Définition de « douter »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot douter de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur douter pour aider à enrichir la compréhension du mot Douter et répondre à la question quelle est la définition de douter ?

VER genre () de 2 syllabes
Une définition simple : douter (i) (1ergroupe)

  • Être dans l’incertitude, n’être pas sûr. - Douter de quelque chose. - Doutez-vous de mon zèle, de ma probité? - Doutez-vous de moi ? - Douter du succès. - N’en doutez pas, il emploiera tout pour nous perdre. - Douter de tout. - Je doute fort que cela soit. - J’en doute. - Je doute qu’il vienne. - Je ne doute pas qu’il ne vienne bientôt. - Doutez-vous que je sois malade ? - Doutez-vous que je ne tombe malade, si je fais cette imprudence ?

  • (absol) en parlant des dogmes religieux, des opinions philosophiques. - En philosophie, en critique, c’est avoir beaucoup profité que d’avoir appris à douter. - Après avoir longtemps douté, il est mort dans la foi chrétienne. douter (i) (1ergroupe)

  • A aussi le sens d’(ucf|hésiter), de balancer. - Il a longtemps douté avant de tenter cette entreprise. - Ne douter de rien, être hardi, aller de l’avant, sans tenir compte des difficultés, des obstacles.

  • (iron) - Ce jeune homme a trop d’assurance : il ne doute de rien. - À n’en pas douter s’emploie pour exprimer une Affirmation, une certitude. se douter de (i)

  • (ucf|croire) sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner. - Se douter de quelque chose. - Pouvais-je m’en douter ? - Il se doutait bien qu’on en viendrait là. - Je m’en suis toujours douté. - Il a été pris lorsqu’il s’en doutait le moins. - Il ne se doutait pas qu’on eût des preuves contre lui.

  • (fam) (ébauche-déf|fr) - Il se croit très habile dans cet art, mais il ne s’en doute pas, Il ne le connaît que fort imparfaitement.


    Définitions de « douter »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    DOUTER, verbe.

    I.? Emploi trans. et abs. Être dans le doute sur l'existence de quelque chose, la valeur ou la vérité d'une affirmation.
    A.? Emploi trans. indir. Douter + prép. de.
    1. Vieilli et littér. [Le compl. est un inf.] Hésiter à. Une seconde, il douta de pouvoir continuer (Estaunié, Ascension M. Baslèvre,1919, p. 293):
    1. [le duc]. ? Est-ce que vous douteriez d'intervenir, vous, Monsieur, si féru d'honneur, quand le renom, la gloire d'une famille seraient menacés par des éléments vils? J. de La Varende, L'Homme aux gants de toile,1943, p. 271.
    2. Usuel
    a) [Le compl. désigne un inanimé] Douter du zèle, de la probité de qqn, du succès de qqc. (Ac. 1835-1932). Coterie (...) où il était convenu qu'on est intelligent dans la mesure où on doute de tout (Proust, Swann,1913, p. 279).J'espère que tu ne doutes pas de l'affection que j'ai pour mes enfants (H. Bazin, Vipère,1948, p. 218).Cf. douteux ex. 1 et doute ex. 4 :
    2. L'homme incertain est celui qui, en présence d'une représentation sensible ou intellectuelle, doute de ses propres fonctions et des rapports qu'elles posent, ou de la réalité d'un objet qu'ils semblent impliquer : ... Renouvier, Essais de crit. gén. 3eessai,1864, p. XXXI.
    3. ... alors, pour la première fois, le Tarasconnais douta. Il douta du Monténégro, il douta de l'amitié, il douta de la gloire, il douta même des lions; et, comme le Christ à Gethsémani, le grand homme se prit à pleurer amèrement. A. Daudet, Tartarin de Tarascon,1872, p. 123.
    ? [Accompagné d'une négation à valeur d'affirmation atténuée] Je ne doute pas de. Je suis sûr de. Je ne doute pas du résultat, de vos talents. Ne douter de rien. Témoigner d'une assurance excessive en tranchant hardiment en matière d'opinion, en entreprenant des affaires hasardeuses. Un grand clerc d'avoué (...) fier et fort impertinent, ne doutant de rien, tranchant sur tout (Musset, Lettres Dupuis Cotonet,1836, p. 659).La jeunesse ne doute de rien (G. Leroux, Myst. ch. jaune,1907, p. 110).
    ? [En incise avec en] À n'en pas douter. De façon certaine. Je sais, à n'en pas douter, que ces jeunes gens ressentent l'un pour l'autre (...) une tendresse réciproque (Guilbert de Pixér., Coelina,1801, p. 15).J'en doute fort. Il vaincra! ? Peut-être! ? En douterais-tu? ? J'en doute (Cladel, Ompdrailles,1879, p. 253).[Avec négation] Je n'en doute pas, n'en doutez pas. Je reviendrai vous voir demain matin, reprit-il, n'en doutez pas, Corinne (Staël, Corinne,t. 1, 1807, p. 218).
    SYNT. Douter de l'authenticité, de l'existence, de la réalité de qqc.; douter de l'amour, du courage, des intentions, de la parole, des sentiments, de la sincérité de quelqu'un.
    b) [Le compl. désigne une pers.] Ne pas avoir confiance en quelqu'un, se défier de lui :
    4. Doute du bonheur, fruit mortel; Doute de l'homme plein d'envie; Doute du prêtre et de l'autel; Mais crois à l'amour, ô ma vie; ... Hugo, Les Contemplations,t. 2, 1856, pp. 70-71.
    ? Douter de soi. Ne pas être sûr de ses sentiments, de ses possibilités. Moment difficile pendant lequel on doute de soi, quand ce n'est pas des autres (Fromentin, Dominique,1863, p. 192):
    5. Il est certain que j'ai trop douté de moi, jusqu'ici. Le doute de soi n'est pas l'humilité, je crois même qu'il est parfois la forme la plus exaltée, presque délirante de l'orgueil, une sorte de férocité jalouse qui fait se retourner un malheureux contre lui-même, pour se dévorer. Bernanos, Journal d'un curé de campagne,1936, p. 1221.
    B.? Emploi trans. dir. Douter + prop.
    1. Vieilli et littér. Douter + prop. interr. indir. + ind. ou cond.Je doute si je partirai demain (Ac.1878).Longtemps j'ai pu douter si Proust ne jouait pas un peu de sa maladie pour protéger son travail (Gide, Journal,1921, p. 694).
    2. Usuel. Douter + prop. complétive
    a) Douter que + subj.Je doute que le remède soit efficace (Flaub., Corresp.,1874, p. 163).
    b) Ne pas douter que + ne explétif et le subj.Je ne doute pas qu'il ne vienne bientôt (Ac.1835-1932).Quant à mademoiselle Fellaire, il ne doutait pas qu'elle ne fût très riche (France, Jocaste,1879, p. 40).
    ? [Avec suppression de ne pour exprimer un fait incontestable] Je ne doute pas que cela soit vrai, qu'il vienne.
    ? [Avec l'ind.] Je ne doute pas que c'est un honnête homme. Il n'y a pas à douter que tous sauront retrouver (...) la même admirable unanimité (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 347).
    Rem. Dans les phrases interr., on peut exprimer ou non le ne explétif. Doutez-vous qu'il ne vienne? Doutez-vous que je sois malade? (Ac. 1835, 1878).
    C.? Emploi abs. Être dans le doute; avoir des doutes. Avoir le droit, des raisons de douter. On s'observe. On se scrute. On doute. On n'a jamais confiance en l'amour (Géraldy, Toi et moi,1913, p. 61).Et Michel n'a pas interrogé, pas douté. Il a accepté cette histoire grotesque, sans hésiter, sans se dire que c'était fou! (Cocteau, Par. terr.,1938, II, 12, p. 264).Cf. aussi doute ex. 2 :
    6. Or, qui est-ce qui examine, qui est-ce qui doute, qui est-ce qui juge qu'il ne faut pas juger encore afin de mieux juger? Évidemment l'intelligence... Cousin, Hist. de la philos. du XVIIIes.,t. 2, 1829, p. 503.
    ? Spécialement
    1. PHILOS. Mettre en doute tout ce qui est proposé à l'intelligence. P. ext. N'être sûr de rien, faire preuve de scepticisme. En philosophie, en critique, c'est avoir beaucoup profité que d'avoir appris à douter (Ac.1878-1932).Cf. affirmer ex. 25 :
    7. ... s'il existe à-la-fois dans la nature, seulement deux sceptiques, bien certains de cette seule chose, de se sentir douter, d'exister doutans, lequel des deux consentira à n'être qu'une modification de la vertu sentante et doutante de son camarade? Destutt de Tracy, Éléments d'idéologie,Logique, 1805, p. 296.
    8. Celui qui doute ne peut pas, en doutant, douter qu'il doute. Le doute, même généralisé, n'est pas un anéantissement de ma pensée, ce n'est qu'un pseudo-néant, je ne peux pas sortir de l'être, mon acte de douter établit lui-même la possibilité d'une certitude... Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception,1945, p. 457.
    2. RELIG. Être en proie au doute. Ne pas adhérer à la foi. Anton. croire.Oui, c'est entendu, je ne crois pas. Mais je doute, et mon doute est en faveur du mythe (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 270).Cf. doute ex. 8 :
    9. Au delà des horizons de la science, il n'est pas plus sage de nier que d'affirmer. On doute, quelquefois on espère, puis la foi entre dans l'âme sans qu'on sache pourquoi ni comment; ... Ménard, Rêveries d'un païen mystique,1876, p. 201.
    10. Ainsi perpétuellement je crois et je doute, je crois par un geste de mon c?ur, je doute par une répulsion de mon intelligence; ... Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1906, p. 316.
    II.? Emploi pronom. à valeur subjective. Se douter (de), (que).Avoir (une) idée de quelque chose, croire sur certains indices à une chose qu'on peut redouter. Être loin de se douter, avoir l'air de se douter de/que. (Quasi-) synon. conjecturer, deviner, pressentir, soupçonner.
    A.? Se douter + prép. de.Se douter de l'infidélité de qqn, du retentissement de qqc., du travail de qqn. Elle [votre lettre] ne m'a rien appris de neuf, ou du moins je me doutais de tout ce que vous me dites (Flaub., Corresp.,1870, p. 120).
    ? [En incise, avec en] Je m'en doutais bien, depuis longtemps; je m'en suis toujours douté; pouvais-je m'en douter; j'aurais dû m'en douter; on s'en doute! on s'en serait douté!
    ? Fréquemment à la forme négative. Ne pas se douter de qqc.; ne se douter de rien. Ignorer (et de ce fait n'avoir aucune appréhension). Le dix-huitième siècle, qui ne s'est douté de rien, n'a douté de rien (Maistre, Constit.,1810, p. 24).À lire vos articles, si robustes, si puissants, personne ne se douterait de vos fatigues et de vos insomnies (Hugo, Corresp.,1869, p. 194).
    [En incise avec en explétif] Je ne m'en doutais guère, pas, point :
    11. Surtout, faites semblant de ne rien savoir, hein? Il croit que personne ne s'en doute. Chaque fois qu'il va la voir, il cherche des prétextes et il me donne des explications pendant dix minutes. Pagnol, Marius,1931, I, 4, p. 37.
    B.? Se douter + complétive.Fréquemment à la forme négative
    1. Se douter que + ind.Il ne se doutait pas qu'on l'avait vu. « Elle ne m'aimera jamais! elle ne se doute pas même que je l'adore! » (Gobineau, Pléiades,1874, p. 215).
    2. Se douter que + cond.Et quand il [Bossuet] mit au net pour son royal élève ses rédactions d'école, il ne se doutait pas qu'un jour, on les prendrait si fort au sérieux (Massis, Jugements,1923, p. 30).
    Rem. 1. On peut relever l'emploi du subj. après une prop. princ. à la forme négative, le subj. exprimant alors le doute. [Félicité] ne se doutant même pas qu'elle eût rien fait d'héroïque (Flaub., Trois contes, C?ur simple, 1877, p. 17). De même ds Littré : Je ne me doutais pas qu'il vînt; pouvais-je me douter qu'il dût venir si tôt; et Ac. 1798-1932 : Il ne se doutait pas qu'on eut des preuves contre lui. 2. On rencontre ds la docum. a) Doutant, ante, part. prés. employé comme adj. Vertu sentante et doutante (cf. ex. 7 supra). b) Doutable, adj., rare. Dont on peut douter. « Comment le savez-vous? » Il répondit : « C'est pas doutable » (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Père Judas, 1883, p. 103). c) Un adj. synon. et doublet du précédent dubitable. Dont on peut douter, sujet à caution. La transcription dubitable d'un interviewer (Bloy, Journal, 1894, p. 112).
    Prononc. et Orth. : [dute], (je) doute [dut]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « craindre » (Roland, éd. J. Bédier, 1186); 2. 1130-40 « être dans l'incertitude au sujet de quelque chose » doter de (Wace, Conception Notre-Dame, 1134 ds Keller, p. 69b); 3. id. « ne pas savoir que faire » emploi abs. (Id., 669, ibid., p. 91b); 4. 1580 « n'être sûr de rien, professer le scepticisme » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, II, XII, p. 559); 5. début xives. se douter de (qqc.) (Vraie croiance, ms. Cambrai, C 246 fo6cds Gdf. Compl.). Du lat. class. dubitare « hésiter, douter ». Fréq. abs. littér. : 9 564. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 13 817, b) 12 558; xxes. : a) 13 152, b) 14 243. Bbg. Darm. Vie 1932, p. 156.


    Wiktionnaire


    Verbe - ancien français

    douter \Prononciation ?\

    1. Redouter, craindre.
      • De toutes genz plus hennouré
        Et de preudommes plus douté
        (Robert de Boron, Le roman du Saint Graal, édition de F. Michel. Circa 1200, page 143.)
    2. Douter.
      • Mult sunt chaitif et deceu
        Ki dutent l'encarnacion
        (La vie de saint Gilles, édition de Bos et Paris, p. 111, c. 1170)

    Verbe - français

    douter \du.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se douter)

    1. Être dans l'incertitude, n'être pas sûr.
      • Toutefois, pas un seul d'entre nous ne douta que nous arriverions à y prendre pied : ce n'était à nos yeux, qu'une question de patience. (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
      • Il se rappelait qu'il y avait deux mois à peine que sa mère était morte, et moins que personne il doutait qu'elle ne fût morte empoisonnée. (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
      • Depuis lors, nombre de livres ont été écrits sur son compte, et l'on sait exactement ce qu'il a fait, ce qu'il a empêché ou négligé de faire ; mais à cette époque, il n'était pas rare que des hommes jeunes, parfaitement au courant de l'état des sciences et des arts, doutassent s'il existait du tout. (Robert Musil, L'Homme sans qualités, 1930-1932 ; traduction de Philippe Jaccottet, 1956, p. 103.)
      • Je doute fort que cela soit.
      • J'en doute.
      • Je doute qu'il vienne.
      • Je ne doute pas qu'il ne vienne bientôt.
      • Doutez-vous que je sois malade ?
      • Doutez-vous que je ne tombe malade, si je fais cette imprudence ?
    2. (Absolument) Être troublé dans sa foi, la mettre en cause, en parlant des dogmes religieux, des opinions philosophiques.
      • En philosophie, en critique, c'est avoir beaucoup profité que d'avoir appris à douter.
      • Après avoir longtemps douté, il est mort dans la foi chrétienne.
    3. Hésiter, balancer.
      • Il a longtemps douté avant de tenter cette entreprise.
      • Ne douter de rien, être hardi, aller de l'avant, sans tenir compte des difficultés, des obstacles.
      • (Ironique) Ce jeune homme a trop d'assurance : il ne doute de rien.
      • À n'en pas douter s'emploie pour exprimer une Affirmation, une certitude.
    4. (Pronominal) Imaginer, penser, croire.
      • Je me doutais bien d'une supercherie, alors même que rien ne me permettait de supposer que vous ne fussiez pas Butteridge. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 171 de l'édition de 1921)
      • Qui pouvait se douter que la vieille possédât de l'argent. (Francis Carco, L'Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    5. (Pronominal) Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner.
      • Oh! vous savez, vous ne seriez pas prévenu, vous vous douteriez pas des opérations qui s'y goupillent. C'est pépère, même coquet et bien propre. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
      • Il déroulait les curiosités, dépistait les espionnages, se servant de ses amis, sans qu'ils se doutassent du rôle qu'il leur faisait jouer. (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
      • Je m'en suis toujours douté.
      • Il a été pris lorsqu'il s'en doutait le moins.
      • Il ne se doutait pas qu'on eût des preuves contre lui.
      • (Familier) Il se croit très habile dans cet art, mais il ne s'en doute pas.
        Il ne le connaît que fort imparfaitement.
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    DOUTER. v. intr.
    Être dans l'incertitude, n'être pas sûr. Douter de quelque chose. Doutez-vous de mon zèle, de ma probité? Doutez-vous de moi? Douter du succès. N'en doutez pas, il emploiera tout pour nous perdre. Douter de tout. Je doute fort que cela soit. J'en doute. Je doute qu'il vienne. Je ne doute pas qu'il ne vienne bientôt. Doutez-vous que je sois malade? Doutez-vous que je ne tombe malade, si je fais cette imprudence? Il s'emploie absolument en parlant des Dogmes religieux, des opinions philosophiques. En philosophie, en critique, c'est avoir beaucoup profité que d'avoir appris à douter. Après avoir longtemps douté, il est mort dans la foi chrétienne.

    DOUTER a aussi le sens d'Hésiter, de balancer. Il a longtemps douté avant de tenter cette entreprise. Ne douter de rien, Être hardi, aller de l'avant, sans tenir compte des difficultés, des obstacles. Il s'emploie quelquefois avec une nuance d'ironie. Ce jeune homme a trop d'assurance : il ne doute de rien. À n'en pas douter s'emploie pour exprimer une Affirmation, une certitude.

    SE DOUTER DE signifie Croire sur quelque apparence, conjecturer, soupçonner. Se douter de quelque chose. Pouvais-je m'en douter? Il se doutait bien qu'on en viendrait là. Je m'en suis toujours douté. Il a été pris lorsqu'il s'en doutait le moins. Il ne se doutait pas qu'on eût des preuves contre lui. Fam., Il se croit très habile dans cet art, mais il ne s'en doute pas, Il ne le connaît que fort imparfaitement.

    Littré

    DOUTER (dou-té) v. n.
    • 1Ne savoir si l'on doit croire ou ne pas croire quelque chose. Je doute qu'il vienne. Je ne doute pas qu'il ne vienne. Doutez-vous que je sois malade?? S'il y a quelque justice dans le ciel, comme personne n'en doute?, Guez de Balzac, liv. I, lett. 3. Ils n'osent plus douter de nous avoir surpris, Corneille, Cid, IV, 3. Et je doute comment vous portez cette mort, Corneille, Hor. V, 2. Je doute quel rival s'en fait mieux écouter, Corneille, Suréna, II, 3. Il ne faut point douter qu'il fera ce qu'il peut, Molière, l'Étour. II, 8. Et je ne doute point, quoi qu'il n'en ait rien dit, Que tu ne sois de tout le complice maudit, Molière, ib. IV, 7. A vous dire vrai, je doute fort que vous puissiez réussir, Molière, Princ. d'Él. III, 2. Je ne doute point que la vraie dévotion ne soit la source du repos, La Bruyère, XIV. Ne doutez point, seigneur, que ce coup ne la frappe, Qu'en reproches bientôt sa douleur ne s'échappe, Racine, Brit. III, 1. Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours?? Racine, Mithr. III, 1. Thésée est mort, madame, et vous seule en doutez, Racine, Phèd. II, 1. Je doute que le ris excessif convienne aux hommes qui sont mortels, La Bruyère, XI. Je doute que ce fût toi qui serais en reste, Rousseau, Hél. VI, 5.

      Douter si. Je doute si je serai en mesure d'accomplir ma promesse. Dorante?: Et quel est ce portrait?? - Lise?: Le faut-il demander, Et doutez-vous si c'est ma maîtresse elle-même?? Corneille, Suite du Ment. II, 6. Ingrat, je doute encor si je ne t'aime point, Racine, Andr. IV, 5. Livrer Psyché aux désirs d'un monstre?? y avait-il de la justice à cela?? aussi les parents de la belle doutèrent longtemps s'ils obéiraient, La Fontaine, Psyché, I, p. 30.

      Douter qui, quels, ne pas savoir qui? quels? Ce sage inébranlable [Caton], avant que de Pompée Il eût vu la vaillance injustement trompée, Doutant à qui l'État devait être soumis, Dans l'un et l'autre chef voyait ses ennemis, Brébeuf, Phars. IX. Ainsi, de tous côtés lorsque souffle l'orage, La mer doute à quels vents doit obéir sa rage, Delille, Trois règnes, V.

      Douter où, ne pas savoir en quel lieu. Que les Romains, pressés de l'un à l'autre bout, Doutent où vous serez et vous trouvent partout, Racine, Mithr. III, 1.

    • 2Douter de quelqu'un, n'avoir pas confiance en lui. Cet homme est suspect?; on doute de lui dans son parti. On doutait de sa probité. Et l'on doute d'un c?ur qui n'a point combattu, Corneille, Poly. I, 3. Je me fais de sa peine une image charmante, Et je l'ai vu douter du c?ur de son amante, Racine, Brit. II, 8. Il doute de sa fille et de ses sentiments, Voltaire, Zaïre, II, 4. Par la fortune Athènes détrônée Maudit Philippe et douta de ses dieux, Béranger, Waterl.
    • 3Être dans le scepticisme soit à l'égard des dogmes de la révélation, soit à l'égard des propositions de la philosophie. Il n'a jamais douté des mystères de la religion.

      Absolument. C'est avoir beaucoup avancé que d'avoir seulement appris à douter. Non que j'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d'être toujours irrésolus, Descartes, Méth. III, 6. C'est une partie de bien juger que de douter quand il faut, Bossuet, Connaiss. I, 16. Et qu'aux derniers moments les beaux esprits qui doutent Ne sont pas assurés que les dieux les écoutent, Boursault, Ésope à la cour, III, 3. Leibnitz ne savait pas douter assez, Bonnet, ?uvres mêlées, t. XVIII, p. 93, note 7, dans POUGENS.

    • 4Hésiter. Il ne douta pas un seul instant. Il doutait de recevoir un tel présent. Que ferez-vous?? - J'en doute, Corneille, Suréna, II, 1. Pourriez-vous un moment douter de l'accepter?? Racine, Athal. III, 4. Et vous doutez encor d'asservir ses fureurs, Voltaire, Orphel. V, 1.

      Ne douter de rien, trancher les questions qu'on ne connaît pas bien, se jeter sans réflexion dans des entreprises hasardeuses. Les grands, une fois corrompus, ne doutent de rien, Diderot, Règne de Claude et Néron, I, § 29.

      Ne douter de rien signifie aussi se faire illusion, voir tout du beau côté.

      Il ne doute jamais, il ne suspend jamais son jugement, sa décision.

    • 5N'être pas sûr de conserver. Elle s'était trouvée malade jusqu'à faire douter de sa vie, Scarron, Rom. com. ch. XII.
    • 6Se douter, v. réfl. Conjecturer, soupçonner. Je ne me doutais pas qu'il vînt. Pouvais-je me douter qu'il dût venir si tôt?? Je me doutais qu'il viendrait. Elle s'est doutée de ce qui se faisait. Je me doute qu'il viendra me voir. Je me doute à peu près quel est le gouverneur, Tristan, Panthée, I, 4. ?Je m'en doutais, seigneur, que ma couronne Vous charmait bien du moins autant que ma personne, Corneille, Nicom. I, 2. Je me doutais bien aussi que les prophéties auraient été entièrement fausses à l'égard de Vardes, Sévigné, Lett. 27 mars 1671.

      Ne pas se douter, ignorer, ne pas soupçonner. Moi qui? Pour mourir, d'aucun mal ne me fusse douté, Régnier, Sat. XII. Il y voit des choses qui lui sont nouvelles dont il ne se doutait pas, La Bruyère, XI.


    REMARQUE

    1. Douter suivi de que veut toujours le subjonctif?: Je doute que cela soit vrai.

    2. Lorsque la phrase est négative, le verbe au subjonctif prend ne. Oui, je ne doute point que l'hymen ne vous plaise, Molière, Éc. des F. II, 6. Je ne crois pas qu'on puisse douter que Ninus ne se soit attaché à l'Orient, Bossuet, Hist. III, 4. Tous eurent le courage de lui être fidèles?; et lui, de ne pas douter qu'ils ne le fussent, D'Alembert, Éloges, milord Maréchal. Cependant on peut supprimer le ne?: Je ne doute pas que cela soit vrai.

    3. Si la phrase est interrogative, on met ordinairement ne?: Doutez-vous que cela ne soit vrai?? cependant ne peut être supprimé?: Doutez-vous que cela soit vrai??

    4. En cet emploi, douter peut se tourner par révoquer en doute?; et alors on peut, s'il s'agit d'une action qui n'est pas encore faite, mettre le futur de l'indicatif?: Je ne doute pas qu'il fera tout ce qu'il pourra.

    5. Corneille a dit?: Outre que le succès est encore à douter, ? Héracl. III, 1. Là-dessus Voltaire remarque?: « Le succès est à douter est un solécisme. On ne doute pas une chose, elle n'est pas doutée. Le verbe douter exige toujours la préposition de. » Cela est incontestable dans l'usage actuel. Mais dans l'usage ancien il en était autrement?; et Corneille a seulement usé d'un archaïsme?: douter, dans l'ancien français, est actif et signifie craindre, tenir pour suspect. Cet archaïsme se trouve aussi dans Molière?: Sous couleur de changer de l'or que l'on doutait, ? l'Étour. II, 7.

    6. Douter dans l'ancienne langue signifiait redouter?; se douter signifia d'abord avoir peur, puis, par une extension facile, imaginer, soupçonner. Se douter rentre donc dans la catégorie des verbes se connaître, s'apercevoir, s'entendre, voy. S'APERCEVOIR, Remarque 2.


    HISTORIQUE

    XIe s. Et Sarazin nes [ne les] ont mie dutez [craints], Ch. de Rol. X. Et l'amiralz ne le craint ne nel dute, ib. CCLXI.

    XIIe s. De ce ne vous dotez [n'en doutez pas], ib. p. 31. S'en serez plus doté [ainsi vous en serez plus redouté], ib. p. 35. Que m'amor ne soit doubtée [mise en doute], Couci, I. De vous prier [je] me dout et fais hardi [je crains et ose], ib. VII. Ainçois me doute [je crains] qu'en trestout mon aage [je] Ne puisse assez li [elle] et s'amor servir, ib. XI. Ah?! gentis rois, quand Dieux vous fist croiser, Toute Egypte doutoit vostre renom, Quesnes, Romancero, p. 100. Seignor, par tel maniere, jà nuls n'en soit dotans, Fu meüe la guerre entre Saisnes et Francs, Sax. V.

    XIIIe s. Et ne fu mie merveille se il s'en doubta [en eut peur], Villehardouin, CLXII. Bien ferai la besoigne, de ce n'estuet [il ne faut] douter, Berte, XVII. Car mout [elle] doutoit la bise, qui ert [était] tranchans et fiere, ib. X. Tant doute [elle craint] à couroucer Dieu et sainte Marie, ib. CXIX. Et s'ele l'a [ce v?u] voué, jà mar en douterez, [elle] Ne le briseroit mie pour l'or de dix citez, ib. CXXI. Il ne doutent pluie ne vent Ne nule autre chose grevant, la Rose, 2743. Lor demandes doivent estre mises en escrit?; et celes dont li executeur se doutent qu'eles ne sont pas vraies, il les convient prouver as demandeurs, Beaumanoir, XII, 31.

    XIVe s. S'il n'i avoit que moi avec ma bonne gent, Si ne doubté-je mie qu'assez prochainement De Henri et des siens n'ayez le vengement, Guesclin. 15974. Le suppliant doubtant rigueur de justice, Du Cange, absentandus.

    XVe s. Je feray volontiers et de bon c?ur ce que vous me commandez, à mon loyal pouvoir, jamais n'en doutez, Froissart, I, I, 47. Or vous dis que le sire de Beaujeu, qui estoit dedans, capitaine de Mortaigne et moult sage guerroyeur, s'estoit bien douté de ces assauts, Froissart, I, I, 135. Le clerc se douta du chevalier, car il estoit crueux, Froissart, III, 22. Les bourgeois de la ville, qui douterent le leur à perdre, leurs femmes et leurs enfants, regarderent que, au long aller, ils ne se pourroient tenir, Froissart, I, I, 224. Très noble et douté seigneur monseigneur Jean de Hainaut, Froissart, Prol. Pour povoir parler au roy en bonne seureté [le connestable], car il doubtoit de sa personne comme celluy qui sçavoit toute la conclusion qui avoit esté prinse [contrelui] à Bouvines, Commines, III, 11. Doubtant qu'ils ne feissent ouverture à luy et à son frere, Commines, I, 2. Il ne fault doubter que nul jour sans perte et gaigne ne se passa tant d'ung coté que d'autre, mais de choses grosses il n'y avoit riens, Commines, I, 9. Je ne sçay s'ils disoient ainsi à part?; je me doubte que non, Commines, II, 9. Et ne fault point doubter à ce que ceulx qui estoient avec le roy n'eussent?, Commines, III, 3.

    XVIe s. Quand nous voyons des volleurs, qui ont commis quelque meurtre ou larrecin, nous ne doutons point de leur imputer la faute et de les condamner, Calvin, Instit. 224. Je me doubte que ne croyez asseurement ceste estrange nativeté, Rabelais, Garg. I, 6. Aultre chose ne me ameine, sinon le desir de sçavoir ce dont j'ay doubté toute ma vie, Rabelais, ib. II, 18. Adoncques le roy argenté change de place, doubtant la furye de la royne aurée, Rabelais, ib. II, 25. Je me doubte que, en Portugal, y ayt quelque sedition, Rabelais, Épil. 9. Pour quoy je me doubte que il y a de la fourbe en son cas, Rabelais, ib. 10. Haulsent l'espaule à mode de Lombars, Doubtans [ne croyant pas] qu'on eust dessus Genes victoire, Marot, J. V, 26. Nos Allemans quelque petit doubterent, Voyans ce roch quasi inaccessible, Marot, J. V, 27. Je croy que vous ne doubtés pas que mille occasions ne nous oustent de ce monde, suivant la voulenté de celuy qui nous y mit, Marguerite de Navarre, Lett. 55. Je me doubte d'estre au septiesme mois [de ma grossesse], qui y est, après l'huitiesme, le plus dangereux, Marguerite de Navarre, ib. 77. Je pensoys aller digner à Amiens, mais me doubtant que j'y trouverois une poure maison bien desolée, je digneray icy, Marguerite de Navarre, ib. 133. Vous advertir non seulement de ce que je say, mais de ce que je doubte, pour nous en conduire par vostre advis, Marguerite de Navarre, ib. 121. La maladie du cardinal d'Armaignac est une fievre tierce, mais tant aigue, que ceux qui ne le congnoissent doubtent sa vie, Marguerite de Navarre, ib. 140. C'est une science de laquelle ils doubtent que l'homme soit capable, Montaigne, II, 230. La profession des pyrrhoniens est de doubter et enquerir, Montaigne, II, 230. Nous doubtons sur Ulpian, et redoubtons encore sur Bartolus, Montaigne, IV, 235. Il commencea à se doubter de la verité, Amyot, Rom. 8. Je ne m'en fierois pas à ma propre mere, doubtant que par mesgarde elle ne meist la febve noire en cuidant mettre la blanche, Amyot, Alc. 40. Il cria à haulte voix à ses gens de pied qu'ilz le suyvissent hardiment, et qu'ilz ne doubtassent de rien, Amyot, Timol. 37. Il n'y en avoit pas un seul de qui il se doubtast, ne de qui il se deffiast tout comme il faisoit de Metellus, Amyot, Marius, 49. Et si doubtoit aussi d'un autre costé de prendre son chemin par la montagne, pour autant qu'il estoit long, Amyot, Lucull. 28.

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    Étymologie de « douter »

    Bourguig. dôttai?; provenç. duptar, doptar?; catal. dubtar?; espagn. dudar?; portug. duvidar?; ital. dottare?; du latin dubitare, d'un radical dub, qui se trouve dans dubius et qui signifie double?; grec, ????????, de ?????, double.

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    Du latin dubitare (« hésiter, douter »). (Vers 980) dobten (« doutent »).
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    DOUTER, verbe.
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « craindre » (Roland, éd. J. Bédier, 1186); 2. 1130-40 « être dans l'incertitude au sujet de quelque chose » doter de (Wace, Conception Notre-Dame, 1134 ds Keller, p. 69b); 3. id. « ne pas savoir que faire » emploi abs. (Id., 669, ibid., p. 91b); 4. 1580 « n'être sûr de rien, professer le scepticisme » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, II, XII, p. 559); 5. début xives. se douter de (qqc.) (Vraie croiance, ms. Cambrai, C 246 fo6cds Gdf. Compl.). Du lat. class. dubitare « hésiter, douter ».

    douter au Scrabble


    Le mot douter vaut 7 points au Scrabble.

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    Informations sur le mot douter - 6 lettres, 3 voyelles, 3 consonnes, 6 lettres uniques.

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    douter

    Les rimes de « douter »


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    Les rimes en te

    Rimes de dénotaient      Rimes de maltais      Rimes de capté      Rimes de naïvetés      Rimes de chapeautés      Rimes de acquittée      Rimes de frottai      Rimes de recrutée      Rimes de agrémentait      Rimes de limitait      Rimes de adaptai      Rimes de endetté      Rimes de égalités      Rimes de souhaitez      Rimes de haletais      Rimes de éreintées      Rimes de NFT      Rimes de dorlotez      Rimes de noyauté      Rimes de clignoté      Rimes de écarter      Rimes de rétractez      Rimes de crapahuté      Rimes de chahutaient      Rimes de salacités      Rimes de affectée      Rimes de inventé      Rimes de nationalités      Rimes de abritée      Rimes de contactez      Rimes de recompter      Rimes de chapeautée      Rimes de conductivité      Rimes de héliportée      Rimes de renoter      Rimes de avorter      Rimes de listée      Rimes de exciter      Rimes de précitées      Rimes de inadapté      Rimes de éclatées      Rimes de zieuter      Rimes de sportivité      Rimes de lattés      Rimes de pelotés      Rimes de sangloter      Rimes de fragmentait      Rimes de microgravité      Rimes de excentricité      Rimes de imitée     

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    dénotaient     maltais     capté     naïvetés     chapeautés     acquittée     frottai     recrutée     agrémentait     limitait     adaptai     endetté     égalités     souhaitez     haletais     éreintées     NFT     dorlotez     noyauté     clignoté     écarter     rétractez     crapahuté     chahutaient     salacités     affectée     inventé     nationalités     abritée     contactez     recompter     chapeautée     conductivité     héliportée     renoter     avorter     listée     exciter     précitées     inadapté     éclatées     zieuter     sportivité     lattés     pelotés     sangloter     fragmentait     microgravité     excentricité     imitée     


    Les citations sur « douter »

    1. J’ai commencé à douter. À rassembler mes souvenirs comme les miettes d’un festin pour reconstituer l’ensemble de la fresque, extérieur jour, forêt de banlieue. Extérieur nuit, Paris, les trottoirs peu éclairés de l’avenue Mozart, les petites sœurs de l’Assomption, habits mauves et foulards gris bleuté, dans une procession silencieuse, comme la ville ce soir-là.

      Auteur : Elsa Fottorino - Source : Parle tout bas (2021)


    2. On croit douter des gens qu'on aime, on les accable de reproches ..., et pendant que la bouche accuse, le coeur absout.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : Bettine (1851)


    3. Savoir questionner la mort, et lors même de son agonie douter de sa fin.

      Auteur : Natalie Clifford Barney - Source : Un panier de framboises (1979)


    4. Un véritable réaliste, s'il est incrédule, trouve toujours en lui la force et la faculté de ne pas croire, même au miracle, et si ce dernier se présente comme un fait incontestable, il doutera de ses sens plutôt que d'admettre le fait.

      Auteur : Fiodor Dostoïevski - Source : Les Frères Karamazov (1877)


    5. Que cette idée ne vous vienne jamais de paraître douter de vous, car aussitôt tout le monde en doute.

      Auteur : Alfred de Musset - Source : Chanson de Barberine (1836)


    6. Ah ! ceux qui ne perçoivent, des êtres humains, que l'apparence et que, seules, les formes extérieures éblouissent, ne peuvent pas se douter de ce que le beau monde, de ce que la haute société est sale et pourrie.

      Auteur : Octave Mirbeau - Source : Journal d'une femme de chambre (1900)


    7. Qui veut trop se faire redouter,
      N'arrive guère à se faire aimer.


      Auteur : Proverbes italiens - Source : Proverbe


    8. On s'aperçoit qu'on a un estomac bien avant de se douter qu'on a une âme.

      Auteur : Pierre Reverdy - Source : Le Gant de crin (1927)


    9. La vraie science enseigne, avant tout, à douter et à ignorer, l'avocasserie ne doute ni ne croit qu'elle ignore. Il lui faut une solution.

      Auteur : Miguel de Unamuno - Source : Du sentiment tragique de la vie (1913)


    10. Je puis douter de la réalité de tout, mais pas de la réalité de mon doute.

      Auteur : André Gide - Source : Les Faux-Monnayeurs (1925)


    11. Il ne reste plus rien à redouter dans la vie, pour qui a vraiment compris que hors de la vie, il n'y a rien de redoutable.

      Auteur : Epicure - Source : Lettre à Ménécée


    12. Mademoiselle Cormon était, sans s'en douter, très heureuse de ces petites querelles qui servaient d'émonctoire à ses acrimonies.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : La Vieille Fille (1836)


    13. Douter est le privilège de celui qui a vécu longtemps.

      Auteur : José Saramago - Source : Caïn (2009)


    14. Il m'arrive de douter de tout. Et je ne suis pas toujours certain d'être sûr de douter.

      Auteur : Philippe Geluck - Source : Le Chat - Best of, tome 4 : Entrechats (2000)


    15. Sentiments anormaux peut-être mais l'adolescence n'est-elle pas une merveilleuse crise de folie qu'il ne faut pas laisser passer sans trancher dans le vif de ses sensations ce qui me faisait douter de revoir un jour Viana car l'amertume plongée dans cette crise ne la ferait pas revivre aussi désintéressée et comment pourrions-nous nous retrouver avec nos coeurs purs et impurs après cette épreuve?

      Auteur : Dominique Blondeau - Source : Que mon désir soit ta demeure (1975)


    16. La nuit, le fantôme qui me hante le plus est le mal enfoui en moi qui me conduisit un jour à douter de la chose dont j'avais le plus envie.

      Auteur : Michael Connelly - Source : Le Poète (1997)


    17. Non que j'imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d'être toujours irrésolus ...

      Auteur : René Descartes - Source : Discours de la méthode (1637)


    18. Savoir douter, c'est la moitié de la sagesse.

      Auteur : Publius Syrus - Source : Sentences


    19. Les gens sont dans cette crise qui nous a secoués et qui nous a fait douter de tout, même des institutions les plus solides de la République. Ils ont besoin de choses fortes et la culture, c'est vraiment quelque chose qui peut nous réunir, qui peut donner du sens dans une société qui cherche sa route.

      Auteur : Roselyne Bachelot - Source : Interview de Roselyne Bachelot à Franceinfo le 07 juillet 2020


    20. Comme il est naturel de croire beaucoup de choses sans démonstration, il ne l'est pas moins de douter de quelques autres, malgré leurs preuves.

      Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


    21. Le but de la magie, c'est d'amener l'autre à douter du réel.

      Auteur : Amélie Nothomb - Source : Tuer le père (2011)


    22. Hélas! un coeur saignant d'une blessure intérieure n'a plus rien à redouter des atteintes du dehors: déchu de tout ce qu'il connaît de bonheur, qu'importe dans quel abîme il tombe.

      Auteur : George Gordon, lord Byron - Source : Le Giaour (1813)


    23. Homme consommé en tout rare sçavoir, ainsi comme ses oeuvres ne laissent douter à qui les a entierement leues.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Préface, XXI, 48


    24. Une femme qui passe son temps à redouter les grossesses n'est qu'une espèce d'impotente et n'ira jamais bien loin dans la réussite.

      Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


    25. Le journalisme est un art, à n'en pas douter, mais de même que toute chose vraie, il est rare.

      Auteur : Jean-Claude Clari - Source : Le mot chimère à deux sens (1973)


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    Les mots proches de « douter »

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    Les synonymes de « douter»

    Les synonymes de douter :

      1. hésiter
      2. délibérer
      3. balancer
      4. tergiverser
      5. flotter
      6. barguigner
      7. atermoyer
      8. attendre
      9. osciller

    synonymes de douter

    Fréquence et usage du mot douter dans le temps


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