Définition de « salon »
Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot salon de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.
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VILLE FRANCE genre () de 3 syllabes
Une définition simple : Commune dans le département 10 (Aube) en région Champagne-Ardenne (France)
Définitions de « salon »
Trésor de la Langue Française informatisé
SALON, subst. masc.
I. ? [Dans un lieu privé]
A. ?
1.
a) Pièce aménagée avec un soin particulier où l'on reçoit les visiteurs et où l'on se réunit en famille et entre amis. Crevel fut annoncé chez ses enfants, au moment où toute la famille était réunie au salon après le déjeuner (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 357).Durant l'hiver parisien, alors que les rues noires, humides et froides rendent plus agréables les salons chauds et clairs (France, Vie fleur, 1922, p. 501).SYNT. Salon exigu, spacieux; salon circulaire, ovale, rectangulaire; salon confortable, coquet, douillet, intime; salon cossu, élégant, luxueux, modeste, raffiné; salon froid, pompeux, sinistre, solennel; salon illuminé; salon chichement éclairé; vastes salons; salons en enfilade; introduire qqn dans le salon; passer, recevoir au salon.
? Loc. adj. De salon. Approprié à l'aménagement d'un salon. Lampe, mobilier, table de salon. Elle lança un modèle de poupée de salon qui fut à la mode en 1922 (Montherl., Célibataires, 1934, p. 818).
?
En partic. [Dans une demeure d'une certaine importance] ? [Suivi d'un compl. déterm. désignant une activité, un loisir] Salon où l'on s'adonne à une occupation particulière. Salon de billard. Une pièce (...) qui, dans l'ordonnance de l'appartement, formait un salon de jeu (Balzac, Cous. Bette, 1846, p. 4).Le salon de musique avec le grand piano de Herz (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 837).
? Grand salon. Salon d'apparat réservé aux réceptions. Petit salon. Salon réservé aux réunions plus intimes. On distingue alors [dans les habitations luxueuses] le grand et le petit salon (Chabatt. 21876).Avant de franchir la porte du grand salon (...), il écouta s'il ne venait pas du petit salon contigu un bruit de voix (Romains, Hommes bonne vol., 1938, p. 255).
b) P. méton. ?
Mobilier de cette pièce. Salon moderne, rustique; salon de style; acheter un salon. Le salon du baron Bernstorff par N.Q. Foliot [ébéniste du XVIIIes.] (L'Estampille, déc. 1987, p. 22).? En partic. Ensemble composé d'un canapé et de fauteuils ou d'autres sièges assortis. Salon contemporain; salon en cuir. Ce salon haut dossier vous séduira par son confort pratique. (Canapé fixe ou convertible) (Le Nouvel Observateur, 4 oct. 1976, p. 21, col. 1).
? P. anal. Salon de jardin. Ensemble de meubles résistants, composé le plus souvent d'une table et de sièges assortis, destinés aux réunions de plein air. Salon de jardin en bois laqué; ranger, sortir le salon de jardin. Le salon de jardin, confortable et peu encombrant: 1 table forme tonneau et 4 fauteuils empilables, entièrement démontables (Catal. La Redoute, printemps-été 1987, p. 1073, col. 4).
2. P. anal., vieilli. Salon (de verdure). Espace garni de bancs, aménagé au milieu des arbres d'un parc. Il y a dans les promenades aux environs du Mont Dore des endroits qu'on appelle des salons, ce sont des groupes d'arbres, des quinconces sous l'ombrage desquels les baigneurs vont passer quelques heures en plein air (Malot, Sans fam., 1878, p. 176).
B. ? P. ext.
1.
a) Demeure privée où la maîtresse de maison reçoit à jour fixe; p. ext., le plus souvent au plur., lieu de réunions mondaines. Salon aristocratique, bourgeois; salon à la mode; salon fermé; salons mondains; salons parisiens, provinciaux; salons du faubourg Saint-Honoré; habitué des salons; courir, fréquenter les salons. Le château de la Seiglière était devenu le salon de la noblesse du pays (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 87).Au temps de ma petite enfance (...) dans un salon bien posé on n'eût pas pu recevoir un républicain (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 517).V.
gueuser B ex. de Barbier,
officieux I B 1 b ex. de Bernanos.
?
Loc. verb. Faire salon, tenir salon ? Recevoir. Madame Mercadet: Il n'y a que madame Duval pour recevoir chez elle des gens sans position! (...) Mercadet: Elle fait salon, elle veut des danseurs à tout prix! (Balzac, Faiseur, 1850, i, 10, p. 203).Celles [des Parisiennes] qui tenaient salon furent aussi connues que celles qui fréquentaient les restaurants, aussi courtisées (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 183).
? Se réunir pour converser; p. ext., bavarder. Après dîner nous avons fait salon un peu longtemps, grâce à sir Hamilton Seymour qui en avait sans doute fort long à dire à l'empereur (Mérimée, Lettres ctessede Montijo, t. 2, 1854, p. 10).V. bêcher2ex. 6.P. métaph. Trois minuscules animaux fétiches tiennent salon, nez à nez, sur ma table à écrire (Colette, Vagab., 1910, p. 79).
? P. anal., fam., avec une nuance iron. Le dernier salon où l'on cause. Lieu (généralement à la mode, parfois inattendu) où l'on se rencontre pour bavarder. Tous les sans-famille du quartier (...) se retrouvent là [dans la station de métro de Strasbourg-Saint-Denis], dans le dernier salon parisien où l'on cause (J. Bialot, Le Manteau de saint Martin, 1985, p. 120 ds Bernet-Rézeau 1989).
? P. méton. Ensemble de personnes réunies, à un moment donné, dans une demeure privée; assistance d'un salon; p. ext., au plur., la société mondaine, les gens en vue. Snobisme des salons; être apprécié des salons. Le grand Tartarin s'approchant du piano d'un pas solennel (...), tout de suite le salon frémissait; on sentait qu'il allait se passer quelque chose de grand (A. Daudet, Tartarin de T., 1872, p. 10).V. appareil ex. 1, malveillant C ex. de Las Cases.
b) Loc. adj., souvent péj. De salon ?
[En parlant d'une pers.] Qui fréquente le monde et aime les mondanités; p. ext., qu'on ne peut prendre au sérieux. Femme, homme de salon; officier, politicien de salon. Des républicains comme Mmede Staël et comme Benjamin Constant sont des républicains de salon, des raffinés (Sainte-Beuve, Chateaubr., t. 1, 1860, p. 78).V.
cacatoès ex. de Mauriac.
? En partic. [En parlant d'un artiste, d'un écrivain, etc.] Dont les ?uvres s'adressent à un public mondain; p. ext., dépourvu de talent, qui doit sa notoriété à ses relations mondaines. Écrivain, portraitiste de salon. Amaury est un poète de salon, un de ces exaltés (...) qui vont (...) raconter dans le monde leurs extases d'amour, leurs désespoirs (A. Daudet, Femmes d'artistes, 1874, p. 48).
?
[En parlant d'une chose] ? [En parlant du comportement soc.] Propre aux gens du monde, relatif aux réunions mondaines; p. ext., superficiel. Conversation, m?urs, vie de salon. Vous faites ricaner nerveusement, jolies méchancetés de salon (Coppée, Bonne souffr., 1898, p. 34).Succès de salon. Succès mondain. Son Génie du christianisme eut un succès de salon d'abord. Ce ne fut qu'un peu plus tard qu'il pénétra dans toutes les classes de la société (Delécluze, Journal, 1827, p. 367).
?
[En parlant d'une discipline artist., intellectuelle] Pratiqué dans les salons, apprécié d'un public mondain; p. ext., qui manque de sérieux. La science de salon est tout aussi peu la vraie science que la science des petits traités pour le peuple (Renan, Avenir sc., 1890, p. 413).V.
déclamatoire ex. 1.
Comédie de salon. Comédie interprétée par des amateurs dans les réunions mondaines. J'avais dû une fois aller à une leçon de danse, et même tenir un petit rôle dans une comédie de salon (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 368).
Danse de salon. Danse de divertissement pratiquée dans les soirées mondaines. Cours de danses de salon. Les danses de salon connurent une grande vogue, surtout à partir du début du XVIIIes., qui vit s'ouvrir le premier « bal de l'Opéra » (GDEL, s.v. danse).
Tennis de salon (vx). Ping-pong. Un jeu nouveau fait fureur, en ce moment, en Angleterre [.] c'est le ping-pong, qui n'est pas autre chose qu'un tennis de salon (L'Illustration, 25 mai 1901, p. 340 ds Quem. DDL t. 33).
2. En partic. [Gén. suivi d'un adj. spécifiant la qualité des pers. qui fréquentent le salon ou la nature des sujets qui y sont débattus, des opinions qui y sont professées] Domicile d'une femme du monde cultivée ou d'un intellectuel où se rencontrent régulièrement des hommes de lettres, des personnalités des arts, des sciences, de la politique. Nous avons d'autres salons (...): des salons politiques (...) Puis les salons où l'on s'amuse (...) Mais le vrai salon littéraire (...) a bien définitivement disparu (A. Daudet, Trente ans Paris, 1888, p. 87).Le salon de la marquise du Châtelet est resté célèbre pour les réunions de savants qui s'y tenaient (Encyclop. éduc., 1960, p. 242).SYNT. Salon monarchique, républicain; salon scientifique; salons du XVIIIes.; salon de MmeScarron, de la marquise de Rambouillet; salon de Mmede Tencin, de Mmedu Deffant; salon de MmeRécamier, de Mmede Staël; salon de Marie-Laure de Noailles; salon de Victor Hugo, de Charles Nodier, du baron Gérard.
? P. méton. Réunion d'hommes de lettres, de personnalités des arts, des sciences, de la politique dans une demeure particulière. Un salon pour moi, c'est un cercle présidé par une femme (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 1, 1861, p. 225).Toutes les factions de la politique littéraire avaient alors leurs quartiers généraux et leurs places d'armes. (...) les salons dissertaient, les cafés résonnaient (Valéry, Variété IV, 1938, p. 12).
II. ? [Dans un lieu public ou un local professionnel]
A. ?
1. Pièce d'un édifice public réservée aux réceptions. Les salons de la préfecture. Les élèves de l'école normale supérieure de l'Enseignement technique organisent (...), dans les salons de la mairie du 5earrondissement, un bal (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p. 7, col. 2).Le petit salon de l'hôtel de ville [de Nancy], dit salon de l'Impératrice, retrouve ses lettres de noblesse (L'Est Républicain, 21 août 1986, p. 603, col.1).
2.
a) Vieilli. Salon d'attente. Pièce d'un local professionnel (en particulier d'un cabinet de profession libérale) ou d'un établissement administratif où l'on introduit et où l'on fait patienter les clients ou les usagers. Synon. usuel salle d'attente*.Salon d'attente d'un avocat, d'un dentiste. Me voilà dans le salon d'attente du ministère de l'Instruction Publique (Goncourt, Journal, 1894, p. 598).M. de Coantré écrivit: « Le comte de Coantré, neveu du baron de Coëtquidan » sur un papier qu'il fit passer au médecin, et entra dans le salon d'attente (Montherl., Célibataires, 1934, p. 889).
b) En partic. ?
Salon (d'attente, de réception). Dans une maison de tolérance, pièce où l'on introduit les clients pour leur présenter les pensionnaires. La pièce n'est qu'un prétexte pour mettre en scène, à chaque acte, un salon de bordel (Goncourt, Journal, 1860, p. 864):1. ... la tolérance de deuxième ordre est (...) agencée de façon à assurer une discrétion absolue. (...) le nouvel arrivant est conduit dans un petit salon d'attente où il opérera son choix (...). La maison de quartier évoque la pension bourgeoise; outre le salon commun de réception et les chambres, on y trouve une salle à manger pour les locataires...
A. Corbin, Les Filles de noce, Paris, Flammarion, 1982 [1978], p. 91.
? Salon (de réception). Dans une maison de haute couture, pièce où l'on reçoit la clientèle pour lui présenter les modèles. La vente auprès de la clientèle particulière est dirigée par la directrice du salon, aidée de ses vendeuses (La Gde encyclop., Paris, Larousse, t. 28, 1974, p. 5756, col. 3).
3. [Gén. suivi d'un compl. ou plus rarement d'un adj. spécifiant la nature du service fourni]
a) Salle d'un établissement public ou local commercial généralement aménagé de façon confortable où les clients peuvent bénéficier de certains services. Salon de télévision d'un hôtel; salon de toilettage pour chiens. À Lisieux, l'Université populaire est fondée le 20 novembre 1900 (...). Elle possède un salon de lecture, un salon de correspondance, un salon de conversation (Cacérès, Hist. éduc. pop., 1964, p. 58).?
En partic. ? Salon (funéraire, mortuaire). Établissement (très courant en Amérique du Nord) où le corps d'une personne décédée est transporté pour y être mis en bière et où la famille et les amis se réunissent avant les obsèques. La création (...) de salons (...) pour y recevoir les corps dans leur cercueil, à l'extérieur de sa maison ou de son appartement est devenue indispensable (L'Est Républicain, 18 déc. 1986, p. 260, col. 2).
? Salon (particulier, privé). Dans un restaurant ou un café, pièce à l'écart de la salle principale que les clients soucieux de tranquillité peuvent réserver pour un repas ou une réception; dans un hôtel, pièce que l'on peut louer pour des réunions, des séminaires, etc. Donner une conférence de presse dans le salon particulier d'un hôtel. Je l'avais aperçu deux ou trois fois dans les salons d'un restaurateur français, nommé Gérard, alors fort en vogue (Chênedollé, Journal, 1822, p. 111).Édouard VII, qui l'attendait dans un salon privé du Café Anglais (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 181).
? Salon de coiffure. Local professionnel du coiffeur. Elle a un salon de coiffure à Suresnes (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 84).
? Salon de dégustation. Local où la clientèle d'un commerce de denrées alimentaires, d'un négociant en vins, etc. peut déguster les produits mis en vente. Un salon de dégustation de glaces (...) avec plus de quarante parfums à la carte, dont un délicieux sorbet au fromage blanc (L'Événement du jeudi, 25 juin-1erjuill. 1987, p. 115, col. 4).Robert Linxe, dans sa nouvelle Maison du chocolat dotée d'un salon de dégustation, en sert 42 litres [de chocolat chaud] en un seul samedi (L'Express Style, 11 déc. 1987-14 janv. 1988, p. 45, col. 2).
? Salon d'essayage. Dans une maison de couture, chez un tailleur, local réservé aux essayages. M. Boutarel (...) à la recherche de sa femme (...) finit par retrouver cette dernière dans un salon d'essayage (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 780).
? Salon de pose. Dans un atelier de photographe, pièce aménagée pour la prise de vue des portraits. (Ds Lar. encyclop., GDEL, s.v. pose).
?
Salon de thé. Établissement ou local aménagé dans un établissement commercial (pâtisserie, hôtel, grand magasin, etc.) où l'on consomme des boissons généralement non alcoolisées et des gâteaux et où l'on peut parfois bénéficier d'un service de restauration rapide. Salon de thé confortable, douillet, luxueux; salon de thé réputé; se donner rendez-vous dans un salon de thé. Jos-Mari alla chercher Kate au salon de thé de la confiserie Seiler (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 174).
En compos. [Le 1erélém. désigne l'établissement où est aménagé le salon de thé] Bar-salon de thé; pâtisserie-salon de thé. Jeanne Laffitte, marseillaise et gourmande, croque un sablé au chocolat dans sa librairie-salon de thé des « Arcenaulx » (Le Point, 18 avr. 1981, p. 106, col. 2).
? Salon des courses (vieilli). Établissement où les turfistes font leurs paris. Avouez donc! Vous avez eu besoin de quarante mille francs pour liquider une petite dette au Salon des courses (G. Leroux, Parfum, 1908, p. 57).
b) P. anal., TRANSP. [Parfois suivi d'un compl. désignant une activité, un loisir] Salle d'un paquebot aménagée pour le repos, la détente des passagers. Salon des premières. Au moment du thé, l'Étoile-des-Mers était animé. Des couples tournaient dans le salon de danse (Peisson, Parti Liverpool, 1932, p. 161).Mon frère et ma s?ur jouaient dans les salons du grand vapeur et (...) maman faisait chaise longue dans l'habitacle d'Agostini qui donnait sur la passerelle (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 26).
B. ?
1. ARTS
a) Salon carré. Grande salle carrée du Louvre où s'est tenue sporadiquement, aux xviiieet xixes., l'exposition officielle des artistes membres de l'Académie ou agréés par elle; p. ext. (parfois avec une majuscule), absol., tout lieu où se tient cette exposition. Le milieu du salon carré était occupé par un gigantesque chameau, produit d'un artiste célèbre dans l'école coloriste (Reybaud, J. Paturot, 1842, p. 247).
b) P. méton.
?) [Avec une majuscule] Salon (officiel). Exposition officielle des artistes vivants. Jury, prix du Salon; clôture, ouverture, vernissage du Salon; exposer une ?uvre au Salon. On a remarqué cette année l'absence de M. Planet, dont la Sainte Thérèse avait au dernier Salon attiré les yeux des connaisseurs (Baudel., Salon, 1846, p. 131).La peinture ne l'intéresse pas (...). (S'il s'agissait de faire poser de beaux modèles nus, et d'avoir des médailles au Salon, à la rigueur...) (Romains, Hommes bonne vol., 1932, p. 79).?
P. ext. [Gén. suivi d'un compl. indiquant la qualité des exposants, la nature des ?uvres exposées ou la périodicité de l'exposition] Exposition périodique d'?uvres d'artistes vivants ne faisant pas partie de la sélection officielle; p. méton. (avec une minuscule), lieu de cette exposition. Salon de la jeune Peinture; Salon de Mai; Salon des refusés; parcourir un salon. Les collègues, comme les autres remarquent mon salon [l'exposition de 1855], on me parle des compliments qu'ils en entendent faire (Delacroix, Journal, 1855, p. 329):2. ... il existe aujourd'hui bien d'autres Salons. (...) le Salon d'Automne qui débuta au Petit-Palais en 1903 (...) le Salon des Tuileries, né en 1922 sur la terrasse des Tuileries...
Arts et litt., 1936, p. 76-1.
?) P. méton. [Parfois avec une majuscule] Compte rendu critique du Salon officiel ou d'un Salon. Jean Adhémar collaborait d'ailleurs, depuis 1957, à une édition monumentale illustrée des salons de Diderot, due à Jean Seznec (Le Monde, 3 juill. 1987, p. 18, col. 2).
2. [P. anal. de II B 1 b ?
supra; avec une majuscule; suivi d'un compl. ou d'un adj. désignant une branche de l'activité écon.] Grande exposition, généralement annuelle, où sont présentés les produits d'une branche particulière de l'industrie ou du commerce; p. méton. (avec une minuscule), lieu de cette exposition. Salon nautique; Salon de l'Automobile, de l'Aviation, de l'Enfance, des Antiquaires, des Arts ménagers, du Livre. En 1909, (...) le Grand Palais (...) abritait le Premier Salon International de la Locomotion Aérienne (Industr. aéron. fr., 1962, p. 4).
REM. 1.
Salon- , -salon, élém. de compos.entrant dans la constr. de subst., l'autre élém. étant un subst. désignant une autre pièce d'habitation ou un local à usage particulier; les mots constr. désignent soit un salon ayant d'autres fonctions que celles qui lui sont habituellement attribuées (
salon(-) + subst.), soit une pièce ou un local à usage particulier aménagé de façon suffisamment confortable pour pouvoir faire office de salon (subst. +
(-)salon).
Salon bibliothèque, salon-fumoir, salon-salle à manger, salon-studio, antichambre-salon. Gérard l'a bientôt introduit au milieu de l'atelier-salon (Delécluze, Journal, 1826, p. 339).En accord avec le salon-véranda, le bois au naturel, les beaux carrelages et toujours du blanc (Elle, 15 sept. 1980, p. 79).P. anal., transp. [L'autre élém. est un subst. désignant une (division de) voiture de chemin de fer] V.
lit-salon, salon-lit (
s.v. lit I A 2 d) et aussi:
Voiture-salon, subst. fém.;wagon-salon, subst. masc.Voiture, wagon d'un train de luxe aménagé(e) pour servir de lieu de repos ou de détente aux voyageurs. Le wagon-salon de Napoléon III (Compagnie du Nord) servant à ses déplacements entre Paris et Compiègne (Flandres, Artois, Picardie, Paris, Michelin, 1985, p. 76).Une rame de voitures des années 30 qui vient d'être totalement rénovée: (...) deux voitures-salons aux parois lambrissées (Tertiel, févr. 1988, p. 97, col. 3).
2.
Saloniser, verbe trans.,hapax. Lancer quelqu'un dans les salons. À propos de l'article (...) auquel il voulait bien attribuer quelque part dans cette vulgarisation parisienne de son ?uvre, il me disait en riant: « Vous m'avez salonisé » (Sainte-Beuve, Portr. contemp., t. 2, Paris, Didier, 1846, p. 68).
Prononc. et Orth.: [sal?
?]. Homon. salons (de saler). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1650 « pièce de réception dans une demeure privée » (R. Fréart de Chambray, trad. des Quattro libri dell'architettura de Palladio, B.N. Rés. V. 359, p. 102 et 129 d'apr. J.-L. de Boissieu ds Fr. mod. t. 45, p. 47, note 20); 1652 sallon (A. Le Pautre, Dessins de plusieurs palais..., planches 9 et 19, ibid., p. 46); 1661 salon (Mllede Scudéry, Clélie, p. 1103, ibid., p. 45); b) 1767 désigne le mobilier propre à cette pièce (Annonces, affiches et avis divers, 18 mai ds Havard); c) 1793 « lieu de réunion et de conversation » (Staël, Lettres div., t. 2, déc., p. 517); 1850 faire salon (Balzac, Faiseur, I, 10, p. 203); 2. [1737 date à laquelle commencèrent les expositions bisannuelles dans le Salon carré du Louvre, d'apr. Brunot t. 6, p. 768]; 1750 Salon « exposition annuelle d'artistes vivants » (Grimm, Corresp., t. 1, p. 461, 24 août, ibid., p. 1365); 3. 1798 désigne les pièces où l'on reçoit les clients, dans certaines professions salon d'un traiteur (Ac.); 1822 Salon pour la coupe des cheveux (Lunes paris., n o3, 13 nov., p. 80 ds Quem. DDL t. 21, s.v. coupe); 1847 désigne la salle d'attente d'un médecin (Balzac, Cous. Pons, p. 163). Empr. à l'ital.salone, att. au sens 1 dep. 1550 (C. Bartoli ds Tomm.-Bell.), dér., à l'aide du suff. augm. -one (-on1*), de sala empr. au fr. salle*. Fréq. abs. littér.: 9 391. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 12 533, b) 18 798; xxes.: a) 15 874, b) 9 623.
DÉR. 1.
Salonner, verbe intrans. rare.Se réunir pour converser, faire salon; fréquenter les salons. Elle n'était pas sportive, ne conduisait pas elle-même (...) ne salonnait que dans la mesure indispensable (L. Daudet, Rech. beau, 1932, p. 99).? [sal?ne], (il) salonne [-?n]. ? 1reattest. 1878 (Flaub., Corresp., p. 75); de salon, dés. -er.
2.
Salonnet, subst. masc.,rare. Petit salon. a) [Corresp. à supra I A 1 a] Un salonnet (...): le petit salon des enfants qu'Hélène n'avait pas eus! Un minuscule endroit. On y voyait (...) des fauteuils Louis XV en miniature (Jouve, Scène capit., 1935, p. 241).b) [Corresp. à supra I B 1 a] Cent salonnets de jeunes ménages remplacent, depuis la guerre, les illustres salons littéraires (Blanche, Modèles, 1928, p. 94).? [sal?n?]. ? 1reattest. 1840 (E. de Guérin, Journal, p. 332); de salon, suff. -et*.
BBG. ? Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1981, t. 45, p. 499. ? Bar (F.). Sur le mot salon. Fr. mod. 1969, t. 37, pp. 1-6. ? Boissieu (J.-L. de). Note sur le mot salon. Fr. mod. 1977, t. 45, pp. 43-47. ? Hope 1971, p. 302. ? Quem. DDL t. 2, 16 (s.v. salon d'essayage), 17 (s.v. salon-bar; salon-écrin), 18, 21.
Wiktionnaire
Nom commun - français
salon \sa.l??\ masculin
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(Construction) Pièce, dans un appartement, dans une maison, qui est ordinairement plus grande et plus ornée que les autres, et qui sert à recevoir les visites.
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Quelle diversité dans mes journées ! La classe de Louis-le-Grand, les palabres de l'?uf à la coque, ma cellule communiste du quai de Javel, le tennis d'Auteuil, le salon de Tante Reine, la bibliothèque de l'Oncle? ? (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
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De jour, le corridor était dans la pénombre et c'est presque à tâtons qu'on trouvait la clinche du salon d'attente. ? (Georges Simenon, Le voyageur de la Toussaint, Paris : Gallimard, 1941, chapitre 2)
- Salon de musique.
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J'imagine que cette pièce avait l'aspect mi-chapelle, mi-chambre d'amour qu'eurent si souvent les salons de musique de l'époque, avec leurs vitraux et leurs divans couverts de tapis turcs. Peut-être même y brûlait-on l'encens. ? (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 319)
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(Figuré) (Surtout au pluriel) La bonne compagnie ; les gens du monde.
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Depuis le mois de janvier, en effet, la bonne société de Lausanne se pressait dans les salons du poëte, qu'elle encourageait et récompensait par ses bravos, [?]. ? (Gustave Desnoiresterres, Voltaire et la société au XVIIIe siècle, 5e série : Voltaire aux Délices, 2e édition, Paris : chez Didier & Cie, 1875, page 298)
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Une presse complaisante jusqu'à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu'aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. ? (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 240)
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[?]; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l'État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d'être révolutionnaires et parlent savamment de l'évolution. ? (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre V, La grève générale politique, 1908, page 227)
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Je ne sais si vous avez à *** d'aussi bons catholiques que nous en avons à Paris. Le fait est que les salons ne sont plus tenables. Non-seulement les anciens dévots sont devenus aigres comme verjus, mais tous les ex-voltairiens de l'opposition politique se sont faits papistes. ? (Prosper Mérimée, Lettres à une inconnue, Paris : chez Lévy frères, 2e édition, 1876, volume 2, page 155)
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Ainsi la télévision publique est-elle un thème de débat, une posture obligée, une rhétorique de salon qui mériterait de figurer dans les mythologies des couches cultivées. ? (Monique Dagnaud, L'État et les Médias: Fin de partie, Éditions Odile Jacob, 2000)
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Lieu où se fait l'exposition annuelle des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, etc., des artistes vivants.
- Il a exposé ce tableau au dernier salon.
-
(Par extension) Cette exposition elle-même.
- L'ouverture, la clôture du salon.
- Il a exposé ce tableau au dernier salon.
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(Par extension) Les comptes-rendus de l'exposition.
- Les salons de Diderot.
- Ce critique fait le salon dans tel journal.
-
(Par analogie) Toutes sortes d'expositions périodiques, ordinairement annuelles.
- Le salon de l'automobile.
- Le salon de l'aviation.
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Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)?
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Il y a dans les promenades aux environs du Mont-Dore des endroits qu'on appelle des salons, ce sont des groupes d'arbres, des quinconces sous l'ombrage desquels les baigneurs vont passer quelques heures en plein air. ? (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition
SALON. n. m.
Pièce, dans un appartement, dans une maison, qui est ordinairement plus grande et plus ornée que les autres, et qui sert à recevoir les visites. Il y a dans cet appartement deux salons, un grand et un petit. Salon de musique. Salon d'hiver. Salon d'été.
Il s'emploie figurément, surtout au pluriel, pour désigner la Bonne compagnie, les gens du monde. Il a lu son ouvrage dans tous les salons. On débite cette nouvelle dans les salons. Un poète de salon. Il faut se défier des succès de salons. Fréquenter les salons.
Il désigne aussi le Lieu où se fait l'exposition annuelle des ouvrages de peinture, sculpture, gravure, etc., des artistes vivants; elle se faisait autrefois tous les deux ans dans les salles du Louvre.
Il désigne, par extension, l'Exposition même. Il a exposé ce tableau au dernier salon. Le salon de telle année. L'ouverture, la clôture du salon.
Il se dit aussi des Comptes rendus de l'exposition. Les salons de Diderot. Ce critique fait le salon dans tel journal.
Il désigne encore Toutes sortes d'expositions périodiques, ordinairement annuelles. Le Salon de l'automobile. Le Salon de l'aviation.
Littré
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1Pièce d'un appartement, ordinairement plus grande et plus ornée que les autres, et où l'on reçoit la compagnie. Salon d'hiver. Salon d'été.
Et ce salon pompeux est le lieu du festin
, Racine, Esth. III, 1. Au milieu des jardins, entre deux cascades, s'élevait un salon ovale de trois cents pieds de diamètre
, Voltaire, Babyl. 3.Salon à l'italienne, celui qui comprend deux étages, dont un attique, et qui tire son jour de l'étage supérieur ou d'une espèce de coupole.
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2La maison où l'on reçoit habituellement compagnie, et, particulièrement, bonne compagnie, et où l'on cause. Le salon de Mme Geoffrin, de la marquise du Deffant ont été célèbres au XVIIIe siècle.
La liberté? C'est une bégueule enivrée Qui dans la rue ou le salon, Pour le moindre bout de galon, Va criant à bas la livrée?!
Béranger, Refus. Par extension. La bonne compagnie, les gens du monde. Il fréquente les salons. Un poëte de salon. Des nouvelles de salon. L'hostilité des salons contre le gouvernement. Les plus grandes dames [de Venise] recevaient toutes leurs visites dans les cafés de la place Saint-Marc, et cette confusion bizarre empêchait que les salons ne devinssent trop sérieusement une arène pour les prétentions de l'amour propre
, Staël, Corinne, XV, 8. Les salons avaient tant de grâce [au XVIIIe s.], qu'on n'ouvrait pas la fenêtre pour regarder les champs
, Villemain, Litt. franç. 18e S. 2e part. 2e leç. Dans cette cour sérieuse et nouvelle [de Napoléon Ier], on parlait peu?; tout était classé sévèrement, de sorte qu'un salon ignorait l'autre
, Ségur, Hist. Nap. II, 5.
-
3 Absolument. La galerie du Louvre où se fait l'exposition des ouvrages de peinture, de sculpture, gravure, etc. des artistes vivants.
On voit tout Paris occupé de tableaux exposés au salon
, Voltaire, Dial. XXIV, 3. Je veux porter mon art à la perfection, Et dès l'été prochain exposer au salon
, Picard, Amis de collége, III, 9.Aujourd'hui, le mot salon s'applique, dans le même sens, au Palais de l'Industrie où se font les expositions de peinture.
L'exposition même. Il a exposé ce tableau au dernier salon.
Compte rendu d'une exposition artistique. Les Salons de Diderot.
-
4Salle où l'on expose des figures en cire Tenant un salon de figures en cire.
-
5 Terme de turf. Salon des courses, établissement où l'on s'assemble pour parier et régler les paris.
-
6Excavation creusée dans l'argile salifère, pour y rassembler l'eau nécessaire à la dissolution du sel que ces roches contiennent (par un jeu de mot entre salon et saler).
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Encyclopédie, 1re édition
SALON, (Géog. mod.) petite ville de France, en
Provence, dans la viguerie d'Aix, & traversée par
un bras de la Durance, appellée la fosse-Crapone. Salon est à huit lieues au nord-ouest d'Aix, & dépend
d'Arles pour le spirituel. On voit dans l'église
des cordeliers le tombeau de Michel Nostradamus,
qui est mort dans cette ville. Long. 22. 48. latit. 43. 40.
Crapone (Adam de), gentilhomme natif de Salon
dans le xvj. siecle, se distingua singulierement par
ses connoissances de la méchanique hydraulique. Il
exécuta en ce genre des ouvrages dignes de mémoire ;
il fit écouler les eaux croupissantes de Fréjus, ce qui rendit l'air de cette ville plus sain. Il imagina
& travailla en 1558 au canal de Provence, appellé
de son nom le canal Crapone ; c'est un canal
de six lieues au-dessus de l'embouchure de la Durance dans le Rhône, & qui porte l'abondance dans
des campagnes stériles. Il avoit entrepris de joindre
les deux mers en France, & le roi Henri II. avoit
même commencé à y faire travailler ; mais la grande
capacité de Crapone lui fut fatale : car ayant été envoyé
à Nantes en Bretagne pour y démolir les travaux
d'une citadelle qu'on avoit exécutée sur un méchant
terrain, il fut empoisonné dans la quarantieme
année de son âge, par les premiers entrepreneurs de
cette citadelle. (D. J.)
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Étymologie de « salon »
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- De l'italien salone, dérivé de sala, avec le suffixe -one ? voir salle et -on.
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SALON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1650 « pièce de réception dans une demeure privée » (R.
Fréart de Chambray, trad. des
Quattro libri dell'architettura de Palladio, B.N. Rés. V. 359, p. 102 et 129 d'apr. J.-L.
de Boissieu ds
Fr. mod. t. 45, p. 47, note 20); 1652
sallon (A.
Le Pautre,
Dessins de plusieurs palais..., planches 9 et 19,
ibid., p. 46); 1661
salon (M
llede Scudéry,
Clélie, p. 1103,
ibid., p. 45);
b) 1767 désigne le mobilier propre à cette pièce (
Annonces, affiches et avis divers, 18 mai ds
Havard);
c) 1793 « lieu de réunion et de conversation » (
Staël,
Lettres div., t. 2, déc., p. 517); 1850
faire salon (
Balzac,
Faiseur, I, 10, p. 203);
2. [1737 date à laquelle commencèrent les expositions bisannuelles dans le Salon carré du Louvre, d'apr.
Brunot t. 6, p. 768]; 1750
Salon « exposition annuelle d'artistes vivants » (
Grimm,
Corresp., t. 1, p. 461, 24 août,
ibid., p. 1365);
3. 1798 désigne les pièces où l'on reçoit les clients, dans certaines professions
salon d'un traiteur (
Ac.); 1822
Salon pour la coupe des cheveux (
Lunes paris., n
o3, 13 nov., p. 80 ds
Quem. DDL t. 21,
s.v. coupe); 1847 désigne la salle d'attente d'un médecin (
Balzac,
Cous. Pons, p. 163). Empr. à l'ital.
salone, att. au sens 1 dep. 1550 (C.
Bartoli ds
Tomm.-
Bell.), dér., à l'aide du suff. augm.
-one (
-on1*), de
sala empr. au fr.
salle*.
Salon au Scrabble
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Les rimes de « salon »
On recherche une rime en
L§ .
Les rimes de salon peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.
Les rimes en l§
Rimes de doublons Rimes de assemblons Rimes de nylons Rimes de salon Rimes de halons Rimes de chambre-salon Rimes de reparlons Rimes de triplons Rimes de aveuglons Rimes de mamelons Rimes de querellons Rimes de dévoilons Rimes de fignolons Rimes de extrapolons Rimes de voilons Rimes de soufflons Rimes de dissimulons Rimes de blonds Rimes de talon Rimes de volons Rimes de violons Rimes de récapitulons Rimes de parlons Rimes de blonds Rimes de cinglons Rimes de attablons Rimes de moellon Rimes de melon Rimes de scellons Rimes de filons Rimes de trimbalons Rimes de pilons Rimes de aiglons Rimes de formulons Rimes de défoulons Rimes de mégacôlon Rimes de étalons Rimes de houblons Rimes de long Rimes de survolons Rimes de tromblon Rimes de tailleur-pantalon Rimes de grêlon Rimes de enrôlons Rimes de congelons Rimes de long Rimes de belon Rimes de compilons Rimes de chalons Rimes de pantalons
Mots du jour
doublons assemblons nylons salon halons chambre-salon reparlons triplons aveuglons mamelons querellons dévoilons fignolons extrapolons voilons soufflons dissimulons blonds talon volons violons récapitulons parlons blonds cinglons attablons moellon melon scellons filons trimbalons pilons aiglons formulons défoulons mégacôlon étalons houblons long survolons tromblon tailleur-pantalon grêlon enrôlons congelons long belon compilons chalons pantalons
Les citations sur « salon »
- Quand on prend des salons on n'en saurait trop prendre.
- C'est à coups de mépris public qu'un mari tue sa femme au XIXe siècle; c'est en lui fermant tous les salons.
- Bâtir salon avant cuisine
De la maison c'est la ruine.
- Parmi les différents salons du rez-de-chaussée consacrés à la réception, la tragédienne affectionnait particulièrement une vaste bibliothèque, dont les murs étaient garnis entièrement de vieux livres à précieuses reliures.
- C'est souvent dans le dessous des crèmeries borgnes, au fond des gargotes de grande truanderie que j'ai pêché des âmes de grande valeur...
Et j'ai tôt compris que les dessous du boulevard du crime recelaient de bien plus exemplaires leçons de morale, d'autrement plus terribles châtiments pour le mal, que les salons brillamment éclairés où se pavane le bien en d'éclatants triomphes de faux-semblant !
- Dans un salon où la conversation languissait: - - «Laissons dormir M. de Rivarol, ne parlons plus!» - - Et Rivarol, ouvrant un oeil: - - «Si vous ne parlez plus, comment voulez-vous que je dorme?»
- Sans une épouse bien née, la vie mondaine est impossible. La diplomatie se fait dans les salons privés, dans le luxe.
- Certains livres se lisent à la cuisine, d'autres au salon. Un vrai bon livre se lit n'importe où.
- Le cercueil est le salon des morts: ils y reçoivent des vers.
- Quand je serai vieille, je m'allongerai sur mon lit ou me calerai les reins dans un fauteuil et j'écouterai la musique que j'écoute aujourd'hui, celle qui passe à la radio ou dans les boîtes de nuit. Je fermerai les yeux pour retrouver la sensation de mon corps en train de danser. Mon corps délié, souple, obéissant, mon corps au milieu des autres corps, mon corps affranchi de tout regard, quand je danse seule au milieu de mon salon. Quand je serai vieille, je passerai des heures ainsi, attentive à chaque son, à chaque note, à chaque impulsion. Oui, je fermerai les yeux et je me projetterai mentalement dans la danse, dans la transe, je retrouverai un à un les mouvements, les ruptures, et mon corps épousera de nouveau le rythme, la mesure, au plus près de sa pulsation.
Quand je serai vieille, si je le suis un jour, il me restera ça. Le souvenir de la danse, les basses qui cognent dans le ventre, et l'ondulation de mes hanches
- Ma mère reste debout, à l'entrée du salon, les bras le long du corps. Alors je pense que la violence est là aussi, dans ce geste impossible qui va d'elle vers moi, ce geste à jamais suspendu.
- Dans le grand salon, Lady Ava est très entourée comme il se doit, par les invités qui, dès leur entrée, se dirigent d'abord vers elle pour la saluer.
- A onze heures et demie, on sonnait le dîner que l'on servait à midi. La grand'salle était à la fois salle à manger et salon: on dînait et l'on soupait à l'une de ses extrémités ...
- Chaque artiste garde ainsi, au fond de lui, une source unique, qui alimente pendant sa vie ce qu'il est et ce qu'il dit. Quand la source est tarie, on voit peu à peu l'oeuvre se racornir, se fendiller. Ce sont les terres ingrates de l'art que le courant invisible n'irrigue plus. Le cheveu devenu rare et sec, l'artiste couvert de chaumes, est mûr pour le silence, ou les salons, qui reviennent au même. Pour moi, je sais que ma source est dans L'Envers et l'Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction.
Auteur :
Albert Camus - Source : Préface de L'envers et L'endroit
- Absalon: S'il eût porté perruque, Joab n'aurait pu le tuer. Nom facétieux à donner à un ami chauve.
- Le chat gris qu'il avait dérangé dans le salon, la nuit passée, mit la tête à la chattière ..., se glissa en dépêtrant ses pattes du trou, une après l'autre, et vint se frotter à lui en ronronnant.
Auteur :
Jean Giono - Source : Le Hussard sur le toit (1951)
- Il se mit à rire à gorge déployée comme si nous avions été seuls dans un salon.
Auteur :
Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)
- La forme évoquée et la présence réelle et tutélaire aideront l'artiste intimidé à franchir sans agoraphobie l'espace creusé d'abîmes qui va de l'antichambre au petit salon.
Auteur :
Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927)
- La fréquentation des salons m'a appris une chose: à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde.
- Un assez gros éclat de bombe a crevé un volet de bois et fait sauter le panneau d'en bas d'une des fenêtres du salon.
Auteur :
André Gide - Source : Journal 1939-1949 Souvenirs, 6 janvier 1943
- Je suis provincial. Je ne vais pas dans les salons, je ne vais pas dans les dîners en ville, je ne vais pas dans les cocktails...
Auteur :
Jacques Chirac - Source : Radioscopie, Jacques Chancel, 12 décembre 1977
- Son esprit affûté dans les salons mondains demeure celui d'une montagnarde. Elle a besoin de rocaille, d'un ciel qui se mêle à la terre, d'épines des sapins, de grosses chaussures lacées jusqu'aux mollets, de repas pris en silence après les efforts physiques de la marche et de la grimpe. Elle se lave de Paris.
- Les exclus avaient donné le sobriquet de Cabinet des Antiques au salon du marquis.
- Je bazarde les enfants à l'école neuf jours sur dix. Je n'ai à les supporter que trois jours par mois à la maison ce n'est pas la mer à boire. On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton.
- Un domestique en jaquette noire, gros et grisonnant, majestueux, impersonnel, ouvrit les battants de la porte du salon. C'était Arnaud qui depuis trente ans, à la même heure, disait d'une voix lente, sans accent: «Madame est servie» ...
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Les mots proches de « salon »
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Les synonymes de « salon»
Les synonymes de Salon :
Les synonymes de Salon :
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Fréquence et usage du mot Salon dans le temps
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