Définition de « absolution »


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Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur absolution pour aider à enrichir la compréhension du mot Absolution et répondre à la question quelle est la définition de absolution ?

NOM genre (f) de 4 syllabes
Une définition simple : absolution (f)

  • Action d’absoudre. - L’absolution lui fut donnée par l’opinion publique.

  • (term|Droit criminel) Jugement qui renvoie de l’accusation un accusé auteur d’un fait qui n’est puni par aucune loi.

  • (théol) Action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu’il prononce. - Donner l’absolution. - Absolution sacramentelle. - Il est mort un moment après avoir reçu l’absolution.


    Définitions de « absolution »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    ABSOLUTION, subst. fém.

    I.? Sens relig.
    A.? THÉOL. Sentence par laquelle le confesseur, dans le sacrement de pénitence, remet les péchés au pénitent :
    1. ... je vous rappellerois avec les historiens que la reine Jeanne étoit mineure; (...) que le contrat dont nous parlons étoit le prix de l'absolution qu'elle négocioit avec le pape, au tribunal duquel elle étoit citée pour le meurtre de son mari ... M. Robespierre, Discours,Pétition avignonois, 1790, p. 587.
    2. Le pape lui donna l'absolution en lui imposant pour condition de se réconcilier avec l'archevêque de Mayence et tous ceux à qui il avait fait tort, de construire et de doter un monastère au lieu de ceux qu'il avait brûlés, de faire publiquement amende honorable sur les ruines de Fritzlar, et enfin d'entrer lui-même dans un ordre religieux. Ch. de Montalembert, Histoire de Sainte Élisabeth de Hongrie,1836, p. 293.
    3. Mais au bout de sa confession que, dans son innocence, Richepin croyait effroyable, le confesseur des chenapans sortit de son confessionnal, l'embrassa, lui dit : « Je t'administrerai le coup de torchon ? l'absolution ? samedi et nous mangerons ensemble le Bon Dieu dimanche. » E. et J. de Goncourt, Journal,mai 1882, p. 174.
    4. Enfin, reprit-il, et si, à la Trappe, le moine, révolté par l'outrage prolongé de mes fautes, me refuse l'absolution et m'empêche de communier? J.-K. Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 246.
    5. La pénitence fut lourde, l'absolution ajournée. P. Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 192.
    6. ... le visage impénétrable, la main droite levée, il murmurait la formule de l'absolution. R. Martin du Gard, In memoriam,1920, p. 567.
    Rem. Le prêtre donne l'absolution (ex. 2) ou administre l'absolution (ex. 3). L'absolution est une formule que le prêtre accompagne d'un geste de bénédiction (ex. 6). L'absolution peut être refusée (ex. 4), ajournée (ex. 5), donnée sous certaines conditions (ex. 2) et a pu même être négociée (ex. 1).
    B.? DR. CANON. ,,Sentence écclésiastique qui, revêtue de certains caractères et d'une certaine solennité, relève une personne de l'excommunication et des autres censures qu'elle avait pu encourir.`` (Guérin 1892).
    C.? LITURG. Courte prière qui termine chaque nocturne des matines et les heures canoniales.
    II.? P. ext., lang. cour. Effacement d'une faute dont on obtient le pardon, la rémission :
    7. Adieu, ma chère amie; je t'embrasse, et donne-moi l'absolution, avec Eugénie, de ma très vénielle faute. M. de Guérin, Correspondance,1835, p. 234.
    8. La direction jésuite n'est point sévère, elle n'a pas la dureté que lui prête le préjugé populaire : elle est plutôt faite à l'image du gouvernement romain, de ce gouvernement généralement doux, un gouvernement d'indulgence presque paternelle et de facile absolution pour les fautes qui ne s'attaquent pas à son principe, ... E. et J. de Goncourt, Madame Gervaisais,1869, p. 189.
    9. ... le fond de tout notre système philosophique et littéraire, c'est l'absolution de tout ce qui est humain. E. Renan, L'Avenir de la science,1890, p. 355.
    10. Mon cher fils, regarde seulement cette foule, et tu comprendras ce qu'est Hélène. Elle est une espèce d'absolution. Elle prouve à tous ces vieillards que tu vois là au guet et qui ont mis des cheveux blancs au fronton de la ville, à celui-là qui a volé, à celui-là qui trafiquait des femmes, à celui-là qui manqua sa vie, qu'ils avaient au fond d'eux-mêmes une revendication secrète, qui était la beauté. Si la beauté avait été près d'eux, aussi près qu'Hélène l'est aujourd'hui, ils n'auraient pas dévalisé leurs amis, ni vendu leurs filles, ni bu leur héritage. Hélène est leur pardon, et leur revanche, et leur avenir. J. Giraudoux, La Guerre de Troie n'aura pas lieu,1935, I, 6, p. 50.
    III.? DR. (cf. Cap. 1936). Décision de justice par laquelle un accusé est déclaré non punissable, bien que convaincu du fait qui lui est reproché. Parmi les circonstances qui procurent l'impunité, on peut noter les suivantes :
    ? Le fait dont l'accusé est déclaré coupable n'est pas défendu par une loi pénale.
    ? Le fait est défendu par une loi pénale, mais l'action publique est éteinte par la prescription, l'amnistie, la chose jugée.
    ? Il existe au profit de l'accusé reconnu coupable une excuse légale absolutoire.
    L'absolution occupe une place intermédiaire entre la condamnation qui est prononcée contre un individu à la fois coupable et punissable et l'acquittement qui suppose que l'inculpé n'est pas coupable.
    ? P. ext., dans la lang. cour. Acquittement, déclaration d'innocence :
    11. ... les chefs, même ignorants et imprévoyants, ne risquaient jamais rien de plus qu'une souffrance de vanité, sans rien qui ressemblât à une punition. C'est que l'affaire d'un chef c'est de punir, non d'être puni. (...) Quelquefois on a réuni trois généraux pour en juger un; le résultat était toujours l'absolution majeure. (...) Tout est réglé d'avance; on devine les conclusions et les considérants. Alain, Propos,1934, p. 1200.
    12. ... il l'exige comme un accusé dont on n'instruirait jamais le procès. Il réclame une absolution ou une condamnanation totale. J. Guéhenno, Jean-Jacques,Grandeur et misère d'un esprit, Prol., 1952, p. 10.
    IV.? Arg. ,,Cuvette. Les filles s'y « absolvent » sans repentir puis récidivent.`` (Esn. 1965).
    Stylistique ? Cont. gén. relig. ou jur. Même le sens gén. reste influencé par l'orig. sav. du mot qui le situe naturellement à un niveau de langue élevé. Dans de nombreux cont. absolution s'accompagne d'une certaine nuance valorisante (idée de pureté, de justice, de magnanimité), mais il n'en est pas toujours ainsi, comme l'attestent certains emplois avec les verbes négocier, acheter, marchander ... (ex. 1) : 13. Une absolution d'assassinat coûtait vingt écus. Le seigneur d'une ville avait-il besoin de se défaire d'une vingtaine de citoyens récalcitrants, il faisait une dépense de quatre cents écus, et, son indulgence dans la poche, leur faisait couper la tête sans nulle crainte de l'enfer. Stendhal, Hist. de la peinture en Italie, t. 1, 1817, p. 8. Cf. également cette déf. iron. : 14. Absolution. Rémission des péchés que l'on a commis contre Dieu ou les hommes; manière expéditive et commode de devenir blanc comme neige lorsqu'on était rouge comme pourpre. Dict. des gens du monde, 1818. Noter aussi un ex. dans lequel l'absolution est accordée à un obj. concr. personnifié : 15. Boulevard Arago, il traîna un peu autour de leur ancien logis. Des jardiniers faisaient tomber le lierre de la façade, des peintres repeignaient la grille. Dans une poussée d'indulgence, il donna l'absolution à cette maison. H. de Montherlant, Les Célibataires, 1934, p. 875.
    Prononc. : [ab?s?lysj? ?]. Cf. absoudre. Enq. : /apsolysiõ/.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov. absolutio; ital. assoluzione; esp. absolución; port. absoluca?o; cat. absolució. 1. 1172 « action de remettre les péchés » (G. De Pont Ste Maxence, La Vie de Saint Thomas le Martyr, éd. Hippeau, 2930 ds T.-L.) terme relig.; 2. 1267-68 « acquittement (d'un accusé) » (Brunetto Latini, Li Livres dou Tresor, éd. Chabaille, 606, ibid.), terme de dr. Empr. au lat. absolutio (dér. de absolvere, absoudre*) attesté au sens de « acquittement » dep. Cic., Pro Cluentio, 74, TLL s.v., 181, 1. (cf. Leges Wisigothorum, 7, 4, 5, Mittellat. W. s.v., 54, 66). Spécialisé en lat. chrét. au sens de « rémission des péchés » (Ambroise, Enarrationes in psalm., 40, 7, TLL s.v., 181, 55 : peccatoris absolutione; cf. Thietmar, Chronicon, 4, 71, Mittellat. W., 55, 8 : peccatori absolutionem facere). HIST. ? Terme propre à 2 lang. spéciales (rel. et jur.); n'est passé qu'assez tard dans la lang. commune (cf. sém. sens II, 1reattest. lexicogr. ds Littré) où il reste marqué par ses origines. I.? Sens disparus av. 1789. ? A.? Absolution « solution ». ? 1reattest. xives. : L'absolucion [solution] de ceste question appert par la description de la felicité qui a été devant mise. (Oresme, Eth., 21 ds Littré). ? xves. : Nostre hoste (...) se repentit assez depuis d'avoir fait la question, dont l'absolution [solution] le fit rougir. (L. XI, Nouv. 66 ds Littré). B.? Absolutions « encensements et aspersions d'eau bénite qu'on fait sur le corps des Princes et des Prélats qu'on enterre avec grande cérémonie » (1reattest. ds Fur. 1690; cf. aussi Trév. 1752 et 1771 dernière attest.). ? Rem. Remplacé en ce sens, au xixes., par absoute (cf. absoute, hist. II B). II.? Sens attestés apr. 1789. ? A.? Sens rel. 1. Théol. « action de remettre les péchés » : 1ersens attesté (cf. étymol.); xives. : De leur mals absolucion ont et grant consolacion. (Vie de S. Evroult, 2593 ds Barb. Misc.); Rich. 1680 le donne comme terme d'Église : ,,Signe de croix avec quelques paroles par le moien de quoi le Prestre remet les pechez à un penitent``. Il signifie aussi l'action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu'il prononce. (Ac. 1718). Perman. de ce sens jusqu'au xxes. (cf. sém.). 2. Dr. canon. On distingue 4 sortes d'absolutions temporelles (cf. déf. ds Gde Encyclop.) : a) l'absolution des censures (1reattest. ds Fur. 1690); b) l'absolution à cautèle/ad cautelam (1reattest. ds Fur. 1701); c) l'absolution avec rechute/ cum reincidentia (1reattest. ds Trév. 1752); d) l'absolution a saevis (1reattest. ds Fur. 1690) qui semble se confondre avec l'absolution a sacris (1reattest. ds Gde Encyclop. 1885-1892). 3. Liturgie : 1reattest. ds Fur. 1690 : En termes de bréviaire, courte prière que dit celuy qui officie à chaque nocturne des matines auparavant les bénédictions et les leçons. Id. au xviiies. ds les Trév. Perman. au xixes. (cf. sém.). B.? Sens jur. ? Il est difficile de dire comment les spécialistes, les praticiens, comprenaient et utilisaient le terme, primitivement « acquittement », conformément au sens lat. Au xixes., on s'efforce de distinguer l'absolution de l'acquittement : a discharge of, or deliverie from; an abolition of debts, wrongs (...). (Cotgr. 1611). Terme de palais. Sentence ou Jugement par lequel une personne est déclarée innocente d'un crime dont elle étoit accusée. (Rich. 1680). cf. aussi : Criminel qui entend une sentence d'absolution ou de mort. (Bourdaloue, Pens. Incert. du Salut ds DG). Fur. 1690 précise que le terme ne s'emploie pas seulement au pénal mais aussi au civil : On dit aussi absolution d'une demande civile, quand on en est déchargé. Au xviiies. absolution « acquittement » subsiste (cf. Ac. 1762). xixes. : En termes de droit, jugement qui renvoie de l'accusation un accusé déclaré coupable, il est vrai, mais dont le crime ou le délit n'est puni par aucune loi. L'absolution diffère de l'acquittement en ce que celui-ci déclare l'accusé non coupable. (Littré). ? Rem. La déf. de Littré est contestable. Qu'est-ce qu',,un crime ou un délit qui n'est puni par aucune loi``? En effet cf. Gde Encyclop. 1885-1892. Absolution. (...) II. Droit criminel. ? Terme de droit criminel qui signifie dans le langage du monde acquittement. Il existe néanmoins entre l'acquittement et l'absolution d'importantes différences... L'accusé doit être absous lorsque le fait qu'on lui reproche n'est pas défendu par la loi pénale.
    STAT. ? Fréq. abs. litt. : 281. Fréq. rel. litt. : xixes. : a) 373, b) 365; xxes. : a) 487, b) 387.
    BBG. ? Bible Suppl. t 1 1928. ? Bouillet 1859. ? Bouyer 1963. ? Dupin-Lab. 1846. ? Gay t. 1 1967 [1887]. ? Marcel 1938. ? Réau-Rond. 1951. ? St-Edme t. 1 1824. ? Théol. cath. t. 1 1909.


    Wiktionnaire


    Nom commun - français

    absolution \ap.s?.ly.sj??\ féminin

    1. Action d'absoudre.
      • "Laurence, lui demandai-je assez lâchement, vous m'en voulez donc à ce point ?" [?] "Si je comprends bien, dit-elle, vous me demandez une absolution. Votre vertu rétamée ne suffit pas à vous rassurer, ni le pardon de votre Dieu - car il vous a sûrement pardonné, n'est-ce pas ?" (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
      • Hector fit un geste d'absolution, onctueux comme un prélat, plus dissimulé qu'un Tartuffe et soulagea Arsène André de sa présence. (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    2. (Droit criminel) Jugement qui renvoie de l'accusation un accusé auteur d'un fait qui n'est puni par aucune loi.
    3. (Droit criminel) (Canada) Sentence passée sur un accusé reconnu coupable, en vertu de laquelle celui-ci est reputé ne pas avoir commis de crime; peut être inconditionnelle ou conditionnelle.
    4. (Théologie) Action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu'il prononce.
      • Son caractère libre et jovial, ainsi que la facilité avec laquelle il donnait l'absolution aux pécheurs ordinaires, en faisait le favori de la noblesse et des principaux bourgeois, [?]. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
      • Voyons, fit-il avec un sourire indulgent, confessez-vous à moi, ne craignez rien, je vous donnerai l'absolution, allez. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
      • Les communautés les plus reculées ne reçoivent donc parfois la visite d'un prêtre que deux à trois fois par an, voire moins encore. C'est peu quand on considère que l'Eglise catholique réserve aux hommes ordonnés certains des actes essentiels de sa vie de foi, comme l'eucharistie et l'absolution des péchés. (Cécile Chambraud, Un synode d'évêques catholiques propose de permettre l'ordination d'hommes mariés, Le Monde. Mis en ligne le 26 octobre 2019)
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    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    ABSOLUTION. n. f.
    Action d'absoudre. L'absolution lui fut donnée par l'opinion publique. Il signifie aussi, en termes de Droit criminel, Jugement qui renvoie de l'accusation un accusé auteur d'un fait qui n'est puni par aucune loi. En termes de Théologie, il signifie encore Action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu'il prononce. Donner l'absolution. Absolution sacramentelle. Il est mort un moment après avoir reçu l'absolution.

    Littré

    ABSOLUTION (ab-so-lu-sion, ou, suivant la prononciation réelle, ap-so-lu-sion?; en poésie, de cinq syllabes) s. f.
    • 1Action d'absoudre en général. L'absolution lui fut donnée par la voix publique. On peut recevoir l'absolution du prince, Bossuet, Lettr. abb. 124. Comme un criminel qui attend une sentence d'absolution ou de mort, Bourdaloue, Pensées, t. I, p. 56.
    • 2 En termes de droit, jugement qui renvoie de l'accusation un accusé déclaré coupable, il est vrai, mais dont le crime ou le délit n'est puni par aucune loi. L'absolution diffère de l'acquittement en ce que celui-ci déclare l'accusé non coupable.
    • 3Action par laquelle le prêtre remet les péchés. Se rendre digne de l'absolution. Il aurait fallu vous disposer par l'amendement à l'absolution de vos crimes. L'absolution suppose un c?ur contrit et humilié. Les anciens ont donné l'absolution avant la pénitence, Pascal, P. jés. 26. Un autre qui veuille avoir l'absolution sans restituer, Pascal, Prov. 5. Nous lui demandons [à Dieu] que, si, par l'entremise de ses ministres, il veut bien nous donner l'absolution de nos péchés, ce ne soit qu'une demi-absolution, qu'une absolution limitée, laquelle ne l'empêche point d'agir contre nous à toute occasion?; quelles prières et quelles demandes?! Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 60.
    • 4Courte prière que récite l'officiant à chaque nocturne des matines.

    SYNONYME

    ABSOLUTION, PARDON, RÉMISSION. Ces trois termes, qui ont cela de commun qu'ils expriment l'effacement d'une faute, d'un crime, d'une accusation, ont cela de particulier qu'ils se rapportent le premier à un accusé, le second à un offenseur, le troisième à un coupable. Un père pardonne à son fils?; un tribunal absout un accusé?; le prince remet à un coupable une peine en courue.


    HISTORIQUE

    XIIe s. Mais à la pardefin dignement l'amenda?; Absolution prist et à Dieu s'acorda, Th. le Mart. 76.

    XIIIe s. Trestout s'ageneillerent sans noise et sans tenson?; Coupable se rendirent par bone entencion, Et puis si atendirent lor absolucion, Ch d'Ant. I, 862. Les evesques de Bretaingne ont tenu le comte de Bretaingne bien sept ans en escommeniement, et puis a eu absolucion par la court de Rome, Joinville, 290. Quand le comte vit ce, il vint au patriarche et lui requist absolucion, Joinville, 270.

    XIVe s. L'absolucion [solution] de ceste question appert par la descripcion de felicité qui a esté devant mise, Oresme, Eth. 21. Et absolucion [je] vous irai impetrer De trestouz vos pechiez de tuer et embler, Guesclin, 7287.

    XVe s. Bien savoit il que les nobles d'Angleterre pour toutes ses absolutions ne chevaucheroient point trop avant si l'argent n'alloit devant, Froissart, II, II, 207. Elle requit son confesseur qu'il la voulsit absoudre par vertu d'une absolution [indulgence], la quelle estoit à Loches, Monstrelet, III, 25. Je lui ai pieçà pardonné, et lui en baille derechef tout maintenant devant vous l'absolution, Louis XI, Nouv. 63. Nostre hoste fit du bon compagnon, mais il se repentit assez depuis d'avoir fait la question, dont l'absolution [solution] le fit rougir, Louis XI, ib. 66.

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    Encyclopédie, 1re édition

    * ABSOLUTION, Pardon, rémission, synonymes. Le pardon est en conséquence de l'offense, & regarde principalement la personne qui l'a faite. Il dépend de celle qui est offensée, & il produit la réconciliation, quand il est sincerement accordé & sincerement demandé.

    La remission est en conséquence du crime, & a un rapport particulier à la peine dont il mérite d'être puni. Elle est accordée par le Prince ou par le Magistrat, & elle arrête l'exécution de la justice.

    L'absolution est en conséquence de la faute ou du péché, & concerne proprement l'état du coupable. Elle est prononcée par le Juge civil, ou par le Ministre ecclésiastique, & elle rétablit l'accusé ou le pénitent dans les droits de l'innocence.

    Absolution, terme de Droit, est un jugement par lequel un accusé est déclaré innocent, & comme tel préservé de la peine que les lois infligent pour le crime ou délit dont il étoit accusé.

    Chez les Romains la maniere ordinaire de prononcer le jugement étoit telle : la cause étant plaidée de part & d'autre, l'Huissier crioit : dixerunt, comme s'il eût dit, les Parties ont dit ce qu'elles avoient à dire : alors on donnoit à chacun des Juges trois petites bouies, dont l'une étoit marquée de la lettre A, pour l'absolution ; une autre de la lettre C, pour la condamnation ; & la troisieme, des lettres N L, non liquet, la chose n'est pas claire, pour requérir le délai de la sentence. Selon que le plus grand nombre des suffrages tomboit sur l'une ou sur l'autre de ces marques, l'accusé étoit absous ou condamné, &c. s'il étoit absous, le Préteur le renvoyoit, en disant videtur non fecisse ; & s'il n'étoit pas absous, le Préteur disoit : jure videtur fecisse.

    S'il y avoit autant de voix pour l'absoudre que pour le condamner, il étoit absous. On suppose que cette procédure est fondée sur la loi naturelle. Tel est le sentiment de Faber sur la 125e loi, de div. reg. jur. de Cicéron, pro Cluentio ; de Quintilien, declam. 264. de Strabon, Lib. IX. &c.

    Dans Athenes la chose se pratiquoit autrement : les causes, en matiere criminelle, étoient portées devant le tribunal des Héliastes Juges ainsi nommés d'?????, le soleil, parce qu'ils tenoient leurs assemblées dans un lieu découvert. Ils s'assembloient sur la convocation des Thesmothetes, au nombre de 1000, & quelquefois de 1500, & donnoient leur suffrage de la maniere suivante. Il y avoit une sorte de vaisseau sur lequel étoit un tissu d'osier, & par-dessus deux urnes, l'une de cuivre & l'autre de bois au couvercle de ces urnes étoit une fente garnie d'un quarré long, qui large par le haut, se rétrécissoit par le bas : comme nous le voyons à quelques troncs anciens dans les Eglises : l'une de bois nommée ?????, étoit celle où les Juges jettoient les suffrages de la condamnation de l'accusé ; celle de cuivre, nommée ?????, recevoit les suffrages portés pour l'absolution. Avant le jugement on distribuoit à chacun de ces Magistrats deux pieces de cuivre, l'une pleine & l'autre percée : la premiere pour absoudre ; l'autre pour condamner ; & l'on décidoit à la pluralité des pieces qui se trouvoient dans l'une ou l'autre des urnes.

    Absolution dans le Droit Canon, est un acte juridique par lequel le Prêtre, comme juge, & en vertu du pouvoir qui lui est donné par Jesus-Christ, remet les péchés à ceux qui après la confession paroissent avoir les dispositions requises.

    Les Catholiques Romains regardent l'absolution comme une partie du Sacrement de Pénitence : le Concile de Trente, Sess. XIV. cap. III. & celui de Florence dans le Decret ad Armenos, fait consister la principale partie essentielle ou la forme de ce sacrement, dans ces paroles de l'absolution : je vous absous de vos péchés ; ego te absolvo à peccatis tuis.

    La formule d'absolution est absolue dans l'Eglise Romaine, & déprécatoire dans l'Eglise Grecque ; & cette derniere forme a été en usage dans l'Eglise d'Occident jusqu'au XIIIe siecle. Arcudius prétend à la vérité que chez les Grecs elle est absolue, & qu'elle consiste dans ces paroles : Mea mediocritas habet te venia donatum : mais les exemples qu'il produit, ou ne sont pas des formules d'absolution, ou sont seulement des formules d'absolution de l'excommunication, & non pas de l'absolution sacramentale.

    Les Protestans prétendent qu'elle est déclaratoire & qu'elle n'influe en rien dans la rémission des péchés : d'où ils concluent que le Prêtre en donnant l'absolution ne fait autre chose que déclarer au pénitent que Dieu lui a remis les péchés, & non pas les lui remettre lui-même en vertu du pouvoir qu'il a reçu de Jesus-Christ. Mais cette doctrine est contraire à celle de Jesus-Christ, qui dit en S. Jean ch. xx. ver. 23. ceux dont vous aurez remis les péchés, leurs péchés leur seront remis : aussi le Concile de Trente, Sess. XIV. canon IV. l'a-t-il condamnée comme hérétique.

    Absolution signifie assez souvent une sentence qui délie & releve une personne de l'excommunication qu'elle avoit encourue. V. Excommunication.

    L'absolution dans ce sens est également en usage dans l'Eglise Catholique & chez les Protestans. Dans l'Eglise Réformée d'Ecosse, si l'excommunié fait paroître des signes réels d'un pieux repentir, & si en se présentant au Presbytere (c'est-à-dire, à l'assemblée des Anciens) on lui accorde un billet d'assûrance pour son absolution, il est alors présenté à l'assemblée pour confesser son péché. Il manifeste son repentir autant de fois que le presbytere le juge convenable ; & quand l'Assemblée est satisfaite de sa pénitence, le Ministre adresse sa priere à J. C. le conjurant d'agréer cet homme, de pardonner sa désobéissance, &c. lui qui a institué la loi de l'excommunication (c'est-à-dire, de lier & de délier les péchés des hommes sur la terre) avec promesse de ratifier les sentences qui sont justes. Cela fait, il prononce son absolution, par laquelle sa premiere sentence est abolie, & le pécheur reçu de nouveau à la communion. (G)

    Absolution, en Droit Canonique, se prend encore dans un sens différent, & signifie la levée des censures. L'absolution accordée à l'effet de relever quelqu'un de l'excommunication est de deux sortes ; l'une absolue & sans réserve ; l'autre restrainte & sous réserve : celle-ci est encore de deux sortes ; l'une qu'on appelle ad effectum, ou simplement absolution des censures ; l'autre appellée ad cautelam.

    La premiere, c'est-à-dire, l'absolution ad effectum, est de style dans les signatures de la Cour de Rome dont elle fait la clôture, & a l'effet de rendre l'impétrant capable de joüir de la concession apostolique, l'excommunication tenant toûjours quant à ses autres effets.

    L'absolution ad cautelam est une espece d'absolution provisoire qu'accorde à l'appellant d'une sentence d'excommunication le Juge devant qui l'appel est porté, à l'effet de le rendre capable d'ester en jugement pour poursuivre son appel ; ce qu'il ne pouvoit pas faire étant sous l'anathème de l'excommunication qui l'a séparé de l'Eglise : elle ne s'accorde à l'appellant qu'après qu'il a promis avec serment qu'il exécutera le jugement qui interviendra sur l'appel.

    L'absolution à fævis, en terme de Chancellerie Romaine, est la levée d'une irrégularité ou suspense encourue par un Ecclésiastique, pour avoir assisté à un jugement ou une exécution de mort ou de mutilation. (H)

    On donne encore le nom d'absolution à une priere qu'on fait à la fin de chaque Nocturne & des Heures Canoniales : on le donne aussi aux prieres pour les Morts. (G)

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    Étymologie de « absolution »

    Provenç. absolutio?; catal. absolucié?; espagn. absolucion?; ital. assoluzione?; de absolutio, de absolvere, absoudre.

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    (Siècle à préciser) Du latin absolutio.
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    ABSOLUTION, subst. fém.
    Étymol. ? Corresp. rom. : prov. absolutio; ital. assoluzione; esp. absolución; port. absoluca?o; cat. absolució. 1. 1172 « action de remettre les péchés » (G. De Pont Ste Maxence, La Vie de Saint Thomas le Martyr, éd. Hippeau, 2930 ds T.-L.) terme relig.; 2. 1267-68 « acquittement (d'un accusé) » (Brunetto Latini, Li Livres dou Tresor, éd. Chabaille, 606, ibid.), terme de dr. Empr. au lat. absolutio (dér. de absolvere, absoudre*) attesté au sens de « acquittement » dep. Cic., Pro Cluentio, 74, TLL s.v., 181, 1. (cf. Leges Wisigothorum, 7, 4, 5, Mittellat. W. s.v., 54, 66). Spécialisé en lat. chrét. au sens de « rémission des péchés » (Ambroise, Enarrationes in psalm., 40, 7, TLL s.v., 181, 55 : peccatoris absolutione; cf. Thietmar, Chronicon, 4, 71, Mittellat. W., 55, 8 : peccatori absolutionem facere). HIST. ? Terme propre à 2 lang. spéciales (rel. et jur.); n'est passé qu'assez tard dans la lang. commune (cf. sém. sens II, 1reattest. lexicogr. ds Littré) où il reste marqué par ses origines. I.? Sens disparus av. 1789. ? A.? Absolution « solution ». ? 1reattest. xives. : L'absolucion [solution] de ceste question appert par la description de la felicité qui a été devant mise. (Oresme, Eth., 21 ds Littré). ? xves. : Nostre hoste (...) se repentit assez depuis d'avoir fait la question, dont l'absolution [solution] le fit rougir. (L. XI, Nouv. 66 ds Littré). B.? Absolutions « encensements et aspersions d'eau bénite qu'on fait sur le corps des Princes et des Prélats qu'on enterre avec grande cérémonie » (1reattest. ds Fur. 1690; cf. aussi Trév. 1752 et 1771 dernière attest.). ? Rem. Remplacé en ce sens, au xixes., par absoute (cf. absoute, hist. II B). II.? Sens attestés apr. 1789. ? A.? Sens rel. 1. Théol. « action de remettre les péchés » : 1ersens attesté (cf. étymol.); xives. : De leur mals absolucion ont et grant consolacion. (Vie de S. Evroult, 2593 ds Barb. Misc.); Rich. 1680 le donne comme terme d'Église : ,,Signe de croix avec quelques paroles par le moien de quoi le Prestre remet les pechez à un penitent``. Il signifie aussi l'action par laquelle le prêtre remet les péchés en vertu des paroles sacramentelles qu'il prononce. (Ac. 1718). Perman. de ce sens jusqu'au xxes. (cf. sém.). 2. Dr. canon. On distingue 4 sortes d'absolutions temporelles (cf. déf. ds Gde Encyclop.) : a) l'absolution des censures (1reattest. ds Fur. 1690); b) l'absolution à cautèle/ad cautelam (1reattest. ds Fur. 1701); c) l'absolution avec rechute/ cum reincidentia (1reattest. ds Trév. 1752); d) l'absolution a saevis (1reattest. ds Fur. 1690) qui semble se confondre avec l'absolution a sacris (1reattest. ds Gde Encyclop. 1885-1892). 3. Liturgie : 1reattest. ds Fur. 1690 : En termes de bréviaire, courte prière que dit celuy qui officie à chaque nocturne des matines auparavant les bénédictions et les leçons. Id. au xviiies. ds les Trév. Perman. au xixes. (cf. sém.). B.? Sens jur. ? Il est difficile de dire comment les spécialistes, les praticiens, comprenaient et utilisaient le terme, primitivement « acquittement », conformément au sens lat. Au xixes., on s'efforce de distinguer l'absolution de l'acquittement : a discharge of, or deliverie from; an abolition of debts, wrongs (...). (Cotgr. 1611). Terme de palais. Sentence ou Jugement par lequel une personne est déclarée innocente d'un crime dont elle étoit accusée. (Rich. 1680). cf. aussi : Criminel qui entend une sentence d'absolution ou de mort. (Bourdaloue, Pens. Incert. du Salut ds DG). Fur. 1690 précise que le terme ne s'emploie pas seulement au pénal mais aussi au civil : On dit aussi absolution d'une demande civile, quand on en est déchargé. Au xviiies. absolution « acquittement » subsiste (cf. Ac. 1762). xixes. : En termes de droit, jugement qui renvoie de l'accusation un accusé déclaré coupable, il est vrai, mais dont le crime ou le délit n'est puni par aucune loi. L'absolution diffère de l'acquittement en ce que celui-ci déclare l'accusé non coupable. (Littré). ? Rem. La déf. de Littré est contestable. Qu'est-ce qu',,un crime ou un délit qui n'est puni par aucune loi``? En effet cf. Gde Encyclop. 1885-1892. Absolution. (...) II. Droit criminel. ? Terme de droit criminel qui signifie dans le langage du monde acquittement. Il existe néanmoins entre l'acquittement et l'absolution d'importantes différences... L'accusé doit être absous lorsque le fait qu'on lui reproche n'est pas défendu par la loi pénale.

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    Les rimes de « absolution »


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    Les rimes en j§

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    Les citations sur « absolution »

    1. La grandeur du sacrement, c'est de s'agenouiller, de s'accuser, de recevoir l'absolution et d'apprendre en même temps, dans ce petit claquement sec du guichet, qu'on n'est jamais absous.

      Auteur : François-Régis Bastide - Source : Les Adieux (1956)


    2. Le péché véniel ne fait pas perdre l'absolution; un acte fervent de contrition en efface la souillure et permet d'approcher de la sainte table.

      Auteur : George Sand - Source : Histoire de ma vie (1855)


    3. Aujourd'hui le plus grand comme le plus petit banquier déploie son astuce dans les moindres choses: il marchande les arts, la bienfaisance, l'amour, il marchederait au pape une absolution.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Splendeurs et Misères des courtisanes (1839-1847)


    4. L'oubli de ses propres fautes est la plus sure des absolutions.

      Auteur : Konrad Adenauer - Source : Sans référence


    5. Une fois n'est pas coutume. - Formule d'absolution à l'usage des bourgeois. Tout va bien si la coutume n'est pas implantée. L'essentiel c'est de ne tuer son père qu'une fois.

      Auteur : Léon Bloy - Source : Exégèse des lieux communs


    6. Perdre sa respiration n'est pas grave... surtout si c'est au moment de recevoir l'absolution.

      Auteur : Pierre Perret - Source : Sans référence


    7. Ce qui rend le peuple si dangereux, c'est qu'il a toujours son absolution dans sa poche pour tous ses crimes.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Pensées, Sujets, Fragments (1910)


    8. Les fautes du génie portent avec elles leur absolution.

      Auteur : Adolphe Pictet-Cazenove - Source : Une course à Chamounix (1838)


    9. Pardonnez! Combien diront «Pardonnez» et trouveront - Une sorte d'absolution dans le son - Pour haïr un peu plus longtemps.

      Auteur : Alfred, lord Tennyson - Source : Rêves maritimes


    10. L'absolution du pontife ne fit pas l'absolution de ma conscience.

      Auteur : Jean Teulé - Source : Charly 9 (2013)


    11. Quelquefois on a réuni trois généraux pour en juger un; le résultat était toujours l'absolution majeure.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Propos, 3 février 1934


    12. Pour les femmes, l'amour est une absolution générale : l'homme qui aime bien peut commettre des crimes, il est toujours blanc comme neige aux yeux de celle qui aime, s'il l'aime bien.

      Auteur : Honoré de Balzac - Source : Petites Misères de la vie conjugale (1845)


    13. Au palais, confession n'a pas d'absolution.

      Auteur : Proverbes allemands - Source : Proverbe


    14. Il y a une volupté à se faire des reproches à soi-même. Quand nous nous condamnons, nous sentons que personne n'a plus le droit de nous condamner. C'est la confession et non le prêtre qui nous donne l'absolution.

      Auteur : Oscar Wilde - Source : Le Portrait de Dorian Gray (1891)


    15. Du pardon furieux je t'imposerai la grâce
      Je serai le chemin et la chair qui t'embrasse
      La carte de ta peau sera mon héritage
      Et j'en consumerai l'absolution sauvage.


      Auteur : Hélène Gestern - Source : La part du feu (2013)


    16. Une confession équivoque n'obtient qu'une absolution équivoque.

      Auteur : William Shakespeare - Source : Roméo et Juliette (1594)


    17. Caractère d'une faute qui est jugée et méprisée, ce qui la renvoie au diable extérieur. C'est ce qu'on sait se pardonner. Et qui donc n'a pas besoin d'absolution? Est mortel le remords qui tranche la vie; par exemple un vice qui se juge incurable.

      Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Définitions (1954), Véniel


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    Les mots proches de « absolution »

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    Les synonymes de « absolution»

    Les synonymes de absolution :

      1. pardon
      2. bénédiction
      3. acquittement
      4. rémission
      5. amnistie
      6. grâce
      7. miséricorde
      8. absoute
      9. renvoi
      10. paiement
      11. règlement
      12. indulgence

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    Fréquence et usage du mot absolution dans le temps


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