Définition de « cavalerie »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot cavalerie de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur cavalerie pour aider à enrichir la compréhension du mot Cavalerie et répondre à la question quelle est la définition de cavalerie ?

NOM genre (f) de 3 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|ka.val.?i)


Définitions de « cavalerie »


Trésor de la Langue Française informatisé


CAVALERIE, subst. fém.

I.? ART MILIT.
A.? Ensemble de troupes servant à cheval. Officier de cavalerie; régiment de cavalerie; grosse cavalerie; cavalerie de ligne, de réserve; charge de cavalerie. Toutes les cavaleries des deux grandes armées (A. France, La Vie littér.,t. 2, 1888-92, p. 183):
1. ... le Ministère des Affaires étrangères venait de lui faire connaître que nos reconnaissances de cavalerie, (...), pourraient également pénétrer en Belgique. Joffre, Mémoires,t. 1, 1931, p. 238.
? Cavalerie légère. Cavalerie de mouvement, peu armée, chargée des opérations de reconnaissance, de débordement, etc. [En emploi de qualificatif] Au fig. Ensemble vif d'êtres ou de choses :
2. Mais les uns [les compositeurs classiques] et les autres [les compositeurs baroques], qu'ils appartiennent à l'infanterie de la plastique et à ses formations nettes et compactes, ou à la cavalerie ardente des mouvements de la vie, ils restent au service de cette stratégie supérieure qu'est la composition, ... Huyghe, Dialogue avec le visible,1955, p. 223.
? Cavalerie lourde, grosse cavalerie. Cavalerie de charge, cuirassée, etc., lourdement armée. [En emploi de qualificatif] Au fig., péj. Chose qui manque de finesse. C'est de la (grosse) cavalerie :
3. ... l'on entend arriver du plus loin sa [Hugo] grosse cavalerie d'esprit, artillerie et train, et métaphores. Sainte-Beuve, Mes poisons,1869, p. XXX.
B.? P. ext.
1. Au sing. Un des corps de l'armée d'un pays. L'arme de la cavalerie; s'engager, servir dans la cavalerie; les chars de la cavalerie moderne. L'âge de la cavalerie, entrée dans l'histoire il y a quatre mille ans, touche à sa fin (Encyclop. univ.1969).
2. [P. anal. de fonction] Cavalerie blindée. Corps des chars d'assaut.
3. Ensemble des chevaux d'une entreprise (de transport, de cirque, etc.). Certaines houillères possèdent une cavalerie de 200, et même 300 chevaux (J.-N. Haton de La Goupillière, Cours d'exploitation des mines,1905, p. 482).
II.? [P. anal. de fonction; p. réf. aux pièces d'or anglaises où Saint-George figure en cavalier] La cavalerie de Saint-Georges. L'or dépensé par la diplomatie anglaise pour acheter les adversaires de sa politique :
4. Le « chef du Foreign Office français » avait envoyé les tirailleurs de Marchand opérer au loin contre l'Angleterre : le chef du véritable Foreign Office répondait en envoyant la cavalerie de Saint-Georges man?uvrer dans nos villes contre le cabinet français et les soldats français. Maurras, Kiel et Tanger,1914, p. 51.
III.? Arg. Opération fictive entre commerçants simulant une affaire pour se procurer de l'argent auprès d'une banque. [Les autres] complices (...) qu'Elam avait mis dans son bain avec des traites de cavalerie (A. Simonin, J. Bazin, Voilà taxi!1935, p. 168).
Prononc. et Orth. : [kaval?i]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Début xives. (Ystoire de li Normand [trad. faite en Italie de la chron. d'A. du Mont-Cassin] éd. V. de Bartholomaeis, 221-15 ds Quem.). Empr. à l'ital. cavalleria (dér. avec suff. -eria de cavalliere, v. cavalier1; xiiies. Conti di antichi cavalieri ds Batt.); v. G. Gougenheim ds Mél. E. Hoepffner, p. 123. Fréq. abs. littér. : 1 217. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 529, b) 1 889; xxes. : a) 975, b) 2 271. Bbg. Duch. 1967, § 9.6. ? Herb. 1961, p. 64. ? Hope 1971, p. 179. ? Kohlm. 1901, p. 38. ? Rueg (G.L.). Lang. de l'automob., lang. noble. Vie Lang. 1966, pp. 336-337. ? Sar. 1920, p. 31. ? Tournemille (J.). Au jardin des loc. fr. Vie Lang. 1954, pp. 251-252. ? Tracc. 1907, pp. 125-126. ? Wind 1928, p. 126, 196.


Wiktionnaire


Nom commun - français

cavalerie \ka.val.?i\ féminin

  1. (Histoire, Militaire) Nom collectif qui désignait les différentes espèces de troupes servant à cheval.
    • Quand la guerre recommença, Charles Mignon obtint de passer dans la cavalerie et perdit alors de vue son camarade. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Après Alexandre, on chargea la cavalerie d'armes défensives; on donna aux cavaliers de lourdes cuirasses en écailles, puis des cuissarts et des gantelets, et aux chevaux des frontaux et des garde-flancs. (Encyclopédie des gens du monde:..., volume 5, 1835)
    • D'abord, on a cru que c'étaient des arbres au-dessus de la Haie Sainte, puis on a reconnu de la cavalerie et quand on les a eus sur les côtes, aux coups de sabre dont ils nous bienvenaient, on a tout de suite compris que c'étaient des Prussiens [?]. (Jean Burnat, D comme Dupont: La chanson de geste du pousse-caillou français, Paris : Le Livre contemporain, 1959)
    • Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olsza?ski (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
  2. (Par extension) (Aujourd'hui) Les troupes de blindés.
  3. (Histoire) Ensemble des chevaux d'une entreprise de transports ou de spectacle.
    • Nous avions ajouté à notre cavalerie un âne qui portait l'eau et les provisions. (François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811)
    • Chaque cirque possède, en outre, un maître de manège, appelé chef de piste ou chef d'équitation, qui a la responsabilité de la cavalerie. Écuyer consommé, le dressage en liberté ou en haute école ne doit avoir pour lui aucun secret. (Henry Frichet, Le cirque et les forains, Tours : chez Alfred Mame et fils, 1899, p. 21)
  4. (Droit) Opération frauduleuse entre commerçants consistant à se vendre un bien fictif dans le but d'augmenter artificiellement leur chiffre d'affaires, le but étant de pouvoir emprunter auprès d'une banque ou lui escompter des traites issues de cette opération.
    • C'était somme toute, ce que l'on a appelé en droit commercial le système des traites de cavalerie qui sont d'ailleurs réprimées par les législations de tous les grands pays. (E. Savoy, R. Grand, E. Soreau, H. Noilhan, L'Agriculture à travers les âges: Histoire de l'agriculture à l'ère industrielle, Éditions De Boccard, 1965)
    • La Compagnie des Omnibus avait une nombreuse cavalerie.
  5. (Finance) Spéculation financière, dans laquelle l'on finance le remboursement des emprunts à échéance par de nouveaux emprunts.
    • Le 19 octobre 1929, au Stock Exchange, sur le ticker, cette bande lumineuse couleur vert d'eau, où courent des transactions financières, on vit soudain passer les ombres chiffrées d'une cavalerie en déroute. (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
  6. (Figuré) (Par plaisanterie) Secours.
    • Tiens, v'là la cavalerie.
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CAVALERIE. n. f.
Nom collectif qui désigne les Différentes espèces de troupes servant à cheval. Commander la cavalerie. Manœuvres de cavalerie. Capitaine de cavalerie. Combat de cavalerie. Un corps de cavalerie. Un régiment, un escadron de cavalerie. Un piquet de cavalerie. Cavalerie bien montée. La cavalerie a donné plusieurs fois. Charge de cavalerie. Grosse cavalerie, Cavalerie pesamment armée; par opposition à Cavalerie légère. Les cuirassiers appartiennent à la grosse cavalerie et les chasseurs, les hussards à la cavalerie légère. Cavalerie de ligne, Cavalerie intermédiaire entre la grosse et la légère. Les dragons appartiennent à la cavalerie de ligne. Il désigne aussi l'Ensemble des chevaux d'une entreprise de transports. La Compagnie des Omnibus avait une nombreuse cavalerie.

Littré

CAVALERIE (ka-va-le-rie) s. f.
  • Troupe de gens de guerre qui sert à cheval. Un corps, un régiment, un escadron, une compagnie de cavalerie. L'ennemi était fort en cavalerie. La grosse cavalerie, cavalerie armée pesamment, montée sur de forts chevaux et destinée à combattre en ligne. La cavalerie de réserve, carabiniers et cuirassiers. La cavalerie légère, cavalerie montée sur des chevaux légers et destinée à faire le service d'éclaireurs, à battre la campagne, à poursuivre l'ennemi, etc. spécialement chasseurs et hussards. La cavalerie de ligne, intermédiaire, dragons et lanciers. Ayant lu dans les histoires romaines que les plus grands exploits que leur cavalerie ait faits autrefois?, Voiture, Lett. 144. La cavalerie de Darius était forte de trois cent mille chevaux, Vaugelas, Q. C. livr. III, dans RICHELET. Qu'est devenue cette redoutable cavalerie qu'on voit fondre sur l'ennemi avec la vitesse de l'aigle?? Bossuet, Anne de Gonz. C'est en vain qu'à travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés, Bossuet, Louis de Bourbon.

    L'art de former les hommes pour la cavalerie et de la conduire à la guerre. Cet officier entend bien la cavalerie.


HISTORIQUE

XVIe s. Un sommier pesle mesle avec un soldat, le bagage, la cavallerie legiere, l'homme d'armes, une charrette, tout l'un parmy l'autre, La Boétie, 172. Comme mots nouveaux en l'art militaire vous avez maintenant cavalerie et infanterie, H. Estienne, dans le Dict. de DOCHEZ. À mon grand regret diray cavallerie, infanterie, enseigne, colonelle, esquadrons, au lieu de chevallerie, pietons, enseigne, coronale, bataillons, Pasquier, Lett. t. I, p. 105, dans LACURNE.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

CAVALERIE. Ajoutez?:

2Se dit, dans le langage moderne administratif, de l'ensemble des chevaux d'une entreprise. Pour conduire tant de voitures, les mettre toujours à même de sortir et de ne pas laisser en souffrance les besoins qu'elles ont mission de servir, il faut une cavalerie considérable?; celle de la Compagnie générale [des voitures de Paris] se composait en 1866 de 10741 chevaux, Maxime du Camp, Rev. des Deux-Mondes, 15 mai 1867, p. 325.
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Encyclopédie, 1re édition

CAVALERIE, s. f. (Art. milit.) corps de gens de guerre destinés à combattre à cheval, equitatus.

La cavalerie Françoise est distinguée en compagnies d'ordonnance, comme gardes du corps, gendarmes, chevaux-legers, &c. & en régimens qui sont commandés par des mestres de camp. Ce sont ces régimens qui forment ce qu'on appelle la cavalerie-legere.

Les compagnies d'ordonnance tiennent lieu de ce qu'on appelloit autrefois en France la gendarmerie, qui étoit composée du corps de la noblesse armée de pied-en-cap, & les regimens de cavalerie des gens de cheval armés à la légere, dont on se servoit pour poursuivre l'ennemi, lorsqu'il avoit été rompu par les gendarmes, & l'empêcher de se rallier. Cette distinction ne peut aujourd'hui avoir lieu ; les compagnies d'ordonnance & les régimens sont armés, & combattent de la même maniere.

La cavalerie-legere Françoise n'étoit guere estimée ; c'étoit la gendarmerie qui faisoit toute la force de l'armée, tant par la bonté de ses armes, que par la force de ses chevaux, qui étoient des destriers, dextrarii ; c'est-à-dire, des chevaux de bataille. Une ancienne chronique dit que cent hommes de gendarmerie suffisoient pour battre mille autres cavaliers non armés, c'est-à-dire, armés à la légere ; parce que les armes des gendarmes étoient presque impénétrables, & que leurs grands & forts chevaux culbutoient des le premier choc ceux de cette cavalerie légere.

La cavalerie-légere de France a été composée de différentes especes de troupes qu'on n'y trouve plus aujourd'hui, comme des estradiots, ou stradiots, des argoulets, des carabins, &c.

Les estradiots furent une milice dont les François n'eurent connoissance que durant les guerres d'Italie sous Charles VIII. comme Comines le remarque. Leur nom est Grec, & stradiot vient de ??????????, qui signifie soldat. Aussi étoient-ils Grecs ou des environs de la Grece. On les appelloit aussi cavalerie Albanoise, la plûpart étant de l'Albanie, & des places que les Vénitiens possédoient dans la Morée. Ils combattoient à pié & à cheval ; & leur principale arme offensive étoit l'arzegaye, sorte de long bâton ferré par les deux bouts, & qui avoit environ dix à douze piés de long : un de leurs principaux exercices étoit de bien se servir de cette arme, & à toutes mains, en donnant tantôt d'une pointe, & tantôt d'une autre.

Pour les argoulets, voici comment en parle M. de Montgommery : « Les argoulets, dit-il, étoient armés de même que les estradiots, excepté la tête où ils mettoient un cabazet qui ne les empêchoit point de coucher en joue. Leurs armes offensives étoient l'épée au côté, la masse à l'arçon gauche, & à droite une arquebuse de deux piés & demi de long dans un fourreau de cuir bouilli, &c. ». On regardoit ces troupes comme la partie la moins considérable de la cavalerie légere.

Les carabins ne faisoient point un corps séparé dans les troupes de France sous le regne d'Henri IV. un certain nombre étoit comme incorporé dans une compagnie de chevau-légers, ou plûtôt y étoit joint sans être du corps : leurs armes défensives étoient une cuirasse échancrée à l'épaule droite, afin de mieux coucher en joue ; un gantelet à coude pour la main de la bride ; un cabazet en tête : & pour armes offensives, une longue escopette de trois piés & demi pour le moins, & un pistolet.

Leur maniere de combattre étoit de former un petit escadron plus profond que large, à la gauche de l'escadron de la compagnie des chevau-légers ; d'avancer au signal du capitaine jusqu'à deux cens pas d'un escadron de lances de l'ennemi, & à cent, si c'étoit un escadron de cuirassiers ; de faire leur décharge rang à rang l'un après l'autre, & de se retirer à la queue de leur escadron : si les ennemis avoient aussi des carabins, ils devoient les attaquer, non pas en gros, mais en les escarmouchant, pour les empêcher de faire feu sur les chevau-légers dans le tems que ceux-ci marchoient pour charger. Ils étoient institués, ajoûte l'auteur, pour entamer le combat, pour les retraites, & pour les escarmouches.

Il en est souvent parlé dans l'histoire du regne d'Henri IV. mais il y en avoit avant le regne de ce prince.

Il en est parlé dans l'Extraordinaire des guerres dès le tems d'Henri II. L'historien Dupleix pretend que ceux qu'on appelloit carabins de son tems, étoient ceux-là même auxquels sous le regne d'Henri II. on donnoit le nom d'argoulets ; & Daubigné dit que ce ne fut que sous Henri III. que le nom de carabin commença à être bien en usage pour cette espece de milice. Missar, dit-il, commandoit dans les carabins de Mets, desquels le nom a été depuis plus familier : ce qu'il y a de certain, c'est que le service des argoulets & des carabins étoit fort semblable.

Cette milice subsistoit du tems de Louis XIII. comme nous l'apprenons du sieur de Belon qui écrivoit sous le regne de ce prince. Il décrit ainsi l'armure des carabins. « Ils auront la cuirasse ou un pot de salade sans autres armes défensives, & pour armes offensives, une grosse arquebuse à roüet, de trois piés ou un peu plus, ayant gros calibre, & l'épée au pistolet court. C'est, ajoûte-t-il, comme le Roi lui-même les a institués ».

Il se trompe s'il entend par-là que le roi Louis XIII. eût créé cette milice ; mais il veut dire apparemment que ce prince avoit ainsi réglé leur armure.

Il continue : « ils porteroient, si l'on vouloit, les casaques & les gamaches, pour mettre mieux pied à terre au besoin : étant ainsi armés & montés, ils peuvent combattre à pié & à cheval, & se mêler avec la cavalerie ».

Les carabins qui, sous le regne d'Henri IV. ne faisoient point un corps séparé, mais étoient joints aux compagnies de cavalerie légere, sous le commandement des capitaines de ces compagnies, ne formerent des régimens entiers que sous Louis XIII. Il s'en trouve dans l'état de l'armée de l'an 1643, jusqu'à douze régimens étrangers. On fit sous ce regne pour les carabins, ce qu'on fit sous celui de Louis le grand pour les carabiniers : on les sépara de la cavalerie-légere pour les mettre en corps : de même que de toutes les compagnies de carabiniers qui étoient dans les regimens de cavalerie légere, on forma le régiment des carabiniers commandé aujourd'hui par M. le Prince de Dombes. Voyez Carabiniers.

Les plus fameux carabins du regne de Louis XIII. furent les carabins d'Arnaut, qui étoit mestre de camp d'un de ces régimens. Ce régiment étoit de onze compagnies, gens déterminés, comme le furent depuis les dragons de la Ferté. Alors, selon le même état de 1643, la garde des généraux d'armées étoit ordinairement de carabins. Il est marqué que le maréchal de la Meilleraye avoit pour sa garde trente carabins ; le maréchal de Chatillon autant ; le duc d'Angoulême, qui commandoit en Picardie, autant. M. du Hallier lieutenant général, en avoit vingt ; le duc d'Enguien en avoit aussi.

Il y avoit une charge de général des carabins ; elle subsista même depuis la suppression des carabins, qui ne se fit que plusieurs années après la paix des Pyrenées ; car il est fait encore mention de carabins dans une ordonnance de Louis XIV. du mois de Novembre de l'an 1665.

M. le comte de Tessé, depuis maréchal de France, acheta cette charge du comte de Quincé l'an 1684 ; la fit supprimer par le Roi, & obtint en même tems pour lui la charge de mestre-de-camp général des dragons.

La charge de général des carabins étoit la même que celle de mestre-de-camp général des carabins, dont il est parlé dans l'ordonnance de Louis XIII. du 26 de Mars 1626. Il prenoit son attache du colonel général de la cavalerie, & étoit de sa dépendance. C'est pourquoi M. de Bassompierre, dans sa critique de l'histoire de Dupleix, le reprend aigrement à son ordinaire, de ce qu'il avoit appellé le sieur de Gié colonel général des carabins. « Cet ignorant, dit-il, ne sait pas que les carabins sont du corps de la cavalerie, & que ce n'étoit que leur mestre-de-camp. Art. tiré de l'Hist. de la mil. Franç. du P. Daniel »

La cavalerie dans une armée rangée en bataille, se place ordinairement sur les ailes, & l'infanterie au centre ; elle y forme toûjours différens corps appellés escadrons. Voyez Escadron.

La cavalerie est absolument utile à la guerre pour les détachemens, les escortes, & pour combattre en plaine : mais le trop grand nombre peut être nuisible ; car la grande consommation de fourrage qu'il exige, peut souvent obliger un général de changer de camp ou de position, lorsqu'il est dans un poste avantageux, pour trouver le moyen de faire subsister sa cavalerie. M. Folard prétend que le grand nombre de cavalerie ne vient que du défaut de discipline & d'intelligence militaire. (Q)

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Étymologie de « cavalerie »

Cavalier?; ital. cavalleria. Cavalerie a été pris de l'italien au XVIe siècle.

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De l'italien cavalleria.
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CAVALERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Début xives. (Ystoire de li Normand [trad. faite en Italie de la chron. d'A. du Mont-Cassin] éd. V. de Bartholomaeis, 221-15 ds Quem.). Empr. à l'ital. cavalleria (dér. avec suff. -eria de cavalliere, v. cavalier1; xiiies. Conti di antichi cavalieri ds Batt.); v. G. Gougenheim ds Mél. E. Hoepffner, p. 123.

cavalerie au Scrabble


Le mot cavalerie vaut 14 points au Scrabble.

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Informations sur le mot cavalerie - 9 lettres, 5 voyelles, 4 consonnes, 7 lettres uniques.

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Les rimes de « cavalerie »


On recherche une rime en RI .

Les rimes de cavalerie peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en Ri

Rimes de peausseries      Rimes de crémeries      Rimes de amerrit      Rimes de rabougris      Rimes de péris      Rimes de amaigries      Rimes de Bury      Rimes de ordureries      Rimes de reprit      Rimes de Mellery      Rimes de manuscrits      Rimes de périt      Rimes de favori      Rimes de boiterie      Rimes de poltronnerie      Rimes de papeteries      Rimes de coutelleries      Rimes de sournoiserie      Rimes de redécouvris      Rimes de endolories      Rimes de épiceries      Rimes de fratrie      Rimes de labris      Rimes de laverie      Rimes de dégueulasseries      Rimes de gaulthérie      Rimes de lunetteries      Rimes de gris      Rimes de bimbeloteries      Rimes de passementerie      Rimes de fleuri      Rimes de cricris      Rimes de aciéries      Rimes de sonnerie      Rimes de amoindrie      Rimes de badauderie      Rimes de pourries      Rimes de imprimerie      Rimes de voirie      Rimes de Algérie      Rimes de valérie      Rimes de curry      Rimes de soufflerie      Rimes de parfumeries      Rimes de ouvrit      Rimes de tri      Rimes de carry      Rimes de sucrerie      Rimes de Solre-Saint-Géry      Rimes de conserverie     

Mots du jour

peausseries     crémeries     amerrit     rabougris     péris     amaigries     Bury     ordureries     reprit     Mellery     manuscrits     périt     favori     boiterie     poltronnerie     papeteries     coutelleries     sournoiserie     redécouvris     endolories     épiceries     fratrie     labris     laverie     dégueulasseries     gaulthérie     lunetteries     gris     bimbeloteries     passementerie     fleuri     cricris     aciéries     sonnerie     amoindrie     badauderie     pourries     imprimerie     voirie     Algérie     valérie     curry     soufflerie     parfumeries     ouvrit     tri     carry     sucrerie     Solre-Saint-Géry     conserverie     


Les citations sur « cavalerie »

  1. Les jeunes gens tombent à genoux devant leur maîtresse, comme l'infanterie devant la cavalerie, pour la vaincre ou pour donner la mort.

    Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


  2. Ahmed: Général musulman, selon les cas en charge de l'infanterie (Ahmed Ter), de l'aviation (Ahmed Ler) ou de la cavalerie (Ahmed Deshval)

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  3. Quatre beaux vers valent mieux dans une pièce qu'un régiment de cavalerie.

    Auteur : Voltaire - Source : Sémiramis (1748)


  4. Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
    En variant le ton, – par exemple, tenez :
    Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
    Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
    Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
    Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
    Descriptif : « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap !
    Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! »
    Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
    D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
    Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
    Que paternellement vous vous préoccupâtes
    De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
    Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
    La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
    Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
    Prévenant : « Gardez-vous, votre tête entraînée
    Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
    Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
    De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
    Pédant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
    Appelle Hippocampéléphantocamélos
    Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
    Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
    Pour pendre son chapeau, c’est vraiment très commode ! »
    Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
    T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
    C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
    C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
    Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
    « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
    A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
    – Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
    Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
    Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
    Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
    Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
    Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
    Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
    me servir toutes ces folles plaisanteries,
    Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
    De la moitié du commencement d’une, car
    Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
    Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.


    Auteur : Edmond Rostand - Source : Cyrano de Bergerac (1897), I, 4, Cyrano


  5. Comme tous les hommes, triés pour la cavalerie d'élite, sa taille, belle et svelte encore, pouvait faire dire du garde qu'il était bien découplé.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Les Paysans


  6. La cavalerie du czar, presque toute démontée, ne pouvait plus être d'aucun secours, à moins qu'elle ne combattît à pied.

    Auteur : Voltaire - Source : Histoire de l'empire de Russie sous Pierre le Grand (1759), II, 1


  7. Equitation: Bon exercice pour faire maigrir. Ex.: tous les soldats de cavalerie sont maigres. Bon exercice pour engraisser. Ex.: tous les officiers de cavalerie ont un gros ventre. «Il monte à cheval comme un vrai centaure.»

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  8. C'est la sculpture qui apparente l'hipparque à quelque Héraclès, voire à Zeus; mais elle n'apparente pas Zeus à un hipparque, c'est-à-dire à un chef de cavalerie.

    Auteur : André Malraux - Source : La Métamorphose des Dieux (1957)


  9. Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
    T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
    Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
    Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
    Lyrique : « Est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
    Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
    Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
    C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
    Campagnard : « Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
    C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
    Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
    Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
    Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
    Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
    « Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
    A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »


    Auteur : Edmond Rostand - Source : Cyrano de Bergerac (1897), I, 4, Cyrano


  10. Cavalerie: Plus noble que l'infanterie.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  11. Au début, j'étais à peu près seul, puis on a été deux. Et maintenant, nous voilà trois! Je vais finir dans un détachement de cavalerie...

    Auteur : Clint Eastwood - Source : A propos de son rôle dans "Le Bon, La Brute et Le Truand"


  12. La littérature engagée, avec son air martial et ses bonnes résolutions, est sympathique dans la mesure où les fayots sont sympathiques dans un régiment de cavalerie.

    Auteur : Roger Nimier - Source : Les écrivains sont-ils bêtes? (1990)


  13. Avant de prendre Ulm, nous eûmes à livrer quelques combats où la cavalerie donna singulièrement.

    Auteur : Honoré de Balzac - Source : Le Médecin de campagne (1833)


  14. Les Hollandais, sabrés par la cavalerie française, criaient: alarme!

    Auteur : Victor Hugo - Source : Les Misérables (1862)


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Les synonymes de « cavalerie»

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Fréquence et usage du mot cavalerie dans le temps


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