, morose, sinistre, taciturne, ténébreux; anton. gai, joyeux.Un caractère, une humeur sombre; un esprit, une imagination sombre; (être plongé) dans une sombre rêverie, de sombres pensées, de sombres réflexions. Il jouait sur une scène, se drapant (...) dans le manteau du bandit qui est un banni. Il était sombre, amère, fatal, maudit, damné, funèbrement passionné et passionnément funèbre! (L. Ménard,Rêv. païen, 1876, p. 10).? Sous quel uniforme cacherai-je mon c?ur trop gros? Il paraîtra toujours. Jacques se sentait redevenir sombre. Il savait bien que pour vivre sur terre il faut en suivre les modes et le c?ur ne s'y porte plus (Cocteau,Gd écart, 1923, p. 96).
    ? [P. méton.;] [en parlant d'un trait de la pers.] Un regard sombre. Il avait des choses confidentielles à nous dire. Il avait la figure sombre et défaite. En le voyant, nous eûmes peur. ? Un malheur?... interrogea Rouletabille. ? Non, pas encore! (G. Leroux,Parfum, 1908, p. 28).Une vieille gravure anglaise représente l'arrestation d'un homme: un officier, l'?il sombre, saisit l'épaule du malheureux, alors qu'un soldat, armé d'une hallebarde, fonce sur celui-ci (Encyclop. éduc., 1960, p. 256).
    ? [Dans le domaine des activités intellectuelles, de la vie mor. ou soc.] Dîner, repas sombre et silencieux. Le désir est la source impure d'où l'on tire parfois des romans sombres et poétiques, et si l'on essaie de purifier la source, plus de romans (Green,Journal, 1946, p. 51).La musique très lourde et très sombre, l'éclairage voilé et les parfums absorbants me dépaysaient (Gracq,Syrtes, 1951, p. 95).
    ? [Dans le domaine de la vie affective et psychique] (Être en proie à) une sombre terreur, un sombre désespoir; avoir une sombre délectation, jubilation. Jamais plus qu'à présent, il n'avait exercé sur elle de sombre fascination (Carco,Homme traqué, 1922, p. 173).Elle pensa: « Quel dommage! Pourquoi a-t-il fallu qu'il m'aime, de cet amour sombre et mauvais? (...) » (Genevoix,E. Charlebois, 1944, p. 183).[Avec une valeur d'intensif] C'est la faute de mon caractère violent, exagéré, fantasque! Je passe du plus sombre découragement aux plus futiles espérances: à fond de cale, et, l'instant d'après, emballé jusqu'aux nues! (Martin du G.,Thib., Cah. gr., 1922, p. 622).Carnot, averti par un délateur, prit en mains la répression et, dès lors, poursuivit avec un sombre acharnement ses anciens compagnons de lutte (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 471).
    Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. Caractère sombre, ce qui est sombre, triste. Vous (...) semez des figures sans nombre; Mêlez le fort au doux et le riant au sombre (Delille,Homme des champs, 1800, p. 142).Tous mes souvenirs, mon enfance et mes jeux, Rien ne peut animer le sombre de ma vie; La riante couleur à mes doigts est ravie, Le ton noir et brumeux domine en mes tableaux (Barbier,Ïambes, 1840, p. 150).
    Loc. Au plus sombre de. Au moment le plus triste de. Cette photographie dans une chambre d'Essendiéras montre Lavallière, au plus sombre de sa gloire terrestre (Mauriac,Journal 2, 1937, p. 119).
    b) [En parlant d'une pers., d'une vie] Qui est difficile à comprendre, qui est peu clair. La Science nous prouve, par A plus B, que nous ne sommes (...) qu'une vermine provisoire. Ceci soit dit pour ces persifleurs, vous savez? pour ces sombres écrivains qu'il faut relire plusieurs fois si l'on veut pénétrer la véritable signification de ce qu'ils disent (Villiers de L'I.-A.,Contes cruels, 1883, p. 242).J'ai mené ma vie d'exilé, poussière, quoi! Danse d'atome, (que tout cela (...) me paraît confus, et sombre, et embrouillé, oui, ce fut ma vie!) (Claudel,Père humil., 1920, i, 2, p. 498).
    2. [En parlant d'un inanimé]
    a) [Domaine plus ou moins abstr.] Qui est empreint de tristesse, d'inquiétude ou de désespoir. Sombre dimanche. Elle entrait chaque jour dans le dortoir, à la nuit tombante, et sa seule présence était un soulagement aux appréhensions des blessés, qui redoutent tant ces heures sombres, où les cauchemars, la fièvre, les douleurs, les étouffements, font sournoisement l'assaut des lits (Benjamin,Gaspard, 1915, p. 102).De meurtre en meurtre, de catastrophe en catastrophe, où aboutirons-nous? Chaque année semble un peu plus sombre que la précédente (Green,Journal, 1934, p. 236).
    b) Qui est marqué par des événements malheureux ou qui est chargé de menaces. Éprouver un sombre pressentiment; de sombres avertissements, présages, perspectives. Je faillis céder au rire insane, méchant, qui nous guette (...) au cours de la représentation d'une sombre tragédie, ou pendant un grave discours (Colette,Chambre d'hôtel, 1940, p. 123).L'extension précoce aux ganglions, l'aggravation rapide ne tardent pas à révéler la nature cancéreuse de l'affection et à faire porter le plus sombre pronostic (Quillet Méd.1965, p. 504).
    c) [Domaine de la perception, des sens]
    ?) [En parlant d'un arôme, d'une odeur forte, pénétrante ou âcre] Il y en a [de la rue] au fond de la tisane qu'elle remue avec la cuiller et toute l'odeur du fenouil est étouffée soudain sous la sombre odeur de cette suie des seigles malades (Giono,Gd troupeau, 1931, p. 221).Et je déplorais qu'une paresse, née du sombre arome de l'opium et de l'heure tardive, me retînt encore de gagner mon lit (Colette,Ces plais., 1932, p. 13).
    ?) PHONÉT. Voyelle sombre. Anton. voyelle claire*.Une voyelle sombre est une voyelle acoustiquement grave, comme [u] de jour ou de loup, et toutes les voyelles vélaires (Ling.1972).
    ?) [Notamment, p. réf. à la voix, au timbre, aux sons] Sans clarté, grave. D'une voix sombre. Vous oubliez cette phrase poignante de la Huitième Symphonie (qui d'ailleurs est tout entière dominée par le Cor soutenu des sombres colorations de la contrebasse) (Claudel,Fig. et parab., 1936, p. 166).Le tumulte sombre du travail des hommes grondait toujours (Giono,Batailles ds mont., 1937, p. 343).
    ? [P. méton.] Il déclamait d'un organe sombre et cabochard (Arnoux,Zulma, 1960, p. 294).
    ? [Avec une valeur adv.] ? T'es un artilleur? (...) ? Non, dit Olivier, je suis du 140 y paraît. ? 140, 140? répéta l'homme de sa voix qui chantait sombre parce qu'il parlait avec l'accent de la montagne (Giono,Gd troupeau, 1931, p. 93).
    C. ? Toujours antéposé. [En parlant d'une pers. ou d'une chose; fonctionnant comme superl. pour renforcer un terme injurieux ou dépréciatif] Triste, déplorable, lamentable, louche. Synon. sinistre.Sombre brute! Sombre crétin! J'ai toujours tenu pour de sombres imbéciles les gens qui disent que le peuple allemand ne voulait pas la guerre (Barrès,Cahiers, t. 11, 1917, p. 218).C'est une sombre connerie, toute cette histoire! Bien sûr qu'ils existent ces camps. C'est ignoble, et c'est nécessaire (Beauvoir,Mandarins, 1954, p. 338).
    Prononc. et Orth.: [s? ?:b? ?]. Homon., formes de sombrer1 à 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1374 Nord sombre cop « meurtrissure » (6 mars, Reg. de la loy, Arch. Tournai ds Gdf.) ? 1604 [éd.] (Cout. d'Anapes, Coutum. gén., II, 923, ibid.); 2. 1530 « qui donne peu de clarté » (Palsgr., pp. 307b et 648a: Le temps est sombre ... il fait sombre); 1606 nuit sombre (Nicot qui cite Du Bellay); 1611 subst. « ce qui est peu éclairé » (Larivey, Fidèle, I, 8 ds Gdf. Compl.: au sombre de la nuict); 1863 sylvic. coupe sombre « coupe peu importante (p. oppos. à coupe claire) » (Littré, s.v. coupe); puis par contresens 1910 coupe sombre « réduction importante de personnel » (Lar. pour tous, s.v. coupe); 3. 1545 adj. « où manque la sérénité, empreint d'une tristesse tragique ou menaçante » (Farce des cinq sens ds Anc. Th. fr., éd. Viollet le duc, t. 3, p. 305: je vous prometz de cueur non sombre Que nul de vous je ne vueil nuire, Se grant fortune ne m'encombre); 4. 1694 (Ac.: On appelle, Couleurs sombres, Les couleurs qui sont moins esclatantes que les autres, et qui tirent sur le brun); 5. 1855 (Littré-Robin Add.: Sombre ou sombré - Voix sombrée, timbre sombre); 1933 voyelles sombres (Mar. Lex., s.v. voyelle); 6. 1868 sert à déprécier sombre mystificateur (Lautréam., Chants Maldoror, Poésies I ds Rob., s.v. loustic, citations). Mot prob. plus anc. (cf. ca 1179 le subst. dér. essombre « ténèbres; ombre » Renart, éd. M. Roques, I, 2313 et 2556, à l'aide du préf. es-, v. 2, du lat. ex-) d'orig. obsc.; p. -ê. dér. d'un anc. verbe *sombrer « faire de l'ombre », du b. lat. subumbrare « couvrir d'ombre » dans des textes scripturaires de 400 et viiies. ds Cor.-Pasc., v. aussi Blaise Lat. chrét., dér. du lat. class. umbrare « couvrir d'ombre, faire de l'ombre », de umbra « ombre », préf. sub- marquant la position inférieure, v. FEW t. 12, p. 375 et G. Straka ds Homenaje a Alonso Zamora Vicente, I, 1988, pp. 282-287; cf. l'esp. sombra « ombre » xiiies. ds Al., altér. du lat. umbra « ombre » sous l'infl. de sol « soleil », solombra « ombre » 1250 ds Cor.-Pasc. p. oppos. de sol y sombra « soleil et ombre », et l'a. prov. solumbrar « ombrager, mettre à l'ombre, reposer » xives. ds Rayn., de la même orig. lat. sous l'infl. de sol « soleil ». Fréq. abs. littér.: 9 160. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 573, b) 18 155; xxes.: a) 14 037, b) 10 057. Bbg. Picoche (J.). Struct. sém. du lex. fr. Paris, 1986, p. 120. ? TLF. Notes de lexicogr. crit. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1986, t. 25, n o1, p. 278.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    sombre \s??b?\ masculin

    1. (Rare) Partie d'une chose qui est plus sombre que le reste.
      • Il faut distinguer le sombre du clair.

    Adjectif - français

    sombre \s??b?\ masculin et féminin identiques

    1. Qui est peu éclairé ; qui reçoit peu de lumière ; qui est obscur.
      • Aucune lumière n'était demeurée ni dans les chambres basses ni dans les corridors ; de temps en temps seulement un éclair livide illuminait les appartements sombres d'un reflet bleuâtre qui disparaissait aussitôt. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. II ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 17)
    2. Qui est moins éclatant, qui est plus foncé que les autres, en parlant d'une teinte, d'une couleur.
      • [?] puis il [?] se coiffa d'un toquet de velours noir sans plume ni pierreries, s'enveloppa d'un manteau de couleur sombre [?] (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. II ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 15)
      • [?] je regardais les gens entrer dans la cour, les hommes en redingotes sombres, les femmes long voilées de noir. (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
    3. (Figuré) Qui est mélancolique, morne, taciturne ou chagrin.
      • Son appartement, comme son costume, était celui d'une veuve. Tout y était d'un caractère sombre : étoffes, murailles, meubles. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. VI ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 60)
      • Elle avait gardé cet étrange caractère sombre et silencieux qui était devenu le sien depuis le départ de Jacques. (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
      • [?] et debout près de la barre, Jean Donnard, grave et sombre, se signa, comme il avait coutume de faire chaque fois qu'il partait vers le large. (Octave Mirbeau, Contes cruels : Les Eaux muettes)
      • Nous trouvons ici de plus sombres pressentiments ; l'auteur se demande même si notre humanité atteindra sa véritable fin [?] (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VII (« La Morale des producteurs »), 1908, p. 326)
    4. Qui est inquiétant ou menaçant.
      • Émile doit rejoindre, dès dix heures du matin, au deuxième jour de la mobilisation. Il est désolé. Les plus sombres pressentiments le poignent. (Isabelle Rimbaud, Dans les remous de la bataille, vol.1 : 28 juillet-28 août 1914, Le Mercure de France, 15 Juillet 1916)
      • [?] insensiblement la sombre humeur qu'on voyait sur leurs traits s'atténuait, s'effaçait. De menaçants, ils devenaient gouailleurs, puis doucereux, entreprenants. (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
      • La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l'État [?] (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, p. 392)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    SOMBRE. adj. des deux genres
    . Qui est peu éclairé, qui reçoit peu de lumière, qui est obscur. Cette maison est bien sombre. Dans une forêt sombre. Un temps sombre. Une nuit sombre. Il fait sombre, Le temps est sombre. Il fait sombre dans cet appartement, Cet appartement est peu éclairé, mal éclairé. Couleur, teinte sombre, Couleur, teinte qui est moins éclatante, plus foncée que les autres. En termes de Poésie, Les royaumes sombres, les rivages sombres, les sombres bords, Les enfers, selon la croyance des anciens païens. Coupe sombre. Voyez COUPE.

    SOMBRE signifie, au figuré, Qui est mélancolique, morne, taciturne, chagrin. Un esprit sombre. Un caractère, une humeur sombre. Un visage sombre. Il a l'air bien sombre. Une imagination ardente et sombre. Des idées sombres. De sombres pensées. Vous êtes bien sombre aujourd'hui. Il signifie encore, en parlant des Choses, Qui est inquiétant, menaçant. Un avenir sombre.

    Littré

    SOMBRE (son-br') adj.
    • 1Qui reçoit peu de lumière, peu éclairé. Une chambre sombre. Oh?! qui m'arrêtera sous vos sombres asiles?! La Fontaine, Fabl. XI, 4. Et le temps aujourd'hui Est sombre tout cela me donne un peu d'ennui, Collin D'Harleville, Vieux célib. II, 2. J'aimais le beffroi des alarmes? Les vitraux éclatants ou sombres, Hugo, Odes, II, 3.

      Il fait sombre, le temps est sombre.

      Fig. Dites le vrai, monseigneur, ne fait-il pas plus sombre à Munster, depuis que Mme de Longueville n'y est plus?? Voiture, Lett. 195.

      Il fait sombre dans cet appartement, cet appartement est peu éclairé.

      Fig. Que son intelligence est épaisse, et qu'il fait sombre dans son âme?! Molière, Préc. 6.

      Terme d'eaux et forêts. Coupe sombre, voy. COUPE 1, n° 2.

      Substantivement. Ne faire qu'apparoir dans sa maison, s'évanouir et se perdre comme un fantôme dans le sombre de son cabinet, La Bruyère, VII. Les Juifs avaient le goût du sombre et du grand dans leurs édifices, Chateaubriand, Itin. part. 4.

    • 2Qui est d'une teinte plus ou moins brune ou noirâtre. Cet oiseau a un plumage sombre. La gorge et tout le dessous du corps jusqu'aux jambes, d'un roux sombre moucheté de brun, Buffon, Ois. t. VII, p. 258. Les airs étaient sereins?; des soleils radieux Semaient de leurs traits d'or le bleu sombre des cieux, Saint-Lambert, Sais. IV.

      Couleur sombre, couleur peu éclatante et qui tire sur le brun.

      Lumière sombre, lumière qui éclaire mal. Quand de sombres clartés qu'on ne discerne pas Attirent dans le bois et ses yeux et ses pas, Brébeuf, Phars. VI. Déjà le jour plus sombre, Dans les eaux s'éteignant, va faire place à l'ombre, Boileau, Lutr. II.

      Fig. Du chagrin le plus noir elle [Esther] écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres, Racine, Esth. II, 7.

    • 3Obscur, ténébreux. Impitoyables s?urs, Parques dont les ciseaux S'acquièrent chaque jour des triomphes nouveaux, Fleuves toujours brûlants, demeures toujours sombres, Brébeuf, Phars. VI. Dès que la nuit plus sombre Aux crimes des mortels viendra prêter son ombre, Voltaire, Zaïre, IV, 7. La sombre éternité, sans terme dans son cours, Enveloppait le temps qui mesure nos jours, Bernis, Relig. veng. I.

      Par extension. Leurs jours les plus brillants [des riches] ont les plus sombres nuits?; Souvent mille terreurs y jettent mille alarmes, Corneille, Imit. III, 12.

      Fig. Obscur, difficile à comprendre. Il est certains esprits dont les sombres pensées Sont d'un nuage épais toujours embarrassées, Boileau, Art p. I. Si elle [l'étude de l'histoire ancienne] se bornait à la stérile connaissance des faits de l'antiquité et à la sombre recherche des dates et des années où chaque événement s'est passé, Rollin, Hist. anc. Préf.

      Poétiquement. Les sombres bords, les royaumes sombres, les rivages sombres, les enfers, le séjour des morts, suivant la croyance des anciens. Il a vu le Cocyte et les rivages sombres, Racine, Phèdre, II, 4. Puisque Thésée a vu les sombres bords, En vain vous espérez qu'un dieu vous le renvoie, Racine, ib. II, 5.

    • 4 Fig. Sur qui il ne luit aucun rayon de joie, de vivacité, de satisfaction. Et Sextus devenu tout sombre et tout confus, Brébeuf, Phars. VI. Et nous avons passé tout ce temps en récits Capables d'affliger les plus sombres esprits, La Fontaine, Fill. de Minée. [L'envie] Du mérite éclatant cette sombre rivale, Boileau, Art p. IV. Philippe II n'avait jamais combattu?; il n'était après tout qu'un tyran laborieux, sombre et dissimulé, Voltaire, M?urs, 174. Il [Leibnitz] était sombre, et passait souvent les nuits dans un fauteuil, Diderot, Opin. des anc. phil. (Leibnitzianisme). Le reste du jour il fut silencieux et sombre, Staël, Corinne, XX, 2.

      Il se dit des choses. Que son visage est sombre et plein d'émotion?! Corneille, Poly. III, 2. Zoon plaisait aux yeux? Son peu d'esprit, son humeur sombre Rendaient ces talents mal placés, La Fontaine, Filles de Minée. Voilà les vraies réflexions d'une personne qui passe une partie de sa vie seule dans de grands bois, où les réflexions ne peuvent être que sombres et solides, Sévigné, 19 juin 1680. Le vice toujours sombre aime l'obscurité, Boileau, Ép. IX. Quel est ce sombre accueil et ce discours glacé?? Racine, Bajaz. III, 6. Enfin, depuis deux jours, la superbe Athalie Dans un sombre chagrin paraît ensevelie, Racine, Athal. I, 1. Quelques philosophes en Angleterre, sous la sombre administration de Cromwell, s'assemblèrent pour chercher en paix des vérités, Voltaire, Louis XIV, 31. La fureur de la guerre civile [en Angleterre] était nourrie par cette austérité sombre et atroce que les puritains affectaient, Voltaire, ib. 180. Il y a dans ce sujet [le Paradis perdu] je ne sais quelle horreur ténébreuse, un sublime sombre et triste qui ne convient pas mal à l'imagination anglaise, Voltaire, Ess. poés. ép. 9. Son silence n'avait rien de sombre ni de désobligeant, Mme Riccoboni, ?uv. t. III, p. 354, dans POUGENS. Honte à toi, femme à l'?il sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l'ombre Mon printemps et mes beaux jours?! Musset, la Nuit d'oct. Je te bannis de ma mémoire, Reste d'un amour insensé, Mystérieuse et sombre histoire, Musset, ib.

      Substantivement. Le sombre, tristesse, mécontentement. Dès que le roi fut assis, il remarqua promptement le sombre qui y régnait [dans le conseil], Saint-Simon, 263, 15.

    • 5 Terme de musique. Voix sombre, voy SOMBRÉE.
    • 6 S. m. Sombre à deux raies, espèce de couleuvre.

    HISTORIQUE

    XIIIe s. Des maus qu'el [la luxure] fet ne sai le nombre?; La somme en est en une essombre, En une reculée obscure, Rutebeuf, II, 40.

    XVIe s. Nous aurons de la pluye tantost, car le temps devient sombre soudaynement, Palsgrave, p. 648. La sagesse qui a les siens [ses effets et ses fruits] doux, sombres, internes et peu visibles, Charron, Sagesse, II, Préface. Celuy qui frappe autruy de sombre coup, sans sang?, Coust. gén. t. II, p. 933.


    SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

    SOMBRE. Ajoutez?:
    7 Terme forestier. Coupe sombre, voy. COUPE 1, n° 2.

    Il ne faut pas confondre la coupe sombre, qui a pour but le réensemencement, avec les nettoiements et les éclaircies. La coupe de réensemencement est dite sombre, parce que les étalons ligneux qui produiront la semence doivent être nombreux et former un couvert suffisant, suivant les essences de peuplement, Ch. Becquet, Mém. d'agricult. 1870-71, p. 82.

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    Encyclopédie, 1re édition

    SOMBRE, adj. (Gram.) qui n'est pas assez éclairé de la lumiere du jour, & où l'on a peine à discerner les objets. On dit un lieu sombre, un tems sombre ; & au figuré, une humeur sombre, un homme sombre, un air sombre.

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    Étymologie de « sombre »

    Catal. espagn. et portug. sombra, ombre. On tire ce mot de sub-umbrare, supposant une forme so-ombrar?; le fait est que le provençal a sotz-umbrar, ombrager?; il a aussi solombrar, dans le même sens, et l'anc. espagn. offre solombra, ombre, qu'on a interprété par le latin solis umbra, interprétation que Diez rejette, préférant y voir une altération de sotz-ombrar. Mais la forme française essombre donne un autre indice?: elle représente ex-umbra, où ex a un sens de renforcement, comme dans exoine, dans esseuler, et signifie lieu obscur. Il se peut que sombre, qui est aussi substantif, n'en soit que la contraction. On trouve au XVe siècle un adjectif sombreuse qui signifie triste, lugubre?: Les menestriers encommencerent à bondir en sombreuse, en signifiance de desconfiture, Perceforest, t. IV, f° 57.

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    (1530) Du bas latin subumbrare dérivé de umbrare (« faire de l'ombre »), avec le préfixe sub- (« sous »), via l'ancien verbe sombrer (« faire de l'ombre »). (1374) sombre coup, « meurtrissure ».
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    SOMBRE, adj.
    Étymol. et Hist. 1. 1374 Nord sombre cop « meurtrissure » (6 mars, Reg. de la loy, Arch. Tournai ds Gdf.) ? 1604 [éd.] (Cout. d'Anapes, Coutum. gén., II, 923, ibid.); 2. 1530 « qui donne peu de clarté » (Palsgr., pp. 307b et 648a: Le temps est sombre ... il fait sombre); 1606 nuit sombre (Nicot qui cite Du Bellay); 1611 subst. « ce qui est peu éclairé » (Larivey, Fidèle, I, 8 ds Gdf. Compl.: au sombre de la nuict); 1863 sylvic. coupe sombre « coupe peu importante (p. oppos. à coupe claire) » (Littré, s.v. coupe); puis par contresens 1910 coupe sombre « réduction importante de personnel » (Lar. pour tous, s.v. coupe); 3. 1545 adj. « où manque la sérénité, empreint d'une tristesse tragique ou menaçante » (Farce des cinq sens ds Anc. Th. fr., éd. Viollet le duc, t. 3, p. 305: je vous prometz de cueur non sombre Que nul de vous je ne vueil nuire, Se grant fortune ne m'encombre); 4. 1694 (Ac.: On appelle, Couleurs sombres, Les couleurs qui sont moins esclatantes que les autres, et qui tirent sur le brun); 5. 1855 (Littré-Robin Add.: Sombre ou sombré - Voix sombrée, timbre sombre); 1933 voyelles sombres (Mar. Lex., s.v. voyelle); 6. 1868 sert à déprécier sombre mystificateur (Lautréam., Chants Maldoror, Poésies I ds Rob., s.v. loustic, citations). Mot prob. plus anc. (cf. ca 1179 le subst. dér. essombre « ténèbres; ombre » Renart, éd. M. Roques, I, 2313 et 2556, à l'aide du préf. es-, v. 2, du lat. ex-) d'orig. obsc.; p. -ê. dér. d'un anc. verbe *sombrer « faire de l'ombre », du b. lat. subumbrare « couvrir d'ombre » dans des textes scripturaires de 400 et viiies. ds Cor.-Pasc., v. aussi Blaise Lat. chrét., dér. du lat. class. umbrare « couvrir d'ombre, faire de l'ombre », de umbra « ombre », préf. sub- marquant la position inférieure, v. FEW t. 12, p. 375 et G. Straka ds Homenaje a Alonso Zamora Vicente, I, 1988, pp. 282-287; cf. l'esp. sombra « ombre » xiiies. ds Al., altér. du lat. umbra « ombre » sous l'infl. de sol « soleil », solombra « ombre » 1250 ds Cor.-Pasc. p. oppos. de sol y sombra « soleil et ombre », et l'a. prov. solumbrar « ombrager, mettre à l'ombre, reposer » xives. ds Rayn., de la même orig. lat. sous l'infl. de sol « soleil ».

    sombre au Scrabble


    Le mot sombre vaut 9 points au Scrabble.

    sombre

    Informations sur le mot sombre - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

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    sombre

    Les rimes de « sombre »


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    Les rimes en bR

    Rimes de Velaine-sur-Sambre      Rimes de insalubre      Rimes de Montignies-sur-Sambre      Rimes de sombres      Rimes de mi-décembre      Rimes de zèbres      Rimes de opprobres      Rimes de chambre      Rimes de palabrent      Rimes de seulabres      Rimes de décombres      Rimes de calibre      Rimes de ombres      Rimes de vibrent      Rimes de élucubre      Rimes de enténèbrent      Rimes de chambres      Rimes de ténèbres      Rimes de mi-sombre      Rimes de hombre      Rimes de sombres      Rimes de algèbre      Rimes de équilibres      Rimes de cambres      Rimes de marbre      Rimes de brrr      Rimes de sombrent      Rimes de chibre      Rimes de équilibre      Rimes de cinabre      Rimes de octobre      Rimes de encombre      Rimes de sombre      Rimes de gingembre      Rimes de Solre-sur-Sambre      Rimes de arbres      Rimes de pénombres      Rimes de macabre      Rimes de ténèbre      Rimes de félibres      Rimes de lugubre      Rimes de élucubrent      Rimes de chambre      Rimes de arbre      Rimes de marbrent      Rimes de labre      Rimes de chambres      Rimes de décembre      Rimes de désencombre      Rimes de Moustier-sur-Sambre     

    Mots du jour

    Velaine-sur-Sambre     insalubre     Montignies-sur-Sambre     sombres     mi-décembre     zèbres     opprobres     chambre     palabrent     seulabres     décombres     calibre     ombres     vibrent     élucubre     enténèbrent     chambres     ténèbres     mi-sombre     hombre     sombres     algèbre     équilibres     cambres     marbre     brrr     sombrent     chibre     équilibre     cinabre     octobre     encombre     sombre     gingembre     Solre-sur-Sambre     arbres     pénombres     macabre     ténèbre     félibres     lugubre     élucubrent     chambre     arbre     marbrent     labre     chambres     décembre     désencombre     Moustier-sur-Sambre     


    Les citations sur « sombre »

    1. Roule, ô Océan profond, roule tes flots d'un bleu sombre ! ... L'homme, sur la terre, marque ses pas avec des ruines, mais son pouvoir s'arrête au rivage ; sur ta plaine liquide, c'est toi seul qui fais les naufrages.

      Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Le pélerinage de Childe Harold (1812-1818), IV, 179


    2. Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre - Sur cette terre ingrate où les morts ont passé; - Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre, - Où tu te plais à suivre un chemin effacé.

      Auteur : Alfred de Vigny - Source : Sans référence


    3. Plus jamais. C'est dit. C'est fini
      Plus de pas unis, plus de nombre,
      Plus de toit secret, plus de nid,
      Plus de lèvres où fleurit et sombre
      L'instant que l'amour a béni.


      Auteur : Louise Lévêque de Vilmorin - Source : Plus jamais


    4. L'insomnie est la face sombre de l'imagination.

      Auteur : Delphine de Vigan - Source : No et moi (2007)


    5. Le premier devoir de l'écrivain est la sincérité. Brasseur de fictions, le romancier doit puiser ses sujets dans sa propre expérience. Non pour offrir une photographie banale de la vie, sombrer dans le réalisme, ou le naturalisme, mais pour faire preuve de hardiesses tout en étant fidèle à ce qu'il sait de la vérité

      Auteur : Ernest Hemingway - Source : New York Book Review, 7 novembre 1954


    6. Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, - Echevelé, livide au milieu des tempêtes, - Caïn se fut enfuide devant Jéhovah - Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva - Au bas d'une montagne en une grande plaine.

      Auteur : Victor Hugo - Source : La Légende des siècles (1859), la Conscience


    7. Seuls les fanatiques peuvent sombrer dans l'apathie.

      Auteur : Vassilis Vassilikos - Source : Z (1967)


    8. L'amour fait dans l'intérieur d'une âme une lumière tremblante et sombre.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Océan prose


    9. Je pense que la France n’est pas responsable du Vél’d’Hiv'. Je pense que, de manière générale, plus généralement, d’ailleurs, s’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque, ce n’est pas LA France. La France a été malmenée dans les esprits depuis des années. En réalité, on a appris à nos enfants qu’ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n’en voir que peut-être les aspects historiques les plus sombres. Donc je veux qu’ils soient à nouveau fiers d’être Français.

      Auteur : Marine Le Pen - Source : Marine Le Pen, Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI, Michèle Cotta et André Laurens, RTL, LCI, 9 avril 2017


    10. J'étais fasciné par le décorum, les tentures sombres. A l'époque, j'hésitais entre deux vocations: clown ou prêtre.

      Auteur : Michel Serrault - Source : Sans référence


    11. Tout a sombré, rien n'est perdu.
      Tout s'est englouti, rien n'a péri.
      Tout s'est abîmé, rien n'est mort.
      Tout a disparu, tout reparaît.


      Auteur : Victor Hugo - Source : Post-Scriptum de ma vie (1901), Tas de pierres, V, 17 février 1844


    12. Quand le ciel est sombre,
      La terre devient sombre.


      Auteur : Charles de Leusse - Source : Respire (2004)


    13. Cloîtres silencieux, voûtes des monastères, - C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer! - Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres, - Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : Rolla (1833)


    14. Charlemagne est ici. - Comment, sépulcre sombre,
      Peux-tu sans éclater contenir si grande ombre?


      Auteur : Victor Hugo - Source : Hernani ou l'Honneur castillan (1830), IV, 2, Don Carlos


    15. Celui qui peut se détourner d'un air chagrin pour ne pas contempler le bonheur de ses semblables, qui peut s'asseoir triste et sombre dans sa solitude quand tout ce qui l'entoure est radieux, celui-là peut avoir ses heures de puissante animation et d'égoïstes jouissances, mais il ne connaît pas les chaudes et dilatantes sympathies qui constituent le charme d'une joyeuse fête de Noël.

      Auteur : Washington Irving - Source : Le Livre d’esquisses


    16. Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme. Nous vivons sur une île placide d'ignorance,environnée de noirs océans d'infinitude que nous n'avons pas été destinés à parcourir bien loin. Les sciences, chacune s'évertuant dans sa propre direction, nous ont jusqu'à présent peu nui. Un jour, cependant, la coordination des connaissances éparses nous ouvrira des perspectives si terrifiantes sur le réel et sur l'effroyable position que nous y occupons qu'il ne nous restera plus qu'à sombrer dans la folie devant cette révélation ou à fuir cette lumière mortelle pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d'un nouvel obscurantisme.

      Auteur : Howard Phillips Lovecraft - Source : L'Appel de Cthulhu (1926)


    17. Je n’écris pas « pour», j’écris « parce que ». J’écris, parce que je dois consigner ce qui m’arrive, je ne vais pas à l’usine dans une démarche d’écriture, j’y vais pour gagner des sous, parce que je n’ai pas le choix, sans idée préconçue, juste pour vendre la force de mes bras. Mais quand on débarque à l’usine, c’est d’une telle violence et en même temps d’une telle organisation assez fascinante, qu’il a fallu que je réfléchisse là-dessus, et que j’essaie d’en faire quelque chose de beau, de manière littéraire, pour ne pas sombrer dans l’enfer de la machine. Au départ, j’écris pour moi, pour me sauver.

      Auteur : Joseph Ponthus - Source : Émission Par les temps qui courent Joseph Ponthus : L'usine a enlevé tout le gras de mes textes, France Culture, février 2019


    18. Et ses yeux n'ont pas vu, présage de son sort, - Auprès d'elle, effeuillant sur l'eau sombre des roses, - Les deux Enfants divins, le Désir et la Mort.

      Auteur : José Maria de Heredia - Source : Les Trophées (1893), le Cydnus


    19. Bien qu'il ne vit dans la nuit ni les buis ni les fusains, il devinait leur feuillage sombre par leur odeur amère.

      Auteur : André Malraux - Source : La Condition humaine (1933)


    20. A l'heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s'appelle l'homme; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues.

      Auteur : Victor Hugo - Source : Lettre, à M. Daelli (éditeur de la traduction italienne des Misérables), 18 octobre 1862


    21. Il est très difficile de trouver un chat noir dans une pièce sombre, surtout s'il n'y est pas.

      Auteur : Stéphane Belloc - Source : Sans référence


    22. Il ne pouvait qu'assister à sa fin, impuissant, comme un capitaine regarde sombrer le navire qui engloutit avec lui toute sa fortune.

      Auteur : Patrick Süskind - Source : Le Parfum, histoire d'un meurtrier (1985)


    23. Mourir a quelque chose de sublime. Derrière de sombres et majestueux rideaux, la mort accomplit seule ce prodige mystérieux et travaille pour l'éternité, tandis que les mortels, les yeux humides mais voilés, assistent à cette scène d'un autre monde.

      Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


    24. Les vieilles églises ont des vitraux sombres.

      Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe


    25. Pourquoi ton corps qui sombre
      Ton corps qui disparaît
      Et n'est plus sur le quai
      Qu'une fleur sur une tombe
      Pourquoi ces prochains jours
      Où je devrais penser
      A ne plus m'habiller
      Que d'une moitié d'amour.


      Auteur : Jacques Brel - Source : La Colombe (1959)


    Les citations sur sombre renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot sombre en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « sombre »

    SomatèneSombreSombrementSombrerSombrerSommaireSommairementSommationSommatoireSommeSommeSommeSommeSommé, éeSommeilSommeillant, anteSommeillementSommeillerSommelier, ièreSommellerieSommerSommerSommetSommierSommièreSommitéSomnambuleSomnial, aleSomnicideSomnifèreSomnolenceSomnolent, enteSomptuaireSomptueux, euseSomptuosité

    Les mots débutant par som  Les mots débutant par so

    somaSomainSomaliesomaliensomaliennesomalienssomalienssomalissomatiquesomatiquessomatisantsomatisesomatiséesomatisersomatiserezSombacourSombernonsombrasombraisombraientsombraissombraitsombrantsombresombresombrésombréesombréesSombreffesombrementsombrentsombrersombrerasombreraientsombreraissombreraitsombrèrentsombrerezsombrerosombreronssombrerossombressombressombréssombrezSombrinsombrionssombronsSombrunSomloire

    Les synonymes de « sombre»

    Les synonymes de sombre :

      1. bilieuse
      2. soucieuse
      3. pessimiste
      4. morose
      5. mélancolique
      6. acariâtre
      7. coléreuse
      8. irascible
      9. bilieux
      10. soucieux
      11. coléreux
      12. triste
      13. brun
      14. châtain
      15. brunâtre
      16. bistre
      17. marron
      18. chocolat
      19. tabac
      20. terreux
      21. bronzé
      22. hâlé
      23. chagrin
      24. affligé
      25. attristé
      26. morne
      27. contrit
      28. abattu
      29. amer
      30. peine
      31. déplaisir
      32. affl
    Les synonymes de sombre :

      1. abîmé
      2. altéré
      3. avarié
      4. corrompu
      5. gâté
      6. pourri
      7. talé

    synonymes de sombre

    Fréquence et usage du mot sombre dans le temps


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    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


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